Bénin : une rançon de 10 millions exigée pour la libération de Moussa Bah Séro Kèssè

Suite au kidnapping du chef de l’arrondissement de Nikki au nord-ouest du Bénin, ses ravisseurs exigent au moins 10 millions de rançon.

Les présumés auteurs de l’enlèvement de Moussa Bah Séro Kèssè sont entrés en contact téléphonique avec sa famille. Les ravisseurs exigent une forte somme d’argent en échange de la libération du chef de l’arrondissement de Nikki. C’est du moins ce qui apparaît des dernières informations relayées à propos de cet enlèvement. Au moins dix millions de francs Cfa sont requis, selon des médias béninois.

Le chef d’arrondissement central de Nikki, Moussa Bah Séro Kèssè a été enlevé à son domicile dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 janvier 2022. Deux individus armés, qui étaient venus à moto ont enlevé l’autorité locale pendant qu’elle se trouvait dans sa maison à Sakabansi, une ville du Bénin située dans le département du Borgou frontalier avec le Nigeria. L’enquête ouverte depuis le jour de l’enlèvement est encore en cours

Libération d’une personne kidnappée au Bénin

Un fait non ordinaire a eu lieu  dans la commune de Pèrèrè, département du Borgou, à plus de 450 km de Cotonou. Dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 novembre 2019, un événement  inhabituel dont les populations n’ont, jusque-là, entendu parler et voir que dans les films,  les a tenus en haleine. Il s’agit d’un kidnapping d’un vieillard.

Tard dans la nuit profonde du dimanche 24 novembre, les ravisseurs ont défoncé la porte de l’habitation de l’homme et l’ont conduit loin des agglomérations, dans une forêt située à des kilomètres de son village Won. Bien évidemment, ceux-ci n’ont pas pu conduire l’opération seuls. C’est en complicité avec un habitant du village  qui maîtrise apparemment les habitudes du vieillard.

Les assaillants du vieil homme  ont su que celui vit seul dans sa case et à quelques kilomètres de sa famille. C’est d’ailleurs sans inquiétude qu’ils ont mené et conduit leur besogne. Ils ont, en effet, amené leur victime dans la forêt qui leur a servi refuge pour fait chanter les parents du kidnappé. De leur lieu, ils ont appelé un des frères de la victime pour demander une rançon sans précision du montant.

Informée, la police républicaine a mis en branle ses services et a réussi à se mettre sur la trace des ravisseurs. Voyant venu les forces de l’ordre  et se sentant déniché dans leur lieu de refuge, les assaillants ont ouvert le feu parce qu’ils détenaient des fusils artisanaux.

La riposte de la police ne s’est pas fait attendre. Les ravisseurs ont donc pris la fuite en laissant leur victime qu’ils avaient pris le soin d’attacher à un arbre.

Le vieil homme a été libéré pour le bonheur des siens. Les enquêtes qui se poursuivent ont déjà permis d’appréhender le complice des ravisseurs.

 

Piraterie au Port de Cotonou: 9 personnes enlevées

Dans la matinée du 02 novembre 2019, le navire « Bonita » a été attaqué par des pirates dans la zone de la rade  à environ 9 miles de la passe d’entrée du Port. Les assaillants ont enlevé 8 membres de l’équipage  en plus du commandant du navire. Le navire est arrivé en rade le 28 octobre dernier.  Suite à l’appel de détresse, les forces de défense se sont mobilisée pour retrouver et libérer les otages

Lire le communiqué publié sur la page Facebook officielle de la plateforme portuaire à cet effet.

 

Communiqué

Le Port autonome de Cotonou a le regret de vous informer que samedi matin, le 2 novembre 2019, un acte de piraterie a eu lieu dans la zone de la rade du Port de Cotonou. Le navire Bonita, arrivé en rade le 28 octobre, a été attaqué à environ 9 miles de la passe d’entrée du port et 8 membres de l’équipage plus le Commandant du navire, ont été enlevés. Les agents de garde de la Capitainerie du Port ont tout de suite réagi à l’appel de détresse du navire. Le Commandant du Port a immédiatement averti le Commandant de la Base navale et le Commissaire spécial du Port et les dispositions ont été prises pour l’intervention des Forces navales. Des officiers de la Police judiciaire sont allés à bord du navire pour faire les premiers constats.

Samedi tôt le matin, une cellule de crise s’est réunie à l’Etat Major des Forces navales et les autorités compétentes ont été informées. Samedi vers 14h, le navire a été accosté au poste 9 de Bénin Terminal, pour permettre à la Police de poursuivre les enquêtes et l’audition des membres de l’équipage. En ce moment, l’enquête se poursuit. Les Forces navales assurent des patrouilles quotidiennes en mer. Entre-temps, la surveillance a encore été renforcée. Le Port autonome de Cotonou présente sa plus profonde compassion aux otages, leurs familles et les autres membres de l’équipage du Bonita. Les autorités font tout ce qui est de leur pouvoir pour faciliter les enquêtes en cours.