Benin : l’émergence d’un nouvel urbanisme social

Cotonou, 19 février 2025 — Alors que le soleil se lève sur les chantiers de Ouèdo, une révolution discrète s’imprime dans le paysage béninois. En effet, le gouvernement Talon, porté par une ambition sans précédent, vient de matérialiser l’une de ses promesses phares : la commercialisation de 20 000 logements économiques et sociaux, un projet titanesque destiné à redéfinir l’accès au logement décent pour des milliers de ménages. Une conférence de presse tenue lundi a levé le voile sur les modalités de cette initiative, qualifiée par le ministre José Tonato de colonne vertébrale du bien-être collectif.

20 000 logements : une utopie urbanistique devenue réalité

Par ailleurs, longtemps fantasmé, le rêve d’habitations abordables pour tous prend corps dans trois pôles stratégiques : Ouèdo, Porto-Novo et Parakou. La cité de Ouèdo, épicentre de cette métamorphose, se présente comme un modèle d’urbanisme vert. Conçue selon des normes environnementales rigoureuses, elle abrite 11 000 unités de type F4, chacune garantissant une sécurité foncière irrévocable. « Ces logements ne sont pas des murs, mais des écosystèmes de vie », a souligné le ministre Tonato, insistant sur l’intégration d’espaces communautaires et d’infrastructures durables.

Financement inclusif : briser le cercle de l’exclusion

L’innovation réside dans les mécanismes d’acquisition, pensés pour contourner les barrières économiques. Aucun apport initial n’est exigé pour une première fois dans la sous-région. Les ménages peuvent étaler leurs paiements sur 17 ans pour les logements économiques et 25 ans pour les logements sociaux, avec des mensualités plafonnées à 100 000 FCFA. « L’objectif est de substituer à la précarité un droit fondamental : celui de posséder son toit sans s’y ruiner », a expliqué Moïse Achille Houssou, directeur général de la SImAU. Pour éviter les engorgements, une commission indépendante attribuera les logements via une plateforme électronique, garantissant transparence et équité.

Ouèdo, laboratoire d’une citoyenneté renouvelée

Au-delà des chiffres, le projet incarne une philosophie : l’habitat comme vecteur de cohésion sociale. La cité de Ouèdo, conçue pour être autosuffisante, intègre écoles, centres de santé et espaces verts, rompant avec l’image des quartiers-dortoirs. « Nous ne vendons pas des appartements, mais des communautés », a martelé Houssou, détaillant un système de réservation accessible dès le 20 février, moyennant des frais de dossier symboliques de 50 000 FCFA. Une somme modique, mais stratégique, pour filtrer les engagements sérieux.

Un défi logistique et symbolique

Réaliser un tel programme dans un délai record relève de l’exploit. Le gouvernement, appuyé par des partenaires techniques et financiers, a dû surmonter des défis structurels : approvisionnement en matériaux, formation de main-d’œuvre locale et adoption de technologies de construction innovantes. « Ce projet est la preuve que l’audace politique, couplée à une gestion rigoureuse, peut transcender les scepticismes », a affirmé Tonato, rappelant que cette initiative s’inscrit dans un continuum de réformes visant à améliorer l’indice de développement humain.

Témoignages et attentes : entre espoir et vigilance

Si l’enthousiasme est palpable, certains citoyens expriment des réserves. Adélaïde Kpossou, vendeuse à Cotonou, salue l’initiative, mais s’interroge : « Les procédures électroniques ne risquent-elles pas d’exclure ceux qui ne maîtrisent pas le numérique ? » La SImAU rétorque en promettant des guichets d’assistance physique et des campagnes de sensibilisation itinérantes.

Le logement, nouveau pilier de la souveraineté nationale

En lançant ce programme, le Bénin ne construit pas seulement des logements : il érige les fondations d’une société plus équitable. Chaque pierre posée à Ouèdo, Porto-Novo et Parakou symbolise un rejet de la fatalité, une affirmation que le développement peut être à la fois massif et inclusif. Alors que les premières clés seront remises en février 2025, une question persiste : et si l’avenir des nations se jouait aussi dans la capacité à loger dignement chaque citoyen ? Le Bénin, en osant ce pari, offre au continent une feuille de route : celle où le progrès se mesure non à la hauteur des gratte-ciel, mais à la stabilité des foyers.

 

Grand-Nokoué : le PMPP ouvre la voie à une mobilité urbaine durable

La Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT SA) vient de franchir une étape cruciale dans la mise en œuvre du Projet de Mobilité Urbaine Durable du Grand-Nokoué (PMUD-GN) en publiant le Plan de Mobilisation des Parties Prénantes (PMPP). En effet, ce document essentiel, conforme aux exigences des projets financés par la Banque Mondiale, ouvre la voie à une participation citoyenne active et éclairée dans la transformation de la mobilité urbaine de l’agglomération.

Un projet ambitieux pour un développement durable

Par ailleurs, le PMUD-GN, cofinancé par la Banque mondiale (IDA) et la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB), incarne une vision novatrice de la mobilité urbaine. Il ambitionne de doter le Grand-Nokoué d’un système de déplacement multimodal, intégré et durable, reflétant le bien-être des populations au cœur de ses préoccupations.

Le PMPP : un outil de concertation et d’engagement

D’ailleurs, le Plan de Mobilisation des Parties Prénantes (PMPP) constitue un instrument clé pour garantir l’adhésion et l’implication de tous les acteurs concernés par le projet. Il définit les modalités de participation des différentes parties prenantes, qu’il s’agisse des habitants, des associations, des collectivités locales ou des experts, tout au long du cycle de vie du PMUD-GN.

Une démarche participative et inclusive

En plus, la publication du PMPP témoigne de la volonté de la SIRAT SA d’adopter une approche participative et inclusive dans la mise en œuvre du PMUD-GN. En favorisant le dialogue et la concertation, ce plan permet de recueillir les avis, les préoccupations et les suggestions des différentes parties, afin d’enrichir le projet et de l’adapter au mieux aux réalités locales.

Un appel à l’engagement citoyen

La publication du PMPP est un appel à l’engagement citoyen. Chaque habitant, chaque acteur de la société civile est invité à prendre ainsi part à cette dynamique de transformation de la mobilité urbaine. En s’informant, en participant aux consultations et en faisant entendre sa voix, chacun peut contribuer à façonner un système de déplacement plus efficace, plus durable et plus inclusif pour le Grand-Nokoué.

Pour une mobilité urbaine durable et partagée

En somme, le PMUD-GN représente une opportunité unique de construire un avenir dans lequel la mobilité urbaine rime avec développement durable, bien-être et vivre-ensemble. La publication du PMPP marque une étape importante dans cette direction, en offrant à tous les citoyens la possibilité de devenir acteurs du changement et de contribuer à l’émergence d’une mobilité urbaine durable et partagée.

La Place du Souvenir : Un sanctuaire de la mémoire nationale, prêt à renaître

Cotonou, le 6 décembre 2024 Nichée au cœur du quartier Haie Vive, à l’angle de la rue 390 et de la route de l’aéroport, la Place du Souvenir, anciennement Place des Martyrs, est bien plus qu’un simple espace public. C’est un lieu chargé d’histoire, un sanctuaire dans lequel la mémoire collective du Bénin se perpétue.

La Place du Souvenir à Cotonou, symbole de la résistance béninoise, se modernise tout en préservant la mémoire des martyrs de 1977.La Place du Souvenir : Un hommage aux héros de 1977

Érigée en mémoire des sept Béninois tombés lors de l’agression mercenaire du 16 janvier 1977, dirigée par Bob Denard, la Place du Souvenir est un hommage poignant à ces héros qui ont sacrifié leur vie pour défendre leur patrie. Le monument, réalisé avec l’appui de la Corée du Nord et inauguré en 1979, est une œuvre d’art singulière qui mêle les codes de l’Antiquité et ceux de la révolution. Les trois statues, représentant deux hommes et une femme, saisies dans un élan de lutte, symbolisent la résistance du peuple béninois face à l’adversité.

Un renouveau pour un lieu emblématique

Si la Place du Souvenir est un lieu chargé d’histoire, elle est aussi en pleine mutation. Un vaste chantier de rénovation est en cours, promettant de redonner à cet espace emblématique tout son éclat. La nouvelle Place du Souvenir s’étendra sur 7663 m², offrant ainsi un espace généreux pour la promenade et la détente. Des bancs publics seront installés et une végétation luxuriante viendra égayer les lieux. Un luminaire moderne viendra quant à lui créer une ambiance conviviale et chaleureuse, invitant à la flânerie et à la contemplation.

Un lieu de mémoire et de partage

Au-delà de sa dimension historique, la Place du Souvenir est un lieu de partage et de rencontres. Elle est un espace dans lequel les Béninois peuvent se recueillir, se remémorer les événements du passé et transmettre les valeurs de la résistance et de la liberté aux générations futures. La rénovation de ce site est donc un projet d’envergure qui témoigne de l’attachement des autorités à préserver le patrimoine historique et culturel du pays.

Un symbole fort de l’identité béninoise

En somme, la Place du Souvenir est bien plus qu’un simple monument. C’est un symbole fort de l’identité béninoise, un lieu où se croisent l’histoire, la mémoire et l’avenir. En offrant un cadre rénové et accueillant, les autorités souhaitent faire de cet espace un lieu de vie et de partage, où les Béninois pourront se retrouver et célébrer leur histoire commune.

 

Cotonou, burlingue d’un nouveau poumon économique

Cotonou, le 29 novembre 2024 – Un nouveau souffle vient de naître au cœur de la Cité des Lacs. Un projet d’envergure, celui de la Cité financière, voit sa première phase se concrétiser, marquant ainsi une étape décisive dans la transformation de la capitale économique du Bénin.

Ce chantier colossal, lancé par le gouvernement, vise à créer un véritable pôle financier, un espace dédié aux institutions financières, un cœur battant de l’économie béninoise. L’idée est de regrouper en un même lieu les acteurs clés du secteur financier, favorisant ainsi les synergies, les échanges et l’innovation.

: La Cité Financière de Cotonou : un projet d'envergure qui redéfinit le paysage urbain et renforce l'attractivité économique du Bénin. Cité Financière : quatre gratte-ciel pour une nouvelle silhouette urbaine

Pour cette première phase, ce sont quatre gratte-ciel qui vont s’élever vers le ciel, dessinant ainsi une nouvelle silhouette urbaine. Ces bâtiments, aux lignes modernes et épurées, seront des vitrines de l’architecture véritable contemporaine.

  • Le premier bâtiment, un géant de sept étages, accueillera la Caisse des dépôts et consignations du Bénin et la Caisse autonome de gestion de la dette. Un choix judicieux qui permettra à ces institutions de mieux coordonner leurs actions et d’offrir des services plus efficaces aux citoyens.
  • Le deuxième bâtiment, de même hauteur, c’est-à-dire R+7, sera dédié à la Société immobilière et d’aménagement urbain (SIMAU), un acteur clé dans le développement immobilier du pays.
  • Le troisième bâtiment, un peu plus modeste avec ses cinq étages, abritera la Banque internationale pour l’industrie et le commerce (BIIC), un établissement financier majeur dans le paysage économique béninois.
  • Enfin, le quatrième bâtiment, avec ses six étages, accueillera l’Institut national de la statistique et de la démographie (INStaD), un organisme essentiel pour la collecte et l’analyse des données économiques et sociales du pays.

: La Cité Financière de Cotonou : un projet d'envergure qui redéfinit le paysage urbain et renforce l'attractivité économique du Bénin.Cotonou : un nouveau visage moderne et ambitieux

Ces quatre tours, symboles d’un Bénin en marche, ne sont que le début d’un projet plus vaste. La Cité financière, une fois achevée, sera un catalyseur de développement, attirant véritablement les investissements, créant des emplois et renforçant le rayonnement international du Bénin.

Cotonou, ville dynamique et en constante évolution, s’offre ainsi un nouveau visage, plus moderne, plus ambitieux. La Cité financière dépasse largement le simple assemblage de bâtiments : c’est un véritable projet de société, un témoignage de la volonté du gouvernement de faire du Bénin un acteur majeur de l’économie africaine.

En somme, ce projet est une véritable prouesse architecturale et un symbole fort de l’ambition du Bénin de se positionner comme un hub financier en Afrique de l’Ouest.

 

Cotonou se dote d’une Cité ministérielle : Un projet pharaonique

Le Bénin franchit une nouvelle étape dans la modernisation de son administration. En effet, la construction d’une Cité ministérielle à Cotonou, un projet ambitieux et novateur, est en voie d’achèvement. En effet, ce complexe immobilier ultra-moderne, qui regroupera une vingtaine de ministères, promet de révolutionner le fonctionnement de l’État béninois.

Cotonou dévoile sa cité ministérielle : un complexe immobilier de 60 000 m² qui centralise 20 ministères et offre un environnement de travailUn projet d’envergure nationale

Située sur le Boulevard de la Marina, en face du Palais des Congrès, la Cité ministérielle se dresse comme un symbole de la volonté du gouvernement béninois de doter ses agents d’un cadre de travail optimal. Ce projet, d’une valeur de plusieurs milliards de francs CFA, a été conçu pour répondre à plusieurs objectifs :

  • Centralisation administrative : regrouper les différents ministères sur un même site permettra de faciliter les échanges, de rationaliser les procédures et d’améliorer la coordination entre les différents services.
  • Réduction des coûts : en mettant fin aux multiples baux commerciaux, l’État réalise d’importantes économies sur le long terme.
  • Modernisation des infrastructures : les bâtiments de la Cité ministérielle sont conçus selon les normes les plus récentes en matière de construction et d’efficacité énergétique.
  • Amélioration des conditions de travail : les agents de l’État bénéficieront d’un environnement de travail moderne et fonctionnel, favorisant une meilleure productivité.

Les caractéristiques de la Cité ministérielle

Par ailleurs, la Cité ministérielle s’étend sur cinq hectares et comprend :

  • Dix bâtiments de cinq étages offrant plus de 60 000 m² de bureaux.
  • Un bloc dédié à la restauration et aux services communs.
  • Un parking pouvant accueillir plus de 500 véhicules.
  • De vastes espaces verts aménagés.

Un partenariat public-privé réussi

La réalisation de ce projet a été confiée à la Société Immobilière et d’Aménagement Urbain (SImAU), qui a mis en place un partenariat public-privé innovant. Ce modèle permet à l’État de bénéficier d’un financement privé tout en conservant la propriété des bâtiments à terme.

Les impacts attendus

La mise en service de la Cité ministérielle devrait avoir des retombées positives à plusieurs niveaux :

  • Amélioration de l’efficacité administrative : la centralisation des services et la modernisation des infrastructures devraient permettre de gagner en efficacité et en réactivité.
  • Dynamisation de l’économie locale : le projet a créé de nombreux emplois pendant la phase de construction et continue à générer des activités économiques grâce à son exploitation.
  • Renforcement de l’attractivité du Bénin : la Cité ministérielle est un symbole du dynamisme et de la modernité du pays.

En conclusion, la Cité ministérielle de Cotonou est bien plus qu’un simple complexe immobilier. C’est un projet structurant qui marque une nouvelle étape dans la modernisation de l’administration béninoise. En offrant un cadre de travail optimal à ses agents, l’État béninois pose ainsi les fondements d’une administration plus efficace, plus transparente et mieux au service des citoyens.

Abomey : Le patrimoine royal retrouve son éclat

Abomey, le 20 septembre 2024 – Un nouveau chapitre s’écrit pour le patrimoine béninois ! Lors d’une cérémonie officielle marquée par la présence de sénateurs français, les clés des nouveaux locaux des conseils royaux d’Abomey ont été remises au roi du Danxomè. En effet, Cet événement marque une étape clé dans la restauration du site palatial d’Abomey, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ce projet de grande envergure, fruit d’un partenariat entre l’Agence Nationale pour la Promotion du Tourisme (ANPT) du Bénin et l’Agence Française de Développement (AFD), vise à redonner vie à ce joyau historique. Outre la rénovation des bâtiments royaux, la construction d’un Musée Régional d’Art et d’Archéologie (MuRAD ) est également en cours. Ce futur musée accueillera des collections d’objets d’art et d’archéologie témoignant de la riche histoire du royaume du Dahomey.

Lors d'une cérémonie officielle, le roi du Danxomè a reçu les clés des nouveaux locaux des conseils royaux d'Abomey,Un symbole fort de la coopération franco-béninoise

La présence de sénateurs français lors de cette cérémonie souligne l’importance de ce projet dans le cadre de la coopération bilatérale. Ce partenariat entre la France et le Bénin témoigne de l’attachement des deux pays à la préservation du patrimoine culturel africain.

Un nouvel élan pour le tourisme culturel

Par ailleurs, la restauration du site palatial d’Abomey et la création du MuRAD devraient donner un nouvel élan au tourisme culturel au Bénin. En offrant aux visiteurs un cadre immersif pour découvrir l’histoire et les traditions du royaume du Dahomey, ces projets contribueront à renforcer l’attractivité touristique du pays.

En bref, les travaux de rénovation et de construction se poursuivent à un rythme soutenu. L’ouverture  prochaine du MuRAD marquera l’aboutissement d’un projet ambitieux qui permettra de valoriser le patrimoine culturel du Bénin et de le faire connaître au monde entier.

Bénin : Une nouvelle ère pour le secteur de la construction

Cotonou, le 12 septembre 2024 – Le gouvernement béninois vient de poser une pierre angulaire pour réformer en profondeur le secteur de la construction. Lors d’un conseil des ministres exceptionnel, un projet de loi-cadre sur la construction et l’habitation a été présenté, marquant un tournant décisif pour le secteur immobilier du pays.

En effet, ce texte législatif ambitieux vise à instaurer un cadre réglementaire plus strict et plus transparent pour garantir la qualité et la sécurité des constructions au Bénin. Fini les bâtiments qui s’effondrent et les investissements immobiliers hasardeux ! Le gouvernement entend mettre en place des normes rigoureuses pour protéger les citoyens et stimuler également un développement urbain durable.

Les principaux axes de cette réforme dans le secteur de la construction

  • Régulation renforcée des acteurs du secteur : Constructeurs et promoteurs seront soumis à des contrôles plus stricts pour assurer la qualité de leurs réalisations.
  • Soutien au logement social : Le gouvernement s’engage à faciliter l’accès au logement pour tous les Béninois, en particulier les plus démunis.
  • Transparence et lutte contre la corruption : La déclaration de patrimoine obligatoire pour les hauts fonctionnaires témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la transparence et la bonne gouvernance.

Un pas de géant vers un Bénin moderne

L’adoption de ce projet de loi représenterait une avancée significative pour le Bénin, rappelant l’importance du permis de construire et imposant des garanties solides aux acteurs de l’immobilier. Le logement social, en particulier, deviendrait une priorité étatique, reflétant une prise de conscience et une responsabilité accrues envers les besoins des citoyens.

Les ministres concernés ont reçu pour instruction de défendre vigoureusement ce projet devant la Représentation nationale, soulignant l’engagement du gouvernement à concrétiser ces réformes. En parallèle, le conseil a également adopté un décret établissant la liste des autorités et agents publics tenus à une déclaration de patrimoine, ainsi qu’une approbation pour les statuts révisés de l’Agence nationale de la Maintenance hospitalière, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité au sein de l’administration publique.

Un signal fort pour les investisseurs

En outre, cette réforme est un signal fort pour les investisseurs, tant nationaux qu’étrangers. En offrant un cadre juridique sécurisé et transparent, le Bénin ambitionne de devenir une destination attractive pour les investissements immobiliers.

Les défis à relever

L’application de cette nouvelle loi ne sera pas sans défis. La mise en place d’un système de contrôle efficace et la formation des acteurs du secteur seront essentielles pour garantir le succès de cette réforme.

En bref, cette réforme ambitieuse marque un tournant décisif pour le secteur de la construction au Bénin. En instaurant des normes plus strictes et en favorisant le logement social, le gouvernement pose les fondements d’un avenir meilleur. Mais de nombreux défis restent à relever : comment financer la rénovation des quartiers insalubres ? Comment encourager la construction de logements écologiques ? Comment garantir l’accès au logement pour tous les Béninois ? Les réponses à ces questions détermineront en grande partie le succès de cette réforme.

Dassa-Zoumè se modernise sous l’impulsion du gouvernement Talon

Nichée au cœur du Bénin, la ville de Dassa-Zoumè, chef-lieu du département des Collines depuis 2016, connaît une profonde mutation. Sous l’impulsion du gouvernement du Président Patrice Talon, cette cité de plus de 112 000 habitants, s’étend sur 1711 km² et se distingue par ses 41 collines, dont la célèbre grotte mariale.

Dassa-Zoumè se modernise : grâce à un important investissement du gouvernement , la ville se dote d'une nouvelle cité administrative,Une cité administrative moderne au service des populations à Dassa-Zoumè

L’une des priorités du gouvernement béninois est de moderniser les infrastructures publiques et de rapprocher l’administration des citoyens. C’est dans cette optique que Dassa-Zoumè s’est dotée d’une toute nouvelle cité administrative.

Ce vaste complexe immobilier comprend un bâtiment R+2 pour la préfecture, quatre bâtiments R+1 pour les directions départementales, ainsi que des résidences pour le préfet et le secrétaire général. Au total, ce sont plus de 13 000 m² de bâtiments neufs qui ont été construits pour offrir des conditions de travail optimales aux agents de l’État et des services publics de qualité aux populations.

Dassa-Zoumè se modernise : grâce à un important investissement du gouvernement , la ville se dote d'une nouvelle cité administrative,Un investissement pour l’avenir

En investissant massivement dans la construction de cette cité administrative, le gouvernement Talon vise plusieurs objectifs :

  • Améliorer les conditions de travail des agents de l’État : Les nouveaux bâtiments sont conçus pour offrir un environnement de travail moderne et fonctionnel.
  • Moderniser le patrimoine bâti : Ces infrastructures contribuent à embellir la ville de Dassa-Zoumè et aussi à donner une image dynamique du Bénin.
  • Réduire les coûts : La construction de ces bâtiments permettra  également de réaliser des économies d’échelle sur les coûts des baux administratifs.
  • Rapprocher l’administration des citoyens : En concentrant les services de l’État dans un même lieu, les démarches administratives seront plus facile pour les populations.

Une dynamique qui s’inscrit dans une politique plus large

Par ailleurs, la construction de la cité administrative de Dassa-Zoumè s’inscrit dans un programme plus vaste de modernisation des infrastructures publiques engagé par le gouvernement béninois. L’objectif est de doter toutes les grandes villes du pays de cités administratives modernes afin d’améliorer la qualité de vie des citoyens et de renforcer l’attractivité du pays.

En bref, Grâce à l’engagement du gouvernement béninois, Dassa-Zoumè se transforme en une ville moderne et dynamique. La nouvelle cité administrative est un symbole de cette transformation et un atout majeur pour le développement de la région.

Bénin : Un nouveau souffle pour le secteur maritime

Cotonou, le 26 août2024– Le Bénin s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa modernisation avec l’achèvement imminent du Centre des Affaires Maritimes. En effet, ce projet phare, porté par le gouvernement du Président Patrice Talon, vient bouleverser le paysage de la zone portuaire de Cotonou, longtemps synonyme de chaos et d’insalubrité.

Situé en bordure du boulevard de la Marina, ce complexe immobilier ultramoderne a nécessité un investissement de 46, 2 milliards de francs CFA. Il comprend trois bâtiments distincts, chacun dédié à une fonction spécifique : un pour les administrations publiques, un autre pour les entreprises privées du secteur maritime, et le dernier pour le Port autonome de Cotonou lui-même.

Un hub d’affaires au cœur du port maritime

En plus, ce nouveau centre n’est pas qu’un simple regroupement de bureaux. C’est un véritable écosystème d’affaires conçu pour stimuler la croissance économique et renforcer l’attractivité du port de Cotonou. Il abritera notamment :

  • Des espaces de coworking favorisent l’innovation et la collaboration entre les acteurs du secteur maritime.
  • Des locaux commerciaux accueillants banques, assurances, et autres services indispensables aux entreprises.
  • Un data center pour répondre aux besoins croissants en matière de stockage et d’échange de données.
  • Des salles de conférence équipées pour organiser des événements à grande échelle.
  • Un parking de 276 places pour faciliter les déplacements des employés et des visiteurs.

Une architecture au service du développement durable

Conçu selon les principes de l’architecture bioclimatique, le Centre des Affaires Maritimes intègre des espaces verts et des terrasses, offrant ainsi un cadre de travail agréable et propice à la créativité. Ce choix architectural s’inscrit dans une démarche globale de développement durable, en ligne avec les ambitions du gouvernement béninois.

Un levier pour le développement économique

En regroupant l’ensemble des acteurs du secteur maritime dans un même lieu, ce nouveau centre vise à :

  • Améliorer la fluidité des opérations portuaires et réduire les délais de traitement des marchandises.
  • Renforcer la compétitivité du port de Cotonou sur la scène internationale.
  • Créer de nouveaux emplois et stimuler l’activité économique locale.

Les travaux, qui ont débuté en 2022, sont désormais en phase de finition. En bref,  l’inauguration de ce projet emblématique est imminente et suscite de grandes attentes tant au Bénin qu’à l’échelle régionale.

Abomey : Une nouvelle ère pour les services publics

Abomey, cœur battant du département du Zou, se dote d’une infrastructure moderne et fonctionnelle. Au cœur du quartier Adandokpodji, une cité administrative majestueuse est en voie d’achèvement. En effet, ce projet d’envergure, inscrit dans le cadre du programme national de construction d’infrastructures publiques, marque une étape importante dans la modernisation de l’administration béninoise.

Abomey se dote d'une nouvelle cité administrative moderne pour améliorer les services publics et le cadre de travail des agents.Un complexe dédié au service public à Abomey

La modernisation administrative prend un nouveau visage dans le département du Zou avec l’achèvement prochain de sa nouvelle cité administrative. Ce joyau architectural, s’étendant majestueusement sur plus de 4500 m², est désormais le cœur battant de l’administration locale. La préfecture, pièce centrale de cette cité, promet d’offrir aux citoyens un service public de prestige, dans un environnement à la fois moderne et accueillant.

À quelques pas de là, un bâtiment flambant neuf de 3700 m² se dresse, conçu spécifiquement pour abriter les directions départementales. Cette proximité stratégique est la pierre angulaire d’une coordination sans faille et d’une efficacité accrue, répondant aux besoins de gouvernance du 21ème siècle.

Non loin, le préfet du département bénéficiera d’une résidence de fonction qui allie confort et sécurité, symbolisant la stature et l’importance de sa fonction. Ce complexe, qui est plus qu’une simple addition de bâtiments, est une déclaration d’intention, reflétant l’engagement du département du Zou envers l’excellence administrative et le bien-être des citoyens.

Abomey se dote d'une nouvelle cité administrative moderne pour améliorer les services publics et le cadre de travail des agents.Des avantages multiples pour les citoyens et les agents

La modernisation des infrastructures administratives est en marche avec la création d’un nouveau complexe qui promet de transformer l’expérience des citoyens et des agents de l’État. Cette initiative, qui vise à centraliser les services en un seul et même endroit, est une révolution dans la simplification des démarches administratives.

Les citoyens bénéficieront d’un accès plus rapide et plus aisé à divers services, réduisant ainsi le temps et les efforts habituellement nécessaires pour naviguer entre différents bureaux. Parallèlement, l’amélioration des conditions de travail pour les agents devrait se traduire par une augmentation significative de la qualité des services offerts.

En outre, cette centralisation est également synonyme de réduction des dépenses pour l’État, puisqu’elle permettra de réaliser des économies substantielles sur les coûts liés aux baux des bâtiments administratifs. Ce projet ambitieux est donc une avancée majeure vers une administration plus efficace et économique, au service des citoyens.

Abomey se dote d'une nouvelle cité administrative moderne pour améliorer les services publics et le cadre de travail des agents.Un projet exemplaire pour le Bénin

La construction de cités administratives dans tous les départements du Bénin, à l’exception du Littoral, témoigne de la volonté du gouvernement de moderniser l’administration publique et de rapprocher les services de l’État des citoyens. Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans la dynamique de développement du pays.

En résumé, cette nouvelle cité administrative à Abomey est un symbole de la modernisation de l’État béninois. Elle permettra d’améliorer la qualité de vie des citoyens et de renforcer l’attractivité du département du Zou.