États-Unis : préparatifs sécuritaires pour la 60ᵉ investiture présidentielle

Le lundi 20 janvier 2025, le Comité mixte du Congrès sur les cérémonies d’investiture accueillera la 60ᵉ investiture du président élu et du vice-président élu sur le front ouest du Capitole des États-Unis. En effet, cet événement historique rassemble des milliers de citoyens, dignitaires et médias du monde entier pour assister à l’entrée en fonction des plus hauts dirigeants du pays. Cependant, une cérémonie d’une telle envergure exige une organisation minutieuse et des mesures de sécurité rigoureuses pour assurer le bon déroulement de l’événement.

Préparatifs de sécurité : une coordination sans précédent

L’US Capitol Police (USCP), en collaboration avec ses partenaires des forces de l’ordre, se prépare activement pour cette journée emblématique. L’objectif est de garantir la sécurité des participants tout en facilitant l’accès et la fluidité des mouvements autour du Capitole. Une attention particulière est accordée à la prévention de toute menace potentielle, qu’elle soit d’origine humaine ou liée à des objets interdits.

Liste des articles interdits : Sécuriser le territoire

Pour maintenir un environnement sûr et ordonné, le Conseil de police du Capitole a établi une liste exhaustive des articles interdits sur le terrain du Capitole le jour de l’inauguration. Cette liste comprend, mais ne se limite pas à :

  • Aérosols et contenants d’alcool : afin de garantir une atmosphère à la fois sécurisée et appropriée pour un événement d’une telle envergure, le Conseil interdit strictement les produits liquides, les aérosols, les boissons alcoolisées, les canettes et les bouteilles.
  • Armes et explosifs : dans le but d’éliminer tout risque de violence ou d’accident, le Conseil interdit tout objet pouvant servir d’arme, y compris les munitions, les explosifs et les feux d’artifice.
  • Équipements encombrants : le Conseil interdit également les sacs à dos, les valises et autres contenants volumineux . Cette restriction facilite le contrôle des foules et réduit le risque de cacher des objets dangereux.
  • Substances illégales : afin de garantir le respect des lois fédérales, le Conseil interdit strictement la présence de substances illicites, y compris la marijuana.
  • Dispositifs de nuisance : pour maintenir une ambiance respectueuse et solennelle, le Conseil interdit les bruiteurs, les lumières laser et autres dispositifs perturbateurs.

Préparatifs : autres articles interdits pour le bon déroulement de l’événement 

  • Gilets pare-balles, étuis pour appareils photo, équipement de camping et d’escalade, y compris des tentes, des cordes et des grappins, produits chimiques, y compris les piles renversables, la peinture, le sang artificiel, etc.
  • bâtons, y compris les perches à selfie, télémètres, appareils de mobilité motorisés de loisirs, coussins d’assise, panneaux, pancartes ou bannières, récipients de pulvérisation, trottinettes, poussettes, vélos…
  • Équipement d’enregistrement audio/vidéo commercial et ordinateurs portables/tablettes/iPad…

Facilités et exceptions : assurer le confort des invités

Pour que tout le monde puisse profiter pleinement de l’événement, le Capitole offre de l’eau à tous les spectateurs et propose des équipements adaptés aux personnes ayant des besoins spécifiques. Ces aménagements incluent notamment la mise à disposition d’aides à la mobilité et de chaises pour faciliter leurs déplacements.

Importance de la coopération publique

Le respect de ces consignes est essentiel pour la réussite de la cérémonie. Le public est invité à coopérer pleinement avec les forces de l’ordre et à suivre les directives données. En respectant ces mesures, chaque participant contribue à faire de cette 60ᵉ investiture une journée mémorable, placée sous le signe de la paix et de l’unité nationale.

En conclusion, la cérémonie d’investiture est non seulement un moment de célébration démocratique, mais aussi une démonstration de l’engagement du pays envers la sécurité et le bien-être de tous ses citoyens. Les préparatifs en cours et les mesures mises en place illustrent l’importance accordée à chaque détail pour assurer une expérience positive et sécurisée pour tous.

 

Ayélawadjè : le Gouvernement en opération séduction post-explosion

Cotonou, 15 janvier 2025 –  Dans une mise en scène soigneusement orchestrée, une délégation de haut vol du gouvernement a fait sa grande tournée de compassion, hier, au chevet des sinistrés de l’explosion survenue à Ayélawadjè, Akpakpa .

Avec une allure grave et un air résolument compatissant, les Ministres Alassane SEIDOU (Intérieur et Sécurité Publique), Benjamin HOUNKPATIN (Santé) et Véronique TOGNIFODÉ (Affaires Sociales et Microfinance) ont pris la peine de visiter les différents services du CNHU où les victimes étaient prises en charge. Une scène digne des meilleurs épisodes de télé-réalité, avec juste ce qu’il faut de compassion ministérielle et de phrases bien rodées.

Une mobilisation spectaculaire et des mesures en trompe-l’œil pour Ayélawadjè

Dès les premières heures suivant l’explosion, le gouvernement a pris des « mesures d’urgence » pour sécuriser le périmètre, bien que les habitants, eux, n’avaient plus grand-chose à sécuriser. Entre intoxications massives et décombres encore fumants, les ministres, tels des super-héros venus sauver la mise, ont promis la lune.

Dans un élan de transparence savamment calibrée, le Ministre de la Santé a dressé un tableau positif de la situation, malgré le sinistre. « Plus de 2/3 des patients sont rentrés chez eux, et il ne reste qu’une cinquantaine sous observation », a-t-il affirmé. Une performance remarquable pour un système de santé souvent critiqué pour sa lenteur.

Des chiffres pour anesthésier la douleur

Selon les statistiques fournies, sur les 150 patients accueillis, ils ont enregistré une dizaine de cas graves, avec deux décès. Une « prouesse » que l’on suppose satisfaisante pour le Ministre, qui n’a pas manqué de rappeler à la population de se rendre au centre de santé le plus proche « en cas de signe suspect ». Un message d’une clarté sans égale, surtout quand la plupart des centres de santé peinent à fournir des soins de base.

La sécurité en agglomération, ou l’appel à la délation citoyenne

Pendant ce temps, le Ministre de l’Intérieur a pris un ton paternaliste pour rappeler aux citoyens leurs devoirs en matière de sécurité. Les exhortant à devenir des vigiles bénévoles en signalant les entreposages sauvages. « Soyez vigilants, signalez les dépôts sauvages de produits chimiques au 166 », a-t-il insisté.

Une démarche participative qui pourrait bien transformer les habitants en agents secrets d’un film d’espionnage, à ceci près que le « happy ending » n’est pas garanti. Comme si la sécurité publique relevait uniquement de la responsabilité des habitants et non de son ministère. Quelle belle leçon de civisme, assurément, mais qui oublie que les infrastructures de prévention laissent souvent à désirer.

La visite ministérielle à Ayélawadjè, entre promesses grandiloquentes et communication de crise bien orchestrée.Des soins gratuits, enfin presque pour Ayélawadjè

De son côté, la Ministre des Affaires Sociales a voulu marquer le coup en insistant sur la gratuité des soins. « L’État a tout pris en charge », a-t-elle martelé, soulignant que les équipes sociales étaient à pied d’œuvre depuis dimanche, comme si quelques paroles réconfortantes suffiraient à panser les traumatismes des familles.

Une déclaration qui ferait presque croire à une couverture sociale exemplaire, si l’on oubliait les nombreuses plaintes récurrentes sur l’accès aux soins dans le pays. Ainsi, la visite de cette délégation gouvernementale s’est conclue sur une note d’autosatisfaction, laissant les sinistrés à leurs réalités.

Un show bien orchestré

En résumé, cette visite ministérielle est une véritable démonstration de l’art de la communication en période de crise. Entre mesures d’urgence, statistiques rassurantes et appels à la vigilance citoyenne, le gouvernement semble avoir trouvé la recette parfaite pour transformer une tragédie en vitrine de sa réactivité.

Reste à savoir si cette mise en scène convaincra les sinistrés d’Ayélawadjè, pour qui les promesses ministérielles ressemblent souvent à des feux de paille dans un ciel déjà sombre.

Lancement de la 29e édition du tirage de la tranche commune Entente

Cotonou, 14 janvier 2025 –La Loterie Nationale du Bénin (LNB) a officiellement lancé la 29ᵉ édition du Tirage de la Tranche Commune Entente le lundi. En effet, cet événement, marqué par des travaux d’experts, s’est tenu dans la salle de conférence de la Direction générale à Cotonou, sous la direction de Gaston Zossou, directeur général de la LNB.

Cette cérémonie a rassemblé de nombreuses personnalités influentes du secteur des jeux de hasard en Afrique de l’Ouest. Parmi elles, Ali Adi, secrétaire exécutif adjoint du Conseil de l’Entente, et Ibrahim Ben Harama Zarani, directeur général de la Loterie Nationale du Burkina Faso, ont honoré l’événement de leur présence. Des délégués des loteries nationales du Niger, du Togo et de la Côte d’Ivoire ont également participé, témoignant de l’importance régionale de cette rencontre.

Dans son discours d’ouverture, Gaston Zossou a encouragé les experts à analyser le nouveau concept proposé pour s’assurer qu’il correspond aux attentes des populations locales. Il a également exprimé sa gratitude envers le Conseil de l’Entente pour son soutien continu, mettant en lumière son rôle dans la promotion de l’entrepreneuriat local.

La Loterie Nationale du Bénin lance la 29e édition du Tirage de la Tranche Commune Entente, réunissant des experts et personnalitésProgramme et perspectives de la 29ᵉ édition de la Tranche Commune Entente

Le programme de cette édition se poursuit aujourd’hui, mardi 14 janvier, avec une réunion des directeurs généraux à l’Hôtel Sofitel de Cotonou. Cette rencontre stratégique sera inaugurée par Romuald Wadagni, ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances. Les participants visiteront ensuite les stands installés à la Place de l’Amazone, offrant un aperçu des initiatives et innovations en cours.

Le point culminant des festivités aura lieu le 17 janvier, avec le tirage officiel au Palais des Congrès de Cotonou. Cet événement symbolise un moment déterminant pour l’avenir des loteries dans la région, renforçant la collaboration entre les différents pays membres et jetant les bases d’une coopération renforcée pour les années à venir.

En somme, cette 29ᵉ édition du Tirage de la Tranche Commune Entente représente non seulement une opportunité pour les acteurs du secteur de renforcer leurs liens, mais également un moment clé pour évaluer et améliorer l’impact des loteries sur les économies locales.

Bénin : Bases militaires françaises ou mirages diplomatiques ? Une intrigue digne d’un thriller géopolitique

Cotonou, 14 janvier 2025 –Imaginez un pays paisible, dont les gouvernants réfutent catégoriquement l’existence de bases militaires étrangères sur son sol, tandis qu’un président d’un pays voisin, coiffé de sa casquette de chef suprême de la vérité, affirme tout le contraire. Bienvenue au Bénin, où l’on joue à cache-cache avec des bases militaires françaises fantômes, selon les déclarations de nul autre qu’Emmanuel Macron, Président de la République française, lors de la conférence des ambassadeurs à Paris le lundi 6 janvier.

Quand Emmanuel Macron joue à « Où est Charlie ? » avec les bases militaires 

En effet, dans cette allocution devenue virale, Emmanuel Macron, l’air de celui qui connaît un secret bien gardé, lâche une bombe (sans mauvais jeu de mots) : le Bénin abriterait des bases militaires françaises. Stupeur et tremblements au pays des Amazones ! Le gouvernement béninois, fidèle à sa ligne de déni, déclare à qui veut l’entendre que ces bases n’existent que dans l’imagination fertile de certains. Mais pourquoi diable le Président français affirmerait-il cela ? Erreur de script ? Volonté de semer la zizanie ? Ou simple goût pour le sensationnalisme ?

L’Assemblée nationale entre en scène.

Face à cette situation rocambolesque, les députés du parti Les Démocrates, toujours prompts à dégainer, ont décidé de poser les questions qui fâchent. Une liste exhaustive de questions d’actualité a été envoyée hier au gouvernement : « Existe-t-il réellement des bases militaires françaises au Bénin ? » « Si oui, depuis quand ? » « Où sont-elles ? »« Quels sont les termes de l’accord militaire ayant conduit à la mise en place de ces bases militaires au Bénin ? »« Quelle évaluation peut-on déjà faire de la présence de ces bases militaires au Bénin? » On s’attend presque à ce qu’ils demandent la couleur des rideaux et aussi la marque des croissants servis dans ces bases mystérieuses.

Ces parlementaires, dans leur quête de vérité, veulent également savoir si la présence de ces bases a une quelconque influence sur le nombre d’attaques terroristes et, plus macabre encore, combien de soldats béninois ont perdu la vie depuis l’arrivée de ces invités non désirés. Parce que, soyons honnêtes, une base militaire, c’est comme un mariage arrangé : ça peut bien commencer, mais ça finit souvent en drame.

Le voisinage en ébullition

Par ailleurs, il faut le rappeler, le Niger et le Burkina Faso, jamais en reste lorsqu’il s’agit de dénoncer, se sont empressés de pointer du doigt cette prétendue alliance franco-béninoise. « Comment osez-vous ? » semblent-ils clamer. À leurs yeux, le Bénin aurait ainsi trahi le pacte sacré de méfiance vis-à-vis des anciennes puissances coloniales. Et pendant ce temps, le Bénin joue la carte du « nous n’étions même pas au courant de notre propre trahison ! »

Une intrigue à plusieurs niveaux

Que peut-on espérer de cette nouvelle affaire de bases militaires ? Une enquête sérieuse, des révélations fracassantes ou un démenti cinglant ? Peu importe l’issue, le Bénin se retrouve au cœur d’un thriller géopolitique digne des meilleurs romans d’espionnage. Un scénario dans lequel chaque acteur joue son rôle à la perfection : le président français en maître des révélations, le gouvernement béninois en champion du déni et les députés des Démocrates en investigateurs intrépides.

En attendant que la vérité éclate, si jamais elle le fait, les citoyens béninois peuvent au moins se réjouir de vivre dans un pays où l’intrigue politique est aussi palpitante qu’une série Netflix. Que le spectacle continue !

 

Bénin : réunion de crise après l’attaque meurtrière du 8 janvier

Cotonou, 14 janvier 2025 – Une attaque meurtrière survenue le 8 janvier dans la zone du « Point Triple », à la frontière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, a plongé le pays dans le deuil et soulevé de nombreuses interrogations sur la sécurité nationale. Avec un bilan de 30 soldats béninois tués, cette tragédie a poussé le chef d’état-major, le général de division Fructueux Gbaguidi, à convoquer un conseil militaire extraordinaire à Cotonou, visant à revoir le dispositif sécuritaire en place.

Un drame qui met à nu les failles sécuritaires

En effet, la zone du « Point Triple » est connue pour être un point chaud dans la lutte contre les groupes armés qui sévissent dans la région sahélienne. L’attaque du 8 janvier a révélé des failles majeures dans le dispositif sécuritaire béninois. Les hauts responsables militaires, réunis à Cotonou, ont examiné les circonstances de l’attaque et ont mis en lumière l’absence de coopération militaire efficace avec les voisins immédiats, le Burkina Faso et le Niger.

Par ailleurs, les autorités béninoises ont reconnu que l’absence de coordination régionale a compromis la sécurité de leurs frontières. Les généraux ont mis en évidence le caractère stratégique de cette lacune, qui a permis à des groupes armés de mener des opérations audacieuses, comme en témoigne l’attaque ayant coûté la vie à 30 soldats. Cette tragédie souligne l’urgence de renforcer la coopération militaire et de mettre en place des mécanismes de renseignement efficaces.

Réunion de crise :Une réponse militaire sous pression

Le général de division Fructueux Gbaguidi a souligné l’urgence de revoir les stratégies de défense et de renforcer les capacités opérationnelles des forces armées béninoises. Lors du conseil militaire, les participants ont évoqué plusieurs pistes, notamment l’amélioration du renseignement, la modernisation des équipements et le renforcement de la formation des troupes déployées dans les zones sensibles.

Cependant, cette réunion de crise a aussi mis en exergue des tensions internes. Certains responsables militaires ont critiqué la lenteur de la réaction du gouvernement face à la montée des menaces dans le nord du pays. D’autres ont pointé du doigt une logistique défaillante qui entrave les capacités d’intervention rapide des forces armées.

Un devoir de mémoire et de soutien aux familles des victimes

Les corps des 30 soldats tués ont été rapatriés à Ouidah, où ils seront remis à leurs familles cette semaine. Le gouvernement a promis un soutien total aux familles endeuillées, mais cette promesse soulève des questions sur la prise en charge à long terme des familles des victimes militaires.

Une polémique sur la coopération régionale

L’absence de coopération militaire entre le Bénin, le Burkina Faso et le Niger est devenue un point de polémique majeur. Les experts en sécurité et les politiciens appellent à la mise en place urgente d’un cadre de coopération régional pour contrer efficacement les menaces transfrontalières.

Le Bénin est désormais à un tournant crucial. La capacité du gouvernement à tirer les leçons de cette tragédie et à adapter sa stratégie sécuritaire déterminera la résilience du pays face à une menace croissante. Les prochaines semaines seront décisives pour restaurer la confiance du peuple béninois dans sa sécurité nationale.

Cotonou, le cœur battant du roller et du skateboard francophones

Cotonou, 13 janvier 2025 – La cité des Lacs s’est muée en véritable arène sportive pour accueillir le 2ᵉ séminaire de la Francophonie Skate. En effet, réunissant près de 20 présidents de fédérations et représentants, cet événement majeur marque une étape décisive dans le développement du roller et du skateboard dans l’espace francophone.

Unir les forces pour un avenir radieux

Sous l’égide de la Fédération béninoise de Roller Sports (FBRS), présidée par Marius Tchibozo, ce séminaire vise à fédérer les acteurs de ce sport dynamique autour d’objectifs communs. Il s’agit de définir des stratégies partagées, de renforcer la coopération entre les différentes fédérations et de favoriser les échanges d’expériences.

Une approche scientifique pour une performance optimale au roller 

Pour atteindre ces objectifs, les participants bénéficient de l’expertise des chercheurs de renom. Charly Machemehl, maître de conférences et chercheur à l’Université de Rouen, a ainsi souligné l’importance d’une approche scientifique pour optimiser la performance des athlètes et améliorer la gestion des organisations sportives. Cette dimension scientifique est un atout majeur pour le développement du roller et du skateboard dans l’espace francophone.

Le Bénin, terre d’accueil et de champions

Le choix du Bénin pour accueillir ce séminaire n’est pas le fruit du hasard. Les performances remarquables des athlètes béninois sur la scène internationale, ainsi que l’engagement sans faille de la FBRS, ont pesé en faveur du pays. Le représentant du Comité national olympique et sportif béninois (CNOS-Ben), Fernando Hessou, a d’ailleurs salué les efforts consentis par la fédération béninoise pour promouvoir le roller et le skateboard.

Les Jeux Olympiques de la jeunesse de Dakar 2026 dans le viseur

Un des enjeux majeurs de ce séminaire est de préparer les athlètes francophones aux prochains Jeux Olympiques de la jeunesse qui se tiendront à Dakar en 2026. Les participants ont ainsi pu échanger sur les meilleures stratégies pour développer les talents et les accompagner vers l’excellence.

En somme, ce 2ᵉ séminaire de la Francophonie Skate marque un tournant dans le développement du roller et du skateboard dans l’espace francophone. Les participants ont quitté Cotonou avec de nouvelles perspectives et une volonté commune de faire de ces disciplines sportives des vecteurs d’intégration, de paix et de développement.

 

Les têtes couronnées de Bantè rallient l’Union progressiste Le Renouveau.

Cotonou, 13 janvier 2025 –Hier, une délégation des têtes couronnées de la commune de Bantè a officiellement exprimé son soutien à l’Union progressiste Le Renouveau (UPR) et à la majorité présidentielle lors d’une rencontre au siège annexe du parti à Gbégamey, Cotonou.

Joseph Fifamin Djogbénou, président de l’UPR, a accueilli la délégation et l’a félicitée pour son initiative, particulièrement pertinente en cette période de célébration des religions endogènes. Il a souligné l’importance d’une collaboration renforcée entre les responsables politiques et les dirigeants traditionnels pour favoriser le progrès collectif. Par ailleurs, Djogbénou a appelé à une collaboration étroite entre les autorités politiques et les dirigeants traditionnels afin de favoriser un développement durable et inclusif.

Les têtes couronnées de Bantè expriment leur soutien à l'Union Progressiste le Renouveau et à la majorité présidentielle, Au nom de la délégation, Sa Majesté Djagou Oyé Wolé, roi de Lozin, a formulé des prières et des bénédictions en faveur du parti et de sa direction. Il a exprimé sa confiance en l’UPR pour accompagner le président de la République dans la réalisation de projets de développement au bénéfice de Bantè et du Bénin. Le roi a également invité M. Djogbénou à transmettre les excuses de Bantè au chef de l’État, Patrice Talon, pour les malentendus passés, réaffirmant l’engagement de la commune à soutenir la mouvance présidentielle et le parti.

En somme, cette adhésion des autorités traditionnelles de Bantè à l’UPR marque un tournant significatif dans la dynamique politique locale, illustrant une volonté de renforcer les liens entre les structures traditionnelles et les instances politiques en faveur du développement national.

Vodun Days 2025 : Un milliard de FCFA pour célébrer les traditions

Cotonou, 13 janvier 2025 – Les Vodun Days 2025, un événement phare célébrant le riche patrimoine culturel du Bénin, ont nécessité un investissement financier conséquent. Le président du comité d’organisation, Wenceslas Adjognon, a révélé lors d’une interview sur Bip Radio que le budget total alloué à cette deuxième édition s’élève à un milliard de francs CFA.

Les Journées Vodun 2025 au Bénin ont nécessité un investissement d'un milliard de FCFA. Le comité d'organisation a mis l'accent Cette somme importante a suscité de nombreuses interrogations quant à la gestion et à la répartition des fonds. Face à ces préoccupations, Wenceslas Adjognon a tenu à apporter des éclaircissements. Il a souligné qu’il est essentiel de gérer les finances de manière rigoureuse, en justifiant et en documentant chaque dépense. L’introduction du Certificat d’Identification Personnelle (CIP) pour toutes les transactions financières vient renforcer cette démarche de transparence, instaurant ainsi une nouvelle norme de gestion pour l’événement.

« Rien n’est laissé au hasard », a affirmé Wenceslas Adjognon. « Chaque franc investi est comptabilisé et justifié. » « Nous avons instauré un système de contrôle strict pour assurer une utilisation optimale et transparente des fonds. »

Pour optimiser l’utilisation de ce budget, par conséquent, le comité d’organisation a également sollicité le soutien de partenaires privés. Certaines entreprises ont ainsi accepté de baisser leurs tarifs pour contribuer à la réussite de l’événement. Cette solidarité a permis de maximiser l’impact de chaque franc investi.

Un événement à la hauteur des attentes

Le budget alloué aux Vodun Days 2025 a permis d’organiser un événement à la hauteur des attentes. En effet, Ouidah a connu une grande diversité de manifestations lors des festivités qui ont eu lieu du 9 au 11 janvier : danses traditionnelles, cérémonies rituelles, concerts et inauguration de l’arène de Ouidah. La révélation du Tofâ 2025, un rituel divinatoire ancestral, a constitué l’un des temps forts de cette édition.

Un enjeu de transparence et de responsabilité

En communiquant ouvertement sur le budget de 1 milliard alloué aux Vodun Days, le comité d’organisation témoigne de sa volonté de transparence et de responsabilité. Cette démarche est essentielle pour renforcer la confiance du public et des partenaires et pour assurer la pérennité de cet événement.

En somme, les Vodun Days 2025 ont été une réussite sur tous les plans. Ils ont permis de célébrer le riche patrimoine culturel du Bénin, de promouvoir le tourisme et de renforcer le sentiment d’identité nationale.

 

 

Drame à Akpakpa : Un incendie dévastateur ravage Ayélawadjè 1

Hier, une tragédie d’une ampleur incommensurable a frappé le quartier d’Ayélawadjè 1, situé à Akpakpa, dans la commune de Cotonou. Un incendie dévastateur s’est déclaré en fin d’après-midi, emportant tout sur son passage. Le bilan provisoire est lourd : six personnes ont perdu la vie et de nombreux blessés luttent encore contre des blessures graves dans des hôpitaux débordés.

Les flammes, attisées par un vent violent, ont rapidement embrasé plusieurs appartements, ravageant tout un immeuble, semant la panique parmi les résidents. Des familles entières ont tout perdu, ne restant qu’avec les vêtements qu’elles portaient. Les cris de détresse résonnaient dans les ruelles étroites alors que des secouristes et des habitants tentaient désespérément de maîtriser l’incendie avec les moyens du bord.

Les services de secours, arrivés sur les lieux dans un contexte chaotique, ont dû faire face à une situation complexe. « C’était un véritable enfer », témoigne un pompier encore sous le choc. « Les flammes étaient incontrôlables et les victimes piégées dans leurs maisons. »

Solidarité en action : Cotonou unie face à la tragédie d’Ayélawadjè 1

L’incendie serait dû à une explosion d’une exposition de produits toxiques, mais une enquête est ouverte pour la confirmation de cette hypothèse. En attendant, le quartier d’Ayélawadjè 1 porte les stigmates d’une mi-journée d’horreur, avec des bâtiments réduits en cendres et des vies à jamais bouleversées.

Dans un élan de solidarité, les autorités locales se sont rendues sur place pour apporter leur soutien aux victimes. Luc Atropko, le maire de Cotonou, a exprimé son mécontentement face à l’élément déclencheur de cette tragédie : « C’est une nouvelle occasion de rappeler à chacun que notre irresponsabilité ne doit pas causer de dommages à notre paisible entourage », a-t-il déclaré.

Il a particulièrement souligné le danger de l’exposition de produits toxiques dans des zones résidentielles : « Lorsque vous stockez des produits toxiques dans une habitation, alors que les occupants ignorent leur présence, et que cela les conduit à des conséquences tragiques, c’est profondément triste », a-t-il conclu.

Ce drame vient rappeler, une fois de plus, la nécessité d’une meilleure prévention des incendies et de moyens de secours adéquats pour faire face à de telles tragédies. En cette sombre journée, Cotonou est en deuil, unie dans la douleur et la solidarité. Malgré les soutiens, le chemin vers la reconstruction sera long et douloureux pour ces familles qui ont tout perdu.

Le Gabon amorce son retour à l’ordre constitutionnel : présidentielle annoncée pour le 22 mars 2025

Le président de la transition gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé la tenue de l’élection présidentielle le 22 mars 2025, marquant une étape cruciale vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel après le coup d’État du 30 août 2023.

Cette déclaration, faite lors de la cérémonie de vœux des corps constitués et des diplomates, intervient après l’adoption, le 16 novembre 2024, d’une nouvelle constitution par référendum, approuvée à 91,80 %. Le nouveau texte instaure un régime présidentiel avec des mandats de sept ans renouvelables une fois et supprime le poste de Premier ministre. Il impose également des conditions strictes d’éligibilité, notamment l’obligation pour les candidats à la présidence d’être nés de parents gabonais et de résider dans le pays depuis au moins trois ans.

Le général Oligui Nguema, qui a pris le pouvoir en août 2023 en renversant Ali Bongo Ondimba, a promis des élections libres et transparentes. Cependant, des critiques émergent quant à la concentration des pouvoirs dans la nouvelle constitution, certains y voyant une manœuvre pour faciliter le maintien au pouvoir du général après la transition.

La communauté internationale et les observateurs locaux surveillent de près cette transition, espérant qu’elle conduira à une véritable démocratie et à une stabilité durable au Gabon.

En somme, l’annonce de l’élection présidentielle marque un tournant décisif pour le Gabon. Alors que le pays se prépare à cette échéance cruciale, l’espoir d’une véritable démocratie est palpable. La communauté locale espère voir se réaliser les promesses d’une élection libre et transparente. Le Gabon est à l’aube d’une nouvelle ère, et tous les regards sont tournés vers lui avec optimisme et détermination.