Le 5e Forum des Maires de l’ONU : quand les villes redéfinissent le multilatéralisme

Les 6 et 7 octobre, plus de 160 municipalités convergeront vers le cinquième Forum des maires des Nations Unies. Sous le thème « Les villes façonnent l’avenir », cette édition marque un tournant : les collectivités locales s’affirment en effet comme des acteurs stratégiques du multilatéralisme, porteurs de solutions face aux crises globales. Il en résulte un agenda ambitieux, entre objectifs de développement durable et gouvernance urbaine.

Genève, 2 octobre 2025 – Imaginez un auditorium aux baies vitrées donnant sur le lac Léman, où des maires du monde entier, dossiers sous le bras, échangent sur des défis qui ne connaissent pas de frontières. Les 6 et 7 octobre, cette scène se matérialisera au cinquième Forum des maires des Nations Unies, placé sous le thème « Les villes façonnent l’avenir ».

L’événement, qui se tiendra dans la capitale suisse des diplomates, vise à amplifier la voix des collectivités locales dans les débats mondiaux, habituellement réservés aux États. C’est pourquoi ce Forum est le signe d’un basculement discret : le multilatéralisme s’ouvre aux territoires urbains, car ces derniers sont des laboratoires d’innovation confrontés aux urgences climatiques, sanitaires et sociales.

 

Forum des Maires de l’ONU : une gouvernance urbaine en dialogue avec le global

 

Depuis sa création en 2020 sous l’égide de la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies (CEE-ONU), le Forum des maires a pour vocation de tisser une cohérence entre les niveaux local, régional et global de la gouvernance urbaine.

Plus de 160 villes y ont déjà pris part lors de ses éditions annuelles, profitant de ces rencontres pour partager des pratiques concrètes et dialoguer avec les États membres et les organisations internationales. L’objectif reste clair : offrir aux municipalités une place affirmée dans le débat multilatéral, afin de les positionner comme acteurs à part entière face aux crises planétaires.

 

Trois ODD au cœur des discussions

 

Plus précisément, cette édition se concentrera sur trois Objectifs de développement durable (ODD) : l’ODD 3 pour la santé et le bien-être, l’ODD 5 pour l’égalité des genres, et l’ODD 8 pour un travail décent et une croissance économique inclusive. En outre, les maires aborderont des enjeux urbains cruciaux, tels que le financement climatique, les examens locaux volontaires, ou les défis du logement abordable et durable.

 

Des figures clés pour une vision partagée

 

Parmi les intervenants, on retrouve des figures clés comme Christina Kitsos, vice-maire de Genève et présidente du Global Cities Hub ; Tatiana Molcean, secrétaire exécutive de la CEE-ONU ; et Anaclaudia Rossbach, directrice exécutive d’ONU-Habitat. Leur présence souligne la reconnaissance croissante du rôle des villes dans l’agenda international.

 

Forum des Maires de l’ONU :  le logement durable au cœur de la réunion ministérielle

 

Le forum s’étendra au-delà des deux jours prévus. En effet, le 8 octobre, une réunion ministérielle dans le cadre de la 86ᵉ session du Comité de l’UNECE sur le développement urbain, le logement et l’aménagement du territoire mettra l’accent sur le logement abordable et durable. Dix ans après l’adoption de la Charte de Genève pour un logement durable, les ministres devront avancer des actions tangibles face à une crise qui touche les métropoles ainsi que les villes moyennes.

Comme le note un expert d’ONU-Habitat, « sans des villes capables de loger dignement leurs habitants, aucun pays ne peut atteindre les objectifs de durabilité ». Dès lors, cette séquence d’événements illustre une interdépendance accrue entre échelles de gouvernance, où les initiatives locales nourrissent les stratégies nationales.

 

Forum des Maires de l’ONU : vers un multilatéralisme polycentrique

 

En conclusion, en institutionnalisant leur rôle, le Forum de Genève ne se limite pas à un échange de bonnes pratiques : il redessine progressivement la carte du pouvoir mondial, faisant des villes des piliers incontournables de l’agenda onusien pour 2030. Autrement dit, il s’agit d’un multilatéralisme polycentrique qui, pour affronter les crises globales, mise sur une cohabitation entre États et territoires.

Toutefois, des questions persistent : comment harmoniser les ambitions des maires avec les priorités étatiques ? Quelle légitimité accorder aux représentants locaux dans des négociations marquées par la souveraineté des États ?

 

 

Marrakech & Agadir : Vitrine de l’innovation agricole Afrique-Turquie

Le Maroc accueille le 3ᵉ Sommet Afrique-Turquie  : une alliance pour l’agriculture et l’agroalimentaire.

Dans un élan visionnaire pour répondre aux défis de la sécurité alimentaire et du changement climatique, le 3ᵉ Sommet Agriculture & Agroalimentaire Afrique-Turquie se tiendra du 19 au 24 mai 2025 à Marrakech et Agadir, au Maroc. En effet, cet événement, organisé en partenariat avec le Conseil économique extérieur de la Turquie (DEIK), les CCI de Marrakech et d’Agadir et la Fédération Turque des fabricants de matériels agricoles, ambitionne de tisser des liens durables entre les acteurs ouest-africains et turcs. À l’heure où la concurrence internationale s’intensifie, ce sommet s’impose comme une plateforme stratégique pour l’innovation et la coopération.

Un rassemblement pour l’innovation agricole

Prévu de 9 h 00 le 19 mai à 17 h 00 le 24 mai (GMT+1), le sommet réunira des décideurs de haut rang, incluant les présidents des Chambres de Commerce de MarrakechAgadir, et Casablanca, des ministres de l’Agriculture du Maroc, de Turquie et de plusieurs pays ouest-africains, ainsi que des maires et des représentants d’institutions financières. Par ailleurs, l’événement s’articulera autour de rencontres B2B, de visites de sites industriels et d’échanges institutionnels, avec un accent sur les technologies de pointe. Les participants exploreront des solutions innovantes, telles que les lignes de production agricoles, les machines agricoles, les technologies de traitement des huiles et des jus, et les solutions pour les engrais, des domaines dans lesquels la Turquie excelle grâce à ses partenariats internationaux.

Les visites incluront des Centres de Recherche en Agronomie, les Chambres d’Agriculture de Marrakech et d’Agadir, et des sites de production agroalimentaire, offrant un aperçu concret des avancées technologiques. Ces échanges visent à répondre aux défis climatiques, comme les sécheresses récurrentes au Maroc, qui ont réduit les cheptels de 38 % depuis 2015, selon le ministre de l’Agriculture Ahmed El Bouari.

Une coopération Afrique-Turquie en plein essor

Fort du succès des deux premières éditions, qui ont attiré des entreprises d’Afrique de l’Ouest, ce sommet capitalise sur l’intérêt croissant pour les collaborations turco-africaines. La Turquie, dont le commerce avec l’Afrique a dépassé 35 milliards USD en 2023, voit dans le Maroc, première destination touristique africaine en 2024, un hub stratégique. En plus, le choix de Marrakech et d’Agadir, villes dynamiques du secteur agricole, reflète l’ambition de positionner le Maroc comme un carrefour de l’innovation agroalimentaire, en prévision d’événements majeurs comme la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

L’organisation conjointe avec des entités ouest-africaines, telles que les fédérations agricoles et les institutions financières, garantit une approche inclusive. Le sommet s’inscrit dans une série d’initiatives régionales, comme l’Africa Food Systems Forum au Sénégal en septembre 2025, et précède un prochain rendez-vous au Bénin fin octobre 2025, signe d’une dynamique continentale.

Une plateforme pour l’avenir

Ouvert aux inscriptions via un formulaire en ligne, le sommet promet des opportunités de réseautage et de partenariats commerciaux. Les organisateurs, dont la CCISCS ( La Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services Casablanca-Settat) et la Fédération Turque des Fabricants, tablent sur une participation massive, à l’image des 100 exposants internationaux présents à l’Agrofood Nigeria 2025. Cette convergence d’expertise vise à renforcer la résilience des systèmes agricoles face aux aléas climatiques et à la concurrence mondiale.

Cependant, le succès de cette initiative dépendra de la capacité des acteurs à traduire ces échanges en projets concrets, notamment dans des contextes marqués par des défis environnementaux et économiques. Dans quelle mesure ce sommet inspirera-t-il des modèles agricoles durables pour l’Afrique de l’Ouest ? Alors que Marrakech et Agadir s’apprêtent à accueillir cette rencontre, l’avenir de la coopération agroalimentaire Afrique-Turquie reste un horizon riche de promesses.

FInAB 2025, Cotonou s’illumine au rythme de la créativité africaine

Cotonou, 13 février 2025 – La ville de Cotonou s’apprête à accueillir la troisième édition du Festival International des Arts du Bénin (FInAB) sous le thème « Tisser les liens : le narratif africain à travers l’art ». Pendant dix jours, du 21 février au 2 mars 2025, la capitale béninoise se transformera en une plateforme vibrante pour célébrer la richesse et la diversité des arts africains.

Une immersion artistique multidisciplinaire

Le FInAB célèbre la richesse et la diversité des arts africains à travers le théâtre, la danse, la musique, le cinéma, la mode, la littérature et les arts visuels. Cette diversité permet non seulement de toucher un public varié, des amateurs aux professionnels, mais aussi de stimuler des collaborations entre créateurs venus du monde entier.

Cette édition est une invitation à explorer la manière dont les artistes africains racontent leur histoire, leur identité et leurs aspirations à travers leurs œuvres.

Une expérience culturelle à travers tout le Bénin

Si Cotonou reste le cœur battant du festival, Porto-Novo et Ouidah accueilleront également des événements, expositions et spectacles. Cette expansion géographique est l’occasion de faire rayonner la culture béninoise et de dynamiser le secteur touristique local, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel unique de chaque région

 

« Le FInAB n’est pas seulement un festival, c’est une véritable célébration de l’âme créative africaine. En ancrant l’événement dans plusieurs villes du Bénin, nous renforçons le lien entre les artistes, les territoires et les communautés. L’art est un vecteur de transformation, et notre ambition est de faire du FInAB un moteur de rayonnement culturel pour tout le pays. » souligne Ulrich Adjovi, Fondateur du Groupe Empire et initiateur du FInAB.

Une programmation riche et exceptionnelle

Pour cette troisième édition, le FInAB revient avec une programmation exceptionnelle qui promet de ravir les passionnés de culture. Des expositions d’art contemporain aux spectacles de danse et de théâtre, en passant par des concerts de musique et des projections de films captivants, le festival offre une multitude d’événements à ne pas manquer. Il s’agit d’un véritable carrefour artistique où se croisent les genres et les formes d’expression. Le FInAB ne se résume pas à de simple festivités ; c’est aussi un espace de réflexion et de transmission. Les ateliers, conférences et masterclass permettront aux professionnels des arts de se perfectionner, de se rencontrer et de puiser de nouvelles inspirations.

Un levier de développement pour les industries culturelles africaines

Au-delà de son aspect festif, le FInAB ambitionne de structurer et professionnaliser les industries culturelles en Afrique. Il constitue une plateforme de réseautage incontournable pour les divers acteurs et offre également aux jeunes créateurs une visibilité accrue, favorisant leur promotion nationale et internationale.

À propos du FInAB

Le FInAB est une initiative du Groupe Empire du serial entrepreneur béninois, Ulrich Adjovi. Avec le soutien du gouvernement et des partenaires nationaux et internationaux, Le festival s’inscrit dans une politique de promotion de la culture et des arts, comme vecteurs de développement et de rayonnement du Bénin.

Le FInAB est bien plus qu’un simple festival. C’est un espace de rencontres, de dialogues et de partages, où les cultures se croisent et les passions se révèlent. C’est une invitation à découvrir la richesse et la vitalité de l’art africain, et à soutenir les acteurs de la scène culturelle du continent.

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