Bénin-Maroc  : une alliance constitutionnelle pour les élections de 2026

Bénin-Maroc : une alliance judiciaire stratégique pour des élections 2026 Clés

Le 29 avril dernier, les murs du siège de la Cour constitutionnelle à Porto-Novo ont vibré d’un souffle diplomatique. Dans une audience empreinte de solennité, le président de l’institution, Cossi Dorothé Sossa, a accueilli l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Bénin, Rachid Rguibi, doyen du corps diplomatique. Ce rendez-vous, loin d’être protocolaire, a posé les jalons d’une coopération renforcée entre les cours constitutionnelles des deux nations, avec un cap clair : préparer les élections générales de 2026 au Bénin et également tisser des initiatives communes dans les arènes régionales et internationales. Dans un pays où la démocratie, jadis modèle ouest-africain, navigue en eaux troubles, cette rencontre incarne un espoir de consolidation institutionnelle, porté par un partenariat stratégique avec le Maroc.

L’expertise marocaine au service de la démocratie béninoise face aux enjeux de 2026

En effet, au cœur des discussions, la relation entre les cours constitutionnelles béninoise et marocaine s’est affirmée comme un pilier de cette nouvelle dynamique. Depuis plusieurs années, le Maroc, fort de son expérience en matière de gouvernance constitutionnelle, partage son savoir-faire avec des nations africaines. La Cour constitutionnelle marocaine, créée en 1994 et renforcée par la Constitution de 2011, joue un rôle clé dans la supervision des processus électoraux et la garantie de la primauté du droit. À Porto-Novo, l’ambassadeur Rguibi a évoqué la possibilité d’un appui technique pour 2026, incluant notamment des formations pour les magistrats, des outils numériques pour sécuriser le contentieux électoral et des échanges d’expertise sur la transparence des scrutins.

Pour le Bénin, par conséquent, cet appui tombe à point nommé. Les élections générales de 2026, combinant législatives, municipales et présidentielles, s’annoncent cruciales. Depuis 2016, sous la présidence de Patrice Talon, le pays a vu son espace démocratique se rétrécir, marqué par des réformes électorales restrictives et l’exclusion de partis d’opposition en 2019 et 2020. La Cour constitutionnelle, souvent critiquée pour sa proximité avec l’exécutif, est sous pression pour garantir un scrutin inclusif. « Cette coopération avec le Maroc pourrait redonner confiance aux acteurs politiques », confie un analyste béninois, soulignant ainsi l’importance d’une institution arbitrale perçue comme impartiale.

Au-delà des scrutins nationaux : un partenariat qui vise la gouvernance et la sécurité en Afrique

Mais ce partenariat va au-delà des élections nationales ; il s’ancre aussi dans des ambitions régionales. Au-delà de l’appui technique, les échanges ont porté sur des initiatives communes dans les cadres régionaux et internationaux. Le Bénin et le Maroc, tous deux membres de l’Union africaine (UA) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), partagent une vision d’une Afrique souveraine et intégrée. Le Maroc, revenu dans l’UA en 2017, s’impose comme un acteur clé dans la diplomatie judiciaire, notamment via la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines (CJCA). Lors de la dernière assemblée de la CJCA en 2024, les deux pays ont plaidé pour une harmonisation des pratiques électorales, un thème repris à Porto-Novo.

Cette convergence s’étend également à la lutte contre les défis transnationaux. Le Bénin, confronté à la montée du terrorisme dans le nord, et le Maroc, leader régional en matière de sécurité, explorent des synergies institutionnelles pour renforcer la gouvernance. « Une démocratie stable passe par des institutions solides, capables de répondre aux crises », a déclaré un conseiller de l’ambassade marocaine. Cette ambition s’inscrit dans l’élan de l’Accord de Skhirat de 2015, signé sous l’égide du Maroc, qui avait illustré son rôle de médiateur dans les crises africaines.

Un symbole d’amitié qui interpelle : renforcer les institutions pour une démocratie ancrée dans le peuple

En filigrane, cette audience symbolise l’amitié florissante entre Cotonou et Rabat. Depuis la visite du roi Mohammed VI au Bénin en 2017, les deux nations ont multiplié les accords, notamment dans l’agriculture, la formation professionnelle et la santé. La nomination de l’ambassadeur béninois près du Maroc en 2024, élevée dans l’Ordre national, a encore resserré ces liens.

À Porto-Novo, sous le regard attentif de la statue de la justice, cette rencontre marque un pas vers une démocratie béninoise plus robuste. Mais elle rappelle aussi une vérité universelle : les institutions, aussi solides soient-elles, tirent leur légitimité du peuple. À l’approche de 2026, le Bénin, avec l’appui du Maroc, à l’occasion de redorer son blason démocratique, à condition cependant que les promesses d’aujourd’hui se traduisent en actes demain.

Cour constitutionnelle : six ambassadeurs reçoivent un viatique diplomatique crucial

Une atmosphère solennelle planait sur les vénérables murs de la Cour constitutionnelle du Bénin hier, mardi 15 avril. En effet, le Professeur Cossi Dorothé Sossa, figure emblématique à la tête de cette institution, a marqué d’une pierre blanche le paysage diplomatique béninois en conviant à une audience six nouveaux ambassadeurs, fraîchement mandatés par le Conseil des ministres. Ces émissaires d’un nouveau genre, porteurs des ambitions du Bénin à travers le monde, ont reçu des orientations d’une valeur inestimable, véritables clés de voûte pour leurs futures missions.

Nouveaux visages, nouvelles ambitions  : la diplomatie béninoise part à la conquête du monde

Autour de l’illustre Président de la Cour constitutionnelle s’est dessiné le nouveau visage de la diplomatie béninoise. Parmi eux, Mme Agniola Ahouanmenou s’apprête à déployer son expertise aux États-Unis, tandis que M. Erick Jean-Marie Zinsou portera la voix du Bénin jusqu’en Inde. De son côté, M. Franck Adjagba est attendu en Chine, tandis que M. Nouhoume Bida Youssouf Abdouramani se prépare à rejoindre le Qatar. En outre, M. Badirou Aguemon représentera le Bénin au Koweït, et enfin, M. Joseph Ahanhanzo a été désigné pour le Maroc. Ces nominations stratégiques, fruits d’une réflexion approfondie, témoignent de la volonté du Bénin de consolider ses relations avec des nations influentes sur la scène internationale.

« Le droit, boussole de la diplomatie »  : le professeur Sossa livre des conseils fondamentaux aux ambassadeurs

Au cœur de cette rencontre empreinte de gravité, le Professeur Sossa a prodigué des conseils éclairés, insistant sur le rôle fondamental du droit dans les relations interétatiques. Avec une éloquence remarquable, il a rappelé à ses hôtes que leur mission dépasse la simple représentation protocolaire  : ils incarnent l’honneur et les aspirations du Bénin à l’étranger. Selon des sources proches de l’institution, il aurait déclaré  : «  Le droit constitue la pierre angulaire des échanges internationaux  ; il vous incombe d’en être les gardiens vigilants.  » Ces paroles empreintes de sagesse, prononcées avec une autorité naturelle, ont résonné comme un impératif de rigueur et d’exemplarité pour les futurs ambassadeurs.

« Traduire les paroles en actes »  : les ambassadeurs prennent un engagement solennel envers le Bénin

À l’issue de cet échange enrichissant, M. Joseph Ahanhanzo, désigné comme porte-parole de ses pairs, a exprimé avec conviction leur engagement indéfectible. « Nous avons eu l’honneur de recevoir des recommandations d’une profondeur rare. Par conséquent, notre devoir sera de les concrétiser, afin de valoriser notre pays et de répondre à la confiance placée en nous », a-t-il affirmé avec détermination. Ces propos vibrants, empreints d’une volonté commune, soulignent leur détermination à faire rayonner le Bénin sur l’échiquier mondial.

Cap sur un avenir diplomatique rayonnant  : le Bénin mise sur une nouvelle génération d’ambassadeurs

Forts de ces précieux enseignements, les six ambassadeurs s’apprêtent désormais à assumer leurs hautes fonctions avec détermination. En effet, ils ont juré de défendre les intérêts nationaux, de tisser des liens de coopération fructueux et de rendre compte de leurs actions avec la plus grande rigueur. Alors que leurs pas les mèneront vers des horizons lointains, leur action s’inscrit dans une vision plus large  : celle d’une diplomatie béninoise audacieuse et respectée. Seul l’avenir nous dira si ces engagements, portés par une ambition sincère, sauront façonner un avenir à la hauteur des espoirs suscités en ce jour mémorable.

Cotonou : Charumbira, président du PAP, sonne la charge pour l’unité et la justice !

Les lambris solennels de l’Assemblée nationale du Bénin ont vibré ce 11 avril 2025, auréolés d’une aura continentale palpable. L’arrivée et l’allocution inaugurale de Son Excellence Chief Fortune Charumbira, président du Parlement panafricain (PAP), ont transformé Cotonou en un carrefour d’ambitions africaines.

Accueilli avec la pompe républicaine à l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin par une délégation conduite par le premier vice-président Barthélémy Kassa, cet hôte de marque a foulé le sol béninois avec une mission claire : insuffler une dynamique d’unité et de responsabilité pour sculpter l’avenir du continent noir.

Son discours inaugural, prononcé lors de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année, a résonné tel un manifeste vibrant pour une gouvernance au service des peuples, un contrôle parlementaire renforcé et une synergie continentale accrue au nom du progrès collectif.

Le président du Parlement panafricain, Chief Fortune Charumbira, a exhorté le Bénin à devenir un fer de lance de l'unité africaineCharumbira à Cotonou : un appel vibrant à l’unité africaine et à la justice réparatrice

Dès son arrivée, Chief Charumbira a laissé transparaître une émotion sincère, comparable à celle d’un voyageur retrouvant une terre de profondes affinités. « Le Bénin », a-t-il déclaré avec conviction, « incarne les aspirations profondes des citoyens africains ». Ainsi, cette entrée en matière éloquente a planté le décor d’un plaidoyer passionné pour une Afrique intrinsèquement unie, où le Parlement panafricain se dresse tel un phare lumineux, guidant les nations vers les rivages de la gouvernance démocratique et de l’intégration régionale. Avec une éloquence empreinte de sagesse, il a salué l’engagement fervent de la délégation béninoise au sein du PAP, témoignage éclatant de l’ardeur du pays à porter haut les idéaux continentaux.

Le président du Parlement panafricain, Chief Fortune Charumbira, a exhorté le Bénin à devenir un fer de lance de l'unité africaine Justice pour les descendants d’Africains : le Bénin face à son héritage tragique

Le thème cardinal de l’Union africaine pour 2025, « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine grâce aux réparations », a servi de fil conducteur puissant à son discours. Évoquant avec gravité les cicatrices indélébiles laissées par la traite transatlantique, dont le Bénin fut un théâtre tragique et douloureux, il a enjoint les parlementaires béninois à embrasser ce débat avec une audace éclairée. « Votre histoire unique vous confère une légitimité incomparable pour mener cette réflexion essentielle », a-t-il martelé avec insistance, invitant le pays à devenir un porte-étendard courageux dans la quête d’une justice historique, non pas animée par la vengeance, mais par la volonté de réparer les injustices passées.

Agenda 2063 : Charumbira trace la voie d’un avenir africain prospère

L’allocution visionnaire du président du PAP ne s’est pas cantonnée à la contemplation du passé ; au contraire, elle a esquissé une feuille de route ambitieuse, résolument tournée vers l’avenir radieux du continent. L’Agenda 2063, ce projet prospectif de l’Union africaine, a été érigé en boussole pour guider les décennies à venir. Avec force persuasion, Charumbira a exhorté les élus béninois à accélérer la mise en œuvre de cet agenda transformateur, notamment par la ratification rapide de l’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA). Cet instrument puissant, a-t-il rappelé avec insistance, promet de briser les chaînes des entraves économiques et de tisser des liens commerciaux fluides et bénéfiques à travers tout le continent.

Sécurité alimentaire et jeunesse : les priorités urgentes pour un continent fort

La sécurité alimentaire, autre priorité pressante pour la stabilité et le progrès du continent, a occupé une place centrale dans son discours. Plaidant avec véhémence pour l’adoption de la loi type PAP-FAO sur la nutrition, il a souligné aussi l’urgence impérieuse de garantir à chaque Africain un accès fondamental à une alimentation saine et nutritive. « Un peuple bien nourri est un peuple véritablement libre », a-t-il affirmé avec conviction, appelant à l’adoption de politiques audacieuses et novatrices pour contrer l’insécurité alimentaire persistante qui fragilise tant de foyers africains.

Défis et opportunités : le Bénin, phare d’inspiration pour l’Afrique 

Avec une gravité empreinte d’un espoir tenace, Chief Charumbira a abordé les maux profonds qui entravent le plein épanouissement du continent : le chômage endémique des jeunes, la gangrène de la corruption, les effets dévastateurs du changement climatique et les fragilités persistantes des systèmes de santé. Concernant le chômage des jeunes, il a insisté sur la nécessité impérieuse d’offrir aux nouvelles générations des perspectives concrètes et valorisantes, transformant leur énergie débordante en un puissant moteur de croissance économique et sociale.

Quant à la corruption, elle a été dépeinte comme une tumeur maligne à éradiquer sans relâche par une transparence inflexible et un contrôle parlementaire rigoureux et efficace. Face à la menace du changement climatique, il a appelé à des actions concertées et urgentes pour protéger les écosystèmes fragiles du continent, tandis que la résilience sanitaire exige, selon lui, la mise en place de systèmes de santé robustes, proactifs et accessibles à tous.

Ces défis majeurs, loin d’être perçus comme des fatalités inéluctables, constituent autant d’opportunités pour le Bénin de se distinguer et de briller sur la scène continentale. En sa qualité de carrefour historique et culturel riche d’une identité singulière, le pays dispose, selon Charumbira, des atouts nécessaires pour inspirer ses pairs africains. « Votre Parlement, a-t-il conclu avec emphase, doit être le creuset bouillonnant où s’élaborent des lois véritablement au service du peuple, des lois clairvoyantes qui anticipent les crises et bâtissent une prospérité durable pour tous. »

Le président du Parlement panafricain, Chief Fortune Charumbira, a exhorté le Bénin à devenir un fer de lance de l'unité africaineUn avenir en suspens : le Bénin saisira-t-il l’étoffe de l’espoir panafricain ?

L’intervention marquante de Chief Fortune Charumbira à Cotonou n’a pas seulement inauguré une nouvelle session législative ; elle a semé les graines d’une ambition panafricaine plus vaste et profonde. En conviant le Bénin à assumer un rôle de premier plan dans les débats cruciaux qui animent le continent, il a tendu une main fraternelle, mais également lancé un défi stimulant : celui de traduire les paroles éloquentes en actions concrètes, les idéaux nobles en réalités tangibles. Reste désormais à observer si les parlementaires béninois sauront saisir cette précieuse étoffe d’espoir pour tisser une étoffe d’unité et de justice durable, non seulement pour leur nation, mais pour l’ensemble d’un continent africain en quête de son propre destin.

Bénin : l’hémicycle rouvre ses portes pour une session parlementaire décisive

Ce jeudi 10 avril 2025, les portes de l’hémicycle béninois s’ouvrent à nouveau pour accueillir les 109 députés dans le cadre de la première session ordinaire de l’année. Prévue pour durer environ trois mois, cette reprise parlementaire s’annonce comme un moment cardinal pour la vie législative de la nation. En effet, une cérémonie empreinte de faste marquera le coup d’envoi des travaux, témoignant de l’importance accordée à cette reprise des activités parlementaires. En ce jour inaugural, le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, a fait son entrée vers 10 heures, accompagné d’une figure éminente : Chief Fortune Zephania Charumbira, président du Parlement panafricain, convié en qualité d’hôte distingué.

La rentrée parlementaire béninoise de 2025 s'ouvre solennellement avec la présence du président du Parlement panafricain, Tapis rouge et couleurs nationales : le Bénin déroule le protocole pour sa rentrée parlementaire

À l’orée de l’édifice législatif, un apparat soigneusement orchestré attendait les protagonistes de cette journée mémorable. Effectivement, un tapis d’honneur, déroulé avec une précision quasi-cérémonielle, s’étendait sous les regards, bordé d’une haie d’honneur formée par des silhouettes impeccablement alignées. Par ailleurs, au-dessus, dans l’azur, les étendards aux couleurs du Bénin ondoyaient, symboles d’une souveraineté fièrement arborée. Ainsi, ce décorum, loin d’être anodin, reflète la gravités que le législateur béninois entend conférer à cette session. C’est en franchissant ce seuil que Louis Vlavonou, investi de sa charge, a donné le ton d’une période de labeur intense et de délibérations cruciales.

Dix-huit dossiers cruciaux sur la table : le Bénin au rythme de sa constitution

La convocation de cette première session ordinaire puise sa légitimité dans l’article 87 de la Constitution béninoise, qui en fixe les contours et en garantit la régularité. Pendant près de trois mois, les élus de la nation auront la tâche ardue d’explorer et de statuer sur pas moins de dix-huit dossiers. Bien que leur contenu n’ait pas encore été pleinement dévoilé, ils promettent d’aborder des thématiques variées, touchant aux fondements de la gouvernance, du développement et de la cohésion sociale. De cette manière, l’hémicycle se mue en une arène dans laquelle les idées s’affronteront et où les décisions façonneront l’avenir immédiat du pays.

La rentrée parlementaire béninoise de 2025 s'ouvre solennellement avec la présence du président du Parlement panafricain, Vlavonou trace la voie : un discours d’ouverture attendu au Parlement béninois

À l’intérieur de la vaste enceinte parlementaire, le président Louis Vlavonou prendra la parole pour livrer un discours d’ouverture dont la portée ne saurait être sous-estimée. Devant un auditoire composé de ses pairs, des représentants du corps diplomatique et des présidents des institutions républicaines, il esquissera les grandes lignes de cette session. Ce moment crucial, où la rhétorique se mêle à la vision politique, constituera une boussole pour les travaux à venir. De plus, l’invitation de Chief Fortune Zephania Charumbira, personnalité influente du Parlement panafricain, ajoute une dimension continentale à cette assise, suggérant une volonté d’inscrire les débats béninois dans une dynamique plus vaste, celle de l’unité et de la solidarité africaines.

Le Bénin au cœur de ses aspirations : une session parlementaire sous le signe de l’engagement panafricain

La première session ordinaire de 2025 ne se limite pas à une formalité institutionnelle ; elle incarne un creuset où se forgeront des réponses aux défis pressants du Bénin. En conviant un hôte de la stature de Charumbira, le président Vlavonou semble signifier que les délibérations ne résonneront pas seulement dans les frontières nationales, mais trouveront un écho au-delà, dans l’espace panafricain. Ainsi, les dix-huit dossiers à l’ordre du jour, scrutés par les députés, deviendront les pierres angulaires d’un édifice législatif destiné à consolider les acquis et à ouvrir de nouvelles perspectives. En somme, cette rentrée parlementaire s’élève comme une promesse d’engagement et d’action, où le Bénin, à travers ses représentants, s’attelle à écrire une page décisive de son histoire contemporaine.

Bénin : L’atelier de Cotonou, laboratoire d’une fiscalité panafricaine en quête d’harmonie

Cotonou, 4 février 2025 – Dans un ballet de costumes cintrés et d’agendas surchargés, la capitale économique béninoise a vibré ce mardi au rythme d’une ambition commune : repenser l’architecture fiscale de l’Afrique de l’Ouest. Sous l’égide d’Hermann Orou Takou, directeur de cabinet du ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, un atelier de haut niveau a ouvert ses portes, dédié à l’élaboration des plans d’actions post-TADAT et des stratégies de réforme des administrations fiscales. En effet,  un cénacle inédit, où experts régionaux et institutions financières tentent de tisser une toile méthodologique face à l’urgence de moderniser la collecte de l’impôt, pierre angulaire des économies en mutation.

TADAT : le sésame universel d’une fiscalité transparente

Par ailleurs, Depuis son avènement en 2015, le Tax Administration Diagnostic  Tool (TADAT) s’est imposé comme la boussole incontestée des administrations fiscales en quête d’auto-évaluation. Nicolas Yenoussi, directeur général des impôts du Bénin, en a rappelé les vertus : « Sa méthodologie rigoureuse et standardisée permet de radiographier avec précision les forces et les vulnérabilités de nos systèmes ». Le Bénin, laboratoire zélé de cet outil, a subi son deuxième examen en 2023, après une première évaluation en 2019 et une auto-évaluation en 2022. Un parcours jalonné de progrès, mais aussi de défis persistants, que cet atelier entend aborder en levier collectif.

L’intelligence collective contre le cloisonnement des savoir-faire

Si chaque pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) possède son ADN fiscal, tous partagent un constat : l’isolement des bonnes pratiques freine leur essor. « Mutualiser les expériences pour forger des plans d’action plus robustes, armés d’indicateurs SMART », a plaidé Yenoussi, insistant sur la nécessité de transformer cet atelier en chambre d’échos stratégique. Une vision partagée par Modeste Some, représentant résident du FMI au Bénin, pour qui l’événement doit accoucher d’une matrice régionale, un cadre harmonisé de réformes fiscales, combinant rigueur technique et adaptabilité locale.

AFRITAC Ouest et FMI : architectes d’une renaissance fiscale

Co-organisé par le Centre régional d’assistance du FMI pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC Ouest) et le Département des finances publiques (FAD) du FMI, l’atelier rassemble un aréopage de décideurs : directeurs généraux des impôts, stratèges des réformes fiscales, et représentants de la Commission de l’UEMOA. Un casting d’exception, qualifié par Some d’atout majeur pour dessiner une feuille de route ambitieuse. Au menu des travaux : l’élaboration d’un référentiel régional post-TADAT, l’audit des stratégies de mobilisation des recettes à moyen terme, et surtout, l’évaluation de l’impact réel de l’assistance technique du FMI, un exercice d’humilité institutionnelle rarement assumé.

Hermann Orou Takou : le plaidoyer pour une fiscalité sans frontières   

Dans son allocution d’ouverture, Hermann Orou Takou a salué cette occasion unique de transcender les égoïsmes nationaux. « Confronter nos expériences, c’est offrir à nos économies des anticorps contre la fragmentation », a-t-il affirmé, appelant à une solidarité technocratique. Avec neuf pays sur dix de la zone AFRITAC Ouest déjà évalués par le TADAT mais seulement quatre ayant mené une seconde évaluation, le chemin vers l’harmonisation reste semé d’embûches. Pourtant, le directeur de cabinet y voit un terreau fertile : « De ces assises naîtront des recommandations pour accroître substantiellement nos recettes fiscales, sang vital de nos États ».

 La quadrature du cercle ouest-africain  

Alors que les débats se poursuivront jusqu’au 7 février, une question plane : comment concilier standardisation internationale et réalités locales ? Si le TADAT offre un langage commun, son application butte sur les spécificités socio-économiques: informalité massive, numérisation balbutiante, défiance citoyenne. L’enjeu, désormais, est de transformer cet atelier en chantier permanent, où la mutualisation des succès et des échecs deviendrait une culture, plutôt qu’une exception.

Dans un continent où l’impôt reste trop souvent perçu comme une prédation plutôt qu’un contrat social, Cotonou tente d’écrire un nouveau chapitre : celui d’une fiscalité panafricaine, audacieuse et inclusive, capable de muer l’obligation en adhésion. Gageons que les actes suivront les mots, car sans recettes, point de développement.

Bénin : la Cour suprême défend son budget 2025 devant la Commission du plan

Cotonou, 18 novembre 2024 –Dans une session plénière tenue vendredi, Victor D. Adossou, président de la Cour suprême, a présenté le budget de fonctionnement de l’institution pour l’année 2025 devant les membres de la Commission du Plan. En effet, l’enveloppe budgétaire, s’élevant à 3 960 729 023 francs CFA, représente une hausse de 23 % par rapport au budget de l’année 2023. Cette augmentation est justifiée par les besoins croissants de l’institution pour maintenir son fonctionnement optimal et répondre aux exigences de justice dans le pays.

Présentation du Budget 2025 de la Cour Suprême par Victor D. Adossou

Le Président Adossou a détaillé l’utilisation prévue des fonds, avec 72 % alloués aux dépenses de personnel, reflétant l’importance accordée au capital humain de la Cour suprême. Par ailleurs, les achats de biens et de services reçoivent les 26 % restants du budget, reflétant la volonté de moderniser et d’améliorer les infrastructures et les services que offre la Cour . Enfin, la Cour consacre 1 % de son budget aux coûts de transfert, une part modeste, mais essentielle pour les transactions entre institutions et pour la coopération judiciaire.

La présentation du budget a également été l’occasion pour le Président Adossou de mettre en lumière les réalisations de la Cour suprême au cours de l’année écoulée, ainsi que les défis à venir. Il a insisté sur l’engagement de la Cour à promouvoir l’État de droit et à garantir une justice équitable et accessible à tous les citoyens.

Un dialogue constructif a marqué la rencontre entre les députés et la Cour Suprême. Cette session a aussi démontré que la collaboration entre les pouvoirs est essentielle pour une gestion transparente et efficace des finances publiques. Les questions posées par les représentants du peuple ont permis d’éclairer les décisions budgétaires de la Cour Suprême.

2025 : Un budget judiciaire renforcé pour une justice plus efficace et démocratique

L’augmentation du budget de la Cour Suprême pour 2025 est un signe positif de l’engagement du gouvernement à renforcer le système judiciaire du pays. Elle est également indicative des efforts continus pour améliorer l’efficacité et la qualité des services judiciaires, dans le but ultime de consolider la démocratie et de protéger les droits de tous les citoyens.

Le budget de la Cour suprême, présenté par le Président Adossou, sera passé au crible par la commission du Plan. Cette étape cruciale permettra de garantir que les ressources allouées servent au mieux l’intérêt général et contribuent à renforcer l’efficacité du système judiciaire.

En conclusion, la défense du budget 2025 par le Président de la Cour suprême est un jalon important dans le calendrier politique et judiciaire du pays. Elle démontre la volonté de l’institution de maintenir un haut niveau de performance et d’intégrité, tout en s’adaptant aux besoins changeants de la société Béninoise.

Ouverture de la Maison du Peuple d’Abomey-Calavi aux Archives Nationales

Abomey-Calavi, Bénin – Dans une démarche proactive visant à renforcer la gestion et la préservation des archives communales, la « maison du peuple » de la mairie d’Abomey-Calavi a ouvert ses portes à une délégation de la Direction des Archives Nationales ce mercredi 17 juillet 2024. Cette initiative s’insère dans une série de séances de sensibilisation organisées à travers le pays, soulignant l’importance vitale des archives pour l’administration municipale et la mémoire collective.

Ouverture de la Maison du Peuple d’Abomey-Calavi aux Archives Nationales pour la préservation du patrimoine communal Les archives communales, souvent sous-estimées, constituent une richesse inestimable pour la compréhension de l’histoire locale et la prise de décision éclairée dans la gestion des affaires publiques. La délégation, composée d’experts en archivistique, a partagé des connaissances et des pratiques exemplaires en matière de conservation des documents officiels, insistant sur la nécessité d’une approche structurée et d’un engagement communautaire pour la sauvegarde de ce patrimoine.

Ouverture de la Maison du Peuple d’Abomey-Calavi aux Archives Nationales pour la préservation du patrimoine communalL’événement a également été l’occasion pour les responsables locaux et les citoyens d’échanger sur les défis et les solutions potentielles concernant la gestion des archives. La Direction des Archives Nationales a réitéré son engagement à soutenir les communes dans leurs efforts pour améliorer les systèmes d’archivage, garantissant ainsi l’intégrité et l’accessibilité de l’information pour les générations futures.

La visite s’est terminée par un geste généreux, représentant un moment clé pour la communauté. la Direction des Archives Nationales  a gracieusement offert des fournitures indispensables, comme des cahiers et différents équipements administratifs à la Mairie.

 

 

Bénin : Des distinctions honorifiques plus inclusives

Cotonou , 25 juin 2024- L’Assemblée nationale du Bénin a adopté une loi portant révision du Code des distinctions honorifiques nationales. Cette réforme vise à moderniser et à diversifier le système de reconnaissance des mérites au Bénin, en tenant compte des différentes formes de contribution au développement du pays.

Un éventail élargi de distinctions

La nouvelle loi institue huit ordres nationaux distincts, chacun dédié à un domaine spécifique :

  • Ordre national : récompense les services exceptionnels rendus à la nation.
  • Ordre du Mérite : récompense les services éminents rendus à la nation.
  • Ordre du mérite social : récompense les services distingués rendus dans le domaine social.
  • Ordre du mérite agricole : récompense les services distingués rendus dans le domaine agricole.
  • Ordre du mérite féminin : récompense les services distingués rendus par les femmes dans divers domaines.
  • Ordre du mérite sportif : récompense les performances exceptionnelles dans le domaine sportif.
  • Ordre artistique et culturel : récompense les contributions remarquables dans le domaine artistique et culturel.
  • Ordre des Palmes académiques : récompense les services distingués rendus dans le domaine de l’éducation et de la recherche.
  • Ordre de la défense et de la sécurité et enfin – Ordre du mérite artisanal.

Promouvoir l’excellence et le dévouement

Cette réforme vise à encourager et à valoriser les contributions individuelles dans des secteurs clés du développement national. Elle permet de reconnaître un plus large éventail de mérites et de talents, allant des services rendus à l’État aux contributions remarquables dans les domaines artistiques, sportifs et culturels.

Une reconnaissance plus inclusive

La diversification des distinctions honorifiques vise à rendre le système de reconnaissance plus inclusif et représentatif de la diversité des contributions au développement du Bénin. Elle permet de valoriser les efforts et les réalisations des citoyens béninois dans tous les domaines de la vie nationale.