Un comité pour un accord de libre-échange est né au Bénin

Un comité technique chargé de négocier et d’élaborer un accord de libre-échange entre le Bénin et le Nigéria a vu le jour dans le paysage béninois, une initiative du Président de la République, Patrice Talon, pour renforcer les liens entre les deux nations.

En effet, ce comité composé de trois ministres béninois : Romuald Wadagni de l’économie et des finances, chargé de la coopération, Yvon Détchénou de la justice et de la législation et Olushegun Bakari des Affaires étrangères va collaborer avec leurs homologues nigérians désignés par le président Bola Tinubu.

L’objectif de ce comité est de renforcer les relations commerciales entre les deux pays voisins, qui ont connu des tensions et des fermetures de frontières par le passé. Par ailleurs, le comité devra proposer un projet d’accord de libre-échange et le soumettre à l’approbation des chefs d’État des deux pays. Il devra également élaborer un calendrier de mise en œuvre de cet accord, en s’appuyant sur les personnes ressources nécessaires, selon le décret de nomination.

La création de ce comité fait suite à la rencontre entre les présidents Tinubu et Talon, le 6 décembre 2023 à Abuja, où ils ont décidé de relancer leurs relations commerciales, après l’accession de Bola Tinubu au pouvoir au Nigeria. Depuis lors, les administrations douanières des deux pays ont multiplié les échanges et ont tenu deux réunions. L’accord de libre-échange sera le point de départ d’une nouvelle relation économique entre le Bénin et le Nigeria, qui sont deux acteurs importants de la région ouest-africaine. 

Formation au Bénin contre l’extrémisme et les armes légères

Depuis Ce lundi 5 février 2024, une formation sur la prévention de l’extrémisme violent, de la radicalisation et de la prolifération des armes légères se déroule à Cotonou. Cette initiative, inaugurée par le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Monsieur Abasse Olossoumare, vise à renforcer la sécurité dans les pays du Sahel et les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest.

Lancement de la formation

La cérémonie d’ouverture a vu la participation de plusieurs dignitaires, dont le Chargé d’affaires de l’Ambassade du Japon près le Bénin, Monsieur Ichijo Motonobu, l’Ambassadrice de la République du Ghana près le Bénin, Son Excellence Madame Christine Churcher, et le Général de Division Richard Addo Gyane, Commandant du Centre Kofi Annan de formation au maintien de la paix.

Par ailleurs, La formation vise à améliorer les connaissances et les échanges d’informations entre le personnel de sécurité et les acteurs de la société civile en matière de lutte contre le terrorisme et la prolifération des armes légères.  En effet, cette initiative concerne Sept pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte-d’Ivoire, le Niger, le Mali et le Burkina-Faso,  .

Le gouvernement japonais a apporté une contribution significative à ce projet de formation en fournissant un financement d’environ 10 millions de dollars US au profit du Programme des Nations Unies pour le Développement et le Centre Kofi Annan de formation au maintien de la paix.

La formation, se terminera le 9 février, avec la participation de plusieurs cadres de divers niveaux de l’appareil sécuritaire du Bénin ainsi que de nombreux acteurs de la société civile. Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre le Centre Kofi Annan de formation au maintien de la paix et le gouvernement béninois, représenté par le Secrétariat Permanent à la lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme.

 

La Namibie en deuil : Le Président Hage G.Geingob est décédé

C’est une journée sombre pour la Namibie. En effet, le bien-aimé président, Dr Hage Geingob, a rejoint les ancêtres. Décès survenu le dimanche 4 février 2024, tôt le matin à l’hôpital Lady Pohamba.

Dr Geingob, entouré de sa chère épouse madame Monica Geingos et de ses enfants lors de ses derniers moments, a succombé malgré les efforts dévoués de son équipe médicale pour assurer son rétablissement. Cette perte touche profondément toute la nation namibienne.

Dr Geingob, leader respecté et aimé, connu pour son dévouement envers la Namibie. Serviteur dévoué du peuple, une icône de la lutte pour la libération, l’architecte de la constitution namibienne et le pilier de la nation. Sa perte est un coup dur pour la Namibie et son peuple.

En ces moments de tristesse profonde, le gouvernement appelle tous les Namibiens à rester calmes et sereins. Il prendra toutes les dispositions nécessaires et respectera tous les protocoles d’État en cette période de deuil national.

Le cabinet se réunira immédiatement pour prendre les dispositions nécessaires à cet égard. D’autres annonces seront faites en temps voulu.

La nation namibienne pleure la perte d’un monument historique. Que l’âme du président Dr Hage Geingob repose en paix éternelle.

 

CDC Bénin : Vers l’Afrique Infrastructurelle

La CDC Bénin, déjà reconnue pour son rôle dans la transformation industrielle du Bénin, s’engage désormais dans une nouvelle aventure : le Fonds d’accélération d’infrastructure Africa50 (Africa50-IAF), soutenu par la Banque africaine de développement (BAD). Cette initiative, bien que récente, est déjà comme une avancée majeure pour l’institution.

Le Fonds d’accélération d’infrastructure Africa50 (Africa50-IAF) est une plateforme d’investissement qui a pour objectif de stimuler le développement des infrastructures en Afrique. Après avoir réussi son premier tour de table avec 222,5 millions de dollars US le 29 décembre 2023, le Fonds a franchi une étape importante dans la réalisation de cet objectif. Les fonds collectés lors de cette première levée seront investis dans des projets à fort impact dans les domaines de l’énergie, des transports, de la logistique, etc. dans les pays africains.

En rejoignant ce fonds, la CDC Bénin intègre un groupe exclusif de partenaires stratégiques, dont la plateforme AFRICA50-Project Finance, la BAD, la SFI, la CNPS Cameroun, la CNPS Côte d’Ivoire, la CNSS Togo, etc. Ces institutions, agissant en tant que pionnières, ont pour mission d’accélérer le développement des infrastructures à l’échelle du continent. Leur expertise collective devrait permettre de catalyser des projets de grande envergure, de stimuler l’innovation et de booster la croissance économique en Afrique.

Cette participation devrait avoir des retombées positives significatives pour les citoyens, notamment :

  • La possibilité de financer de nouveaux projets de développement au Bénin, ce qui devrait entraîner la création d’emplois et de richesses ;
  • L’opportunité pour l’IAF d’investir dans des projets d’infrastructures au Bénin, en particulier dans des secteurs tels que l’énergie électrique, le transport maritime et la logistique.

En participant à Africa50-IAF, la CDC Bénin affirme sa vision stratégique, exprime sa volonté de diversifier ses investissements et renforce sa position en tant qu’acteur clé du paysage économique et financier à l’échelle continentale.

Sommet historique à Rome: L’Italie tend la main à l’Afrique

L’Italie a accueilli les 28 et 29 janvier 2024 un sommet inédit entre les dirigeants africains et les représentants des institutions internationales. L’objectif : renforcer les liens entre les deux continents et trouver des solutions communes aux défis du développement, de la sécurité et de la migration.

Dîner En prélude à l’ouverture des travaux du sommet Italien

Le sommet a débuté par un dîner officiel à la présidence de la République italienne, Sergio MATTARELA et la première ministre Giorgia MELONI ont exprimé leur volonté de coopérer davantage avec l’Afrique. Le président italien a cité un proverbe africain : « Si tu veux aller vite, marche seul, mais si nous voulons aller loin, marchons ensemble. » Il a appelé à une mise en œuvre conjointe des volontés respectives pour atteindre les objectifs de prospérité et de paix en Afrique, en Europe et dans le monde.

Le budget de soutient de l’Italie pour l’Afrique

Le lendemain, les travaux du sommet se sont poursuivis à la salle du Sénat, où la Première ministre italienne a annoncé une enveloppe de 5,5 milliards d’euros pour soutenir les projets de développement en Afrique. Elle a souligné l’importance de l’agriculture, des infrastructures, de l’environnement, de l’énergie, de la santé, de l’éducation et de la digitalisation comme des priorités pour les pays africains. Ces priorités ont été confirmées par le président de la Commission de l’Union africaine, monsieur Moussa Faki Mahamat, qui a plaidé pour un partenariat équilibré et respectueux entre les deux continents.

Le président en exercice de l’Union africaine, monsieur Azali ASSOUMANI, a quant à lui exprimé sa préoccupation face à l’augmentation du flux migratoire des jeunes Africains qui cherchent à fuir la pauvreté et l’instabilité. Il a souhaité une synergie d’action pour valoriser les ressources dont dispose l’Afrique et offrir des opportunités à sa jeunesse.

Plusieurs panels thématiques ont permis aux participants d’échanger sur des sujets d’intérêt commun, tels que la formation professionnelle, la promotion culturelle, la sécurité régionale, la lutte contre le terrorisme, le changement climatique, etc.

Le Bénin force de proposition au sommet italien

Le Bénin a été représenté par sa vice-présidente, madame Mariam CHABI TALATA ZIMÉ YERIMA, qui a été déléguée du président de la République, monsieur Patrice TALON. Elle a intervenu sur la question de la formation professionnelle et de la promotion culturelle, en proposant une thérapie au phénomène de migration massive de la jeunesse africaine.

par ailleurs, elle a affirmé qu’il était temps que l’Afrique se mette dans les conditions requises pour la prise en charge de sa jeunesse et sa rétention sur le continent. Madame Mariam CHABI TALATA ZIMÉ YERIMA a mis en avant les réformes engagées par le Bénin depuis 2016 dans le domaine éducatif et économique, ainsi que les potentialités du pays dans le secteur agricole. La  vice-présidente a invité les partenaires italiens à venir à Cotonou pour un partenariat gagnant-gagnant dans de nombreux domaines. Elle a également souligné la stabilité et la sécurité du Bénin dans la sous-région.

Le sommet s’est achevé par l’adoption d’une déclaration commune qui réaffirme la volonté des deux parties de renforcer leur dialogue politique, leur coopération économique et leur solidarité humaine. Le sommet a également été l’occasion pour l’Italie de transmettre à l’Assemblée nationale béninoise deux projets de loi, l’un relatif à la ratification de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce sur les subventions à la pêche et l’autre portant sur la règlementation bancaire en République du Bénin

 

Travail d’intérêt général : le Bénin innove en justice

Le conseil des ministres du 31 janvier 2024 a adopté un décret portant sur les modalités d’exécution du travail d’intérêt général, une peine prévue par le code pénal révisé en 2018. Cette mesure vise à favoriser la réinsertion des condamnés en milieu ouvert et à réduire la surpopulation carcérale.

Le travail d’intérêt général consiste à effectuer, sans rémunération, une activité au service de la collectivité, sous le contrôle d’un organisme d’accueil agréé par le ministère de la Justice. La durée de cette peine varie de 40 à 240 heures, selon la gravité de l’infraction commise. Elle peut être prononcée par le juge à la place ou en complément d’une peine d’emprisonnement.

Le décret précise les conditions d’exécution du travail d’intérêt général, qui doit respecter les règles relatives au travail de nuit, à l’hygiène, à la sécurité, au travail des femmes et des jeunes. Il indique également la nature des travaux proposés, qui doivent être d’utilité sociale, culturelle, environnementale ou humanitaire. Il définit enfin les organes chargés de son application, à savoir le juge de l’application des peines, le procureur de la République, le service pénitentiaire d’insertion et de probation et l’organisme d’accueil.

Le gouvernement espère que cette mesure contribuera à lutter contre la récidive, à renforcer le sens des responsabilités des condamnés et à leur offrir une opportunité de réparation et de réhabilitation.

Le conseil des ministres a également adopté deux décrets portant transmission à l’Assemblée nationale de deux projets de loi, l’un relatif à la ratification de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce sur les subventions à la pêche et l’autre portant règlementation bancaire en République du Bénin. Ces textes visent à renforcer l’intégration du Bénin dans le commerce mondial et à assurer la stabilité du système financier national.

Sauvegarde du Patrimoine Culturel au Bénin

Le mercredi 31 janvier, lors du Conseil des ministres, le gouvernement de la République du Bénin a pris la décision de  créer  des agences de sauvegarde de la culture dans les aires socioculturelles du pays.

en effet , Ces agences, qui se présentent sous la forme d’établissements publics à caractère social et scientifique, auront pour mission principale de valoriser les éléments constitutifs du patrimoine des aires concernées. Cela englobe les traditions et les expressions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, les rituels, les événements festifs, les connaissances relatives à la nature et à l’univers, ainsi que les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.

En se basant sur les orientations du Gouvernement, ces agences élaboreront des plans de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. En collaboration avec les communautés, groupes et/ou individus concernés, elles mettront en œuvre ces plans, dans le but d’améliorer leur contribution au développement socio-économique du pays.

Quatre agences ont vu le jour :

  • L’agence de sauvegarde de la culture Adja-Tado
  • L’Agence de sauvegarde de la culture Yoruba
  • L’Agence de sauvegarde de la culture du Grand Borgou
  • L’agence de sauvegarde de la culture des montagnes

Il est important de souligner que ces agences ne disposent pas de territoires physiques de compétence, mais couvrent plutôt des espaces socioculturels. Une fois opérationnelles et avec leurs statuts approuvés, ces agences deviendront un creuset pour l’appropriation et la valorisation du patrimoine culturel immatériel du Bénin.

Cette initiative représente un pas significatif vers la préservation et la valorisation du riche patrimoine culturel immatériel du Bénin, contribuant ainsi à la diversité culturelle et au développement socio-économique du pays.