Bénin : Anacarde et soja vers une meilleure structuration

Cotonou, 19 juin 2024- Le Conseil des ministres béninois a récemment adopté un plan de réorganisation des filières anacarde et soja, marquant ainsi une étape importante vers une meilleure structuration et une performance accumulée de ces secteurs clés. Cette initiative s’inscrit dans la ligne droite des efforts du gouvernement pour stimuler l’agriculture et favoriser l’autosuffisance alimentaire du pays.

La filière anacarde et soja est  en croissance mais en manque de structuration

Si la production et les exportations d’anacarde et de soja ont connu une augmentation constante ces dernières années, grâce au soutien du gouvernement, les filières manquent encore de structuration formelle, en particulier pour le soja. L’Union nationale des coopératives de producteurs de soja du Bénin joue un rôle crucial dans la représentation des producteurs, mais une organisation interprofessionnelle formelle reste à mettre en place.

Vers une transformation locale et une meilleure rémunération des producteurs

L’objectif ultime de cette réorganisation est de transformer localement la totalité de la production nationale de cajou et de soja. Cela permettra d’augmenter la valeur ajoutée des produits et, par conséquent, d’améliorer les prix payés aux producteurs. Pour y parvenir, il est essentiel d’établir des accords interprofessionnels directs entre les producteurs et les transformateurs, qui assument les principaux risques dans ces filières.

La Chambre nationale d’Agriculture aux commandes de la réorganisation

La Chambre nationale d’Agriculture (CNA) pilotera le processus de réorganisation. Un comité national d’orientation et un comité technique chargé de la mise en œuvre seront mis en place pour assurer le bon déroulement du projet.

Un impact positif attendu sur l’ensemble du secteur agricole

Cette réorganisation devrait non seulement renforcer la compétitivité des filières anacarde et soja, mais aussi contribuer à une meilleure structuration de l’ensemble du secteur agricole béninois. Elle est une étape décisive vers l’autosuffisance alimentaire et la prospérité économique du pays, reflétant l’engagement du gouvernement à soutenir et à développer l’agriculture.

Cotonou : Experts jettent les bases de l’ECOSOCC-AO

Cotonou, le 20 juin 2024 – Un groupe d’experts s’est réuni à Cotonou, au Bénin, du 12 au 13 juin 2024, pour jeter les bases du Conseil économique, social et culturel de l’Afrique de l’Ouest (ECOSOCC -AO).

ECOSOCC-AO : Un outil pour relever les défis de la CEDEAO

Au cours de cette réunion de deux jours, les participants ont examiné et renforcé le projet de document-cadre fondateur de l’ECOSOCC-AO, issu des réunions consultatives précédentes. Ils ont également examiné un projet de programme de travail triennal provisoire et de plan d’action, ainsi qu’un projet de budget indicatif triennal.

La réunion visait principalement à établir une compréhension mutuelle des avantages comparatifs et de la valeur stratégique de l’ECOSOCC-AO dans l’optique de surmonter les défis politiques et socio-économiques que rencontre la région de la CEDEAO. La réunion a aussi permis de définir des stratégies pour soutenir la réalisation de l’agenda 4×4 de la CEDEAO et des priorités de paix et de sécurité de la région.

Des experts assument les jalons du Conseil économique, social et culturel de l'Afrique de l'Ouest (ECOSOCC-AO) pour relever les défis L’ECOSOCC-AO : Une plateforme pour l’intégration régionale et le développement inclusif

Par ailleurs, l’ECOSOCC-AO est conçu comme une plateforme régionale de coordination CEDEAO-Organisation des sociétés civiles (OSC) autour de la démocratie, de la paix et de la sécurité. Il permettra aux organisations de la société civile de contribuer activement à l’intégration régionale, de relever les défis communs et de promouvoir un développement inclusif.

La réunion a réuni des experts issus des principales agences sociales et culturelles des ministères des 15 États membres de la CEDEAO, du secteur privé, des groupes de réflexion et des acteurs de la gouvernance, de la paix et de la sécurité de la région.

Des experts assument les jalons du Conseil économique, social et culturel de l'Afrique de l'Ouest (ECOSOCC-AO) pour relever les défis OSC et gouvernements de la CEDEAO : Un partenariat renforcé pour la paix et la sécurité

La collaboration entre la CEDEAO et les OSC souligne l’importance de favoriser des partenariats stratégiques entre les différents acteurs. Il est évident que le rôle des OSC a évolué, passant du simple rôle de chiens de garde à celui de bâtisseurs de ponts crédibles entre les décideurs politiques et la communauté de la CEDEAO.

La réunion d’experts a été organisée avec le soutien actif des partenaires de la CEDEAO, notamment l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), le Réseau Ouest Africain pour le Développement Consolidation de la paix (WANEP), le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et l’Agence danoise de développement international (DANIDA).

En somme, la réunion de Cotonou s’appuie sur la réunion régionale relative à la création de l’ECOSOCC-AO qui s’est tenue les 22 et 23 février 2024 à Abuja, au Nigéria. Cette réunion régionale était elle-même une émanation de l’atelier consultatif interne qui s’est tenu à Lagos, au Nigéria, en décembre 2023.

 

Bénin : Vers une commande publique plus transparente et efficace

Bohicon, le 20 juin 2024 – L’hôtel NIFUR, situé au cœur de la ville historique de Bohicon, vibre depuis le début de la semaine au rythme d’un événement d’envergure nationale. En effet, depuis le lundi 17 juin, l’établissement accueille la 14ème session de formation intensive destinée aux acteurs clés de la chaîne de la commande publique. Cette initiative, qui réunit des représentants des sociétés, offices d’État et des partis politiques, est placée sous l’égide de l’ARMP Bénin, l’Autorité de régulation des marchés publics du Bénin.

Renforcer les compétences des acteurs clés pour une commande publique plus transparente et efficace

La session de formation, qui s’étendra sur plusieurs jours, a pour objectif de renforcer les compétences et les connaissances des participants en matière de procédures de passation, de gestion et de contrôle des marchés publics. La Vice-Présidente de l’ARMP Bénin, Mme Carmen GABA, supervise personnellement les travaux, a souligné l’importance capitale de la transparence et de l’efficacité dans la gestion des fonds publics.

Les participants auront l’opportunité de suivre une série d’ateliers interactifs, de conférences et de simulations pratiques, conçues pour couvrir tous les aspects de la commande publique. Des experts en la matière, ainsi que des juristes spécialisés dans le droit des marchés publics, animeront ces sessions, offrant leur expertise et leurs conseils avisés.

L’événement est également l’occasion pour les acteurs de la commande publique de partager leurs expériences, de discuter des défis rencontrés dans l’exercice de leurs fonctions et de développer un réseau professionnel solide. L’accent est mis sur l’adoption de bonnes pratiques et sur l’harmonisation des procédures au sein des différentes entités impliquées.

Bohicon accueille la 14ème session de formation intensive sur la commande publique, organisée par l'ARMP BéninL’ARMP Bénin réaffirme son engagement à soutenir la formation continue des acteurs de la commande

La formation revêt une importance particulière dans le contexte des réformes des entreprises par le Bénin pour améliorer la gouvernance et la gestion des ressources publiques. Dans ce cadre, l’ARMP Bénin joue un rôle crucial en veillant à l’intégrité et à l’efficacité du système de commande publique, éléments essentiels pour attirer les investissements et favoriser le développement économique du pays.

Mme GABA, dans son discours d’ouverture, a insisté sur la nécessité d’une formation continue pour les acteurs de la commande publique, afin de s’adapter aux évolutions législatives et aux meilleures pratiques internationales. Elle a également évoqué l’importance primordiale de la responsabilisation et de la responsabilité dans l’exécution des marchés publics.

L’hôtel NIFUR, avec ses installations modernes et son emplacement stratégique, offre un cadre idéal pour ce type de rassemblement professionnel. Les organisateurs de la session de formation ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des infrastructures et des services fournis, contribuant ainsi au bon déroulement de l’événement.

À l’issue de la formation, les participants présentent des certificats attestant de leur participation et de l’acquisition de nouvelles compétences. Ces documents contribueront à valoriser leur expertise professionnelle et à promouvoir l’excellence dans le domaine de la commande publique au Bénin.

L’ARMP Bénin, consciente des enjeux liés à la commande publique, réaffirme son engagement à soutenir les initiatives de formation et à œuvrer pour une meilleure compréhension des processus par tous les acteurs concernés. La 14ème session de formation de Bohicon s’inscrit dans cette démarche et marque une étape supplémentaire vers l’atteinte des objectifs de développement durable du pays.

Bénin : Une réforme majeure modernise le secteur funéraire

Cotonou, 19 juin 2024 – Dans une décision historique, le gouvernement béninois a annoncé une réforme en profondeur du secteur funéraire, marquant un nouveau chapitre dans la gestion des services funéraires et des cimetières dans le pays. Adoptée lors du Conseil des ministres du 19 juin 2024, cette initiative vise à combler les lacunes d’un cadre réglementaire datant de 1995, devenu obsolète face aux réalités contemporaines et aux besoins d’une réglementation plus adaptée.

Un cadre réglementaire modernisé et des normes strictes pour le le secteur funéraire

En effet, le nouveau décret introduit des mesures innovantes pour la catégorisation des activités funéraires, établissant des normes techniques, sanitaires et environnementales strictes pour la création et la gestion des pompes funèbres, des funérariums, des crématoriums et des cimetières. Ces changements reflètent une volonté de moderniser le secteur et de garantir le respect de l’intégrité physique et de la mémoire des défunts, tout en tenant compte des impératifs de protection de l’environnement.

Une réponse aux lacunes de l’ancien système

Le gouvernement a souligné que l’ancien arrêté interministériel ne prenait pas en compte de manière exhaustive tous les aspects de la sphère funéraire, se limitant principalement à la gestion des entreprises privées de pompes funèbres. Les réformes actuelles étendent donc le cadre réglementaire pour inclure la gestion des cimetières, répondant ainsi aux conflits et aux problématiques d’aménagement survenus ces dernières années.

Professionnalisation du secteur et respect des normes

En outre, le décret établit des qualifications minimales pour les opérateurs du secteur, assurant ainsi un niveau de compétence et de professionnalisme requis pour la prestation de ces services sensibles. Les contrevenants aux nouvelles règles s’exposent à des sanctions, soulignant la détermination du gouvernement à faire respecter les standards élevés qu’il a fixés.

Un modèle de gestion respectueux et moderne

Cette réorganisation est perçue comme une étape cruciale vers une meilleure prise en charge des services funéraires au Bénin, reflétant les efforts du gouvernement pour aligner les pratiques nationales sur les normes internationales en matière de santé, d’hygiène, d’assainissement et de respect de l’environnement. Elle marque également une avancée significative dans la reconnaissance de la dignité des défunts et la préservation de leur mémoire, tout en assurant la tranquillité des familles endeuillées.

Un exemple régional et une collaboration souhaitée

Avec cette réforme, le Bénin se positionne comme un exemple dans la région, en adoptant une approche proactive et respectueuse dans la gestion des affaires funéraires. En somme, le gouvernement invite les acteurs du secteur à collaborer étroitement pour la mise en œuvre efficace de ces nouvelles directives, qui promettent d’améliorer considérablement la qualité des services funéraires dans le pays.

Microfinance au Bénin : Lancement des Journées Communales d’Assainissement

Cotonou, 19 juin 2024 – La première édition des Journées Communales d’Assainissement du Secteur de la Microfinance a été lancée le mardi 18 juin 2024 au Palais des Congrès de Cotonou. En effet,  initiées par le Ministère de l’Economie et des Finances et l’Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD), ces journées visent à sensibiliser les populations et les acteurs locaux aux défis liés à l’assainissement du secteur de la microfinance et à la lutte contre les pratiques illégales de collecte et de placement d’argent.

Mobilisation des acteurs pour un secteur de la microfinance sain

L’événement a réuni divers acteurs du secteur de la microfinance, notamment des élus communaux, des représentants d’institutions de microfinance, des autorités de régulation et de surveillance, ainsi que des membres de la société civile. L’objectif est de renforcer la collaboration et les actions conjointes pour assainir le secteur et protéger les populations des risques de spoliation.

Sensibilisation et éducation financière au cœur des journées

Au programme des journées, des mini-foires sur les esplanades des mairies des communes concernées, des sessions de sensibilisation et d’échanges avec les populations sur les thématiques d’assainissement, d’éducation financière et des produits de microfinance offerts par l’État.

Lancement des Journées Communales d'Assainissement du Secteur de la Microfinance au Bénin pour lutter contre les structures illégalesLutte contre les structures illégales : un enjeu crucial

Par ailleurs, l’un des principaux défis du secteur de la microfinance au Bénin est la prolifération de structures illégales qui collectent et placent de l’argent auprès des populations sans autorisation ni garantie. Ces pratiques frauduleuses exposent les épargnants à des risques importants et nuisent à la crédibilité du secteur.

Les Journées Communales d’Assainissement du Secteur de la Microfinance s’inscrivent également dans la droite ligne des actions menées par le gouvernement pour lutter contre ces pratiques illégales et protéger les consommateurs de produits financiers.

Encourager la collaboration et les solutions locales

En outre, ces journées constituent une plateforme d’échange et de réflexion pour identifier les défis spécifiques à chaque commune et proposer des solutions adaptées. L’implication des élus locaux est essentielle pour sensibiliser les populations et mener des actions concrètes de lutte contre les structures illégales.

Un secteur de la microfinance au service du développement local

Un secteur de la microfinance sain et dynamique est un atout majeur pour le développement local. Il permet aux populations d’accéder à des services financiers essentiels, de créer des activités génératrices de revenus et de contribuer à la croissance économique.

En somme, Les Journées Communales d’Assainissement du Secteur de la Microfinance constituent une étape importante pour renforcer la confiance des populations dans le secteur et promouvoir son développement durable au profit des communautés locales.

Nobel Koty remporte le Prix Ellipse 2024

 Cotonou,19 juin 2024 – Le peintre béninois Nobel Koty a été sacré lauréat du prestigieux Prix Ellipse 2024, dédié à la création artistique du Bénin. Cette distinction récompense son exploration singulière de l’autoportrait, saluée par un jury d’experts.

Une reconnaissance pour une démarche artistique unique

Parmi les cinq finalistes en lice, Nobel Koty s’est démarqué par sa démarche artistique unique, caractérisée par une exploration profonde de l’identité et de l’intériorité à travers l’autoportrait. Ses œuvres, empreintes d’une grande sensibilité, invitent à une réflexion introspective sur la condition humaine.

Récompenses et opportunités

En tant que lauréat du Prix Ellipse 2024, Nobel Koty recevra une bourse de production qui lui permettra de poursuivre ses recherches artistiques. Il aura également l’opportunité d’exposer ses œuvres lors de la foire AKAA (ALSO KNOWN AS AFRICA) du 18 au 20 octobre 2024, une plateforme majeure pour la promotion de l’art africain contemporain. En plus, il bénéficiera d’un accompagnement sur-mesure pour accroître sa visibilité auprès des réseaux professionnels nationaux et internationaux.

Le peintre béninois Nobel Koty remporte le Prix Ellipse 2024 pour son exploration singulière de l'autoportrait et reçoit une bourse Une exposition collective pour célébrer les talents émergents

En marge de la remise du Prix Ellipse, une exposition collective mettant en avant les talents émergents de la scène artistique béninoise se tiendra du 28 juin au 19 juillet 2024 à Maison Rouge à Cotonou. Cette exposition sera également l’occasion de découvrir la richesse et la diversité de la création artistique au Bénin.

Nobel Koty : un artiste à la recherche de l’identité

Né en 1988 à Cotonou, Nobel Koty explore à travers ses autoportraits les notions d’identité, de pudeur et du rapport au corps. Par ailleurs, ses œuvres, souvent réalisées sur fond neutre, invitent à une introspection profonde sur la fragilité et la complexité de l’être humain. En mettant à nu ses émotions et ses questionnements, Nobel Koty invite aussi le public à une réflexion sur sa propre existence et sa place dans le monde.

Le Prix Ellipse : un tremplin pour la création artistique béninoise

Le Prix Ellipse, créé en 2021, a pour objectif de soutenir et de promouvoir la création artistique contemporaine au Bénin. En mettant en lumière des artistes talentueux et émergents, le Prix Ellipse contribue à enrichir la scène artistique nationale et internationale.

GDIZ : 300 000 emplois en vue, cap sur la transformation locale !

Cotonou, 19 juin 2024 –  Deux ans après le lancement de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), le succès est au rendez-vous. Le mardi 18 juin 2024, le Ministre d’État en charge du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, Monsieur Abdoulaye BIO TCHANÉ, s’est rendu sur place pour constater de visu l’état d’avancement des travaux et s’entretenir avec les responsables et investisseurs.

Accueilli par le Directeur Général de la SIPI-Bénin SA, Monsieur Létondji BEHETON, et Monsieur Moubarak SOUMANOU, Directeur Général de l’APIEx, le Ministre d’État a participé à une séance de travail approfondie. Au menu des discussions : l’aménagement de la deuxième phase de 400 hectares, l’arrivée de nouveaux investisseurs, le bon fonctionnement des usines déjà opérationnelles et celles en cours d’installation, et les défis à relever face à ce succès fulgurant.

GDIZ : envol fulgurant vers 300 000 emplois, cap sur la transformation locale et la valorisation des matières premières !Des résultats concrets et des perspectives prometteuses

Par ailleurs, la visite guidée qui a suivi la séance de travail a permis au Ministre d’État et à sa délégation de découvrir les fleurons de la GDIZ. Parmi les plus remarquables, on peut citer les deux unités de formation et de confection de vêtements « Made in Benin », l’unité intégrée de textile ultramoderne (BTEX), et l’usine de fabrication de carreaux.

Le Ministre d’État s’est montré très satisfait de ce qu’il a vu : « Je suis heureux de constater la bonne avancée au niveau de la GDIZ. À ce jour, plus de 12 entreprises sont déjà opérationnelles avec plus de 12.000 travailleurs. D’ici la fin de l’année, 14 autres unités seront opérationnelles. Et plus de 35.000 emplois directs seront créés. »

GDIZ : envol fulgurant vers 300 000 emplois, cap sur la transformation locale et la valorisation des matières premières !Un engagement fort pour la transformation locale et la création d’emplois dans la Zone Industrielle du GDIZ

Conscient de l’importance de garantir un approvisionnement continu en matières premières pour les usines de la GDIZ, le Ministre d’État a appelé à une mobilisation nationale : « Fournir ces matières à ces unités est une question d’intérêt national. Chacun doit y veiller. Nous voyons aujourd’hui que la transformation de ces matières premières créent davantage de valeurs ajoutées. 12.000 emplois directs déjà créés et 35.000 d’ici la fin de l’année. Nous prévoyons d’ici 10 ans la création de 300.000 emplois directs. Nous devons donc veiller tous à ce que nos matières premières ne sortent pas du pays. »

En conclusion, la visite du Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ a confirmé le succès remarquable de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé. Un succès qui s’inscrit dans la vision du gouvernement béninois de faire du pays un pôle de transformation industrielle et de création d’emplois pour la jeunesse.

Le Bénin dote son SAMU de 144 ambulances flambant neuves

Cotonou, 18 juin 2024 – Le gouvernement du Bénin a franchi une nouvelle étape décisive dans le renforcement de son système de santé avec la réception le 17 juin , sur l’esplanade du Palais des Congrès de Cotonou, d’un premier lot de 144 ambulances de dernière génération. Ces ambulances, acquises dans le cadre d’une commande de 188 véhicules, permettront d’améliorer considérablement la prise en charge des patients d’urgence et de sauver plus de vies.

Le Bénin renforce son système de santé avec 144 ambulances flambant neuves pour une prise en charge plus efficace des urgences médicales.Une cérémonie officielle en présence des autorités

La cérémonie de réception s’est déroulée en présence du Ministre de la Santé, Monsieur Benjamin HOUNKPATIN, de la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODÉ, du Président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), Monsieur Luc Sètondji ATROKPO, et de plusieurs cadres du secteur sanitaire béninois.

Répondre à un besoin urgent en matière de matériel roulant

Cette acquisition d’ambulances répond à un besoin urgent identifié par le gouvernement dans le cadre de son Programme d’Action. En effet, le manque de matériels roulants adaptés au niveau du Service d’Assistance Médicale d’Urgence (SAMU) constituait un goulot d’étranglement majeur dans le système de référence et de contre-référence des patients. Ce déficit compliquait parfois l’évacuation en urgence des cas graves vers les hôpitaux de référence, mettant ainsi en danger la vie des patients.

 144 Ambulances : Un investissement pour sauver des vies

C’est pour pallier à cette situation et améliorer la prise en charge des urgences médicales que le gouvernement a décidé, en Conseil des Ministres du 14 septembre 2022, d’acquérir 188 ambulances sur Budget National. Les 144 ambulances réceptionnées ce jour constituent une première tranche de cette commande.

Le Bénin renforce son système de santé avec 144 ambulances flambant neuves pour une prise en charge plus efficace des urgences médicales.Une dotation qui profitera à toutes les communes du Bénin

Avec cette dotation, toutes les communes du Bénin disposeront d’au moins deux ambulances. Cela permettra de garantir un transfert rapide, en moins d’une heure, des cas graves vers un hôpital de référence, quel que soit leur lieu de résidence.

Un système de gestion performant pour une meilleure efficacité

Afin d’optimiser la gestion des transferts de patients, le gouvernement a prévu la mise en place de tours opérateurs. Ces derniers centraliseront les demandes et alertes de transfert, géreront les mouvements des ambulances et des hôpitaux, et identifieront en temps réel les ambulances disponibles dans un rayon de 30 minutes.

Un pas de plus vers un système de santé performant

L’acquisition de ces ambulances constitue une avancée majeure dans le renforcement du système de santé béninois. Elle permettra de réduire considérablement le délai d’accès aux soins d’urgence et de sauver des vies, en particulier chez les femmes enceintes et les enfants.

Bénin : 34.000 bénéficiaires de GBESSOKE reçoivent leur NPI

 Cotonou, 18 juin 2024 – Dans le cadre du programme de filets de protection sociale productifs « GBESSOKE », 34.000 bénéficiaires ont reçu, le jeudi 13 juin 2024 à Cotonou, leur Numéro personnel d’identification (NPI). En effet, ces NPI, remis par le projet d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI) à la Cellule d’appui à la mise œuvre (CAMO) du programme, permettront aux bénéficiaires de justifier leur identité et de bénéficier pleinement des appuis du gouvernement pour sortir de la précarité.

Un sésame pour une aide précieuse

Par ailleurs, ces certificats, édités par l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) et financés par WURI sur demande de l’Agence nationale de protection sociale (ANPS), constituent un véritable soulagement pour les milliers de bénéficiaires du programme GBESSOKE. Ils leur permettront aussi  d’accéder aux transferts monétaires et aux autres formes d’appui prévus par le gouvernement pour les aider à se relever économiquement.

Une cérémonie officielle en présence des acteurs clés

La cérémonie de remise des NPI s’est déroulée en présence des premiers responsables des structures concernées, dont Monsieur Jean AHOLOU, Coordonnateur du projet WURI, Monsieur Pascal NYAMULINDA, Directeur Général de l’ANIP, Monsieur Christian LODJOU, Directeur Général de l’ANPS, Monsieur Rodrigue HOUNKPEHEDJI, Coordonnateur de la CAMO/GBESSOKE et Monsieur Noah AGBAFFA-PADONOU, Conseiller Technique de la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, au suivi des projets.

GBESSOKE : Un programme au service des plus vulnérables

Le programme GBESSOKE, mis en place par le gouvernement béninois à travers le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM), vise à mettre aux normes et à augmenter le nombre des infrastructures destinées à la délivrance des services et prestations sociaux.

Il s’agit également de soutenir la capacité productive et d’autonomisation des ménages pauvres extrêmes et ceux victimes de chocs covariants pour leur relèvement économique. Entré en vigueur en octobre 2023 et mis en œuvre en lien avec le Plan d’action gouvernementale (PAG) 2021-2026, le programme GBESSOKE est en passe de devenir un véritable levier de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale au Bénin.

Cadjèhoun : Un marché flambant neuf pour booster le commerce local

Cotonou, 18 juin 2024 – C’est dans une ambiance festive que le marché urbain de Cadjèhoun a ouvert ses portes ce samedi 15 juin 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour le commerce au Bénin. Cet événement tant attendu concrétise l’engagement du gouvernement du Président Patrice TALON à moderniser les infrastructures commerciales et à améliorer les conditions de travail des acteurs du secteur.

Le marché urbain de Cadjèhoun inauguré le samedi : Le Bénin est entré dans une nouvelle ère du commerce moderneUn engagement fort pour le bien-être des commerçants

Inscrite dans le Programme d’Action du Gouvernement 2016-2026, la construction de marchés urbains et régionaux répond à un besoin crucial d’assainir et de structurer le secteur informel, tout en offrant aux commerçants un cadre propice à l’exercice de leurs activités. En effet , ce premier lot de 35 marchés, construits aux normes et standards internationaux, illustre la volonté du gouvernement de doter les femmes et les hommes des marchés d’un environnement de travail décent et sécurisé.

Le marché urbain de Cadjèhoun inauguré le samedi : Le Bénin est entré dans une nouvelle ère du commerce moderneUn marché flambant neuf au service du développement local

Par ailleurs, le marché urbain de Cadjèhoun, avec sa charpente métallique et son architecture moderne de type R+1, offre un cadre de travail nettement plus confortable et fonctionnel que l’ancien marché. Sa capacité d’accueil doublée permettra aussi de répondre à la demande croissante des populations et de dynamiser l’économie locale.

De nombreux avantages et commodités ont été intégrés à ce nouveau marché, parmi lesquels :

  • Une meilleure gestion des déchets
  • Des toilettes hygiéniques en nombre suffisant, propres et dotées de lavabos
  • Une salle polyvalente pour les réunions
  • Une infirmerie

Des acteurs du commerce enthousiastes et reconnaissants pour Le marché urbain de Cadjèhoun 

En plus, Les commerçants, qui ont longtemps souffert des conditions difficiles de l’ancien marché, sont unanimes à saluer cette réalisation majeure du gouvernement. « Je remercie le Président Patrice TALON qui a trop fait pour nous à Cadjèhoun. Nous lui témoignons notre profonde reconnaissance et que Dieu lui accorde une longue vie », a déclaré Madame Bernadette FAGNIHOUN, responsable du marché.

Un nouveau chapitre pour le commerce béninois

En somme, L’ouverture du marché urbain de Cadjèhoun marque un tournant décisif dans le développement du commerce au Bénin. Ce modèle innovant, qui sera répliqué dans d’autres villes du pays, contribuera à la professionnalisation du secteur informel, à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des populations.