Cotonou : le Sénégal reçoit le prix Coris Bank International au concours CAMES

La Sénégalaise Angelique Ngaha Bah, meilleure de la 20è édition, a remporté le prix d’une valeur de 2 millions de francs Fca. C’était à l’issue du concours  d’agrégation des Sciences juridiques, politiques économique et de gestion du CAMES à Cotonou.

Pour l’édition 2021, l’honneur revient à Angelique Ngaha Bah. La Sénégalaise a remporté le prix Coris Bank International pour ses performances lors du concours qui s’est déroulé à Cotonou au Bénin du 04 au 17 novembre 2021. Partie en qualité de candidate pour le grade de professeure agrégée, l’enseignante à l’université Alioune Diop de Bambey au Sénégal revient avec le grade. Le prix d’excellence d’une valeur de 2 000 000 F Cfa est aussi entre ses mains.

Les travaux du concours organisé par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) ont pris fin mercredi 17 novembre. 198 candidats étaient en lice au départ. 77 ont pu braver les épreuves, devenant professeurs agrégés, soit un taux d’admissibilité de 38,89%. Un pourcentage qui est non loin de 41,54%, le meilleur taux enregistré en 2019, depuis la création du CAMES.

Le prix Coris récompense le meilleur lauréat du Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG). Coris Bank international est une institution financière qui a fait de l’accompagnement des PME son cœur de métier.

En dehors du prix remporté par la Sénégalaise, les organisateurs ont attribué des distinctions. 17 professeurs ont reçu la décoration au grade d’Officier de l’Ordre International des Palmes académiques du CAMES. La remise des différentes distinctions a eu lieu lors de la cérémonie de clôture de la 20è édition, à Cotonou, capitale économique du Bénin. Pr Angélique Ngaha Bah du département de Management dans son université a bien défendu les couleurs du Sénégal. Au total, tout comme les Béninois, 09 Sénégalais ont obtenu leur agrégation à cette occasion dont 05 en Sciences de gestion. Dans cette section, la lauréate du prix Coris occupe le premier rang.

CAMES : le Bénin a 09 nouveaux agrégés

A l’issue des résultats du 20è concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG), 09 Béninois accèdent au grade de professeur agrégé des universités dans trois domaines.

Au total, 198 candidats africains étaient en lice. Pour cette 20è édition le pays hôte s’en sort avec 09 gradés dans 03 domaines. Ces domaines sont les Sciences économiques, les Sciences de gestion et le Droit privé. Le concours a eu lieu à Cotonou, capitale politique du Bénin, du 04 au 15 novembre 2021.

D’abord dans la section « Sciences de gestion », 05 Béninois ont bravé les épreuves sur les 24 admis au plan général. Il s’agit de Alidou Djaoudath 2è au classement général, Hounyovi Maxime Jean-Claude (5è), Agossou Patrice Aimé (6è), Agadamè Ahouanadi Jean Théophile (13è) et Abodohoui Alexis (20è).

Ensuite dans la section « Sciences économiques », 03 ressortissants du Bénin ont réussi au concours. Le total des admis dans le domaine est de 26. Classés par ordre de  mérite, les trois Béninois sont Hounmènou Godonou Bernard (11è), Babatoundé Latoundji Alain (13è) et Lokonon Kounagbè Odilon Boris (19è).

Enfin la section « Droit privé » a fait un seul heureux béninois. Le désormais agrégé de droit originaire de l’université de Parakou est Agossou Clautaire (2è). La section « Droit privé et Droit public » a enregistré 14 admis au classement général. La section « Sciences politique » a connu 03 admis dont aucun Béninois.

Des filières agricoles porteuses dans la Vallée de l’Ouémé accompagnées par la Banque Africaine de Développement (BAD)

Selon un rapport de Banque Africaine de Développement publié le 2 novembre dernier, le Projet d’Appui aux Infrastructures Agricoles dans la Vallée de l’Ouémé (PAIA–VO), a permis d’augmenter le volume de la production agricole vivrière et maraîchère sur les marchés. Lancé dans le Sud-Est du Bénin depuis 2014, ce projet vise à accroitre de façon durable la production agricole, en passant par la promotion des filières porteuses.

Après 5 ans de déploiement, 155 femmes maraîchères, 5302 agriculteurs et les bénéficiaires 407 tonnes de semence, ont ainsi pu profiter d’un appui. Le projet qui a également donné lieu à la formation de 139 comités, a permis d’augmenter le niveau de production des produits vivriers de 7310 tonnes entre 2013 et 2019. Quant aux produits maraîchers, un accroissement avoisinant 8742 tonnes a été constaté.

Le PAIA–VO à hauteur de 67,19 millions de dollars par la BAD,  réduire la pauvreté et à améliorer la sécurité alimentaire au Bénin. Il s’agit d’un pari réussi puisqu’il a généré 18 964 emplois auprès des hommes et 679 emplois auprès des femmes de la région. Les revenus des populations locales sont également à la hausse. En 2019, les producteurs rizicoles gagnaient moyenne 423 dollars par an ( contre 140 dollars en 2014). En ce qui concerne, les femmes travaillant dans les jardins maraîchers, elles sont désormais à 290 dollars par an, contre 112 dollars avant le début du projet.

Bénin : Baisse de l’indice du chiffre des affaires

L’économie béninoise a connu une baisse de l’indice du chiffre d’affaire sur la période de févier 2020. Cet impact négatif sur l’économie est dû à la pandémie du coronavirus qui impose un ralentissement d’activités dans plusieurs domaines.

Selon le bulletin de synthèse conjoncturelle du mois de février 2020 l’indice du chiffre d’affaire pour le compte  ce mois est de 0,7 % contrairement au mois précédent. Cette baisse est principalement en lien avec le repli des activités dans les branches de « transports, activités des auxiliaires de transport et communications (-16,6%) » ; les banques (-29,8%) et les « hôtels et restaurants (-10,5%) ».

Cette pandémie a ébranlé les secteurs des transports. En effet, dans la lutte contre la maladie le gouvernement a interdit le transport en commun de personnes. Ce secteur d’activité bien que targué d’informel est pourvoyeur de richesse et de revenu.

La fermeture des frontières terrestres des pays limitrophes au Bénin complique davantage le commerce d’importation et d’exportation à moyenne échelle. Les commerçants n’ont plus la possibilité d’importer ou d’exporter dans ces différents pays. Ce qui occasionne une sorte de récession.

Il faut souligner que l’économie béninoise demeure largement tributaire du secteur primaire dont la principale composante est l’agriculture. Cette dernière participe pour une grande part (39%) à la formation du PIB. Elle emploie environ 70% de la population active (DPDR, 2001). Le coton est la principale culture d’exportation.

Finances et digitalisation : Lancement du formulaire unique de déclaration des impôts sur salaires et des cotisations de sécurité sociale

Cette dynamique a l’avantage d’accroître et de sécuriser les recettes fiscales mais aussi et surtout d’offrir des services de qualité dans un délai satisfaisant et suivant des procédures simplifiées.

L’amélioration du climat des affaires est l’une des ambitions fortes du Programme d’Actions du Gouvernement du Président Patrice TALON. Pour ce faire, une batterie de mesures a été mise en place depuis de nombreux mois.

Au nombre de celles-ci intervient, la déclaration unique puis le paiement des cotisations de sécurité sociale et impôts sur salaire en ligne dont le lancement a été fait ce lundi 03 février 2020.

L’opération se fait sur la plateforme e-services à l’adresse https://eservices.impots.bj

Recommandation de la récente mission de la Banque Mondiale prise en compte par la loi de finances 2020, cette réforme vient mettre fin aux problèmes récurrents de divergences constatées entre les diverses déclarations souscrites par les entreprises auprès de la Direction Générale des Impôts (DGI) et de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) pour des raisons diverses. Elle favorisera un meilleur suivi des déclarations souscrites par les deux administrations et une réduction significative des tracasseries et du temps consacrés à la souscription de deux déclarations.

Depuis 2016, le Ministère de l’Economie et des Finances s’est engagé à travers la Direction Générale des Impôts à faciliter les formalités de déclaration puis celles de paiement des impôts et taxes aux contribuables par la dématérialisation et l’automatisation des procédures. Cette dynamique a l’avantage d’accroître et de sécuriser les recettes fiscales mais aussi et surtout d’offrir des services de qualité dans un délai satisfaisant et suivant des procédures simplifiées.

Outre cette réforme majeure, d’autres mesures de la loi des finances 2020 sont en faveur des contribuables. On peut notamment souligner la suppression de plus de dix (10) impôts et taxes puis la simplification du remboursement des crédits de TVA. Le processus se poursuit toujours pour des perspectives davantage meilleures en termes de simplification des procédures.

Doing Business au Bénin : le ministre WADAGNI insuffle une nouvelle dynamique aux réformes

Le dernier classement Doing business 2020 a vu le Bénin se hisser au rang de 149ème sur 190 économies évaluées. Les efforts fournis, dans la période concernée, ont permis de gagner quatre (04) places comparativement au Doing Business 2019. Cette légère avancée est encore en-dessous des ambitions du Gouvernement et de son Chef.

Fort de l’ampleur de la tâche à abattre, le Président de la République a pris la décision de confier désormais, au ministre en charge des finances, la supervision directe et le suivi du Dossier Doing Business. C’est ce qui justifie la rencontre tenue le mercredi 08 janvier 2020 entre le ministre en charge des finances et les membres du Comité Interministériel de Promotion des Investissements (CIPI).

En effet, le score global de 53,4 points sur 100 obtenu par le Bénin est la résultante des travaux des membres du CIPI répartis en groupes de travail suivant les dix (10) indicateurs ciblés par la Banque Mondiale que sont l’obtention d’un permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats, le règlement de l’insolvabilité, le paiement des taxes et impôts et la création d’entreprise.

Pour ce dernier indicateur, l’une des mesures phares a été la suppression de la déclaration d’existence. Ainsi, depuis le 1er février 2019, la déclaration d’existence qui se faisait dans les centres des impôts a été supprimée. Les imprimés de déclaration d’existence ne sont plus acceptés et les visites de sites des nouvelles entreprises, autrefois organisées par les agents des impôts, sont aussi interdites.

Toutes ces actions concourent à la réduction des procédures et des coûts des formalités de création d’entreprise.

Finance : des machines électroniques certifiées pour la délivrance des factures

Désormais au Bénin, les  entreprises sont contraintes de délivrer les factures par des machines électroniques certifiées. Cette décision est prise en conformément à la loi de finances gestion 2020.

Par communiqué en date du 15 janvier 2020, la direction des impôts invite les entreprises (grandes, moyennes, petites et micros entreprises) à prendre les dispositions afin de se doter des machines électroniques certifiés pour la délivrance des factures aux clients.

Cela permettra une meilleure collecte des taxes et redevances dues. La date butoir donnée pour l’acquisition de machines électroniques certifiées (MECeF) est le 29 février 2020. Les entreprises qui ne vont pas se conformer à cette exigence seront frappées par les dispositions de l’article 1096 quarter-j du Code Général des Impôts (CGI). Par contre, toute entreprise qui va se conformer bénéficiera des mesures de facilitation prévue à l’article 167 dudit code.

Economie : Plus de 04 tonnes de coton consumées au marché autogéré de Nallou (Nikki)

Un incendie dont l’origine reste pour le moment inconnue, a consumé ce jeudi, une partie du tas de coton entreposé au marché autogéré  de Nallou, un village de l’arrondissement de Biro dans la commune de Nikki, a confié ce vendredi le Chef d’arrondissement (CA) de la localité à l’Agence Bénin Presse.

Les flammes, selon Souley Malam Moucouré Boko, CA de Biro, ont ravagé plusieurs tonnes de coton graine. L’incendie, rapporte-t-on également, se serait déclenché pendant que le chauffeur tentait de rapprocher son camion du tas de coton. Plus de 04 tonnes de coton seraient parties en fumée en dépit de la promptitude des riverains qui a permis de vite maitriser le feu.

A en croire le président de la Coopérative villageoise des producteurs du coton (CVPC) de la localité, une importante quantité de coton graine avoisinant une vingtaine de tonnes, entreposé sur ce marché autogéré aurait été déjà chargée dans ledit camion avant le déclenchement de l’incendie.

Doing Business 2020: Le Bénin occupe le 149e rang

La banque mondiale a publié le rapport Doing Business 2020. Il s’agit du classement des pays du monde qui, économiquement, sont plus performants et qui créent des conditions de facilitation des affaires.

D’après le rapport 2020 qui est la 17ème édition, il a été passé en revue douze sujets qui affectent la vie des entreprises : création d’entreprise, permis de construire, accès à l’électricité, titre de propriété, obtention de crédit, protection des actionnaires minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, respect des contrats, traitement de l’insolvabilité, emploi de salariés, contrats avec l’État.

Pour le compte de cette année,  le Bénin gagne 4 places dans le classement. Il passe de la 153e à la 149 e place. U progrès significatif du probablement aux différences réformes engagées dans le pays sur le plan d’accès à l’électricité et de l’assainissement des finances publiques.

Voici le rapport Doing Business 2020 :

Doing-Business-2020-Comparing-Business-Regulation-in-190-Economies

Port de Cotonou : Augmentation du trafic au 1er semestre

Six millions de tonnes de marchandises ont été traités au 1er semestre au Port autonome de Cotonou. Selon les statistiques de l’organisme, le volume de conteneurs qui passe en son sien est en augmentation. L’unité approximative de mesure de conteneur appelée Evp (Equivalent de vingt de conteneur) qui regroupe à la fois les conteneurs de 20 pieds et de 40 pieds est  en nette croissance à en croire les propres estimations de la structure.

Sur le plan des importations, une légère augmentation du nombre d’Evp a été notée comparativement à la même période en 2018. En effet, plus de 122.000 Evp pleins ont été manipulés pendant le premier semestre de 2019. Ce qui donne une augmentation de plus de 0.5%. Par ailleurs, au nombre d’Evp (pleins & vides), environ 257.000 EVP ont été manipulés pendant les premiers 6 mois de 2019 contre 240.000 Evp pendant la même période en 2018. Ce qui fait observer une augmentation  de près de 7¨%.

En outre, le cargo divers composé essentiellement de riz et des engrais représente 28% du tonnage total importé au port de Cotonou. Ce qui fait une hausse de 42% par rapport à la même période en 2018.

Il est aussi noté une augmentation en ce qui concerne le vrac. Néanmoins une baisse et contre-performance a été observée au niveau les conteneurs en import (transbordement inclus).

Sur le plan des exportations, il est enregistré une croissance de 16% avec près de  780.000 tonnes  au 1er semestre de 2019 contre environ 670.00 tonnes en 2018. L’augmentation du volume d’exportations de coton, de cajou et de bois explique ce taux en progression.

 

 

Finances publiques : le Bénin présente une bonne santé économique

La situation financière et économique du Bénin au plan national  a été passée aux peignes feins. C’était lors de la rencontre trimestrielle de l’Association professionnelle des Banques et établissements financiers du Bénin (Apbef-Bénin) avec la direction nationale béninoise de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) le vendredi 13 septembre 2019.

A l’occasion, la bonne orientation des indicateurs macroéconomiques du Bénin a été saluée. Le Bénin a, par ailleurs, été encouragé à maintenir de bons résultats dans les filières agricoles et une bonne mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement(Pag).