Cotonou s’enflamme : 32 jours de fête à l’Amazone

Cotonou, le 08 août 2024- L’été s’annonce chaud à Cotonou ! Pour le plus grand plaisir des Béninois, le gouvernement a décidé de prolonger l’ambiance festive de la fête nationale en organisant la deuxième édition de « Chante et danse avec l’Amazone ». En effet, Du 8 août au 8 septembre 2024, l’esplanade de l’Amazone se transforme en un immense espace de fête et de divertissement.

L'esplanade de l'Amazone se transforme en une scène géante pour 32 jours de fête, grâce à l'initiative du gouvernement béninois.Une initiative populaire

Annoncée lors d’une conférence de presse par William CODJO, Directeur Général de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture, et Florent COUAO-ZOTTI, Conseiller technique à la Culture du MTCA, cette initiative vise à offrir aux populations béninoises un espace de détente et aussi  de loisirs pendant les grandes vacances.

32 jours de musique et de danse à l’Amazone

En plus, un village festif s’aménagera sur plus de 1000 m², comprenant des chapiteaux, des scènes et des espaces de restauration. Chaque soir, de 17h à 20h, artistes, musiciens et danseurs se succéderont pour offrir au public un spectacle varié et de qualité. Ce sera également  l’occasion de découvrir les talents locaux et de danser jusqu’au bout de la nuit.

L'esplanade de l'Amazone se transforme en une scène géante pour 32 jours de fête, grâce à l'initiative du gouvernement béninois.Un rendez-vous incontournable

L’objectif de cette manifestation est de faire de l’esplanade de l’Amazone un lieu de vie et de partage, où les Béninois pourront se retrouver en famille ou entre amis. Les organisateurs invitent tous les amoureux de la musique et de la danse à venir nombreux profiter de cet événement gratuit.

Un été placé sous le signe de la culture

En offrant cet espace de fête aux populations, le gouvernement confirme sa volonté de promouvoir la culture et les arts au Bénin. « Chante et danse avec l’Amazone » est bien plus qu’une simple animation estivale, c’est un véritable projet culturel qui contribue à renforcer le lien social et à valoriser le patrimoine artistique du pays.

Alors, rendez-vous à l’Amazone pour un été inoubliable !

Safe Domain III : L’union fait la force en mer

La 3e édition de l’opération conjointe de sécurité maritime Safe Domain III, réunissant le Bénin, le Togo et le Nigéria, a été lancée le 5 août 2024 à Cotonou. En effet,  ce déploiement naval conjoint vise à renforcer la sécurité maritime dans la zone économique exclusive E, une région stratégique pour l’économie bleue de la CEDEAO.

L'opération Safe Domain III assure une surveillance accumulée des eaux de la zone E pour garantir la sécurité maritime.Safe Domain III: Un dispositif de sécurité renforcé

Sous la direction du Centre multinational de coordination maritime de la zone E, les marines des trois pays vont mener des patrouilles conjointes pour lutter contre les menaces maritimes transfrontalières. Au programme : lutte contre la pêche illégale, les trafics de tous genres, la piraterie et autres activités criminelles qui mettent aussi en péril la sécurité et la stabilité de la région.

Des résultats encourageants

Depuis le lancement de l’opération Safe Domain, les résultats sont encourageants. Par ailleurs, le nombre d’incidents maritimes a considérablement diminué, passant de 49 en 2018 à seulement 2 en 2023. Ceci est le fruit d’une collaboration étroite entre les trois pays et de leurs partenaires internationaux tels que l’UE, l’ONUDC et les États-Unis.

L'opération Safe Domain III assure une surveillance accumulée des eaux de la zone E pour garantir la sécurité maritime.Les enjeux de la sécurité maritime

La zone économique E, d’une superficie de 105 764 km², abrite des ressources halieutiques importantes et des voies de navigation stratégique. La sécurité maritime dans cette région est donc essentielle pour le développement économique des pays riverains. En sécurisant leurs eaux, le Bénin, le Togo et le Nigéria ont déterminé le développement d’une économie bleue durable et inclusive.

Une coopération fructueuse

L’opération Safe Domain III témoigne de la volonté des États de la région à coopérer pour faire face aux défis communs en matière de sécurité maritime. Cette collaboration permet de mutualiser les moyens, de partager les informations et d’améliorer l’efficacité des actions menées.

En conclusion, le succès de l’opération Safe Domain III est un signal fort de la détermination des pays de la zone E à assurer la sécurité de leurs espaces maritimes. Cette initiative contribue à renforcer la stabilité régionale, à promouvoir le développement économique et à protéger les ressources naturelles.

ZLECA : L’Afrique lève les barrières commerciales

Accra, Ghana – le 8 août 2024 – Le Forum économique du Ghana 2024 a été le théâtre d’une annonce majeure pour le continent africain : l’accélération de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECA). S. E. Wamkele Mene, dans un discours empreint d’enthousiasme, a souligné l’importance de cette initiative pour transformer le paysage économique de l’Afrique.

Un nouveau chapitre pour l’économie africaine

En effet, la ZLECA représente une véritable révolution pour le commerce intra-africain. En éliminant les barrières tarifaires et non tarifaires, elle offre également aux entreprises africaines de nouvelles opportunités de croissance et de développement. Le Ghana, en tant que pionnier dans la mise en œuvre de la ZLECA, a montré la voie à suivre pour les autres pays du continent.

Par ailleurs, les chiffres sont éloquents : les échanges commerciaux entre pays africains ont connu une croissance significative ces dernières années, dépassant les 6 milliards de dollars en 2023. Cette dynamique positive devrait s’accélérer avec la mise en œuvre complète de la ZLECA.

Au-delà du commerce : la ZLECA est  un projet d’intégration continentale

Pour S. E. Wamkele Mene, la ZLECA est bien plus qu’un simple accord commercial. C’est un projet d’intégration continentale qui vise à renforcer les liens économiques, sociaux et culturels entre les pays africains. En outre, il a appelé à une collaboration renforcée entre les États membres, les entreprises, les organisations de la société civile et les institutions financières pour concrétiser les ambitions de la ZLECA.

Les défis à relever

Si les perspectives sont prometteuses, la mise en œuvre de la ZLECA n’est pas sans défis. L’harmonisation des réglementations, le développement des infrastructures et la promotion de l’investissement sont autant d’enjeux majeurs qui nécessitent aussi une mobilisation collective.

Un avenir

Malgré les défis, l’avenir de l’Afrique s’annonce radieux. En s’unissant et en travaillant ensemble, les pays africains peuvent  ainsi créer un marché unique de plus de 1, 3 milliard de consommateurs, renforcer leur position dans l’économie mondiale et améliorer le niveau de vie de leurs populations.

Bref, la ZLECA est un projet ambitieux qui a le potentiel de transformer l’Afrique. En mettant sur le commerce intra-africain, le continent peut devenir un acteur majeur de l’économie mondiale et offrir à ses citoyens de nouvelles perspectives d’avenir.

Bénin-Canada : Un partenariat fructueux se renforce

Cotonou, le 8 août 2024 – Les relations entre le Bénin et le Canada ont franchi une nouvelle étape. Lors d’une rencontre avec le Ministre d’État en charge de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, l’Ambassadeur du Canada, Mme Lee-Anne Hermann, a dressé le bilan d’une coopération fructueuse et s’est préparé à quitter ses fonctions.

Une collaboration historique

Depuis les années 1960, le Bénin et le Canada entretiennent des liens étroits, renforcés par un accord-cadre en 1992. Cette année 2024 a été particulièrement riche en échanges, avec des visites de haut niveau et la signature d’accords majeurs.

Des projets concrets pour un développement durable

Les deux pays ont mis en œuvre des initiatives ambitieuses, notamment :

  • ARCEPE – AHINADJE : Ce projet, doté de 13, 4 millions de dollars canadiens, vise à renforcer la résilience économique des femmes entrepreneures agricoles, impactant ainsi des milliers de Béninoises.
  • Pionnières : Ce programme, financé à hauteur de 3,2 millions de dollars canadiens, se concentre sur la protection de la biodiversité et la promotion des pratiques agricoles durables dans le département des Collines.

Ces projets témoignent de la volonté commune de promouvoir un développement durable et inclusif.

Un avenir

Le Ministre Wadagni a salué l’excellence de la coopération bénino-canadienne et a exprimé sa gratitude pour l’engagement de Mme Hermann. Il a souligné l’importance de poursuivre cette dynamique dans des domaines tels que l’intelligence artificielle et les infrastructures durables.

En conclusion,  le départ de Mme Hermann marque la fin d’un chapitre important dans les relations entre les deux pays. Cependant, les fondations d’un partenariat solide et durable ont été posées, ouvrant la voie à de nouvelles collaborations fructueuses.

Nikki : Un écrin culturel en devenir

La ville de Nikki, reconnue pour son importance historique et culturelle au Bénin, est en train de connaître une transformation significative. Avec l’installation d’infrastructures modernes, Nikki honore son passé tout en se tournant vers l’avenir. En effet,  ces développements promettent de renforcer la préservation et la célébration de l’héritage des peuples Baatonu et Boo, tout en stimulant le tourisme et l’économie locale. C’est une période passionnante pour Nikki, qui devient un modèle de développement culturel en Afrique de l’Ouest.

Le Bénin construit un majestueux palais royal et une arène culturelle à Nikki pour célébrer le patrimoine des peuples Baatonu et Boo Un projet royal pour un héritage millénaire à Nikki 

Par ailleurs, le cœur de ce projet ambitieux réside dans la construction d’un majestueux palais royal Baru Term et d’une arène dédiée à la célébration de la Gaani, une fête traditionnelle emblématique. En plus, ces édifices, implantés sur un vaste domaine de 20 hectares, s’inscrivent dans une volonté de renforcer l’attractivité touristique de la région septentrionale du Bénin.

Le Bénin construit un majestueux palais royal et une arène culturelle à Nikki pour célébrer le patrimoine des peuples Baatonu et Boo Le palais royal Baru Terme : un symbole de renaissance

Le nouveau palais royal, véritable cœur battant de la cité, abritera la résidence du roi et de la reine-mère, ainsi qu’une mosquée. Il s’agit d’un lieu de mémoire et de rassemblement qui témoigne de la richesse de la culture Baatonu et Boo.

L’arène de la Gaani : une scène pour célébrer la diversité

En outre, L’arène de la Gaani, avec ses 3500 places, offrira un cadre exceptionnel pour célébrer cette fête traditionnelle qui tient chaque année des milliers de spectateurs. Ce nouvel espace permettra aussi de mettre en valeur la diversité culturelle du Baru Term et de renforcer le rayonnement international de cet événement.

Le Bénin construit un majestueux palais royal et une arène culturelle à Nikki pour célébrer le patrimoine des peuples Baatonu et Boo Un projet porteur d’espoir pour le développement local

Au-delà de son aspect culturel, ce projet aura un impact significatif sur le développement économique de la région. La construction de ces infrastructures générera de l’emploi et dynamisera l’activité touristique. De plus, la valorisation du Gaani permettra de préserver les traditions et de renforcer l’identité culturelle des populations locales.

Le Bénin construit un majestueux palais royal et une arène culturelle à Nikki pour célébrer le patrimoine des peuples Baatonu et Boo Un pas de plus vers l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO

L’ambition du gouvernement béninois est claire : faire de la Gaani un événement d’envergure internationale et la faire inscrire au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Les nouvelles infrastructures contribueront à renforcer la candidature de cette fête traditionnelle et à lui donner une visibilité mondiale.

En conclusion, la construction du palais royal Baru Term et de l’arène de la Gaani marque une étape importante dans la valorisation du patrimoine culturel du Bénin. Ce projet ambitieux permettra à Nikki de rayonner à l’échelle nationale et internationale, tout en renforçant l’identité culturelle des peuples Baatonu et Boo.

L’État béninois prend le contrôle de la Société Générale Bénin

Cotonou, le 06 Août 2024 – Dans une décision majeure pour le secteur bancaire béninois, l’État a annoncé le rachat de la Société Générale Bénin ainsi que de sa succursale au Togo. Cette acquisition, approuvée en Conseil des ministres le 31 juillet dernier, vise à assurer la continuité des services bancaires essentiels pour les citoyens.

Pourquoi cette acquisition ?

Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, a expliqué que cette décision répond à une nécessité de protéger les intérêts des Béninois. « En prenant le contrôle de la Société Générale Bénin, l’État garantit ainsi  la stabilité du système bancaire et prévient d’éventuelles perturbations qui pourraient nuire aux citoyens », a-t-il souligné.

Un processus en cours

L’accord de cession, qui prévoit le transfert de 93,43 % des parties détenues par le groupe français, est en cours de finalisation. Par ailleurs, les autorités compétentes, tant au niveau national qu’international, doivent encore donner leur approbation. Le processus devrait aboutir au premier trimestre 2025.

Le Bénin a acquis la Société Générale Bénin pour garantir la continuité des services bancaires et renforcer le contrôle de l'ÉtatLes enjeux de cette opération

cette acquisition  par l’État béninois sera un jalon significatif dans l’évolution de sa politique bancaire. Elle reflètera une stratégie délibérée pour garantir la stabilité financière, un pilier essentiel pour la croissance économique et la confiance des investisseurs.

En mettant l’accent sur la protection des consommateurs, l’État montre son engagement à défendre les droits des citoyens et à assurer la transparence des services financiers.

De plus, en renforçant son contrôle sur les banques, qui sont des institutions clés dans l’économie, le gouvernement du Bénin cherche à sécuriser un secteur considéré comme stratégique pour le développement national.

En bref, une fois l’opération finalisée, l’État béninois devra définir sa nouvelle stratégie pour la Société Générale Bénin. Les enjeux sont importants, car cette banque joue un rôle crucial dans l’économie nationale.

Une nouvelle fédération pour les sports des aveugles et malvoyants

Bénin, le 6 Août 2024 – Dans une avancée remarquable pour l’inclusion sportive, le Bénin a célébré un jalon décisif avec la création de la Fédération Béninoise du Sport pour Personnes Aveugles et Malvoyantes. Cette initiative historique, concrétisée lors de l’assemblée générale du 3 août 2024, témoigne de l’engagement du pays envers l’accessibilité sportive. Loukmane Nassirou Akala, désormais président, incarne la vision et l’aspiration de la fédération naissante à transformer le paysage sportif pour les personnes handicapées visuelles.

Une nouvelle  fédération en réponse aux exigences internationale

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des réformes exigées par le Comité International Paralympique (IPC) en vue de renforcer la structuration des sports pour personnes handicapées au niveau national. En effet, l’IPC souhaite que chaque discipline paralympique soit représentée par une fédération nationale spécifique. C’est dans cette optique que le Comité National Paralympique du Bénin (CNPB) a organisé cette assemblée générale.

Un nouveau départ pour les sports des aveugles et malvoyants

Le président du CNPB, Abdel Rahman Ouorou Barè, a souligné l’importance de cette nouvelle fédération : « Grâce à cette structure, les athlètes béninois aveugles et malvoyants pourront bénéficier d’un meilleur accompagnement, d’un accès facilité aux compétitions internationales et d ‘un soutien financier plus important .

La nouvelle fédération permettra également de :

  • Développeur les sports pour aveugles et malvoyants au Bénin.
  • Favoriser la participation des athlètes béninois aux compétitions internationales.
  • Renforcer les liens avec la communauté internationale des sports pour personnes handicapées.

Un bureau exécutif dynamique

Le bureau exécutif de la nouvelle fédération, présidé par Loukmane Nassirou Akala, est composé de personnalités engagées et déterminées à développer les sports pour aveugles et malvoyants au Bénin.

Composition du bureau exécutif :

  • Président : Loukmane Nassirou Akala
  • Vice-président : Éric d’Almeida
  • Secrétaire général : Hermann Boton
  • Secrétaire général adjoint : Mathieu Sidi
  • Trésorier général : Alexandre Agoumba
  • Trésorière générale adjointe : Ridalah Ali Batimon
  • Organe de gestion : Benoît Houssou
  • Représentant des arbitres : Abdou Boukari
  • Représentante des femmes : Mahilatou Adamou
  • Commissaire aux comptes : Aboudou Idrissou

Cette nouvelle fédération marque une étape importante pour le sport béninois. Elle offre de nouvelles perspectives aux athlètes aveugles et malvoyants et contribue à renforcer l’inclusion des personnes handicapées dans la société.

FAD : le Bénin reçoit un coup de pouce de 60 millions de dollars

Cotonou, le 6 août 2024 – Le Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, vient d’accorder un prêt de 60 millions de dollars au Bénin. Cette enveloppe financière, destinée à la deuxième phase du Programme d’appui à la gouvernance économique et au développement du secteur privé (PAGE-DSP II), porte à plus de 100 millions de dollars le soutien total apporté par le FAD au Bénin pour les exercices 2023 et 2024.

FAD : Un partenariat pour un développement durable

Ce nouvel appui financier vise à consolider les efforts du Bénin pour :

  • Améliorer le climat des affaires et attirer davantage d’investissements privés.
  • Soutenir le secteur agroalimentaire , moteur de l’économie béninoise.
  • Renforcer l’action climatique et favoriser une croissance durable.

Grâce à ce financement, le gouvernement béninois prévoit d’augmenter la contribution du secteur privé à 30, 2 % du PIB en 2024, contre 29, 9 % en 2022. Par ailleurs, les délais de paiement des créances des petites et moyennes entreprises ( PME) par l’État seront considérablement réduits, passant de 200 à 60 jours.

Un modèle d’innovation financière

« Le Bénin est un exemple en matière d’innovation financière », a déclaré Robert Masumbuko, chef du bureau pays de la Banque au Bénin. « Grâce à des réformes audacieuses, le pays a réussi à mobiliser des ressources importantes sur les marchés financiers. Le FAD est fier d’accompagner ces efforts et de contribuer à faire du Bénin un pays à la pointe de l’action climatique et du développement économique  » .

Les bénéfices pour la population

L’octroi de ce fonds  contribuera significativement au développement du Bénin. Il favorisera la création d’emplois, contribuant ainsi à la diminution du taux de chômage. Par ailleurs, il permettra une amélioration notable des infrastructures et des services offerts à la population. Enfin, ce financement renforcera la capacité du Bénin à faire face aux diverses crises économiques et environnementales.

Ce partenariat entre le Bénin et le FAD illustre la volonté commune de construire un avenir plus prospère pour les populations béninoises.

Porto-Novo se modernise : Inauguration du nouveau marché d’Ahouangbo

Porto-Novo, 5 août 2024 – La capitale béninoise a célébré, le 02 août 2024, un événement majeur : l’inauguration du nouveau marché moderne d’Ahouangbo. En effet,  placée sous le haut patronage de la Ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou Assouman, cette cérémonie a marqué une étape importante dans le développement économique et commercial du Bénin.

Porto-Novo inaugure un nouveau marché moderne, boostant l'économie locale et améliorant les conditions de vie des commerçantsUn marché moderne au cœur de Porto-Novo

Par ailleurs, ce nouveau marché, fruit d’un investissement conséquent du gouvernement, offre des conditions de travail optimales aux commerçants et une expérience d’achat agréable aux consommateurs. Il comprend plus de 200 étals, des chambres froides, des installations sanitaires modernes et une zone de restauration.

Porto-Novo inaugure un nouveau marché moderne, boostant l'économie locale et améliorant les conditions de vie des commerçantsUne infrastructure au service du développement local

Pour la Ministre Assouman, ce marché est bien plus qu’un simple lieu d’échange. Il est un vecteur de développement économique et social, qui permettra de renforcer le tissu économique local et d’améliorer le quotidien des populations. Elle a également souligné l’importance de ce projet pour l’autonomisation des femmes, qui représentent une part importante des commerçantes.

Un projet ambitieux porté par le gouvernement

En outre, le gouvernement béninois, sous la houlette du Président Patrice Talon, a fait de la modernisation des infrastructures commerciales une priorité. Le nouveau marché d’Ahouangbo s’inscrit dans cette dynamique et témoigne de la volonté politique de soutenir les acteurs du commerce et de l’artisanat.

Porto-Novo inaugure un nouveau marché moderne, boostant l'économie locale et améliorant les conditions de vie des commerçantsUne journée de célébration

L’inauguration a été l’occasion pour les autorités, les élus locaux et les commerçants de célébrer cette réalisation. En plus , les discours ont mis en avant les nombreux avantages de ce nouveau marché et ont salué l’engagement du gouvernement en faveur du développement économique du pays.

En bref, avec l’ouverture de ce nouveau marché, Porto-Novo se positionne comme un pôle commercial dynamique. Les commerçants, ravis de ces nouvelles installations, espèrent voir leurs activités se développer et améliorer leurs conditions de vie.

Karimama sous les eaux : un bilan lourd après les fortes pluies

Karimama, 05 août 2024 – La ville de Karimama, située dans le département de l’Alibori, a été durement touchée par de fortes pluies qui se sont abattues dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août 2024. Les inondations qui en ont résulté ont causé d’importants dégâts matériels et affecté plusieurs centaines de personnes.

Selon Oumarou Maïdawa, premier adjoint au maire de Karimama, près de 200 ménages, soit environ 900 personnes, ont été sinistrés. Les quartiers les plus touchés sont le centre-ville, notamment Logo, ainsi que les villages de Gourouberi et Monsi Peulh. Les eaux ont inondé de nombreuses habitations et emporté des biens matériels.

Une situation d’urgence

Les autorités locales ont rapidement réagi en dépêchant des équipes sur place pour évaluer les dégâts et apporter une aide d’urgence aux populations sinistrées. Les équipes d’intervention ont notamment pour mission de distribuer des vivres, des produits d’hygiène et des couvertures aux personnes les plus vulnérables, notamment les femmes enceintes, les mères allaitantes et les enfants.

Il est important de noter que ces inondations ne sont pas liées au débordement du fleuve Niger, comme cela a pu être le cas par le passé. L’intensité des précipitations est la principale cause de ces phénomènes.

Un appel à la solidarité

Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités locales lancent un appel urgent à la solidarité nationale et internationale. Des besoins importants en matière d’hébergement, de nourriture et de matériel de première nécessité se font sentir.

Prévenir pour mieux protéger

En somme, les autorités municipales profitent de cette occasion pour rappeler à la population l’importance de la prévention. Il est essentiel de construire des habitations solides, de ne pas s’installer dans les zones à risques et de respecter les consignes de sécurité en cas d’inondation.