L’État béninois prend le contrôle de la Société Générale Bénin

Cotonou, le 06 Août 2024 – Dans une décision majeure pour le secteur bancaire béninois, l’État a annoncé le rachat de la Société Générale Bénin ainsi que de sa succursale au Togo. Cette acquisition, approuvée en Conseil des ministres le 31 juillet dernier, vise à assurer la continuité des services bancaires essentiels pour les citoyens.

Pourquoi cette acquisition ?

Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, a expliqué que cette décision répond à une nécessité de protéger les intérêts des Béninois. « En prenant le contrôle de la Société Générale Bénin, l’État garantit ainsi  la stabilité du système bancaire et prévient d’éventuelles perturbations qui pourraient nuire aux citoyens », a-t-il souligné.

Un processus en cours

L’accord de cession, qui prévoit le transfert de 93,43 % des parties détenues par le groupe français, est en cours de finalisation. Par ailleurs, les autorités compétentes, tant au niveau national qu’international, doivent encore donner leur approbation. Le processus devrait aboutir au premier trimestre 2025.

Le Bénin a acquis la Société Générale Bénin pour garantir la continuité des services bancaires et renforcer le contrôle de l'ÉtatLes enjeux de cette opération

cette acquisition  par l’État béninois sera un jalon significatif dans l’évolution de sa politique bancaire. Elle reflètera une stratégie délibérée pour garantir la stabilité financière, un pilier essentiel pour la croissance économique et la confiance des investisseurs.

En mettant l’accent sur la protection des consommateurs, l’État montre son engagement à défendre les droits des citoyens et à assurer la transparence des services financiers.

De plus, en renforçant son contrôle sur les banques, qui sont des institutions clés dans l’économie, le gouvernement du Bénin cherche à sécuriser un secteur considéré comme stratégique pour le développement national.

En bref, une fois l’opération finalisée, l’État béninois devra définir sa nouvelle stratégie pour la Société Générale Bénin. Les enjeux sont importants, car cette banque joue un rôle crucial dans l’économie nationale.

FAD : le Bénin reçoit un coup de pouce de 60 millions de dollars

Cotonou, le 6 août 2024 – Le Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, vient d’accorder un prêt de 60 millions de dollars au Bénin. Cette enveloppe financière, destinée à la deuxième phase du Programme d’appui à la gouvernance économique et au développement du secteur privé (PAGE-DSP II), porte à plus de 100 millions de dollars le soutien total apporté par le FAD au Bénin pour les exercices 2023 et 2024.

FAD : Un partenariat pour un développement durable

Ce nouvel appui financier vise à consolider les efforts du Bénin pour :

  • Améliorer le climat des affaires et attirer davantage d’investissements privés.
  • Soutenir le secteur agroalimentaire , moteur de l’économie béninoise.
  • Renforcer l’action climatique et favoriser une croissance durable.

Grâce à ce financement, le gouvernement béninois prévoit d’augmenter la contribution du secteur privé à 30, 2 % du PIB en 2024, contre 29, 9 % en 2022. Par ailleurs, les délais de paiement des créances des petites et moyennes entreprises ( PME) par l’État seront considérablement réduits, passant de 200 à 60 jours.

Un modèle d’innovation financière

« Le Bénin est un exemple en matière d’innovation financière », a déclaré Robert Masumbuko, chef du bureau pays de la Banque au Bénin. « Grâce à des réformes audacieuses, le pays a réussi à mobiliser des ressources importantes sur les marchés financiers. Le FAD est fier d’accompagner ces efforts et de contribuer à faire du Bénin un pays à la pointe de l’action climatique et du développement économique  » .

Les bénéfices pour la population

L’octroi de ce fonds  contribuera significativement au développement du Bénin. Il favorisera la création d’emplois, contribuant ainsi à la diminution du taux de chômage. Par ailleurs, il permettra une amélioration notable des infrastructures et des services offerts à la population. Enfin, ce financement renforcera la capacité du Bénin à faire face aux diverses crises économiques et environnementales.

Ce partenariat entre le Bénin et le FAD illustre la volonté commune de construire un avenir plus prospère pour les populations béninoises.

Bénin : 30 milliards FCFA de la BOAD pour booster l’éducation

Un souffle nouveau souffle sur l’éducation technique et professionnelle au Bénin. La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a accordé un financement de 30 milliards FCFA lors de sa 142ème session ordinaire pour la construction de trois nouveaux lycées techniques et professionnels à Natitingou, Lokossa et Bohicon.

30 milliards FCFA de la BOAD  pour répondre aux besoins du marché du travail et renforcer le capital humain

Ce projet s’inscrit dans la volonté du Bénin de répondre à la demande croissante de compétences techniques spécialisées et de combler le fossé entre l’éducation et les besoins du marché du travail. Les nouveaux lycées proposeront des programmes diversifiés et adaptés aux secteurs clés de l’économie, favorisant ainsi l’employabilité des jeunes diplômés.

Des lycées modernes et des programmes de qualité

Les établissements offriront des installations modernes et un curriculum soigneusement élaboré, garantissant une éducation de qualité aux élèves. Le pilotage de l’enseignement et de la formation technique professionnelle sera assuré par des experts dans le domaine, garantissant ainsi que les programmes restent pertinents et alignés avec les standards internationaux.

Un investissement pour un avenir prometteur

En plus, l’impact de ce financement sur le développement socio-économique du Bénin pourrait être considérable. En investissant dans l’éducation technique et professionnelle, le pays se positionne pour une transformation économique, stimulant l’innovation et la compétitivité. De plus, cela pourrait significativement réduire le chômage des jeunes en leur fournissant les outils nécessaires pour prospérer dans une économie mondialisée.

Un modèle pour l’Afrique de l’Ouest

En somme, l’approbation de ce financement par la BOAD est une étape majeure vers l’amélioration de l’éducation technique et professionnelle au Bénin. Cela reflète un engagement envers l’éducation de qualité comme moteur de croissance et d’inclusion sociale. Avec la mise en œuvre réussie de ce projet, le Bénin pourrait également  bien établir un nouveau standard pour l’enseignement technique en Afrique de l’Ouest.

Microfinance au Bénin : Lancement des Journées Communales d’Assainissement

Cotonou, 19 juin 2024 – La première édition des Journées Communales d’Assainissement du Secteur de la Microfinance a été lancée le mardi 18 juin 2024 au Palais des Congrès de Cotonou. En effet,  initiées par le Ministère de l’Economie et des Finances et l’Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD), ces journées visent à sensibiliser les populations et les acteurs locaux aux défis liés à l’assainissement du secteur de la microfinance et à la lutte contre les pratiques illégales de collecte et de placement d’argent.

Mobilisation des acteurs pour un secteur de la microfinance sain

L’événement a réuni divers acteurs du secteur de la microfinance, notamment des élus communaux, des représentants d’institutions de microfinance, des autorités de régulation et de surveillance, ainsi que des membres de la société civile. L’objectif est de renforcer la collaboration et les actions conjointes pour assainir le secteur et protéger les populations des risques de spoliation.

Sensibilisation et éducation financière au cœur des journées

Au programme des journées, des mini-foires sur les esplanades des mairies des communes concernées, des sessions de sensibilisation et d’échanges avec les populations sur les thématiques d’assainissement, d’éducation financière et des produits de microfinance offerts par l’État.

Lancement des Journées Communales d'Assainissement du Secteur de la Microfinance au Bénin pour lutter contre les structures illégalesLutte contre les structures illégales : un enjeu crucial

Par ailleurs, l’un des principaux défis du secteur de la microfinance au Bénin est la prolifération de structures illégales qui collectent et placent de l’argent auprès des populations sans autorisation ni garantie. Ces pratiques frauduleuses exposent les épargnants à des risques importants et nuisent à la crédibilité du secteur.

Les Journées Communales d’Assainissement du Secteur de la Microfinance s’inscrivent également dans la droite ligne des actions menées par le gouvernement pour lutter contre ces pratiques illégales et protéger les consommateurs de produits financiers.

Encourager la collaboration et les solutions locales

En outre, ces journées constituent une plateforme d’échange et de réflexion pour identifier les défis spécifiques à chaque commune et proposer des solutions adaptées. L’implication des élus locaux est essentielle pour sensibiliser les populations et mener des actions concrètes de lutte contre les structures illégales.

Un secteur de la microfinance au service du développement local

Un secteur de la microfinance sain et dynamique est un atout majeur pour le développement local. Il permet aux populations d’accéder à des services financiers essentiels, de créer des activités génératrices de revenus et de contribuer à la croissance économique.

En somme, Les Journées Communales d’Assainissement du Secteur de la Microfinance constituent une étape importante pour renforcer la confiance des populations dans le secteur et promouvoir son développement durable au profit des communautés locales.