Maryland Cycling Classic : une première africaine signée Bénin

Le Bénin entre dans l’histoire : les Guépardes à la conquête des États-Unis

 

Cotonou, 28 août 2025 – Les Guépardes du Bénin s’apprêtent à écrire une nouvelle page de l’histoire sportive du pays. Dès le 6 septembre 2025, l’équipe nationale féminine de cyclisme représentera le Bénin à la Maryland Cycling Classic, la plus prestigieuse course cycliste professionnelle des États-Unis. En se mesurant à des équipes de renom telles que EF Education–Oatly et Team USA, les Béninoises affirment aussi leur ambition de rayonner sur la scène internationale, marquant un tournant pour le cyclisme africain.

 

Le Bénin, une participation historique pour le continent africain

 

Par ailleurs, le Bénin entre dans l’histoire comme la première nation africaine à participer à cette compétition d’envergure, organisée sous l’égide de l’Union Cycliste Internationale (UCI). Cette présence à la Maryland Cycling Classic, qui débutera le samedi 6 septembre, témoigne également de la montée en puissance du cyclisme béninois, particulièrement dans sa catégorie féminine. Les athlètes, portées par une détermination sans faille, incarnent l’espoir d’un continent qui s’impose progressivement dans ce sport exigeant.

 

Un partenariat fructueux qui fait éclore des talents

 

L’ascension des cyclistes béninoises doit beaucoup à la collaboration entre la Fédération Béninoise de Cyclisme et l’ONG américaine Team Africa Rising, dirigée par Kimberly Coats. Selon une publication de l’ambassade des États-Unis au Bénin sur sa page Facebook, ce partenariat a permis d’identifier et de former des talents féminins d’élite, renforçant ainsi les capacités des athlètes locales. De ce fait, ce travail de fond, axé sur le développement des compétences, a propulsé l’équipe nationale vers ce rendez-vous international de haut niveau.

 

Une vitrine pour le cyclisme béninois sur la scène mondiale

 

La participation des Guépardes à cette course prestigieuse offre une occasion unique de mettre en lumière le potentiel du Bénin dans le cyclisme. Face à des équipes aguerries, les Béninoises auront l’opportunité de démontrer leur technicité et leur résilience, tout en inspirant une nouvelle génération d’athlètes. Cet événement marque une étape clé dans la reconnaissance du pays comme acteur émergent sur la scène sportive mondiale.

 

La plus prestigieuse compétition des États-Unis sous les projecteurs

 

En somme, la Maryland Cycling Classic, connue pour son parcours exigeant et son prestige, réunira les meilleures formations cyclistes du moment. La présence du Bénin parmi ces compétiteurs d’élite souligne l’importance de cette compétition comme plateforme de visibilité pour les talents africains. La participation des Guépardes à cette compétition peut-elle inspirer l’organisation de plus grandes compétitions de cyclisme au Bénin et en Afrique ?

Les Guépards affûtent leurs griffes pour les éliminatoires du Mondial 2026

Football : les Guépards du Bénin prêts à en découdre pour le Mondial 2026

 

Cotonou, 28 août 2025 Les Guépards du Bénin se préparent à rugir sur la scène internationale. Le vendredi 5 septembre 2025, à 16 h 00 GMT, ils affronteront le Zimbabwe au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, avant de croiser le fer avec le Lesotho le mardi 9 septembre. Ces deux matchs cruciaux, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, marquent aussi une étape décisive pour l’équipe nationale. À quelques jours de ces rencontres, le sélectionneur Gernot Rohr a dévoilé une liste de 25 joueurs prêts à défendre les couleurs du Bénin avec ferveur.

 

Une sélection de 25 joueurs pour un défi de taille

 

Pour ces affrontements déterminants, Gernot Rohr a minutieusement constitué un effectif de 25 joueurs, alliant expérience et dynamisme. Ainsi, la liste comprend trois gardiens de but, sept défenseurs, huit milieux de terrain et sept attaquants, offrant un équilibre stratégique pour répondre aux défis tactiques du Zimbabwe et du Lesotho. EN effet , cette sélection, soigneusement élaborée, reflète la volonté de l’entraîneur de bâtir une équipe compétitive, capable de rivaliser dans une compétition aussi exigeante que les éliminatoires du Mondial.

 

L’ambition d’un peuple portée par les Guépards

 

D’ailleurs, ces deux rencontres représentent bien plus qu’un simple rendez-vous sportif : elles incarnent l’espoir d’un peuple de voir les Guépards briller sur la scène mondiale. Le match contre le Zimbabwe, prévu dans l’enceinte prestigieuse du Stade Olympique Alassane Ouattara, promet une ambiance électrique. De même, quatre jours plus tard, le duel face au Lesotho offrira une nouvelle opportunité de consolider la position du Bénin dans la course à la qualification. Sous la houlette de Gernot Rohr, l’équipe nationale est déterminée à faire vibrer les supporters béninois.

 

Une préparation sous haute tension

 

À l’approche de ces échéances, l’équipe technique met les bouchées doubles pour affiner les stratégies et renforcer la cohésion du groupe. La diversité des profils convoqués – des gardiens vigilants aux attaquants percutants – laisse présager une approche tactique polyvalente, capable de s’adapter aux styles de jeu des adversaires. L’objectif est clair : engranger des points précieux pour se rapprocher du rêve d’une qualification au Mondial 2026.

 

La chute : les Guépards du Bénin à la conquête du monde

 

En somme, la publication de la liste des 25 joueurs par Gernot Rohr a suscité un vif intérêt parmi les supporters, impatients de découvrir les visages qui porteront les ambitions du Bénin. La présence des supporters est essentielle, c’est pour cette raison qu’une mobilisation d’ampleur est attendue. Après avoir battu le Nigéria à domicile, les Guépards du Bénin peuvent-ils créer la surprise en se qualifiant pour la Coupe du Monde 2026 ?

Bénin : Porto-Novo s’éveille avec le Gala des entrepreneurs

La capitale du Bénin se réinvente : le tout premier gala des entrepreneurs de Porto-Novo

 

Porto-Novo, 28 août 2025 La capitale béninoise s’apprête à vibrer au rythme de l’innovation et de l’ambition. Ce samedi 30 août 2025, le « Gala des entrepreneurs et influenceurs de Porto-Novo » promet de mettre en lumière les talents et les dynamiques entrepreneuriales de la ville. En prélude à cet événement inédit, une délégation conduite par Innocent Gbedonou, PDG de l’entreprise Bignon du Bénin, a été reçue ce jeudi matin par le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, au Palais des Gouverneurs. L’objectif était d’annoncer cette initiative audacieuse et d’inviter l’autorité parlementaire à y prendre part.

 

Une soirée pour briller et révéler le potentiel de Porto-Novo

 

Prévu à la salle des fêtes Tiwani d’Adjibadé, ce gala ambitionne de repositionner Porto-Novo comme un vivier d’entrepreneurs et d’influenceurs. Trop souvent éclipsée par l’effervescence de Cotonou, la capitale mérite, selon les organisateurs, de briller par ses talents.

« Nous voulons changer l’image de Porto-Novo, souvent réduite à ses fêtes traditionnelles. Notre ville regorge d’entrepreneurs et d’influenceurs de talent qui méritent d’être connus », a déclaré Innocent Gbedonou à la presse parlementaire.

Cette soirée se veut, en effet, une plateforme de réseautage, où artisans, créateurs et visionnaires pourront tisser des liens et promouvoir leurs initiatives.

 

 Gala des entrepreneurs : Une initiative saluée par le président de l’Assemblée

 

Par ailleurs, lors de l’audience, Louis Gbèhounou Vlavonou a chaleureusement accueilli l’initiative, tout en regrettant le court délai de l’invitation.

« Cette démarche est louable. Elle donne une visibilité nouvelle à notre capitale et encourage l’esprit d’entreprise », a-t-il souligné, selon les propos rapportés par la délégation.

En plus, le président de l’Assemblée nationale a encouragé les organisateurs à persévérer, voyant dans cet événement une opportunité de stimuler l’entrepreneuriat local et de valoriser l’identité de Porto-Novo.

 

Un tremplin pour l’entrepreneuriat local

 

Le gala ne se contente pas de célébrer les réussites individuelles ; il vise aussi  à créer une dynamique collective. En réunissant des acteurs économiques et culturels, l’événement aspire à renforcer les synergies et à inspirer d’autres jeunes à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de redonner à Porto-Novo son rayonnement, en faisant de la ville un pôle d’innovation et de créativité.

 

L’acte final d’une capitale qui s’affirme

 

En somme, la délégation a profité de cette rencontre pour convier officiellement le président Vlavonou à la soirée du 30 août. Si sa présence reste à confirmer, son soutien affirmé donne un élan supplémentaire à cet événement, qui s’annonce comme un moment clé pour la capitale béninoise. Ce gala marquera-t-il un tournant dans l’écosystème entrepreneurial de Porto-Novo et parviendra-t-il à se hisser au même rang que Cotonou ?

N’Dali : accident de bus sur l’axe Parakou–Malanville, aucun blessé

Bénin : un accident de bus sans gravité à N’Dali sur l’axe Parakou-Malanville

 

Cotonou, 28 août 2025 Un accident spectaculaire, mais heureusement sans victime, a secoué la commune de N’Dali, dans le nord du Bénin. Le mardi 26 août 2025, un bus de la compagnie de transport 3STV a eu un incident sur la route reliant Parakou à Malanville, un axe stratégique pour le commerce et les déplacements dans la région. Par miracle, il n’y a eu aucun blessé, un dénouement rassurant qui souligne l’importance de la prudence sur les routes béninoises.

 

N’Dali : une fin heureuse pour un incident qui aurait pu être tragique

 

L’accident, survenu en pleine journée, a mobilisé les autorités locales et les services d’urgence, qui se sont rapidement rendus sur place pour sécuriser la zone et évaluer la situation. Selon les premières constatations, le bus de la compagnie 3STV a dévié de sa trajectoire, entraînant un incident dont les causes exactes restent en cours d’investigation. La nouvelle de l’absence de blessés a toutefois apporté un immense soulagement aux familles des passagers et aux habitants de la région.

La route de la vigilance : un axe stratégique à sécuriser

 

L’axe Parakou-Malanville, essentiel pour le transport de marchandises et de personnes vers le nord du pays et les frontières voisines, est souvent le théâtre de tels incidents en raison de son trafic intense. Par conséquent, cet événement rappelle la nécessité d’une vigilance accrue de la part des conducteurs et d’une amélioration continue des infrastructures routières. Les autorités locales ont réitéré leur engagement à renforcer la sécurité sur cet itinéraire clé.

 

N’Dali : les compagnies de transport face à leurs responsabilités

 

La compagnie 3STV, bien connue pour ses services de transport dans le nord du Bénin, n’a pas encore communiqué officiellement sur les circonstances de l’accident. Cet incident pourrait toutefois inciter l’entreprise à revoir ses protocoles de sécurité pour garantir la protection de ses passagers à l’avenir. Cet accident va-t-il inciter les compagnies de transport à se remettre en question pour améliorer la sécurité de leurs passagers sur l’axe Parakou-Malanville ?

Kandi : Huit élus locaux déchus pour trahison

 À Kandi, Quand la démocratie locale devient le théâtre d’une recomposition politique, c’est tout un territoire qui s’interroge sur ses choix, ses voix et ses valeurs.

 

Kandi, 27 août 2025–Un coup de tonnerre politique a secoué la commune de Kandi ce mercredi . Huit élus communaux ont été démis de leurs fonctions lors d’une séance extraordinaire du conseil, à la suite d’un vote de défiance. En effet, cette décision choc, portée par les instances locales du parti FCBE, sanctionne leur ralliement au parti Les Démocrates, le principal mouvement d’opposition.

 

Les têtes tombent : la liste des personnalités évincées à Kandi,

 

Parmi les personnalités évincées figurent des figures clés de la gouvernance locale :

  • Le premier adjoint au maire, Séidou Abdouwahabou
  • Quatre chefs d’arrondissement : Imorou F. Moustapha (Kandi 3), Tamou Bagri Gounou Charles (Dowari), Salifou Raoufou (Angaradébou), Kora Gounou Idrissou (Sam)
  • Trois présidents de commissions stratégiques : Adamou N’daye Ibrahim (Affaires Sociales, Sportives et Culturelles), Bogo Béré Thomas (Coopération et Relations institutionnelles), Doti Sanda (Affaires Économiques et Financières)

Ce vote, loin d’être une simple procédure interne, cristallise une tension croissante entre fidélité partisane et engagement territorial. En outre, il interroge sur la légitimité des élus à représenter leur population lorsqu’ils changent de bannière politique.

 

Le FCBE dénonce une trahison, Les Démocrates crient à la « démocratie à deux vitesses »

 

Le parti FCBE, à l’origine de l’initiative, justifie cette destitution par la nécessité de préserver la cohérence politique et la loyauté institutionnelle. Selon ses représentants, les élus concernés auraient « trahi leur engagement initial » en rejoignant Les Démocrates, mouvement porté par l’ancien président Boni Yayi.

Face à cette décision, Les Démocrates de leur côté dénoncent une manœuvre politique orchestrée par la mouvance présidentielle, qu’ils qualifient de « démocratie à deux vitesses ». Pour eux, ces élus ont simplement répondu à l’appel des populations locales, en quête d’un renouveau démocratique et d’une gouvernance plus inclusive.

 

Une crise locale aux résonances nationales

 

Au-delà de Kandi, cette affaire illustre les tensions qui traversent de nombreuses communes béninoises. Elle soulève aussi des questions fondamentales sur la représentativité, la liberté d’engagement et la capacité des territoires à faire entendre leur voix dans un paysage politique polarisé.

Dans un contexte où les élections générales de 2026 se profilent, ce vote de défiance pourrait bien être le prélude à une série de repositionnements stratégiques dans l’ensemble du pays.

Mais le Bénin s’oriente-t-il vers une démocratie plus rigide ou une simple redistribution des cartes politiques ? La réponse se jouera dans les prochains mois, au gré des alliances et des défections.

Carnage dans une école catholique de Minneapolis : deux enfants tués, dix-sept blessés

Une matinée de prière s’est transformée en cauchemar à Minneapolis, où un tireur a abattu deux jeunes enfants et blessé 14 autres lors d’une messe scolaire dans l’église Annunciation, semant l’effroi dans une communauté déjà éprouvée par la violence.

 

Minneapolis, 27 août 2025 Une fusillade d’une violence inouïe a endeuillé Minneapolis ce mercredi, frappant en plein cœur de l’église Annunciation. Le lieu de culte, qui abrite également une école catholique, a été le théâtre d’une attaque meurtrière alors que des élèves de la maternelle à la 8ᵉ année étaient rassemblés pour la messe de rentrée.

Le carnage en plein cœur d'une église de Minneapolis, où deux enfants ont été tués et 17 personnes blessées, ravive le débat national sur la violence armée.

Un assaillant mystérieux s’en prend à des enfants

 

Peu avant 8 h 30, un homme armé a ouvert le feu à travers les fenêtres de l’église, ciblant délibérément les enfants. Le bilan est lourd : deux élèves, âgés de 8 et 10 ans, ont perdu la vie, tandis que 17 autres personnes, dont 14 enfants, ont été blessées. Deux des victimes se trouvent toujours dans un état critique, a précisé le chef de la police de Minneapolis, Brian O’Hara. L’assaillant, Robin Westman dans la jeune vingtaine sans antécédents criminels significatifs, s’est donné la mort d’une balle dans le stationnement de l’église, mettant ainsi fin à l’attaque.

En effet, l’homme, vêtu de noir et armé d’un fusil, d’un pistolet et d’un fusil de chasse, aurait barricadé deux portes avec des planches de bois avant de tirer des dizaines de coups à travers les vitraux. « La cruauté et la lâcheté d’ouvrir le feu sur une église remplie d’enfants sont absolument inconcevables », a déclaré O’Hara, la voix empreinte d’émotion. Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore déterminé le mobile de l’attaque, mais le FBI et le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) analysent actuellement des indices, dont un possible engin fumigène retrouvé dans la voiture du tireur.

 

 Minneapolis : le ballet des secours et la douleur d’une ville

 

Face à l’ampleur du drame, la réponse des secours a été immédiate. Plus de 65 unités de police, soutenues par le FBI, l’ATF et la patrouille d’État du Minnesota, ont convergé vers le lieu de la tragédie. Au total, onze victimes, dont neuf enfants, ont été transportées au Hennepin County Medical Center. Quatre d’entre elles ont même nécessité une intervention chirurgicale d’urgence. L’hôpital pédiatrique Children’s Minnesota a admis six autres enfants. En outre , le Dr Thomas Wyatt, chef du service des urgences de Hennepin Healthcare, a affirmé qu’il n’y a eu aucun décès supplémentaire parmi les blessés hospitalisés.

La douleur de la communauté s’est manifestée dans les mots des officiels. Le maire Jacob Frey a dénoncé un « acte indicible » et a appelé à une solidarité collective, insistant : « Ne considérez pas ces enfants comme ceux des autres. Ce sont les nôtres. » De son côté, le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a qualifié l’événement de « violence atroce ». Le président Donald Trump, informé de la tragédie, a exprimé ses condoléances sur Truth Social, assurant que la Maison-Blanche suivait la situation de près.

 

Témoignages poignants et statistiques glaçantes

 

L’attaque de l’église Annunciation s’inscrit dans un contexte de violence particulièrement alarmant à Minneapolis. En effet, la ville a déploré trois autres incidents armés qui ont fait cinq morts et 25 blessés en 24 heures. Mardi, une fusillade en plein jour a tué une personne et en a blessé six. De plus, deux autres homicides par arme à feu se sont produits dans la nuit.

Le chef de police O’Hara a déploré : « Le niveau de violence armée dans les dernières 24 heures est profondément troublant. »

Cette tragédie a également donné lieu à des témoignages bouleversants. Zuheir Safe, le grand-père d’une élève blessée, a partagé son désarroi : « Les gens ne devraient pas avoir d’armes. Je veux juste serrer ma petite-fille dans mes bras. » La sénatrice Amy Klobuchar a raconté l’histoire déchirante d’une collégienne qui a vu ses amis être touchés par balles, l’un au cou, l’autre à l’estomac. Bill Bienemann, un résident, a quant à lui affirmé avoir entendu « jusqu’à 50 coups de feu » sur trois à quatre minutes.

 

Une communauté unie face à l’horreur

 

Lundi, l’école Annunciation, forte de 400 élèves, a débuté son année scolaire, une année spéciale qui marque son 100ᵉ anniversaire. L’attaque a brisé une tradition annuelle : la messe matinale du mercredi, qui réunissait élèves, enseignants et parents. Le père Erich Rutten, prêtre d’une paroisse voisine, a décrit des parents en pleurs, certains « effondrés au sol » dans l’angoisse et le chagrin. D’ailleurs, la directrice des soins pastoraux de l’école, Helen Corkran, a souligné la réputation chaleureuse et unie de l’établissement.

 

Minneapolis au milieu du débat sur les armes à feu : L’ouverture vers l’avenir

 

Alors que Minneapolis pleure ses pertes, cette tragédie ravive un débat national sur la violence armée. L’incident met en lumière les limites des mesures actuelles, même si le Minnesota se classe 14e en termes de rigueur pour ses lois sur les armes. Cette tragédie est la cinquième du genre dans une école américaine depuis le début de l’année 2025.

Des organisations comme Moms Demand Action ont appelé à une réforme urgente, tandis que les autorités locales promettent des réponses face à cette vague de violence.

Cependant, la question demeure : cette nouvelle tragédie poussera-t-elle les législateurs à agir, ou le débat restera-t-il, une fois de plus, confiné aux tribunes, laissant les communautés vivre dans la peur d’un prochain drame ?

Sécurité alimentaire et rigueur logistique : le port de Cotonou passe à l’action

À Cotonou, la chaîne du froid se renforce : le port béninois durcit ses règles pour protéger les produits congelés, restaurer la confiance logistique et affirmer sa souveraineté sanitaire.

 

Cotonou, 27 août 2025 – Hier, dans un effort pour renforcer la sécurité sanitaire et la fiabilité logistique, le Port Autonome de Cotonou (PAC) a annoncé la mise en place de huit nouvelles règles strictes. La circulaire, signée par le directeur général, Bart Johan Jozef Van Eenoo, encadre désormais les opérations de déchargement et de stockage des produits congelés.

Cette décision impacte tous les acteurs portuaires, des manutentionnaires aux agents maritimes, en passant par les douaniers et les syndicats des transporteurs. Elle démontre la volonté du port de restaurer la confiance dans un maillon essentiel de la chaîne d’approvisionnement du pays.

Le Port de Cotonou resserre la vis pour les produits surgelés

 

Les autorités ont désormais renforcé le protocole de contrôle des produits congelés, essentiels à la sécurité alimentaire du pays. Le Commissariat spécial du port supervisera toutes les opérations, du débarquement des navires à l’empotage des conteneurs. Par ailleurs, Bénin Control effectuera les inspections en présence obligatoire d’un agent de police.

Les dockers, quant à eux, devront porter des équipements de protection sans poches volumineuses et se soumettre à des fouilles systématiques à la sortie des zones de chargement. Les véhicules transportant ces produits seront intégralement inspectés, cabine comprise, avant de quitter le quai.

 

Tolérance zéro : une nouvelle culture de responsabilité

 

La circulaire interdit formellement toute manipulation de marchandises par les dockers pour des tiers, à l’exception des prélèvements vétérinaires. Toute personne surprise avec des articles volés sera bannie du port et poursuivie selon les textes en vigueur.

Ces mesures traduisent une volonté de rupture avec les pratiques informelles qui fragilisaient la chaîne du froid et ternissaient l’image du port. Elles instaurent une culture de responsabilité collective, où chaque acteur devient garant de la traçabilité et de la sécurité des flux.

 

 Un port en mutation, au service de la souveraineté territoriale

 

En renforçant le contrôle des flux sensibles, le PAC affirme son positionnement stratégique face à la concurrence régionale. Le port, vitrine commerciale du Bénin, devient aussi un espace de gouvernance sanitaire, où la rigueur opérationnelle sert la souveraineté alimentaire et économique du territoire.

Déjà engagé dans la lutte contre les vols de riz, les intrusions illégales et les fraudes documentaires, le Commissariat spécial du port devra intensifier ses efforts pour garantir l’application de ces nouvelles règles. La coordination avec la Direction des opérations portuaires sera déterminante pour instaurer une véritable culture de sécurité.

Le Port de Cotonou, plus qu’une simple plateforme commerciale

 

Avec l’instauration de ces nouvelles règles, le Port de Cotonou n’est plus seulement une plateforme commerciale, mais un véritable garant de la sécurité et de la souveraineté alimentaire de tout le pays. Il se positionne comme un modèle de rigueur et d’efficacité dans la sous-région. Toutefois, ces mesures soulèvent une question : jusqu’où cette transformation du PAC influencera-t-elle l’ensemble du secteur de la logistique et de la distribution au Bénin ?

Porto-Novo se redessine : le marché de Ouando, symbole d’une capitale en renaissance

Porto-Novo affirme son identité capitale : entre modernité et mémoire, le marché de Ouando devient le cœur battant d’un territoire en pleine renaissance.

 

Porto-Novo, 27 août 2025 – Hier, mardi, Porto-Novo a franchi une étape majeure dans sa transformation. Le Président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, s’est rendu sur le chantier du marché de Ouando, situé dans le 5ᵉ arrondissement. En effet, Il a tenu à constater personnellement l’état d’avancement de ce projet structurant, qui incarne la vision présidentielle pour la capitale béninoise.

À quelques mois de la livraison prévue pour octobre-novembre 2025, cette visite officielle a pris une dimension hautement symbolique : elle a témoigné d’un suivi institutionnel rigoureux et d’une volonté forte de redonner à Porto-Novo son rayonnement historique.

Le marché de Ouando : un joyau architectural pour la capitale

 

Accueilli par le Maire Charlemagne Yankoti et les responsables techniques, le Président Vlavonou a parcouru les différents compartiments du site. Fabrice Babatounde, Chef de projets à la SIRAT, a guidé la visite. Ce marché urbain, d’un coût global de 23 milliards de F CFA, s’étend sur 3,5 hectares et se distingue par une architecture à la fois moderne et fonctionnelle. Il dispose de neuf blocs R+1 reliés par des passerelles, d’un bloc administratif, d’un parking paysager de 6 661 m² et d’une capacité d’accueil de 3 800 places et 160 boutiques.

En outre, les concepteurs ont pensé cette infrastructure pour répondre précisément aux besoins des commerçantes. Le marché inclut des chambres froides, des monte-charges, un transformateur électrique, un groupe électrogène et une voirie pavée. Chaque détail révèle une seule et même ambition : faire du marché de Ouando un pôle économique et social de référence dans l’espace urbain béninois.

Visite du Président Louis Gbèhounou Vlavonou sur le chantier du marché de Ouando à Porto-Novo : un projet structurant de 23 milliards F CFA

Un symbole de la fin de la « marginalisation »

 

« Ce que j’ai vu est extraordinaire », a déclaré Louis Gbèhounou Vlavonou, visiblement ému par l’ampleur des travaux. Le Président, qui réside à quelques mètres du site, a chaleureusement salué l’invitation du Chef de projet. Par ailleurs, il a exprimé sa gratitude envers le Président Patrice Talon pour avoir attribué à Porto-Novo le plus grand des 35 marchés forains construits dans le pays. Ce geste, selon lui, a contredit les discours de marginalisation souvent tenus à l’égard de la capitale.

Le Maire Yankoti, quant à lui, a souligné la portée sociale du projet. « Ce marché est une réponse concrète aux attentes des femmes qui animent nos marchés. Il mérite reconnaissance et gratitude », a-t-il affirmé. Enfin, il a exhorté les équipes à maintenir le cap pour respecter les délais.

Deux chantiers, une même ambition

 

La visite du Président Vlavonou est intervenue à un moment clé. En effet, les travaux du marché de Ouando s’achèveront presque simultanément avec ceux du nouveau siège du Parlement béninois. Cette synchronisation n’est pas fortuite. Les deux chantiers sont emblématiques, car ils portent une ambition commune : redonner à Porto-Novo son statut de capitale politique, économique et culturelle. Ainsi, cette coïncidence incarne une volonté de cohérence territoriale et de revalorisation institutionnelle.

 

Porto-Novo, la capitale qui se réinvente

 

À travers ce projet, c’est toute une vision du développement territorial qui se dessine. Le marché de Ouando est bien plus qu’un simple espace de commerce : c’est un lieu de vie, de rencontre et de transmission. Il incarne l’engagement de l’État pour une gouvernance de proximité, inclusive et résolument tournée vers l’avenir. Pour les Porto-Novoviens, il devient un symbole de fierté retrouvée, annonçant la renaissance d’une capitale qui a su patienter et se réinventer.

Indonésie : deux hommes fouettés en public pour homosexualité

Dans un acte qui a suscité l’indignation internationale, deux jeunes hommes ont été soumis à une punition brutale de 76 coups de fouet chacun à Banda Aceh, en Indonésie, pour avoir entretenu des relations homosexuelles, une pratique considérée comme une infraction grave dans cette région régie par la charia.

 

Indonésie, le 27 août 2025 — Hier, mardi, la province d’Aceh — seule région d’Indonésie à appliquer strictement la charia — a de nouveau fait la une des journaux à la suite de la flagellation publique de deux hommes âgés de 20 et 21 ans, reconnus coupables d’homosexualité. L’exécution de la sentence, prononcée par un tribunal islamique, s’est déroulée dans le parc Bustanussalatin de Banda Aceh, où les deux hommes, identifiés comme QH et RA, ont reçu chacun 76 coups de canne en rotin devant une foule de spectateurs, dont certains filmaient la scène.

Initialement condamnés à 80 coups, leur peine a été réduite de quatre coups en raison des quatre mois passés en détention avant le procès, selon Roslina A. Djalil, responsable de l’application des lois de la charia à Banda Aceh.

En Indonésie, deux hommes ont été publiquement fouettés à Banda Aceh pour relations homosexuelles, conformément à la charia locale. Un événement qui soulève des questions sur les droits humains, les systèmes juridiques régionaux et les limites de la souveraineté religieuse.

 Une dénonciation citoyenne à l’origine de la sentence

 

L’affaire a débuté le 16 juin 2025, lorsqu’un riverain a dénoncé les deux hommes après les avoir surpris en train de s’embrasser et de se tenir dans une toilette publique du parc Taman Sari. Alertée, la police de la charia est intervenue et les a arrêtés, les accusant de violer le code pénal islamique de la province, qui interdit les relations entre personnes de même sexe.

Ce code, en vigueur depuis 2015, découle de l’autonomie spéciale accordée à Aceh en 2001 par le gouvernement central indonésien pour mettre fin à une rébellion séparatiste. Contrairement au reste du pays, où les autorités ne criminalisent pas l’homosexualité, celles d’Aceh infligent jusqu’à 100 coups de fouet aux personnes reconnues coupables de tels actes. Elles appliquent également cette peine pour d’autres infractions, telles que l’adultère, la consommation d’alcool ou le jeu.

En Indonésie, deux hommes ont été publiquement fouettés à Banda Aceh pour relations homosexuelles, conformément à la charia locale. Un événement qui soulève des questions sur les droits humains, les systèmes juridiques régionaux et les limites de la souveraineté religieuse.

 Une vague de protestations s’élève contre les droits humains en Indonésie

 

Cette nouvelle flagellation publique, la cinquième pour homosexualité depuis 2015, a provoqué une vague de condamnations de la part des organisations de défense des droits humains. Montse Ferrer, directrice régionale d’Amnesty International, a qualifié cet acte de « cruauté sanctionnée par l’État » et de « violation flagrante des droits humains ».

Selon un rapport de Human Rights Watch, la communauté LGBT d’Aceh vit dans un climat de peur constante, confrontée à des arrestations arbitraires, des surveillances intrusives et des violences. En février 2025, les autorités avaient déjà fouetté deux autres hommes pour des faits similaires. Après l’intrusion de résidents dans leur logement, l’un a reçu 77 coups et l’autre 82.

 Un débat national sur la justice et les valeurs

 

La charia à Aceh, instaurée à la suite d’un accord de paix en 2005, suscite des débats intenses. Si certains habitants soutiennent ces châtiments, les considérant comme un rempart moral, d’autres, comme l’organisation ILGA Asia, dénoncent une instrumentalisation politique des lois religieuses pour cibler les minorités.

Par ailleurs, les autorités locales, de leur côté, défendent ces pratiques, arguant qu’elles visent à protéger les valeurs islamiques dans une province profondément religieuse.

Muhammad Hidayat, chef de la police de la charia, a ainsi affirmé que « l’homosexualité est largement réprouvée car c’est un acte ignoble » dans la région.

Ce même jour, les autorités de Banda Aceh ont sanctionné d’autres infractions. Elles ont fouetté trois femmes et cinq hommes pour des faits d’adultère, de proximité jugée inappropriée avec une personne de sexe opposé, ou de jeux d’argent en ligne. Ces châtiments, souvent exécutés après la prière du vendredi, attirent des foules, bien que les autorités aient parfois tenté de limiter la présence d’enfants pour éviter leur exposition à ces scènes.

En Indonésie, deux hommes ont été publiquement fouettés à Banda Aceh pour relations homosexuelles, conformément à la charia locale. Un événement qui soulève des questions sur les droits humains, les systèmes juridiques régionaux et les limites de la souveraineté religieuse.

En Indonésie, une réflexion est  nécessaire sur les modèles de justice

 

Au-delà des réalités, ce dernier épisode met en lumière les défis persistants auxquels fait face la communauté LGBT à Aceh, où la surveillance citoyenne et les intrusions dans la vie privée sont monnaie courante. Alors que le gouvernement central indonésien, dirigé par le président Joko Widodo, prône une devise de « l’unité dans la diversité », les lois provinciales d’Aceh continuent de susciter des critiques pour leur incompatibilité avec les normes internationales des droits humains.

Mais au-delà de cette contradiction, la question demeure : comment construire des systèmes de justice qui respectent les identités territoriales tout en garantissant la protection des droits humains ? Comment accompagner les évolutions sociales sans nier les héritages culturels ?

Dans un monde en recomposition, où les revendications identitaires se heurtent aux principes universels, la gouvernance juridique devient un enjeu de cohésion, de transmission et de mobilisation collective.

Rentrée scolaire 2025-2026 : Le Bénin à l’heure du compte à rebours

Le calendrier scolaire 2025–2026 dévoilé : repères, rythmes et enjeux pour une école au cœur des territoires

Cotonou, 26 août 2025 Dans chaque village, chaque quartier, chaque région, la rentrée scolaire est bien plus qu’un simple retour en classe : c’est un rituel collectif, une promesse de savoirs partagés et de trajectoires à construire. Ainsi, en dévoilant le calendrier scolaire 2025–2026, les autorités éducatives béninoises réaffirment leur volonté de structurer l’année autour de temps forts qui rythment la vie des familles, des enseignants et des communautés éducatives.

 

Le calendrier, un outil au service de l’apprentissage et du développement

 

Par ailleurs, le nouveau calendrier scolaire, loin d’être une simple énumération de dates, est pensé pour créer un équilibre entre apprentissage, repos et ancrage local, créant des repères clairs pour une mobilisation collective. Il sert de guide pour toute la communauté.

  • Rentrée des classes : Lundi 15 septembre 2025.

Ce moment symbolique marque les retrouvailles mais aussi le début des projets des nouveaux projets et d’un nouvel élan dans tous les établissements du pays.

  • Congés de fin d’année : Du 19 décembre 2025 au 4 janvier 2026.

Cette pause festive permet aux élèves de se reconnecter aux traditions familiales et culturelles.

  • Congés de détente : Du 20 février au 1er mars 2026.

C’est Un souffle au cœur du deuxième trimestre, propice aux activités locales et également à la valorisation des savoir-faire territoriaux.

  • Congés de fin du 2ᵉ trimestre : Du 1er au 15 avril 2026.

Cette période de transition est souvent marquée par des initiatives communautaires axées sur l’éducation.

  • Grandes vacances : Du 26 juin au 13 septembre 2026.

Un long temps pour explorer, créer et se préparer à la rentrée suivante dans une dynamique renouvelée.

 

Plus qu’un calendrier, une vision pour la jeunesse

 

Au-delà des dates, ce calendrier est porteur d’une vision partagée de l’éducation comme un bien commun ; il trace les contours d’une année où l’école devient un espace de collaboration entre apprenants, enseignants et parents.

Par conséquent, l’école doit devenir un espace de dialogue entre les générations, de valorisation des identités locales et d’ouverture sur le monde. Chaque période de repos est également une opportunité pour les collectivités de proposer des activités éducatives, culturelles ou citoyennes, renforçant ainsi le lien entre l’école et le territoire.

 

Calendrier scolaire 2025-2026 : une occasion de mobiliser la nation entière

 

En somme, ce calendrier est une invitation à l’action  pour tous les acteurs de l’éducation. Parents, enseignants, élus locaux et associations culturelles : chacun peut s’emparer de ces repères pour enrichir l’année scolaire de projets porteurs de sens. Car derrière chaque date se cache une possibilité d’engagement, de transmission et de rayonnement, faisant de chaque enfant un ambassadeur de sa communauté. La réussite de l’année scolaire ne dépendra pas uniquement des autorités, mais aussi de la mobilisation de chaque membre de la communauté.

Le Bénin est-il prêt à relever le défi de cette rentrée ?