Coronavirus : Le Bénin enregistre son premier décès

La crise pandémique COVID-19 qui ébranle le monde actuellement. Dans presque tous les pays, l’heure est au décompte du nombre de cas détectés et de décès dus à la maladie. La planète s’est mise en alerte et une course contre le virus est engagée.

 

Au Bénin la situation sanitaire par rapport au coronavirus est moins criarde. Mais le nombre de personnes infectées par le coronavirus grimpe.

 

Désormais le nombre officiel de cas déclarés passe à 22. Le ministre de la santé l’a fait savoir lors d’une conférence de presse le dimanche 05 avril 2020. Selon la déclaration du ministre,  le Bénin, à la date du dimanche 5 avril 2020, compte 22 cas confirmés de coronavirus; 17 cas sous traitement, 5 cas guéris et 1 décès. Il s’agite en effet d’une femme de la cinquantaine, drépanocytaire, a été dépistée tardivement et a rendu l’âme hier à Cotonou.

Il faut noter qu’il n’y a pas eu de décès déclaré à cause du coronavirus. Le gouvernement recommande aux populations le port systématique de masque et l’observance des mesures de protections dictées.

Bénin : Un ancien ministre des finances condamnés par la justice

La Cour de répression des infractions économique et du terrorisme (Criet) a condamné l’ancien argentier national du régime précédant à de lourdes peines. En effet, l’ancien ministre des finances de Boni Yayi est poursuivi dans une affaire  de détournement de fonds publics et de malversation alors qu’il était le Directeur du Fonds national de la microfinance (Fnm).

Ce 05 avril 2020, à l’issue de l’audience du procès ouvert contre lui, la cour l’a condamné à 20 ans de réclusion criminelle avec 500 millions FCFA d’amende. En outre, il est sommé de payer avec ses co-accusés une somme de 21 milliards à l’Etat béninois.

Il faut souligner que le procès s’est déroulé en absence de l’accusé. Il est ordonné la saisie de ses biens mobiliers au profit de l’Etat.

 

 

 

Parti politique : FCBE désormais sans Boni Yayi

Le parti Forces Cauris pour un Bénin Emergeant fait encore parler de lui. Depuis la matinée de ce 05 avril 2020, l’actualité de cette formation politique défraie la chronique.

Pour cause, le président d’honneur du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergeant (FCBE) a rompu les amarres avec le parti. Sur sa page facebook, l’ancien président de la république a annoncé son retrait du parti. Selon lui son parti serait devenu l’un des pôles politiques du régime en place.

Par ailleurs, en annonçant sa démission des FCBE, Boni Yayi interdit  l’utilisation de son image, de son nom et de sa caution sous quelques formes que ce soit par tout candidat de la liste FCBE. Il se réserve le droit de poursuivre toute personne qui va outrepasser cet avertissement.

Voici l’intégralité de son message :

« Chers militants,

J’implore encore la volonté de Dieu de nous épargner cette crise sanitaire qui secoue l’Humanité. Puisse le Père Céleste, Dieu Tout-Puissant, intervenir pour sortir le monde de cette pandémie du siècle.
Je partage vos douleurs occasionnées par ce virus ravageur dans tous les domaines et je suis de cœur avec vous à tout moment. À cet effet, je lance un appel à un consensus national sans aucune distinction politique, de région, de confession, de race, ou d’ethnie et à la consolidation de l’unité nationale face à ce drame.
Le Père Céleste avec sa bonté sans limite nous exaucera très bientôt avec la détermination et le leadership qu’affichent toutes les forces vives de nos nations.

Chers Militants,

Notre pays a adhéré aux valeurs communes à l’Union Africaine, en vue d’aboutir à l’Afrique que nous voulons en 2063, qui de surcroit intègrent les Objectifs de Développement Durable (ODD) adoptés aux Nations Unies au titre de l’année 2030. Comme vous le savez, aucune nation ne peut prétendre à ce développement durable sans les principes fondamentaux basés sur la paix, la stabilité, la sécurité, l’état de droit, la démocratie, le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, l’autonomisation de la jeunesse et des femmes, ainsi que la consolidation de la société civile et des communautés.

Notre pays a souscrit aux instruments juridiques de la communauté internationale et au cadre stratégique de la bonne Gouvernance en Afrique. En ma qualité d’ancien Chef d’État et d’ancien Président de l’Union Africaine, le rôle de leadership transformateur que chacun doit jouer pour que ces valeurs soient ancrées dans la gouvernance de notre pays et de nos partis politiques me préoccupe énormément.

Dans notre Loi Fondamentale adoptée en 1990, les partis politiques animent la vie politique pour la préservation de cette meilleure gouvernance des affaires de notre cité commune :
Une gouvernance du peuple, par le peuple et pour le peuple. Pour que la nation puisse en tirer profit, la charte des partis politiques doit être construite de manière consensuelle et exiger la diversité des projets de société.

Point n’est besoin de vous rappeler qu’au regard de ces principes et valeurs, le Bénin a pris une option contraire. Par exemple je mets l’accent sur la gouvernance électorale marquée par le choix d’enlever au peuple son droit de choisir librement ses représentants à travers des processus électoraux non consensuels et d’exclusion. Nous sommes ainsi depuis cette date témoins de nominations à des postes électifs. Depuis les élections Législatives non inclusives du 28 avril 2019, le Bénin a opté pour des élections non équitables, injustes et non transparentes avec un déficit d’équité tant au niveau de la nation qu’au niveau des partis politiques.

Nous avons encore en mémoire le drame des élections législatives non inclusives d’Avril 2019 et c’est le lieu pour moi de m’incliner une fois de plus, et très respectueusement, devant la mémoire de nos compatriotes qui ont payé de leur vie le combat pour le retour de l’État de droit et des élections transparentes.

Il est regrettable de constater que ce processus d’exclusion continue par des réformes personnelles au rang desquelles figure la charte des partis politiques. Cette charte nous conduit inexorablement à un parti unique à la solde du Président de la République, avec la complicité de toutes les Institutions et Organes. Pour rappel, cette idéologie du parti unique a été rejetée par notre peuple depuis la Conférence Nationale de 1990.

Sur la base de cette nouvelle vision de nos gouvernants depuis 2016, ma conclusion est leur volonté de faire disparaitre, avec la complicité d’un groupe de militants, le parti FCBE.

C’était tout comme si le récépissé était conditionné entres autres à l’exclusion de certains militants. Ce récépissé a été négocié par un groupe illégitime selon le rapport qui m’a été fait par la plupart des membres du Bureau Exécutif National du parti. La gestion des positionnements sur la liste des candidats et le rejet du rapport de certains coordonnateurs communaux me confortent dans l’idée que le parti FCBE d’aujourd’hui n’est pas celui qui a été mis en place au Congrès de Parakou. Le virus de l’exclusion a emporté FCBE, l’obligeant à devenir l’un des pôles politiques du Président TALON dans la perspective du parti unique au niveau national visé par celui-ci, puisque les partis en compétition sont tous de la majorité présidentielle. Tous les moyens coercitifs de l’État sont mis à contribution à cet effet.

Pour tout processus électoral, le Président Talon a confirmé sa phobie de l’opposition, de la contradiction et de la compétition. Cette compétition fait aussi défaut dans la gestion des autres secteurs, notamment les marchés publics.

Aujourd’hui en définitive, cette faction des FCBE qui se prépare à aller au scrutin des Communales a fait le choix de cette autoroute de l’exclusion pour jouir des privilèges qu’offre ce choix. FCBE est désormais bel et bien un pôle politique du Président TALON.

Je devais partager cette conviction qui est confirmée par les coordinations chargées de transmettre les propositions de candidature choisies démocratiquement depuis nos villages, nos arrondissements et nos communes. Sont exclus, ceux qui sont soupçonnés de ne pas partager la vision du chef de l’État à laquelle est soumis le groupe à qui le récépissé a été confié.

Je ne saurai cautionner un tel état de fait. Je ne saurai militer au sein d’un parti qui a été confisqué en raison de son engagement pour le retour de l’État de droit et de la démocratie et qui tenait à rester dans l’opposition à la gouvernance actuelle des affaires de notre patrie commune.

J’ai donc le regret de vous annoncer que je me retire du parti FCBE et je demande à tous les militants de prendre leurs responsabilités et décisions selon leur conscience au regard de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du nécessaire développement de notre pays. Je souhaite qu’ils ne s’écartent pas du peuple et de l’intérêt général.

Je me retire du parti FCBE tout en me réservant le droit et le devoir d’opiner sur la gestion des affaires de notre pays car le Bénin nous appartient tous. Je suis un Homme d’État, de paix et je le resterai. L’avenir radieux de la jeunesse de mon pays me préoccupe énormément.

Par conséquent, j’interdis formellement l’utilisation de mon image, de mon nom et de ma caution sous quelques formes que ce soit par tout candidat de la liste FCBE. J’engagerai au besoin les actions pénales idoines pour faire respecter mon choix.

Ce choix est personnel et je souhaite être compris par les militants qui ont fait de FCBE un des plus grands partis du pays, convoité par le pouvoir en place.

Nous ne pouvons, en face d’une évidence manifeste, nous faire complices de nos bourreaux désormais tapis dans notre maison et je ne saurai faire campagne pour mes compatriotes dont je ne connais ni la vision ni le positionnement par rapport à la ligne politique du parti à sa création à Parakou.

Aux militants,

Une échéance électorale vous attend, en principe, en Mai prochain, et ma personne ne doit plus servir de bouc-émissaire aux nouveaux dirigeants pour parfaire leur mission de destruction de notre famille politique savamment construite depuis près de 17 ans. Ceux-ci ont choisi d’écarter les autres du processus électoral et rejettent la tenue d’un congrès pour tester leur légitimité.

L’administration ne doit pas s’immiscer dans la gestion interne d’un parti qui se dit de l’opposition.

Malheureusement ce clan illégitime de négociation du récépissé conditionnel n’y trouve pas d’inconvénients ou se dit tenu de s’y complaire pour ses ambitions personnelles et d’autres raisons qui lui sont propres, perdant ainsi ses repères et son identité.

La raison est claire : ledit clan n’a aucune légitimité sur la base des rapports qui m’ont été fait. Il l’a reconnu lui-même, la nature du régime l’a obligé à violer l’esprit et la lettre de la ligne politique de notre parti pour obtenir le récépissé. Le deal est un coup de massue à cette famille politique vieille de 17 ans. Cependant le plan de Dieu est pour le développement de ceux qui croient en lui. Ce plan est aussi conçu pour notre cher Bénin.

Mes prières et mes encouragements accompagnent notre patrie commune sous la lumière du Père Céleste, Témoin et Juge suprême de tous et de tous les actes, en ce moment où notre peuple est secoué par la misère et la crise sanitaire.

Que la Providence suprême nous bénisse et nous débarrasse ici et maintenant du Covid-19, la pandémie du siècle qui a déjà fait des dizaines de milliers de victimes dans le monde dont je salue la mémoire à l’heure où je m’adresse à vous.

Docteur Thomas Boni YAYI
Ancien Président de la République du Bénin
Ancien Président de l’Union Africaine »

Gouvernance : Une église évangélique officie en clandestinité à Igolo

Le responsable de l’église ‘’La montagne du feu et des miracles’’ communément appelée « Fire », située en face de la gare routière d’igolo, a changé de site depuis quelques jours, et officie clandestinement ses différents cultes avec un nombre considérable de fidèles entassés dans une pièce en terre de barre au quartier Isori à Igolo dans la commune d’Ifangni.

Face aux mesures prises par le gouvernement de la fermeture temporaire des églises et mosquées, ce responsable religieux a carrément dérobé aux dispositions, et continue de tenir des séances de prières avec des fidèles dans une maison d’habitation appartenant à une des membres de l’église communément appelée « Maman Délé » au quartier Isori.

Le comble, des fidèles de cette congrégation qui al’une de ses branches au Nigéria, immigrent des localités frontalières vers le Bénin pour assister aux cultes, a constaté l’Agence Bénin Presse.

Le nouveau site de l’église est à trois cent mètres environ de l’axe Igolo – Frontière Nigéria, en face de la gare routière dans une dépression.

 

(COVID-19) Bénin : les autorités sanitaires s’imprègnent de l’expérience chinoise dans la lutte contre la pandémie

Plusieurs membres du comité interministériel béninois de lutte contre le nouveau coronavirus se sont imprégnés mardi de l’expérience de la Chine en matière de lutte contre le COVID -19 lors d’une visioconférence à Cotonou, la capitale économique du pays, a-t-on constaté sur place.

Lors de cette conférence, animée par quatre spécialistes du contrôle et de la prévention des maladies de la région autonome hui du Ningxia (centre-nord de la Chine), les fonctionnaires béninois ont pris connaissance des stratégies chinoises, allant de la prévention au contrôle de la pandémie en passant par le traitement.

« Nous avons (…) préféré l’expérience chinoise dans la lutte contre cette pandémie pour plusieurs raisons », a expliqué Ange Dossou, directeur national des hôpitaux, ajoutant que la Chine a eu « une réponse remarquable et extraordinaire » pour prendre en charge les cas et contenir la propagation de la pandémie.

Laurent Houndékon, directeur des infrastructures, des équipements et de la maintenance au ministère de la Santé, par ailleurs chargé de la mobilisation des ressources financières et logistiques au sein du comité interministériel, a jugé que cette séance d’échange d’expertises avait été édifiante pour la partie béninoise.

Elle « nous permettra également de mieux adresser les problématiques et les stratégies dans cette lutte contre le COVID-19 », a-t-il souligné.

Pour Zhang Bohui, conseiller économique de l’ambassade de Chine, l’organisation d’un tel échange d’expertises est très utile pour les autorités sanitaires béninoises, leur permettant de connaître ce qui s’est passé en Chine, mais aussi d’apprendre toutes les pratiques qui sont utiles dans la lutte contre la pandémie.

« Le gouvernement chinois a pris des mesures draconiennes pour contenir cette pandémie et ces mesures ont (prouvé) leur efficacité », a-t-il rappelé, estimant que cette visioconférence s’inscrit dans le cadre de la coopération sanitaire entre la Chine et le Bénin.

Selon le ministère béninois de la Santé, le pays compte huit cas confirmés d’infection au nouveau coronavirus, sept étant sous traitement et un étant guéri, avec zéro décès.

Bénin : Progression du nombre de cas testé positif au Covid-19

De jour en jour, le Bénin enregistre de nouveaux cas infectés au virus Covid-19. De deux cas au début de de l’annonce de la pandémie au Bénin, le nombre est passé à cinq il y a quelques jours avant de grimper à seize en moins de trois jours.

En dehors des cas isolés, repêchés puis mis sous traitement,  il a été dénombré trois personnes testées positif au Coronavirus parmi les gens venus de l’extérieur et mis en quarantaine systématique conformément au protocole voulu par le Bénin pour lutter contre la maladie. D’autres cas s’en sont suivis.

A la date du vendredi 03 avril 2020, la situation se présente comme suit : 16 cas confirmés positifs, 14 sous traitement, 2 guéris  selon certaines sources.

Avec le temps le nombre d’infectés au coronavirus est en crescendo au Bénin. La conscience populaire s’inquiète de plus en plus même si le taux de contamination au Bénin est moindre par rapport à d’autres pays e la sous-région.

Face à l’évolution de la pandémie les autorités appellent les populations à plus de vigilance et au respect des mesures de prévention et de protection.  Il faut souligner qu’un cordon sanitaire est  installé autour de certaines villes pour mieux maitriser la propagation du virus Covid-19.

Média : Des organes de presse mis en demeure

La Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac) a prononcé des sanctions contre plusieurs organe de presse au cours de cette semaine.

Selon les informations reçues, un organe de la presse écrite a été rappelé à, l’ordre par l’institution de régulation des médias. En effet, le quotidien aurait mis à sa manchette lors de la parution du mardi 31 mars 2020, un titre diffamatoire et tendancieux. Interpelés, les autorités de l’organe n’ont pas pu apporter la preuve de leurs écrits. La Haac a donc prononcé une sentence contre le journal. La carte de presse a été retirée au Directeur de publication temporairement et l’organe est mis en demeure.

Par ailleurs, une chaîne de télévision a connu le même sort. Il lui est reproché de ne pas respecter les décisions n° 20-008/HAAC, n° 12-001/HAAC et le décret n° 2018-262 relatives aux activités des médias pendant la période de précampagne électorale, à l’interdiction de la publicité sur les professions médicales et les médicaments, et  à l’interdiction temporaire de la publicité en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelle. Il est , en outre, reproché à la chaîne de télévision d’avoir  relayé dans ses revues de presse durant la période du lundi 02 au vendredi 08 mars 2020 les informations de certains journaux n’ayant pas une existence légale en République du Bénin. Pour ces faits, la Haac a mis en met en demeure la chaîne de télévision de respecter ces différents textes réglementaires violés.

Sécurité : Des citoyens en déplacement bloqués au niveau des cordons sécuritaires de l’Atlantique

Le secrétaire administratif de l’Union nationale des conducteurs du Bénin (UNACOB) parc A d’Albarika de Parakou, Mama Cissé Imorou, a affirmé mardi, que les conducteurs de cette ville du septentrion se conforment à la mesure de confinement, et observent les conditions prescrites en matière du nombre de passagers à bord des véhicules transports en commun.

«Les véhicules de 05 places prennent chacun trois personnes et pour les 07 places, il faut au plus à bord 05 passagers avec un espacement à respecter, afin d’éviter d’éventuels contacts entre les passagers », a précisé M. Imorou.

Des mesures auxquelles les conducteurs se sont conformés depuis lundi, a témoigné le secrétaire administratif de l’UNACOB parc A d’Albarika.

« On n’a plus de passagers comme avant, parce que les tarifs ont aussi doublé voire triplé, avec l’entrée en vigueur des ces mesures », a indiqué Séidou Moussa Wahab, chauffeur de taxi.

« Les passagers viennent au compte-goutte sur les gares, et seules les personnes ayant des urgences voyagent», a fait remarquer le responsable administratif de l’UNACOB. Il a également signalé que les bus et minibus de transport en commun sont aux arrêts depuis lundi, date d’entrée en vigueur de la mesure de confinement.

Quelques usagers de la route et conducteurs rencontrés sur cette gare de Parakou, invitent le gouvernement béninois à subventionner le secteur des transports terrestres en cette période de crise due au COVID-19.

 

 

 

Sécurité : Des citoyens en déplacement bloqués au niveau des cordons sécuritaires de l’Atlantique

Plusieurs usagers en déplacement ce lundi matin ont été retenus au niveau du cordon sanitaire à l’entrée de la ville de Ouidah, et à d’autres dispositifs sécuritaires dans le département de l’Atlantique par des agents de sécurité, a constaté l’Agence Bénin Presse.

Sur la ligne de franchissement du cordon sanitaire de Ouidah, des deux côtés de la voie, aucun usager n’est capable de franchir le seuil du dispositif installé. Des usagers de toutes catégories, non détenteurs d’ordre de mission n’ont pas été autorisés à traverser. Seuls les véhicules chargés de marchandises et les camions citernes transitent, après un contrôle minutieux.

Le Directeur départemental de la police républicaine (DDPR) de l’Atlantique, Claude Bossou, a précisé que le dispositif sécuritaire a été installé dans quatre localités du département. Il s’agit de l’entrée de Ouidah en provenance de Sègbohouè, du carrefour Y, de l’embranchement Kpomassè-Tokpadomè – Hinvi et  Ayou.

« Tout agent de sécurité qui va servir d’intermédiaire à un usager pour passer de façon frauduleuse va répondre de ses actes », a averti le DDPR.

Dans la lutte contre le Covid – 19, le gouvernement béninois a décidé d’une mesure de confinement qui vise les villes de Cotonou, d’Abomey-Calavi, de Porto-Novo, d’Allada, de Ouidah, de Tori, de Zè, de Sèmè-Kpodji, d’Akpro-Missérété et d’Adjarra. Cette mesure qui a démarré ce lundi à 00 h court jusqu’au 12 avril prochain.

Pendant cette période, il est interdit aux taxis-motos de transporter plus d’une personne à la fois, et aux bus et mini bus de transport en commun d’effectuer tout déplacement.

Société : Les mosquées fermées à Djougou et à Natitingou pour lutter contre la propagation du COVID – 19

Les mosquées sont restées fermer à Djougou et à Natitingou ce vendredi, jour de la grande prière musulmane, conformément à la décision du gouvernement, relative à la fermeture des lieux de culte pour prévenir la propagation du coronavirus, a constaté l’Agence Bénin Presse.

Aussi bien à Djougou qu’à Natitingou, toutes les mosquées, y compris les moquées centrales qui accueillent habituellement accueillent la grande prière du vendredi, sont restées fermées.

« Une fois que la décision gouvernementale est arrivée au niveau de l’Union islamique du Bénin, j’ai contacté les présidents de l’ensemble des communes de l’Atacora, qui ont porté l’information jusqu’aux arrondissements, villages et hameaux, les fidèles nous ont compris et c’est pourquoi toutes les mosquées sont fermées », a confié l’imam de la mosquée centrale de Natitingou, Chek Nourou Dine Mouhamed Sanni.

A travers cette décision, a fait savoir le religieux, le « gouvernement veut protéger la santé publique ». Car, soutient-il, le coronavirus est entrain de faire des ravages un peu partout dans le monde et est déjà au Bénin.

« Il faut que nous respections les mesures prises par le gouvernement et que les fidèles comprennent que la fermeture des mosquées et des églises est de leur propre intérêt », a martelé ce guide spirituel de l’islam.