Le projet Eureka: électrifier 5000 ménages à l’énergie solaire avant 2022

Cinq mille (5000) foyers en milieu rural au Bénin, seront dotés de kits solaires dans le cadre de l’exécution de la première du projet Eureka, informe un communiqué de presse signé des entreprises en charge des travaux.

L’initiative vise à apporter l’énergie décentralisée à un taux de couverture à hauteur d’au moins 75 pour cent sur l’ensemble des zones prioritaires ciblées, où aucune extension du réseau électrique conventionnel n’est prévue avant 2022. Aussi, permettra-t-elle d’augmenter la contribution des énergies renouvelables à son mix énergétique. A terme, Eureka A-1 impactera vingt-cinq mille (25000) bénéficiaires grâce aux kits solaires Sun king d’une puissance totale de 350 kWp, composés d’un ensemble de lampes solaires dotés de ports Usb pour la recharge des téléphones, des télévisions solaires, et des lampes à tube lumineux.

Le directeur général d’Aress Sarl, Michael Sinsin, soutient que la mise en œuvre du projet permettra de révéler la compétitivité de l’énergie solaire. Chioma Agogo, la directrice des Partenariats pour l’Afrique de l’Ouest à Greenlight planet souligne que les entreprises pourront générer 25 pour cent de revenus supplémentaires dans la mise en œuvre du projet.

La 8ème réunion ordinaire des membres de la CAD Atlantique-Littoral tenue à Allada

Le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Jean-Claude Codjia, a présidé ce mercredi dans la salle de conférence de la préfecture d’Allada, la 8ème réunion ordinaire de la Conférence administrative départementale (CAD) de l’Atlantique et du Littoral, au cours de laquelle plusieurs sujets ayant trait à la gouvernance ont été abordés.

Au cours de cette réunion, les membres de la CAD ont évoqué la question de la répression contre l’utilisation des sachets plastiques qui démarre en octobre, et ont opté pour une ultime campagne de sensibilisation.

Il était également question de maintenir l’éclairage de la place de souvenir, les difficultés liées à la gestion des points d’eau dans la commune de So-Ava, l’identification des collèges clandestins dans le Littoral, la réfection des voies.

La CAD a en outre validé le Programme annuel d’assistance conseil (PAAC) 2021 du département de l’Atlantique.

Un séminaire de renforcement de capacités pour la valorisation des produits locaux à Bohicon

Un séminaire de renforcement des capacités des membres du Comité national de mise en place des indications géographiques (CoNaMP-IG) s’est ouvert jeudi à Bohicon, sous la présidence du directeur de cabinet de la ministre de l’industrie et du commerce, Micaël Bassabi-Djara.

Ce séminaire de trois jours a pour objectif de renforcer les capacités des membres du CoNaMP-IG. Il vise également à mettre en place au plan national un cadre institutionnel et réglementaire approprié en vue de promouvoir la protection des indications géographiques. Au cours de cette rencontre qui réunit une cinquantaine de cadres et d’acteurs du secteur du commerce, d’éminents conférenciers auront à entretenir les participants sur d’importantes thématiques dont les principes généraux d’une demande d’enregistrement d’indication géographique.

A l’ouverture des travaux, Mathias Agon, le directeur général de l’Agence nationale de la propriété industrielle (ANaPI), a fait savoir qu’un processus de reconnaissance a permis au Bénin d’identifier trois produits pilotes, notamment le « gari Sohoui » de Savalou, l’huile d’arachide d’Agonlin et l’ananas pain de sucre du plateau d’Allada. Le pays, rassure-t-il, a pris des engagements fermes quant à l’aboutissement heureux du processus concernant les trois produits avant septembre 2021.

Le directeur de cabinet, Micaël Bassabi-Djara, a fait savoir que le Bénin regorge de produits potentiellement éligibles en indications géographiques, et que leur valorisation à travers la propriété industrielle et les indications géographiques constitue un volet important du Programme d’actions du gouvernement (PAG).

92 candidats pour l’entrée au Prytanée militaire et au Lycée militaire de jeunes filles dans le Mono

Les élèves admis au Certificat d’études primaires session 2020 et classés parmi les cinquante premiers par sexe au niveau du département du Mono prennent part depuis lundi matin au complexe scolaire de Guinkomey à Lokossa, au concours d’admission en classe de 6ème au Prytanée militaire de Bembèrèkè et au Lycée militaire de jeunes filles de Natitingou.

Quarante-cinq (45) garçons et quarante-sept (47) filles présents sur les 101 candidats parmi les cent premiers meilleurs à raison de cinquante par sexe au CEP dans le Mono, composent au concours d’entrée au Prytanée militaire de Bembèrèkè et Lycée militaire de jeunes filles de Natitingou.

Ces candidats, après avoir rempli les fiches de renseignement avec l’aide de leurs parents, sous la surveillance des militaires délégués pour la circonstance et la représentante de la Direction des examens et concours, ont entamé la composition par l’épreuve d’Expression écrite lundi à 8 h 45, puis ils composeront dans la même journée en Lecture et en Mathématique.

Selon le chef du centre de composition, Coffi Gaston Tollo, le centre de Guinkomey a, en dehors des cent candidats régulièrement inscrits, reçu un candidat initialement inscrit dans le département du Zou. « Les textes permettent qu’un candidat retenu dans un département mais en déplacement dans un autre proche du centre de composition de ce dernier, puisse être accepté pour affronter les épreuves », a-t-il justifié.

Le concours se déroulant dans le contexte de la pandémie du coronavirus, les candidats et surveillants et tous les acteurs impliqués dans le déroulement de la composition, se sont conformés au respect des mesures barrières.

Un lot de mobiliers mis à la disposition des collèges et lycées du Zou

Le préfet du Zou, Firmin Kouton a remis mardi aux directeurs et directrices des collèges et lycées du département, des tables-bancs, une initiative de la direction départementale des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle dans le cadre de la bonne préparation de la rentrée scolaire 2020-2021.

Au total 360 tables-bancs ont été octroyés à 12 collèges et 02 lycées du département.

« Dans le contexte sanitaire actuel lié à la pandémie du coronavirus, nous avons davantage besoin plus que jamais d’infrastructures pour mieux installer les nouveaux élèves » a déclaré Firmin Kouton. Il a ajouté que ces mobiliers ont été acquis non seulement pour faire respecter les mesures barrières à la Covid-19, mais aussi et surtout pour améliorer les conditions de travail des enseignants et des apprenants.

Le directeur départemental de l’enseignement secondaire, Dieudonné Gambiala, a confié que la remise de ces mobiliers intervient, pour décongestionner les effectifs dans les salles de classe afin de mieux gérer la crise sanitaire. Il a annoncé que de nouvelles salles de classe seront disponibles pour éviter des effectifs pléthoriques.

« Les tables-bancs qui nous sont octroyés sont un grand soulagement, parce que les effectifs ne font qu’augmenter chaque année » a dit tout soulagé, le représentant des bénéficiaires, Mathieu Zahoundo, rassurant qu’un bon usage sera fait des mobiliers

La CEDEAO condamne «vigoureusement» le putsch en cours au Mali

La CEDEAO a condamné «vigoureusement», la tentative de putsch en cours depuis mardi matin au Mali, assurant qu’elle prendra «toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel».

La CEDEAO «condamne vigoureusement la tentative (de putsch) en cours (au Mali) et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie», indique un communiqué transmis mardi après-midi à l’AIB.

Depuis mardi matin, des soldats mutins essayent de renverser le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, contesté par la rue depuis des mois à cause de la détérioration de la situation sécuritaire et d’une supposée mal gouvernance.

«Aussi, la CEDEAO appelle-t-elle les militaires à regagner sans délai leurs casernes, en demandant à toutes les parties prenantes maliennes de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leur pays», ajoute le communiqué.

La CEDEAO qui a rappelé sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel, a réitéré sa disponibilité, en rapport avec les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et tous les partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali, de continuer à accompagner   les parties prenantes maliennes dans leurs efforts pour résoudre la crise.

Rémi Prospère Moretti échange avec les membres de l’Upmb

Les modalités de la levée de la suspension d’activités des médias en ligne a été au cœur d’une séance d’échange ce jeudi, entre le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication, Rémi Prosper Moretti et une délégation de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) conduite par sa présidente, Zakiath Latoundji.

Cette séance d’échanges, a permis à la présidente de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) d’obtenir du président de l’institution l’assurance de la réorganisation des médias en ligne suspendus. « Le président nous a rassurés que tout sera fait pour permettre à ces médias qui exercent en ligne d’avoir leur autorisation et de pouvoir normalement exercer », a déclaré Zakiath Latoundji.

« Nous avions reçu cette information avec beaucoup de surprise. Les différents acteurs exerçant dans le secteur des médias en ligne étaient également tous surpris de cette décision de la Haac en date du 7 juillet 2020 » a-t-elle en outre fait savoir.

Il faut noter que cette démarche de l’organisation faîtière fait suite aux multiples plaintes des promoteurs de services de presse et de communication, lesquels ont plaidé pour un retour rapide à la normale. « Dans cette même dynamique, nous nous sommes rapprochés du ministre de la Communication et de la Poste et nous avons également adressé un courrier au président de la Haac pour qu’ensemble, nous puissions échanger », a expliqué la présidente de l’Upmb avant de rassurer que

la Haac se penchera en septembre prochain, lors de sa session sur ce dossier.

La délivrance de la carte de presse était également au menu de ces échanges.

Les résultats des examens de fin d’année sont satisfaisants dans le Mono selon Innocent Winmayi

Les différents rangs occupés par le département du Mono aux examens de fin d’année malgré l’inondation qui a secoué le département et le contexte sanitaire lié au coronavirus sont satisfaisants et pouvaient être meilleurs si les moyens étaient disponibles à temps selon le syndicaliste Innocent Winmayi, membre de la confédération syndicale des travailleurs du Bénin, section Mono.

Aux termes des délibérations des résultats des examens de fin d’année intervenues la semaine dernière et celle-ci, le département du Mono, pour rappel, a occupé la neuvième place au CEP avec un pourcentage de 77,85%, le premier rang au BEPC pour un taux d’admissibilité de 64,12% et est classé troisième au baccalauréat avec 53,80%. Ces performances enregistrées par le département sont, aux yeux du syndicaliste Innocent Winmayi de la section CSTB Mono, dans l’ensemble bonnes et satisfaisantes parce que, estime-t-il, « ce n’était pas gagné d’avance ».

Pour ce syndicaliste, avant même la pandémie du coronavirus, le Mono, fait-il savoir, « a subi les conséquences de l’inondation », une situation qui a fait que certaines écoles primaires sont restées fermées pendant plus d’un mois, des apprenants des collèges qui sont restés à la maison sans faire cours pendant plus de six semaines et à tout cela s’ajoute l’avènement de la pandémie du coronavirus où tous les apprenants et enseignants ont été contraints à un congé de trois (03) mois.

Pour Innocent Winmayi, si ces résultats sont obtenus, « c’est grâce d’abord aux enseignants et aux parents qui ont mouillé le maillot avant qu’ils ne soient aujourd’hui appréciés de tous».

D’autres facteurs, ajoute-t-il, ont joué négativement sur les positions occupées par le département à ces examens et sont dus au fait que les directeurs des écoles primaires ont travaillé cette année pratiquement sans la subvention de l’Etat qui n’a envoyé qu’au début une petite pension et attendu le lendemain des résultats pour libérer le reste aux écoles. Ce qui, selon lui, a fait que les résultats n’ont pas été au-delà de ceux de l’année dernière qui étaient de 86,93%. Mais les 77,85% obtenus cette année sont satisfaisants.

Analysant la performance obtenue au BEPC, le syndicaliste a rappelé que ces résultats sont le couronnement de tous les efforts consentis par les acteurs de l’école.

Quant au baccalauréat, Innocent Winmayi a indiqué que « le Bac béninois est un label ». Pour lui, il y a tellement de soin à tel point que lorsqu’un département talonne ceux de l’Atlantique et du Littoral, il ne peut que s’en réjouir parce que, fait-il remarquer, « la pluralité des écoles privées fait la fierté de ces départements pendant que dans le Mono, ces écoles privées sont rares ».
Tout en rassurant de ce que le Mono fera encore mieux l’année prochaine, Innocent Winmayi a exhorté les autorités à reconnaître que le système éducatif, tout comme le luxe, a un prix et qu’il importe de mettre les moyens pour espérer atteindre un bon résultat.

La liste d’admissibilité au Bac consultée par des candidats en dépit de la disponibilité des résultats sur la plateforme électronique

Au lendemain de la première délibération des résultats du baccalauréat session unique de juillet 2020, quelques admissibles à cet examen à Lokossa, malgré la publication desdits résultats sur la plateforme ‘’eresultat’’ pour éviter la propagation du coronavirus se sont rendus ce jeudi au CEG1 de la localité pour non seulement vérifier mais aussi s’assurer que leurs noms figurent effectivement sur la liste des admissibles rendue publique mercredi par la direction de l’office du BAC, a constaté l’ABP.

Pour la plupart des admissibles à la première délibération du baccalauréat, quand bien même les résultats soient disponibles sur la plateforme, la joie n’a pas été au rendez-vous comme au cours des années antérieures où ces résultats étaient proclamés après la délibération sur les ondes des radios de proximité.

A en croire M. Adandédjan qui vient de décrocher son Bac D, c’est pour être sûr qu’il fait réellement parti des admissibles qu’il a effectué le déplacement du CEG1 Lokossa afin de consulter lui-même la liste affichée à cet effet. « J’ai eu mon résultat sur la plateforme mais je suis un peu stressé et j’ai voulu me déplacer pour voir si c’est vrai » a-t-il précisé . Même point de vue soutenu par Chantal qui a décroché le Bac A2.

Par contre, pour Benjamin Mahougnon Zotomè, nouveau bachelier, la publication des résultats sur la plateforme à cause de la pandémie du coronavirus a limité la manifestation de la joie des admis au Bac 2020. « Lorsqu’un ami m’a annoncé que je suis admis au Bac je n’ai pas pu extérioriser ma joie comme si c’était à la radio que je l’apprenais » a-t-il fait savoir. Quand bien même il soutient l’initiative de la plateforme eresultat, Benjamin Mahougnon Zotomè a déploré le fait qu’il a été difficile à ses camarades des localités rurales reculées et dépourvues de moyens technologiques accès aux résultats au même moment que leurs camarades des villes.  Il a plaidé pour que le gouvernement se penche les années à venir sur cet aspect afin de satisfaire tout le monde.

Le DG/PR reçu au commissariat de police de Savalou

Dans le cadre de la tournée entreprise dans l’ensemble des douze départements du Bénin, le Directeur général de la police républicaine (DG/PR), le contrôleur général de Police Alabi Soumaïla Yaya, accompagné du directeur de la sécurité publique et du directeur du renseignement de la police républicaine, a été reçu dans la matinée du lundi au commissariat central de Savalou, la première étape de cette mission, a appris l’Agence Bénin Presse.

Selon les membres de la délégation, « l’objectif de cette visite de travail est de s’assurer de la parfaite mise en application des directives sécuritaires par les directeurs départementaux de police républicaine et les commissaires des unités de police ». La même source ajoute que le DG/PR voudrait aussi « remonter le moral à tous ses éléments qui travaillent au quotidien pour la libre circulation des personnes et des biens ».

A Savalou, le DG/PR et sa délégation ont été reçus par le directeur départemental adjoint de la police républicaine des Collines, le commissaire central de la ville, et ses collègues d’unités du département. A l’occasion, les honneurs ont été rendus à la délégation. Les éléments ont « promis relever le défi de la libre circulation des personnes et des biens avec courage et détermination ».

A l’issue de la séance technique avec les responsables départementaux et locaux de la police républicaine, le DG/PR a déclaré avoir « insisté sur la libre circulation des personnes et des biens, le respect des textes sur la sécurité publique et la franche collaboration des populations comme l’a toujours souligné le chef de l’État Patrice Talon ».