L’Éclatante Ascension Économique du Bénin: Un Mirifique Cap en 2024

Dans un panorama mondial instable, le Bénin se profile comme un phare d’espoir économique, anticipant une croissance exceptionnelle de 6,3% en 2024, transcendant les contours de l’ordinaire. Les projections du Fonds Monétaire International (FMI) évoquent une résilience économique éblouissante, hissant le pays d’une croissance de 5,5% en 2023 à des sommets inégalés.

Avec un PIB par habitant de 1 149 milliards de dollars en 2023, le Bénin se forge en véritable éclaireur au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), s’inscrivant juste derrière la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

La maîtrise de l’inflation se dévoile comme une prouesse, visant une moyenne annuelle de 2,5% en 2024, dévoilant une gouvernance économique éclairée au milieu d’une moyenne inquiétante de 7% en Afrique subsaharienne.

Les indicateurs budgétaires révèlent une assise financière solide. Le solde budgétaire global (dons compris) se projette à 2,9%, surpassant avec élégance la moyenne régionale de 3,9%. De surcroît, le solde extérieur courant (dons compris) se dessine à -5,7%, dénotant une approche équilibrée et judicieuse face aux caprices économiques mondiaux.

La gestion responsable de l’endettement place le Bénin en éclatante lumière, avec un taux de dette publique totale de 52,4%, captivant les regards dans un panorama régional où la moyenne atteint 61,7%.

Ces prouesses découlent d’une politique visionnaire, inscrite dans des grands travaux et des investissements stratégiques. La zone industrielle de Glo-Djigbé, à 45 kilomètres de Cotonou, surgit comme l’apothéose de cette vision, destinée à couronner la transformation industrielle locale des produits agricoles et à catalyser des investissements majeurs dans le secteur hôtelier, selon les éclairages de Jeune Afrique.   

Le Bénin, porté par cette quête d’excellence, éclaire l’Afrique de l’Ouest d’une aura économique singulière, s’érigeant en 2024 comme une étoile resplendissante au firmament du progrès.

 

Les Rivages Béninois : Un Équilibre Fragile entre Tourisme et Érosion

Au fil de ses 120 kilomètres de façade maritime, le Bénin, joyau de l’Afrique de l’Ouest, entreprend un ambitieux pari : faire du littoral le fer de lance de son essor touristique. Néanmoins, derrière cette vision séduisante se dessine une toile complexe où les splendeurs naturelles côtoient les périls imminents.

Autrefois porté par la renommée de ses parcs nationaux, tels le W et la Pendjari, le Bénin a réorienté son regard vers les côtes, laissant derrière lui des contrées naguère prisées désormais teintées d’orange et de rouge, symboles des défis sécuritaires qui persistent dans le nord du pays.

Des constructions imposantes émergent le long du littoral, transformant Ouidah en épicentre des ambitions touristiques. À l’ouest de Cotonou, le groupe chinois Yunnan Construction and Investment Holding érige un complexe de luxe, promettant une expérience hors du commun.

Cependant, en toile de fond de ces chantiers prometteurs, l’avancée implacable de la mer représente une menace palpable. Les courants de l’océan Atlantique grignotent jusqu’à quinze mètres de plage par an, mettant en péril les rêves de stations balnéaires idylliques.

À Avlékété, face au futur Club Med, une digue sous-marine s’étire sur quatre kilomètres, tentant de contenir la voracité marine. Opérations de refoulement du sable et épis d’enrochement s’érigent en boucliers contre les assauts du golfe de Guinée. Des réalisations colossales, mais dont l’efficacité demeure sujette à l’épreuve du temps.

Martin Pépin Aïna, directeur général de l’environnement et du climat, invite à la patience, soulignant que les simulations en laboratoire prévoient une protection côtière pour les trente prochaines années. Cependant, il tempère ces espoirs, soulignant la nécessité d’études approfondies pour quantifier les effets concrets.

Soutenus par des bailleurs internationaux et en collaboration avec le Togo voisin, ces projets offrent un répit temporaire. Néanmoins, à la COP 28 de Dubaï, le représentant béninois rappelle que la lutte contre la montée des eaux requiert une réponse mondiale, soulignant l’importance cruciale du financement international pour les nations moins développées.

Ainsi, entre les promesses grandioses du tourisme côtier et les réalités de l’érosion, le Bénin se tient à la croisée des chemins, appelant à une gestion éclairée et équilibrée de son patrimoine, mêlant développement touristique et préservation environnementale.