Insécurité : Un présumé braqueur abattu

Les cas de plaintes de vols et braquages parfois mortels sont de plus en plus courants. Dans le département du Zou cette semaine, c’est un réseau de repris de justice qui dictent leur loi. Ils sont un certain nombre à opérer et menacer la quiétude des populations. Mais le glas a été sonné pour le chef du gang.

Selon certaines informations, celui qui passait pour le chef des braqueurs et voleurs dans la commune d’Agbanhizoun a été abattu par la police alors qu’il s’apprêtait à orchestrer un braquage.

Il s’agirait de J.A. repris de justice bien connu de la localité. Il se ferait passer pour un guérisseur traditionnel en journée puis change de manteau la nuit.  Bien connu pour avoir déjà fait la prison pour des faits de vols à mains armées, cet individu était recherché activement par la police de la localité  pour une nouvelle affaire de cambriolage.

Sur des renseignements précis, la police l’a mis en filature. Alors qu’il s’apprêterait à commettre son forfait sur l’une des axes routière de la localité, la police a tenté de l’interpeller. Il n’aurait pas obtempéré et, muni d’une arme artisane, il a ouvert le feu sur les agents de police.

La riposte de ceux-ci lui a été fatale et il est décédé sur place. En intervalle de sept jours le cas de voleurs ou braqueurs tués est en augmentation.

Championnat national de Cyclisme : Chantal Vidognonlonhoue et Emmanuel Sagbo champions de l’édition 2019

La fédération béninoise de cyclisme a organisé le samedi 21 septembre 2019 le championnat national de la course à vélo. Sur la piste circonstancielle du boulevard des armées, les pédaleurs se sont livrés un duel empreint d’émulation avant que les champions soient dégagés du lot.

Les compétiteurs sont venus de douze clubs affiliés à la fédération béninoise de cyclisme à savoir : Espoir, Turbo, Sas, Zoum Zoum, Racing, Panthères, Donga, Emmaüs, Safi, Hirondelle, Paco et Guépards. Ils sont au total 40 dont 33 hommes et 07 dames. Une distance de 100 km, soit 25 tours, a été parcourue par les hommes contre 40 km pour les femmes, soit 10 tours.

Au terme du championnat, Chantal Vidognonlonhoue  et Emmanuel Sagbo ont remporté la course respectivement chez les dames et chez les hommes.

Il faut rappeler que Chantal Vidognonlonhoue qui était champion en titre chez les dames n’a fait que conserver sa place. Au niveau des hommes, par contre, Emmanuel Sagbo a été détrôné Bashiki Idrissou, champion en 2018 au palmarès.

Pour le tout nouveau champion, rester en tête de peloton sur le plan national n’est pas suffisant. Il vise déjà de gagner des titres internationaux. Chantal Vidognonlonhoue  n’a pas, elle aussi, caché sa joie de conserver son titre. Pour elle ce n’est que le résultat d’un travail continu.

« Je suis très heureux que le champion de l’année passée ne soit pas champion cette année. Ça veut dire que les choses évoluent, c’est-à-dire, il y a plus de travail, plus de volonté» a laissé entendre à la presse le Président de la Fédération béninoise de Cyclisme, Romuald Hazoumè. Il s’est par ailleurs réjoui de la qualité de la course.

Il faut souligner que l’organisation de cette compétition locale est l’une des exigences du cahier de charges de la fédération.

Un garçon de 2 ans décède par défaut de prise en charge au CHD –Goho

Les parents du petit garçon, Eustache Hidjo, ont exprimé leur indignation envers les agents de santé en service à la pédiatrie du Centre hospitalier départemental (CHD) de Goho dans la commune d’Abomey,  pour n’avoir  pas pris  en charge  leur garçon jusqu’à son décès ce jeudi, environ 08 heures de temps après son admission.

Référé au CHD – Goho, et admis aux services des urgences à 17 h, Eustache Hidjo, n’a subi aucun traitement médical jusqu’au-delà de 00 heure. Au moment où les agents de santé se décidèrent enfin à s’en occuper le petit garçon rendit l’âme juste après.

Le père géniteur de la victime, rencontré à son domicile au quartier Houin dans la commune de Covè,  a raconté avoir pourtant pourvu à l’achat de tous les produits pharmaceutiques prescrits. Mais il ne comprend toujours pas pourquoi son enfant n’a bénéficié d’aucun traitement. « J’ai beau attirer l’attention des agents sur le fait que le temps passait et que mon enfant manquait d’être pris en charge à temps, sans être écouté. Celui qui devait intervenir était assis face au malade à rédiger des notes, de 17 h à 00 h, et à déblatérer avec ses collègues », s’est plaint le père de la victime qui a ajouté qu’il avait été plusieurs fois repoussé violemment, chaque fois qu’il tentait d’aller voir son enfant abandonné sur le lit d’hôpital.

L’équipe de garde pour sa part a tenté de justifier la situation par le fait que la veine du petit garçon malade, n’a pas été retrouvée à temps. Toutes allégations réfutées par les parents de la victime qui ont estimé que« la veine de l’enfant avait déjà a été retrouvée à l’hôpital de zone de Covè où il avait été perfusé avant même d’être référé sur le centre hospitalier départemental de Goho.

Ces démentis des parents ont été confortés par un responsable de la pédiatrie qui fait savoir qu’il n’a été nulle part mentionné au dossier médical de la victime, une quelconque difficulté à retrouver la veine tout le temps où le malade a séjourné aux urgences pédiatriques, de 17 h jusqu’au-delà de 00 heure.

Les responsables du service pédiatrique, Dr Raymond Bossou, et Prisque Assogba Kpèdé, surveillante à la pédiatrie ont évoqué une certaine affluence aux urgences ce jour-là et l’insuffisance de personnel.

Le directeur de l’hôpital, Darius Gounflé quant à lui, a regretté la mort du patient. « Des demandes d’explication sont déjà adressées aux agents de garde à la survenance des faits. Le décès sera audité et les responsabilités seront situées », a-t-il fait savoir.
Aux dernières nouvelles on apprend que les cas de décès pour  fautes humaines et professionnelles de la part du corps médical du CHD – Goho sont légions au point où l’inspection générale du ministère de la santé y séjourne actuellement.

ABP

Port de Cotonou : Augmentation du trafic au 1er semestre

Six millions de tonnes de marchandises ont été traités au 1er semestre au Port autonome de Cotonou. Selon les statistiques de l’organisme, le volume de conteneurs qui passe en son sien est en augmentation. L’unité approximative de mesure de conteneur appelée Evp (Equivalent de vingt de conteneur) qui regroupe à la fois les conteneurs de 20 pieds et de 40 pieds est  en nette croissance à en croire les propres estimations de la structure.

Sur le plan des importations, une légère augmentation du nombre d’Evp a été notée comparativement à la même période en 2018. En effet, plus de 122.000 Evp pleins ont été manipulés pendant le premier semestre de 2019. Ce qui donne une augmentation de plus de 0.5%. Par ailleurs, au nombre d’Evp (pleins & vides), environ 257.000 EVP ont été manipulés pendant les premiers 6 mois de 2019 contre 240.000 Evp pendant la même période en 2018. Ce qui fait observer une augmentation  de près de 7¨%.

En outre, le cargo divers composé essentiellement de riz et des engrais représente 28% du tonnage total importé au port de Cotonou. Ce qui fait une hausse de 42% par rapport à la même période en 2018.

Il est aussi noté une augmentation en ce qui concerne le vrac. Néanmoins une baisse et contre-performance a été observée au niveau les conteneurs en import (transbordement inclus).

Sur le plan des exportations, il est enregistré une croissance de 16% avec près de  780.000 tonnes  au 1er semestre de 2019 contre environ 670.00 tonnes en 2018. L’augmentation du volume d’exportations de coton, de cajou et de bois explique ce taux en progression.

 

 

Vindicte populaire : Un voleur tabassé à mort

Ce samedi 20 septembre 2019 dans la commune d’Abomey-calavi, un voleur de moto n’a pas pu échapper à la furie des populations.

Poursuivi par la clameur publique alors qu’il s’est emparé d’une moto, le voleur a été interrompu dans sa fuite après près d’une dizaine kilomètre de course.

Selon les recoupements faits sur le terrain, les populations composées essentiellement de jeunes ont tenté en vain de bruler vif ledit voleur. Il les aurait nargués, comptant sur ses forces occultes, en leur signifiant clairement que son corps ne prendrait jamais feu.

C’est ainsi que ceux-ci ont changé de tactique en lui lançant des projectiles. Selon certains, sur les lieux, le voleur aurait reçus les jets de pierres à la tête avant de s’écrouler par terre et de ne plus pouvoir bouger.

Sur place deux versions sont servies. Pour les uns le voleur serait décédé des suites de ces coups reçus. Pour d’autres, il aurait perdu juste connaissance.

La police alertée est intervenue mais n’aurait récupéré qu’un corps quasiment inanimé et la moto volée.

Remous au sein du parti Fcbe : L’adresse du président d’honneur, Boni Yayi

L’information d’obtention du récépissé du parti Forces cauris pour un Bénin émergents (Fcbe) alimente la polémique.

Le principal parti d’opposition de l’ancien président de la république, Boni Yayi est en effervescence. L’obtention du document à valeur d’existence légale divise.  L’exclusion de certains membres du parti, les négociations de couloir avec le pouvoir pour l’obtention du récépissé constituent, entre autres, des sujets à débat. Désormais, deux camps se dégagent du parti. Ils s’attaquent et contre-attaquent.

Dans ce tohu-bohu, le président d’honneur du parti, Boni Yayi sort de son mutisme dans lequel il s’est mué depuis son départ de Cotonou pour un pays européen où il se soigne. Voici l’intégralité de son message.

 

MON ADRESSE AU SUJET DE LA POLÉMIQUE ACTUELLE AU SEIN DU PARTI FCBE

Militantes et militants du Parti FCBE.
Béninoises et Béninois;
Mes très chers compatriotes,

Depuis la soirée d’hier 20 septembre 2019, de mon lit d’hôpital, j’ai appris qu’il s’est ouvert un débat sur fond de polémiques autour d’un certain récépissé provisoire qui aurait été attribué aux FCBE contre l’éviction de certains membres influents du parti, non condamnés, en exil pour leurs opinions et leur attachement aux idéaux du parti.

Je voudrais par la présente signaler qu’en ma qualité de Président d’Honneur, je n’ai été associé ni de loin ni de près à aucune étape de ce processus ou de ce deal alors que les statuts de notre parti l’exigent dès lors que ce processus concerne une orientation de fond. Je l’ai aussi vécu comme tout le monde sur les réseaux sociaux. Je ne saurais donc cautionner une telle démarche exclusive visant à affaiblir la Résistance que mène l’Opposition à laquelle appartient FCBE pour le retour de la démocratie et de la paix dans notre pays. Le préalable est la reprise du scrutin législatif du 28 avril 2019, sur une base consensuelle, équitable et transparente.

Notre démocratie doit éviter que les dirigeants procèdent à des nominations aux postes électifs. Notre Parlement, socle de notre démocratie, dans notre Loi Suprême de l’État, ne saurait déroger à cette règle surtout que l’élection de ses membres relève de la compétence du Peuple. Un Parlement sans opposition n’existe nulle part dans les grandes démocraties de notre temps contemporain.

Que dire donc de l’exception béninoise actuelle ?

Ce qui s’est passé n’est pas neutre sur la gouvernance actuelle et future de notre pays.

Toute exclusion dans un processus électoral de ce niveau n’est qu’un poison pour la Nation parce que source de tensions et d’instabilités pour aujourd’hui et demain.

J’invite donc tous les militants du parti à l’union et à la solidarité afin d’éviter le virus de la division que véhicule cette nouvelle manœuvre d’exclusion des responsables en dehors des organes compétents du parti.

Je renouvelle mes amitiés à tous et lance un appel à l’esprit de rassemblement pour accompagner notre chère patrie commune préoccupée par le retour de la démocratie, de la paix, de la justice, du respect des libertés fondamentales, du respect des droits de l’homme et de l’emploi pour la jeunesse.

Vive FCBE dans les coeurs

Que Dieu bénisse le BÉNIN

Président Dr Thomas Boni YAYI

Bruit de bottes dans la grande famille du parti politique FCBE

Le parti Forces cauris pour un bénin émergent (Fcbe) vient d’obtenir son récépissé provisoire d’existence.  L’annonce a été faite dans la journée de ce 21 septembre 2019.

Au Bénin, les partis politiques, pour exister désormais, doivent se conformer aux nouvelles lois électorales à savoir la charte des partis politiques et le code électoral. Le chemin de conformité exige aux partis politiques d’accomplir certaines formalités d’ordre administratif. Ce qu’a entrepris de faire plusieurs partis politiques pour être en règle vis-à-vis de la législation. Mais des irrégularités constatées dans le dossier de certains partis les ont empêchés de participer aux élections législatives d’avril 2019. Cela ne l’est à pas pour autant dissuader de faire ce qui est exigé pour avoir ce qui leur confère une existence légal et juridique. Ainsi  le parti Fcbe vient d’obtenir son sésame.

Cependant, l’évènement crée plus de bruits et divergences au sein du parti qu’il devrait réjouir ses membres et sympathisants.   A travers les réseaux sociaux, les ténors du parti se lancent des piques. Les uns crient au complot et dénoncent le cheminement et pratiques entrepris pour l’obtention du récépissé du parti. Les autres contra-attaquent en justifiant. Dans ce rififi, on apprend le remplacement du Secrétaire exécutif du parti et d’un de ses adjoints. Des questions qui fâchent donc !

Pour le porte-parole du parti, l’ancien député Nourénou Atchadé, « … Le parti FCBE garde intacte la composition de son bureau exécutif élu au congrès des 10 et 11 février 2018 à Parakou, et reconduit au congrès de mise en conformité aux nouvelles dispositions de la charte des partis politiques, tenu à Abomey-Calavi le samedi 29 décembre 2018 ». Il ne comprend donc pas comment changement et remplacement ont pu être opérés à la tête du parti pour fini par aboutir à l’obtention du récépissé provisoire. Pour lui, il faille certainement avoir ce document d’existence mais pas à tout prix  et surtout pas par des procédés douteux. Il insinue que ceux qui ont conduit le dossier et obtenu leur récépissé auraient trahi le parti quelque part en connivence avec le gouvernement.

De l’autre côté ses autres  camarades du parti incriminé dont l’ancien Ministre de la défense, Théophile Yarou, expliquent  et rassurent que c’est ce qu’il fallait faire qui a été fait. Pour Théophile Yarou, l’impératif est d’avoir le papier d’existence. Au sujet du remplacement du Secrétaire national et d’un de ses adjoints il, il soutient que cela a été fait parce que conformément à un arrêté ceux-ci ne peuvent pas fournir certaines pièces, en son temps,  pare qu’étant recherchées par la justice. A l’en croire il n’y a pas lieu de polémiquer parce que ces personnes n’auraient pas été exclues du partis mais remplacées.

Il est curieux d’observer qu’une bonne nouvelle pour le parti qui doit fédérer ses membres les divise.

Le parti de l’ancien président de la république risque une scission. Les positions sont de plus en plus  fermes et radicales. Ça grogne fort. L’absence de ce dernier du territoire national est une situation qui complique davantage celle du parti.

 

Sécurité : la police républicaine démantèle plusieurs réseaux de malfrats

La récurrence de vols à mains armées ces derniers temps sur les populations par les malfrats n’a pas laissé les éléments de la police républicaine indifférents.

Pour endiguer le mal, la police républicaine a initié une opération antigang. Laquelle opération a permis aux forces de l’ordre de mettre hors d’état de nuire les hors la loi.

C’est à travers une conférence de presse tenue ce vendredi 20 septembre 2019 que  le porte-parole de la police républicaine, le Commissaire Divisionnaire de Police Mathias Achedemessi, a fait le point aux hommes des médias par rapport aux dispositifs pris pour la sécurisation des biens et des personnes.

Il a, par ailleurs, présenté le fruit de cet effort de protection des populations. En effet, la police est parvenue au cours de cette semaine à démanteler  plusieurs réseaux de malfrats de grands chemins et arrêter plusieurs malfaiteurs déférés devant les juridictions compétentes.

Elle a également procéder à la saisie de plus d’une centaine de motocyclettes provenant de vols et braquages divers. Pour identifier et retrouver leurs biens, la police a invité ceux dont les motos ont été volées ou arrachées par les braqueurs à se présenter à la Direction générale de la police républicaine munir des pièces justificatives.

En outre, un homme spécialisé dans le trafic d’armes et de munitions a été arrêté.

Pour finir, le porte-parole de la police a rassuré de la disponibilité des forces de l’ordre et leur détermination à lutter contre le banditisme sous toutes ces formes.

Pour cela, il demande aux populations de collaborer avec les services de police en dénonçant toutes activités suspectes et mafieuses quelle qu’en soit la forme.  L’anonymat des dénonciateurs est garanti et protégé. Un numéro vert, le 166 est mis à la disposition des populations pour alerter la police en tout temps et en tout lieu.

Vulgarisation des actions du gouvernement : Le Directeur de la communication de la présidence expose les réalisations majeures

En tournée dans le nord du Bénin, Le Directeur de la communication de la présidence de la république du Bénin, Wilfried Léandre Houngbédji, a exposé aux populations les grandes réalisations du gouvernement.

Kandi et Djougou sont, entre autres, les villes du nord du Bénin qui ont un reçu un hôte de la sphère présidentielle pour leur expliquer les réalisations du régime de la rupture dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement (Pag).

Respectivement sur les radios ‘’Kandi Fm’’ le mercredi dernier et ‘’Solidarité Fm’’ de Djougou le jeudi passé, le Directeur de la communication de la présidence de la république du Bénin a, à travers des émissions interactives, expliqué aux populations certaines décisions du gouvernement après leur avoir rappelé les réalisations de ce dernier dans le domaine de l’énergie électrique, l’éclairage public, l’eau potable, l’asphaltage etc.

Les dernières mesures sociales prises par le gouvernement lors du dernier conseil des ministres ont été présentées aux populations. Il s’agit notamment du maintien en service des agents reversés de 2008  malgré les constats d’irrégularités. Aussi, a-t-il été fait savoir aux populations la régularisation à titre exceptionnel de la situation des agents restés en service sans rémunération depuis 2007.

Plusieurs d’autres sujets concernant l’actualité socio-politique ont été abordés tels que les réformes dans le secteur de l’éducation, la fermeture des frontières du Nigéria, la construction du stade, la fourniture d’énergie électrique, les travaux de réaménagement et de bitumage des routes Djougou-Savalou et Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara, la fermeture du centre universitaire et l’arrêt des travaux de construction d’une usine d’égrenage du coton à Djougou.

A ces préoccupations, Wilfried Léandre Houngbédji a rassuré les populations de l’engagement et de la disponibilité du gouvernement de la rupture à travailler pour rendre leur condition de vie meilleure.

La liste des produits interdits d’exportation vers le Nigéria

Le directeur générale des douanes et des droits indirects, Inoussa Sacca Boco à travers une note de service en date du 6 septembre 2019, a rappelé aux divers services sous sa tutelle tous les produits considérés comme prohibés sur le sol nigérian.

Ils sont au total 29 produits interdits d’exportation vers les marchés nigérians. Le Directeur général des douanes et droits indirects, quelques jours après la fermeture des frontières terrestres du Nigéria avec ses voisins, a rappelé la liste des produits contenus dans le protocole signé entre les deux Etats en 2003 à Badagry. Il exhorte tous les agents à respecter rigoureusement les clauses qui existent entre les deux pays.

Voici ci-dessous la liste des produits interdits d’exportation vers le Géant de l’Est.

Sorgho, millet (céréales : riz paraboilded, riz blanchi, mil, maïs importé), farine de blé, gypse, huile végétale en vrac ou en fûts, spirale pour répulsion de moustiques (mosquito), pneus réchappés ou usagés, machine à sous, friperie, réfrigérateurs et climatiseurs usagés, appareils compresseurs usagés, ciment ensaché, véhicules de toutes sortes par voie terrestre, véhicules de plus de 08 ans d’âge, textiles de toutes sortes par voie terrestre, tissus imprimés (Ankara), marchandises conteneurisées par voie terrestre, poulets congelés, manioc et produits dérivés, jus de fruits, eau minérale (gazéifiée et non gazéifiée), pioches, spaghetti et nouilles (pâtes alimentaires coupées en lanières minces), biscuits de toutes sortes, comprimés et assimilés par voie, sucrerie tels bonbons et chocolats, cahiers, enveloppes, bière en bouteille ou en canette.