L’Héritage Vivant de Mgr Vincent Mensah : Un Voyage Intemporel

Les pages de l’histoire du diocèse de Porto-Novo s’ouvrent avec émotion grâce à « Mgr Vincent Mensah : Mémoires d’un témoin », le livre captivant du père Nicolas Hazoumè, présenté en hommage au regretté prélat né en 1924. Le lancement, mardi dernier, a illuminé la ville de Porto-Novo en préparation du centenaire de la naissance de Mgr Vincent Mensah en juillet 2024.

La collaboration entre le père Nicolas Hazoumè et les sœurs Servantes de l’amour rédempteur du Christ (Sarc) a permis de créer un ouvrage poignant qui explore les 30 années de direction exceptionnelle de Mgr Vincent Mensah à la tête du diocèse de Porto-Novo. L’institut fondé par Mgr Mensah en 1988, l’Institut des sœurs Sarc, demeure une des belles réalisations qui témoignent de son impact durable.

Le livre, composé de 240 pages réparties en trois chapitres, plonge les lecteurs dans le diocèse à l’époque de Mgr Mensah, explore l’église après son départ, et met en lumière sa triple mission d’évêque – gouvernement, enseignement, sanctification. Le père Nicolas Hazoumè offre un récit honnête, soulignant les défis rencontrés par Mgr Mensah au cours de son mandat.

L’auteur révèle que le mandat épiscopal de Mgr Vincent Mensah n’a pas été sans difficultés, émaillé d’incompréhensions et de mécontentements au sein du clergé et des fidèles. Des témoignages édifiants enrichissent le récit, présenté avec éloquence par le père Modeste Dohou lors de la cérémonie de lancement.

Depuis Marseille, le père Nicolas Hazoumè, ordonné prêtre par Mgr Mensah en 1984, a exprimé sa gratitude par visioconférence pour l’accueil chaleureux réservé à son ouvrage. Il anticipe une année 2024 faste pour le diocèse de Porto-Novo, marquée par diverses commémorations, culminant avec le centenaire de Mgr Vincent Mensah.

Mgr Aristide Gonsallo, évêque de Porto-Novo, a préfacé l’ouvrage, le qualifiant de la troisième œuvre dédiée à son prédécesseur. Il a mis en lumière l’héritage matériel, pastoral et spirituel laissé par Mgr Mensah, soulignant la devise épiscopale : « Faire la vérité dans la charité ».

Me Adrien Houngbédji, ex-président de l’Assemblée nationale, parrain de la cérémonie, a salué le leadership et le sens de justice de Mgr Vincent Mensah, soulignant la période tumultueuse de 1972-1990 au Bénin. Il a remercié le père Nicolas Hazoumè pour immortaliser la mémoire de cet illustre serviteur de Dieu.

Dorothée Kindé Akoko Gazard, ancienne ministre et marraine de la cérémonie, a présenté les mots de gratitude de la famille Mensah, soulignant l’importance de cette initiative lumineuse qui célèbre la vie de Feu Mgr Vincent Mensah. Ainsi, le lancement de ce livre marque non seulement un événement, mais surtout le début d’un voyage intemporel à travers l’héritage vivant de Mgr Vincent Mensah.

Investir dans la Santé et l’Émancipation : Lancement du 10e Programme Bénin-UNFPA

Le Bénin franchit une nouvelle étape vers le progrès avec le lancement officiel du 10e programme de coopération entre le pays et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). S’étendant de 2024 à 2026, ce programme, amorçant sa mise en œuvre en janvier prochain, a été inauguré lors d’un dîner orchestré par l’UNFPA en présence d’autorités, de diplomates, et de partenaires techniques et financiers.

L’UNFPA réaffirme son engagement indéfectible envers l’idée de « ne laisser personne de côté ». En donnant le coup d’envoi à ce 10e programme, l’organisation s’engage à accompagner fermement le Bénin dans sa quête de réalisation des objectifs de l’agenda 2030 et au-delà. Cet appel à l’action se présente comme une contribution concrète aux priorités nationales, telles que définies dans les documents de planification du Bénin, notamment le Programme d’action 2021-2026 et la vision Alafia 2025.

Le précédent programme (9e) a enregistré des avancées notables dans la planification familiale, avec plus de 900 000 nouvelles utilisatrices de méthodes de planification familiale. Cependant, des défis subsistent, incitant à l’élaboration du 10e programme avec la participation active du gouvernement et de toutes les parties prenantes.

Dr. Richmond Tiémoko, représentant résident de l’UNFPA, réitère l’engagement de son équipe envers une mise en œuvre efficiente du programme. Dr. Sennen Hounton, directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, souligne la nature participative et inclusive de l’élaboration du programme, appelant à une action concertée pour accélérer la réduction des besoins non satisfaits, des décès maternels évitables, et éliminer les violences faites aux femmes.

Le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, représentant le gouvernement, met en avant l’engagement social, évoquant des actions en faveur du bien-être des jeunes, des femmes, et des populations vulnérables. Il appelle à la confiance en l’UNFPA et à une contribution renforcée pour atteindre les objectifs ambitieux du 10e programme.

Ainsi, le Bénin s’engage dans une nouvelle phase de coopération visant à renforcer la santé sexuelle et reproductive, symbolisant une collaboration internationale fondamentale pour l’émancipation et le bien-être de la population.

Bénin: L’Unfpa et le Réseau des femmes leaders religieux et traditionnels unissent leurs forces pour l’autonomisation

Au cours de sa récente mission au Bénin, le Dr Sennen Hounton, directeur régional de l’Unfpa pour les régions d’Afrique de l’Ouest et centrale, a engagé un dialogue fructueux avec le Réseau des femmes leaders religieux et traditionnels. Les discussions, axées sur l’autonomisation des femmes, ont exploré des thèmes tels que la protection, la promotion des femmes, et la santé sexuelle et reproductive.

Pionnières dans la sous-région, les femmes du Réseau s’efforcent d’établir une collaboration synergique entre les leaders religieux et traditionnels pour renforcer l’efficacité des initiatives liées au leadership, à l’autonomisation, à l’éducation, à l’entrepreneuriat et au droit à la santé des femmes. Grâce au soutien de l’Unfpa, ce réseau devient un acteur clé dans l’autonomisation des femmes au Bénin.

Richmond Tiemoko, représentant résident de l’Unfpa au Bénin, a souligné l’importance des échanges visant à aborder les enjeux démographiques, notamment ceux liés aux jeunes, aux filles, aux femmes et aux hommes. Les discussions ont exploré la façon dont les traditions peuvent être des catalyseurs pour le bien-être des femmes et des jeunes, alignées sur la vision nationale.

Dr Sennen Hounton a mis en lumière les domaines d’intervention de l’Unfpa, notamment l’autonomisation des femmes, la protection des filles et le développement économique. Il a exprimé le souhait de renforcer le partenariat pour influencer positivement des questions telles que le mariage précoce, la scolarisation des jeunes filles et la sensibilisation des femmes enceintes.

Saluant les femmes du Réseau en tant que championnes engagées, le directeur régional a souligné l’importance de garantir des conditions sûres pour chaque femme en période de maternité. Il s’est engagé à faciliter les liens entre le Réseau et d’autres réseaux régionaux.

En termes de perspectives, le Réseau des femmes leaders religieux et traditionnels vise à élaborer un plan stratégique quinquennal, un manuel des procédures administratives et financières, et un plan de travail annuel. Dr Sennen Hounton a assuré un partenariat clé avec l’Unfpa, affirmant un soutien continu dans le cadre du 10e programme.

La réunion s’est conclue par des discussions approfondies à huis clos entre le directeur régional, le représentant résident de l’Unpfa au Bénin et les femmes du Réseau, renforçant ainsi l’engagement mutuel en faveur de l’autonomisation des femmes au Bénin.

Entretien Exclusive avec le Président Talon : Regards sur le Bénin d’Aujourd’hui

Dans un entretien exclusif au Palais de la Marina, le président Patrice Talon a offert un aperçu détaillé de la situation politique actuelle au Bénin, abordant des sujets tels que les potentiels successeurs, la loi d’amnistie, la diplomatie régionale et les défis économiques.

Transformations et Successeurs

Le président a souligné les transformations significatives depuis 2016, mettant en avant les rénovations infrastructurelles et les réformes politiques. Concernant les spéculations sur sa succession, Patrice Talon a écarté toute promotion active de ses proches, affirmant que les partis politiques joueront un rôle crucial dans le choix des futurs candidats.

Loi d’Amnistie et Affaires Judiciaires

Rejetant toute demande d’amnistie, Talon a maintenu la justesse des condamnations, notamment celle de Reckya Madougou. Il a critiqué le parti Les Démocrates, les accusant de promouvoir le retour à l’anarchie.

Diplomatie et Sécurité Régionale 

Le président a exprimé une ferme opposition aux coups d’État, soulignant leur impact déstabilisateur dans la région. En soutenant les principes de la Cédéao, il affirme le rôle du Bénin dans la quête d’une région plus stable.

« Atchakpodji » pour la Réconciliation 

Face aux critiques, Patrice Talon a proposé un rituel traditionnel africain, « Atchakpodji », pour résoudre le différend avec l’ancien président Boni Yayi. Il a insisté sur le caractère personnel du conflit, distinct des préoccupations nationales.

Économie et Perception du Progrès

Reconnaissant une dissonance entre les succès institutionnels et la perception citoyenne, Talon souligne les défis économiques, attribuant la hausse des coûts de la vie à des facteurs externes.

Tensions avec le Nigéria

Clarifiant les tensions passées avec le Nigeria, Talon nie tout problème entre les peuples et attribue la fermeture des frontières à des informations fausses. Il révèle que le président Buhari a exprimé ses regrets.

Cet entretien offre un aperçu approfondi de la vision du président Talon sur divers aspects cruciaux, soulignant les défis et les perspectives pour l’avenir du Bénin.

Affaire de casse bancaire au Bénin : 10 ans de prison requis contre l’ex-député Désiré Vodonou

L’étau se resserre autour de l’ancien député Désiré Vodonou dans l’affaire de casse d’une banque au Bénin. Lors de l’audience du 21 décembre 2023, le ministère public a demandé une peine de 10 ans de prison à l’encontre de l’ancien parlementaire et de ses coaccusés.

Les réquisitions du procureur spécial sont sévères, accusant Désiré Vodonou, un chef d’agence de la BGFI Bank et un informaticien d’entrave au fonctionnement du système informatique à des fins lucratives. En outre, ils sont accusés de participation à des activités de blanchiment de capitaux. Une amende de 50 millions de FCFA et la saisie des biens des prévenus ont également été préconisées.

L’avocat de la banque a, de son côté, réclamé une indemnisation de cent millions de francs CFA par accusé pour les dommages infligés à l’institution financière.

L’enquête révèle que les accusés ont implanté un dispositif dans le système informatique de la banque, cherchant à détourner des fonds. Cette opération a perduré entre le 12 septembre 2022 et le 04 novembre 2022, jusqu’à ce qu’un informaticien de la banque les démasque.

Désiré Vodonou a admis les faits, mais a tenté de justifier son implication en prétendant mener une opération légale nommée « server to server » au profit d’un partenaire russe. Il affirme avoir abandonné le projet dès qu’il a découvert la participation d’un chef d’agence, arguant que c’était trop risqué.

Le chef d’agence, Sylvestre A., et l’informaticien sénégalais, Sy S. A. A., ont, quant à eux, poursuivi l’opération à l’insu de Désiré Vodonou. Le chef d’agence a admis avoir introduit le dispositif dans le système bancaire, mais l’opération a échoué.

Cette affaire complexe révèle les dessous d’une opération audacieuse et met en lumière les versions divergentes des accusés. La Cour s’apprête à rendre son verdict, déterminant ainsi les préjudices causés à la banque.

 

Retrait des Forces Françaises du Niger : Fin d’une Période Tendue entre Paris et Niamey

Le 22 décembre 2023 restera gravé dans les mémoires en tant que journée marquant la fin d’une époque, avec le départ des derniers militaires français du Niger à bord d’un A400M de l’armée de l’air, mettant ainsi fin à une présence militaire de longue date.

La décision du président Emmanuel Macron, en septembre dernier, d’évacuer les troupes françaises du Niger, sous la pression des nouvelles autorités nigériennes, a ouvert une séquence diplomatique complexe. Le processus de retrait a débuté avec la restitution des emprises clés de Ouallam et Tabarey-Barey, au nord du Niger, où un sous-groupement tactique opérait en collaboration officielle avec l’armée nigérienne pour sécuriser la frontière du Liptako contre les groupes armés terroristes.

En novembre, les moyens aériens, comprenant trois Mirage 2000 et six drones Reaper, ont quitté la base aérienne projetée de Niamey. Parmi les 1500 soldats français déployés au Niger, un grand nombre avait déjà pris le chemin du retour, certains se dirigeant vers le Tchad, d’autres vers la France.

Ce vendredi matin, les 50 derniers soldats français encore présents sur la base aérienne projetée de Niamey ont embarqué   à bord d’un A400M de l’armée de l’air en direction de la France. Ainsi s’achève un épisode diplomatique qui aura duré trois mois.

Par ailleurs ,  il est important de rappeler  que  les relations entre Paris et Niamey  ont connu une détérioration significative depuis le coup d’État de juillet, renversant le président Mohaled Bazoum au Niger. La France, condamnant fermement ce coup de force militaire, a refusé de reconnaître les nouvelles autorités nigériennes.

Ce bras de fer diplomatique s’est matérialisé par des décisions fortes du côté nigérien, telles que l’exigence du départ des soldats français et de l’ambassadeur, ainsi que la révision de certains accords. Du côté français, des mesures de rétorsion ont été mises en place, dont la suspension de l’aide au développement, la fermeture de l’ambassade de France à Niamey et d’autres sanctions.

Ainsi, le retrait des forces françaises du Niger représente non seulement la fin d’une présence militaire, mais aussi la clôture d’une période de tensions diplomatiques intenses. L’avenir des relations entre la France et le Niger reste à écrire, mais ce retrait marque assurément un tournant dans l’histoire diplomatique de la région.

Guinée Conakry-Kaloum se relève après l’incendie : Solidarité et Mesures Cruciales pour la Reconstruction

Après des heures d’intervention héroïque, les équipes nationales et internationales ont réussi à contenir l’incendie dévastateur au dépôt d’hydrocarbures de Kaloum. Bien que le contrôle soit en cours, la zone reste périlleuse, nécessitant des mesures immédiates.

Le gouvernement salue l’engagement professionnel des intervenants et assure une prise en charge médicale gratuite pour les victimes. Sur les 241 blessés, 167 ont été réunis avec leurs familles, mais 74 restent sous soins. La triste réalité de 23 décès, dont 10 non identifiés, pèse sur le pays.

Des particules en suspension ont provoqué des troubles chez certains, traités rapidement dans des structures sanitaires spécialisées.

La commission d’évaluation évalue les dégâts matériels, avec des bâtiments fragilisés et environ 1 100 ménages affectés. Le Président Mamadi DOUMBOUYA adresse ses condoléances et remercie les pays amis.

Face à la situation critique, des mesures cruciales sont annoncées :

  1. Port obligatoire du masque à Kaloum.
  2. Évacuation temporaire des zones touchées.
  3. Maintien de l’approvisionnement en gasoil nationalement.
  4. Circulation des camions-citernes sous escorte sécurisée.
  5. Fermeture de la zone sinistrée au public, excepté pour les services spécialisés.
  6. Coordination des dons via un communiqué officiel.

Le gouvernement promet un rétablissement rapide de l’approvisionnement en essence, appelant à la compréhension et à la collaboration. Respecter les consignes de sécurité est essentiel pour un retour à la normale, y compris à Kaloum.

En cas d’urgence, le numéro gratuit 1016 est à disposition. La résilience du peuple guinéen sera la force qui guidera la reconstruction.

 

Togo: Violent Incendie au Marché d’Agoe-Assiyéyé : Triste Fin d’Année pour les Commerçants

Dans la nuit du jeudi au vendredi 21-22 décembre 2023, le marché d’Agoe-Assiyéyé a été le théâtre d’un dramatique incendie, plongeant les commerçants dans une détresse profonde en cette fin d’année.

Pendant une période de cinq longues heures, un féroce brasier a dévoré des parties importantes du marché, projetant des flammes visibles à plusieurs kilomètres et laissant les témoins impuissants face à la dévastation qui s’opérait. Les secteurs des céréales, de la friperie, de l’igname, du pagne, des animaux et de la boucherie ont été sévèrement touchés, marquant une perte considérable pour les commerçants locaux.

Le Maire de la commune (Agoè-Nyivé 1), Kovi Adanbounou, présent sur les lieux avec ses collaborateurs, exprime sa consternation : « C’est triste, une situation qui nous bouscule vraiment surtout en cette fin d’année. C’est un véritable drame. C’est vraiment triste, très triste. »

Les secours ont tardé à arriver, avec les premiers pompiers se rendant sur les lieux plus de quarante minutes après le début de l’incendie, et des renforts arrivant une heure plus tard. Malheureusement, ils ont été confrontés à une difficulté supplémentaire, ne disposant pas des équipements nécessaires pour maîtriser le feu.

La source exacte de l’incendie demeure inconnue pour le moment, et les équipes de sapeurs-pompiers ainsi que les forces de sécurité sont activement engagées dans les opérations de recherche et de secours. Les victimes, quant à elles, expriment leur douleur à travers des lamentations, des pleurs et des cris, illustrant un ressenti difficile à décrire en ces moments de catastrophe.

L’avenir du marché d’Agoe-Assiyéyé s’annonce incertain, et la communauté locale se mobilise déjà pour soutenir les commerçants affectés, témoignant de la solidarité nécessaire en ces temps difficiles.

La Révolution Numérique au Bénin : Un Pas de Géant vers l’Excellence Mondiale

Dans un élan de modernisation sans précédent, le Bénin s’est engagé résolument sur la voie de la connectivité numérique, transformant radicalement la vie quotidienne de ses citoyens et propulsant le pays au sommet des classements internationaux. Un satisfecit que le président béninois n’a pas manqué d’afficher lors de son discours hier, le 21 décembre, à l’Assemblée nationale.

Connectivité Numérique à l’Échelle Nationale

Les efforts soutenus pour assurer une connectivité numérique complète à travers le pays se poursuivent malgré les défis liés à la cybercriminalité. Cette initiative se traduit par un impact positif incontestable sur la vie quotidienne des citoyens. Désormais, l’internet est omniprésent, de Cotonou à Nikki, Malanville à Tanguiéta, et au-delà.

Digitalisation Facilitée pour les Citoyens

La digitalisation a pris racine, simplifiant la vie avec 235 services publics entièrement digitalisés accessibles en ligne 24h/24, 7 jours sur 7. Des actes de naissance aux prestations administratives, tout est à portée de clic, éliminant la nécessité de déplacements fastidieux.

L’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) joue un rôle crucial dans cette révolution, facilitant l’enrôlement continu des citoyens et la délivrance rapide de documents officiels. La prochaine étape ambitieuse prévoit d’étendre ces services aux arrondissements des communes, rapprochant ainsi davantage les services d’état civil des populations.

Impact Positif sur les Entreprises

Cette transition numérique ne se limite pas aux individus mais s’étend également aux entreprises, grandes et petites. Les avantages pour les micro, petites et moyennes entreprises sont manifestes, avec la possibilité d’accomplir des démarches en ligne, de réaliser des économies et de développer de nouveaux services.

Force est de constater que  la Révolution Numérique au Bénin marque un pas de géant vers l’excellence mondiale, positionnant le pays à la pointe de l’innovation technologique. Les efforts soutenus du gouvernement démontrent un engagement indéfectible envers un avenir numérique prospère pour tous les Béninois. Dans un monde de plus en plus connecté, le Bénin écrit sa propre histoire numérique, façonnant un futur où l’excellence est la norme.

Le Programme RISE de l’ADPME : Un Élan Prometteur pour l’Économie Béninoise

Le jeudi 21 décembre 2023, l’Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME) a ouvert ses portes pour accueillir une cohorte d’entrepreneurs désireux de découvrir les opportunités offertes par le Programme RISE. Un événement d’information stratégique animé par le Directeur Général de l’ADPME, Monsieur Édouard SEHLIN, visant à éclairer les participants sur les tenants et aboutissants de ce programme novateur.

Lancé le 07 décembre 2023 par le Gouvernement du Bénin, le Programme RISE se positionne comme une initiative clé destinée à dynamiser la croissance économique en offrant un tremplin aux entreprises répondant aux critères d’éligibilité. Coordonné par l’ADPME et l’Agence de Développement de Sèmè-City, avec le soutien du Ministère de l’Économie et des Finances, cette initiative bénéficie également de partenariats solides avec la Banque Mondiale, l’Agence Française de Développement (AFD), et l’Union Européenne.

Programme RISE /Entrepreneurs Béninois /Photo: Site du Gouvernement

Les bénéficiaires ciblés par le Programme RISE incluent les Micros, Petites et Moyennes Entreprises ainsi que les startups affichant un fort potentiel de croissance. Pour prétendre à l’assistance technique ou financière du programme, pouvant atteindre jusqu’à 30.000.000 FCFA avec une contribution financière de 20%, les entreprises doivent remplir des conditions rigoureuses.

Parmi ces critères figurent l’enregistrement en tant qu’entreprise béninoise au Registre de Commerce et de Crédit Mobilier (RCCM) depuis au moins un an à la date de clôture des candidatures. De plus, elles doivent disposer d’au moins un état financier à jour, validé par un cabinet, et exercer dans des secteurs tels que l’agro-industrie, l’industrie légère, les industries créatives et culturelles, les services à haute valeur ajoutée, ainsi que les services et industries liés à une ville durable.

Le Directeur Général de l’ADPME, Monsieur Édouard SEHLIN

La sélection des candidats sera réalisée par un cabinet indépendant, chargé de l’analyse des formulaires de participation, de la collecte des pièces justificatives, et de la tenue d’entretiens avec les candidats présélectionnés pour assurer la transparence du processus.

La date limite pour soumettre sa candidature à la première cohorte du Programme RISE est fixée au 15 janvier 2024. L’annonce des lauréats est prévue du 12 au 15 février 2024, tandis que le lancement de l’accompagnement financier des entreprises sélectionnées pour cette cohorte aura lieu le 19 février 2024. Les dates concernant la seconde cohorte seront divulguées au cours du 1er trimestre 2024.

En somme, le Programme RISE se présente comme un catalyseur essentiel pour stimuler la croissance des entreprises béninoises, offrant une occasion unique aux entrepreneurs visionnaires de contribuer activement au dynamisme économique du pays. Les acteurs économiques sont encouragés à saisir cette opportunité avant la date limite de soumission.