Bénin : Une nouvelle loi renforce la Commission béninoise des droits de l’Homme

Cotonou, le 02 septembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour la défense des droits de l’Homme au Bénin. Le président Patrice Talon a promulgué la nouvelle loi relative à la Commission béninoise des droits de l’Homme (CBDH), marquant ainsi une étape importante dans le renforcement de cette institution.

Adoptée par le Parlement le 19 juin dernier, cette loi a été soumise à un contrôle de constitutionnalité avant d’être promulguée. Elle introduit des modifications substantielles dans l’organisation et le fonctionnement de la CBDH, visant à renforcer son indépendance et son efficacité.

Une composition renouvelée

L’une des principales nouveautés de cette loi réside dans la composition de la commission. Le nombre de membres passe ainsi de 11 à 7, avec des profils plus spécifiques :

  • Un enseignant en droit, psychologie ou sociologie disposant d’une solide expérience en droits humains.
  • Un avocat spécialisé en droit pénal et ayant au moins dix ans d’expérience.
  • Un médecin avec une expertise en droits humains.
  • Un expert pénitentiaire ayant une connaissance approfondie des questions de privation de liberté.
  • Un expert en droits des personnes handicapées et vulnérables.
  • Un expert en droits des femmes.
  • Un expert en droits des enfants.

Cette nouvelle composition vise à garantir une expertise plus pointue dans différents domaines liés aux droits de l’Homme.

Des procédures renforcées

Par ailleurs, la loi modifie les procédures de sélection et de nomination des membres de la CBDH, afin de garantir leur indépendance et leur impartialité. Les modalités de prestation de service sont également précisées.

Une étape importante pour les droits de l’Homme au Bénin

Cette réforme de la CBDH s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’État de droit au Bénin. Elle témoigne de la volonté des autorités de promouvoir et de protéger les droits de tous les citoyens.

Nadège CHOUAT, nouvelle Ambassadrice de la France au Bénin

Cotonou, le 02 septembre 2024 – Dans une cérémonie empreinte de formalité et de promesses de collaboration renforcée, le Ministre des Affaires Étrangères du Bénin, Shegun Bakari, a reçu les copies figurées des lettres de créance de Mme Nadège CHOUAT, la nouvelle Ambassadrice de la France près le Bénin, le samedi 31 août 2024.  En effet Cette rencontre officielle, qui s’est tenue dans l’enceinte du ministère, a été l’occasion pour les deux représentants de réaffirmer leur engagement envers une coopération bilatérale fructueuse et étendue.

Le Ministre Shegun Bakari, a accueilli les lettres de créance de la nouvelle Ambassadrice de la France, Mme Nadège CHOUAT, Renforcement des liens franco-béninois : Le Ministre Bakari et l’Ambassadrice Chouat en dialogue stratégique

L’audience qui a suivi la cérémonie a permis au Ministre Bakari et à l’Ambassadrice CHOUAT de discuter des divers aspects de la relation entre le Bénin et la France, soulignant les nombreux projets communs et les échanges culturels, économiques et politiques qui lient les deux pays. Mme CHOUAT a exprimé son désir de continuer à construire sur cette dynamique positive, en mettant l’accent sur l’importance de la diplomatie et du dialogue dans le renforcement des liens entre les deux nations.

L’arrivée de Mme CHOUAT à ce poste clé intervient à un moment où les relations franco-béninoises connaissent un essor significatif, avec des initiatives conjointes dans des domaines aussi variés que l’éducation, le commerce, la sécurité et le développement durable. Sa nomination est  un signe de l’importance que la France accorde à ses relations avec le Bénin, un partenaire stratégique dans la région ouest-africaine.

Le Ministre Bakari a salué l’expérience et la vision de la nouvelle Ambassadrice, affirmant que sa présence à Cotonou serait un atout majeur pour l’approfondissement des relations diplomatiques et pour la mise en œuvre de projets bénéfiques pour les populations des deux pays. Il a également mis en lumière les succès passés de la coopération franco-béninoise, en tant que fondation solide pour les ambitions futures.

La cérémonie de remise des lettres de créance est une tradition diplomatique qui symbolise le début officiel des fonctions d’un ambassadeur dans le pays hôte. Avec cette formalité accomplie, Mme CHOUAT est désormais pleinement investie dans son rôle d’Ambassadrice de la France près le Bénin, prête à poursuivre et à enrichir le dialogue fructueux établi entre les deux pays. Son mandat s’annonce sous le signe de la continuité, mais aussi de l’innovation, dans l’esprit de coopération et d’amitié qui caractérise les relations franco-béninoises.

Chidimma Adetshina : De la polémique à la couronne

Lagos, Nigeria – Dans un retournement de destinée qui célèbre la résilience et l’unité, Chidimma Adetshina, 23 ans, a été couronnée Miss Univers Nigeria après avoir surmonté une vague d’hostilité en Afrique du Sud. Son élection en tant que Miss Univers Nigeria n’est pas seulement une victoire personnelle, mais aussi un symbole puissant de l’unité africaine dans un contexte de tensions xénophobes.

Adetshina, qui représentera le Nigeria au prestigieux concours de Miss Univers au Mexique en novembre, a récemment fait face à des attaques xénophobes en ligne qui ont remis en question son éligibilité au concours de Miss Afrique du Sud, en raison de son héritage nigérian et mozambicain. Ces événements ont conduit à son retrait du concours sud-africain et à son acceptation d’une invitation à concourir pour le Nigeria, le pays de son père.

Les autorités sud-africaines se sont saisies de l’affaire et ont ouvert une enquête sur le statut de citoyenneté de la jeune femme. Le ministère de l’Intérieur a allégué que la mère d’Adetshina aurait obtenu frauduleusement la citoyenneté sud-africaine en 2001. Cependant, le département a déclaré activement que la jeune femme, qui était un bébé à l’époque, n’avait aucune implication dans cette affaire.

Face à cette polémique, les organisateurs de Miss Univers Nigeria ont invité Adetshina à concourir pour représenter leur pays. Ils ont mis en évidence qu’elle avait encore de nombreux chapitres à écrire sur son chemin et que son triomphe constituait une chance unique  pour elle de mettre en avant le pays d’origine de son père au niveau mondial.

Dans un message publié sur Instagram après son sacre, Adetshina a exprimé sa joie et a appelé à l’unité africaine : « En acceptant cet honneur, je souhaite partager une vision qui brûle profondément en moi, une vision de l’unité africaine et de la coexistence pacifique ! » at-elle déclaré.

Victime de xénophobie en Afrique du Sud, Chidimma Adetshina a trouvé refuge au Nigeria où elle a été couronnée Miss Univers, Chidimma Adetshina : Une histoire qui dépasse le concours de beauté

Au-delà de la simple compétition, l’histoire de Chidimma Adetshina met en lumière les tensions liées à l’identité, à la citoyenneté et à la xénophobie en Afrique. Elle soulève également des questions sur les critères d’éligibilité dans les concours de beauté et sur la place des personnes métisses dans les sociétés africaines.

Avec sa victoire, Adetshina devient un symbole de la diversité et de l’aspiration à une Afrique unie. Son parcours inspirant pourrait encourager d’autres jeunes femmes à surmonter les obstacles et à poursuivre leurs rêves.

Plus de 14 000 candidats en lice pour intégrer le Trésor public

Cotonou, 02 septembre  2024 – Un véritable marathon de recrutement a débuté le samedi au Bénin. Plus de 14 000 candidats, dont 183 en situation de handicap, se sont présentés aux épreuves écrites pour intégrer les rangs de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique. La ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys, a officiellement lancé le projet au CEG Sainte Rita de Cotonou.

Cette forte mobilisation témoigne de l’attractivité de la fonction publique béninoise et de l’ambition de nombreux jeunes de contribuer au développement du pays. Les épreuves, axées sur les mathématiques et la comptabilité, ont été conçues pour évaluer les compétences techniques des candidats et leur aptitude à intégrer un service public exigeant.

La ministre béninoise du Travail lance un concours pour recruter 150 nouveaux fonctionnaires au Trésor publicTrésor public: Des mesures adaptées pour tous

Le gouvernement béninois a mis tout en œuvre pour garantir l’équité et la transparence de ce concours. Des dispositions spéciales ont été prises pour les candidats en situation de handicap, afin de leur permettre de composer dans les meilleures conditions.

« Ce concours est une opportunité pour renforcer les effectifs de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, qui fait face à des départs massifs à la retraite », a expliqué le ministre Mathys. Elle a également souligné l’importance de ce recrutement dans le cadre de la lutte contre le chômage des jeunes, un enjeu majeur pour le gouvernement.

La ministre béninoise du Travail lance un concours pour recruter 150 nouveaux fonctionnaires au Trésor publicUn plan d’action ambitieux pour l’emploi

Pour faire face à ce défi, les autorités béninoises ont mis en place plusieurs dispositifs, tels que le Programme Spécial d’Insertion dans l’Emploi (PSIE) et le projet Azoli. De plus, un vaste projet de réforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle est en cours, avec la construction de nouvelles écoles et la formation de nouveaux enseignants.

« Bientôt, cela va être une vraie révolution dans notre pays », s’est réjouie la ministre Mathys, qui voit dans ces initiatives un moyen de doter le Bénin d’une main-d’œuvre qualifiée et adaptée aux besoins du marché.

En bref, le recrutement de ces nouveaux fonctionnaires est une étape essentielle pour renforcer la capacité de l’État à gérer les finances publiques. Néanmoins, la réussite de cette opération dépendra de la qualité de la formation initiale et continue dispensée aux nouveaux agents, ainsi que de la mise en place de conditions de travail attractives pour les fidéliser.

Abomey : Les étoiles du sport de demain brillent déjà

Abomey, 02 septembre 2024 – La cité historique d’Abomey vibre au rythme du sport. Depuis le samedi, elle accueille la phase finale des Championnats Nationaux Scolaires de l’Enseignement Primaire. Des milliers de jeunes athlètes, venus des quatre coins du Bénin, se sont donnés rendez-vous au stade Omnisports pour quatre jours de compétition intense.

Sous le haut patronage du Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, cette édition promet d’être riche en émotions. Football, handball, athlétisme et activités culturelles sont au programme, offrant ainsi aux jeunes talents l’opportunité de se révéler et de représenter fièrement leurs écoles.

Abomey, capitale du sport  : Les championnats nationaux de l'enseignement primaire battent leur plein pour le bonheur des écoliers Sport :  Un tremplin pour les futurs champions

En effet , cette compétition, organisée par l’Union Associative Sportive et Culturelle de l’Enseignement Primaire (UASCEP), s’inscrit pleinement dans la politique sportive du gouvernement béninois. En détectant et en encourageant les jeunes talents dès le plus jeune âge, les autorités tentent de promouvoir le sport comme vecteur de développement personnel et social.

« Ces championnats sont bien plus qu’une simple compétition sportive. Ils sont une véritable école de la vie, où les jeunes apprennent les valeurs du fair-play, de l’esprit d’équipe et de la persévérance », a déclaré le ministre Salimane Karimou lors de la cérémonie d’ouverture.

Abomey, capitale du sport  : Les championnats nationaux de l'enseignement primaire battent leur plein pour le bonheur des écoliers Un événement qui fédère

Par ailleurs, la cérémonie d’ouverture, marquée par un match inaugural entre les équipes du Zou-Collines et d’Atlantique-Littoral, rassemblées de nombreuses personnalités, dont le préfet du Zou, Firmin Kouton, et le maire d’Abomey, Antoine Djédou.

En plus, Les prochains jours s’annoncent passionnants avec des rencontres de haut niveau et des moments de partage entre les jeunes athlètes. Les finales auront lieu le 4 septembre prochain.

En bref, Abomey restera longtemps marqué par cette édition des championnats nationaux scolaires. Au-delà des médailles et des records, ces jeux permettront de créer des liens, de mobiliser des vocations et de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté. Les jeunes athlètes qui ont participé à cette compétition emporteront aussi avec eux des souvenirs inoubliables et les valeurs du sport qui les accompagneront tout au long de leur vie  » .