Bénin : Décès d’un étudiant suite à des échauffourées à l’UAC

Le mardi 24 mars 2020, un étudiant serait mort par balle des suites d’un mouvement estudiantin réprimé par la police. Tout serait parti de la revendication des étudiants de fermer l’université à cause de la pandémie de Coronavirus.  En effet, pour lutter contre le Covis-19 qui attaque le monde et limiter sa propagation, le gouvernement du Bénin a pris bon nombre de mesures. Lesquelles consistent à limiter les grands rassemblements et manifestations. Dans cette perspective, le rectorat de l’Université d’Abomey-Calavi, aurait interdit l’attroupement de plus de 50 personnes dans l’enceinte du campus.

Fort de cela, la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin a exigé la suspension des cours à l’université. Le bureau de cette association d’étudiant avec une mobilisation d’étudiants autour d’elle, auraient tenté de faire sortie d’autres étudiants des cours  ou d’arrêter les cours en déroulement. Ce qui s’est transformé en mouvement d’humeur.

Cette situation a fait intervenir les forces de sécurité pour maintenir l’ordre dans le campus. La police a, en effet, arrêté les meneurs du mouvement. S’en est suivi un affrontement entre une foule d’étudiants et la police. Cette dernière aurait utilisé les moyens professionnels de disparition d’attroupement tel que les jets d’eau pour disperser les étudiants en colères.

Dans la foulée, une balle serait partie et aurait atteint mortellement un étudiant. L’individu serait mort. Officiellement, aucune version n’est encore donnée de cette affaire. On apprend tout de même que les étudiants arrêtés ont été libérés.

Décès du roi de Savalou : Le directeur départemental de la culture présente les condoléances à la cour royale

C’est le jour choisi par Olu-segun ADJINDA, Directeur Départemental en charge du Tourisme, de la Culture et des Arts des Collines, pour présenter ses condoléances à la Cour Royale de Savalou suite au décès de sa majesté Dadah Gandjègni Awoyo GBAGUIDI XIV, décès survenu le 29 janvier 2020.

En effet, accompagné de monsieur Jean-Pierre SOGBOSSI, chef Service de la Culture et des Arts, et de madame Paulette DOSSOU, chef Division de la Culture, l’autorité départementale en charge de la culture est allée exprimer ses condoléances et sa compassion à la famille biologique du Roi, à la cour royale de Savalou et à travers elles, à toute la communauté mahi de Savalou et du Bénin, et ceci en son nom propre et au nom du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Son Excellence Monsieur Jean Michel ABIMBOLA qui avait aussitôt exprimé sa compassion à la famille de sa majesté .

Le DDTCA COLLINES n’a pas manqué de signer le cahier de condoléances ouvert à cet effet, où il a reconnu le travail combien noble abattu par sa majesté pour la sauvegarde et la promotion de nos valeurs culturelles et cultuelles.

 

Lire ci-dessous le message de condoléances du Ministre Abimbola, publié le 29 janvier 2020 :

Nous avons appris ce jour le décès de Dada Gandjègni Awoyo Gbaguidi XIV, Roi de Savalou. Je voudrais dire ma compassion à toute la communauté Mahi et au peuple béninois en général à l’occasion de cette disparition qui constitue une lourde perte pour la culture de notre pays. Repos éternel à Sa Majesté.

 

Décès de Albert Tévoèdjrè : Les obsèques démarrent le 22 novembre

Le calendrier du déroulement des obsèques du professeur Albert Tévoèdjrè est dévoilé au public. Les obsèques du professeur Albert Tévoèdjrè démarrent vendredi 22 novembre 2019 par une veillée de prières à l’Eglise Notre dame de l’Immaculée conception de Porto-Novo à partir de 20 heures.

Selon certaines informations, l’inhumation se fera dans une stricte intimité familiale. Ainsi en a voulu la famille.

Il faut rappeler que Albert Tévoèdjrè est une personnalité intellectuelle et politique béninois. Il fût un acteur majeur de la Conférence des forces vives de la nation de 1990. Il a occupé plusieurs postes de responsabilités au plan national et international. Il a été d’ailleurs, le premier médiateur de la république au Bénin. Il est décédé le 6 novembre à 90ans.

Voire le programme des obsèques :

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Bénin : l’ancien médiateur de la république décédé

Dans la matinée de ce 6 novembre 2019, il est annoncé la mort du professeur Albert Tévoédjrè dans sa 90ème année.

L’homme est acteur politique majeur béninois. L’un des acteurs incontournables de la Conférence nationale de février 1990, il en a été le rapporteur général. Devenu le ‘’Frère Melchior’’ à cause de sa proximité avec l’église catholique, il est resté attaché à la parole de l’évangile et à Jésus-Christ jusqu’à sa mort ce matin.

Pour l’homme intellectuellement dense qu’il a été, il est difficile de tracer son parcours. Il y en aura beaucoup à dire. On peut néanmoins se permettre un résumé de son parcours professionnel.

 

Docteur en sciences économiques, professeur de sciences politiques, militant chrétien, africain de la génération d’avant les indépendances, il cumule 20 ans de service au Bureau International du Travail. Il a été Premier médiateur de la République du Bénin.

 

Après la proclamation de l’indépendance de son pays en août 1960, Albert Tévoédjrè, ancien dirigeant de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France et cofondateur du Mouvement africain de libération nationale, devient Secrétaire d’État à la Présidence de la République, Ministre de l’Information, poste qu’il occupe jusqu’à sa désignation comme Secrétaire général de l’UAM (Union africaine et malgache).

Après son départ de l’UAM en 1963, il donne des cours et dirige des séminaires de science politique à l’Institut africain de Genève et à l’Université de Georgetown de Washington, D.C. De 1964 à 1965, il est chargé de recherche à l’Université de Harvard (Cambridge, Massachusetts) où il publiera son étude « Pan Africanism in Action – an Account of the UAM» (1965).

1965 : entré au Bureau international du travail (BIT), comme expert en planification de la main-d’œuvre

1966 : nommé Coordonnateur régional pour l’Afrique le 1er mars 1966 à Addis-Abeba avant d’être promu Sous-Directeur général le 1er janvier 1969.

1974 : nommé le 9 décembre Directeur de l’Institut international d’études sociales avec rang de Directeur général adjoint du Bureau international du travail

1976-1978 : Professeur associé de science politique à l’Université Paris-Sorbonne

1977-1978 : « Herskowitz Visiting Professor of Political Science at Northwestern University, Evanston, Illinois, USA

1977-1979 : Professeur en mission à l’Université nationale de Côte d’Ivoire (Abidjan).

À partir du 1er janvier 1984, il se consacre à l’Association mondiale de prospective sociale (AMPS), créée en 1976 sous son impulsion à l’issue du Colloque mondial sur les implications sociales d’un nouvel ordre économique international.

1987, il crée le Centre panafricain de prospective sociale (CPPS), Institution de recherche, de formation et d’exécution de programmes en matière de développement socio-économique en Afrique. Ce Centre a abrité en 1989 la rencontre Afrique-Europe et le premier Forum de Porto-Novo sur les Droits de l’Homme, organisés par l’Association mondiale de prospective sociale, le Conseil de l’Europe et l’Organisation de l’unité africaine, à l’issue desquels la Déclaration de Porto-Novo pour un contrat de Solidarité a été adoptée. Le CPPS est à l’origine de l’Initiative humanitaire africaine pour porter secours dans le domaine médical et nutritionnel aux réfugiés, ceux de la région des Grands Lacs notamment.

Membre correspondant de l’Académie royale des sciences d’outre-mer de Belgique, membre du Club de Rome et de nombreuses sociétés savantes à travers le monde, Albert Tévoédjrè a reçu plusieurs distinctions honorifiques dans l’ordre national de divers pays ainsi que la Médaille du Conseil de l’Europe, les Palmes académiques françaises et la Médaille internationale humanitaire. Il collabore activement au programme commun des Nations unies sur le sida ONUSIDA, notamment en ce qui concerne les dimensions culturelles et socio-politiques de la pandémie du Sida.

Invité en qualité de personnalité à la Conférence des Forces vives de la Nation du Bénin, il a été chargé d’en présenter le Rapport général.

Membre du Haut Conseil de la République.

Avril 1991 à mars 1996 : Député à l’Assemblée nationale, Président de la Commission des Relations extérieures, de la Coopération au développement, de la Défense et de la Sécurité.

10 avril 1996 au 24 juin 1999, il a été Ministre du Plan, de la Restructuration Économique et de la promotion de l’Emploi ; assurant régulièrement l’intérim du Président de la République durant ses absences avec chaque fois délégation des pouvoirs de « Chef du Gouvernement’’.

1er juillet 1999 : coordonnateur du Projet « Millénaire pour l’Afrique » qui fonctionne sous l’égide des Nations unies à travers une Commission Indépendante. L’objectif de cette Commission Indépendante est d’engager une réflexion approfondie et de présenter des propositions significatives, originales et efficaces dans le but d’aider l’Afrique à s’emparer réellement des nouvelles chances qu’elle peut découvrir en elle-même ou que la Communauté internationale peut encore lui offrir à l’orée du Troisième Millénaire. de février 2003 à février 2005, il a exercé les fonctions de Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies Kofi Annan pour assister les protagonistes de la crise en Côte d’Ivoire dans le cadre des stratégies de mise en application des Accords Kléber dits aussi de Linas-Marcoussis.

décembre 2004 : démission de son mandat de médiation en Côte d’Ivoire

avril 2006 : mission à Genève.

2006 : Élections présidentielles soutien de Yayi Boni.