La Banque mondiale soutient le Bénin à hauteur de 635 millions €

Cotonou, le 5 novembre 2024 – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le développement économique du Bénin. La Banque mondiale a annoncé aujourd’hui un financement de 635,5 millions d’euros destiné à soutenir les efforts du gouvernement béninois. Ce soutien financier, accordé par l’Association internationale de développement (IDA), a pour objectif de renforcer la croissance économique, d’améliorer la collecte des impôts et de renforcer la résilience du pays face aux chocs climatiques.

Il inclut un crédit de 135,5 millions d’euros pour soutenir les politiques de développement et une garantie de 200 millions d’euros pour soutenir les réformes approuvées dans le cadre de l’enveloppe de financement destinée à mobiliser 500 millions d’euros de financements commerciaux à long terme. C’est la première garantie approuvée par l’IDA depuis le début de la plateforme de garantie du Groupe de la Banque mondiale le 1ᵉʳ juillet 2024.

La Banque mondiale : un triple objectif pour un développement durable

Ce programme ambitieux s’articule autour de trois axes principaux. Le premier objectif est de mettre en place un cadre efficace pour les partenariats public-privé (PPP), afin de stimuler l’engagement du secteur privé dans les initiatives publiques. Cela comprend l’amélioration de l’accès au financement pour les PME, la mise à disposition de garanties pour les emprunts bancaires et de microfinance, ainsi que la fourniture de capitaux, de conseils et d’autres soutiens.

Le second objectif concerne les réformes destinées à améliorer la collecte des revenus nationaux, ce qui permettra de dégager le budget nécessaire aux investissements publics et à la soutenabilité de la dette. Le troisième objectif se concentre sur les réformes pour accroître la résilience sociale et environnementale, incluant l’expansion du registre social national, le renforcement de la gestion des risques de catastrophes naturelles et l’instauration de réglementations pour des cités durables.

Un partenariat solide pour un meilleur avenir

« Avec son engagement vers une transformation structurelle de son économie, le Bénin a connu une croissance positive récente. » Pour que cette croissance soit plus inclusive et durable, il est essentiel que le secteur privé augmente sa contribution dans les domaines clés de l’économie. « Les réformes actuelles des PPP rendront le pays plus attrayant pour les investisseurs et appuieront le financement des actions environnementales », explique Nestor COFFI, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin. « Ces financements aideront aussi à mener des réformes pour protéger les populations vulnérables, consolider le contrat social, améliorer l’accès aux services et renforcer la résilience face aux changements climatiques. »

Cette nouvelle opération s’inscrit dans la continuité des engagements pris par le Bénin dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat. Elle vise à soutenir le développement d’une économie verte, résiliente et inclusive. Ce financement représente une suite logique des succès obtenus grâce à la première initiative de cette série, dotée d’une enveloppe de 230 millions de dollars.

Les retombées attendues de ce financement sont nombreuses :

  • Une croissance économique plus soutenue grâce au développement du secteur privé
  • Un des services publics grâce à un renforcement des finances publiques
  • Une meilleure protection des populations vulnérables face aux chocs climatiques
  • Un environnement des affaires plus attractif pour les investisseurs

En conclusion, ce financement de la Banque mondiale constitue une étape importante pour le Bénin. Il permettra au pays de consolider les acquis des dernières années et de relever les défis de demain.

 

Bénin : Le PAPVS, un levier pour le développement durable

Cotonou, le 22 octobre 2024 – Le Bénin franchit une nouvelle étape dans l’amélioration de ses infrastructures urbaines. En effet, le programme d’assainissement pluvial des villes secondaires (PAPVS), financé en grande partie par la Banque africaine de développement (BAD), a été officiellement lancé ce mardi 22 octobre à Cotonou.

Par ailleurs, ce projet ambitieux, d’un coût global de 232,7 milliards de FCFA, vise à renforcer la résilience des villes secondaires du Bénin face aux inondations récurrentes, tout en améliorant le cadre de vie des populations. Les villes de Porto-Novo, Ouidah, Abomey et Bohicon seront les premières à bénéficier de ces nouvelles infrastructures.

La Banque africaine de développement soutient le Bénin dans la mise en œuvre du PAPVS,un programme majeur visant à améliorer l'assainissementPAPVS: Des travaux d’envergure pour un impact durable

Le PAPVS prévoit la construction de 43 km de collecteurs d’eaux pluviales, de 31 km de voies bitumées ou pavées, ainsi que la construction de bâtiments publics tels que des écoles, des centres de santé et des logements pour les sages-femmes.

Selon le directeur général de la SIRAT, Ranti Akindès, ce programme permettra non seulement de réduire les risques d’inondation, mais aussi d’améliorer les conditions de vie des populations en leur offrant des infrastructures de qualité.

Une approche globale pour un développement durable

Le PAPVS ne se limite pas à la construction d’infrastructures. Il intègre également une composante de sensibilisation des populations sur l’hygiène et l’assainissement. Les maires des communes bénéficiaires se réjouissent de cette approche globale qui permettra de renforcer les capacités de leurs communes à faire face aux défis liés au changement climatique. Antoine Louis Djédou, maire d’Abomey, a souligné également l’importance de ce projet pour le développement durable de ses communes : « Grâce au PAPVS, nos communes verront leurs capacités à anticiper et à gérer les risques d’inondations renforcées, la santé des populations améliorée et leurs économies locales soutenables. »

La BAD, un partenaire clé

La Banque africaine de développement joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre de ce programme. Avec une contribution de 107,74 milliards de FCFA, la BAD soutient activement le renforcement de la résilience climatique du Bénin. Robert Masumbuko, responsable pays de la BAD, a souligné l’importance de ce projet dans la lutte contre les effets du changement climatique et a aussi réaffirmé l’engagement de l’institution à soutenir le développement durable du Bénin.

La Banque africaine de développement soutient le Bénin dans la mise en œuvre du PAPVS,un programme majeur visant à améliorer l'assainissementUn engagement fort du gouvernement béninois

En outre, le gouvernement béninois, à travers le ministère du Cadre de Vie et des Transports, a réaffirmé son engagement à améliorer les conditions de vie des populations. Djamal Gbian Tabe, directeur adjoint de cabinet du ministère, a souligné que le PAPVS s’inscrit dans une dynamique plus large visant un aménagement équilibré et durable du territoire.

Perspectives

Le lancement du PAPVS marque une étape importante dans la lutte contre les inondations et l’amélioration des infrastructures urbaines au Bénin. Ce projet ambitieux devrait contribuer à renforcer la résilience des villes secondaires et à améliorer la qualité de vie des populations. Avec ce programme, le Bénin démontre sa volonté de faire face aux défis du changement climatique et de construire un avenir plus durable pour ses citoyens.

En somme, le PAPVS ouvre de nouvelles perspectives pour le développement durable des villes secondaires du Bénin. Il s’agit d’un investissement d’avenir qui contribuera à améliorer la qualité de vie des populations et à renforcer l’attractivité de ces villes. Les prochaines années seront déterminantes pour évaluer l’impact de ce programme et ajuster les stratégies si nécessaire.

L’État béninois prend le contrôle de la Société Générale Bénin

Cotonou, le 06 Août 2024 – Dans une décision majeure pour le secteur bancaire béninois, l’État a annoncé le rachat de la Société Générale Bénin ainsi que de sa succursale au Togo. Cette acquisition, approuvée en Conseil des ministres le 31 juillet dernier, vise à assurer la continuité des services bancaires essentiels pour les citoyens.

Pourquoi cette acquisition ?

Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, a expliqué que cette décision répond à une nécessité de protéger les intérêts des Béninois. « En prenant le contrôle de la Société Générale Bénin, l’État garantit ainsi  la stabilité du système bancaire et prévient d’éventuelles perturbations qui pourraient nuire aux citoyens », a-t-il souligné.

Un processus en cours

L’accord de cession, qui prévoit le transfert de 93,43 % des parties détenues par le groupe français, est en cours de finalisation. Par ailleurs, les autorités compétentes, tant au niveau national qu’international, doivent encore donner leur approbation. Le processus devrait aboutir au premier trimestre 2025.

Le Bénin a acquis la Société Générale Bénin pour garantir la continuité des services bancaires et renforcer le contrôle de l'ÉtatLes enjeux de cette opération

cette acquisition  par l’État béninois sera un jalon significatif dans l’évolution de sa politique bancaire. Elle reflètera une stratégie délibérée pour garantir la stabilité financière, un pilier essentiel pour la croissance économique et la confiance des investisseurs.

En mettant l’accent sur la protection des consommateurs, l’État montre son engagement à défendre les droits des citoyens et à assurer la transparence des services financiers.

De plus, en renforçant son contrôle sur les banques, qui sont des institutions clés dans l’économie, le gouvernement du Bénin cherche à sécuriser un secteur considéré comme stratégique pour le développement national.

En bref, une fois l’opération finalisée, l’État béninois devra définir sa nouvelle stratégie pour la Société Générale Bénin. Les enjeux sont importants, car cette banque joue un rôle crucial dans l’économie nationale.

FAD : le Bénin reçoit un coup de pouce de 60 millions de dollars

Cotonou, le 6 août 2024 – Le Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, vient d’accorder un prêt de 60 millions de dollars au Bénin. Cette enveloppe financière, destinée à la deuxième phase du Programme d’appui à la gouvernance économique et au développement du secteur privé (PAGE-DSP II), porte à plus de 100 millions de dollars le soutien total apporté par le FAD au Bénin pour les exercices 2023 et 2024.

FAD : Un partenariat pour un développement durable

Ce nouvel appui financier vise à consolider les efforts du Bénin pour :

  • Améliorer le climat des affaires et attirer davantage d’investissements privés.
  • Soutenir le secteur agroalimentaire , moteur de l’économie béninoise.
  • Renforcer l’action climatique et favoriser une croissance durable.

Grâce à ce financement, le gouvernement béninois prévoit d’augmenter la contribution du secteur privé à 30, 2 % du PIB en 2024, contre 29, 9 % en 2022. Par ailleurs, les délais de paiement des créances des petites et moyennes entreprises ( PME) par l’État seront considérablement réduits, passant de 200 à 60 jours.

Un modèle d’innovation financière

« Le Bénin est un exemple en matière d’innovation financière », a déclaré Robert Masumbuko, chef du bureau pays de la Banque au Bénin. « Grâce à des réformes audacieuses, le pays a réussi à mobiliser des ressources importantes sur les marchés financiers. Le FAD est fier d’accompagner ces efforts et de contribuer à faire du Bénin un pays à la pointe de l’action climatique et du développement économique  » .

Les bénéfices pour la population

L’octroi de ce fonds  contribuera significativement au développement du Bénin. Il favorisera la création d’emplois, contribuant ainsi à la diminution du taux de chômage. Par ailleurs, il permettra une amélioration notable des infrastructures et des services offerts à la population. Enfin, ce financement renforcera la capacité du Bénin à faire face aux diverses crises économiques et environnementales.

Ce partenariat entre le Bénin et le FAD illustre la volonté commune de construire un avenir plus prospère pour les populations béninoises.

Bénin : 30 milliards FCFA de la BOAD pour booster l’éducation

Un souffle nouveau souffle sur l’éducation technique et professionnelle au Bénin. La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a accordé un financement de 30 milliards FCFA lors de sa 142ème session ordinaire pour la construction de trois nouveaux lycées techniques et professionnels à Natitingou, Lokossa et Bohicon.

30 milliards FCFA de la BOAD  pour répondre aux besoins du marché du travail et renforcer le capital humain

Ce projet s’inscrit dans la volonté du Bénin de répondre à la demande croissante de compétences techniques spécialisées et de combler le fossé entre l’éducation et les besoins du marché du travail. Les nouveaux lycées proposeront des programmes diversifiés et adaptés aux secteurs clés de l’économie, favorisant ainsi l’employabilité des jeunes diplômés.

Des lycées modernes et des programmes de qualité

Les établissements offriront des installations modernes et un curriculum soigneusement élaboré, garantissant une éducation de qualité aux élèves. Le pilotage de l’enseignement et de la formation technique professionnelle sera assuré par des experts dans le domaine, garantissant ainsi que les programmes restent pertinents et alignés avec les standards internationaux.

Un investissement pour un avenir prometteur

En plus, l’impact de ce financement sur le développement socio-économique du Bénin pourrait être considérable. En investissant dans l’éducation technique et professionnelle, le pays se positionne pour une transformation économique, stimulant l’innovation et la compétitivité. De plus, cela pourrait significativement réduire le chômage des jeunes en leur fournissant les outils nécessaires pour prospérer dans une économie mondialisée.

Un modèle pour l’Afrique de l’Ouest

En somme, l’approbation de ce financement par la BOAD est une étape majeure vers l’amélioration de l’éducation technique et professionnelle au Bénin. Cela reflète un engagement envers l’éducation de qualité comme moteur de croissance et d’inclusion sociale. Avec la mise en œuvre réussie de ce projet, le Bénin pourrait également  bien établir un nouveau standard pour l’enseignement technique en Afrique de l’Ouest.

Microfinance au Bénin : Lancement des Journées Communales d’Assainissement

Cotonou, 19 juin 2024 – La première édition des Journées Communales d’Assainissement du Secteur de la Microfinance a été lancée le mardi 18 juin 2024 au Palais des Congrès de Cotonou. En effet,  initiées par le Ministère de l’Economie et des Finances et l’Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD), ces journées visent à sensibiliser les populations et les acteurs locaux aux défis liés à l’assainissement du secteur de la microfinance et à la lutte contre les pratiques illégales de collecte et de placement d’argent.

Mobilisation des acteurs pour un secteur de la microfinance sain

L’événement a réuni divers acteurs du secteur de la microfinance, notamment des élus communaux, des représentants d’institutions de microfinance, des autorités de régulation et de surveillance, ainsi que des membres de la société civile. L’objectif est de renforcer la collaboration et les actions conjointes pour assainir le secteur et protéger les populations des risques de spoliation.

Sensibilisation et éducation financière au cœur des journées

Au programme des journées, des mini-foires sur les esplanades des mairies des communes concernées, des sessions de sensibilisation et d’échanges avec les populations sur les thématiques d’assainissement, d’éducation financière et des produits de microfinance offerts par l’État.

Lancement des Journées Communales d'Assainissement du Secteur de la Microfinance au Bénin pour lutter contre les structures illégalesLutte contre les structures illégales : un enjeu crucial

Par ailleurs, l’un des principaux défis du secteur de la microfinance au Bénin est la prolifération de structures illégales qui collectent et placent de l’argent auprès des populations sans autorisation ni garantie. Ces pratiques frauduleuses exposent les épargnants à des risques importants et nuisent à la crédibilité du secteur.

Les Journées Communales d’Assainissement du Secteur de la Microfinance s’inscrivent également dans la droite ligne des actions menées par le gouvernement pour lutter contre ces pratiques illégales et protéger les consommateurs de produits financiers.

Encourager la collaboration et les solutions locales

En outre, ces journées constituent une plateforme d’échange et de réflexion pour identifier les défis spécifiques à chaque commune et proposer des solutions adaptées. L’implication des élus locaux est essentielle pour sensibiliser les populations et mener des actions concrètes de lutte contre les structures illégales.

Un secteur de la microfinance au service du développement local

Un secteur de la microfinance sain et dynamique est un atout majeur pour le développement local. Il permet aux populations d’accéder à des services financiers essentiels, de créer des activités génératrices de revenus et de contribuer à la croissance économique.

En somme, Les Journées Communales d’Assainissement du Secteur de la Microfinance constituent une étape importante pour renforcer la confiance des populations dans le secteur et promouvoir son développement durable au profit des communautés locales.