Frais du CEP au Bénin : le ministre Salimane Karimou siffle la fin de l’arnaque

Le ministre des Enseignements maternel et primaire du Bénin Salimane Karimou demande aux directeurs et directrices d’établissements d’arrêter de percevoir jusqu’à 10 mille francs représentant les frais du CEP qui s’élèvent pourtant à 1500 francs Cfa.

Le ministre des Enseignements maternel et primaire frappe le poing sur la table. Dans un communiqué signé le 24 novembre, il s’exprime. « Je demande instamment aux acteurs de l’école, notamment les chefs de régions pédagogiques (CRP) conjointement avec les conseillers pédagogiques (CP) et toutes autres personnes jugées compétentes à suivre le processus de constitution des dossiers dans les écoles afin de mettre fin à toutes velléités contraires aux textes en vigueur ». Ainsi en a prescrit Salimane Karimou.  

En effet, cet ordre découle d’un constat. « Certains directeurs/ directrices d’écoles primaires publics et privés rançonnent impitoyablement les parents d’élèves », a relevé le ministre. Ces chefs d’établissements fixent « de façon fantaisiste et selon leurs caprices », les frais de constitution des dossiers de candidature au Certificat d’Etude Primaire (CEP). Les présumés arnaqueurs prélèvent entre 3000 et 10 000 francs. Or le montant prévu par la réglementation est de 1500 francs. Il est reparti ainsi qu’il suit : inscription 500, relevé de notes 200, carte d’identité 800 francs.

Ainsi, le rappel à ordre concerne non seulement les chefs d’établissements, mais aussi les parents. Les premiers doivent désormais s’arrimer à la note de service N°2667/MEMP/DC/SGM/SP du 06 novembre 2017. Les second ont la charge de dénoncer toute tentative de débordements. La mesure vise à préserver  les efforts du gouvernement à rendre l’éducation moins chère au Bénin.

Filière riz : le Nigéria vole au secours du Bénin

Au Bénin, l’Agence territoriale de développement vallée agricole du Niger et l’Association des producteurs de riz du Nigéria (RIFAN) ont signé un mémorandum d’accord mercredi 24 novembre 2021.

L’accord vise à améliorer la production, la transformation et la commercialisation du riz au Bénin. A travers ce mémorandum, le Nigéria s’engage à fournir au Bénin son expertise dans le domaine rizicole. Le gouvernement béninois compte sur la RIFAN. Il veut atteindre au plus vite le cap de 1 million de tonnes de riz en 2024. L’association nigériane va accompagner l’Etat. Il est question de réorganiser la filière riz, de produire, de transformer et à commercialiser cette denrée.

en effet, la cérémonie de signature de l’accord a eu lieu mercredi 24 novembre 2021.  C’était au ministère de l’économie et des finances du bénin. Pour parapher le document, le président de la RIFAN Aminu M. Goronyo a représenté la partie nigériane. Du côté du Bénin, c’est le directeur de l’Agence territoriale suscitée, Jean Gbeto Dansou, qui a signé l’accord. 05 membres du gouvernement béninois ont assisté la cérémonie.

Ainsi, l’engagement pris par les deux structures n’a pas laissé les acteurs indifférents. Le ministre d’Etat, ministre de l’économie et des finances a exprimé sa satisfaction. Romouald Wadagni a promis de tout mettre en œuvre pour l’aboutissement  du projet. La promesse de la partie nigériane est de respecter les clauses de l’accord. Ce qui contribuera à asseoir l’autonomie alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Bénin : le premier salon des marchés agricoles s’ouvre ce 25 novembre 2021

Le Bénin organise son tout premier Salon international des marchés agricoles et agroalimentaires (SIMAA). L’événement aura lieu du 25 au 28 novembre 2021 à Cotonou.

Cotonou et Parakou vont se transformer pendant quatre jours en capitales agricoles. Du 25 au 28 novembre 2021 le stade Général Mathieu Kérékou accueille un événement inédit. Puis, du 02 au 05 décembre, la place Tabéra de Parakou prendra le relai. Ces deux sites vont accueillir le premier Salon international des marchés agricoles et agroalimentaires (SIMAA). L’assurance est du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches (MAEP).

En effet, c’est au cours d’une conférence de presse que le directeur du cabinet du ministre Dossa Aguemon a donné l’information. L’événement a pour thème « l’agriculture  béninoise à l’ère de la territorialisation : les grands défis de la modernisation ».

Ce Salon qui regroupe l’ensemble des foires des communes et des départements poursuit deux objectifs. Il s’agit de « relever le potentiel des pôles de développement au Bénin. Et mobiliser plus de partenaires et d’investisseurs autour de la modernisation du secteur… », a précisé le directeur.

Ainsi, l’événement sera une aubaine pour la Société nationale de la mécanisation agricole (SONAMA). Le salon est l’occasion de « monter tout ce qui est fait au niveau du MAEP en matière de mécanisation et de modernisation ». Ainsi en a déclaré le directeur des opérations commerciales de la société, Rodrigue Adogony.

Mondial 2022 : la FIFA éteint l’espoir du Bénin

La Fédération internationale de football association (FIFA) a jugé mardi le 23 novembre 2021 la requête du Bénin recevable mais non fondée.

La FIFA sort de son silence suite aux faits survenus au stade des martyrs de la pentecôte à Kinshasa le 14 novembre dernier. L’instance faitière du football mondial a déclaré la plainte du Bénin non fondée. En effet, après la victoire 2-0 des Léopards de la RDC sur les Ecureuils du Bénin lors de la 6è journée des éliminatoires du Mondial Qatar 2022, le Bénin a introduit une requête auprès de la fédération.

Ladite requête visait l’annulation de la qualification de la RD Congo à la phase des barrages. Elle avait pour motif la violation de la règle au sujet des remplacements lors du match. Le coach des Léopards Hector Cuper avait effectué 4 remplacements en 4 temps. La règle prévoit pourtant 5 remplacements en trois temps.

La décision de la FIFA vient ainsi confirmer la qualification des poulains de aux barrages. Dès le 18 décembre prochain, les poulains de connaitront leurs adversaires à l’issue des tirages au sort. Le Bénin voit encore ses espoirs sombrer. Dès à présent, Michel Dussuyer et ses Ecureuils ont la mission de travailler dur pour espérer participer au Mondial d’après Qatar. Cependant, les fédérations de football du Bénin et de la RDC attendent encore la notification de la FIFA.

Bénin : détournement de 24 millions, un employé en prison

Un employé d’une entreprise installée à Cotonou au Bénin est  en prison pour avoir détourné une somme de 24 millions de francs Cfa. Le présumé auteur du détournement attend son procès prévu pour le 21 décembre 2021.

L’individu est en détention à la prison civile de Cotonou, capitale politique du Bénin. Employé d’une société de transit et de consignation installée dans la ville, son employeur l’accuse de détournement de 24 millions de francs Cfa. En vue de réaliser un bénéfice de 4 millions dans une affaire de 20 millions de francs avec son ami, il a simulé un braquage pour s’emparer de l’argent de la société.

En effet, selon les informations recueillies de Frisson radio et La Nouvelle Tribune, son patron lui a remis l’enveloppe. Sa mission était de faire un dépôt à la banque. L’argent  allait payer le bordereau unique de l’entreprise. Pour exécuter son plan, il a appelé le comptable pour  l’informer que les malfaiteurs l’ont braqué et dépouillé. Il est allé déposer une plainte pour brouiller les pistes.

Mais, lors de l’audition, les fonctionnaires de la police ont découvert une somme de 300 000 dans le sac qu’il détenait. Un indice  qui a amené les policiers à pousser l’interrogatoire. Au final, l’homme passe aux aveux et retrace le plan. Son ami qui l’avait informé la veille de l’affaire de 20 millions a récupéré la somme. Il a pris la clé des champs, tandis que l’employé médite son sort derrières les barreaux. Les recherches se poursuivent pour mettre la main sur le complice en cavale.

Bénin : Janvier Dénagan joue l’ultime note

L’artiste percussionniste  Janvier Dénagan quitte définitivement la scène musicale au Bénin. La maladie a eu raison sur la star mardi 22 novembre en Allemagne, pays dont il a obtenu la naturalisation. Comme son nom l’indique, « l’homme survivra ».

La nouvelle a fait le tour des médias et du  monde musical. Difficile de croire, mais pourtant vrai. Janvier Dénagan n’est plus. L’artiste a quitté la scène musicale pour l’éternité. Le décès du percussionniste de renom survient à 54 ans en Allemagne des suites de maladie. La vedette tourne le dos à jamais à ses multiples fans. Le décès arrache au Bénin un symbole de la culture. Les Béninois ont vu se lever son étoile quelques années après sa naissance à Porto Novo la capitale. Ses compatriotes, ses fans en Afrique et dans le monde se souviendront de lui.

Les Béninois se souviendront de l’artiste. Les Africains auront à jamais en mémoire les œuvres de Dénagan. Son inspiration et son imagination ont su incarner les traditions du Bénin. Dénagan Honfo a imposé au de-là du continent africain, les sons et rythmes de la culture traditionnelle de souche Goun. Eloigné de sa terre natale ou étant plus proche de ses ancêtres, le compositeur n’a pas coupé le cordon qui le liait à ses origines. Au contraire, il a amélioré la richesse de sa culture originelle en y mêlant des emprunts extérieurs.

Le symbole de la culture du Bénin Janvier Dénagan est  mort en Allemagne à l’âge de 54 ans
Janvier Dénagan Honfo, symbole de la culture au Bénin-DR

 

Le monde se souviendra de Dénagan. Son existence au Bénin et son installation en Allemagne font de lui un élément composé de la culture à la fois africaine et européenne. Outre  cette diversité, la maîtrise de la percussion, traditionnelle et moderne signe la particularité de la star. La capacité à changer de statut consolide son caractère multidimensionnel. Honfo était à la fois compositeur, comédien, musicothérapeute et poète de la culture « Ayinonvi ».

Les productions du « choisi de Dieu » lui survivront. A travers ses œuvres, Janvier  Dénagan Honfo savait se balader de la joie à la tristesse, de la tradition à la modernité, de l’Europe en Afrique. Dans ce voyage, il pouvait communiquer la sensualité à ses fans et rattacher ses paires à leurs racines. L’artiste s’en va, mais ses ouvres restent. L’on pourra encore le suivre dans Zantantan, Guigo ou Aliho, des morceaux mis sur le marché.

Prix L’Oréal-UNESCO : 02 chercheuses se distinguent au Bénin

Esther Deguenon et Mênonli Adjobimey Vissosoh originaires du Bénin sont lauréates du Prix Jeunes Talents 2021 L’Oréal-UNESCO pour les femmes et  la science.

Elles honorent le Bénin et l’université d’Abomey Calavi dont elles sont originaires. Pour l’édition 2021, Esther Deguenon et Mênonli Adjobimey Vissosoh sont parmi les 20 femmes scientifiques africaines. Les deux institutions L’Oréal et UNESCO les ont retenues parmi les meilleures. Les deux chercheuses comme les 18 autres se sont démarquées dans leurs travaux recherche.

D’abord, Mênonli Adjobimey Vissosoh. Nantie d’un doctorat en médecine et d’un master en épidémiologie la chercheuse est spécialisée en santé de travail. Les « risques sanitaires associés à certaines maladies chroniques chez la travailleurs des usines textiles », c’est la thématique qui oriente ses recherches. Le programme national de lutte contre la tuberculose au Bénin bénéficie de ses compétences, rapporte 24heures au Bénin.

Ensuite Esther Deguenon, spécialisée en microbiologie. Post-doctorante en sciences de la vie, elle a des recherches en cours. Ses travaux ont pour but « identifier et apprivoiser les gènes de résistance aux antibiotiques dans l’eau potable pour une meilleure qualité de vie ». Pour ce faire, elle exploite la microbiologie  moléculaire et la pharmacologie.

Enfin, le Prix qu’elles reçoivent arrive comme une récompense. La cérémonie marquant l’édition 2021 de ce Prix aura  lieu le jeudi 25 novembre 2021 à Kigali au Rwanda.

Miss Sénégal 2020 : un scandale de viol embrase le Comité d’organisation

Suite aux révélations de Fatima Dione, Miss Sénégal 2020 de son viol par des inconnus entraînant une grossesse, la présidente du Comité d’organisation Amina Badiane semble lui attribuer le tort. La dénonciation de la Miss a entraîné l’implication de la justice dans l’affaire. La réaction de la PCO a conduit au retrait des véhicules par le partenaire Cfao Motors.

Miss Sénégal 2020 a dénoncé ses mésaventures. La présidente du Comité d’organisation a répliqué. Les réactions se multiplient. Ce 19 novembre 2021, un partenaire du Comité d’organisation Miss Sénégal, Cfao Motors a décidé de ne plus soutenir la structure. Dans un communiqué signé de la direction générale, Cfao Motors Sénégal frappe le point sur la table. Le partenaire s’indigne et sanctionne. « Cfao Motors Sénégal condamne fermement les propos tenus par la présidente du Comité Miss Sénégal. Ces propos vont  à l’encontre de nos valeurs. Par conséquent, nous avons décidé de mettre un terme au partenariat avec Miss Sénégal et retirons tous  nos véhicules », a révélé l’entreprise.

Mais de quels propos parle la structure ?

En effet, la présidente du Comité d’organisation (PCO) répond aux accusations de Miss Sénégal 2020. Pour se dédouaner et laver l’image de son comité, Amina Badiane a tenu des  propos suscitant des répliques. « Kougnou violer Yow la nekh», a-t-elle avancé. Traduction de senenews : « si vous êtes violée c’est parce que vous êtes consentante ».

La PCO ajoute dans une déclaration. « La seule chose que nous savons, c’est que Fatima est tombée enceinte suite à son sacre (…) Elle était chez un membre du comité d’organisation de Miss Sénégal », explique-t-elle à seneweb. Elle poursuit en éclairant. « Habituellement, lorsque les organisateurs avaient besoin d’elle, ils la faisaient loger à l’hôtel. Mais avant son voyage au Maroc, on l’a amenée dans une maison. Et nous ne connaissons pas la raison. C’est par la suite qu’on nous a fait savoir que le voyage n’aura plus lieu, qu’il a été annulé à cause de la Covid-19 ».

A quoi répond Amina Badiane ?

Une série d’actes a conduit Miss Sénégal 2020 à sortir de son silence. L’essentiel des accusations porte sur le viol dont Fatima Dionne a été victime. Un acte qui a abouti à une  grossesse d’un auteur inconnu. La reine de beauté y ajoute les promesses non tenues du Comité d’organisation. Puis, l’abandon durant la maladie. La cerise sur le gâteau est le retrait des avantages dont elle jouissait.

La batterie judiciaire en action

Outre la réaction de Cfao Motors Sénégal, l’opinion publique a réagi dans l’indignation. Les révélations ont incité la justice à s’impliquer dans l’affaire. Le ministère public a pris la décision de se saisir de l’affaire. Libération et sénénews ont signalé l’implication d’autres autorités telles la brigade des mœurs, la DSC et la sûreté urbaine.

 

 

Covid-19 au Bénin : « Ce n’est pas le vaccin qui tue »

C’est la déclaration du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin lors d’un atelier de sensibilisation avec les maires et d’une rencontre avec les leaders religieux du Bénin. C’était jeudi le 18 novembre 2021. Le but est d’inciter la population réticente à se faire vacciner contre le Covid-19.

C’est la déclaration du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin lors d’un atelier de sensibilisation avec les maires et d’une rencontre avec les leaders religieux du Bénin. C’était jeudi le 18 novembre 2021. Le but est d’inciter la population réticente à se faire vacciner contre le Covid-19.

Au Bénin, le gouvernement s’engage à renverser la tendance au sujet de la vaccination contre le Covid-19. Pour ce faire, il cible les leaders pour faire  passer le message. Une campagne intensive de vaccination en cours offre l’occasion d’intensifier la sensibilisation. A la manœuvre, le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin. Ils bénéficient de l’appui du représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Dr Mamoudou Harouna Djingarey.

Sensibilisation des maires

D’abord aux 77 maires du Bénin, les membres du gouvernement ont adressé des messages jeudi 18 novembre 2021. C’était au cours d’un atelier de mobilisation autour de  la vaccination contre le Covid-19. La rencontre a eu lieu à l’Hôtel Azalaï.

En effet, au cours de cet atelier, au moins trois allocutions ont maintenu élus locaux en éveil. Le ministre  de la Santé a insisté sur la perception des populations en les rassurant. « Ce n’est pas le vaccin qui tue. C’est notre ennemie commun la Covid-19 qui tue. Et c’est pour cela que nous devons nous vacciner massivement »», a-t-il précisé. Pour atteindre cet objectif, Dr Djingarey a appelé les maires à développer des stratégies pour drainer les populations vers les centres de vaccination.

Messages aux leaders religieux

Puis vient le tour des communautés religieuses. Après  les maires, les deux membres du gouvernement ont rencontré les leaders religieux. Aux communautés religieuses, Benjamin Hounkpatin et Pascal Irenée Koupaki ont adressé des messages. Le ministre D’Etat a rappelé aux leaders le bien-fondé de leur implication. « Vous êtes en contact avec un grand nombre de béninois. De proche en proche, cette sensibilisation fera tâche d’huile pour l’atteinte des objectifs », a-t-il assuré. Le patron de la santé a insisté sur la présence de la 3è vague de contamination et  la nécessité de se faire vacciner en grand nombre.

Cotonou : le Sénégal reçoit le prix Coris Bank International au concours CAMES

La Sénégalaise Angelique Ngaha Bah, meilleure de la 20è édition, a remporté le prix d’une valeur de 2 millions de francs Fca. C’était à l’issue du concours  d’agrégation des Sciences juridiques, politiques économique et de gestion du CAMES à Cotonou.

Pour l’édition 2021, l’honneur revient à Angelique Ngaha Bah. La Sénégalaise a remporté le prix Coris Bank International pour ses performances lors du concours qui s’est déroulé à Cotonou au Bénin du 04 au 17 novembre 2021. Partie en qualité de candidate pour le grade de professeure agrégée, l’enseignante à l’université Alioune Diop de Bambey au Sénégal revient avec le grade. Le prix d’excellence d’une valeur de 2 000 000 F Cfa est aussi entre ses mains.

Les travaux du concours organisé par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) ont pris fin mercredi 17 novembre. 198 candidats étaient en lice au départ. 77 ont pu braver les épreuves, devenant professeurs agrégés, soit un taux d’admissibilité de 38,89%. Un pourcentage qui est non loin de 41,54%, le meilleur taux enregistré en 2019, depuis la création du CAMES.

Le prix Coris récompense le meilleur lauréat du Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG). Coris Bank international est une institution financière qui a fait de l’accompagnement des PME son cœur de métier.

En dehors du prix remporté par la Sénégalaise, les organisateurs ont attribué des distinctions. 17 professeurs ont reçu la décoration au grade d’Officier de l’Ordre International des Palmes académiques du CAMES. La remise des différentes distinctions a eu lieu lors de la cérémonie de clôture de la 20è édition, à Cotonou, capitale économique du Bénin. Pr Angélique Ngaha Bah du département de Management dans son université a bien défendu les couleurs du Sénégal. Au total, tout comme les Béninois, 09 Sénégalais ont obtenu leur agrégation à cette occasion dont 05 en Sciences de gestion. Dans cette section, la lauréate du prix Coris occupe le premier rang.