Gagnoa : le sexe d’un adolescent disparait après une poignée de main

Gagnoa (Côte d’Ivoire), 8 décembre 2025 – Une scène aussi surréaliste qu’inquiétante s’est déroulée hier en plein cœur de la gare routière de Gagnoa, plongeant la communauté dans un état de stupéfaction totale. Un adolescent de 15 ans, KONATE Dao, charretier de son état, a rapporté la disparition soudaine et inexpliquée de son sexe après avoir salué un homme d’une soixantaine d’années.

Les faits, tels que rapportés dans une note adressée à monsieur le Préfet de police de Gagnoa, sont troublants. Ce jour fatidique, vers midi, le jeune KONATE se présente au commissariat du premier arrondissement pour déclarer une expérience inouïe. Alors qu’il était engagé dans son activité quotidienne, transportant les bagages d’un client inconnu – un homme coiffé d’un chapeau et arborant des dreadlocks –, un simple geste de courtoisie a conduit à un drame inimaginable.

Une rencontre qui vire au cauchemar

En effet, La transaction semblait routinière : un service rendu, une rémunération en retour. Cependant, un différend naît lorsque le billet de 500 francs initialement offert par l’homme est refusé pour son mauvais état. Le client concède finalement un billet de 1 000 francs CFA.

Mais c’est après cette banale transaction monétaire que les événements prennent une autre tournure. En fait, l’homme refusa la monnaie de 500 francs CFA que lui rendit KONATE et lui serra la main avant de s’éclipser dans un taxi.

Quelques instants plus tard, le jeune charretier a ressenti une sensation étrange, découvrant avec effroi la disparition de son sexe ainsi que de ses effets personnels, incluant un téléphone Samsung A10 et une somme d’argent. Ce geste de courtoisie – une poignée de main banale – serait, selon lui, l’instant où tout bascule.

L’adolescent, ne sachant plus comment réagir, se précipite vers le commissariat du premier arrondissement de Gagnoa pour signaler la disparition la plus surréaliste qui soit. En quelques minutes, la nouvelle de cet événement étrange fait le tour des autorités locales.

L’enquête et la réaction des autorités sur disparition de sexe de KONATE

Face à ce récit invraisemblable, les autorités locales prennent immédiatement des mesures. Sur les instructions du Chef du District de Gagnoa, KONATE Dao est escorté jusqu’au Centre Hospitalier Régional (CHR), où le Dr DROH Zranklewa Daniel, médecin légiste, effectue un examen approfondi. Le rapport médical qui en découle est formel : le sexe de la victime a bel et bien disparu. La situation, aussi choquante qu’incompréhensible, est désormais corroborée par des preuves médicales.

Une enquête de voisinage est lancée dans l’urgence. Une équipe de police s’est rendue sur les lieux pour collecter des informations et tenter de trouver des témoins. Mais, pour l’instant, toutes les tentatives sont vaines. Le suspect a disparu sans laisser de trace.

Une enquête judiciaire et une libération autorisée

Par ailleurs, la hiérarchie de la police et le Chef du Parquet ont reçu un rapport détaillé sur cette affaire. Les autorités judiciaires, saisies du dossier, ont décidé de libérer KONATE Dao, conformément à sa requête, pour qu’il puisse regagner son domicile à Bouaké. Cette libération intervient alors qu’une enquête officielle a été ouverte sous le numéro OP N°077/PU-1Gag le 7 janvier 2025 à 13 h 50.

L’affaire de la disparition du sexe de KONATE Dao ne manquera pas de faire l’objet de toutes les spéculations. Si certains évoquent une pratique occulte ou une malédiction, les enquêteurs demeurent prudents et n’écartent aucune piste. Pour l’heure, la police met tout en œuvre pour résoudre cette énigme troublante.

Disparition de sexe : questions en suspens 

En outre, cette disparition mystérieuse, à la limite du paranormal, soulève de nombreuses questions. Comment un simple contact physique pourrait-il entraîner une telle disparition ? S’agit-il d’un cas de sorcellerie ou d’une forme de crime encore inexplorée ? La population de Gagnoa, sous le choc, attend avec anxiété les conclusions de l’enquête. Les autorités locales se trouvent face à un défi inédit : retrouver le sexe de KONATE Dao.

Le mystère reste entier.

Cette histoire qui défie les lois de la logique et de la raison continue de hanter l’esprit des habitants de Gagnoa. Le mystère qui entoure la disparition du sexe de KONATE Dao demeure entier, alimentant peurs et rumeurs dans toute la ville. Bien qu’actuellement dans l’impasse, la police assure qu’elle n’abandonne aucune piste.

Le jeune homme, quant à lui, reste dans l’attente d’une vérité qui semble hors de portée, dans un monde dans lequel la réalité semble parfois plus étrange que la fiction. Une chose est certaine : cette affaire, aussi absurde qu’elle soit, n’a pas fini de défrayer la chronique à Gagnoa.

Un enfer de flammes : Los Angeles sous le joug des incendies dévastateurs

Los Angeles, Californie, 8 janvier 2025 – La ville des anges, souvent synonyme de glamour et de rêves, se trouve aujourd’hui sous une épaisse brume orangée, conséquence d’incendies de forêt incontrôlables qui ravagent la région. Alors que le soleil se lève sur la côte ouest des États-Unis, les cendres tombent comme une neige sombre sur des quartiers désertés. Les sirènes des pompiers hurlent dans un chœur sinistre, entrecoupées des cris des évacués fuyant pour sauver leur vie.

Une nuit de chaos à Los Angeles

Il est à peine 6 heures du matin lorsque les premiers rayons du soleil dévoilent un paysage apocalyptique. Depuis la veille, les vents violents ont transformé un incendie initialement localisé dans une cour résidentielle en un brasier déchaîné. Le feu de Palisades, comme on l’appelle désormais, a parcouru plus de 1 270 hectares en quelques heures, alimenté par des vents atteignant des vitesses de 160 km/h.

Les autorités ont ordonné l’évacuation de 49 000 résidents, laissant derrière eux des maisons et des souvenirs, incertains de retrouver quoi que ce soit à leur retour. Parmi les structures détruites figure le temple juif de Pasadena, une perte qui résonne profondément au sein de la communauté. Alex Fernandez, fidèle du temple, regarde impuissant les flammes dévorer ce lieu sacré, décrivant la scène comme « un mauvais rêve devenu réalité ». « C’était notre sanctuaire, notre lieu de rassemblement, et maintenant il n’est plus que cendres », ajoute-t-il, visiblement ému.

Un combat inégal

Les efforts héroïques des 1 400 pompiers déployés semblent dérisoires face à la puissance de la nature. L’incendie est contenu à 0%, et les prévisions météorologiques ne laissent entrevoir aucun répit. Le Dr Ariel Cohen, météorologue principal au National Weather Service, décrit cette crise comme « l’une des tempêtes de vent les plus destructrices depuis des décennies ». « Nous n’avons jamais vu une telle combinaison de vents et de sécheresse, c’est une véritable recette pour un désastre », précise-t-il lors d’une conférence de presse.

Les incendies de Hurst et d’Eaton, qui se sont déclarés dans les villes voisines, ont déjà consumé des centaines d’hectares supplémentaires. Dans la nuit, un quatrième foyer, le feu de Tyler dans le comté de Riverside, s’est allumé. Bien que plus petit, il rappelle la vulnérabilité de la région tout entière. « Chaque hectare qui brûle est une partie de notre histoire et de notre vie qui disparaît », déclare Maria Lopez, résidente de Riverside, qui a évacué avec ses enfants.

Des vents de désespoir soufflent sur Los Angeles

Les vents de Santa Ana, connus pour leur violence, soufflent avec une force redoublée d’environ 80 à 100 km/h (50 à 60 mph) et jusqu’à 160 km/h (100 mph) sur certaines parties des terrains plus élevés, asséchant davantage une végétation déjà vulnérable avec un degré d’air compris entre 10 et 20 %. Les experts en incendie, tels que Chad Hanson, avertissent que le pire est encore à venir, notamment entre 2 h et 6 h du matin, lorsque les conditions seront les plus extrêmes. « Nous devons nous préparer au pire, car ces vents ne montrent aucun signe de ralentissement », avertit Hanson.

Le gouverneur Gavin Newsom, confronté à une crise quasi permanente, déclare que la Californie vit désormais une « année d’incendies ». « Nous devons reconnaître que le changement climatique exacerbe ces catastrophes », a-t-il affirmé lors d’une déclaration publique. « Ce n’est plus une question de si, mais de quand. »

La lutte pour la survie

Dans les rues de Los Angeles, la peur et l’incertitude règnent. Alex Pearlman, habitant de Santa Monica, observe avec horreur la brume orangée envahir son quartier, redoutant l’inéluctable. « J’ai trop peur de dormir », confie-t-elle, la voix tremblante. « Je me demande combien de temps il nous reste avant que le feu n’atteigne notre maison. »

Les conséquences des incendies se font déjà sentir au-delà des flammes. Près de 200 000 foyers de Los Angeles et près de 26 000 du comté voisin de Ventura sont privés d’électricité, et le procureur général de Californie met en garde contre les pratiques abusives de certains détaillants cherchant à tirer profit de la détresse des évacués. « Nous ne tolérerons pas les profiteurs dans une telle crise », déclare Rob Bonta, procureur général, appelant les citoyens à signaler toute augmentation de prix suspecte.

« Les personnes prises en flagrant délit de prix abusifs seront passibles de poursuites pénales pouvant aboutir à une peine d’emprisonnement d’un an ou à une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 $ (8 032,95 £).» a-t-il conclu. 

Un avenir incertain

Alors que les prévisions annoncent un léger affaiblissement des vents dans l’après-midi, les défis restent immenses. La bataille contre les flammes est loin d’être terminée. Chaque minute compte pour contenir ce fléau avant qu’il ne s’étende davantage, menaçant des vies et des infrastructures précieuses. « Nous espérons une accalmie, mais nous devons rester vigilants », conclut le chef des pompiers de Los Angeles, Daryl Osby. « La sécurité de nos citoyens est notre priorité absolue. »

Les scènes de dévastation à Los Angeles rappellent tragiquement que la nature, lorsqu’elle se déchaîne, peut réduire à néant les efforts humains en un instant. Pour les habitants, les pompiers et les autorités, la lutte continue, avec l’espoir ténu que l’aube apportera un semblant de répit.

 

L’aéroport Cardinal Bernardin Gantin : une porte céleste vers les mystères du Vodun

Cotonou, capitale vibrante du Bénin, a vu son cœur battre au rythme des tambours mystiques et des chants envoûtants alors que l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin s’est métamorphosé en une œuvre d’art vivante pour accueillir les visiteurs des prestigieux Vodun Days. En ce début d’année 2025, cet aéroport ne se contente pas de guider les voyageurs à travers les nuages, il les transporte en effet dans un monde empreint de culture et de spiritualité, paré de ses plus beaux atours pour l’occasion.

l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou s'immerge dans l'esprit des Vodun Days, transformant chaque arrivée en une expérience culturelle unique.Un halo de culture et de mystère

Dès l’entrée, le hall et les alentours de l’aéroport se dévoilent sous un nouvel éclat, ornés de symboles et de couleurs évoquant les profondeurs mystiques du Vodun. Des effigies imposantes, des sculptures détaillées et des fresques colorées racontent les récits anciens de cette religion ancestrale, offrant aux voyageurs un avant-goût de l’expérience qui les attend à Ouidah. En effet, chaque détail a été soigneusement pensé pour immerger les visiteurs dans une ambiance à la fois solennelle et festive.

Un carrousel de nations et de cultures

Depuis le week-end dernier, l’aéroport est en effervescence. Artistes, chercheurs, scientifiques, touristes et dignitaires affluent des quatre coins du globe, tous unis par un même objectif : découvrir ou redécouvrir les trésors du Vodun lors de ce grand rendez-vous culturel prévu les 9, 10 et 11 janvier 2025. En plus, les halls résonnent de multiples langues et dialectes, créant une symphonie de diversité et de partage. C’est un véritable carrousel de cultures qui tourne sous le ciel béninois, une danse harmonieuse de traditions et de modernité.

Cardinal Bernardin Gantin : un pont entre le Ciel et la Terre

Par ailleurs, L’aéroport Cardinal Bernardin Gantin se dresse fièrement comme un pont entre le ciel et la terre, accueillant chaque visiteur avec une chaleureuse hospitalité béninoise. Il devient, le temps de cet événement, un sanctuaire d’échanges et de découvertes, où l’histoire et la modernité se rencontrent. Les voyageurs, qu’ils soient novices ou initiés, trouvent en ces lieux une introduction vibrante à l’âme profonde du Bénin.

Terre de splendeurs

Bienvenue à tous les festivaliers, chercheurs de lumière et de sens. Bienvenue sur cette terre de splendeurs où le passé rencontre le présent dans un éclat intemporel. En somme, les Vodun Days ne sont pas qu’un événement, ils sont une célébration de l’âme béninoise, une invitation à se plonger dans les mystères de l’humanité. À l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin, la magie commence dès l’atterrissage. Que le voyage commence.

Kufra : le retour des ombres de l’esclavage en Libye

Dans l’obscurité de Kufra, une ville perdue dans le désert libyen, des histoires de souffrance et de désespoir résonnent à nouveau, rappelant des époques que l’on croyait révolues. Naima Jamal, jeune Éthiopienne de 20 ans, est l’une de ces âmes captives, arrachées à leur liberté par des trafiquants sans pitié. Son visage, meurtri par les coups, hante désormais les nuits de sa famille, à des milliers de kilomètres, impuissante face à l’horreur.

Une vidéo glaçante de torture

Une vidéo glaçante envoyée par ses ravisseurs montre l’atrocité à laquelle Naima est soumise : torturée, fouettée, arrosée d’eau chaude. Ces images, insoutenables, sont accompagnées d’une exigence brutale : une rançon exorbitante, inatteignable pour ses proches. Ce chantage odieux, devenu monnaie courante, transforme la douleur humaine en une sordide transaction.

Naima n’est pas seule. Ils sont une cinquantaine, entassés, terrorisés, attendant un sort pire que la mort : les bourreaux s’apprêtent à les mettre aux enchères sur un marché dans lequel l’humanité semble s’être effacée. Ces marchés de l’esclavage moderne, cachés aux yeux du monde, prospèrent dans cette région sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar. Une ironie cruelle se dessine : sous le regard de celui qui se veut le protecteur de la nation, les chaînes de l’oppression se resserrent.

Silence et trahison des autorités locales face l’esclavage

Le silence des autorités locales et la persistance de ces pratiques abjectes sont des trahisons aux idéaux de fraternité et de solidarité qui devraient unir les peuples d’Afrique. Le maréchal Haftar, en détenant le pouvoir sur Kufra, détient également la responsabilité morale de démanteler ces réseaux. Mais l’inaction règne, et chaque jour qui passe, c’est une existence de plus qui s’effondre sous le poids d’une barbarie inqualifiable.

Cette tragédie moderne est une cicatrice béante sur le visage de l’humanité, un rappel sinistre que l’esclavage n’est pas une relique du passé, mais une réalité vivace dans certaines parties du monde. Les cris de Naima et des autres captifs résonnent dans le vide, un écho de désespoir que personne ne semble entendre.

Une cicatrice béante sur le visage de l’humanité

Tandis que la communauté internationale détourne les yeux, engrossée de ses propres problèmes, les marchés d’esclaves de Kufra continuent de prospérer. Une satire macabre se joue dans cette ville du désert, où des individus se considérant comme des dieux octroient les droits humains au plus offrant, et où l’indifférence globale nourrit la cruauté.

L’histoire de Naima Jamal est un appel au réveil, une injonction à ne pas ignorer les souffrances des autres, aussi lointaines soient-elles. Car derrière chaque victime de Kufra se cache une histoire, une vie brisée, une famille détruite. Et tant que ces marchés existent, l’humanité tout entière demeure complice de ce retour à l’esclavage.

 

Coopération Nigéria-Bénin : L’IITA au cœur des enjeux agricoles

Porto-Novo, 7 janvier 2025 – Mme Florence OKE Oluwatoyin, Directrice du Département « Mobilisation de Ressources, Protocole et Liaison Extérieure » (RMPEL) de l’IITA, a effectué une visite de travail au Bénin. Cette visite a permis à la directrice de constater les progrès significatifs réalisés par l’institution dans le pays, notamment en matière de développement de variétés de cultures résistantes aux maladies et de promotion de pratiques agricoles durables.

L’IITA, fondée en 1967 à Ibadan, au Nigeria, lutte contre la faim et la pauvreté en Afrique en tant que centre international de recherche agricole. L’organisation mène des recherches sur les systèmes agricoles et fournit des solutions innovantes pour améliorer la productivité et la durabilité de l’agriculture tropicale.

L'IITA renforce sa coopération avec le Bénin pour améliorer la sécurité alimentaire et promouvoir une agriculture durable.Une rencontre diplomatique stratégique entre l’IITA et l’Ambassade du Nigéria au Bénin

Au cours de son séjour, Mme OKE Oluwatoyin a rencontré les autorités de l’Ambassade du Nigéria au Bénin. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’agriculture, notamment en intensifiant les échanges de chercheurs et en développant des projets communs.

« Nous sommes très satisfaits des résultats obtenus au Bénin », a déclaré Mme OKE Oluwatoyin. « Nos recherches alimentaires ont contribué à améliorer la sécurité de nombreuses familles et à renforcer la résilience des agriculteurs face aux changements climatiques. »

Cette visite a aussi été l’occasion d’explorer de nouvelles opportunités de partenariats visant à répondre aux défis agricoles de la région ouest-africaine.

Le rôle clé de l’IITA

Le rôle clé de l’IITA dans le développement agricole ne peut être sous-estimé. Ses recherches sur les cultures de base telles que le manioc, l’igname et le maïs ont significativement contribué à la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. En renforçant ses relations avec les pays voisins comme le Bénin, l’IITA entend ainsi maximiser l’impact de ses innovations.

Une visite porteuse d’avenir

La délégation dirigée par Mme OKE Oluwatoyin a profité de cette visite pour réitérer l’engagement de l’IITA à soutenir le développement agricole durable au Bénin. Cette rencontre a également jeté les bases pour une collaboration accrue dans le cadre de projets futurs, notamment ceux visant à améliorer la productivité agricole et à favoriser l’adoption de pratiques agricoles résilientes face au changement climatique.

L'IITA renforce sa coopération avec le Bénin pour améliorer la sécurité alimentaire et promouvoir une agriculture durable.Une retraite stratégique à Cotonou

Après cette visite diplomatique, l’unité RMPEL de l’IITA s’est retirée à Cotonou pour une retraite stratégique. Ce moment de réflexion interne permettra d’affiner les plans d’action pour les années à venir, en tenant compte des réalités et des besoins locaux.

En somme, la visite de Mme Florence OKE Oluwatoyin au Bénin témoigne fortement de l’engagement de l’IITA envers une coopération régionale renforcée. En mettant l’accent sur le dialogue et la collaboration, cette initiative promet de contribuer à l’essor d’une agriculture plus productive et durable en Afrique de l’Ouest. Les retombées de cette rencontre se feront aussi sentir tant au niveau diplomatique qu’agricole, augurant d’un avenir prometteur pour les relations entre le Nigéria et le Bénin.

 

Bénin : RFLD et REFELA s’engagent pour plus de femmes en politique

Porto-Novo, 7 janvier 2025 – Un pas de plus vers une plus grande parité en politique au Bénin. En effet, C’est ce qu’ont symbolisé les échanges fructueux qui se sont tenus hier au siège du Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD) entre Mme AGUEH Dossi Sekonnou Gloria, Présidente du RFLD, et une délégation du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique (REFELA) du Bénin, conduite par Mme Lucie SESSINOU, Maire de Ketou.

Cette rencontre, à laquelle ont également participé des figures emblématiques de la vie politique locale comme Mme FALOLA Maroufatou, Mme Gisèle HOUNSOUNNOU et Mme Gemma TODJINOU, a été l’occasion de faire un état des lieux de la participation des femmes à la vie politique béninoise. Si des progrès ont été réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre une véritable parité.

Le RFLD et le REFELA unissent leurs forces pour renforcer la participation des femmes en politique au BéninDes défis persistants

En effet, malgré les efforts déployés, la représentation des femmes dans les instances décisionnelles locales demeure insuffisante. Les stéréotypes de genre, les pesanteurs culturelles et un manque de soutien financier constituent autant d’obstacles qui limitent l’accès des femmes aux postes de responsabilité.

Des actions concrètes pour l’avenir

Pour remédier à cette situation, les participants à cette rencontre ont échangé sur des pistes d’action concrètes à mettre en œuvre en 2025. Parmi les initiatives évoquées, on peut citer :

  • Le renforcement des capacités des femmes leaders : les femmes recevront des formations afin d’avoir les outils nécessaires pour mener des campagnes électorales efficaces et assumer leurs fonctions.
  • La mise en place de réseaux de mentorat : des femmes politiques expérimentées accompagneront les jeunes candidats pour leur permettre de gravir les échelons.
  • Le plaidoyer pour des quotas : les participantes ont réaffirmé l’importance d’instaurer des quotas pour garantir une représentation équitable des femmes dans les assemblées locales.
  • La sensibilisation des communautés : RFLD et REFELA organiseront des campagnes de sensibilisation pour changer les mentalités et encourager les femmes à s’engager en politique.

Un partenariat stratégique entre le RFLD et le REFELA 

Par ailleurs, ce partenariat entre le RFLD et le REFELA s’annonce déterminant pour faire avancer la cause des femmes en politique au Bénin. En unissant leurs forces, ces deux réseaux pourront multiplier leurs actions et amplifier leur impact.

Les mots de la présidente du RFLD

À l’issue de cette rencontre, Mme AGUEH Dossi Sekonnou Gloria s’est félicitée pour la qualité des échanges et de la détermination de toutes les participantes. « Nous sommes conscients des défis qui nous attendent, mais nous sommes également déterminés à les relever. » « Ensemble, nous pouvons faire bouger les lignes et ouvrir la voie à une nouvelle génération de femmes leaders », a-t-elle déclaré.

Un enjeu de démocratie

En somme, la participation des femmes à la vie politique est un enjeu majeur pour la démocratie. En effet, les femmes apportent un regard différent sur les problèmes et sont souvent plus sensibles aux questions sociales. Une plus grande représentation des femmes dans les institutions permettra ainsi de renforcer la démocratie et de mieux répondre aux besoins de tous les citoyens.

 

1ʳᵉ réunion entre le Bénin et les ministres des Affaires étrangères de la CARICOM

Cotonou, 7 janvier 2025 – Un moment historique s’est joué à l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, lorsque le Bénin a officiellement accueilli une délégation de haut niveau composée de quatre ministres des Affaires étrangères de la Communauté des Caraïbes (CARICOM).

L'aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou accueille une délégation de haut niveau des ministres des Affaires étrangères de la CARICOM Arrivée d’une délégation de haut niveau de CARICOM

Arrivés peu après minuit, ces responsables sont :

  • Frederick Audley MITCHELL, Ministre des Affaires étrangères des Bahamas
  • Vince HENDERSON, Ministre des Affaires étrangères de la Dominique
  • Joseph ANDALL, Ministre des Affaires étrangères de Grenade
  • Jean-Victor Harvel JEAN-BAPTISTE, Ministre des Affaires étrangères d’Haïti

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la première réunion entre le Bénin et les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la CARICOM. L’objectif principal de cette rencontre est de renforcer les liens diplomatiques et les relations bilatérales entre le Bénin et ces nations insulaires des Caraïbes.

L'aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou accueille une délégation de haut niveau des ministres des Affaires étrangères de la CARICOM Le ministre Bakari a accordé une audience à ses homologues. 

Dans la matinée d’aujourd’hui, le ministre béninois des Affaires étrangères, M. Shegun Bakari, a reçu en audience ses homologues de Dominique et d’Haïti, Messieurs Vince Henderson et Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste. Cet entretien a été l’occasion pour les responsables de faire le point sur l’état des relations entre le Bénin et ces deux pays.

La rencontre a permis de souligner l’importance des partenariats diplomatiques, culturels et économiques entre le Bénin et la CARICOM, notamment avec la Dominique et Haïti. Les discussions ont porté sur des sujets d’intérêt commun, allant de la coopération en matière de développement durable à l’amélioration des échanges commerciaux. Les deux parties ont également évoqué des initiatives visant à renforcer la coopération régionale et à faciliter les échanges humains et commerciaux entre l’Afrique et les Caraïbes.

Bénin, porte-étendard des relations Afrique-CARICOM

Cette première réunion marque un tournant dans les relations diplomatiques du Bénin avec les pays de la CARICOM, une organisation qui regroupe un ensemble de nations partageant des intérêts géopolitiques et économiques. En accueillant cette délégation, le Bénin espère ouvrir de nouvelles avenues pour des collaborations stratégiques, en particulier dans des secteurs comme l’agriculture, l’énergie renouvelable et l’éducation.

Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères des Bahamas, de Grenade et des autres pays de la CARICOM sont attendus pour participer aux discussions et délibérations dans les jours à venir, et, à l’issue de cette réunion, des accords pourraient être conclus pour officialiser ces engagements.

Ainsi, le Bénin, en tant que porte-étendard des relations entre l’Afrique et la CARICOM, s’affirme comme un acteur clé dans la promotion de la coopération Sud-Sud et dans le renforcement des liens historiques qui unissent les peuples des Caraïbes et du continent africain.

 

Un souffle nouveau pour les esprits : Les adeptes du Vodun bénis par l’État civil

Abomey, 6 janvier 2025 – Dans la cité historique d’Abomey, berceau des rois du Dahomey, un événement inédit a marqué le début de cette année. En effet, des centaines d’adeptes du Vodun, vêtus de leurs habits traditionnels éclatants, ont reçu, samedi dernier, leur Certificat du Numéro d’Identification Personnel (NIP). Une cérémonie empreinte de spiritualité et de modernité, symbolisant l’union harmonieuse entre les traditions ancestrales et les avancées de l’État civil.

 Les adeptes du Vodun au Bénin franchissent une étape historique en obtenant leur carte d'identité nationale, un signe de reconnaissance Cette opération, fruit d’un partenariat entre l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) et le projet Wuri, marque un tournant décisif. Car, au-delà de la simple attribution d’un numéro, c’est une reconnaissance officielle, une consécration de l’identité de ces hommes et de ces femmes qui perpétuent un patrimoine immatériel inestimable.

« C’est comme si les esprits ancestraux nous tendaient la main à travers cet acte », confie une adepte, le regard pétillant. « Nous sommes enfin reconnus dans notre diversité, et cela nous donne une fierté immense. »

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit parfaitement dans le cadre des Vodun Days, qui se tiendront du 9 au 11 janvier à Ouidah. Ces célébrations, dédiées au culte du Vodun, sont l’occasion de mettre en lumière la richesse et la complexité de ces croyances, souvent méconnues ou mal comprises. En offrant aux adeptes du Vodun un accès facilité aux services publics, l’État béninois témoigne de son respect pour ce patrimoine culturel et religieux.

Un pas de géant vers l’inclusion des adeptes du Vodun

Cette opération de recensement des adeptes du Vodun est bien plus qu’un simple acte administratif. C’est un symbole fort de l’engagement du Bénin à bâtir une société inclusive, où chaque individu, quelle que soit son origine ou ses croyances, se sente reconnu et valorisé.

« En inscrivant les adeptes du Vodun dans le Registre National des Personnes Physiques, nous leur offrons les mêmes droits et les mêmes devoirs que tous les autres citoyens », souligne un responsable de l’ANIP. « C’est une étape essentielle pour lutter contre les discriminations et promouvoir l’égalité des chances. »

Les Vodun Days : un rendez-vous incontournable

Dans quelques jours, la cité balnéaire d’Ouidah vibrera aux rythmes des chants et des danses sacrées. Les Vodun Days, c’est bien plus qu’une fête, c’est un moment de communion avec les ancêtres, une célébration de la vie et de la diversité culturelle. Cette année, ces célébrations prendront également une dimension toute particulière, marquée par cette reconnaissance officielle accordée aux adeptes du Vodun.

En somme, cette opération d’enrôlement des adeptes du Vodun dans le Registre National des Personnes Physiques est un événement historique qui marque un tournant dans la reconnaissance des religions traditionnelles au Bénin. C’est une victoire pour l’inclusion, pour le respect de la diversité et pour la sauvegarde d’un patrimoine immatériel précieux.

 

Lancement de l’élection des responsables départementaux du CES

Ce lundi 6 janvier 2025 marque un tournant décisif dans le cadre de la réorganisation des institutions participatives au Bénin. En effet, l’élection des responsables départementaux du Conseil économique et social (CES) entre dans sa phase active, avec les départements de l’Ouémé et du Plateau servant de points de départ pour ce processus électoral crucial.

Renouvellement démocratique du CES

Conformément aux dispositions de la loi organique régissant le CES, ce renouvellement s’inscrit dans une démarche démocratique visant à renforcer la représentativité et la gouvernance des structures régionales. Les 108 membres désignés à travers tout le pays auront jusqu’au 14 janvier pour élire les coordonnateurs et rapporteurs de chaque département. Ces responsables joueront un rôle déterminant, non seulement dans le cadre de la gestion interne du CES, mais aussi dans la dynamique de concertation et de proposition de politiques publiques à l’échelle locale et nationale.

Calendrier électoral progressif

Le calendrier prévoit une élection progressive, débutant donc aujourd’hui avec les départements de l’Ouémé et du Plateau. Ces deux régions marquent ainsi le premier acte d’une série qui verra, du 6 au 10 janvier, les départements du Mono, du Couffo, du Zou et des Collines procéder à leurs élections respectives. En dernier lieu, du 11 au 14 janvier, les départements du Borgou, de l’Alibori, de la Donga et de l’Atacora choisiront leurs responsables, bouclant ainsi ce processus fondamental pour la stabilité et l’efficacité du CES.

Une gouvernance locale plus inclusive

Ce renouvellement est loin d’être anodin. Il représente une occasion en or de garantir une gouvernance locale plus inclusive, où chaque voix, chaque acteur, aura la possibilité d’influencer les décisions qui touchent au bien-être économique et social des populations. Dans cette optique, pour assurer la transparence et la régularité du processus, chaque session électorale sera sous la supervision des équipes du ministère de la Justice et de la Législation. Cette vigilance permet d’assurer que les élections se déroulent dans un cadre respectueux des normes démocratiques et de l’intégrité du processus électoral.

Rôle des coordonnateurs et rapporteurs départementaux

Une fois élus, les coordonnateurs et rapporteurs départementaux siégeront au Conseil national du CES, aux côtés d’autres personnalités issues de diverses institutions publiques et privées. Leur rôle sera de garantir que les politiques publiques proposées soient en adéquation avec les réalités locales, contribuant ainsi à une meilleure efficacité des actions de l’État en matière de développement économique et social.

Mandat transitoire des membres du CES  jusqu’en 2026

À noter que, selon les nouvelles orientations, les membres du CES exerceront un mandat transitoire jusqu’à l’élection du président et du vice-président du Conseil en 2026. Cela signifie qu’ils auront à gérer un terrain de transition, assurant la continuité du dialogue entre les différentes parties prenantes, tout en préparant le terrain pour la désignation des nouvelles instances dirigeantes.

L’enjeu des élections départementales

L’enjeu est donc considérable. Ces élections départementales ne sont pas seulement un exercice formel, elles sont le prélude à une nouvelle dynamique de gestion participative et d’efficacité dans l’action publique. La réussite de ce processus, à travers l’intégrité de chaque élection, pourrait être le socle d’un CES plus proche des réalités des citoyens, capable de représenter leurs intérêts dans un cadre plus global.

Les regards sont désormais tournés vers l’issue de ce processus, qui devrait, d’ici à quelques jours, marquer l’histoire de la gouvernance participative au Bénin.

Le limogeage de Samou Seidou ADAMBI : une électrocution politique ou une manœuvre stratégique ?

Cotonou, 6 janvier 2025 – Le ciel politique béninois a grondé ce lundi avec le limogeage fracassant de Samou Seidou ADAMBI, ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, par décret présidentiel. En effet, cette destitution, survenue 24 heures après sa suspension de la direction du parti Bloc Républicain (BR) pour « activités solitaires et subversives », soulève des vagues de spéculations et d’indignation sur les réels motifs de cette éviction spectaculaire.

Samou Seidou ADAMBI : Une chute précipitée

Certains voient le limogeage d’ADAMBI, figure influente et ministre en poste depuis plusieurs années, comme une purge orchestrée par le Président Patrice Talon. Officiellement, les autorités accusent ADAMBI de s’être engagé dans des activités solitaires et subversives, une formulation vague qui laisse libre cours aux interprétations. Mais est-ce là une simple question de discipline de parti ou un règlement de comptes politique camouflé sous un jargon administratif ?

Kingnindé Paulin AKPONNA : le nouveau visage de l’énergie

En remplacement d’ADAMBI, Kingnindé Paulin AKPONNA, jusqu’alors ministre conseiller aux Affaires économiques, a été propulsé à la tête du ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines. Cette nomination soulève également des questions : est-il le chevalier blanc envoyé pour redresser un ministère prétendument en déroute, ou un pion dans une partie d’échecs plus vaste pour resserrer l’emprise du Président Talon sur les institutions clés ?

Une guerre de l’ombre au sein du bloc républicain ?

Les observateurs avisés de la scène politique béninoise y voient un épisode de la lutte de pouvoir interne au Bloc Républicain. ADAMBI, en adoptant une posture peut-être trop indépendante, aurait froissé les sensibilités des caciques du parti, déclenchant une riposte impitoyable. Cette situation rappelle les purges staliniennes où l’on écartait, sous de faux prétextes, les dissidents réels ou supposés.

Une politique d’intimidation ?

Pour les détracteurs du régime Talon, le limogeage d’ADAMBI est une démonstration de force, un avertissement à ceux qui oseraient dévier du dogme présidentiel. Ils dénoncent une stratégie de la terreur politique visant à museler toute velléité d’opposition interne. Cette méthode, bien que subtilement habillée de légitimité bureaucratique, renvoie à une pratique autocratique où la dissidence est synonyme d’exclusion.

Une tentative de réhabilitation ?

Du côté des défenseurs de Talon, cette décision est un acte nécessaire pour maintenir la cohésion et la discipline au sein du gouvernement et du parti. Ils saluent le choix d’AKPONNA comme une opportunité de réformer un ministère crucial pour l’économie du Bénin, apportant une nouvelle dynamique et une vision économique plus affûtée.

En somme, le limogeage de Samou Seidou ADAMBI ne constitue pas un simple événement politique, mais le symptôme d’un malaise plus profond au sein de la gouvernance du Bénin. Est-ce le début d’une série de purges politiques ou un épisode isolé dans le grand théâtre du pouvoir ? Quoi qu’il en soit, nous scruterons l’affaire ADAMBI de près, car elle pourrait bien allumer la mèche d’une explosion politique à venir.

Le peuple béninois, quant à lui, observe avec une méfiance grandissante ces jeux de pouvoir, espérant que la soif de contrôle ne vienne pas compromettre la gestion des secteurs cruciaux pour leur quotidien, tels que l’énergie, l’eau et les mines.