Visite du ministre de la culture à l’espace « Le Centre »

« Cet espace nous interroge sur ce que nous faisons de notre culture », dixit Jean-Michel abimbola

Dans l’après-midi du vendredi 3 janvier 2020, Jean-Michel Abimbola, ministre du tourisme, de la culture et des arts, a effectué une visite au petit musée de la récade situé à l’espace culturel “Le Centre”. Cette visite a été faite avec les membres du ministère et conduite par Dominique Zinkpè, président d’honneur dudit centre et Marion Hamard, directrice de l’espace, ainsi que leur équipe.

« Nous avons eu la chance plusieurs pièces inédites qui nous reviennent d’ailleurs. Nous avons également des pièces qui sont anciennes et qui ont eu l’écho avec les pièces modernes. Des pièces qui ont été créés par des plasticiens contemporains qui ont voulu échanger, communier et communiquer avec les anciens à travers ce fil rouge de la récade », a confié Jean-Michel Abimbola. Pour lui, il est important d’effectuer cette visite avec les conseillers à la culture Florent Couao-Zotti et Rosa, Carole Borna, le directeur des arts et du livre, Koffi Attédé et les membres du cabinet. Cette visite est une manière de mettre en lumière et valoriser cet investissement culturel que font les responsables du Centre. « Il est aussi important de valoriser ce centre qui est implanté dans un quartier populaire et qui n’est pas coupé des populations de sa localité », a-t-il précisé. En effet, ce centre est ouvert aux populations et surtout aux enfants. A travers son œil critique, cet espace interroge chacun de même que les responsables politiques sur ce qui se fait pour révéler la culture béninoise.

« Ce n’est pas facile pour nous de garder les prestiges de nos rois et de les conserver. Le processus de les ramener au Bénin nous a pris 7 ans. Aujourd’hui, nous pouvons nous réjouir et nous pouvons partager des émotions et nous pouvons les voir tous les jours », a clarifié Dominique Zinkpè, président d’honneur du Centre. Ladite visite s’est déroulée dans une bonne ambiance,

 

La question de la restitution des biens

 

En ce qui concerne le retour des biens, il s’agit d’une coopération muséale et patrimoniale. « A travers cette coopération, nous allons nous donner toutes les chances de réussir la restitution, mais surtout la circulation des œuvres dans des meilleures conditions. Pour cela, lorsqu’on parle de restitution et de la circulation d’œuvres, il y a beaucoup de préalables », a insisté le ministre. Dans ce sillage, on note une volonté politique de part et d’autre des deux pays (le France et le Bénin). « Cette démarche ne se présente pas comme une revendication, mais d’une coopération. Pour cela, les Etats doivent prendre toutes les mesures pour qu’aussi bien en France et au Bénin, toutes les conditions politiques, juridiques et techniques soient remplies pour que cela se fasse dans les meilleures conditions possibles », a expliqué Jean-Michel Abimbola. Avant d’ajouter : « En ce qui concerne le petit musée de la récade, c’est aussi une coopération de deux privés. Il s’agit de notre compatriote Dominique Zinkpè et le couple Vallois qui est bien connu par les spécialistes des arts plastiques au Bénin. C’est un projet qui a été monté pour permettre de collecter les récades en France et ailleurs et de les regrouper ici ». C’est vrai qu’il y a des pièces étonnantes qui nous interpellent. Il y a aussi un travail historique, de datation à faire afin de mieux documenter ce musée. Cette initiative est un exemple pour le ministre. « Je voudrais saisir l’occasion pour féliciter Dominique Zinkpè et son équipe qui est jeune, nationale et internationale. C’est pour cela que les meilleures ressources du ministère sont ici, cet après-midi pour leur rendre hommage et pour demander aux Béninois de venir découvrir ce petit musée de la récade », a-t-il conclu.

 

Réceptions de nouvelles oeuvres

 

Cette visite du ministre fait suite à celle de son prédécesseur Oswald Omecky, 29 mai 2019, et celle du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci. Elle tient en prélude à la cérémonie officielle de réception de nouvelles œuvres qui aura lieu, vendredi 17 janvier, au Centre. Le musée de la récade s’apprête à accueillir 27 nouvelles récades (sabres et objets de culte fon). Ces œuvres ont été offertes par le collectif des Antiquaires de Saint-Germain-des-Prés, mécène du Centre.

Art plastique : Un talent dans l’univers de l’art plastique béninois

L’univers de l’art plastique béninois devient de plus en plus enrichissant de même que les stratégies de réaliser d’œuvres dont les artistes font preuve de jour en jour. De son côté, Carmel Hueha, alias Hueha’s, se distingue par son travail orienté vers le développement humain. Hormis la peinture sur toile et la sculpture, il s’essaie aussi à l’écriture et écrit des textes pouvant accompagner l’idée d’une œuvre artistique.

 

Sègnimon Rostand Carmel Hueha alias Hueha’s est un artiste plasticien béninois résident à Abomey-Calavi. Il est originaire de Dassa, une localité du département des Collines. Dès l’âge de 8ans, l’artiste fut remarqué par son environnement à travers ses premières réalisations. A côté de ses études, il considère l’art comme sa distraction préférée. Cela ne l’empêche pas d’obtenir sa licence professionnelle en science économique à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Faseg) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). Hueha’s s’est familiarisé avec l’art et a eu le privilège de faire plusieurs rencontres. Ainsi, il rencontra le plasticien Adogra Gratien Adotanou. Auprès de ce dernier, Hueha’s découvrit la peinture. Dès lors, il se sert de son pinceau et des couleurs acryliques pour s’exprimer. Sa source d’inspiration est souvent liée aux vécus quotidiens, aux promenades dans les milieux naturels et à la vie en société. Les réflexions de l’artiste s’intéressent à l’homme qu’il perçoit comme un animal politique perdu dans la nature. Ainsi, il exprime le besoin de le guérir de son ignorance humanitaire.

Pour lui, guerre, la haine et la jalousie ne sont qu’une ignorance humaine. Chacun peut rêver d’un monde de paix et d’égalité. Chacune de ses toiles présente des effets irreproductifs.

 

C’est une réalisation issue d’une trame de fond contrasté qui inspire, à son visiteur, une certaine profondeur donnant du sens à l’humanité. En raison de ses émotions, l’artiste combine, sur ses toiles, peinture et lambeaux de jeans ou autres objets voués à la mort (déchets plastiques, filets, cartons, etc.). Son but est de redonner vie à ces matières (l’art de la récupération) tout en les utilisant comme un moyen de communication. Cette technique consiste à recycler les objets qui, non seulement, sont morts, mais dégradent l’environnement. Grâce à son expertise, l’artiste fut remarqué par le public à travers des expositions auxquelles il participe depuis 2012. De même, son parcours artistique est considérable et bien enrichi par des formations qu’il a suivies. Il a participé à des expositions collectives dont les identités ne sont pas les moindres. Outre son talent de peintre, Hueha’s révèle aussi sa capacité d’expression à travers les vers. Il est compositeur, poète et y consacre son temps. « J’ai la plume jalouse quand je fais l’apologie de mes pinceaux », un exemple des formes expressives de son talent de poète.

 

Santé : Surpopulation à la prison civile de Natitingou : Un quotidien au rythme des infections

La prison civile de Natitingou, prévue pour contenir 250 prévenus est depuis quelques années en surpeuplement avec un effectif de près de 691 détenus selon le tableau de bord récapitulatif de cette maison carcérale, laissant ainsi les détenus à la merci de toutes sortes de pathologies.

Le décompte à la date du 20 décembre 2019 indique que 329 prisonniers viennent de Djougou et 344 de Natitingou.  A ces nombres s’ajoutent 07 mineurs et 11 femmes.

Selon les responsables de la maison d’arrêt, cette surpopulation, occasionne des infections récurrentes de tout genre, notamment celles cutanées.  L’on déplore également la survenance de bien d’autres maladies dont entre autres les troubles psychiatriques, dues au surpeuplement, la promiscuité et le manque d’hygiène dans les cellules.

En attendant que Djougou ne dispose de sa propre prison, Ils ont plaidé pour la construction de nouvelles cellules à la prison civile de Natitingou et la prise de bien d’autres dispositions pour améliorer les conditions de détention des prisonniers.

Santé : 09 cas d’accidents admis au CHUD Borgou du 1er au 2 janvier 2020

En sommes 09 cas d’accidents, a confié ce jeudi Donald Djonlonkou, en service aux urgences du Centre hospitalier universitaire départemental (CHUD) du Borgou, ont été répertoriés entre le 1er et 02 janvier 2020 dans la foulée de la liesse populaire.

 

Parmi ces admis, informe Donald Djonlonkou, un (01) cas très grave a été orienté en réanimation. Les autres cas liés aux traumatismes crâniens modérés et légers ont été référés au service de neurochirurgie, a –t-il rapporté.

Par ailleurs, deux (02) patients ont fracturé des membres, a aussi laissé entendre l’urgentiste avant de préciser que la majorité des patients reçus étaient en état d’ébriété. « Ces cas d’accidents étaient dus en grande partie à l’alcool car les victimes étaient un peu souls », a-t-il soutenu.

1ère édition du “Festival Africa Culture” à Bordeaux

Dans le but de mettre sur pied un événement qui pourra réunir les acteurs culturels africains autour d’une même table, Philia Galerie et l’association Désir d’Art ont tous porté par Désirée Roua, acteur culturel franco-ivoirienne résident en France, le “Festival Africa Culture”. L’événement est prévu pour se dérouler en juin 2020 en parallèle au sommet France Afrique qui se tiendra dans la même période.

 

Pour célébrer la culture africaine, Philia Galerie et l’association Désir d’Art ont initiés l’événement dénommé “Festival Africa Culture” (Fac). En effet, ce festival constitue un pont entre cultures Africaines et Européennes. Il est prévu pour se dérouler du 1er au 30 juin 2020 dans la ville de Bordeaux en France. La première semaine de cet événement va être gratifiée par la présence des présidents africains à Bordeaux pour le sommet France Afrique. Le Fac propose aux festivaliers un lieu d’exposition des artistes du continent africain, une scène pour de la danse et de la musique, de même qu’un espace un espace de transmission. Philia Galerie et Désir d’Art proposent, à travers les champs disciplinaires, des Arts Visuels (arts plastiques, Photographie, Performance), spectacle vivant (Musique, Théâtre, Danse).

Il propose donc des thèmes qui feront objet de réflexion durant toute la période. Au total, trois thèmes choisis pour porter à bout l’événement. Le premier vise à amener les participants à parler des œuvres de l’artiste Denis Mukwege. Le second thème, « L’Accès à l’eau et la santé des femmes étroitement liés en Afrique », s’intéresse aux problèmes de ce secteur sur le continent.

 

« Le 22 mars, nous célébrons, partout dans le monde, la Journée mondiale de l’eau. C’est donc l’occasion de rappeler que l’accès à l’eau potable reste à la fois un enjeu sanitaire crucial en Afrique subsaharienne et un véritable enjeu socio-économique pour les femmes », explique Désirée Roua. Elle ajoute que « nulle part ailleurs dans le monde les ravages engendrés par le manque d’eau et d’assainissement ainsi que la répartition sexuée des rôles dans la gestion des ressources naturelles ne sont aussi flagrants qu’en Afrique ». Selon elle, la communauté internationale a pris conscience de cette situation. Des progrès ont été donc accomplis. Mais les objectifs de développement du millénaire ne pourront être atteints tant que la lutte contre les disparités entre hommes et femmes ne sera pas le fil rouge des programmes d’adduction d’eau et d’assainissement. Du Mozambique au Burkina Faso en passant par la Zambie, l’Ouganda l’Afrique du Sud, des expériences remarquables ont fait la preuve du rôle crucial des femmes. Il y a urgence à les généraliser à tout le continent. Le troisième thème est lié aux « Enfants soldats ». Ces derniers sont utilisés comme combattants, mais aussi comme espions, soigneurs, porteurs, cuisiniers, messagers ou encore « esclaves » sexuel(e)s, particulièrement dans le cas des filles. Dès le 1er février 2020, un appel à candidatures sera adressé aux artistes africains qui souhaitent y participer.

 

 

 

 

Société : Dah Sogbè installe le bureau communal du syndicat des tradipraticiens de Bohicon

Le secrétaire général du Syndicat national de défense des intérêts des tradipraticiens et culte vodoun du Bénin, (Syndi-TPC / Bénin), Dah Sogbè, a officiellement installé samedi à Bohicon, le bureau communal du syndicat, au cours d’une cérémonie qui a réuni autorités locales, députés à l’Assemblée nationale, adeptes et dignitaires du culte endogène.

A l’issue de la cérémonie d’installation, l’instance dirigeante du Syndi-TPC dans la commune de Bohicon, conduite par le dignitaire de culte endogène Baba Hounchokan, a été présentée au public. A l’occasion, le S.G national du Syndi-TPC / Bénin, Dah Sogbè a distingué les tradipraticiens méritants de la commune, avant de rappeler la mission du syndicat. Celle, entre autres de veiller sur la religion endogène et ses pratiquants puis d’accompagner le gouvernement dans la lutte contre l’impunité et toutes intoxications à l’encontre de la religion traditionnelle.

Dah Sogbè, à la suite du député Nazaire Sado, a également dit ses gratitudes à l’endroit du gouvernement de Patrice Talon et les députés à l’Assemblée nationale, pour la valorisation  des valeurs culturelles et traditionnelles.

Plus intervenants ont salué les actions du gouvernement pour le retour au Bénin des biens culturels jadis sous responsabilité Française ainsi que la promotion du patrimoine culturel béninois auquel l’exécutif attache du prix, selon leurs propos.

Nouvel an : Mots de vœux de nouvel an de Patrice Talon

Le 31 décembre 2019, comme le veut la coutume à la veille de chaque fête du nouvel an, le Président de la République s’est adressé à ses compatriotes pour leur formuler les vœux.  A toute la nation, le Chef de l’Etat a formulé les meilleurs vœux sans oublier d’exprimer sa compassion à ceux qui souffrent d’une manière ou d’une autre. Voici l’intégralité de son message de vœu.

 

Béninoises, Béninois,

Mes chers compatriotes,

Nous voici au seuil d’une nouvelle année.

En ces instants de grâce, d’allégresse et d’espérance, mon sentiment à l’égard de chacune et chacun de vous, vivant à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, est un sentiment d’attachement, d’affection et de dévouement.

Ma pensée va particulièrement à celles et ceux d’entre vous qui connaissent des difficultés de toute sorte.

Je veux leur dire, qu’ils ont ma compassion et ma solidarité.

Je veux leur dire de ne jamais céder au découragement car la plus petite lueur d’espoir, entretenue et vivifiée, soutenue par les efforts nécessaires, permet de surmonter les situations les plus compromises en apparence.

Cette même exhortation est valable au plan collectif car l’œuvre de construction d’un pays intègre aussi bien, les moments fastes que des situations difficiles.

Notre pays a ainsi, au cours de l’année qui s’achève, connu quelques épreuves mais en est sorti grandi.

Il a aussi et surtout engrangé des acquis au regard desquels nous pouvons affirmer que ces douze derniers mois auront été globalement positifs et satisfaisants.

Oui, grâce à notre engagement collectif, les nombreux chantiers ouverts dans tous nos départements progressent. Les réformes majeures que nous avons entreprises produisent de plus en plus leurs effets positifs.

Notre économie se renforce, elle affiche des performances supérieures à la moyenne continentale et fait preuve d’une remarquable résilience.

Certes des efforts restent à faire mais notre pays change déjà sous nos yeux, même si, parce que nous vivons cette transformation en temps et à vitesse réels, nous n’y prêtons pas toujours une grande attention.

Cette belle dynamique, que nous voulons encore plus forte, nous permet déjà de donner davantage corps à notre engagement d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des populations.

Ainsi, en plus des investissements structurants en cours pour améliorer et moderniser l’éducation, la santé, la sécurité, l’administration et le cadre de vie, les mesures sociales fortes engagées tout au long de l’année, qui participent de la redistribution équitable des fruits de la croissance économique, en sont la preuve.

Mes chers compatriotes,

Ces constats nous enseignent qu’ensemble, en conjuguant nos efforts, et en plaçant l’intérêt général au-dessus de tout, nous sommes capables de relever tous les défis.

La constance de ces efforts, notre détermination à gagner le pari du développement et notre mobilisation entière autour de cette cause, nous garantissent une année 2020 prometteuse à tous égards.

Connaissant notre soif commune de progrès et nos aspirations à une vie meilleure, percevant au quotidien votre exigence de résultats, je suis absolument convaincu que nous saurons faire de cette nouvelle année qui consacrera les 60 ans de notre indépendance, une étape charnière de notre parcours.

Oui ! mes chers compatriotes, nous pouvons et nous en avons les moyens, faire en sorte que les temps qui viennent soient ceux du Bénin.

Nous pouvons mériter que l’on parle de notre pays, dans les prochaines années, comme un exemple de réussite.

Nous pouvons faire de notre pays une référence.

Un peu de rigueur et de sérieux au travail, davantage de foi en nous-mêmes, et plus de patriotisme nous seront nécessaires pour y parvenir.

Tout cela est à notre portée.

Nous avons commencé à voir qu’en faisant de ces vertus nos alliées quotidiennes, elles nous font progresser.

Nous devons donc continuer dans ce sens.

Si, cependant, il nous arrive de les considérer comme des sacrifices, nous devons alors nous convaincre qu’ils ne sont pas vains. Car notre pays, le Bénin, mérite que nous nous investissions corps et âme pour son développement, pour sa grandeur et pour sa gloire.

Mû par cette conviction, je souhaite à chacun de vous de vivre l’année 2020 dans la paix, la bonne santé, la prospérité individuelle et collective.

Bonne et Heureuse Année !

Bénin : Un homme se suicide à la veille du nouvel an

Le 31 décembre 2019 alors que le monde se prépare à entrer dans une nouvelle année, un homme a décidé autrement. Un individu du nom de N. V. A.  s’est donné la mort dans la journée au dernier de l’année 2019. En effet, le nommé N. V. A. est un agent de police en service au commissariat spécial du Port autonome de Cotonou. Il s’est tiré une balle dans la tête avec son arme de service pour mettre fin à ses jours.

Selon certains le drame s’est serait produit à l’entrée de son lieu de travail, au Port autonome de Cotonou. Pour le moment les motivations de ce suicide sont inconnues. L’intéressé n’aurait laissé auparavant aucun signe ou indice  qui pouvait éveiller l’attention de ceux qui sont autour de lui sur son éventuelle envie de mettre fin à ses jours.

Une enquête est ouverte par les autorités judiciaires pour élucider les contours de ce suicide et ce qui a pu pousser l’homme à se donner la mort. Notamment, il va être question de savoir si les motivations sont d’ordre professionnel ou personnel : problèmes familiaux, conjugaux ou autres. Par ailleurs, la direction du Port de Cotonou, lieu de service de l’intéressé, n’est pas restée indifférente à ce drame. “La direction générale du PAC a été informée du décès tragique de l’agent de la police républicaine en service Elles présentent ses vives condoléances au commissaire spécial du port, à l’ensemble de son personnel et à la famille du défunt”  indique le communiqué.

Bénin : la qualité de l’enseignement et de l’offre éducative améliorée en 2019, se félicite Patrice Talon

Le président béninois Patrice Talon s’est félicité vendredi que les conditions d’accès et de maintien à l’école des enfants se soient considérablement améliorées en 2019, créditant ce succès aux réformes et politiques publiques entreprises par son gouvernement, la qualité de l’enseignement et de l’offre éducative ou encore les conditions de travail des enseignants.

Dans son message sur l’Etat de la Nation devant les parlementaires, il a indiqué que l’amélioration des conditions de vie et de travail dans l’enseignement maternel et primaire s’était traduite par la création de cantines scolaires, une initiation à l’informatique et l’introduction de l’anglais dans le primaire.

« L’action du gouvernement a permis de doter, en 2019 comme prévu, 51% de nos écoles maternelles et primaires en cantines scolaires », a indiqué M. Talon, soulignant que ce programme avait permis à plus de 800.000 enfants dans plus de 4.000 écoles de disposer d’un repas chaud par jour.

Au cours de cette année, a-t-il poursuivi, l’initiation à l’informatique dans le primaire a été renforcée et étendue à 160 écoles réparties dans les 12 départements du pays, concernant plus de 36.000 écoliers.

Dans l’enseignement secondaire général, professionnel et technique, d’après le président béninois, le gouvernement a de plus assuré l’exonération des frais de scolarité de 230.107 filles du 1er cycle, pour un montant d’environ 2,5 milliards de francs CFA (4,2 millions de dollars), et fourni des subventions pour le fonctionnement de six lycées de jeunes filles.

Enfin, M. Talon a indiqué que le nombre d’allocataires de bourses et secours universitaires était passé de 14.197 en 2017-2018 à 29.977 en 2018-2019, soit 15.780 nouveaux bénéficiaires, et qu’on comptait déjà pour 2019-2020 plus de 20.000 nouveaux bénéficiaires.

Le Bénin interdit la transhumance transfrontalière sur son territoire

Le gouvernement a interdit la transhumance transfrontalière sur le territoire béninois, annonce un arrêté interministériel publié samedi à Cotonou.

« La mesure prise est à effet immédiat et tout troupeau transhumant est interdit d’entrer sur le territoire de la République du Bénin », indique le même document signé par six ministres du gouvernement du président Patrice Talon.

Toutefois, précise la même source, cette mesure ne concerne pas « tout troupeau d’animaux destinés au commerce de bétail au Bénin ou en transit par le Bénin ».

Selon une source proche du ministère béninois de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le pays enregistre chaque année des entrées massives de troupeaux de boeufs en provenance des pays frontaliers, notamment du Nigeria, du Niger et du Burkina Faso, dévastant les champs et semant la désolation dans les localités qu’ils parcourent.