Covè, le 1er juillet 2024 – Une délégation gouvernementale de haut niveau, conduite par le Ministre de la Justice, Yvon DETCHENOU, et comprenant les Ministres de l’Intérieur, Alassane SEIDOU, et de la Décentralisation, Raphaël AKOTEGNON, s’est rendue vendredi dernier dans la commune de Covè. Cette visite vise à dialoguer avec les représentants locaux, les agriculteurs, les éleveurs et les habitants des départements du Zou, en particulier de la région d’Agolin, afin de trouver des solutions durables aux conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs liés à la transhumance des troupeaux.
La rencontre, qui s’est tenue dans la salle de conférence de la mairie de Covè, a permis aux différents acteurs (éleveurs, agriculteurs, élus locaux et responsables d’associations) d’exprimer leurs préoccupations et de proposer des solutions. La lecture et l’explication approfondie des textes régissant le secteur dans les langues locales ont permis à tous les participants de mieux appréhender leurs droits et responsabilités.
Le gouvernement déterminé à mettre fin aux violences
Le Ministre de la Justice et de la Législation, Yvon DETCHENOU, a réaffirmé la volonté du gouvernement de ne plus tolérer les violences entre éleveurs et agriculteurs. Il a mis en évidence l’engagement du gouvernement et de ses structures à tous les niveaux pour soutenir les acteurs locaux dans la quête de solutions pacifiques et durables pour la coexistence entre les deux ethnies.
Les populations ont exprimé leurs inquiétudes quant à la gestion des conflits liés à la transhumance par les forces de l’ordre, les élus locaux, les agents du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, et les procureurs de la République. Elles ont notamment évoqué des obstacles administratifs qui entraînent le règlement des conflits.
En réponse à ces préoccupations, la délégation gouvernementale a fait lire et expliquer, dans les langues locales, les dispositions des textes en vigueur, en particulier le nouveau décret portant organisation de la transhumance en République du Bénin. Le gouvernement a réitéré son engagement à traiter équitablement toutes les parties impliquées et à proscrire toute forme de violence.
Des mesures concrètes pour une gestion apaisée à Covè
Pour renforcer la sensibilisation et l’appropriation des textes par tous les acteurs, des actions concrètes ont été annoncées :
Descentes sur le terrain des officiers de police judiciaire et des procureurs pour expliquer les textes et sensibiliser les populations ;
Rencontres entre les structures compétentes du ministère de l’agriculture et les exécutifs communaux pour présenter les initiatives du gouvernement en matière d’agropastoralisme.
En conclusion de la rencontre, le Ministre Alassane SEIDOU a remercié les populations pour leur participation active et les a exhortées à jouer leur rôle dans la résolution pacifique des conflits. Il a également appelé au respect strict des textes en vigueur par tous.
Djougou, le 1er juillet 2024 – Les producteurs, transformateurs et entrepreneurs agricoles de Djougou et Natitingou ont été informés, les samedi 29 et dimanche 30 juin 2024, des différentes offres et facilités que leur proposent le Fonds National de Développement Agricole (FNDA) et la Société Nationale de Mécanisation Agricole (SoNaMA) pour le financement de leurs activités et la réduction de la pénibilité au travail.
En effet, cette initiative conjointe du Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) et de la Chambre Nationale d’Agriculture (CNA) vise à combler le déficit d’information constaté auprès des acteurs du secteur agricole dans ces deux localités.
Lors des deux séances , les participants pourront découvrir les différentes offres de crédit, de subvention et d’accompagnement technique du FNDA et de la SoNaMA.
Accès au crédit à un taux d’intérêt maximum de 12% auprès de structures de microfinance partenaires ou de 9% auprès de banques partenaires.
Contribution à la garantie des prêts à hauteur de 50% pour les crédits d’investissement (achat d’équipements, mise en place d’infrastructures).
Bonification du taux d’intérêt : le bénéficiaire du crédit paie 2% du taux d’intérêt total et le FNDA prend en charge la différence.
La SoNaMA, quant à elle, a présenté sa gamme d’équipements agricoles subventionnés par le gouvernement via le FNDA.
Pour Nicolas AHOUISSOUSSI, Directeur Général du FNDA , « il n’est plus possible de produire sans le financement et sans la mécanisation ». Il a rappelé l’engagement du gouvernement à passer de l’agriculture de subsistance à l’agriculture commerciale et industrielle.
Émilie TIBOUTE SAMA, Directrice Adjointe de Cabinet du MIC , a souligné l’importance de l’information pour le développement du secteur agricole. Elle a invité les participants à relayer les informations reçues auprès de leurs collègues.
En somme, les participants ont exprimé leur satisfaction et ont pris l’engagement de saisir ces opportunités pour faire prospérer leurs activités.
Porto-Novo, Bénin – Dans une démarche visant à consolider les liens entre les organisations non gouvernementales et à promouvoir l’égalité des genres, une délégation de CUSO International , dirigée par M. Rosius Dannou , a récemment effectué une visite officielle au siège du Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD) . Cette rencontre historique marque un potentiel tournant dans la lutte pour l’autonomisation des femmes au Bénin.
Lors de cette visite, Mme Hossou Folashade , Vice-Présidente du RFLD a accueillie chaleureusement la délégation. Mme Folashade a saisi cette occasion pour présenter les vastes initiatives menées par l’organisation en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’égalité des genres. Par ailleurs, les discussions approfondies qui ont permis de mettre en lumière la convergence des programmes respectifs de CUSO International et du RFLD, révélant un engagement partagé pour un développement durable et inclusif.
Impressionné par l’ampleur des actions menées par le RFLD, M. Dannou a exprimé un vif intérêt pour une collaboration future, saluant le travail remarquable accompli par le réseau. Il a aussi souligné l’importance d’une synergie entre les deux organisations afin de maximiser l’impact des initiatives en faveur de l’égalité des sexes et de l’inclusion sociale.
Partageant cet enthousiasme, Mme Folashade a salué l’ouverture et la volonté de CUSO International de partager son expertise et de soutenir les efforts du RFLD. Elle a exprimé son optimisme quant à la perspective d’un partenariat stratégique, soulignant que l’union des forces est cruciale pour relever les défis auxquels sont confrontées les femmes béninoises.
CUSO et RFLD : Vers une meilleure prise en compte des défis et des opportunités
Cette visite a également été l’occasion pour les deux parties de discuter des défis spécifiques liés à l’autonomisation des femmes dans la région. Ils ont exploré ensemble les différentes manières dont une collaboration pourrait contribuer à créer un environnement plus favorable à l’épanouissement des femmes béninoises.
En conclusion ,La rencontre entre CUSO International et RFLD ouvre la voie à un avenir prometteur où la solidarité et la coopération pourraient transformer la vie des femmes au Bénin. Les deux organisations demeurent optimistes quant à la possibilité de concrétiser cette vision commune d’un monde plus équitable et inclusif.
Cotonou, 28 juin 2024 – Le Centre d’employabilité francophone de Cotonou a vibré au rythme d’un événement scientifique majeur hier : la finale nationale du concours « Ma Thèse en 180 Secondes ». Organisée par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), cette 8e édition a vu s’affronter 10 jeunes chercheurs talentueux autour de l’art de la communication scientifique.
Présentation de Thèse percutante de Venance Ahouansou
Venance Ahouansou, jeune docteur en médecine générale, a remporté le premier prix grâce à sa présentation éloquente sur un sujet d’une importance capitale : les violences obstétricales. Son exposé, clair, concis et captivant, a mis en lumière la gravité de ce problème de santé publique et l’urgence d’y remédier.
Le concours MT180, qui vise à rendre la science accessible et à stimuler l’intérêt du public pour la recherche, a une fois de plus rempli son objectif avec brio. Les dix finalistes ont démontré une capacité remarquable à vulgariser leurs travaux complexes, captivant l’attention d’un auditoire diversifié.
La célébration de l’excellence scientifique
Fawaz Taïrou, directeur de l’AUF au Bénin, a souligné que l’événement était une célébration de l’excellence scientifique et de la capacité de partage des connaissances. Il a félicité les finalistes pour leur talent et leur engagement, et a encouragé les jeunes chercheurs à poursuivre leurs travaux dans leur domaine respectif.
La victoire de Venance Ahouansou est un symbole fort de la lutte contre les violences obstétricales. Sa thèse, basée sur les témoignages de 400 femmes, a permis de briser le silence sur ce sujet encore tabou et de sensibiliser le public à l’importance de protéger les droits et la dignité des femmes en enceinte et en situation d’accouchement.
Partager la science de manière à ce qu’elle touche et mobilise le grand public
Le succès de ce jeune docteur illustre parfaitement l’objectif du concours MT180 : partager la science de manière à ce qu’elle touche et mobilise le grand public. Ahouansou a d’ailleurs exprimé sa gratitude envers l’AUF pour l’accompagnement précieux qu’il a reçu tout au long de sa préparation au concours. Il a également manifesté son ambition de représenter dignement le Bénin lors de la finale internationale qui se tiendra le 21 novembre prochain à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Le jury de l’édition 2024, composé de Ferdinand Kpohoue, directeur de l’École nationale des sciences et techniques de l’Information et de la Communication, de Mahuton Gréoffroy Djessou, lauréat de MT180 Bénin en 2023, et présidé par Judith Ahounou, directrice de la Coopération Universitaire et Scientifique, a félicité l’ensemble des finalistes pour la qualité de leurs présentations et l’intérêt de leurs sujets de recherche. Les 10 participants ont reçu aussi une attestation de participation au concours.
En somme , cette édition du concours MT180 a été une nouvelle fois un franc succès, contribuant à la promotion de la recherche scientifique et à la diffusion du savoir auprès du grand public.
Cotonou, le 28 juin 2024 – Dans une démarche historique visant à renforcer les fondements du paysage médiatique béninois, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) de la sixième mandature a signé des conventions avec dix-sept organes de presse diversifiés. Cette cérémonie, qui s’est tenue au siège de la HAAC à Cotonou, le jeudi 27 , marque un tournant décisif dans la régulation des médias au Bénin.
Un processus rigoureux de La HAAC pour une régulation responsable
Par ailleurs, la signature de ces conventions est le fruit d’un processus rigoureux mené par la HAAC, visant à légaliser et à réglementer les opérations des médias dans le pays. Cette démarche s’inscrit dans l’objectif d’assurer une diffusion responsable et éthique de l’information, conformément aux principes de la liberté de la presse et du pluralisme des opinions.
Diversité médiatique et pluralité des voix
Parmi les dix-sept organes de presse signataires, on retrouve des médias traditionnels tels que des radios et des télévisions, mais également des acteurs plus récents du paysage médiatique, comme les web TV et les radios en ligne. La présence de la Télévision Catholique LCTV, représentée par Mgr Roger Houngbédji, Président de la Conférence Episcopale du Bénin, illustre la volonté de la HAAC de promouvoir une diversité médiatique et une pluralité de voix dans l’espace public béninois.
Vers plus de transparence et de professionnalisme
La signature de ces conventions permet aux organes de presse concernés de bénéficier d’une existence légale formelle, ce qui leur confère une reconnaissance officielle et leur ouvre la voie à une plus grande transparence et à un professionnalisme accru. La HAAC, en tant que régulateur, réaffirme ainsi son rôle de garant de l’éthique et de la déontologie dans le journalisme, tout en encourageant la croissance et l’innovation au sein de l’industrie des médias.
Un accueil positif et des perspectives prometteuses
Cette initiative de la HAAC est saluée avec enthousiasme par les professionnels et les consommateurs de médias. Ils y voient l’opportunité d’une amélioration de la qualité de l’information diffusée et d’une plus grande responsabilité dans la gestion des contenus médiatiques. Cette démarche souligne également l’importance d’une collaboration continue entre les autorités de régulation et les médias pour favoriser un environnement médiatique dynamique et respectueux des droits et des devoirs de chacun.
Un engagement pour un journalisme de qualité
En conclusion, la signature de ces conventions par la HAAC constitue une étape majeure dans le développement du secteur des médias au Bénin. Elle reflète un engagement commun envers un journalisme de qualité et responsable, essentiel pour le renforcement de la démocratie et le progrès social du pays. Cette démarche ouvre aussi la voie à une époque nouvelle pour le paysage médiatique béninois, caractérisé par la diversité, la transparence et le professionnalisme.
Fidèle à son engagement d’offrir des soins de qualité à tous les citoyens béninois, le gouvernement du Président Patrice TALON, à travers le Ministère de la Santé, ne ménage aucun effort. La mise en place de la Cellule de Contrôle et d’inspection des structures de prestations de soins médicaux (CCI-SPSM) en est une illustration concrète.
Des actions concrètes de la La CCI-SPSM pour des résultats probants
La CCI-SPSM, qui a fait la restitution périodique des résultats de terrain de son crédo, a rendu compte de ses actions du deuxième trimestre 2024 lors d’un point de presse tenu le jeudi 27 juin 2024.
Au cours de ce trimestre, la Cellule a mis à jour ses outils de travail, notamment le guide d’inspection et de contrôle des établissements de santé et le guide d’investigation et d’analyse des évènements indésirables.
Sur le terrain, 336 formations sanitaires, dont 71 maternités dans la zone sanitaire d’Allada, Toffo, Zè et dans la commune d’Abomey-Calavi, ont été contrôlées. La CCI-SPSM a également investigué et analysé les causes profondes de six événements indésirables ayant conduit à des décès, suite à des plaintes présentées au Ministre de la santé. Des actions correctrices, telles que la restitution des résultats de l’enquête à chaque Établissement de Santé (ES) et l’assistance aux ES pour la correction des écarts observés, ont été proposées.
Lutte contre l’exercice illégal de la médecine : une vigilance accrue
La CCI-SPSM ne faiblit pas dans sa lutte contre l’exercice illégal de la médecine. De janvier 2023 à mai 2024, la Cellule a recensé 38 cas d’exercice illégal de la médecine dans les seuls départements de l’Atlantique et du Littoral. Face à cette situation, la CCI-SPSM a pris des mesures fermes, notamment la fermeture des établissements de santé illégaux et l’enclenchement de procédures judiciaires à l’encontre des contrevenants.
Par ailleurs, la réduction de la mortalité maternelle et néonatale constitue une priorité majeure pour le Gouvernement du Bénin. Dans ce cadre, le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, a créé une Task Force dédiée à cette cause. La CCI-SPSM s’est engagée à apporter sa contribution à cet effort en intensifiant les contrôles dans les maternités, tant publiques que privées.
Les premiers résultats des contrôles effectués dans les maternités de la zone sanitaire Allada-Toffo-Zè et de la commune d’Abomey-Calavi révèlent des insuffisances en matière de suivi des femmes enceintes et de surveillance des accouchées. Ces constats ont conduit le CCI-SPSM à formuler des recommandations aux établissements concernés afin d’améliorer la prise en charge des patients et de réduire les risques de complications.
Une détermination sans faille pour le bien des patients
En résumé , la CCI-SPSM exprime sa ferme volonté de poursuivre sa mission avec rigueur et détermination, convaincue que la correction des dysfonctionnements identifiés permettra de réduire la mortalité maternelle et néonatale.
Bénin, 28 juin 2024- Le 26 juin, le Bénin a célébré la Journée de l’Enfant Africain (JEA) sous le thème « L’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue » . Cet événement a mis en lumière l’importance cruciale de l’éducation pour le développement du continent et a appelé à une action concertée pour garantir l’accès universel à une éducation de qualité pour tous les enfants africains.
La cérémonie officielle a eu lieu en présence de personnalités de haut rang, dont la ministre des Affaires sociales, Mme Véronique Tognifodé, le ministre des Enseignements secondaires, M. Yves Chabi, des représentants de Plan Bénin et de l’UNICEF.
Les discussions ont porté sur les progrès significatifs réalisés par le Bénin en matière d’éducation, notamment en ce qui concerne l’amélioration des conditions scolaires. La mise en place de cantines scolaires a été saluée comme un facteur clé pour améliorer la qualité de l’éducation en augmentant la fréquentation scolaire et en favorisant la concentration des élèves.
L’UNICEF réaffirme son engagement envers l’éducation des enfants béninois
L’UNICEF Bénin a réitéré son engagement à soutenir les efforts du gouvernement pour améliorer le quotidien des enfants béninois, en mettant l’accent sur la nécessité d’une éducation de qualité accessible à tous. L’organisation a également souligné l’importance de l’éducation des filles et de la lutte contre le mariage des enfants, qui entravent encore l’accès à l’éducation pour de nombreux enfants en Afrique.
Un avenir prometteur pour les enfants africains grâce à l’éducation
En somme la Journée de l’Enfant Africain a été l’occasion de rappeler que chaque enfant mérite les mêmes chances de réussite et que l’éducation est le fondement sur lequel se construit l’avenir de toute une génération. En investissant dans l’éducation des enfants, l’Afrique peut préparer un avenir plus radieux pour son continent.
Kétou, Bénin – La Place du Centenaire à Kétou était en effervescence ce mercredi 26 juin 2024 à l’occasion de la 37ème Journée internationale de lutte contre la drogue. Une cérémonie officielle a eu lieu lors de cette journée, présidée par Monsieur Abasse OLOSSOUMARE, Directeur de cabinet du Ministre de l’intérieur et de la Sécurité Publique, en tant que représentant du ministre empêché.
Un engagement renouvelé contre la drogue à Kétou
L’événement a réuni des figures clés telles que le Préfet du département du Plateau, le Maire de Kétou, et des partenaires techniques et financiers. En plus, les intervenants ont réaffirmé leur engagement à éradiquer la détention, l’usage et le trafic illicite de stupéfiants au Bénin. Le thème de cette année, « les faits sont là : investissez dans la prévention », met en lumière l’importance cruciale des initiatives de prévention dans la lutte contre la drogue.
Madame Lucie Ablawa SESSINOU, Maire de Kétou, a souligné que le défi posé par les drogues transcende les frontières sociales, affectant la stabilité des familles et la prospérité des communautés. Elle a appelé à une approche holistique et à des actions concertées pour lutter contre ce fléau.
Succès et défis de la lutte contre la drogue
La cérémonie a permis de souligner les succès que le gouvernement béninois a obtenus grâce à ses politiques de prévention et de sensibilisation. Toutefois, on a reconnu que, malgré les efforts, le problème de la drogue reste tenace dans le pays. D’où l’importance soulignée de renforcer davantage les mesures de prévention.
Un message d’espoir pour les générations futures
La 37ème Journée internationale de lutte contre la drogue au Bénin a été un symbole de solidarité et de résilience. Elle a réaffirmé l’engagement des autorités et de la société civile à travailler de concert pour un avenir sans drogue. En somme, la détermination des acteurs impliqués laisse entrevoir un espoir pour les générations futures, un espoir d’un Bénin où la prévention et l’éducation triomphent sur la menace des substances illicites.
Cotonou, Bénin – Le Président de la République du Bénin, Patrice TALON, a reçu le mercredi 26 juin 2024 la délégation de la 11ème Conférence internationale des Grandes Chancelleries d’Afrique francophone et de France. En effet, cette rencontre a été l’occasion de discuter des enjeux liés à la reconnaissance du mérite et de son impact sur le développement des nations.
Le Général Meïssa NIANG, en tant que président de la Conférence, présente les sujets de discussion pour l’événement à venir. Ces sujets incluent la reconnaissance du mérite par l’attribution de récompenses matérielles, financières, symboliques et honorifiques. Ces distinctions visent à encourager et à motiver les citoyens à contribuer davantage au développement de leurs pays.
Madame Mariam CHABI TALATA ZIMÉ YERIMA, Vice-Présidente du Bénin et Grande Chancelière de l’Ordre National, a exprimé la gratitude du pays pour l’organisation de cette conférence internationale. Elle a souligné l’importance de la réflexion sur les systèmes de récompenses et leur impact sur la motivation des citoyens.
La conférence se poursuivra avec des sessions de travail où seront discutées les meilleures pratiques en matière de reconnaissance du mérite. Les débats promettent d’être riches et constructifs, avec pour objectif final de renforcer les liens entre les nations et de promouvoir une culture de l’excellence.
Cet événement marque une étape significative dans la coopération entre les Grandes Chancelleries d’Afrique francophone et de France, et ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour la reconnaissance du mérite dans la région.
Zurich, 27 juin 2024- Une rencontre historique à Zurich ouvre la voie à une collaboration renforcée entre Afreximbank et SERV Swiss Africa Export Insurance pour stimuler le commerce et les investissements entre la Suisse et l’Afrique.
Afreximbank et SERV Swiss Africa Export Insurance s’associent pour stimuler le commerce et les investissements entre la Suisse et l’Afrique à Zurich.
Le Dr. Benedict Oramah, Président d’Afreximbank, accompagné de dirigeants de la banque et du PDG d’Arise IIP, a rencontré des cadres de SERV Swiss Africa Export Insurance à Zurich pour explorer des opportunités de collaboration. L’objectif principal de cette réunion était de stimuler les échanges commerciaux et les investissements entre la Suisse et l’Afrique.
Les discussions ont porté sur les atouts complémentaires que chaque région peut apporter à la table des négociations. La Suisse offre un accès à des capitaux importants et à des technologies de pointe, tandis que l’Afrique présente un marché émergent prometteur, soutenu par l’initiative de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) et des institutions panafricaines influentes telles qu’Afreximbank.
La complémentarité des compétences et des ressources ouvre la voie à une ère de prospérité partagée.
Mme Oluranti Doherty, une figure éminente d’Afreximbank, a présenté les initiatives stratégiques et les efforts politiques de la banque, soulignant l’importance d’aligner les objectifs économiques sur les besoins de développement du continent. M. Haytham El Maayergi, vice-président exécutif de Global Trade Bank, a quant à lui présenté l’African Trade Gateway, la plateforme phare d’Afreximbank pour les solutions numériques, qui représente une avancée significative dans la modernisation et l’intégration des infrastructures commerciales africaines.
Peter Gisler, PDG de SERV, a exprimé son enthousiasme pour cette collaboration potentielle, affirmant que l’objectif commun est de créer un environnement propice et de renforcer la collaboration entre les deux régions. Il a aussi souligné l’importance de la coopération en matière d’infrastructures, de partage de connaissances et de soutien aux exportateurs suisses désireux de s’établir sur le marché africain en pleine expansion.
La visite comprenait également une session informative avec Switzerland Global Enterprise (S-GE) et des représentants d’entreprises suisses. Le Dr. Simone Wyes Fedele, PDG de S-GE, a ouvert la session avec un discours inspirant, suivi de présentations d’experts, dont Anja Fiedler, qui a abordé la promotion des exportations et le réseau mondial, et Nicola Tettamanti, PDG de Tecnopinz SA et président de Swissmechnic, qui a partagé des informations précieuses sur les opportunités industrielles.
En résumé, cet événement marque un tournant potentiel dans les relations économiques entre la Suisse et l’Afrique, avec des implications profondes pour l’avenir du commerce et des investissements transcontinentaux. Les discussions ont en effet jeté les bases d’un partenariat stratégique, où la complémentarité des compétences et des ressources des deux régions pourrait conduire à une ère nouvelle de prospérité partagée.