Bénin : le collectif Action pacifique réclame des Assises nationales

Cet appel lancé dimanche 03 juillet au cours d’une rencontre a pour objectif de mettre fin à la crise politico-économique.

 

Le collectif Action pacifique réclame des Assises nationales pour régler les problèmes auxquels la nation est confrontée en ce moment. Le mouvement a lancé cet appel lors d’une rencontre le dimanche 03 juillet 2022, avec ses partisans. « De la lumière et du vrai dialogue, le pays en a vraiment besoin pour faire face efficacement à ce monstre à trois têtes, et quand nous parlons de monstre à trois têtes, nous parlons de la crise politico-économico-sécuritaire qui secoue sérieusement le Bénin dans toutes ses profondeurs. Faut-il le rappeler, la crise économique et celle sécuritaire cache à peine celle politique qui constitue leur levier et leur terreau fertile. La crise politique semble être la faille qui a favorisé l’émergence et l’aggravation des deux autres » a déclaré Esperantos Ouitonan1er délégué du collectif.

Un impératif pour le gouvernement

Il pense que le pays vit depuis huit mois sous la pression de la menace du vrai terrorisme et de la misère galopante et généralisée occasionnée par la cherté profonde de la vie. Pour faire face à ce double défi sécuritaire et économique, le collectif dit constater que le gouvernement a essayé plusieurs thérapies mais « sans succès ». Cet « échec », selon Action Pacifique, montre l’incapacité pour l’exécutif de trouver la solution.

Il est donc « impératif pour le gouvernement de convoquer les assises nationales pour que tous les fils et filles du Bénin se donnent la main pour juguler ces crises pernicieuses ». « Ceci permettra de réaliser à nouveau l’unité nationale nécessaire à la cohésion sociale, au développement économique et de relever le défi sécuritaire ». Le Collectif réclame donc avec insistance un dialogue national véritablement inclusif auquel seront conviés toutes les couches représentatives du pays.

Bénin : 16 millions de dollars canadiens pour l’employabilité jeune

Le financement contribuera à renforcer le système de formation professionnelle et d’apprentissage pour atteindre les objectifs de développement socioéconomique.

 

Le Canada a annoncé un financement de 16 millions de dollars destiné à promouvoir les possibilités d’emploi des jeunes au Bénin. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué publié le lundi 4 juillet par le ministère canadien du Développement international.

« Le Canada accordera un financement de 16,95 millions de dollars sur 7 ans à Education Internationale, pour améliorer la formation professionnelle offerte aux jeunes hommes et aux jeunes femmes du Bénin, et améliorer les services qui leur sont offerts en vue de leur insertion professionnelle dans des secteurs jugés économiquement prometteurs », renseigne le communiqué.

Le financement contribuera à renforcer le système de formation professionnelle et d’apprentissage du Bénin pour atteindre les objectifs de développement socioéconomique du pays. Notons qu’au Bénin, la formation professionnelle a été inscrite parmi les axes prioritaires de développement tel que défini par le président de la République, Patrice Talon.

D’après la même source, cette initiative contribuera à réduire les multiples obstacles auxquels les jeunes, en particulier les femmes et les filles, sont confrontés avant, pendant et après leur formation professionnelle et qui réduisent leurs possibilités d’emploi. Le projet facilitera également leur intégration sur le marché du travail, en particulier dans les emplois non traditionnels et les emplois verts.

Par ailleurs, le projet consiste à renforcer la coopération entre les deux pays, vieille de 60 ans qui s’étend dans plusieurs domaines. Au cours de l’exercice 2021-2022, Affaires mondiales Canada a fourni 29,61 millions de dollars en aide internationale au Bénin.

Bénin : saisie des biens de Sébastien Ajavon pour fraude fiscale

Le mois dernier, l’opposant béninois du parti politique l’Union sociale libérale est accusé de « trafic international de drogue ».

 

Les autorités compétentes béninoises ont procédé à la saisie des biens de l’opposant Sébastien Ajavon, poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, entre autres, pour fraude fiscale, a-t-on appris de sources concordantes, lundi.

« La maison de Sébastien Ajavon, située derrière le supermarché Erevan, a été prise d’assaut par un groupe de jeunes sous la supervision d’une équipe de policiers et d’un détachement militaire » qui ont procédé, vendredi, à « une opération de saisie des biens de l’opposant exilé », a rapporté le site « Bénin WebTv ».

D’après le journal local « La Tempête Info », le domicile privé de l’opposant béninois a été « entièrement vidé de ses biens » dans « une opération menée par un contingent militaire ».

« Meubles, appareils électroménagers, matériel roulant, … tout a été ramassé et déposé dans en lieu sûr », a témoigné « La Tempête Info ».

Selon le même journal, la saisie des biens de l’opposant et par ailleurs homme d’affaires a été demandée par l’État du Bénin « pour fraude dans le cadre d’un redressement fiscal d’un montant de 169 milliards FCFA (environs 258 millions euros) pour TVA non reversées aux impôts », dans le trésor béninois.

En réaction à cette saisie, Marc Bensimon, avocat de l’opposant, a affirmé que « Sébastien Ajavon a une vision heureusement plus élevée et soutient sa famille, ses enfants. Ils savent qu’ils ne peuvent pas retourner au Bénin. Ils savent que tous leurs biens sont saisis, mais de là à aller chercher des petites cuillères, la table de la cuisine, les fauteuils… C’est parfaitement inadmissible », selon le site « 24haubenin.bj ».

Le même journal a rappelé que c’est le 22 mars dernier que la Cour suprême a ordonné la saisie de la maison de l’opérateur économique qui avait alors un mois pour vendre ses biens et payer son amende.

Le mois dernier, la justice béninoise a annoncé qu’elle recherche 584 personnes pour diverses infractions. Parmi ces personnes, il y a l’homme d’affaires Sébastien G. Ajavon, recherché pour « trafic international de drogue ».

L’opposant béninois du parti politique l’Union sociale libérale et les autres 583 personnes ont été appelés à répondre des faits qui leur sont reprochés devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Cette juridiction spéciale a émis des mandats d’arrêt contre les différentes personnes.

Ajavon, qui avait été condamné en 2018 à vingt ans de prison pour trafic de drogue et qui vit en exil en France, avait été une fois de plus condamné en mars 2021 par contumace à une deuxième peine de cinq ans de prison ferme pour « faux, usage de faux et escroquerie ».

L’homme d’affaires béninois avait saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) pour remettre en cause sa condamnation à vingt ans de prison pour trafic de drogue, le 18 octobre 2018, par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.

En novembre 2019, la CADHP avait condamné l’État béninois à payer 36 milliards de francs CFA (57,3 millions de dollars) à Sébastien Ajavon dans le bras de fer qui les opposait dans le cadre de l’affaire dite des 18 kg de cocaïne qui remonte à octobre 2016.

Chef de file de l’opposition et candidat à la présidentielle de 2016, Sébastien Ajavon, qui a fait fortune dans l’agroalimentaire, était arrivé troisième avec 23 % des voix, avant de soutenir un autre homme d’affaires, Patrice Talon, qu’il a contribué à faire élire au second tour face à Lionel Zinsou.

Mais les relations entre les deux hommes se sont vite dégradées après la présidentielle, Sébastien Ajavon ayant été visé par la justice dans plusieurs affaires.

En octobre 2016, Sébastien Ajavon avait été arrêté après la découverte d’environ 18 kilos de cocaïne pure d’une valeur estimée à 14 millions d’euros dans un conteneur destiné à l’une de ses sociétés.

Il avait été relaxé quelques mois plus tard, faute de preuve et «au bénéfice du doute ».

Mais un tribunal spécial l’avait ensuite condamné à 20 ans de prison et, depuis, Sébastien Ajavon vit en exil en France.

Bénin-CEP : les résultats disponibles en ligne

Le taux de réussite cette année est de 81,90%, des statistiques qui ont été communiquées à la presse par la Direction des examens et concours (Dec) à Porto-Novo.

 

La délibération de l’examen du Certificat d’Etude Primaire (CEP), session unique de juin 2022 a été faite ce jeudi 30 juin 2022. Au plan national, le taux de réussite s’est établi à 81,90%. Les statistiques ont été communiquées à la presse par la Direction des examens et concours (Dec) à Porto-Novo.

Les candidats peuvent déjà avoir accès à leurs résultats via la plateforme eRESULTATS. Il faut noter que la proclamation des résultats dans les départements aura lieu demain 1er juillet 2022.

Pour consulter les résultats du CEP 2022 en ligne sur la plateforme eRÉSULTATS, suivez les étapes suivantes :

Etape 1 : Choix de l’examen ou concours

Depuis la page d’accueil, ou depuis la page de consultation des résultats, recherchez et choisissez l’examen ou le concours concerné. Cliquez sur le lien de consultation.

Etape 2 : Informations du candidat
Renseignez votre numéro de table ou d’inscription et accéder à votre résultat.

Pour rappel, deux cent vingt-six mille six cent soixante-seize (226 676) candidats dont cent sept mille cent vingt-neuf (107 129) filles ont composé les épreuves du CEP cette année.

Bénin : 07 personnes emprisonnées pour bagarre sanglante

La violente altercation est survenue le 19 juin 2022, à Serekali dans la commune de Nikki, suite à un litige domanial.

 

Ce lundi 27 juin 2022, sept (07) personnes arrêtées pour bagarre sanglante. La violente altercation est survenue le 19 juin à Serekali dans la commune de Nikki, suite à un litige domanial.

Le procureur de la République près le tribunal de Parakou a mis sous mandat de dépôt 07 personnes pour bagarre sanglante. Les mis en cause se sont bagarrés à coups de machette à cause d’un conflit né autour d’une parcelle.

Plusieurs blessés ont été enregistrés dans cette bagarre. Certains sont d’ailleurs encore aux soins. Les 07 personnes déposées sont poursuivies pour coups et blessures volontaires réciproques. Ils seront jugés le 13 juillet prochain.

Bénin : le conseil des ministres ne se tiendra pas ce mercredi

Le président Patrice Talon qui devrait présider cette rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement est en mini-tournée en Europe.

 

Ce mercredi 29 juin 2022, le Conseil des ministres ne se tiendra pas. Le président Patrice Talon qui devrait présider cette rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement en absence du territoire national.

Le président de la République Patrice Talon est en Europe pour une mini-tournée. Le Chef de l’Etat sera absent du territoire national pendant quelques jours. Ainsi, le Conseil des ministres ne s’est pas tenu ce mercredi 28 juin 2022.

Le président Patrice Talon se rendra dans plusieurs pays européens pour discuter de diverses questions, dont celle liée à l’insécurité grandissante dans le Sahel et le Golfe de Guinée.  C’est du moins ce que confirment des sources concordantes.

Notons que, depuis quelques mois, le Bénin est touché par l’insécurité causée par les groupes djihadistes.

BEPC 2022 au Bénin : début de session de remplacement

Absents à la session unique de juin 2022 du BEPC, les candidats de la session de remplacement sont attendus dans les centres de composition ce lundi.

 

C’est parti pour la session de remplacement du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC). L’examen qui a débuté ce lundi 27 juin 20222, concerne les candidats qui n’ont pas pu composer la session normale pour des raisons de santé.

Absents à la session unique de juin 2022 du BEPC, les candidats de la session de remplacement sont dans les centres de composition. Ils seront évalués pendant trois jours dans les mêmes disciplines que leurs camarades de la session normale.

La session des remplacements prend généralement en compte moins de candidats que la normale.

Les résultats du BEPC 2022 seront proclamés le 10 juillet

Le 9 juillet, il sera procédé à la communication de la physionomie des résultats du BEPC. Après cette étape, la Direction des examens et concours va procéder à la délibération nationale des résultats le 10 juillet, suivie de la mise en ligne sur la plateforme E-Résultats le même jour.

Législatives 2023 : la classe politique réclamerait des élections inclusives

Après la crise politique de 2019, causée par l’absence de l’opposition aux législatives, le gouvernement veut visiblement se rattraper.

 

Les élections législatives doivent être inclusives. C’est le vœu de toute la classe politique au Bénin. Nourou Dine Saka Saley (NDSS) pense que les acteurs politiques de la mouvance ne sont sincères quand ils expriment le souhait d’avoir une élection inclusive.

Nourou Dine Saka Saley n’accorde pas du crédit à la parole des acteurs de la mouvance présidence qui disent vouloir des élections législatives inclusives. « Ce sont nos adversaires politiques, ils n’ont aucun intérêt à ce que les élections soient inclusives, donc pourquoi ce serait à eux de décider que les élections soient inclusives », a déclaré le membre fondateur du parti « Les Démocrates ».

Ce n’est pas eux qui vont nous rassurer, parce qu’on sait qu’ils n’ont pas intérêt à ce que nous existions.

Par ailleurs, le juriste consultant reconnaît que dans le jeu politique, il n’y a pas de cadeau à faire à son adversaire. « Le jeu politique est tel. Ils ne vont pas nous dresser des tapis rouges pour aller aux élections », a-t-il déclaré au micro de Crystal News. A quelques mois des élections, la crainte de l’exclusion se fait sentir dans le rang de l’opposition, mais le gouvernement se veut rassurant.

« Le gouvernement veut des élections inclusives »

Après la crise politique de 2019, causée par l’absence de l’opposition aux législatives, le gouvernement veut visiblement se rattraper. Pour les élections du 08 janvier prochain, l’exécutif est prêt à jouer sa partition pour la participation de toutes les sensibilités politiques. « Dans tous les cas, le gouvernement jouera sa partition en mettant en place dans les délais ce qu’il faut », avait déclaré le porte-parole du gouvernement lors du Ask Gouv du vendredi 18 mars 2022.

Selon Wilfried Léandre Houngbédji, quand le gouvernement aura fini de jouer sa participation, la décision finale de participer ou non à l’échéance électorale revient à chaque parti. « Il appartiendra à chaque parti de s’engager ou non dans la compétition en fonction des projections et appréciations qu’il fait de ses moyens ou de sa cote de popularité sur le terrain », avait-il précisé.

 

Benin : quatre morts dans une nouvelle attaque à l’extrême nord

L’attaque a eu lieu dans sa région d’extrême nord, tôt dans la matinée de dimanche 26 juin 2022. Le bilan fait état de deux policiers et deux assaillants morts.

 

Un commissariat de police dans la région de Dassari, une localité de Matéri dans le département de l’Atacora, a été pris pour cible par des hommes armés. Ils ont ouvert le feu sur les occupants. Selon un rapport du média français RFI, deux policiers et deux assaillants ont été tués dans cette attaque.

Selon la même source, l’armée a déployé une force d’intervention rapide qui sur les lieux est arrivée à temps pour appuyer la riposte des policiers. Une Source sécuritaire citée par RFI, a indiqué que « l’ennemi a été mis en déroute ».

Cette nouvelle attaque et la réponse des forces armées du pays, vient donc mettre en exergue l’efficacité du dispositif mis en place par l’armée béninoise après plusieurs attaques dans cette partie du pays.

Bénin : vol de batteries des camions de la force Barkhane à Bohicon

Ces batteries ont été retirées des camions lors d’un arrêt à Bohicon pendant qu’ils étaient en transit au Benin.

 

Depuis quelques semaines, des camions de la force Barkhane sont en transit via le Bénin. L’un des convois a été victime de vol alors qu’il avait fait un arrêt à Bohicon (Ouassaho). Lle convoi logistique militaire de Barkhane a effectué un arrêt dans la ville de Bohicon dans le centre du pays. Il s’agissait d’un escale forcé dû au fait que le convoi manquait de carburant et y a été obligé.

« Les bandits auraient profité de la négligence des militaires et conducteurs pour voler les batteries dans la nuit quand il pleuvait », a rapporté 24h au Bénin.

Informé par le Chef de convoi, le commissariat territorialement compétent a aussitôt ouvert une enquête. Deux suspects ont été interpellés à la suite d’une fouille menée par les forces de l’ordre. Les intéressés sont gardés pour les besoins de l’enquête.