CORONAVIRUS : Tout savoir sur le plan d’Auto-Isolement

La riposte à l’épidémie mondiale au Coronavirus Covid-19 nécessite la contribution de nous tous et particulièrement l’adoption par chaque individu de comportements favorables au bien-être de la communauté. L’un de ces bons comportements à adopter est l’auto-isolement. Découvrez à travers ce message du ministère de la santé, tout ce que vous devez savoir à propos du plan d’auto-isolement.

Qu’est-ce que l’auto-isolement ?

L’auto-isolement est le comportement par lequel, de manière volontaire et dans les conditions qui lui sont propres, une personne décide et se met en retrait par rapport à tous ceux qui lui sont proches en évitant tout contact physique direct avec eux. Il est indiqué car l’apparition des signes de la maladie, peut prendre 1 à 14 jours et la personne peut s’ignorer porteuse de la maladie.

Dans quel cas faire l’auto-isolement ?

Lorsque nous arrivons sur le territoire du Bénin en provenance d’un pays touché par l’épidémie au Coronavirus Covid-19.

Quel est le bénéfice de l’auto-isolement ?

Lorsque nous appliquons l’auto-isolement, nous empêchons la propagation éventuelle du Covid-19 aux personnes avec qui nous sommes en contact, au cas où nous aurions été contaminés lors d’un contact connu ou inconnu avec une personne porteuse du Covid-19. Par ce comportement, nous contribuons à notre sécurité sanitaire et celle des personnes avec qui nous évitons d’être en contact.

De quoi a-t-on besoin pour réaliser un auto-isolement ?

Pour réaliser un auto-isolement bien réussi, il faut disposer de :

– une chambre bien aérée et excentrée par rapport aux chambres déjà occupées ;

– des masques/bavettes/cache-nez pour se protéger la bouche et le nez lorsqu’on tousse ou éternue ;

– un thermomètre fonctionnel pour prendre la température ;

– une fiche de surveillance (à remplir tous les jours) ;

– de l’eau et du savon pour laver fréquemment les mains ou à défaut, se désinfecter les mains avec un flacon de solution hydroalcoolique ;

– un téléphone pour faire des appels ou envoyer des messages.

Qui sont les personnes protégées par l’auto-isolement ?

– Les membres de nos familles : nos femmes, nos maris, nos enfants, les autres personnes vivant dans la même maison que nous ;

– Les gens partageant le même espace de vie que nous à savoir nos collègues de services, nos camarades d’école, de collège, d’université, les agents auxiliaires de ces lieux.

– La communauté dans laquelle nous vivons, notre pays et l’humanité toute entière.
Quelles sont les conditions d’un bon auto-isolement ?

– La durée de l’auto-isolement est de 14 jours à compter de la date d’arrivée au Bénin d’un pays touché par le COVID-19 (le cachet dans le passeport faisant foi).

– L’auto-isolement peut se faire dans la maison où nous résidons habituellement ou bien dans une chambre d’hôtel, un Guest house ; et préférentiellement dans une chambre bien aérée.

Quelles sont les attitudes à adopter pendant l’auto-isolement ?

– Prendre la température avec un thermomètre matin et soir et noter les chiffres obtenus sur une fiche mise à votre disposition à cet effet afin de les communiquer aux agents de santé ;

– Signaler aux agents de santé la survenue de fièvre, d’éternuements, de toux, de difficultés à respirer, de maux de tête ou tout autre signe inquiétant en utilisant les numéros de téléphone 95 36 11 02 ou 95 36 11 04 ;

– Éviter tout contact physique avec les personnes présentes dans l’entourage ;

– Porter un masque/ une bavette/ un cache-nez et se tenir au strict minimum à au moins  1 mètre de la personne, s’il est nécessaire de parler à quelqu’un ;

– Se laver régulièrement les mains pendant au moins 20 secondes à l’eau et au savon ou en se frictionnant les mains avec des solutions hydroalcooliques ;

En cas de besoin de renseignement en dehors de la présence de signes, appeler le 95 36 11 07 ou le 51 02 00 00 ou le 51 04 00 00.

 

Médias : La HAAC pour une couverture professionnelle de la précampagne électorale

Une délégation de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) conduite par son premier rapporteur, Fernand Gbaguidi, a sensibilisé samedi, au siège de Radio Trait d’Union à Bohicon, les professionnels des médias exerçant dans Zou sur la décision N°20-008/HAAC du 5 février 2020 portant réglementation des activités des médias pendant la période de précampagne pour les élections communales et municipales du 17 mai 2020.

Selon Fernand Gbaguidi, « la HAAC ayant pour mission d’œuvrer pour la préservation de la paix de manière globale, a pris cette décision qui s’applique aussi bien aux médias publics que privés ». « Elle met l’accent sur les conduites à tenir pendant la période sensible de précampagne des élections communales et municipales de mai prochain » a précisé le conseiller.

L’échange avec les médias, a poursuivi le 1er rapporteur de l’institution de régulation des médias, vise à leur rappeler le contenu de cette décision. Le professeur Fernand Gbaguidi s’est dit « satisfait de l’engagement des professionnels des médias à jouer pleinement leur rôle pour une période de précampagne apaisée ». « La construction d’un pays passe par la vulgarisation de messages que les acteurs souhaitent avoir pour le peuple » a rappelé M. Gbaguidi avant d’inviter les journalistes et les promoteurs d’organes de presse à « rester dans le cadrage des textes pour cette période de précampagne, en vue d’une élection apaisée. »

La précampagne, rappelle-t-on, couvre la période du 5 février à zéro heure au 30 avril 2020 à minuit.

Election communale 2020: Huit partis en lice

Les partis politiques désireux d’aller aux élections locales, communales et municipales ont déposé leur dossier de candidature à la Commission électorale nationale permanente (CENA). Neuf au départ, huit ont pu tirer leur épingle du jeu provisoirement en se mettant ainsi en lice pour la compétition. Il s’agit du Bloc républicain (BR), de l’Union progressiste (UP), des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), des Forces cauris pour le développement du Bénin (FCDB), du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (MOELE-Bénin), du Parti du renouveau démocratique (PRD), de l’Union pour le développement d’un Bénin nouveau (UDBN) et du Parti pour l’éveil et la relève (PER).

C’est après un minutieux examen initial des dossiers de candidatures que la Commission électorale nationale permanente (CENA) a qualifié les partis jugés à jour. L’organe en charge des élections leur a délivré un récépissé provisoire qui symbole le sésame nécessaire pour participer aux élections.

Le seul parti recalé, à savoir le Mouvement Populaire de Libération (MLP), au niveau de la Commission électorale nationale permanente (CENA) a saisi la Cour suprême pour se faire réintégrer dans le processus électoral. Quant aux huit autres partis, ils seront situés définitivement après la phase d’étude approfondie de leurs dossiers.

Coronavirus : le Bénin enregistre son premier cas

Ce lundi 16 mars 2020, un premier cas de la maladie coronavirus a été détecté et confirmé par les autorités sanitaires. Selon un communiqué du ministère de la santé, il s’agit d’un sujet de nationalité burkinabé, de sexe masculin âgé de 49 ans, qui est rentré sur le territoire béninois le 12 mars 2020.

Suspecté de contamination, l’individu a été mis en isolement sur le site de prise en charge de Cotonou. Les analyses effectuées au Laboratoire de référence des Fièvres Virales Hémorragiques de Cotonou, il est diagnostiqué du COVID-19.

En suivant les traces de cet homme et en recherchant les personnes avec lesquelles il a été en contact, il est apparu que  l’intéressé  a quitté le Burkina Faso le 21 février 2020 et a séjourné durant 11 jours en Belgique. Il est retourné au Burkina Faso le 04 mars et y est resté durant 8 jours jusqu’au 12 mars 2020, date à laquelle il est arrivé sur le territoire béninois par voie aérienne. Il est rentré au Bénin sans suivre les consignes de précautions des autorités béninoises pour prévenir la maladie.

Les dirigeants béninois rassurent tout de même que l’état clinique du patient est stable et rassurant, et il bénéficie d’une prise en charge adaptée sur le site.

Par ailleurs, Les personnes ayant été en contact avec le sujet sont en cours d’identification au Benin comme au Burkina Faso et feront l’objet d’un suivi rigoureux.

Encadré

Les conduites à tenir par rapport au Coronavirus

Pour les sujets qui sont au niveau du Bénin, le premier comportement à adopter est vraiment le lavage des mains. C’est le geste le plus simple et celui qui va nous préserver le plus. Il faut se laver systématiquement les mains à l’eau et au savon régulièrement à chaque fois qu’on a effectué un contact, il faut le faire. Il ne faut pas hésiter à le démultiplier autant de fois et même à en devenir paranoïaque à la limite. Il faut se laver les mains. La deuxième mesure est qu’il faut éviter de se serrer la main. Il ne faut plus se serrer les mains parce que le contact manuporté peut être source de transmission des germes. Il faut éviter lorsqu’on est malade et qu’on tousse, qu’on est enrhumé qu’on a des maux de gorge et qu’on a une sensation de fièvre après avoir été exposé ; il faudrait qu’on se couvre systématiquement la bouche avant d’éternuer, soit avec un papier mouchoir soit en portant une bavette qui protège aussi bien le nez que la bouche et veiller après à éliminer de façon convenable c’est à dire dans une poubelle ces mouchoirs et bavettes. A défaut de les avoir à portée de main, on peut tousser au creux du coude ce qui permet d’éviter que les mains soient contaminées. En dehors de cela, il y a les aliments. Il faut bien cuir tout ce qui est viande, bien cuire tout ce qui est œuf, éviter de manipuler les animaux sauvages et d’en consommer ces temps-ci. Evidemment et lorsqu’on a été dans une zone à risque et qu’on revient et qu’au cours du voyage on présente des signes, il ne faut pas hésiter. Il faut automatiquement alerter le personnel à bord pour se faire d’abord mettre une bavette et pour se faire prendre en charge. Ces mesures concernent les sujets qui sont chez nous. Mais lorsqu’un sujet voyage et revient dans notre pays, il y a des mesures simples à prendre. Déjà au niveau du contrôle de l’aéroport,  il faut s’auto déclarer. Même si nous avons le manifeste de vol qui nous permet de vérifier la provenance de chacun des voyageurs, il faut également avoir ce réflexe de pouvoir dire oui effectivement j’ai été dans tel ou tel pays.

La deuxième chose lorsqu’on n’est pas passé par l’aéroport et qu’on est passé par une frontière terrestre et qu’on est entré sur le territoire il y a trois numéros qu’on peut appeler. C’est le 95.36.11.07, le 51.02.00.00 et le 51.04.00.00. Lorsqu’on appelle ces numéros, on a toutes les informations sur la conduite à tenir par rapport au fait qu’on ait pu avoir été exposé en allant dans un pays à risque. Et lorsqu’on quitte les points frontaliers et qu’on va chez soi, qu’on se mette en auto-isolement parce que l’auto-isolement est fondamental. Il consiste qui simplement à définir un plan pour ne pas aller en contact des autres.

La dernière fois nous avons reçu quelqu’un qui est venu de Milan. A la maison ils ont deux étages. Il s’est réservé le premier étage et les enfants sont en bas. Chacun définit son plan d’auto-isolement de manière individuelle. Et on les accompagne en cela. Les agents de santé vont pour vérifier comment cela se passe pendant les 14 jours. Lorsque la fièvre vient au cours de cet auto-isolement et qu’on commence par tousser, là alors il faut systématiquement appeler le SAMU au 95.36.11.02, au 95.36.11.04.

Ne pas se rendre surtout dans un centre de santé ni dans une pharmacie ni chez un guérisseur. On appelle, on s’isole et le SAMU vient vous chercher pour vous emmener au site d’isolement.

Dominique Tchimbakala : « Il est temps que d’autres femmes sortent de l’ombre et libèrent leur parole »

L’affaire Rokia Traoré – du nom de la chanteuse malienne arrêté et incarcérée à Paris suite à une affaire l’opposant à son ex-mari – continue de susciter de l’indignation. Alors que l’écrivain Felwin Sarr s’est porté solidaire de la chanteuse en expliquant que statistiquement, les femmes africaines perdaient leurs droits parentaux à la suite d’un contentieux post-union, la journaliste Dominique Tchimbakala (d’origine congolaise) apporte un témoignage personnel pour l’étayer.

« Pour la plupart des couples mixtes, les femmes quand elles sont africaines perdent souvent à l’issue de contentieux post-union, leurs droits parentaux. C’est une donnée statistique et structurelle ».

Felwine Sarr, merci d’ouvrir cet espace de parole. Nous sommes trop nombreuses à vivre les situations dont vous vous faites le porte-voix. Sidérées par le choc, anéanties par la violence des institutions sensées nous protéger, nous nous enfermons dans la honte et dans un mutisme traumatique.

La plupart d’entre nous avons été traitées comme des criminelles, insultées, montrées du doigt, jugées folles, hystériques, déséquilibrées et bien sûr, jugées incapables d’être de bonnes mères. Parce que ces mots ont été prononcés, répétés, écrits, validés par des représentants d’institutions ou des autorités administratives, ils ont acquis la puissance d’une vérité judiciaire.

Puisque c’est par les mots que nous avons été enfermées, alors il est temps de reprendre possession de notre récit pour dire qui nous sommes et ce que nous subissons. C’est la raison pour laquelle je décide de m’affranchir de la honte pour témoigner de ce que j’ai vécu.
Que vous soyez une honnête travailleuse, une mère de famille consciencieuse, investie dans la vie scolaire et associative, journaliste reconnue ou artiste de renommée internationale, face à des représentants d’institutions, vous n’êtes rien d’autre qu’une femme noire. C’est-à-dire rien.

Peu importe que vous soyez victime de violences conjugales. Peu importe que vos enfants soient instrumentalisés. Peu importe que votre ex-compagnon ait reçu un rappel à la loi pour possession d’armes sans autorisation. Peu importe votre plainte pour harcèlement (qui sera d’ailleurs classée). Peu importe votre demande de protection à la police, c’est vous qui serez placée en garde à vue. Peu importent les antécédents judiciaires et les articles de presse sur le caractère violent du personnage, si votre ex-compagnon est un homme blanc, il sera tout-puissant.

A l’issue du contentieux post-union, il obtiendra tout. Non seulement vous pourrez perdre la garde de vos enfants mais en effet, perdre jusqu’à vos droits parentaux. Vous serez traitée comme une mère-porteuse. Toutes les institutions juridiques, éducatives, psychologiques, sociales vous regarderont comme suspecte. Et parce que vous ne leur ressemblez pas, parce qu’ils ont du mal à vous mettre dans une case, intuitivement –à leurs yeux- vous serez coupable. Vous serez jugée illégitime pour élever vos enfants. Et plus vous serez calme, plus vous tenterez d’expliquer l’absurdité de la situation, l’absurdité des décisions de justice, plus les institutions deviendront violentes à votre égard. Pour vous remettre à votre place, ou plutôt à celle qu’elles vous assignent.

Oui, les séparations dans les couples mixtes sont souvent plus violentes et traumatisantes que dans les couples non-mixtes. Au moment de la rupture, en particulier si nous en avons pris l’initiative, nous découvrons un autre visage de ces hommes que nous avons aimés, avec qui nous avons vécu et eu des enfants. Nous découvrons des individus capables de se comporter comme le faisaient les grands-bourgeois du 19è siècle ou les colons de la même époque : en maîtres et possesseurs de leurs épouses, de leurs compagnes et de leur progéniture. En conséquence, ils vous prendront tout, à commencer par vos enfants, pour vous punir d’avoir voulu exister en dehors d’eux.

Cette violence post-séparation est malheureusement la réalité de beaucoup de femmes, quelle que soit leur couleur. Mais il faut être une mère noire pour expérimenter la violence des institutions supposées nous protéger.
Cela commence avec une directrice d’école qui alerte les services sociaux en dehors des règles énoncées par l’Education Nationale.

Vient ensuite l’institutrice frustrée, jalouse, envieuse du statut que -vous une femme noire- avez pu atteindre dans SON pays. L’institutrice qui vous insulte devant vos enfants, refuse de vous laisser les récupérer à la sortie de l’école, en l’absence de toute décision de justice ! La même personne rongée par le sentiment de déclassement que vous entendez vous cracher sa haine et vous dire : « ah… Vous parlez bien, hein… Vous parlez bien !»
Puis l’inspectrice d’académie qui refusant de reconnaître la validité de vos arguments conclut par un argument d’autorité spécieux : « Madame nous sommes en France et en France il y a des règles et des lois ».

Puis l’expert-psychiatre désigné par la Cour pour juger de votre santé mentale et déterminé si les enfants sont ou non instrumentalisés. Un « expert » qui ne vous verra jamais interagir avec vos enfants. Une « expert » qui, alors que vous lui exposez les violences auxquelles vous avez été soumises de la part de votre ex-compagnon, vous répond : « Madame vous m’avez l’air volcanique, j’ai du mal à croire que vous vous soyez laissée faire ».
Enfin, le Juge des Affaires Familiales qui- contre l’avis du Juge des enfants !- décide de ne plus vous laisser voir librement votre fils.

Mais tout au long de la procédure, il y a un ex-compagnon, qui vous décrit auprès de tous les intervenants comme une femme «privilégiant sa carrière au bien-être des enfants », comme une personne déséquilibrée se livrant à des « crises d’hystérie sexualisée », bref l’archétype de la femme noire sauvage et sexualisée. Des propos tellement outranciers qu’ils pourraient faire rire si la situation n’était pas dramatique mais qui ne font réagir aucun des éducateurs, assistantes sociales, psychologues et autres supposés experts.

Peu importent les éléments tangibles, peu importent les documents que vous pourrez produire, la justice adoptera à l’égard de votre ex-compagnon une indulgence complice. Quand vous êtes une femme noire, face à un homme blanc et que vous êtes en situation de vulnérabilité, les institutions qui devraient être protectrices deviennent prédatrices.

D’un trait de stylo, elles peuvent vous faire basculer de la case « famille modèle » à la catégorie « cas social ». En une expertise, un jugement, elles peuvent anéantir votre vie et mettre en danger la construction psychique de vos enfants. C’est ainsi que des familles entières sont détruites en France.

Oui, Felwine Sarr, cette réalité est une donnée statistique et structurelle. Et j’ajouterai, pour paraphraser une citation célèbre, qu’il y a quelque chose de pourri en France dans le fonctionnement des institutions et de la justice familiale.
Il est temps que d’autres femmes sortent de l’ombre et libèrent leur parole pour qu’enfin, nous puissions ouvrir ce débat.

Journée internationale des droits des femmes: BGFIBank RDC s’engage au côté du Dr Denis Mukwege

BGFIBank RDC, filiale du Groupe BGFIBank, a eu l’honneur de recevoir le Docteur Denis Mukwege à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Connu mondialement pour son engagement contre les mutilations génitales pratiquées sur les femmes en République démocratique du Congo ainsi que pour son travail remarquable dans les régions en guerre de l’Est du pays, le Docteur Denis Mukwege est un gynécologue et militant des droits de l’homme congolais. Surnommé “l’homme qui répare les femmes”, il a reçu de nombreuses distinctions dont le prix Sakharov en 2014 et le prix Nobel de la paix en 2018.

“Il est rare de pouvoir rencontrer l’un de ses héros et je suis donc infiniment reconnaissante de l’opportunité qui m’est offerte aujourd’hui. Docteur Mukwege est l’un de mes héros car il nous réconcilie avec des valeurs fondamentales d’humanité, de solidarité, de compassion, de persévérance et de courage. En octobre 2018, il a été couronné du prix Nobel de la paix et j’espère que ce prix sera prophétique et que la paix s’installera durablement sur tout le territoire congolais.” A déclaré Marlène Ngoyi, Directeur Générale de BGFIBank RDC.

BGFIBank RDC a tenu à remercier symboliquement le Docteur Mukwege pour le temps consacré à partager son expérience avec le personnel de la banque. La filiale lui a donc offert une statue en bois, œuvre d’une artiste congolaise qui peut vivre dignement de son art malgré un handicap.

La direction générale de BGFIBank RDC s’est engagée par ailleurs à apporter son assistance financière à l’hôpital de Panzi pour transformer immédiatement en actes les paroles prononcées à l’occasion de cette journée exceptionnelle.

Pour BGFIBank RDC, accueillir le Docteur Mukwege résonne avec la mission que la banque s’est fixée de promouvoir toujours plus activement son personnel féminin, en ligne avec les objectifs fixés au niveau du groupe.

En effet, avec plus de 2 000 collaborateurs dont 51% d’effectifs féminins en son sein, le Groupe a su démontrer que féminisation des équipes rime avec performance. Nombre de femmes occupent déjà les plus hautes fonctions de la banque, à l’image de Marlène Ngoyi, Directeur Général de BGFIBank RDC et bien d’autres au sein du Groupe.

Elections locales: Neufs partis politiques déposent leurs dossiers à la CENA

Sur les douze formations politiques légalement reconnues, neufs ont déposé leurs dossiers à la Commission électorale nationale (CENA). Les élections locales sont prévues pour le 17 mai prochain au Bénin.

La CENA a procédé à la clôture des dépôts de dossiers ce mercredi  11 mars 2020 à minuit. Les dossiers reçus par la CENA sont celui des partis suivants: Bloc républicain, Union progressiste, Force cauris pour un Bénin émergent, Mouvement pour la libération du peuple, Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin, Forces cauris pour le développement du Bénin, Union démocratique pour un Bénin nouveau, Parti pour l’engagement et la relève, et le Parti du renouveau démocratique.

Notons que trois formations politiques légalement reconnues n’ont pas déposé de dossier. Il s’agit de Restaurer l’espoir, la dynamique unitaire pour le développement et de la Grande solidarité républicaine. Après l’étude des dossiers, la CENA publiera la liste des partis politiques qui devront prendre part à ces élections locales.

Rappelons que c’est la quatrième élection locale depuis l’avènement de la décentralisation au Bénin qui permettront de choisir les élus locaux, communaux et municipaux.

Affaire de coup d’état : Un coup d’éclat du service de renseignement

Des individus qui comploteraient contre le régime de la rupture seraient mis hors d’état de nuire. Cette nouvelle laisse perplexe. Observateur et citoyen lambda se posent des questions ? Qui oserait traverser le rubicon à un tel point au moment où de telle pratique ne sont plus tolérables sur le continent africain ? Est-ce un cas de complot contre ces personnes.

Selon « La lettre du Continent » les services de sécurité béninois ont appréhendé mi-février une vingtaine de personnes. Des policiers et militaire qui seraient soupçonnés de subversion, de déstabilisation du régime en place.

Toujours par les informations données par le journal, on apprend que ces individus se seraient approvisionnés en armes au Nigéria voisin pour pouvoir commettre le forfait. La trame auraient été découverte et arrêtée pas la Direction de liaison et de la documentation avant qu’une enquête soit confiée à la police.

Cette affaire à connotation coup d’état est d’une sensibilité que les questions qu’elles suscitent sont de nature objective.  Au 21ème siècle, il est inadmissible et incompréhensible d’organiser un coup pour déstabiliser un régime démocratiquement élu. Unanimement, tous les démocrates s’accordent à reconnaître que le combat politique se fait par les urnes et non par les armes. Un coup d’état dans un modèle démocratique n’est plus admis. Le fait est même en régression sur le continent et tous les opposants à tout régime supportent et attendent les élections pour rêver l’alternance. Le Bénin a d’ailleurs fermé cette page sombre depuis l’historique conférence des forces vives de la nation.

Mais qu’est ce qui pourrait pousser des individus à vouloir dresser les armes contre un régime en démocratie ?

 

Coronavirus au Bénin : Qu’en est-il ?

Depuis le début de cette année, le virus COVID-19 fait des ravages dans le monde entier. Ceux qui sont infectés par lui on la maladie appelée Coronavirus qui se manifeste  vont du simple rhume à des maladies plus graves. Au Bénin, le cas est évoqué mais on ignore avec certitude si la maladie est effectivement dans le pays.

Le Coronavirus est une épidémie qui se répand dans le monde entier. Les pays africains sont désormais touchés par cette maladie. Le Bénin a pris des dispositions et est en alerte mais on ne sait toujours pas si la maladie est déjà là. Mais elle est tout de même à ses portes.

Dans les pays limitrophes du Bénin, la maladie est constatée. Au Nigéria et au Togo des cas d’infection du COVID-19 ont été détectés. Pour le Togo, la personne infectée a transité par le Bénin et a eu des contacts avec des béninois. D’où l’inquiétude et les suppositions. Au regard du mécanisme de transmission de cette maladie, les personnes avec qui elle a eu de contact pourraient potentiellement contracter la maladie.

Ce cas a mis le Bénin davantage en alerte. Selon les autorités, ces béninois ayant eu de contacts avec la personne malade de Coronavirus, détectée au Togo et ayant pris par le Bénin, sont recherchées et mises en   quarantaine. Le doute sur l’existence de la maladie au Bénin demeure d’autant qu’un cas n’ait été diagnostiqué et déclaré officiellement au Bénin.

Education : La fuite de responsabilité des parents, cause principale du phénomène de grossesses en milieu scolaire

Le manque d’information sur la sexualité des jeunes et surtout, la fuite de responsabilité de certains parents d’élèves sont les principales causes des grossesses en milieu scolaire dans le département du Borgou, selon le Chef service des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (C /SESTFP)  du département, Inoussa Simé Chabi.

Dans ses explications, le C /SESTFP soutient que la plupart des apprenantes enceintées sont souvent des élèves des classes du premier cycle (de la 6ème à la 3ème), dont l’âge varie de 12 à 17 ans. Ces élèves mineures en âge de puberté, explique l’éducateur, ne savent pas entretenir correctement leur corps et se laissent parfois emporter par les avances de leurs prétendants. La majorité d’entre elles sont enceintées dès leurs premiers actes sexuels, a laissé entendre l’enseignant.

A ceci s’ajoute la fuite de responsabilité de certains parents. Cette démission parentale pousse certaines filles à subvenir par d’autres moyens à leurs besoins, et à continuer les études sans le soutien des parents, a fait remarquer M. Chabi, citant les mauvaises compagnies, conduisant à la débauche, qui font aussi partie des causes de ce phénomène.

Une enquête réalisée au premier trimestre de l’année scolaire 2019-2020 par la direction départementale des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (DDESTFP) a révélé que 79 artisans, 21 élèves et 14 étudiants sont auteurs de grossesses en milieu scolaire dans ce département.

Un phénomène qui est en nette régression, comparativement au taux de grossesses en milieu scolaire des années antérieures, grâce aux diverses sensibilisations.