Nicéphore Soglo, ému face à l’essor industriel du Bénin

Cotonou, le 4 septembre 2024 – Dans une visite empreinte d’émotion, Nicéphore Soglo, ancien président de la République du Bénin, a découvert mardi dernier la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), un véritable poumon économique en plein essor.

Malgré le poids des années, l’homme d’État a tenu à se rendre sur place pour constater de visu les avancés réalisés sous la gouvernance actuelle. « C’est fantastique », at-il lâché, visiblement touché par l’ampleur des projets industriels mis en œuvre.

Au cœur des unités de production textile, de transformation de cajou et de soja, Soglo a pu également mesurer l’impact de cette zone sur l’emploi des jeunes et le développement rural. « Vous êtes les membres les plus engagés du pays », a-t-il lancé aux travailleurs, saluant leur contribution à la transformation du Bénin.

L'ancien président Soglo a visité la Zone industrielle de Glo-Djigbé et s'est dit "fantastique" devant les réalisations.Un projet d’envergure nationale

La GDIZ, qui s’étend sur 1640 hectares, est un véritable moteur de croissance pour le pays. Avec déjà 12 unités de production opérationnelles et plus de 14 000 emplois créés, la zone industrielle est en passe de devenir ainsi un acteur majeur de l’économie béninoise.

Létondji Béhéton, directeur général de la SIPI-BENIN, a souligné l’importance de ce projet pour le développement du pays : « La GDIZ est un modèle de réussite qui attire aussi de nombreux investisseurs. Nous sommes fiers de contribuer à la création d’emplois. et à la valorisation de nos produits locaux .

Un symbole d’espoir pour la jeunesse

En créant des milliers d’emplois, la GDIZ offre aux jeunes Béninois de nouvelles perspectives d’avenir. « Cette zone est un symbole d’espoir pour notre jeunesse », a déclaré un jeune employé rencontré sur place. « C’est ici que nous pouvons construire notre avenir. »

En bref, la visite de Nicéphore Soglo vient renforcer l’attractivité de la GDIZ et témoigne de l’intérêt grandissant pour ce projet d’envergure nationale.

Bénin: La Criet rend verdict dans l’Affaire Amoussou

Cotonou , le 4 septembre 2024- L’affaire dite « enlèvement de Steve Amoussou au Togo » a connu son épilogue devant la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) le mardi 3 septembre 2024. Dans une salle d’audience où la tension était palpable, le juge Mario METONNOU a prononcé un jugement qui marque un tournant décisif dans cette affaire complexe et médiatisée.

Affaire Amoussou : Ouanilo MEDEGAN FAGLA disculpé

Le procès a débuté avec une surprise lorsque le ministère public a déclaré que Ouanilo MEDEGAN FAGLA, l’un des trois accusés, n’était pas impliqué dans l’enlèvement de Steve Amoussou. Après examen minutieux des preuves, le magistrat METONNOU a requis sa relaxe, une décision accueillie avec soulagement par la défense et qui réaffirme l’importance d’une justice impartiale.

Les dessous de l’enlèvement : Un complot de 10 millions de francs CFA

L’audience a révélé que Jimmy Gandaho était l’instigateur principal de l’enlèvement, ayant transporté illégalement Steve Amoussou du Togo au Bénin. Ce transfert illégal, motivé par une accusation d’escroquerie de 10 millions de francs CFA, a mis en lumière les méthodes extrajudiciaires employées par les ravisseurs.

Verdict final : Condamnations pour Géraud Gbaguidi et Jimmy Gandaho

Le clou du procès fut le verdict du juge, qui a condamné Géraud Gbaguidi et Jimmy Gandaho à 24 mois de prison, dont 12 fermes, pour leur rôle dans l’arrestation illégale de Steve Amoussou. Cette sentence, bien que plus clémente que les réquisitions initiales du magistrat, souligne la gravité de l’infraction et la détermination de la Criet à lutter contre les infractions économiques et le terrorisme.

En conclusion, ce procès a révélé non seulement les défis que la justice doit relever dans la lutte contre le crime transfrontalier, mais a aussi prouvé l’engagement de la Criet à préserver l’ordre et la justice. La justice, en prononçant un acquittement et deux condamnations, a incliné la balance vers la vérité et la responsabilité, envoyant ainsi un message puissant contre l’impunité.

Grand-Popo : L’atelier SWEDD-Bénin forge l’avenir des femmes

Bénin, le 4 septembre 2024—Dans la charmante localité de Grand-Popo, une étincelle d’espoir a été allumée le 4 septembre 2024. Le Projet SWEDD-Bénin a organisé un atelier novateur visant à renforcer les capacités sur les espaces sûrs et les clubs des hommes engagés. en effet, ces initiatives sont le cœur battant de la mission pour soutenir l’autonomisation des femmes et instaurer un changement de mentalité en faveur de l’égalité des genres.

Un atelier révolutionnaire à Grand-Popo, Bénin, marque un tournant décisif dans la lutte pour l'égalité des genres, rassemblant des esprits Grand-Popo : Un carrefour d’innovation pour l’Égalité des Genres

L’atelier a servi de carrefour où des acteurs clés, animés par une vision commune, ont partagé les meilleures pratiques et stratégies pour assurer la pérennité des actions entreprises. Le Professeur Babacar Fall, consultant du STR et fervent défenseur de l’égalité des genres, a souligné l’importance de la collaboration: « Ensemble, nous pouvons faire perdurer ces initiatives qui transforment nos communautés. »

Le Projet SWEDD, grâce à l’engagement indéfectible de tous les participants, continue de changer des vies. En offrant aux filles et aux femmes les outils nécessaires pour reprendre leur destin en main, le projet incarne un vecteur de transformation sociale. L’atelier de Grand-Popo n’est pas seulement un événement; c’est le début d’une ère nouvelle où chaque femme et fille peut aspirer à un avenir meilleur.

Un atelier révolutionnaire à Grand-Popo, Bénin, marque un tournant décisif dans la lutte pour l'égalité des genres, rassemblant des esprits L’engagement communautaire: Clé de la réussite

L’appel à l’action est clair: continuer de soutenir les communautés pour construire un avenir où l’égalité des genres n’est pas seulement un idéal, mais une réalité tangible. L’atelier de Grand-Popo est un témoignage éloquent de ce que l’engagement communautaire, combiné à des actions stratégiques, peut accomplir pour l’autonomisation des femmes.

En conclusion, l’atelier SWEDD-Bénin à Grand-Popo est un jalon important dans le parcours vers l’égalité des genres. Il reflète un engagement profond envers l’autonomisation des femmes et la construction d’un avenir où elles sont les architectes de leur propre destin. C’est un message puissant envoyé au monde entier : » lorsque nous unissons nos forces, le changement est inévitable ».

La Vice-Présidente Chabi Talata participe du Bénin au FOCAC

Pékin, le 3 septembre 2024 – Sous le thème « S’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », le FOCAC sur la coopération sino-africaine s’apprête à ouvrir ses portes ce mercredi 4 septembre 2024. En effet,  cet événement de trois jours, qui se tiendra dans la capitale chinoise, verra la participation de délégations de haut niveau de divers pays africains, témoignant de l’engagement continu pour un partenariat mutuellement bénéfique.

FOCAC : Participation béninoise de premier plan

La vice-présidente de la République du Bénin, Mariam Chabi Talata, représentera le président Patrice Talon à ce forum crucial. Accompagnée par Romuald Wadagni, ministre d’État en charge de l’économie et des finances, et Olushegun Adjadi Bakari, ministre des Affaires étrangères, la délégation béninoise abordera des sujets clés tels que le développement économique, la sécurité et la coopération culturelle.

Un Agenda chargé

Par ailleurs, les discussions porteront sur des sujets variés, allant de la modernisation des infrastructures à l’investissement dans l’éducation et la santé, en passant par la sécurité régionale et le développement durable. Ce forum est une opportunité pour les nations africaines de partager leurs perspectives et de renforcer les liens avec la Chine, leur principal partenaire économique et allié stratégique.

Le rôle Pivot de la Chine

La Chine, reconnue comme un pilier de soutien pour l’Afrique, continuera de jouer un rôle central dans le développement du continent. Les discussions prévues lors du forum mettront en lumière les réalisations passées et traceront la voie pour de futures collaborations.

En conclusion, le FOCAC promet d’être un carrefour d’échanges fructueux et de décisions stratégiques qui façonneront l’avenir de la coopération entre la Chine et l’Afrique. Avec des enjeux aussi importants, les yeux du monde seront tournés vers Pékin dans l’attente des résultats de ce sommet historique.

Sli Afrika révolutionne le suivi des véhicules au Bénin avec « Suivio »

Cotonou, 3 septembre 2024 – La société béninoise Sli Afrika vient de lancer une solution innovante pour le suivi des véhicules au Bénin. Baptisé « Suivio », ce système de suivi GPS offre aux particuliers et aux professionnels un moyen simple et efficace de localiser leurs véhicules en temps réel.

Présenté le lundi 2 septembre aux médias, « Suivio » se distingue par son accessibilité et sa fiabilité. Selon Ruchdie Zannou, Directrice générale adjointe de Sli Afrika, l’objectif est de démocratiser le suivi GPS au Bénin en le rendant accessible à toutes les bourses. Pour seulement 30 000 francs CFA par semestre, les utilisateurs peuvent bénéficier d’une multitude de services : localisation en temps réel, suivi de l’état du véhicule, contrôle de la vitesse, etc.

« Nous avons conçu « Suivio » pour répondre aux besoins spécifiques du marché béninois », explique Jean-Noé Hodonou, Directeur général de Sli Afrika. « Notre solution permet non seulement de sécuriser les véhicules, mais aussi d’optimiser la gestion de flotte pour les entreprises ».

« Suivio »: Une réponse aux enjeux de sécurité et d’efficacité

Dans un contexte où les vols de véhicules sont de plus en plus fréquents, « Suivio » offre une solution de sécurité supplémentaire. En permettant de localiser un véhicule volé en temps réel, le système facilite grandement le travail des forces de l’ordre.

Par ailleurs, pour les entreprises disposant d’un parc automobile, « Suivio » permet d’optimiser les itinéraires, de réduire les coûts de carburant et d’améliorer la productivité des conducteurs.

Jean-Noé Hodonou, directeur général, annonce également que l’initiative « Suivio » soutient les efforts du gouvernement pour améliorer le quotidien des citoyens grâce au numérique. »Suivio » représente un engagement renouvelé envers les objectifs numériques du gouvernement, soulignant une avancée technologique significative pour la société.

Une innovation made in Bénin

En développant « Suivio », Sli Afrika confirme son positionnement en tant que leader dans le domaine des technologies télématiques au Bénin. Cette entreprise, créée en 2017, s’est donnée pour mission de faciliter l’accès aux technologies numériques pour tous.

Avec « Suivio », Sli Afrika contribue à renforcer la position du Bénin en tant que pays innovant et à l’avant-garde des nouvelles technologies.

En démocratisant l’accès au suivi GPS, Sli Afrika contribue à améliorer la sécurité des biens et des personnes au Bénin. Cette solution innovante pourrait également avoir un impact positif sur l’économie en optimisant la gestion des flottes et en particulier les coûts liés. aux vols de véhicules « Suivio » est bien plus qu’un simple outil technologique, c’est un véritable levier de développement pour le pays .

Bénin : Vers une ère nouvelle pour la population

Cotonou , le 03 septembre 2024 — le L’Assemblée nationale du Bénin et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) Bénin ont franchi une nouvelle étape dans leur partenariat stratégique visant à atteindre les trois résultats transformateurs au Bénin. En effet, dans une rencontre ce mardi , le Représentant Richmond Tiemoko a accueilli les membres du Réseau des Parlementaires Béninois sur la Population et le Développement, marquant un engagement renouvelé autour des enjeux démographiques cruciaux.

L'Assemblée nationale du Bénin et l'UNFPA Bénin consolident leur collaboration pour atteindre des objectifs ambitieux pour la populationUn partenariat renforcé pour le développement démographique

Le partenariat entre l’Assemblée nationale du Bénin et l’UNFPA Bénin s’articule autour de la transformation des normes sociales, un facteur clé qui influence la réalisation des trois objectifs démographiques, connus sous le nom des 3 Zéro : zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale, zéro violence basée sur le genre, et zéro décès maternel évitable. Cette collaboration vise à créer un environnement propice où ces normes peuvent être réformées pour accélérer le progrès vers ces buts ambitieux.

Les 3 Zéro : un objectif commun pour le bien-être de la population

Par ailleurs, l’audience accordée par le Représentant Richmond Tiemoko aux membres du réseau parlementaire symbolise l’importance accordée à la coopération législative dans la mise en œuvre des politiques de population. En mettant l’accent sur les questions de population et le développement, les deux entités reconnaissent l’impact significatif que les normes sociales ont sur la santé reproductive, les droits des femmes et le développement global du pays.

L'Assemblée nationale du Bénin et l'UNFPA Bénin consolident leur collaboration pour atteindre des objectifs ambitieux pour la population Vers une transformation sociale pour le développement

Le Bénin, avec l’appui de l’UNFPA, s’engage à transformer les normes sociales qui entravent la réalisation des 3 Zéro. Cette initiative est cruciale pour le développement durable du pays, car elle vise à éliminer les obstacles qui limitent l’accès aux services de santé reproductive et à promouvoir l’égalité des genres. L’engagement des parlementaires est essentiel pour légiférer et allouer les ressources nécessaires à ces changements fondamentaux.

En conclusion, le partenariat renforcé entre l’Assemblée nationale du Bénin et l’UNFPA Bénin est un pas de plus vers la réalisation des objectifs démographiques qui sont essentiels pour le progrès social et économique du Bénin. Avec des efforts continus et une collaboration efficace, le pays se dirige vers un avenir où chaque individu peut contribuer pleinement au développement de la nation.

HAAC : Les nouveaux conseillers se forment pour mieux réguler

Bohicon, 2 septembre 2024 – Les conseillers de la 7e mandature de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ont entamé, ce lundi, un séminaire de formation intensive. L’objectif ? S’imprégner des textes législatifs et réglementaires qui régissent le secteur des médias au Bénin et ainsi mieux appréhender leur rôle de régulateur.

Présidé par Edouard LOKO, président de l’institution, cet atelier de deux jours est une étape cruciale pour les nouveaux membres de la HAAC. Ils auront l’occasion de décrypter les lois fondatrices de l’autorité, les dernières modifications législatives et les règles déontologiques applicables aux médias.

Pour mieux comprendre leur rôle et leurs responsabilités, les nouveaux conseillers de la HAAC se forment sur les enjeux de la régulationUne immersion dans le monde de la régulation

Au cours de ces deux jours, les conseillers vont approfondir leurs connaissances sur :

  • Le cadre légal de l’audiovisuel et de la communication au Bénin : Les lois, décrets et arrêtés qui régissent le secteur.
  • Les missions de la HAAC : Promotion de la liberté de presse, régulation des médias, garantie du pluralisme.
  • Les procédures de régulation : Modalités d’instruction des dossiers, de prise de décision, etc.
  • Les enjeux éthiques et déontologiques : Respect de la déontologie journalistique, lutte contre la désinformation, etc.

Un bilan et des perspectives

À l’issue de cet atelier, les nouveaux conseillers seront mieux outillés pour exercer leurs fonctions. Ils pourront ainsi contribuer efficacement à la régulation du secteur de l’audiovisuel et de la communication au Bénin.

Par ailleurs, les 4 et 5 septembre prochains, la HAAC organise un bilan de la 6e mandature. Cette rétrospective permettra de tirer les leçons du passé et de définir les orientations futures de l’institution.

En somme, cette session de formation marque le début d’une nouvelle ère pour la HAAC. Les nouveaux conseillers, forts de leurs connaissances, seront les garants d’un paysage médiatique pluraliste et responsable au Bénin.

Bénin : Une nouvelle loi renforce la Commission béninoise des droits de l’Homme

Cotonou, le 02 septembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour la défense des droits de l’Homme au Bénin. Le président Patrice Talon a promulgué la nouvelle loi relative à la Commission béninoise des droits de l’Homme (CBDH), marquant ainsi une étape importante dans le renforcement de cette institution.

Adoptée par le Parlement le 19 juin dernier, cette loi a été soumise à un contrôle de constitutionnalité avant d’être promulguée. Elle introduit des modifications substantielles dans l’organisation et le fonctionnement de la CBDH, visant à renforcer son indépendance et son efficacité.

Une composition renouvelée

L’une des principales nouveautés de cette loi réside dans la composition de la commission. Le nombre de membres passe ainsi de 11 à 7, avec des profils plus spécifiques :

  • Un enseignant en droit, psychologie ou sociologie disposant d’une solide expérience en droits humains.
  • Un avocat spécialisé en droit pénal et ayant au moins dix ans d’expérience.
  • Un médecin avec une expertise en droits humains.
  • Un expert pénitentiaire ayant une connaissance approfondie des questions de privation de liberté.
  • Un expert en droits des personnes handicapées et vulnérables.
  • Un expert en droits des femmes.
  • Un expert en droits des enfants.

Cette nouvelle composition vise à garantir une expertise plus pointue dans différents domaines liés aux droits de l’Homme.

Des procédures renforcées

Par ailleurs, la loi modifie les procédures de sélection et de nomination des membres de la CBDH, afin de garantir leur indépendance et leur impartialité. Les modalités de prestation de service sont également précisées.

Une étape importante pour les droits de l’Homme au Bénin

Cette réforme de la CBDH s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’État de droit au Bénin. Elle témoigne de la volonté des autorités de promouvoir et de protéger les droits de tous les citoyens.

Nadège CHOUAT, nouvelle Ambassadrice de la France au Bénin

Cotonou, le 02 septembre 2024 – Dans une cérémonie empreinte de formalité et de promesses de collaboration renforcée, le Ministre des Affaires Étrangères du Bénin, Shegun Bakari, a reçu les copies figurées des lettres de créance de Mme Nadège CHOUAT, la nouvelle Ambassadrice de la France près le Bénin, le samedi 31 août 2024.  En effet Cette rencontre officielle, qui s’est tenue dans l’enceinte du ministère, a été l’occasion pour les deux représentants de réaffirmer leur engagement envers une coopération bilatérale fructueuse et étendue.

Le Ministre Shegun Bakari, a accueilli les lettres de créance de la nouvelle Ambassadrice de la France, Mme Nadège CHOUAT, Renforcement des liens franco-béninois : Le Ministre Bakari et l’Ambassadrice Chouat en dialogue stratégique

L’audience qui a suivi la cérémonie a permis au Ministre Bakari et à l’Ambassadrice CHOUAT de discuter des divers aspects de la relation entre le Bénin et la France, soulignant les nombreux projets communs et les échanges culturels, économiques et politiques qui lient les deux pays. Mme CHOUAT a exprimé son désir de continuer à construire sur cette dynamique positive, en mettant l’accent sur l’importance de la diplomatie et du dialogue dans le renforcement des liens entre les deux nations.

L’arrivée de Mme CHOUAT à ce poste clé intervient à un moment où les relations franco-béninoises connaissent un essor significatif, avec des initiatives conjointes dans des domaines aussi variés que l’éducation, le commerce, la sécurité et le développement durable. Sa nomination est  un signe de l’importance que la France accorde à ses relations avec le Bénin, un partenaire stratégique dans la région ouest-africaine.

Le Ministre Bakari a salué l’expérience et la vision de la nouvelle Ambassadrice, affirmant que sa présence à Cotonou serait un atout majeur pour l’approfondissement des relations diplomatiques et pour la mise en œuvre de projets bénéfiques pour les populations des deux pays. Il a également mis en lumière les succès passés de la coopération franco-béninoise, en tant que fondation solide pour les ambitions futures.

La cérémonie de remise des lettres de créance est une tradition diplomatique qui symbolise le début officiel des fonctions d’un ambassadeur dans le pays hôte. Avec cette formalité accomplie, Mme CHOUAT est désormais pleinement investie dans son rôle d’Ambassadrice de la France près le Bénin, prête à poursuivre et à enrichir le dialogue fructueux établi entre les deux pays. Son mandat s’annonce sous le signe de la continuité, mais aussi de l’innovation, dans l’esprit de coopération et d’amitié qui caractérise les relations franco-béninoises.

Chidimma Adetshina : De la polémique à la couronne

Lagos, Nigeria – Dans un retournement de destinée qui célèbre la résilience et l’unité, Chidimma Adetshina, 23 ans, a été couronnée Miss Univers Nigeria après avoir surmonté une vague d’hostilité en Afrique du Sud. Son élection en tant que Miss Univers Nigeria n’est pas seulement une victoire personnelle, mais aussi un symbole puissant de l’unité africaine dans un contexte de tensions xénophobes.

Adetshina, qui représentera le Nigeria au prestigieux concours de Miss Univers au Mexique en novembre, a récemment fait face à des attaques xénophobes en ligne qui ont remis en question son éligibilité au concours de Miss Afrique du Sud, en raison de son héritage nigérian et mozambicain. Ces événements ont conduit à son retrait du concours sud-africain et à son acceptation d’une invitation à concourir pour le Nigeria, le pays de son père.

Les autorités sud-africaines se sont saisies de l’affaire et ont ouvert une enquête sur le statut de citoyenneté de la jeune femme. Le ministère de l’Intérieur a allégué que la mère d’Adetshina aurait obtenu frauduleusement la citoyenneté sud-africaine en 2001. Cependant, le département a déclaré activement que la jeune femme, qui était un bébé à l’époque, n’avait aucune implication dans cette affaire.

Face à cette polémique, les organisateurs de Miss Univers Nigeria ont invité Adetshina à concourir pour représenter leur pays. Ils ont mis en évidence qu’elle avait encore de nombreux chapitres à écrire sur son chemin et que son triomphe constituait une chance unique  pour elle de mettre en avant le pays d’origine de son père au niveau mondial.

Dans un message publié sur Instagram après son sacre, Adetshina a exprimé sa joie et a appelé à l’unité africaine : « En acceptant cet honneur, je souhaite partager une vision qui brûle profondément en moi, une vision de l’unité africaine et de la coexistence pacifique ! » at-elle déclaré.

Victime de xénophobie en Afrique du Sud, Chidimma Adetshina a trouvé refuge au Nigeria où elle a été couronnée Miss Univers, Chidimma Adetshina : Une histoire qui dépasse le concours de beauté

Au-delà de la simple compétition, l’histoire de Chidimma Adetshina met en lumière les tensions liées à l’identité, à la citoyenneté et à la xénophobie en Afrique. Elle soulève également des questions sur les critères d’éligibilité dans les concours de beauté et sur la place des personnes métisses dans les sociétés africaines.

Avec sa victoire, Adetshina devient un symbole de la diversité et de l’aspiration à une Afrique unie. Son parcours inspirant pourrait encourager d’autres jeunes femmes à surmonter les obstacles et à poursuivre leurs rêves.