Bénin : tennis, début du championnat par équipe des 12 ans et moins ce 12 octobre

Du 12 au 16 octobre 2021, le Bénin accueille le championnat par équipe des douze ans et moins de tennis de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. 

Dès ce mardi 12 octobre 2021, le Bénin vibrera au rythme du championnat par équipe des douze ans et moins de tennis de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Les équipes constituées des jeunes de cette tranche d’âge, vont rivaliser d’adresse pendant cinq jours. La compétition va se dérouler sur les installations du Tennis club de l’Amitié du stade Mathieu Kérékou de Cotonou.

En effet, cinq pays vont se retrouver autour de la belle de tennis. Pour cela, la Fédération béninoise de tennis (Fbt), recevra le Ghana, le Burkina Faso, la Sierra Léone, le Togo. Ces quatre pays viendront trouver sur place Le Bénin qui est aussi qualifié et qui est le pays hôte de la compétition. Le championnat intègre deux catégories en l’occurrence les filles et les garçons.

Ainsi, les deux équipes du Bénin vont participer à cette compétition qui ne manque pas d’enjeux. Les coéquipiers du capitaine Joseph Vigan et les coéquipières de la capitaine Christian Allowakinnou veulent remporter la victoire à l’étape finale. Le président de la Fbt Jean Claude Talon pour sa part saisira l’occasion pour révéler le tennis béninois. Ce sera à travers l’académie francophone de tennis où les joueurs vont loger.

Burkina Faso : assassinat de Thomas Sankara, enfin le procès s’ouvre

34 ans après l’assassinat de l’ancien président burkinabè, le procès s’ouvre ce lundi 11 octobre au tribunal militaire de Ouagadougou. Deux principaux accusés Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando sont absents à l’audience.

Plus de trois décennies après la commission des faits, la justice va juger les présumés auteurs ce lundi. Le procès lié à l’assassinat de Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons se déroule au tribunal militaire de Ouagadougou. C’est un procès qui va se tenir sous haute sécurité. La juridiction d’exception va juger quatorze personnes, dont l’ancien président Blaise Compaoré. les chefs d’accusation sont « attentat à la sûreté de l’État », « complicité d’assassinats » et « complicité de recel de cadavres ».

L’ouverture du procès des quatorze principaux accusés est un ouf de soulagement pour les familles des victimes. Elles ont longtemps espéré que cet instant arrive pour que la vérité soit dite et que les coupables répondent de leurs actes. Cependant, deux principaux accusés sont absents au procès. Il s’agit de Blaise Compaoré, l’ancien chef de l’Etat en exil en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui naturalisé Ivoirien, il avait succédé au « père de la révolution burkinabè ». Il s’agit aussi du commando Hyacinthe Kafando, l’ancien chef de la sécurité de Blaise Compaoré.

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est victime d’un assassinat. C’était lors d’un coup d’Etat, alors qu’il avait 37 ans. A l’issue du putsch, son compagnon d’arme Blaise Compaoré a pris le pouvoir pour succéder à Sankara. Le « Che Guevara africain » arrive au pouvoir en 1983 au moyen d’un d’un putsch. 12 autres personnes ont trouvé la mort dans les mêmes conditions. parmi elles, il y avait Paulin Bamouni, journaliste, écrivain et directeur de la presse présidentielle de Thomas Sankara.

Thomas Sankara est celui qui a changé le nom de la Haute-Volta, donné par les colons français, en Burkina Faso. Cette dernière appellation qui demeure le nom actuel de cet Etat moderne signifie « le pays des hommes intègres ».

Emmanuel Macron : « fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin »

En marge du sommet France Afrique qui se tient à Montpellier, Emmanuel Macron a annoncé que la France rendra 26 œuvres d’art au Bénin fin octobre 2021.

Du nouveau dans l’affaire de la restitution des œuvres que les colons français ont pillées au Bénin au 19e siècle. Il y a peu, les informations à propos de cette restitution prévue au plus tard en fin 2021 annonçaient un report pour 2022.  Vendredi 08 octobre à Montpellier, le chef de l’État français a reprécisé ce que la promesse faite en 2018 avait prévu. « À la fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin », a déclaré Emmanuel Macron.

Le locataire de l’Élysée a fait cette déclaration au cours d’une cérémonie organisée en présence du président béninois Patrice Talon. C’était lors d’une table ronde sur les restitutions d’œuvres d’art pillées à l’Afrique.

En effet, le trésor Béhanzin a fait l’objet de pillage par les Français en 1892. C’était alors au cours des guerres coloniales. Les œuvres que les Béninois avaient réclamées sont conservées aujourd’hui au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris. Pour répondre à ces réclamations, les Français ont pris l’engament en 2018 de restituer 26 pièces de ces trésors aux propriétaires. Le Parlement français a approuvé cette restitution en décembre 2020.

Cependant, au cours du mois de septembre dernier, la nouvelle du report de la restitution des 26 œuvres d’art avait circulé. La raison en était que le gouvernement béninois souhaiterait organiser en janvier 2022 à Paris, deux expositions. Ces événements associeraient ces œuvres à de l’art contemporain béninois. La première exposition allait se tenir du 26 au 31 octobre au Quai Branly. La deuxième exposition aurait lieu en fin janvier au palais d’Iéna. C’est au terme de ces événements culturels que les autorités transféraient ces pièces au Bénin.

Ainsi donc, la déclaration du président Macron vient réitérer l’engament de la France à réaliser sa promesse.

Bénin : Covid-19, les contaminations en baisse

Au Bénin, la courbe de contamination à la Covid-19 est baisse. C’est la remarque ce qui ressort des derniers chiffres que les autorités en charge de la santé viennent de communiquer.

La contamination au coronavirus connait un ralentissement au Bénin. En une semaine, le décompte affiche 445 nouveaux cas. Les mois précédents par contre, ce nombre oscillait autour de 2000 nouveaux cas par semaine. Le plus remarquable est que le nombre de décès reste le même que celui communiqué il y a une semaine. Le pays enregistre encore 159 décès.

En effet, la situation épidémiologique du Bénin présente une amélioration positive. A la date du 06 octobre 2021, le pays compte 24.335 nouveaux cas confirmés, 23.257 patients guéris. 919 personnes malades reçoivent encore les soins dans les centres de prise en charge et autres.

Ainsi donc, les autorités sanitaires expliquent cette chute des contaminations par l’avancée de la campagne de vaccination. Au 05 octobre dernier, le Bénin compte au moins 226 269 personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. 21 405 ont reçu la totalité des doses.

Paludisme en Afrique : « pour la première fois, nous avons un vaccin »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé Mosquirix hier comme le premier vaccin contre le paludisme.

« Nous avons longtemps espéré un vaccin antipaludique efficace et, maintenant, pour la première fois, nous avons un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée », a déclaré Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En effet, le continent cherchait jusque-là un moyen plus efficace pour mettre fin aux ravages du paludisme. Une maladie qui a causé près de 410 mille décès en 2019. Mercredi 06 octobre 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé un vaccin contre la malaria.  Il s’agit de RTS,S, Le RTS,S, un vaccin qui agit contre le Plasmodium falciparum, un parasite transmis par les moustiques. Il est le plus mortel au monde et le plus prévalent en Afrique.

Le vaccin est fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GSK. Son nom de baptême est Mosquirix. C’est désormais le premier vaccin retenu et recommandé par l’OMS dans la lutte contre le paludisme en Afrique. Pour le moment, c’est l’unique vaccin efficace pouvant réduire la multiplication des contaminations à la malaria.

Le vaccin agit sur les cas simples et sur les cas graves de paludisme menaçant la vie des enfants. L’OMS précise que le RTS,S, prévient quatre cas de paludisme sur dix, et trois cas sur dix de paludisme grave après la prise de 4 doses.

Mosquirix a fait l’objet de test dans trois pays africains où il a prouvé ses performances. Ces pays sont le Ghana, le Kenya le Malawi. Les trois Etats ont autorisé en 2018 l’utilisation de ce vaccin dans les zones pilotes. Pour le moment, à l’échelle mondiale le premier test a permis d’administrer 2,3 millions de doses, selon lemonde.fr.

FMI : scandale « Doing Business », le Bénin demande une enquête approfondie

Le ministre de l’Économie, des Finances du Bénin Romuald Wadagni accorde son soutien à la directrice générale du FMI dans le scandale « Doing Business ». Le Béninois s’associe à 12 autres ministres africains pour réclamer une enquête approfondie.  

Le gouvernement béninois se joint à 12 autres gouvernements africains pour soutenir Kristalina Georgieva. Les ministres de l’Economie et des Finances de ces pays sont derrière la présumée innocente. La directrice générale du FMI fait l’objet d’accusations de favoritisme au sujet du « Doing Business » depuis le mois de septembre. La patronne du Fonds monétaire international rejette les accusations selon lesquelles, elle aurait usé de son influence pour favoriser la Chine.

En effet, selon un rapport des experts indépendants, l’influence de l’économiste aurait conduit ses équipes à changer les méthodes de calcul de données. Par conséquent, la Chine a bénéficié d’une meilleure place dans le classement « Doing Business ». Des allégations que Kristalina Georgieva n’entend pas du tout accepter. « Ni dans ce cas, ni avant, ni après, je n’ai fait pression sur les équipes pour qu’elles manipulent les données », a-t-elle déclaré il y a quelque temps.

Une déclaration portée à la connaissance du public le mardi 05 octobre révèle la position des 13 gouvernements africains à ce sujet. Il s’agit du Botswana, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, de l’Égypte, du Djibouti, le Sénégal, de la Mauritanie, du Soudan, du Togo, de la Somalie, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Nigéria et du Bénin.

Ces pays demandent une enquête approfondie sur la question. Selon La Nouvelle Tribune, un comité disciplinaire entendra bientôt la directrice de l’institution financière internationale. Lundi dernier, les représentants du cabinet d’avocats WilmerHale qui a publié le rapport plus tôt en septembre ont rencontré le conseil d’administration du FMI.

Bénin-riposte-Covid-19 : deux présumés escrocs arrêtés par la police

Le week-end dernier, la police républicaine a mis la main sur deux individus. Le motif est que ces présumés escrocs prenaient 1000 FCFA aux personnes prétendant les inscrire au programme de riposte socio-économique à la Covid-19.

Deux individus viennent de tomber dans les mailles du filet de la police républicaine au Bénin. Les faits remontent au samedi 02 au Bénin. Selon les informations recueilles par la presse locale, les présumés escrocs passaient le temps à prélever une somme de 1000 FCFA à certaines personnes en se faisant passer pour des agents mandatés par l’État. Les victimes sont en effet des candidats voulant s’inscrire au programme de riposte socio-économique à la Covid-19.

Les deux individus ont saisi l’opportunité d’une initiative des pouvoirs publics pour se faire de l’argent par le biais de l’escroquerie. Le mois dernier, la République du Bénin annonçait un deuxième plan de riposte socio-économique contre la pandémie de la Covid-19. Cette stratégie bénéficiait du soutien de la Banque mondiale.

A ce sujet, les entreprises du secteur formel et celles du secteur informel nées avant le 1er janvier 2021 devraient alors s’attendre à recevoir un appui de 19 milliards de francs. Ce plan s’inscrit dans le cadre du programme social du président Patrice Talon et de son gouvernement. Ce plan concerne tous les secteurs économiques. Selon La Nouvelle Tribune, les présumés malfaiteurs vont répondre de leurs actes devant les instances judiciaires dans les prochains jours.

Akon : « Ce n’est pas l’argent, c’est l’état d’esprit »

L’artiste américano-sénégalais soutient que le succès apporte plus de problèmes qu’il n’en résout. Dans une interview accordée aux médias le week-end dernier, Akon a affirmé que la richesse est parfois source de préoccupations.

La série de critiques qui a suivi ses déclarations n’a pas réussi à modifier la perception. Le fondateur du label Konvict Music, Akon, reste ferme au sujet de l’argent et de la richesse. Répondant aux critiques auxquelles il est l’objet ces derniers temps, la star de la chanson garde sa position. L’artiste américain d’origine sénégalaise Alioune Badara Thiam persiste.

En effet, pour lui, « l’argent n’est pas toujours le remède. Il y a des gens riches en ce moment qui se suicident, meurent d’overdoses. Ce n’est pas l’argent, c’est l’état d’esprit. L’argent crée et engendre tant de jalousie et d’envie, l’argent provoque beaucoup de mal ».

Dans une récente interview sur TMZ, le chanteur du single à succès « Smack That » est revenu sur son expérience pour réaffirmer sa thèse. Akon rappelle à ses détracteurs qu’il a connu la pauvreté avant la richesse. Pour autant, il peut évaluer les bénéfices et les problèmes liés à chaque niveau de vie.

Ainsi, s’appuyant sur son vécu personnel, l’artiste américain né en 1973 à Saint Louis au Sénégal va tirer conclusion. « Personne ne peut s’asseoir là et me dire que je ne suis pas passé par la pauvreté. J’étais le jeune Africain aux pieds nus jouant au football dans un village sans électricité, sans eau courante, je sais ce que cela faisait. Et croyez-moi, je sais à quoi ressemble la pauvreté», mentionne le producteur.

« Mais je sais aussi à quoi ressemble le succès. Et d’après mon expérience personnelle, j’ai plus de problèmes à gérer avec succès tout ce qui vient du succès que lorsque j’étais pauvre. J’étais en fait plus heureux quand j’étais pauvre », déclare le chanteur du RnB américain.

Facebook-panne : Mark Zuckerberg perd 6,4 milliards de dollars en quelques heures

Le patron de Facebook vient d’essuyer une perte de 6,4 milliards de dollars. C’est à la suite de la panne survenue hier aux environs de 16h GMT, affectant Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp.

Les retombées de la panne ayant rendu le groupe Facebook inaccessible hier dans l’après-midi du 04 octobre sont difficiles pour le patron. En moins de 10h, Mark Zuckerberg a perdu environ 6,4 milliards de dollars. Alors que les techniciens travaillaient à rétablir l’accès aux différentes plateformes WhatsApp, Facebook, Messenger et Instagram, la première évaluation livrait sa copie. A Wall Street, le cours de l’action Facebook a perdu 4,89% à la clôture, peut-on lire sur le site de Financial Afrik.

Sur le classement Forbes pendant ce temps d’inactivité le géant perdait une place. Mark Zukerberg patron de Facebook régressait de la 5ème à la 6ème position.  Il s’agit du classement des hommes les plus riches au profit de Larry Ellison, cofondateur de Oracle, avec respectivement 116,2 et 117,9 milliards de dollars.

Facebook est le réseau social le plu célèbre au monde avec près de 3 milliards d’utilisateurs mensuels au monde. Tandis que les causes de la panne sont encore recherchées, Financial Afrik signale que le réseau social connaîtra un problème d’images dans les prochains jours.

Bénin/Monde : WhatsApp, Messenger, Facebook, Instagram victimes d’une panne

Des centaines de millions d’utilisateurs tentent d’accéder en vain à WhatsApp, Messenger, Facebook ou Instagram depuis cet après-midi. Un message des responsables signale à travers Twitter la survenance d’une panne et tentent de rassurer les utilisateurs en promettant un retour à la normale.

« Nous sommes au courant que certaines personnes ont du mal à accéder à nos applications et produits. Nous travaillons pour un retour à la normale le plus rapidement et nous présentons nos excuses pour ce désagrément ».

C’est le contenu d’un tweet posté par Andy Stone, un porte-parole du groupe affecté. Les réseaux sociaux Instagram et Facebook ainsi que les messageries WhatsApp et Messenger sont inaccessibles depuis cet après-midi (16GMT) partout dans le monde.

D’après les sites spécialistes de suivi es plateformes, les deux réseaux sociaux et les deux messageries « subissaient une panne massive lundi, affectant de millions d’utilisateurs dans le monde », peut-on lire sur le site Imazpress. Le site Down Detector montrait des pannes dans des zones à forte concentration de la population comme Washington et ou Paris. Les tentatives de connexion se soldaient par un message d’échec « ce site est inaccessible ».

La crise était partie pour durer une heure selon ce que pensaient certains utilisateurs. Mais, jusqu’à une heure tardive de la soirée, les plateformes où près de 3 milliards d’utilisateurs se connectent par mois ne donnent aucun signal.