Bénin : la première édition du Prix Gazelle consacre dix entreprises

C’est dans une salle comble du Novotel Orisha, lundi soir, que le Bénin a officiellement lancé son nouveau prestigieux rendez-vous économique : le Prix Gazelle. Organisée conjointement par le magazine CADRECO et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin), cette première édition a réuni dirigeants d’entreprises, représentants institutionnels et partenaires financiers autour d’un même mot d’ordre : saluer celles et ceux qui font bouger l’économie du pays.

Dix lauréats pour trois catégories de croissance

 

Dix sociétés, toutes tailles et tous régimes fiscaux confondus, sont montées sur scène pour recevoir trophée, diplôme et cadeaux offerts par MTN Business, partenaire principal. Ainsi, les organisateurs ont réparti les dix sociétés en trois catégories distinctes : deux « Gazelles Émergentes », trois « Gazelles Confirmées » et cinq « Gazelles Leaders », récompensant ainsi des parcours allant de la jeune pousse ambitieuse au poids lourd établi. Parmi les vainqueurs, on a remarqué la société Agri-Boost, spécialisée dans la transformation de produits locaux, en tant que Gazelle Émergente, illustrant le dynamisme du secteur agro-industriel.

 

 Prix Gazelle : célébrer l’audace malgré la tempête

 

« Nous célébrons ce soir l’audace et l’excellence entrepreneuriale béninoise », a lancé Arnauld Akakpo, président de la CCI Bénin, en ouvrant la cérémonie. De fait, pour lui, ce prix s’inscrit dans la droite ligne de la mission de l’institution consulaire : créer des ponts entre entreprises, investisseurs et pouvoirs publics, tout en valorisant innovation et responsabilité. Il a rappelé que les lauréats ont été choisis sur leur capacité à avoir maintenu, voire accéléré, leur croissance entre 2019 et 2025 – une période particulièrement marquée par la pandémie, les chocs mondiaux et les réformes fiscales nationales.

Première édition du Prix Gazelle à Cotonou : 10 entreprises récompensées pour leur croissance 2019-2025. Trophées remis par la CCI Bénin et CADRECO au Novotel Orisha.

Des critères chiffrés à la résilience managériale

 

Francine Aïssi Houangni, présidente du jury, a détaillé la méthode de sélection. Les dossiers devaient comporter des états financiers certifiés et une note stratégique expliquant la vision de croissance de l’entreprise. Cependant, initialement très stricts, les critères ont dû être légèrement assouplis en cours de route : seules trois sociétés répondaient parfaitement aux exigences chiffrées initiales. Par conséquent, le jury a décidé de prendre également en compte la qualité du management, la discipline interne et la trajectoire globale. Cette flexibilité a permis de valoriser la résilience managériale, souvent aussi cruciale que les chiffres bruts. « Le Bénin possède un vivier d’entreprises solides, capables de rayonner bien au-delà de nos frontières », a-t-elle affirmé, avant de féliciter chaleureusement les dix lauréates, désormais « ambassadrices » du Prix Gazelle.

 Prix Gazelle : un rendez-vous annuel tourné vers l’avenir

 

Du côté de l’organisation, Yann Coco, gérant de CADRECO, n’a pas caché sa satisfaction. « Voir naître une distinction entièrement dédiée aux entreprises qui ont tenu bon et progressé malgré les tempêtes, c’est une fierté », a-t-il déclaré. Il a tenu à remercier les nombreux partenaires qui ont rendu l’événement possible : Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin, Port Autonome de Cotonou, Fabrimétal Bénin, MTN Business, SGI-AGI, AGA et La Poste du Bénin. Message spécial également aux entreprises non sélectionnées cette année : « Continuez, perfectionnez-vous, l’an prochain le trophée peut être pour vous. »

En une soirée, le Prix Gazelle a posé ses marques : un rendez-vous annuel qui entend devenir la vitrine de l’entrepreneuriat béninois performant et la boussole d’une économie tournée vers l’innovation et la résilience. La CCI Bénin l’a promis : elle remettra le couvert, avec encore plus d’ambition, en 2026.

 

Le Préfet du Mono en tournée statutaire du 24 au 28 novembre 2025

Du lundi 24 au vendredi 28 novembre 2025, le Préfet du Département du Mono, Monsieur Dêdêgnon Bienvenu Milohin, effectuera sa deuxième tournée statutaire de l’année, conformément aux dispositions de l’article 281 de la loi nᵒ 2021-14 du 20 décembre 2021 portant Code de l’administration territoriale en République du Bénin. En effet, durant cinq jours, il ira à la rencontre des autorités locales et des acteurs du développement dans les six communes du département : Bopa, Athiémé, Lokossa, Houéyogbé, Grand-Popo et Comè.

Cette mission, qui s’inscrit dans le cadre du suivi de l’action publique locale, vise à renforcer le dialogue entre l’autorité préfectorale et les acteurs du développement à la base. Elle permettra ainsi d’évaluer les dynamiques territoriales, de recueillir les préoccupations des communes, et de consolider les acquis de la gouvernance locale.

 

Axes prioritaires de la tournée du Préfet

 

À cette fin, plusieurs thématiques seront abordées avec les autorités communales, les élus locaux et les responsables techniques au cours des différentes étapes :

  • Évaluation de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, à travers l’analyse des tableaux comparatifs de mobilisation des ressources propres. (En clair : comment les communes gèrent-elles leur budget et quelles sont les avancées concrètes ?)
  • Communication sur la paix et la cohésion sociale en période électorale, en vue de sensibiliser les populations et les acteurs locaux à l’importance du vivre-ensemble.
  • Présentation des réalisations du Gouvernement du Président Patrice Talon au profit des populations du Département du Mono, dans les secteurs clés du développement.

 

Calendrier de la tournée du Préfet

 

La tournée se déroulera selon le programme ci-après :

  • Lundi 24 novembre : étape de Bopa à 10 h.
  • Mardi 25 novembre : étape d’Athiémé à 10 h / étape de Lokossa à 14 h.
  • Mercredi 26 novembre : étape de Houéyogbé à 10 h.
  • Jeudi 27 novembre : étape de Grand-Popo à 10 h / étape de la CCLC (Conférence des Cadres Locaux de Concertation) à 14 h.
  • Vendredi 28 novembre : étape de Comè à 10 h.

 

Une tournée à portée symbolique

 

Enfin, cette tournée constitue également la dernière mission préfectorale accueillie par les maires de la quatrième mandature de l’ère de la décentralisation. Elle marque ainsi une étape importante dans le processus d’évaluation et de consolidation des acquis territoriaux avant le renouvellement des équipes municipales.

Vers un Sénat au Bénin : la réforme constitutionnelle franchit une étape décisive

L’Assemblée nationale béninoise vient d’approuver en commission une réforme constitutionnelle majeure : l’introduction d’un Sénat. Cette avancée, portée par la majorité présidentielle, pourrait redessiner l’architecture du pouvoir législatif à l’approche de la présidentielle de 2026. Reste à franchir l’épreuve du vote en plénière, dans un climat politique sous tension.

 

 

Cotonou, 3 novembre 2025 – L’Assemblée nationale béninoise vient de franchir un jalon majeur dans la modernisation de ses institutions. À l’unanimité, la commission des lois a validé une réforme constitutionnelle qui pourrait consacrer la création d’une chambre haute, le Sénat, destinée à rééquilibrer le paysage législatif du pays.

 

Un Sénat : une réforme qui bouscule l’architecture parlementaire

 

Cette approbation sans voix discordante ouvre la voie à un débat élargi sur l’évolution du pouvoir parlementaire. Adoptée lors d’une session récente, la proposition de loi vise à amender la Constitution pour introduire cette nouvelle entité représentative, souvent perçue comme un contrepoids nécessaire à l’hémicycle monocaméral actuel. Des experts y voient un levier pour affiner la délibération des textes, en intégrant une lecture plus territoriale et sociétale des enjeux nationaux.

Toutefois, pour l’heure, le processus reste suspendu à une étape décisive : le vote en séance plénière. Le texte devra alors rallier une majorité qualifiée pour entrer en vigueur. Cette échéance, attendue dans les prochaines semaines, pourrait marquer un tournant institutionnel inédit depuis les réformes de 2019, qui avaient déjà redessiné le cadre électoral. Mais qu’en pensent les acteurs politiques ?

 

Entre ambitions inclusives et prudence politique

 

Les promoteurs de cette initiative, issus de la mouvance présidentielle, défendent une vision plus inclusive de la gouvernance. L’instauration d’un Sénat permettrait, selon eux, de donner davantage de voix aux régions et aux forces vives du pays. « C’est une opportunité de consolider notre démocratie en la rendant plus représentative », confie un député proche du pouvoir, sous couvert d’anonymat.

Cependant, du côté des oppositions, bien que minoritaires, la prudence domine. Certains craignent une dilution de leur influence dans un Parlement élargi, où les équilibres pourraient se recomposer au détriment de leur capacité d’action. Malgré cela, l’enjeu principal reste l’impact sur les prochaines élections.

 

Un Sénat : un enjeu institutionnel à l’approche de 2026

 

Par conséquent, si elle est entérinée, cette réforme ne se limiterait pas à une simple restructuration organique. Elle pourrait redéfinir les rapports de force à l’approche de l’élection présidentielle de 2026, en ouvrant de nouveaux espaces de négociation et de légitimation. Les débats en plénière, attendus avec intensité, s’annoncent ainsi comme le théâtre d’une reconfiguration politique majeure.

En conclusion, dans un contexte de défis socio-économiques persistants, le Bénin s’interroge sur l’avenir d’un législatif bicaméral. Cette réforme, si elle aboutit, s’inscrirait dans la lignée des ambitions de modernisation portées par le président Patrice Talon, qui entend ancrer le pays dans une démocratie plus mature, plus structurée et résolument décentralisée.

 

CRIMJUST III : le Bénin traque l’argent du crime

Face à l’essor des cartels et à l’intensification du blanchiment transfrontalier, le Bénin renforce ses capacités d’enquête financière à travers la phase 3 du programme CRIMJUST III. Dans ce cadre, une formation stratégique organisée à Cotonou mobilise magistrats, policiers et experts internationaux, avec pour objectif de démanteler les circuits occultes et de consolider l’État de droit.

 

Cotonou, 22 octobre 2025 – Dans un contexte où les cartels transnationaux blanchissent des fortunes issues du trafic illicite, le Bénin intensifie sa lutte contre les réseaux financiers clandestins. Ainsi, du 21 au 23 octobre, une session intensive de formation réunit à Cotonou des magistrats, enquêteurs et officiers de police spécialisés, sous l’égide du Programme mondial de perturbation des réseaux criminels (GPCD) – CRIMJUST. Animée par des experts d’Interpol et soutenue par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), cette initiative vise à renforcer les capacités d’investigation pour démanteler les chaînes de financement du commerce de stupéfiants, tout en élargissant le champ d’action à la délinquance économique globale.

 

Des outils pour décortiquer les montages financiers complexes

 

Concrètement, l’atelier réunit une trentaine de participants issus des services répressifs béninois. Il met l’accent sur les méthodes contemporaines de traçabilité des flux monétaires suspects. à travers l’analyse de cas réels, les stagiaires apprendront à identifier les transferts dissimulés via des sociétés écrans, les cryptomonnaies anonymes ou encore les investissements immobiliers fictifs.

« Ces compétences sont vitales pour transformer des soupçons en preuves irréfutables, brisant ainsi le cycle vicieux du crime organisé », explique un formateur d’Interpol, soulignant l’importance d’une approche multidisciplinaire alliant droit pénal et analyse forensique.

Cette formation répond à une urgence régionale : en tant que porte d’entrée stratégique en Afrique de l’Ouest, le Bénin voit transiter des tonnes de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud, alimentant une économie souterraine qui fragilise durablement la stabilité sociale et institutionnelle. Dans cette optique, CRIMJUST dote les acteurs locaux de protocoles d’intervention standardisés, afin de renforcer les collaborations transfrontalières et d’éviter que les fonds illicites ne se volatilisent aux frontières.

CRIMJUST III : une offensive européenne contre les mafias globales

 

Depuis début 2023, l’Union européenne pilote la troisième phase de ce programme ambitieux, baptisé CRIMJUST III, dans le cadre de son initiative sur les flux illicites (GIFP). Son objectif est clair : réduire l’emprise des réseaux mafieux et de la corruption sur la gouvernance et la sécurité publique. À ce titre, le projet couvre l’Afrique subsaharienne, l’Amérique latine et les Caraïbes — principaux corridors du trafic — et finance des enquêtes croisées, des poursuites judiciaires renforcées ainsi que des échanges d’informations sécurisés entre pays partenaires.

Au Bénin, pays pilote en Afrique de l’Ouest, les résultats commencent à se faire sentir : plusieurs opérations conjointes ont déjà permis des interceptions spectaculaires de cargaisons et des gels d’avoirs.

« L’Europe ne se contente pas d’observer ; elle équipe les nations vulnérables pour qu’elles deviennent des remparts actifs contre ces menaces hybrides », souligne un diplomate européen impliqué, évoquant un investissement de plus de 50 millions d’euros pour cette phase.

 

Un rempart pour l’État de droit en péril

 

À l’heure où les cartels diversifient leurs itinéraires — des ports de Lagos aux aéroports de Cotonou — cette formation marque un jalon décisif. Elle prépare le terrain pour une justice plus réactive, capable non seulement de sanctionner, mais aussi d’asphyxier financièrement les criminels. De leur côté, les autorités béninoises saluent cette manne européenne comme un bouclier contre l’érosion de l’État de droit, dans un sous-continent où la corruption ronge jusqu’aux fondations institutionnelles.

À l’issue de ces trois jours, les stagiaires repartiront avec un réseau d’experts et des outils numériques pour traquer en temps réel les mouvements suspects. Un pas de plus vers un Bénin résilient, où la loi reprend le dessus sur les ombres du profit illégal.

 

Loi de finances 2026 : les députés en retraite budgétaire à Grand-Popo

Du 20 au 24 octobre 2025, une quarantaine de députés et experts de l’Assemblée nationale se réunissent à Grand-Popo pour analyser en profondeur le projet de loi de finances 2026. Organisé par l’UNACEB avec l’appui de l’UNICEF, cet atelier vise à renforcer les capacités parlementaires pour un vote éclairé, centré sur les enjeux sociaux et le développement humain.

 

Grand-Popo, 22 octobre 2025 – Sur les rives sereines de l’océan Atlantique, la commune balnéaire de Grand-Popo s’est muée, le lundi 20 octobre, en véritable laboratoire budgétaire. Pendant cinq jours, une quarantaine de députés et d’experts de l’Assemblée nationale béninoise plongent au cœur du projet de loi de finances pour l’exercice 2026. Pilotée chaque année par l’Unité d’Analyse, de Contrôle et d’Évaluation du Budget de l’État (UNACEB), cette retraite parlementaire bénéficie du soutien logistique et financier de l’UNICEF. Son ambition est claire : outiller les élus pour un vote éclairé et un suivi rigoureux des deniers publics.


À Grand-Popo, les députés béninois participent à une retraite budgétaire dédiée à l’examen du projet de loi de finances 2026. Objectif : outiller les élus pour une lecture stratégique des priorités sociales, améliorer le suivi des dépenses publiques et consolider le rôle du Parlement dans la gouvernance budgétaire.

Loi de finances 2026 : une ouverture sous le signe de la gratitude et de l’engagement

Dès l’ouverture des travaux, plusieurs figures majeures du Parlement ont répondu présentes, sous la conduite de Mathieu Ahouansou, directeur de cabinet du président Louis Gbèhounou Vlavonou, qu’il représentait à cette occasion. De son côté, Simplice Quenum, directeur de l’UNACEB, a donné le ton en prononçant une allocution empreinte de gratitude. Il a notamment salué le dynamisme insufflé par le président de l’Assemblée en matière de supervision financière, tout en mettant en lumière le rôle stratégique du partenariat durable avec l’UNICEF.

« Notre unité est là pour décrypter les arcanes des comptes publics avec objectivité et profondeur, facilitant une vision claire des priorités socio-économiques », a-t-il affirmé, avant d’exhorter les participants à des contributions dynamiques, ancrées dans la logique et exemptes de clivages politiques.

En somme, l’objectif est d’émerger avec des idées solides pour orienter les choix gouvernementaux.


À Grand-Popo, les députés béninois participent à une retraite budgétaire dédiée à l’examen du projet de loi de finances 2026. Objectif : outiller les élus pour une lecture stratégique des priorités sociales, améliorer le suivi des dépenses publiques et consolider le rôle du Parlement dans la gouvernance budgétaire.

L’UNICEF vante une priorisation sociale en pleine accélération.

Pour sa part, Serghei Toma Buruiana, responsable des politiques sociales à l’UNICEF au Bénin, a souligné avec force la portée humanitaire de l’exercice. Dans une intervention empreinte de chaleur et de conviction, il a salué cette retraite parlementaire comme un modèle exemplaire de synergie entre les législateurs et l’organisation onusienne, au service exclusif des citoyens, et plus particulièrement des populations les plus vulnérables.

« C’est un honneur renouvelé de contribuer à ces débats, qui placent l’enfant au centre des choix budgétaires », a-t-il déclaré.

Pour étayer son propos, il a présenté des données chiffrées particulièrement révélatrices : la part des ressources publiques allouées aux secteurs sociaux – santé, éducation, protection – est passée de 32,6 % en 2019 à une prévision ambitieuse de 46,6 % pour 2026. Selon lui, cette progression significative témoigne d’une volonté nationale clairement affirmée d’investir dans le capital humain.

En conclusion, Buruiana a réitéré l’engagement de l’UNICEF à accompagner les délibérations parlementaires, afin de garantir une lecture sociale des arbitrages budgétaires.


À Grand-Popo, les députés béninois participent à une retraite budgétaire dédiée à l’examen du projet de loi de finances 2026. Objectif : outiller les élus pour une lecture stratégique des priorités sociales, améliorer le suivi des dépenses publiques et consolider le rôle du Parlement dans la gouvernance budgétaire.

Loi de finances 2026 : le rôle constitutionnel du Parlement au cœur des échanges

Dans le prolongement des interventions précédentes, Mathieu Ahouansou a posé le cadre institutionnel en rappelant l’article 109 de la Constitution de 1990, révisée en 2019, lequel consacre le Parlement comme gardien vigilant des finances publiques. De l’autorisation préalable des dépenses à leur vérification a posteriori, les députés sont ainsi investis d’une responsabilité cruciale : examiner avec rigueur les recettes et les allocations budgétaires, afin de garantir une gestion transparente et conforme aux priorités nationales.

Face à la complexité du document gouvernemental, souvent dense et technique, cet atelier s’impose comme un antidote pédagogique. Il vise notamment à produire une synthèse accessible, attentive aux enjeux de genre, d’enfance et de cohésion sociale, pour permettre une appréciation nuancée des orientations stratégiques.

Ahouansou n’a pas manqué d’insister sur l’urgence d’une implication totale : huit exposés thématiques rythmeront les débats, conduisant à une synthèse finale enrichie d’observations pertinentes et de recommandations adressées à l’exécutif.

« C’est l’occasion de forger des outils qui transforment la complexité en clarté, au service d’une gouvernance exemplaire », a-t-il martelé.

Perspectives : un budget au prisme du développement humain

Au-delà des considérations chiffrées, cet atelier organisé à Grand-Popo – dont l’atmosphère paisible favorise la réflexion stratégique – incarne une maturité parlementaire en constante progression au Bénin. Dans un contexte économique marqué à la fois par des défis sécuritaires persistants et par des engagements climatiques croissants, les recommandations formulées au cours de ces cinq jours de travaux pourraient orienter des allocations budgétaires décisives, notamment en matière d’accès à l’eau potable ou de scolarisation des filles en milieu rural.

À l’issue des travaux, le 24 octobre, une feuille de route devrait émerger, renforçant ainsi le rôle du législateur comme pivot d’une démocratie budgétaire inclusive.

En définitive, cet exercice, fidèle à sa tradition, pourrait bien impulser des ajustements décisifs pour un 2026 plus équitable, où les priorités sociales ne seront plus de simples slogans, mais des leviers tangibles de progrès.

Économie du soin : Les députés du Bénin formés

À Cotonou, les députés béninois s’engagent pour rendre visible l’économie du soin. Lors d’un atelier inédit, ils ont été outillés pour intégrer le travail domestique non rémunéré dans les politiques publiques, une avancée vers plus d’équité sociale et générationnelle.

Cotonou, 20 octobre 2025 – À l’hôtel Azalaï de Cotonou, une vingtaine de députés et cadres parlementaires ont pris part, vendredi 17 octobre, à un atelier d’orientation inédit sur le travail domestique non rémunéré et l’économie du soin. Organisé par le Consortium Régional pour la Recherche en Économie Générationnelle (CREG), en partenariat avec plusieurs organisations internationales, l’événement visait à rendre visible une réalité économique souvent ignorée : les tâches quotidiennes – cuisine, lessive, garde d’enfants, soins aux aînés – qui soutiennent la société sans apparaître dans les comptes nationaux.

À Cotonou, un atelier parlementaire sur l’économie du soin sensibilise les députés au rôle crucial du travail domestique non rémunéré. Objectif : intégrer cette réalité invisible dans les politiques publiques pour une économie plus juste et inclusive.

Vers une reconnaissance de l’économie invisible

Dans un contexte marqué par de fortes inégalités de genre et des vulnérabilités intergénérationnelles, cet atelier s’inscrit donc dans une démarche d’équité sociale. En effet, « le travail de soins domestiques non rémunérés est indispensable au fonctionnement de la société, mais reste invisible dans les indicateurs économiques classiques », souligne le CREG dans un communiqué. Ainsi, l’objectif est clair : outiller les législateurs pour intégrer cette « économie invisible » dans les politiques publiques, notamment en matière de protection sociale et d’évaluation de la richesse nationale.

À Cotonou, un atelier parlementaire sur l’économie du soin sensibilise les députés au rôle crucial du travail domestique non rémunéré. Objectif : intégrer cette réalité invisible dans les politiques publiques pour une économie plus juste et inclusive.

Des voix parlementaires engagées

 

L’intervention de l’honorable Abdoulaye Gounou, président de la Commission des Relations Extérieures, de la Coopération au Développement, de la Défense et de la Sécurité (C5) a ouvert les travaux. Ce dernier a salué l’initiative et remercié le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, pour son soutien.

« Nous sommes ici pour partager les résultats de recherches sur le travail de soins familiaux non rémunéré, et je vous exhorte à l’intégrer concrètement dans nos politiques », a-t-il déclaré, appelant à une valorisation réelle de ces efforts, souvent portés par les femmes.

Par la suite, le professeur Latif Draman, président du CREG, a pris la parole pour souligner l’urgence du sujet. Selon lui, « ce secteur, précarisé, féminisé et sous-payé, est pourtant fondamental pour l’économie formelle. Sans lui, aucun salarié ne pourrait travailler sereinement, aucun enfant apprendre, aucune personne âgée rester à domicile », a-t-il martelé. Dès lors, il a présenté des données probantes pour inspirer des réformes législatives, appelant les députés à « prendre la mesure de cette injustice sociale ».

À Cotonou, un atelier parlementaire sur l’économie du soin sensibilise les députés au rôle crucial du travail domestique non rémunéré. Objectif : intégrer cette réalité invisible dans les politiques publiques pour une économie plus juste et inclusive.

Économie du soin : des pistes concrètes pour des réformes inclusives

 

Au nom du président Vlavonou, retenu par d’autres engagements, l’honorable Mahougnon Cakpo, premier secrétaire parlementaire, a clôturé les interventions d’ouverture. Il a exprimé la gratitude de l’Assemblée au CREG et au Population Reference Bureau (PRB) pour leur engagement en faveur de l’équité générationnelle. En ce sens, il a affirmé : « Il nous faut enrichir notre lecture économique pour rendre visible l’invisible : les transferts intergénérationnels, les charges familiales et l’alignement des budgets sur les besoins sociaux. » Il a également appelé à une économie béninoise fondée sur l’équité, où chaque contribution – marchande ou non – trouve sa juste valeur.

Par ailleurs, au-delà des discours, l’atelier a donné lieu à des échanges interactifs, avec des présentations de recherches et des débats sur les pistes législatives concrètes. Ainsi, des propositions ont émergé pour une reconnaissance statistique du travail non rémunéré, la mise en place de mécanismes de protection sociale et une meilleure répartition des charges familiales, soulignant le rôle central du Parlement dans la lutte contre les inégalités.

 

Économie du soin : une prise de conscience politique au Bénin

Enfin, cet événement, financé par des partenaires internationaux, reflète une prise de conscience croissante au Bénin. Face au chômage des jeunes et à une précarité féminine persistante, valoriser l’économie du soin pourrait transformer les politiques publiques. Comme l’a résumé le Pr Draman : « C’est un appel à l’action pour un Bénin plus juste. » Désormais mieux outillée, l’Assemblée nationale est attendue au tournant pour traduire ces recommandations en lois inclusives.

Cohésion électorale : Vlavonou reçoit les religieux et les jeunes

Le Président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, se positionne en médiateur clé en vue des prochaines élections. Il a reçu le jeudi les représentants des confessions religieuses et du Parlement des jeunes. Les deux délégations ont remis des initiatives concrètes – d’un appel à la prière nationale pour la paix à une campagne digitale – visant à consolider la cohésion nationale et à garantir des scrutins apaisés.

 

Cotonou, 17 octobre 2025 – À l’approche des élections générales de 2026, le Président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Gbèhounou Vlavonou, a renforcé son rôle de médiateur. Ainsi, hier, au Palais des Gouverneurs, il a successivement reçu les représentants du Cadre de concertation des confessions religieuses et le Bureau du Parlement des jeunes du Bénin.

Ces audiences, toutes deux axées sur la consolidation de la cohésion nationale en période électorale, ont été saluées par les participants comme un pas décisif vers des scrutins apaisés. « La paix est le socle de notre démocratie », a rappelé implicitement le président Vlavonou par son écoute attentive, selon les conférenciers. Les délégations ont présenté leurs initiatives respectives, tout en insistant sur l’urgence d’une mobilisation collective pour des élections sans violence.

Les religieux appellent à la prière nationale et au dialogue post-électoral

 

En premier lieu, la délégation du Cadre de concertation des confessions religieuses, menée par Michel Alokpo, a remis à Louis Vlavonou les actes et le communiqué final d’un séminaire dédié à la paix (tenu du 2 au 4 septembre).

Ce document appelle clairement à une mobilisation spirituelle forte : trois jours de prière et de jeûne sont prévus en décembre 2025 et janvier 2026 sur l’ensemble du territoire, afin d’implorer des élections paisibles.

« Nous avons demandé que le Président de l’Assemblée nationale puisse assister le Cadre de concertation et le comité de suivi, puisque nous avons une tournée nationale à faire dans les douze départements de notre pays pour aller apporter le message de paix », a déclaré Michel Alokpo, soulignant ainsi l’importance de cette mission d’évangélisation pacifique.

Par ailleurs, le communiqué final va plus loin : il recommande une rencontre entre l’ancien chef de l’État Boni Yayi et le président Patrice Talon pour échanger des vœux de paix, ainsi qu’un dialogue national de paix et de réconciliation post-électoral. Face à ces propositions, le président Vlavonou s’est engagé à les relayer auprès des autorités compétentes.

À l’approche des élections de 2026, le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Vlavonou, reçoit les représentants religieux

Le Parlement des jeunes lance la campagne digitale « Jeunesse pour la paix »

Dans un second temps, la rencontre avec le Bureau du Parlement des jeunes du Bénin, représenté par Destiny Kounkouagou, a permis de dévoiler l’initiative phare de l’organisation : la campagne « Jeunesse pour la paix ».

Déployée en trois étapes sur cinq semaines, cette campagne débute par une phase digitale intensive : publication sur les réseaux sociaux d’affiches et de visuels sensibilisant à la paix avant, pendant et après les scrutins.

« Le but est d’amener les uns et les autres à prôner la paix en période électorale », a expliqué Kounkouagou, qui s’est dit « vraiment heureux de l’attention » accordée à leur projet. Ancré dans la jeunesse, force vive du Bénin, ce projet vise à contrer les risques de manipulations et de divisions via un message viral et inclusif.

À l’approche des élections de 2026, le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Vlavonou, reçoit les représentants religieux

Vlavonou, médiateur clé avant les scrutins de 2026

Ces audiences surviennent donc à un moment critique, à quelques mois des élections législatives et municipales du 11 janvier 2026 et de la présidentielle du 12 avril. Elles illustrent parfaitement l’engagement des institutions à prévenir les crises. Louis Vlavonou, deuxième personnalité de l’État, émerge ainsi comme un médiateur clé, relayant les voix religieuses et juvéniles dans un paysage politique marqué par les réformes.

De manière générale, les réactions sont unanimes : satisfaction d’une écoute bienveillante et espoir d’une adhésion large à ces initiatives. Dans les couloirs du Palais, on murmure déjà d’une possible implication parlementaire pour amplifier ces efforts. En définitive, à l’approche des scrutins, le Bénin mise sur la spiritualité et la jeunesse pour tisser un filet de paix.

 

FIC 2025 : L’innovation « made in Africa » au cœur de l’urbanisme

Plus qu’un forum, une forge : Clôturé à Cotonou, le FIC 2025 a récompensé la jeunesse innovante. Avec un chèque de 5 000 euros et un partenariat avec la DGCH, l’équipe d’Epitech Bénin a prouvé que l’avenir urbain du continent – inclusif, vert et connecté – passe par le codage et la construction concrète.

 

Cotonou, 15 octobre 2025 – Au milieu des tours en construction et des marchés grouillants de la capitale économique béninoise, un vent de fraîcheur souffle sur l’urbanisme africain. La troisième édition du Forum International du Cadre de Vie (FIC), qui s’est achevée le 11 octobre au Sofitel Hôtel, n’a pas été qu’un énième rassemblement d’experts.

Non, cette année, le FIC 2025 a vibré au rythme des concepts révolutionnaires et des prototypes audacieux portés par une génération de trentenaires et d’étudiants déterminés à transformer les bidonvilles en écosystèmes intelligents. Oubliez les discours ronflants : c’est l’innovation « made in Africa » qui a volé la vedette, prouvant ainsi que les solutions aux maux des mégapoles du continent naissent souvent dans les ateliers de hackers et les cerveaux bouillonnants des universités locales.

Le Forum International du Cadre de Vie (FIC 2025) à Cotonou a célébré l'innovation "made in Africa", récompensant des prototypes (briques écologiques, applications inondations) portés par la jeunesse, et appelant à une urbanisation responsable et intelligente.

EXPO’FIC : du déchet à la brique écologique

 

Imaginez la scène : sous les néons tamisés de l’EXPO’FIC, une exposition qui ressemblait plus à un marché aux puces high-tech qu’à un salon d’affaires. Des startups comme Porteo BTP présentaient des briques écologiques fabriquées à partir de déchets plastiques, tandis que l’association ABéTec-BTP dévoilait des modèles de logements modulaires, assemblables en un clin d’œil pour les familles déplacées par les inondations récurrentes.

« On ne parle plus de théorie ici, on fabrique du concret », lance Aïcha Mensah, une architecte ghanéenne de 28 ans, les mains encore tachées de terre argileuse après un atelier pratique sur la construction durable. Son stand, bondé de maires curieux et d’investisseurs français, illustrait parfaitement l’esprit du forum : co-construire, tester, itérer.

L’hackathon : Epitech Bénin remporte un projet concret pour Akpakpa

 

Mais le vrai coup de maitre s’est joué lors de l’hackathon, ce marathon de 48 heures où une quarantaine d’étudiants – dont une équipe triomphante d’Epitech Bénin – ont planché sur des défis concrets : comment rendre les transports publics résilients au climat, ou comment verdir les ruelles étroites de Cotonou sans y laisser une fortune ?

« C’était comme un jeu vidéo, mais avec des enjeux réels : la survie de nos villes », confie Koffi Adébayo, 22 ans, lauréat avec son prototype d’application mobile qui cartographie en temps réel les zones inondables et propose des itinéraires alternatifs via des vélos partagés solaires. Leur prix ? Un chèque de 5 000 euros et un partenariat avec la Direction Générale de la Construction et de l’Habitat (DGCH) pour piloter le projet dans les quartiers populaires d’Akpakpa. Face à eux, des géants comme des experts de l’ONU ou des urbanistes sud-africains semblaient presque nostalgiques, avouant que ces « jeunes » avaient ravivé leur flamme.

FIC 2025 : un appel à l’urbanisation responsable

 

Organisé sous le patronage du ministre José Tonato, chargé du Cadre de Vie et des Transports, ce FIC n’était pas qu’une vitrine pour les élites. Avec ses panels sur la résilience urbaine et ses B2B effrénés, il a aussi mis en lumière un continent qui refuse la fatalité.

Victor Kouassi Ananouh, le DG de la DGCH, l’a souligné lors de la clôture : « Ce forum n’est plus un simple laboratoire d’idées ; c’est une forge dans laquelle naissent les décisions qui changeront nos territoires. » Il pointait également du doigt les recommandations phares : intégrer l’IA dans la planification des déchets ou subventionner les toits verts pour contrer la chaleur asphyxiante des bidonvilles. Et pour sceller cet élan, une plantation symbolique de 50 arbres au Complexe scolaire d’Akogbato.

Bien sûr, les ombres planent : la croissance galopante des villes béninoises, avec ses 4 % d’urbanisation annuelle, menace toujours d’engloutir les avancées sous des vagues de béton anarchique. Le ministre Tonato l’a martelé : « Sans urbanisation responsable, nos progrès… risquent de s’évaporer. » Pourtant, en écoutant les lauréats de l’hackathon, on sent que l’espoir n’est pas vain. Ces jeunes, nourris aux objectifs du Programme d’Action du Gouvernement (PAG 2021-2026), ne se contentent pas de rêver : ils codent, ils construisent, ils challengent.

En somme, le FIC 2025 s’est refermé sur ces notes optimistes. L’étincelle est allumée. Et si les villes africaines de demain ressemblent aux prototypes vus cette semaine — inclusives, vertes, connectées — ce sera grâce à ces innovateurs qui redessinent déjà nos horizons urbains.

Bénin : Vitali Boton alerte sur les pièges des réseaux sociaux au Parlement

Au Palais des Gouverneurs, siège de l’Assemblée nationale, le « like » est désormais considéré comme un risque professionnel. Le porte-parole Vitali Boton a tiré la sonnette d’alarme sur l’usage des réseaux sociaux, soulignant que chaque agent est un « ambassadeur involontaire » dont la vigilance détermine l’image et l’intégrité de l’institution.

 

Porto-Novo, 14 octobre 2025 – À l’heure où les réseaux sociaux imprègnent chaque instant de notre quotidien, leur usage responsable devient une urgence, surtout dans une institution aussi exposée que l’Assemblée nationale. C’est le message fort porté lundi par Vitali Boton, chef de la cellule de communication et porte-parole du président de l’Assemblée, lors de la traditionnelle « cérémonie des couleurs » au Palais des Gouverneurs. Le thème de cette édition était clair : « L’impact des réseaux sociaux sur nos vies privées, nos pratiques professionnelles et nos carrières dans la fonction publique parlementaire ». Cette sensibilisation est une initiative du président Louis Gbèhounou Vlavonou depuis la 8ᵉ législature, visant à ancrer des valeurs civiques et morales chez le personnel parlementaire, civil et militaire.

Devant un auditoire attentif, Vitali Boton a planté le décor : « Les réseaux sociaux, que nous utilisons presque quotidiennement, façonnent nos comportements, influencent notre image et orientent, souvent à notre insu, le cours de nos carrières et de nos responsabilités. » L’objectif, clair et ambitieux, est de guider la communauté parlementaire vers une maîtrise des opportunités offertes par ces outils – de Facebook à TikTok en passant par X (ex-Twitter) et LinkedIn – tout en évitant les pièges qui menacent vie privée, réputation et image institutionnelle.

L'Assemblée nationale du Bénin, par la voix de son porte-parole Vitali Boton, sensibilise son personnel aux risques des réseaux sociaux, soulignant l'urgence d'un usage responsable pour protéger vie privée, carrières et image institutionnelle face à la porosité entre sphères publique et professionnelle.

L’omniprésence numérique : ambassadeurs involontaires du Parlement

 

Remontant aux débuts des années 2000, époque où l’accès à Internet au Bénin relevait d’un « véritable luxe », Boton a tracé l’évolution fulgurante des technologies. « En l’espace d’une décennie, le regard porté sur ces outils a radicalement changé. L’explosion des nouvelles technologies de l’information et de la communication a imposé les réseaux sociaux dans nos vies. » Aujourd’hui, de fait, ils structurent relations privées, pratiques professionnelles et carrières publiques. Dans le sanctuaire du Parlement, chaque agent en devient un « ambassadeur involontaire » de l’institution, rendant la vigilance impérative.

Vie privée : une frontière poreuse et risquée

 

Entrant dans le vif du sujet, le communicateur a disséqué l’hyperconnexion qui lie utilisateurs et plateformes. « Les réseaux sociaux ont profondément transformé notre manière de communiquer, de partager et même d’exister publiquement. Toutefois, cette hyperconnexion soulève des interrogations majeures sur la notion même de vie privée. » Celle-ci, espace d’intimité préservée, s’effrite face à des publications qui échappent vite au contrôle, interprétées ou exploitées par autrui.

Les atouts sont indéniables : maintien des liens, accès à des groupes solidaires, outil de mémoire ou encore espace d’expression des passions. Cependant, les ombres planent : exposition de données personnelles, perte de contrôle sur les contenus, traçabilité numérique, atteinte à la réputation, pression psychologique, cyberharcèlement et usurpation d’identité.« La confusion entre sphère publique et sphère privée devient de plus en plus floue », a-t-il averti.

L'Assemblée nationale du Bénin, par la voix de son porte-parole Vitali Boton, sensibilise son personnel aux risques des réseaux sociaux, soulignant l'urgence d'un usage responsable pour protéger vie privée, carrières et image institutionnelle face à la porosité entre sphères publique et professionnelle.

Les pratiques professionnelles : leviers puissants, pièges subtils

 

Au Parlement, les réseaux ne sont plus de simples loisirs ; ils sont des instruments de travail. Pour les journalistes et communicateurs, un tweet sur X peut « toucher des milliers de citoyens en quelques minutes », diffusant communiqués et informations officielles. Les archivistes y voient une bibliothèque numérique accessible, tandis que juristes et légistes en tirent un outil de veille, d’échange et de vulgarisation du droit, boostant transparence et rayonnement législatif.

Néanmoins, les risques guettent : fuites d’informations sensibles, conflits d’intérêts, perte de crédibilité et prolifération de fake news. « Dans la fonction publique parlementaire, l’impact des réseaux sociaux est particulièrement visible et double : ils offrent des opportunités uniques, mais comportent aussi des risques qu’il convient de connaître », a souligné Boton.

L'Assemblée nationale du Bénin, par la voix de son porte-parole Vitali Boton, sensibilise son personnel aux risques des réseaux sociaux, soulignant l'urgence d'un usage responsable pour protéger vie privée, carrières et image institutionnelle face à la porosité entre sphères publique et professionnelle.

Le défi : le devoir de réserve imposé par les hautes responsabilités

 

Le cœur du débat repose sur la porosité entre vie privée et professionnelle, exacerbée par les hautes responsabilités. « Plus les responsabilités sont élevées, plus cette frontière devient difficile à tracer », a expliqué le porte-parole, citant des exemples concrets : un commentaire du secrétaire général administratif lu comme une position officielle, ou une réflexion d’un directeur des services législatifs rattachée à un projet de loi. « Servir une institution d’une telle envergure impose de considérer que, sur les réseaux sociaux, nous ne nous exprimons jamais totalement en notre nom propre. » Boton a aussi évoqué l’influence sur les carrières – positives pour le networking, néfastes via la désinformation – et les enjeux spécifiques pour le groupe de sécurité de l’Assemblée, où discrétion rime avec survie.

Vitali Boton : Dix recommandations pour un usage éclairé et responsable

 

Face à ces écueils, Boton n’a pas lésiné sur les solutions, listant dix bonnes pratiques taillées pour la fonction publique parlementaire : Premièrement, préserver confidentialité et sécurité des données ; deuxièmement, respecter devoir de réserve et neutralité politique ; séparer vie pro et privée ; faire preuve de discrétion et modestie ; éviter confusion entre opinion personnelle et institutionnelle ; vérifier fiabilité des informations ; protéger image personnelle et institutionnelle ; s’abstenir de publications polémiques ou émotionnelles ; et participer aux formations tout en respectant la charte interne.

« La fonction publique parlementaire n’est pas une administration comme les autres : elle implique des devoirs de réserve, de neutralité et de loyauté renforcés. Entre vie professionnelle et vie privée, la frontière est souvent ténue », a-t-il martelé, appelant à une vigilance accrue.

 

Vitali Boton appelle à la responsabilité collective

 

En bouclant son intervention, Vitali Boton a réaffirmé le potentiel des réseaux : « Des alliés puissants, à condition de les utiliser avec discernement, responsabilité et rigueur. » Cette communication, saluée par les participants, s’inscrit dans une dynamique plus large de formation éthique au Parlement, d’autant plus que le Bénin navigue dans un écosystème numérique en pleine expansion.

Reste à voir si ces conseils percoleront au-delà des couloirs du Palais des Gouverneurs, dans un pays où 70 % de la population est connectée. Une chose est sûre : dans l’arène parlementaire, un like de trop pourrait bien peser sur l’équilibre des pouvoirs.

Midrand : le Bénin brille au Parlement panafricain

À Midrand, la 13ᵉ Conférence annuelle des présidents de parlements africains a réuni les figures clés de la gouvernance continentale autour d’un dialogue stratégique sur l’intégration, la paix et le développement durable. Le Bénin, représenté par l’Honorable Louis Vlavonou, s’est distingué par une intervention saluée, mettant en lumière ses réformes pionnières en faveur de la libre circulation, de l’ouverture citoyenne et de la ratification proactive des accords internationaux.

 

Midrand, 8 octobre 2025 – La 13ᵉ Conférence annuelle des présidents des parlements nationaux et régionaux africains, organisée du 29 au 30 septembre 2025 au siège du Parlement panafricain en Afrique du Sud, a réuni des décideurs clés du continent autour d’un thème ambitieux : « Transformer les parlements pour une intégration continentale citoyenne, le développement durable, la prospérité et la paix, et renforcer le rôle dynamique de l’Afrique sur la scène internationale ». Cette rencontre, qui a favorisé un dialogue approfondi entre parlementaires panafricains, secrétaires généraux, représentants de la société civile, universitaires, institutions de l’Union africaine (UA), organismes onusiens et diplomates, a permis d’explorer des voies concrètes pour une gouvernance inclusive et prospective.

 

Le Bénin valorise ses réformes au Parlement panafricain. Libre circulation, citoyenneté ouverte et intégration régionale au cœur des débats à Midrand.

Le Bénin, modèle d’ouverture et d’intégration sous-régionale

 

En effet, le Bénin a marqué sa présence distinguée à cette tribune continentale, avec une délégation menée par l’Honorable Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, aux côtés des députés Nicaise Kotchami Fagnon, Rosine Dagninho, Justin Agbodjété, Léon Degny, Mounifa Karim Tidjani, Baké Chabi Goro et Dénise Hounménou. À travers une intervention remarquée, M. Vlavonou a mis en lumière les avancées législatives du Bénin en matière d’intégration sous-régionale, positionnant ainsi le pays comme un modèle de facilitation des échanges humains et économiques.

 

Midrand : des réformes pionnières en faveur de la libre circulation

 

Dans son allocution prononcée devant un auditoire international, le président Vlavonou a rappelé les réformes pionnières adoptées par le Bénin, telles que l’exemption de visa pour l’entrée des citoyens africains et la possibilité d’installation libre, sous réserve du respect des lois nationales. Plus précisément, il a déclaré : « Tous les Africains peuvent aujourd’hui entrer en République du Bénin sans visa et même s’y installer librement, sous réserve uniquement du respect des lois en vigueur dans le pays, comme tout bon citoyen sous tous les cieux ».

Il a également souligné l’ouverture de la nationalité béninoise aux membres de la diaspora africaine, sans renonciation à leur origine, en harmonie avec l’Agenda 2063 de l’UA. Par ailleurs, il a évoqué le rôle pivotal du Parlement béninois dans la ratification diligente des accords internationaux, lesquels transcendent les normes internes et consolident l’État de droit, la démocratie et les droits fondamentaux – principes ancrés depuis la Conférence des forces vives de la Nation de février 1990.

De plus, avant d’aborder ces réalisations contemporaines, M. Vlavonou a retracé le cheminement historique du Bénin dans le processus d’intégration africaine, depuis la fondation du Conseil de l’Entente en 1959 – première initiative sous-régionale du continent, aux côtés de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Niger – jusqu’à l’affirmation constitutionnelle actuelle (préambule et articles 7, 148 et 149). « Je voudrais réaffirmer l’attachement de mon pays à la dynamique d’intégration en cours sur notre continent », a-t-il insisté, notant que le Bénin observe scrupuleusement les décisions régionales, notamment sur la libre circulation des personnes et des biens.

Le Bénin valorise ses réformes au Parlement panafricain. Libre circulation, citoyenneté ouverte et intégration régionale au cœur des débats à Midrand.

Consensus pour l’action et l’avenir à Midrand

 

La conférence a également été enrichie par les interventions d’autres figures éminentes. C’est le cas de Fortune Zephania Charumbira, président du Parlement panafricain, qui a appelé à une mise en œuvre effective des résolutions adoptées, afin de doter cette institution des moyens d’influencer les politiques et de défendre les intérêts africains à l’échelle globale. De son côté, Alvin Botes, vice-ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, a salué la participation massive des parlements, qualifiant l’événement de moment décisif pour repenser la gouvernance continentale.

Au-delà de ces échanges, les débats ont couvert des thématiques stratégiques essentielles, incluant le renforcement de l’intégration continentale, la promotion de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) – la plus vaste au monde –, le développement durable et la transformation numérique, ainsi que la paix et la diplomatie parlementaire. Ces réflexions s’alignent sur les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’UA, en vue d’une Afrique prospère, pacifique et influente.

Le Bénin valorise ses réformes au Parlement panafricain. Libre circulation, citoyenneté ouverte et intégration régionale au cœur des débats à Midrand.

 Un Catalyseur pour l’intégration solidaire

 

En conclusion, cette 13ᵉ édition du Parlement panafricain (PAP) s’est ainsi affirmée comme un catalyseur de l’action parlementaire, alignée sur les aspirations collectives du continent. Les autorités béninoises, à travers leur représentation active, réitèrent leur engagement pour une intégration africaine solidaire, au service de la stabilité et du progrès partagé.

Leadership féminin : le Bénin inspire les élues du Sahel

Une délégation d’élues venues du Sénégal et des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) a rejoint le Caucus des femmes parlementaires du Bénin pour une séance de travail stratégique. L’objectif est double : premièrement, partager les avancées béninoises en matière de représentativité féminine et, deuxièmement, poser les bases d’une synergie régionale pour renforcer le pouvoir politique des femmes.

 

Porto-Novo, 2 octobre 2025 – Mardi après-midi, dans la salle polyvalente Antoine Kolawolé Idji du Palais des Gouverneurs, les chaises se sont remplies progressivement d’un cercle de femmes déterminées. Une délégation d’élues venues du Sénégal et des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Niger, Mali, Burkina Faso – a rejoint les membres du Caucus des femmes parlementaires du Bénin pour une séance de travail.

Organisée par le Gorée Institute et l’Institut pour la Gouvernance Démocratique (IGD), cette rencontre s’inscrit ainsi dans un voyage d’études visant à explorer les voies pour une meilleure représentativité féminine dans les instances de décision.

Rencontre Caucus femmes parlementaires Bénin AES : des élues du Sahel saluent les avancées du Bénin et explorent les leviers du leadership féminin en Afrique de l’Ouest.

Le Caucus béninois en vitrine régionale

 

À l’invitation de l’honorable Djamilatou Sabi Mohamed, présidente du Caucus, les visiteuses ont découvert l’expérience béninoise en matière de plaidoyer. Tout d’abord, l’honorable a remercié le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, pour son soutien. Puis, elle a retracé la genèse du Caucus. Depuis sa création en 2023, cette plateforme a mené des actions concrètes : plaidoyers, sensibilisations et lobbyings pour accroître la présence des femmes dans les sphères électives et décisionnelles, avec le soutien de partenaires comme l’IGD.

« L’immense contribution des partenaires, tels que l’IGD, a été essentielle pour atteindre nos objectifs », a-t-elle souligné, en insistant sur le rôle clé de ces soutiens techniques et financiers.

Leadership féminin : une progression saluée par les délégations

 

Or, ce qui retient particulièrement l’attention des déléguées, c’est ce bond qualitatif au Bénin : de la législature précédente à aujourd’hui, où 29 femmes siègent à l’Assemblée. Une progression qui, pour elles, mérite d’être décortiquée et adaptée à leurs contextes respectifs.

Le séjour, prévu pour une semaine, promet un programme dense : panels d’échanges, tables rondes et discussions thématiques sur le leadership et la gouvernance, avec notamment un focus sur le renforcement du pouvoir politique des femmes en zones fragiles. Telle est l’ambition qu’a détaillée le Dr Aziz Chabi Imorou, Directeur de l’IGD, en présentant l’agenda comme un espace pour des retours croisés et concrets.

Rencontre Caucus femmes parlementaires Bénin AES : des élues du Sahel saluent les avancées du Bénin et explorent les leviers du leadership féminin en Afrique de l’Ouest.

Leadership féminin : vers une synergie régionale pour la gouvernance

 

Doudou Dia, Directeur du Gorée Institute, a salué l’accueil et la portée de l’initiative : « Que l’expérience béninoise fasse école dans la région, afin de créer une synergie citoyenne des femmes au service de la gouvernance, de la paix et de la stabilité ouest-africaine. »

Mme Diago Ndiaye, au nom de sa délégation, a exprimé sa gratitude pour ces échanges fructueux, insistant :

« L’expérience béninoise doit non seulement être saluée, mais aussi répliquée. »

Rencontre Caucus femmes parlementaires Bénin AES : des élues du Sahel saluent les avancées du Bénin et explorent les leviers du leadership féminin en Afrique de l’Ouest.

Semer les graines d’un leadership féminin régional

 

Autour de la table, aux côtés de Djamilatou Sabi Mohamed, figuraient les députées Glawdys Tossou, Natacha Kpotchan, Sofiath Schanou Arouna, Denise Dègbédji et Gniré Fatouma Tony. Ces parlementaires béninoises ont partagé leurs parcours et stratégies. C’est ainsi que ces premiers dialogues posent les bases d’une collaboration régionale, où les avancées locales pourraient inspirer des réformes plus larges. Une semaine d’immersion qui, au fil des discussions, pourrait bien semer les graines d’un leadership féminin plus fort en Afrique de l’Ouest.

 

Un levier collectif pour transformer la gouvernance

 

Cette rencontre entre élues du Bénin, du Sénégal et des pays de l’AES dépasse le cadre d’un simple échange institutionnel. En réalité, elle incarne une dynamique de co-construction, où les expériences locales nourrissent une ambition régionale : celle d’une gouvernance plus inclusive, portée par des femmes engagées et stratèges. Par conséquent, en tissant des liens durables, ce voyage d’études ouvre la voie à une solidarité parlementaire féminine capable d’influencer les réformes, de renforcer la paix et de faire émerger une nouvelle génération de leadership en Afrique de l’Ouest.

Bénin : la session budgétaire clôture la 9ᵉ législature

La Conférence des présidents a fixé la rentrée parlementaire au 31 octobre. L’objectif est d’examiner et d’adopter la loi de finances 2026, dans une session qui marque la fin de la 9ᵉ législature. Ainsi, entre priorités budgétaires et campagne imminente, les députés s’apprêtent à boucler un mandat de transition sous haute cadence.

 

Porto-Novo, 2 octobre 2025 – Le 25 septembre dernier, dans les salons du palais des Gouverneurs, les présidents des groupes parlementaires, autour d’une table familière, ont tracé les contours de l’automne politique. Sous la présidence de Louis Vlavonou, la Conférence des présidents a entériné l’ouverture de la seconde session ordinaire de l’année le 31 octobre : une rentrée dédiée à l’examen et à l’adoption de la loi de finances pour 2026, comme le prévoit l’article 87 de la Constitution. Une étape classique, certes, mais qui prend ici une teinte particulière en ce qu’elle clôture la 9ᵉ législature.

 

Une législature courte, une session décisive

 

Installée en février 2023 pour un mandat transitoire de trois ans, cette assemblée s’apprête à boucler son cycle avec une cadence accélérée. Les travaux, prévus jusqu’au 31 janvier 2026, devront naviguer entre les priorités budgétaires et l’ombre grandissante de la campagne électorale, laquelle s’ouvrira le 26 décembre en vue des législatives du 11 janvier. Par conséquent, les débats seront resserrés, où chaque vote comptera pour poser les bases financières de l’année à venir, tout en tenant compte des contraintes temporelles.

 

Entre budget et bilan politique

 

Cette session budgétaire ne se limite pas à une formalité technique. En effet, elle incarne un moment symbolique pour les députés sortants, qui feront leurs adieux à l’hémicycle. À travers les amendements et les délibérations, se dessinera le bilan d’une législature de transition, marquée par la volonté de poser les bases financières de l’année à venir tout en respectant les contraintes institutionnelles.

 

Une session entre chiffres et héritage démocratique

 

Au-delà des chiffres, cette rentrée parlementaire rappelle le rythme inéluctable de la démocratie. Pour le Bénin, elle représente une étape de continuité institutionnelle, car chaque vote prépare le terrain pour la prochaine législature. Finalement, c’est une session budgétaire qui clôture un cycle, mais qui ouvre celui de l’alternance.

 

Cotonou : la HAAC en session stratégique

La HAAC a tenu sa deuxième session ordinaire à Cotonou sous la présidence d’Édouard Cocou Loko. À l’approche des élections de 2026, l’institution appelle à une presse responsable, annonce un soutien repensé de l’État et renforce la régulation médiatique.

 

Cotonou, 30 septembre 2025 – Ce mardi, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a tenu sa deuxième session ordinaire de l’année, sous la présidence d’Édouard Cocou Loko. La réunion, qui a rassemblé conseillers, partenaires, présidents d’associations professionnelles et cadres, est dédiée à la régulation médiatique, notamment à l’approche des élections générales de 2026. Dans cette optique, l’objectif central est de conjuguer liberté de la presse et responsabilité collective pour assurer une information équilibrée.

La HAAC a tenu sa deuxième session ordinaire à Cotonou sous la présidence d’Édouard Cocou Loko. À l’approche des élections de 2026, l’institution appelle à une presse responsable, annonce un soutien repensé de l’État et renforce la régulation médiatique.

Le Cadre Essentiel : échanges et décisions

 

Dès l’ouverture, Édouard Loko a souligné que cette session statutaire est un espace de délibération crucial où se prennent les décisions qui consolident la régulation des médias et la protection de la liberté de la presse. Face à cela, les défis contemporains, tels que la désinformation et les pressions sociétales, exigent une vigilance accrue. Ainsi, cette réunion confirme l’engagement de l’institution à garantir une information claire et juste.

Au cœur des enjeux : la régulation des élections de 2026

 

Le président Loko a abordé la régulation des médias durant les scrutins de 2026 comme un défi majeur. Il a affirmé que la HAAC, conformément à sa mission, déploiera tous les moyens nécessaires pour encadrer ces périodes. Toutefois, cet engagement est accompagné d’un appel aux professionnels des médias pour une observance rigoureuse des règles et un renforcement de l’esprit d’équipe. En ce sens, il a insisté sur le rôle essentiel d’une presse unie et disciplinée comme pilier de la démocratie en période électorale.

Conformité : l’impératif de la régularisation

 

Avec fermeté, Édouard Loko a interpellé les médias qui ne sont pas encore en conformité avec la législation, les exhortant à régulariser leur situation sans délai. Il a rappelé que la régulation n’est pas une sanction, mais un cadre de sécurité pour l’ensemble de l’écosystème médiatique. Par conséquent, ce rappel vise à intégrer ces entités dans le paysage de l’information responsable, évitant ainsi les écueils qui pourraient nuire à leur crédibilité.

La HAAC a tenu sa deuxième session ordinaire à Cotonou sous la présidence d’Édouard Cocou Loko. À l’approche des élections de 2026, l’institution appelle à une presse responsable, annonce un soutien repensé de l’État et renforce la régulation médiatique.

L’aide de l’État : un soutien repensé et ciblé

 

Par ailleurs, une note positive a été la confirmation de l’octroi de l’aide de l’État à la presse, désormais sous un format repensé et plus pragmatique. Ce soutien ciblé est orienté vers plusieurs actions concrètes :

  • La réhabilitation de « La Maison des Médias »
  • Le financement de formations pratiques pour aiguiser les compétences sur le terrain
  • L’apurement des arriérés d’eau et d’électricité des associations professionnelles
  • Un appui destiné aux collaborateurs et employés du secteur médiatique

Ainsi, cette approche vise à restaurer non seulement les infrastructures, mais aussi à apporter un soutien direct aux acteurs du quotidien médiatique.

Perspective : l’appel à l’innovation pour une aide future

 

Dans cette dynamique, le président Loko a encouragé les professionnels à faire preuve d’imagination et de crédibilité.  Il  juge ces qualités essentielles pour convaincre l’État d’augmenter le montant de l’aide future.. En effet, il a souligné qu’une presse inventive et fiable serait son meilleur ambassadeur, prouvant que la liberté s’épanouit dans la fiabilité et l’audace professionnelle.

L’engagement de la HAAC

En conclusion, Édouard Loko a réaffirmé le rôle de la HAAC comme accompagnateur des médias dans leur quête d’information véridique, tout en veillant à la paix sociale et au respect des textes légaux. Dès lors, cette session marque le début de quatre mois de travaux intenses, visant à conforter une presse libre, épanouie et responsable au service de la République du Bénin.

Le Bénin plaide pour le Fonds mondial

À Cotonou, les parlementaires béninois lancent un appel historique pour la reconstitution du Fonds mondial, mobilisant tous les acteurs pour éradiquer paludisme, VIH/Sida et tuberculose.

Cotonou, 29 septembre 2025 – Les parlementaires béninois, unis dans un élan solidaire, ont lancé un appel vibrant pour la reconstitution des ressources du Fonds mondial. Une réunion historique qui trace la voie vers l’élimination du paludisme, du VIH/Sida et de la tuberculose, tout en forgeant un système de santé résilient pour les générations futures.

À Cotonou, les parlementaires béninois ont réuni des partenaires nationaux et internationaux pour soutenir la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial, visant l’élimination du paludisme, du VIH/sida et de la tuberculose, et le renforcement du système de santé.

Un engagement multipartite au cœur de la crise

 

Dans l’effervescence du Golden Tulip Hôtel Le Diplomate de Cotonou, le vendredi 26 septembre 2025, l’Assemblée nationale du Bénin a donné le ton d’une mobilisation exemplaire. Soutenue par l’expertise financière et technique de SpeakUpAfrica, la réunion multipartite de haut niveau, initiée par le Caucus des parlementaires pour l’élimination du paludisme au Bénin, a réuni acteurs gouvernementaux, société civile, secteur privé et partenaires internationaux.

L’objectif : tracer des voies durables pour le financement de la lutte contre le paludisme, le VIH/Sida, la tuberculose et le renforcement global du système de santé. Ce rendez-vous, fruit d’un plaidoyer ardent pour la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial, vise aussi à réduire de 64 % la mortalité liée à ces fléaux d’ici 2029 – un défi colossal qui requiert la mobilisation immédiate de 18 milliards de dollars pour sauver 24 millions de vies.

Vers une réflexion collective et inclusive

 

Au-delà des discours protocolaires, cette rencontre a incarné une véritable synergie. L’honorable Constant Nahum, président du Caucus, a ouvert les débats au nom de l’autorité parlementaire, saluant ainsi  l’appui du président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou.

Autour de la table : membres de la Conférence des présidents, députés engagés, cadres du ministère de la Santé et professionnels de terrain, tous animés par une urgence partagée. Franck Oké, conseiller régional au plaidoyer de SpeakUpAfrica, a martelé le rôle pivotal des parlementaires dans la mobilisation des ressources domestiques – ces fonds vitaux qui, seuls, permettront d’atteindre les ambitions du Fonds mondial. Puis, Anita Wadagni, représentante du ministre de la Santé, a illuminé l’assemblée sur les pistes innovantes de diversification des financements, transformant cette réunion en un laboratoire d’idées.

À Cotonou, les parlementaires béninois ont réuni des partenaires nationaux et internationaux pour soutenir la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial, visant l’élimination du paludisme, du VIH/sida et de la tuberculose, et le renforcement du système de santé.

Des défis exposés, des solutions esquissées

 

Parallèlement à ces échanges inspirants, les participants ont plongé au cœur des enjeux à travers cinq présentations enrichissantes, suivies de débats passionnés.

Les discussions ont également  abordé : un état des lieux implacable des financements actuels du Fonds mondial, l’analyse des gaps criants nés du retrait des subventions américaines et des coupes budgétaires, et l’impact humain et poignant des maladies sous l’angle des droits humains, de l’équité et du genre. Enfin, les priorités programmatiques pour le prochain cycle ont été décortiquées, avant une réflexion collective sur le cofinancement du cycle 2027-2029.

À Cotonou, les parlementaires béninois ont réuni des partenaires nationaux et internationaux pour soutenir la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial, visant l’élimination du paludisme, du VIH/sida et de la tuberculose, et le renforcement du système de santé.

L’appel de Cotonou : un cri pour l’Afrique résiliente

 

En apothéose de ces travaux intenses, l’honorable Natondé Aké a porté la voix unie des parlementaires béninois à travers un message de plaidoyer solennel pour la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial.

« Nous ne reculerons devant rien pour sauver des vies, protéger nos communautés et bâtir une Afrique résiliente et en meilleure santé », a-t-il clamé, résonnant comme un serment collectif. Cet engagement ferme s’étend à l’accroissement des ressources domestiques pour la santé, priorisant l’élimination durable du paludisme, du VIH et de la tuberculose. Les élus s’astreignent aussi à soutenir réformes et lois pour un système de santé plus robuste, équitable et accessible – un rempart pour tous les citoyens.

À Cotonou, les parlementaires béninois ont réuni des partenaires nationaux et internationaux pour soutenir la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial, visant l’élimination du paludisme, du VIH/sida et de la tuberculose, et le renforcement du système de santé.

Un horizon de partenariats élargis

 

Enfin, dans un élan inclusif qui transcende les frontières, un appel solennel a été lancé aux donateurs internationaux, missions diplomatiques, membres de la diaspora, gouvernements partenaires, investisseurs philanthropiques africains et leaders du secteur privé. « Joignez-vous à ce combat commun », ont-ils imploré, transformant l’appel de Cotonou en un phare d’espoir continental.

Car au Bénin, comme ailleurs en Afrique, la santé n’est pas un luxe, mais le socle d’une prospérité partagée. En plus, cette réunion est le premier pas d’une odyssée collective vers un continent libéré des chaînes des pandémies.

 

À Cotonou, le Bénin réunit le monde contre la malnutrition

Une conférence internationale  sur la Nutrition transforme l’alimentation en levier stratégique pour l’émergence africaine.

 

Cotonou, 28 septembre 2025 – Dans l’air chargé d’humidité tropicale du Sofitel Marina, un murmure collectif s’élève ce week-end : celui de leaders mondiaux, d’experts affûtés et de visionnaires qui, pour la première fois, convergent vers le Bénin pour défier l’un des fléaux les plus sournois de notre ère — la malnutrition chronique.

Ainsi, ouverte hier sous les auspices du président Patrice Talon, la Première Conférence Internationale sur la Nutrition ne se limite pas à un forum diplomatique : elle incarne un appel à l’action urgente, une mobilisation pour transformer l’alimentation en levier de lutte contre la pauvreté.

Un discours présidentiel fort : la nutrition comme socle du progrès

 

Pour marquer l’ouverture officielle des travaux, le chef de l’État béninois a planté le décor avec une éloquence incisive. En effet, il a rappelé que la nutrition n’est pas un luxe, mais le socle indéfectible du progrès humain :

« La santé, l’éducation et la productivité des générations futures dépendent de notre capacité à garantir à chaque enfant, chaque femme et chaque homme une alimentation saine et équilibrée. Nourrir nos enfants n’est pas une option, c’est un impératif. »

Ces mots, prononcés devant une assemblée cosmopolite — des émissaires de l’ONU aux représentants de la FAO et du FIDA — résonnent en fait comme un manifeste politique et humaniste, appelant à une mobilisation collective.

Du 27 au 29 septembre 2025, le Bénin accueille la Première Conférence Internationale sur la Nutrition. Sous l’impulsion du président Patrice Talon, experts, institutions et partenaires internationaux débattent de solutions durables pour éradiquer la malnutrition chronique en Afrique. Un rendez-vous décisif pour l’avenir des générations.

Des avancées concrètes : le Bénin passe à l’action pour la nutrition

 

Concrètement, les progrès du pays ne relèvent pas du discours seul. Le président a mis en lumière deux initiatives majeures :

  • d’une part, le Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), qui sert chaque jour des repas nutritifs à des centaines de milliers d’élèves ;
  • d’autre part, la création de l’Agence Nationale de l’Alimentation et de la Nutrition (ANAN), chargée de piloter les politiques publiques en matière nutritionnelle.

Cependant, Talon reconnaît les défis persistants :

« La lutte contre la malnutrition est une responsabilité partagée. Aucun pays ne peut, à lui seul, faire face aux défis que pose ce fléau. »

C’est pourquoi son appel à intensifier les partenariats internationaux vise à mobiliser des ressources à la hauteur des enjeux, dans un continent où plus de 250 millions d’enfants souffrent de retards de croissance, selon l’OMS.

Des solutions innovantes au cœur des débats

 

Au-delà des discours, les débats — qui se poursuivent jusqu’à demain — s’articulent autour de pistes concrètes et audacieuses, telles que :

  • le renforcement de la gouvernance nutritionnelle,
  • l’empowerment des communautés locales via des initiatives agro-écologiques,
  • et la synergie entre santé, éducation et agriculture.

Par ailleurs, les participants explorent des innovations prometteuses, notamment :

  • des algorithmes prédictifs pour anticiper les famines,
  • des fermes verticales adaptées aux sols sahéliens,
  • et des campagnes de sensibilisation ancrées dans les traditions vodoun pour promouvoir une alimentation diversifiée.

Ces solutions, issues de collaborations transfrontalières, pourraient non seulement éradiquer la « faim invisible » au Bénin, mais aussi irradier vers l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, où la malnutrition freine encore 40 % du potentiel économique, selon la Banque mondiale.

Du 27 au 29 septembre 2025, le Bénin accueille la Première Conférence Internationale sur la Nutrition. Sous l’impulsion du président Patrice Talon, experts, institutions et partenaires internationaux débattent de solutions durables pour éradiquer la malnutrition chronique en Afrique. Un rendez-vous décisif pour l’avenir des générations.

Le Bénin, catalyseur d’une réponse africaine à un défi global de la nutrition.

 

En organisant cet événement inaugural, le Bénin ne se contente pas d’observer : il endosse le rôle de leader continental, affirmant que les solutions à la malnutrition doivent être africaines dans leur essence, globales dans leur impact.

Ainsi, à l’aube d’une décennie décisive pour les Objectifs de développement durable de l’ONU, cette conférence rappelle une vérité implacable :

Ignorer la nutrition, c’est hypothéquer l’avenir.

Le Bénin, catalyseur d’une diplomatie nutritionnelle africaine

 

En accueillant la Première Conférence Internationale sur la Nutrition, le Bénin affirme son rôle de moteur continental dans la lutte contre la malnutrition chronique. Loin d’un simple événement protocolaire, cette initiative incarne aussi une diplomatie nutritionnelle ambitieuse, fondée sur des solutions africaines, des partenariats stratégiques et une volonté politique affirmée.

Dès lors, à l’heure où les Objectifs de développement durable entrent dans une phase décisive, Cotonou rappelle que la nutrition est un enjeu transversal, au croisement de la santé, de l’éducation et de la souveraineté alimentaire. Le défi est immense, mais l’élan est lancé. Il reste à transformer les engagements en politiques concrètes, les idées en programmes durables, et les promesses en assiettes pleines.

Du 27 au 29 septembre 2025, le Bénin accueille la Première Conférence Internationale sur la Nutrition. Sous l’impulsion du président Patrice Talon, experts, institutions et partenaires internationaux débattent de solutions durables pour éradiquer la malnutrition chronique en Afrique. Un rendez-vous décisif pour l’avenir des générations.

Une assiette, une promesse : vers une mobilisation citoyenne

 

Et si le Bénin, ce joyau ouest-africain souvent sous-estimé, devenait le berceau d’une ère où chaque assiette est une promesse d’équité ? Les regards du monde sont rivés sur Cotonou.

Il reste à déterminer si nous, en tant que citoyens ordinaires, parviendrons à concrétiser ces mots en actions — un repas équilibré à la fois.

Le monde observe. L’Afrique s’organise. Et le Bénin, désormais, propose une voie.

 

Corrine Huser : une alliance pour la transparence et l’égalité

À Cotonou, la visite de Mme Corrine Huser marque un tournant dans la lutte contre la corruption et les violences de genre. Le Bénin se prépare à rayonner lors de l’atelier régional sur la gouvernance.

Cotonou, 22 septembre 2025 – Dans les ruelles animées de Cotonou, où l’air salin du Golfe de Guinée se mêle aux effluves de marchés foisonnants, une silhouette discrète venue de Suisse a semé des graines de changement. Vendredi dernier, Mme Corrine Huser, Chargée de Programme Gouvernance, Paix et Égalité pour l’Afrique de l’Ouest à Berne, a achevé une journée intense de rencontres à Cotonou, posant les jalons d’un Bénin plus transparent et plus équitable. En effet, à l’approche d’un atelier régional sur la gouvernance la semaine prochaine, ses visites – chez Social Watch Bénin et Rifonga-Bénin – n’étaient pas de simples courtoisies. Au contraire, c’étaient des ponts jetés vers un avenir plus juste, où citoyens et leaders s’allient pour débusquer la corruption et briser les chaînes des violences de genre.

L’anti-corruption : quand le Bénin sort ses « outils citoyens »

 

Première escale : le siège de Social Watch Bénin, ce réseau d’ONG né en 2005 pour veiller au grain de l’action publique. Fondé sur une mission viscérale, celle de promouvoir la redevabilité, l’intégrité et l’égalité de genre, l’organisation a ouvert grand ses portes à Mme Huser et son équipe. Ainsi, autour d’une table jonchée de rapports et de dossiers, le Secrétaire Exécutif et ses collaborateurs, flanqués du Chef Projet du Programme Redevabilité Phase 3 et de partenaires comme Alcrer, ont disséqué trois piliers brûlants : l’historique de création de Social Watch, ses actions en contrôle citoyen et lutte contre la corruption, et les enjeux de la transparence budgétaire.

De fait, depuis 2018, Social Watch a porté une dizaine d’affaires de corruption devant les tribunaux via des plaintes civiles, transformant les soupçons en jugements. Mme Huser a conclu la séance sur une note de satisfaction mutuelle : un pas de plus dans une lutte où, historiquement, le pays a pionnièrement mis en œuvre des mesures anti-corruption dès les années post-indépendance.

Mme Corrine Huser, envoyée de la Coopération suisse, a rencontré les acteurs clés de la gouvernance et de l’égalité au Bénin. Une visite stratégique à la veille d’un atelier régional décisif.

Leadership féminin : ces Béninoises qui réinventent la politique

 

L’après-midi, cap sur Rifonga-Bénin, partenaire clé du Programme d’Appui à l’Égalité de Genre (PAEG). Lancé en 2023 par la Coopération suisse pour bâtir un environnement protecteur favorisant la participation des femmes, ce programme est au cœur des préoccupations de Mme Huser. En outre, l’intention était limpide : s’engager dans des projets qui combinent leadership au féminin, lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), et participation des hommes – une combinaison efficace pour changer les perceptions.

Sous les regards complices du Directeur Départemental du Littoral aux Affaires Sociales et de la Cheffe du Guichet Unique de Protection Sociale de Sainte-Cécile, l’équipe CRWF a déroulé ses succès : formations pour des femmes leaders, ou sessions sur la masculinité positive qui apprennent aux garçons à « dire non et à respecter ».

Les défis sont donc clairs : adapter les priorités régionales aux contextes locaux et diffuser ces meilleures pratiques pour influencer positivement l’Ouest africain.

Corrine Huser : Quand la Suisse et le Bénin, unis, redessinent le futur

 

Sur le chemin de la clôture de l’atelier du Rapport Annuel 2025 de la Coopération suisse, tenu à l’Azalaï Hôtel, Mme Corrine Huser a quitté un Bénin en pleine effervescence constructive. En somme, la visite s’est achevée sur des engagements concrets et des perspectives d’actions futures, portées par l’enthousiasme de Mme Huser face aux leviers transformatifs identifiés tout au long de la journée. À l’heure où le pays affine ses préparatifs pour les élections municipales de 2026, les synergies Suisse-Bénin illustrent avec force que la gouvernance inclusive ne relève plus du discours idéaliste : elle s’impose comme une exigence stratégique pour un continent en pleine affirmation.

Dès lors, cette dynamique entre acteurs locaux et partenaires internationaux pourrait bien constituer la clé d’un Bénin plus transparent, plus équitable et plus résilient. La question qui se pose désormais est la suivante : cet élan collectif, né d’une journée dense et inspirante, saura-t-il s’ancrer durablement et faire du Bénin un modèle régional de gouvernance participative et d’innovation sociale ?

Le Bénin brille à Fortaleza : l’école au cœur du développement

Cotonou, 19 septembre 2025 – À Fortaleza, au Brésil, le Bénin a marqué les esprits lors du deuxième Sommet mondial de la Coalition pour l’alimentation scolaire, tenu les 18 et 19 septembre 2025. Sous la houlette du ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, la délégation béninoise a captivé l’audience internationale en partageant une vision audacieuse : transformer chaque cantine scolaire en un levier d’éducation, de nutrition et de développement économique. Ce sommet, axé sur le thème « Faire correspondre l’ambition avec des stratégies de financement durables », a révélé le Bénin comme un modèle inspirant pour l’Afrique et au-delà.

Une ambition au service des écoliers

 

Face à un parterre de délégations venues du monde entier, le ministre Karimou a défendu avec ferveur l’approche béninoise.

« Un repas chaud et équilibré pour chaque enfant, où qu’il soit, n’est pas une option : c’est une priorité », a-t-il déclaré.

Au cœur de son intervention, une stratégie multisectorielle impliquant les ministères des Finances, de l’Agriculture et de l’Éducation, qui conjuguent leurs efforts pour garantir des repas scolaires de qualité. De plus, cette coordination, soutenue par des partenaires comme le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et des ONG, fait du Bénin un exemple de gouvernance efficace.

 

Les cantines, un investissement d’avenir

 

Le ministre a martelé un message fort : les repas scolaires ne sont pas une simple dépense, mais un investissement stratégique. En nourrissant 1,4 million d’écoliers dans 5 709 écoles publiques – soit 75 % de couverture nationale – le Programme National de l’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI) améliore la fréquentation scolaire, booste la réussite académique et combat la malnutrition. Mais l’impact va plus loin : en privilégiant les produits locaux, le programme dynamise l’économie agricole, offrant un modèle durable qui profite aux communautés rurales et renforce la légitimité de l’État.

 

Un rayonnement international

 

L’intervention du Bénin a suscité l’admiration de délégations comme celles du Paraguay, de l’Angola et de Sao Tomé-et-Principe, qui ont salué son leadership. Porté par la vision du président Patrice Talon, le pays s’impose comme une référence en matière d’alimentation scolaire.

« Le Bénin montre qu’avec du réalisme et de l’ambition, on peut transformer des vies tout en stimulant l’économie », a noté un représentant angolais.

La diversification des financements, mêlant ressources nationales et appuis internationaux, a également été applaudie comme un exemple de résilience face aux contraintes budgétaires.

Le Bénin s’impose comme modèle au Sommet mondial de l’alimentation scolaire à Fortaleza. Grâce au PNASI, il allie nutrition, éducation et développement local pour transformer durablement la vie des écoliers.

Un modèle ancré dans le local pour l’autonomie alimentaire

 

Depuis son lancement en 2017, le PNASI couvre 76 communes et 11 départements, mobilisant l’Agence Nationale de l’Alimentation et de la Nutrition, les collectivités locales et des partenaires internationaux. En plus de nourrir les écoliers, il crée des opportunités pour les agriculteurs locaux, renforçant les circuits courts et la souveraineté alimentaire. Ce modèle, à la fois inclusif et innovant, fait en effet du Bénin un pionnier dont les leçons résonnent bien au-delà de ses frontières.

 

Un message d’espoir pour l’avenir

 

En somme, alors que le sommet de Fortaleza s’achève, le Bénin retourne à Cotonou avec une fierté légitime. En plaçant les enfants et l’éducation au cœur de ses priorités, le pays prouve qu’un simple repas peut changer des destins et bâtir un avenir plus juste. Un message d’espoir qui, de Fortaleza à Cotonou, inspire le monde entier. Le véritable défi, désormais, sera de maintenir et d’étendre la couverture de ce programme pour atteindre les 100 % de scolarisation, tout en garantissant la durabilité et la qualité des repas face aux aléas climatiques et économiques.

Cotonou 2025 : quand l’intelligence collective devient arme de paix

Cotonou devient le cœur stratégique d’une Afrique de l’Ouest unie contre l’extrémisme violent.

 

Cotonou, 18 septembre 2025 – Ce matin, le Sofitel Hôtel de Cotonou s’est transformé en un carrefour d’espoir et d’action. Le Dialogue régional sur les architectures de paix, lancé en grande pompe par le ministre béninois de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou, réunit des acteurs clés de l’Afrique de l’Ouest pour répondre à une question brûlante : « Comment enrayer la montée de l’extrémisme violent dans le Golfe de Guinée ? » En présence de la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies, Aminatou Sar, et du Représentant du PNUD, Titus Osundina, ce sommet marque un tournant dans la quête d’une paix durable et d’un développement régional harmonieux.

Le Dialogue régional sur les architectures de paix réunit à Cotonou des acteurs clés de l’Afrique de l’Ouest pour bâtir une réponse collective face à l’extrémisme, aux crises climatiques et aux menaces transnationales. Une initiative portée par le PNUD et le gouvernement béninois.

Une région face à ses défis : L’appel à la synergie à Cotonou

 

Malgré les efforts des pays de la sous-région – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo –, les groupes extrémistes continuent de prospérer.

« Pourquoi ? Parce qu’il manque une synergie, une coordination efficace entre nos nations », a martelé Alassane Seidou lors de son discours d’ouverture.

Face à des menaces transnationales comme le terrorisme, la piraterie maritime et les trafics illicites, le ministre a appelé à un cadre régional cohérent pour consolider la paix.

« Le Bénin est prêt à s’associer à toute initiative pour une lutte plus efficace contre l’extrémisme », a-t-il assuré, réaffirmant l’engagement de son pays.

Un dialogue pour unir les forces : une alliance pour l’action collective

 

Organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ce dialogue réunit environ 80 participants : décideurs politiques, experts régionaux, représentants de la CEDEAO, leaders communautaires, religieux, ainsi que des organisations de femmes et de jeunes. Pendant deux jours, ces acteurs échangeront pour poser les bases d’une réponse collective face aux crises sécuritaires et climatiques qui fragilisent la région.

Aminatou Sar, Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin, a souligné l’engagement de l’ONU : « Ce dialogue n’est pas qu’une réflexion. Nous sommes prêts à agir pour accompagner la sous-région vers un environnement de paix, indispensable au développement durable. »

Vers des solutions concrètes : une feuille de route pour l’avenir

 

Durant ce sommet, les participants travailleront à l’élaboration d’une feuille de route commune, avec des recommandations pour renforcer les mécanismes d’alerte précoce et promouvoir une gouvernance de la paix efficace. En réunissant des voix diverses – des institutions aux communautés locales – le dialogue ambitionne de transformer les défis en opportunités, en misant sur la collaboration transfrontalière.

Le Dialogue régional sur les architectures de paix réunit à Cotonou des acteurs clés de l’Afrique de l’Ouest pour bâtir une réponse collective face à l’extrémisme, aux crises climatiques et aux menaces transnationales. Une initiative portée par le PNUD et le gouvernement béninois.

Cotonou, capitale de l’espoir

 

Le Bénin, engagé dans sa quête de stabilité, affirme sa détermination en accueillant cet événement d’envergure. Par ce geste, il envoie un signal fort aux autres nations : face à l’adversité, seule l’union et l’intelligence collective peuvent ouvrir la voie vers un avenir apaisé. Ce dialogue régional sur les architectures de paix pourrait, en effet, redessiner le futur de l’Afrique de l’Ouest — à condition que les décisions prises en synergie soient concrètement mises en œuvre par tous.

Pendant que les débats battent leur plein, Cotonou incarne la promesse d’un renouveau. Toutefois, le véritable défi commence maintenant : il s’agit de passer de la parole aux actes, et de traduire cette volonté politique en une réponse régionale forte, cohérente et durable face à la menace terroriste.

 

À Djakotomey, l’État et les territoires tracent la voie d’un Bénin résilient

Djakotomey, épicentre de la gouvernance locale : une conférence des préfets pour façonner l’avenir du Bénin

 

Djakotomey, 14 juillet 2025 – Le 10 juillet dernier, la ville de Djakotomey, située au cœur du département du Couffo, s’est transformée en un carrefour stratégique de la gouvernance béninoise. En effet , Sous la houlette des ministres Raphaël Akotegnon, en charge de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, et Alassane Seidou, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, la première Conférence des Préfets de l’année 2025 a réuni les hauts responsables de l’administration territoriale pour poser les jalons d’une gouvernance locale plus robuste, sécurisée et tournée vers le développement durable. Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires régionaux et l’imminence des élections de 2026, cette rencontre a marqué un tournant décisif pour harmoniser les efforts entre l’État central et les collectivités locales.

La Conférence des Préfets de Djakotomey pose les fondations d’une gouvernance locale renforcée, mêlant sécurité, décentralisation et développement en vue des élections de 2026.

Une ambition claire : renforcer la synergie pour un Bénin résilient

Face à un auditoire composé de préfets, de cadres supérieurs et de partenaires institutionnels, les Ministres ont ouvert les travaux avec une vision ambitieuse : faire de la décentralisation un levier de progrès tout en consolidant la sécurité nationale. Cette conférence, conçue comme un espace de dialogue et de coordination, a permis d’aborder des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays, allant de la lutte contre l’insécurité à la mise en œuvre de réformes structurelles pour un développement local inclusif.

Le Ministre Raphaël Akotegnon a captivé l’assemblée en exposant les priorités de la gouvernance locale : « Notre ambition est de bâtir un Bénin où chaque commune, chaque citoyen, bénéficie d’une administration efficace, proche et adaptée aux réalités du terrain. Les préfets, en tant que relais de l’État, jouent un rôle central dans cette dynamique. » Il a mis en avant des axes stratégiques, parmi lesquels la gestion rigoureuse des manifestations publiques, l’avancement des réformes d’identification des personnes, et la mise en œuvre de la Politique Nationale de Décentralisation (PONADEC 2024–2033), un cadre visant à renforcer l’autonomie et l’efficacité des collectivités locales.

La Conférence des Préfets de Djakotomey pose les fondations d’une gouvernance locale renforcée, mêlant sécurité, décentralisation et développement en vue des élections de 2026.

Sécurité et développement : un équilibre au cœur des débats à Djakotomey

Le Ministre Alassane Seidou, quant à lui, a insisté sur l’urgence de répondre aux défis sécuritaires qui menacent la stabilité du Bénin et de la sous-région ouest-africaine. Citant l’attaque du 17 avril 2025 au point triple dans le nord du pays, il a aussi appelé à un renforcement du maillage territorial à travers la construction de commissariats frontaliers et l’équipement des forces de sécurité. « Les conflits géopolitiques mondiaux, comme ceux en Ukraine ou au Moyen-Orient, ont des répercussions directes sur notre région. Nous devons être vigilants et proactifs », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de l’Agence Béninoise de Gestion Intégrée des Espaces Frontaliers (ABeGIEF) et de l’informatisation des postes frontaliers.

Par ailleurs,  au-delà de la sécurité, les discussions ont porté sur des projets structurants pour le développement local. Parmi les initiatives phares, le Projet de Sédentarisation des Troupeaux (ProSer) vise à réduire les conflits agro-pastoraux, tandis que la construction de Cités administratives départementales ambitionne de moderniser les infrastructures publiques. Le Centre de Formation pour l’Administration Locale (CeFAL) a également été mis en avant comme un outil clé pour renforcer les compétences des élus locaux, dans un contexte où la réforme de la fonction publique territoriale progresse à grands pas.

Un regard tourné vers les élections de 2026

À l’approche des élections générales de 2026, les deux ministres ont exhorté les préfets à faire preuve d’une vigilance accrue pour garantir des scrutins transparents, apaisés et crédibles. « Les préfets sont les garants de l’ordre public et de la cohésion sociale. Leur rôle sera déterminant pour assurer la sérénité des processus électoraux », a insisté le ministre Akotegnon. Des stratégies spécifiques, comme la prévention des violences électorales et l’intégration éducative dans les zones vulnérables à l’extrémisme violent, ont été évoquées pour préparer le terrain à un exercice démocratique exemplaire.

Djakotomey, symbole d’une gouvernance ancrée dans les territoires

Le choix de Djakotomey comme hôte de cette conférence n’est pas anodin. Cette commune, représentative des dynamiques rurales du Bénin, incarne les défis et les opportunités des collectivités locales. Le préfet du Couffo, Christophe Megbedji, et le maire de Djakotomey, Ulrich Sokegbe, ont exprimé leur fierté d’accueillir cet événement d’envergure. « C’est un honneur pour Djakotomey d’être au cœur de ces échanges qui façonneront l’avenir de notre pays », a déclaré le maire, saluant l’engagement du gouvernement à impliquer les territoires dans les grandes décisions nationales.

Vers un Bénin plus uni et résilient  

La Conférence des Préfets de Djakotomey s’impose comme un jalon dans la consolidation de la gouvernance béninoise. En réunissant les acteurs clés de l’administration territoriale, elle a permis de tracer une feuille de route claire pour répondre aux défis sécuritaires, accélérer la décentralisation et promouvoir un développement inclusif. Alors que le Bénin se prépare à des échéances cruciales, cette rencontre marque un engagement renouvelé pour une administration publique moderne, proche des citoyens et résolument tournée vers l’avenir.

Djakotomey, la journée du jeudi dernier, restera dans les annales comme le lieu où le Bénin a réaffirmé sa volonté d’écrire une nouvelle page de son histoire, celle d’un pays uni, sécurisé et prospère, où chaque territoire contribue à la grandeur nationale.

Le Bénin modernise le cadre légal des associations

Refondation associative : le Bénin enterre un siècle de législation et ouvre une ère de gouvernance rénovée

Porto-Novo, 10 juillet 2025 Sous les voûtes solennelles du Palais des Gouverneurs, les députés béninois ont écrit une nouvelle page de leur histoire institutionnelle le mercredi 9 juillet 2025. En adoptant une loi organique de 150 articles dédiée aux associations et fondations, l’Assemblée nationale a mis fin à un héritage législatif vieux de plus de cent ans, hérité de la loi française de 1901. Par ailleurs, ce vote marque le basculement vers un cadre juridique propre et adapté aux dynamiques contemporaines du tissu associatif béninois.

 

Révolution législative au Bénin : la loi de 1901 enterrée, un nouveau cadre pour les associations 

La nouvelle législation, structurée autour de quatre titres, redéfinit les règles applicables aux organisations à but non lucratif avec un souci de clarté inédit. Elle précise aussi les régimes distincts pour les associations et les fondations, tout en introduisant des garde-fous contre les dérives fiscales et les confusions administratives. Plusieurs députés ont salué ce texte comme une avancée majeure, à même de rationaliser un secteur jusque-là régi par des dispositions fragmentées et parfois opaques.

En outre, le député Barthélémy Kassa estime que cette réforme contribuera à freiner les usages dévoyés du statut associatif : « Ce texte assainit le terrain, en mettant fin aux manœuvres d’évitement fiscal et à l’opacité dans la gouvernance de nombreuses ONG. »

 

Associations béninoises : entre enthousiasme et impatience pour l’application de la loi

 

Si le vote a suscité un large consensus, les appels à l’opérationnalisation se multiplient. Honoré Guigui, de l’UP-R, exhorte le gouvernement à prendre rapidement les décrets d’application pour encadrer les associations spécifiques aux domaines du sport, de la microfinance ou encore de la coopération intercommunale. De même, pour Augustin Ahouanvoébla, il est urgent de dresser une cartographie sectorielle pour identifier les besoins en régulation ciblée.

Du côté du groupe parlementaire Les Démocrates, la prudence domine. Joël Godonou et Kolawolé Ogbon insistent sur le rôle moteur des associations dans le développement local. Pour eux, si la loi encadre, elle ne doit en aucun cas étouffer le dynamisme des initiatives citoyennes : « C’est un équilibre subtil entre régulation et liberté qu’il faut préserver. »

 

Transparence et bonne gouvernance : Le Bénin ouvre une nouvelle ère pour la société civile

 

Au-delà des dispositions techniques, le texte inscrit les principes de transparence, de neutralité politique et de bonne gouvernance au cœur du fonctionnement associatif. Une révolution silencieuse qui pourrait aussi  redéfinir les rapports entre l’État et la société civile, en favorisant des partenariats fondés sur la confiance, la responsabilité et la traçabilité.

En somme, avec ce vote, le Bénin affirme sa volonté de moderniser ses outils démocratiques et de consolider son État de droit. La loi sur les associations et fondations devient ainsi une brique essentielle dans l’édifice institutionnel du pays.

Comment cette nouvelle loi pourrait-elle impacter le financement des associations et fondations au Bénin, notamment celles qui dépendent de fonds internationaux ?

Le Bénin réforme sa Cour constitutionnelle pour une justice plus proche des citoyens

Bénin : Une réforme historique de la Cour Constitutionnelle renforce l’accès à la justice

Porto-Novo, 10 juillet 2025 Dans une avancée majeure pour la démocratie béninoise, l’Assemblée nationale a adopté, le mercredi 9 juillet 2025, la loi organique nᵒ 2025-18, redéfinissant le rôle et le fonctionnement de la Cour constitutionnelle. Cette réforme, qui révise la loi de 2022, marque un tournant décisif en recentrant l’institution sur sa mission essentielle : garantir le respect de la Constitution tout en facilitant l’accès des citoyens à la justice constitutionnelle. Dans un pays où la stabilité institutionnelle est un pilier, cette nouvelle loi promet de renforcer la transparence et l’efficacité, tout en plaçant les droits fondamentaux au cœur des débats.

 

Révolution judiciaire au Bénin : La Cour constitutionnelle réinventée

 

La loi nᵒ 2025-18 redessine les contours de la Cour constitutionnelle avec une ambition claire : clarifier ses prérogatives pour la rendre plus efficace et accessible. Désormais, l’institution se consacre exclusivement au contentieux normatif, c’est-à-dire aux questions touchant directement à la conformité des lois et des actes administratifs avec la Constitution. Cette réforme recentre son action sur son rôle de gardienne de la Constitution, garantissant ainsi une justice plus spécialisée et pertinente.

Le texte introduit une distinction nette entre deux types de contentieux : le contentieux abstrait, qui examine la conformité des normes sans application concrète, et le contentieux concret, qui traite de situations réelles impliquant des citoyens ou des institutions. Cette clarification vise à rationaliser les procédures et à éviter les chevauchements avec d’autres juridictions, renforçant ainsi l’autorité de la Cour dans son domaine de prédilection.

 

Justice constitutionnelle : Un accès simplifié et transparent pour tous les citoyens

 

L’un des points forts de la réforme est la simplification des démarches pour les citoyens. Dans le cadre du contentieux abstrait, seuls les individus directement concernés ou expressément invités par la Cour peuvent désormais saisir l’institution, évitant ainsi les recours abusifs. De plus, pour le contentieux concret, des délais précis ont été établis pour le dépôt et l’examen des requêtes individuelles, offrant une meilleure prévisibilité et rapidité dans le traitement des dossiers. Cette mesure répond à une demande de longue date : rendre la justice constitutionnelle plus accessible et réactive pour les Béninois.

Si les audiences publiques ne sont plus systématiques pour tous les contentieux, elles restent obligatoires pour les affaires touchant aux droits fondamentaux, comme le droit de propriété ou les libertés garanties par la Constitution. Cette exigence garantit une transparence totale lorsque des lois ou décisions ont un impact direct sur la vie des citoyens, renforçant la confiance dans l’institution.

 

Un engagement démocratique fort : Le Bénin renforce ses institutions

 

Adoptée à l’unanimité par les députés, la loi n°2025-18 s’inscrit dans une dynamique de modernisation des institutions béninoises. En clarifiant les missions de la Cour, le texte vise à la doter d’une efficacité accrue, tout en la rapprochant des citoyens. « Cette réforme est un pas vers une justice constitutionnelle plus forte et plus proche du peuple », a déclaré un député proche du dossier, soulignant l’importance de cette évolution dans un contexte où la confiance dans les institutions est cruciale.

La limitation des audiences publiques pour certains contentieux, bien que controversée pour certains observateurs, vise à désengorger la Cour et à lui permettre de se concentrer sur les cas les plus stratégiques. Toutefois, en contrepartie, l’obligation de publicité pour les affaires touchant aux droits fondamentaux répond aux attentes d’une société attachée à la transparence et à l’État de droit.

 

Vers un avenir judiciaire éclairé : Le Bénin, pionnier de la justice constitutionnelle

 

En somme, l’adoption de la loi organique nᵒ 2025-18 résonne comme un engagement fort du Bénin à renforcer ses institutions démocratiques. En redéfinissant le rôle de la Cour constitutionnelle, le pays fait le choix d’une justice plus spécialisée, plus accessible et plus transparente. Pour les citoyens, cette réforme est une promesse : celle d’une institution capable de protéger leurs droits tout en garantissant le respect de la Constitution.

Alors que Porto-Novo célèbre cette avancée, les regards se tournent désormais vers la mise en œuvre de la loi. Dans les salles d’audience comme dans les foyers béninois, l’espoir est palpable : avec une Cour constitutionnelle revitalisée, le Bénin s’arme pour défendre sa démocratie et bâtir un avenir où la justice est au service de tous.

Comment cette réforme de la Cour constitutionnelle pourrait-elle influencer le climat politique et la gouvernance au Bénin, en particulier en période électorale ?

À Cotonou, le Sofitel vibre au rythme de Swedd+

 Cotonou accueille SWEDD+ : quand l’Afrique de l’Ouest repense l’autonomisation des femmes à l’échelle régionale

Cotonou, 2 juillet 2025, le Sofitel Hôtel, cadre raffiné habituellement dédié aux échanges feutrés, est aujourd’hui le théâtre d’un événement majeur. En effet, la huitième session du Comité régional de pilotage du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD+) y réunit, pendant trois jours, les décideurs de l’avenir féminin du continent.

SWEDD+ : Une décennie de progrès pour les femmes, une vision pour l’avenir 

Dix ans après son lancement, le SWEDD passe le relais à SWEDD+, une version réaffirmée et élargie du projet soutenu par l’UNFPA et la Banque mondiale. par ailleurs, Son objectif est de mutualiser les acquis, identifier les leviers de transformation et bâtir une vision commune autour des enjeux de genre en Afrique subsaharienne.

Pour Comlan Eugène Adjovi, Coordonnateur national, cette session se veut un « creuset stratégique » : il s’agit d’évaluer les avancées de 2024, de croiser les expériences et de nourrir de nouvelles synergies entre les pays membres. Le Sénégal, le Togo et la Gambie, fraîchement intégrés au projet, enrichissent désormais cette dynamique régionale.

La 8ᵉ session du Comité de Pilotage SWEDD+ à Cotonou réunit des experts africains pour faire le bilan et tracer l'avenir de l'autonomisation SWEDD : Des millions de vies transformées, l’UNFPA fait le point 

Richmond Tiemoko, Représentant résident de l’UNFPA, rappelle avec justesse l’impact des dix dernières années : grâce au projet, 1,1 million de jeunes filles retournées sur les bancs de l’école, 650 000 formées dans des espaces sûrs et plus de 250 000 engagées sur le chemin de l’autonomie économique. Des chiffres qui traduisent un basculement réel, rendu possible par une volonté politique et communautaire renouvelée.

Une « révolution silencieuse » pour un avenir audacieux 

La ministre béninoise des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a officialisé l’ouverture des travaux en insistant sur les avancées structurelles induites par le projet : on note aussi la revalorisation du métier de sage-femme, lutte contre les pratiques néfastes, et inclusion économique renforcée. Elle exhorte les délégations à faire de cette session « un laboratoire d’excellence technique » en amont de la réunion ministérielle prévue le 4 juillet.

Dans les allées du Sofitel, les échanges sont déjà nourris. Le Mali partage ses bonnes pratiques, le Niger présente ses innovations et le Burkina Faso inspire le Sénégal. De ce fait, SWEDD+ est déjà plus qu’un programme : c’est un pacte collectif pour une Afrique qui place enfin ses filles et ses femmes au centre de son avenir.

Ainsi, chaque échange est une étincelle, chaque idée un pas vers une Afrique où les femmes et les filles ne sont plus des ombres en marge, mais des actrices centrales du développement. À Cotonou, pendant ces trois jours, l’avenir de SWEDD+ s’écrit avec audace, dans un élan où l’ambition n’a d’égale que la détermination. Restez connectés pour découvrir les résolutions audacieuses qui sortiront de ce sommet crucial !

Cotonou 2025 : L’Afrique francophone révèle son nouveau visage

Cotonou 2025 : une symphonie francophone entre ambition industrielle et mémoire vive

Sous le ciel éclatant de Cotonou, la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a résonné, clôturant ses travaux le 4 juin 2025. Cet événement, qui a rassemblé les figures emblématiques des parlements francophones du continent, s’est achevé par une journée d’immersion mémorable. En effet, elle a su harmonieusement fusionner prouesses économiques et résonances culturelles, le tout sous la direction éclairée de Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin. Loin des débats conventionnels, cette clôture a vibré d’une énergie singulière, mariant l’audace de la modernité à la profondeur de l’ancrage historique.

 Cotonou 2025 : une symphonie francophone entre ambition industrielle et mémoire vive, traçant la voie d'une Afrique unie et résiliente.Révolution industrielle à Glo-Djigbé : le Bénin redessine son destin économique

La délégation, accueillie par Faki Adje, directeur général adjoint de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé Zè (GDIZ), a plongé au cœur d’un projet qui incarne l’ambition d’un Bénin maître de son destin économique. À une quarantaine de kilomètres de Cotonou, ce pôle de transformation, véritable poumon industriel, métamorphose le coton, la noix de cajou et l’ananas en produits à haute valeur ajoutée. Ainsi, les parlementaires, guidés à travers des ateliers de filature, de tissage et de confection, ont pu admirer des installations dans lesquelles la modernité côtoie l’excellence. Les carreaux, façonnés sur place, et les unités de production agro-industrielle, ont suscité l’admiration. « C’est une vision qui transcende les frontières, un modèle pour l’Afrique de demain », a confié un député togolais, émerveillé par l’audace d’un tel écosystème.

Par ailleurs, ce n’est pas seulement l’ingéniosité technique qui a captivé les visiteurs, mais également l’aspiration sous-jacente : faire du Bénin un acteur souverain, affranchi des dépendances extérieures. La GDIZ, fruit d’un partenariat public-privé audacieux, symbolise une volonté farouche de valoriser les richesses locales tout en créant des milliers d’emplois pour une jeunesse avide d’opportunités.

Ouidah : plongée émouvante au cœur de l’âme africaine et de son histoire !

Après l’effervescence industrielle, les délégués ont été conviés à un voyage dans le temps, à Ouidah, berceau de l’histoire et de la spiritualité béninoises. Dans la forêt sacrée de Kpassè, où les murmures des ancêtres semblent encore frôler les feuillages, les parlementaires ont ressenti la puissance d’un lieu chargé de symboles. Ensuite, le temple des pythons, gardien d’une mystique séculaire, a offert un moment de recueillement, tandis que la Route des Esclaves, poignant mémorial, a rappelé les blessures indélébiles de l’histoire africaine. Chaque pas sur ce chemin, menant à la Porte du Non-Retour, a résonné comme un appel à la mémoire collective, un écho des luttes et des résiliences.

« Marcher sur cette route, c’est toucher du doigt la douleur et l’espoir d’un continent », a murmuré une sénatrice ivoirienne, les yeux voilés d’émotion. De ce fait, cette immersion, orchestrée avec soin, a permis aux hôtes de Louis Gbèhounou Vlavonou de saisir l’âme d’un Bénin qui, tout en regardant vers l’avenir, chérit ses racines.

 Cotonou 2025 : une symphonie francophone entre ambition industrielle et mémoire vive, traçant la voie d'une Afrique unie et résiliente.Une francophonie unie : les défis et l’élan d’un continent solidaire

Par ailleurs, cette journée, ponctuée de découvertes, a scellé l’esprit de la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique. Les échanges, menés sous le thème « Coopération et défis communs », ont vu des figures comme Hilarion Etong, président de l’APF, ou Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale du Congo, appeler à une francophonie plus solidaire face aux bouleversements géopolitiques et climatiques. En plus, les débats ont porté sur la jeunesse, levier d’un développement durable, et sur l’accès équitable à l’énergie, défi crucial pour l’Afrique francophone.

L’engagement du Bénin, salué par tous, s’est incarné dans l’hospitalité de Louis Gbèhounou Vlavonou et dans la distinction de cinq députés béninois dans l’Ordre de la Pléiade, récompensant ainsi leur ferveur pour les idéaux francophones. « Le Bénin nous montre qu’un leadership éclairé peut redessiner l’avenir », a déclaré l’honorable Laddy Yangotikala du Congo, résumant l’impression générale.

Cotonou 2025 : une flamme s’allume pour l’Afrique de demain !

En somme, en  refermant ce chapitre à Cotonou, l’APF a posé les jalons d’une Afrique francophone plus unie, résiliente et audacieuse. Entre les prouesses industrielles de Glo-Djigbé et les échos vibrants de Ouidah, les parlementaires repartent avec une conviction forte : l’Afrique, portée par une vision claire et un leadership affirmé, a le pouvoir d’écrire sa propre épopée. Cotonou, en ce début d’été 2025, n’a pas seulement accueilli une assemblée ; elle a aussi allumé une flamme, celle d’un continent prêt à s’émanciper, fort de son passé et confiant en son avenir. Le Bénin, par cet événement, a démontré son rôle pivot dans la construction d’une francophonie dynamique et résolument tournée vers le futur.

 

Une aurore inédite pour la recherche et l’innovation au Bénin : l’ABRI déploie ses ailes

Dans le vaste échiquier du développement économique d’une nation, la recherche scientifique et l’innovation s’érigent en assises incontournables, en véritables tremplins vers la prospérité et la robustesse concurrentielle. En effet, forte de cette certitude, la République du Bénin, sous l’égide du Président Patrice Talon, s’est engagée dans une entreprise résolue visant à redonner vigueur et cohérence à ce secteur stratégique. Ainsi est née l’Agence Béninoise pour la Recherche et l’Innovation (ABRI), une entité dont les fondations juridiques ont été scellées lors du Conseil des Ministres du 31 juillet 2024. Cette structure novatrice se dresse désormais en rempart contre la dispersion passée, succédant à trois organismes antérieurs (le CBRSI, l’ABeVRIT et le FNRSIT) pour fédérer les énergies et insuffler une nouvelle dynamique à l’échelle nationale.

ABRI : un écrin unifié pour des ambitions amplifiées

Longtemps, la fragmentation des initiatives a entravé la pleine éclosion de la recherche et de l’innovation au Bénin. Comme le murmure une sagesse ancienne, l’union forge l’efficacité là où la division sème l’inefficience. En réponse à ce constat, l’ABRI se veut un phare fédérateur, un creuset où convergent les efforts des acteurs du domaine. Désormais investi comme l’unique artisan de la politique nationale en la matière, cet organe ambitionne d’harmoniser les ressources, d’éluder les redondances et de tisser des ponts féconds entre les diverses sphères de la connaissance. Ce recentrage promet non seulement une gestion plus limpide, mais aussi une exaltation des synergies indispensables à l’essor scientifique.

L'Agence Béninoise pour la Recherche et l'Innovation (ABRI) révolutionne la recherche et l'innovation au Bénin avec l'installation de son CAUne étape fondatrice : l’intronisation du Conseil d’Administration

Mardi dernier,dans l’écrin moderne de Sèmè One à Cotonou, un jalon décisif a été posé avec l’installation officielle des sept membres du Conseil d’Administration de l’ABRI. Orchestrée par la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Professeure Eléonore Yayi Ladekan, cette cérémonie a réuni un parterre de figures éminentes : la Ministre Conseillère Dr Sèdami Medegan Fagla, les ambassadeurs du Maroc et de la France, ainsi qu’une mosaïque d’acteurs du secteur. Par ailleurs, cet événement est, au-delà d’un simple cérémonial protocolaire, le véritable envol de l’ABRI et l’aube d’une ère où la recherche béninoise aspire à rayonner.

L'Agence Béninoise pour la Recherche et l'Innovation (ABRI) révolutionne la recherche et l'innovation au Bénin avec l'installation de son CAQui sont les artisans de cette ambition ?

D’après les éclaircissements de Mme Alda Gnansounou Glele, Secrétaire Générale Adjointe du ministère, le Conseil d’Administration se compose de sept personnalités distinguées :

  • Stanislas Tomavo, désigné président pour un mandat de trois ans ;
  • Marie-Odile Attanasso ;
  • André Assogba Sovi-Guidi ;
  • Adolphe Adjanohoun ;
  • Alexis Houngbi ;
  • Gérard Maxime Akinocho ;
  • Albert Montcho.

Ce cénacle, investi de prérogatives vastes, a pour mission de tracer les sillons stratégiques de l’ABRI et de veiller à leur concrétisation. « Ce conseil détient une autorité plénière pour orienter les activités de l’agence et en garantir l’exécution », a précisé Mme Gnansounou Glele, soulignant l’ampleur de cette responsabilité.

L'Agence Béninoise pour la Recherche et l'Innovation (ABRI) révolutionne la recherche et l'innovation au Bénin avec l'installation de son CAUne lueur d’espoir dans les voix des protagonistes

D’ailleurs, l’émergence de l’ABRI a suscité un élan d’optimisme parmi les acteurs du secteur. Dr Sèdami Medegan Fagla y voit une promesse de renouveau : « Cette naissance rallume l’espérance d’un souffle retrouvé pour la recherche et l’innovation au Bénin. » De son côté, la Ministre Eléonore Yayi Ladekan a livré une réflexion empreinte de lucidité et d’ambition : « L’éparpillement nous a lassés. Aujourd’hui, nous voilà structurés. Partis de loin, nous édifions une organisation solide pour nous propulser vers les fruits espérés. Notre dessein est limpide : ériger la recherche en moteur de compétitivité, en levier de croissance et de résilience. » Elle a enjoint les membres du conseil à embrasser pleinement leur rôle afin de dévoiler l’immense potentiel tapi dans ce domaine.

À cette exhortation répond aussi l’engagement ferme du président du conseil, Stanislas Tomavo, qui, au nom de ses pairs, a assuré : « Nous saisissons cette charge avec audace et dévouement. » Une parole qui résonne comme un serment solennel, porté par la volonté de faire éclore des avancées tangibles.

ABRI : un horizon riche de promesses

L’avènement de l’ABRI et l’intronisation de son Conseil d’Administration dessinent les contours d’un tournant majeur pour la recherche et l’innovation au Bénin. En offrant un cadre unifié et dynamique, le gouvernement ouvre ainsi une voie sur laquelle les talents des chercheurs béninois, trop longtemps sous-estimés, pourront s’épanouir et s’affirmer. Cette refonte structurelle n’est pas une fin en soi, mais un tremplin vers un futur où la science et l’ingéniosité deviendront des leviers essentiels du progrès économique et social.

En somme, l’ABRI cristallise une vision audacieuse et une détermination sans faille. Sous la houlette d’un conseil résolu et avec la mobilisation des acteurs, le Bénin se prépare à écrire un chapitre inédit, où la recherche et l’innovation porteront haut les couleurs d’une nation en marche vers l’excellence. Loin de stagner dans les ombres du passé, le pays s’élance vers un firmament de possibilités, prêt à cueillir les fruits d’un labeur collectif et éclairé.

« Le Bénin se rev’ELLES » : une ode à la résilience et au leadership féminin

Cotonou, 11 mars 2025 Célébrer la femme, c’est reconnaître l’empreinte indélébile qu’elle laisse sur la société, l’économie et la culture. C’est dans cette dynamique que le Cabinet d’Études Stratégiques pour le Développement Durable (CESDD), en synergie avec Salimata Kéita, ambassadrice France du réseau Women In Africa, a orchestré l’édition 2025 de « Le Bénin se rev’ELLES ». Cette rencontre d’envergure, qui se tient présentement au Sofitel Cotonou, s’est imposée comme un espace d’exaltation du courage féminin et de consolidation des stratégies d’inclusion et d’équité.

Une tribune pour l’affirmation et la valorisation des femmes

La voix des femmes porte loin lorsqu’elle est amplifiée par des initiatives structurées. Salimata Kéita a ouvert cette rencontre en magnifiant celles qui, malgré des entraves socio-économiques et culturelles, avancent avec une détermination inébranlable. Elle les a décrites comme des gardiennes du patrimoine, mais aussi comme des figures motrices du progrès. Ces femmes, bien souvent invisibilisées, bâtissent pourtant des ponts entre traditions et mutations contemporaines.

La ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifidé, a replacé le débat dans une perspective historique, rappelant que les droits fondamentaux des femmes n’ont jamais été des acquis spontanés, mais le fruit de luttes acharnées. Elle a mis en avant les efforts du Bénin pour corriger les inégalités de genre, citant la consolidation du leadership féminin, l’intégration des filles dans les filières scientifiques et la levée progressive des tabous autour des violences faites aux femmes.

Le Bénin se rev’ELLES »  : un carrefour d’influence et de stratégies

L’édition 2025 de « Le Bénin se rev’ELLES » a rassemblé une constellation de figures influentes, à l’instar de la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata, de Maryse Lokossou, directrice générale de la Caisse de Dépôt et de Consignation du Bénin, et d’Uche Ofodile, directrice générale de MTN Bénin. Ce panel éclectique a permis d’aborder avec finesse et profondeur les mécanismes permettant d’accroître l’implication des femmes dans la gouvernance et le développement durable.

Au-delà des discours, cet événement s’est imposé comme un incubateur de solutions concrètes, favorisant des échanges stratégiques et des pistes d’action pour ancrer durablement l’égalité des chances. Il a mis en lumière des parcours inspirants et des initiatives novatrices, démontrant que la transformation sociale passe inéluctablement par une participation féminine accrue dans tous les secteurs.

Une révolution silencieuse mais irréversible

Loin d’être une simple célébration, « Le Bénin se rev’ELLES » s’inscrit dans un mouvement de fond où la place des femmes dans la société n’est plus un sujet de débat, mais une réalité incontournable. Cette plateforme illustre avec éloquence que l’émancipation féminine ne se limite pas à des quotas ou à des discours de façade, mais se traduit par une réorganisation structurelle des espaces de décision.

Dans un monde en mutation où les défis économiques et environnementaux exigent des réponses innovantes, le Bénin démontre, à travers de telles initiatives, que l’inclusion des femmes n’est pas un luxe, mais une nécessité. En leur offrant les outils et l’accompagnement adéquats, c’est toute une nation qui se donne les moyens d’un développement plus équitable et plus durable.

Cotonou accueillera le Choiseul Africa Summit 2025

Cotonou, le 22 janvier 2025 – La ville de Cotonou, au Bénin, s’apprête à devenir le centre névralgique des discussions économiques ouest-africaines en accueillant le Choiseul Africa Summit les 26 et 27 février 2025. En effet, organisé par l’institut Choiseul en partenariat avec la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et l’APIEx (Agence de Promotion des Investissements et des Exportations), cet événement d’envergure réunira 350 décideurs économiques et personnalités influentes, offrant une plateforme unique pour explorer les défis et opportunités liés à la croissance économique et à la coopération stratégique dans la région.

Choiseul Africa Summit : un programme riche et interactif pour stimuler la coopération

Par ailleurs, ce sommet se distinguera par un programme riche et interactif, comprenant des plénières, des tables rondes et des sessions de networking. Ces différents formats permettront aux participants d’échanger des idées, de partager des expériences et, surtout, de nouer des collaborations fructueuses et à forte valeur ajoutée. L’objectif principal est de stimuler les partenariats et les initiatives qui favoriseront un développement économique durable et inclusif pour l’Afrique de l’Ouest.

Romuald Wadagni, Ministre d’État béninois chargé de l’Économie et des Finances, a souligné l’importance de cet événement pour le Bénin. Il a insisté sur le fait que le Choiseul Africa Summit représente une occasion exceptionnelle de mettre en lumière la vision du pays en matière de développement, une vision axée sur l’inclusion et la durabilité. L’implication active du gouvernement béninois témoigne de la volonté politique de soutenir cette initiative et de l’intégrer pleinement dans la dynamique de transformation économique et sociale en cours au Bénin.

Le choix stratégique du Bénin pour le développement économique

Le choix du Bénin pour accueillir ce sommet n’est pas anodin. Pascal Lorot, Président de Choiseul Africa, explique ce choix par plusieurs facteurs clés : la stabilité politique et économique du pays, le développement de ses infrastructures modernes et son positionnement géographique stratégique au cœur de l’Afrique de l’Ouest. Ces atouts combinés font ainsi du Bénin un marché d’opportunités attractif pour les investisseurs et un acteur majeur du commerce régional.

Le Bénin, en pleine transformation, œuvre activement à renforcer son attractivité pour les investissements étrangers. En mettant en avant son patrimoine culturel et historique, le pays se positionne également comme une destination privilégiée pour le tourisme d’affaires et culturel. Le Choiseul Africa Summit constitue ainsi une reconnaissance du rôle central que joue le Bénin dans la dynamique de croissance de l’Afrique de l’Ouest.

L’institut Choiseul, fort de plus de dix années d’expérience dans la promotion du développement économique africain, joue un rôle crucial en identifiant et en valorisant les pôles économiques les plus prometteurs du continent. En organisant le Choiseul Africa Summit à Cotonou, l’institut confirme son engagement à soutenir la croissance et la coopération en Afrique de l’Ouest, en offrant une plateforme de dialogue et d’échange de haut niveau entre les acteurs clés du développement économique régional. Cet événement promet aussi d’être un moment fort pour l’économie béninoise et ouest-africaine, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de collaboration et de croissance.

Cotonou s’apprête à accueillir le FARI 2025

Cotonou, 26 novembre 2024 La capitale béninoise se prépare à devenir le cœur battant de l’innovation en Afrique. En effet, du 5 au 9 mai 2025, Cotonou accueillera la deuxième édition du Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation (FARI 2025). Placé sous le thème « Jeunesse africaine, innovation et entrepreneuriat : bâtir un avenir durable », cet événement d’envergure réunira des chercheurs, des entrepreneurs, des décideurs politiques et des jeunes talents de toute l’Afrique.

Lors d’une conférence de presse tenue vendredi dernier, la ministre béninoise de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladekan, a souligné l’importance de ce forum pour le développement du continent. « Le FARI 2025 est une opportunité unique de mettre en lumière le potentiel de la jeunesse africaine et de favoriser également l’émergence de solutions innovantes aux défis auxquels nous sommes confrontés », a-t-elle déclaré.

 FARI 2025 : un programme riche et varié

En plus, le programme du FARI 2025 est particulièrement riche et varié. Il comprendra notamment :

  • Des panels thématiques animés par des experts de renommée internationale qui aborderont des sujets d’actualité tels que l’intelligence artificielle, les énergies renouvelables, l’agriculture intelligente et la santé.
  • Un espace dédié à la valorisation des produits de recherche et à la promotion des start-up innovantes. Les participants pourront ainsi découvrir les dernières innovations développées par les jeunes entrepreneurs africains.
  • Un concours de start-ups qui récompensera les projets les plus prometteurs. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement personnalisé pour développer leurs entreprises.
  • Une conférence de haut niveau réunissant des chefs d’État et des ministres de la science et de l’innovation de la CEDEAO pour discuter des enjeux de la recherche et de l’innovation en Afrique.

Un tremplin pour la jeunesse africaine

L’une des particularités du FARI 2025 est de mettre l’accent sur la jeunesse. « Nous voulons donner aux jeunes Africains les moyens de devenir les acteurs du changement », a affirmé Amadou Diongue, représentant résident de la CEDEAO au Bénin. « Le FARI est aussi une plateforme qui leur permet de se connecter, de partager leurs idées et de trouver des financements pour leurs projets. »

Un enjeu majeur pour le développement de l’Afrique

La recherche et l’innovation sont des leviers essentiels pour le développement de l’Afrique. Par ailleurs, en favorisant l’émergence de nouvelles technologies et de nouveaux modèles économiques, le FARI contribue à renforcer la compétitivité des pays africains et à améliorer les conditions de vie des populations.

« Le FARI 2025 est bien plus qu’un simple forum », conclut Eléonore Yayi Ladekan. « C’est un véritable catalyseur de développement qui va nous permettre de bâtir un meilleur avenir pour notre continent. »

En bref, le FARI 2025 est un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de l’Afrique. Il sera l’occasion de célébrer l’ingéniosité et la créativité de la jeunesse africaine, de nouer également des partenariats et de construire un avenir plus durable pour notre continent.

 

 

Bénin : La démocratie prend un nouvel élan

Cotonou, le 23 août 2024 – Le Bénin vient de franchir une étape décisive dans sa trajectoire démocratique. La signature d’un accord de partenariat entre le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Parlement béninois marque un tournant dans la consolidation de la gouvernance et de l’inclusion politique dans le pays.

 Le Bénin franchit une nouvelle étape dans sa démocratie grâce à un partenariat renforcé entre le PNUD et le Parlement, Un partenariat stratégique pour une démocratie plus inclusive

Ce projet ambitieux, qui vise à renforcer les capacités du Parlement et des organes de gestion des élections, s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la démocratie participative. Aminatou Sar, Coordonnatrice résidente du PNUD au Bénin, a plaidé avec ferveur pour une inclusion totale dans le processus démocratique, soulignant l’importance de la paix et de la cohésion sociale comme piliers fondamentaux pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). »Il ne s’agit pas seulement de renforcer les institutions, mais de donner à chaque Béninois la possibilité de faire entendre sa voix et de participer à l’avenir de son pays », a-t-elle déclaré.

Un Parlement plus efficace au service du peuple

En renforçant les capacités du Parlement, ce partenariat vise à faire de cette institution un acteur clé dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques. Les parlementaires seront ainsi mieux équipés pour adopter des lois répondant aux besoins réels de la population et pour exercer un contrôle efficace de l’action gouvernementale.

 Le Bénin franchit une nouvelle étape dans sa démocratie grâce à un partenariat renforcé entre le PNUD et le Parlement, Un signal fort pour la communauté internationale

Cette collaboration entre le PNUD et le Parlement béninois envoie un signal fort à la communauté internationale. Elle témoigne de l’engagement du Bénin à consolider sa démocratie et à promouvoir une gouvernance transparente et responsable.

Selon la Coordonnatrice Sar, il est également crucial de renforcer le partenariat entre les Nations Unies et le Bénin afin d’assurer une gouvernance efficace et transparente. En plus, Elle a exprimé son optimisme quant à l’impact positif que ce projet aura sur la vie politique et sociale du pays.

Les défis à relever pour la démocratie

Si les enjeux sont importants, les défis ne manquent pas. Le Bénin, comme de nombreux pays en développement, doit faire face à des défis complexes liés à la gouvernance, à l’inclusion sociale et au développement économique. Ce partenariat avec le PNUD offre un cadre propice pour relever ces défis et construire un avenir plus prometteur pour tous les Béninois.

En conclusion, la signature de cet accord marque le début d’une nouvelle ère pour la démocratie béninoise. En renforçant les capacités du Parlement et en favorisant une participation plus large des citoyens, ce partenariat contribuera à bâtir un Bénin plus juste, plus équitable et plus prospère.

CIGF : Harmoniser les pratiques de récompense du mérite

Cotonou, Bénin  – La 11ème édition de la Conférence Internationale des Grandes Chancelleries Francophones (CIGF) s’est tenue à Cotonou du 24 au 28 juin 2024. Cette rencontre biennale a réuni des représentants de 11 pays francophones pour débattre du thème « Récompense matérielle ou financière du mérite : impacts sociaux et failles ».

Un dialogue sur la reconnaissance du mérite

Par ailleurs, la conférence a été l’occasion pour les participants d’échanger sur les différentes pratiques de récompense du mérite en vigueur dans leurs pays respectifs. Il est ressorti que la reconnaissance du mérite se fait majoritairement à titre honorifique, avec peu de pays accordant des récompenses financières. Les discussions ont  aussi porté sur les impacts sociaux de ces pratiques, les failles et les pistes d’amélioration possibles.

Vers une harmonisation des pratiques

L’une des conclusions majeures de la conférence est la nécessité d’harmoniser les pratiques de récompense du mérite au sein des pays membres de la CIGF. Cela garantit l’équité, l’égalité et la cohésion sociale. La conférence a également recommandé l’admission de nouveaux membres et a retenu la candidature de la Guinée équatoriale pour accueillir la prochaine édition en 2026.

Le Bénin à la présidence pour deux ans

A l’issue des travaux, le Bénin a été désigné pour assurer la présidence du CIGF pour les deux prochaines années. En outre, la Grande Chancelière de l’Ordre National du Bénin, Madame Mariam CHABI TALATA ZIME YERIMA, aura la charge de conduire l’organisation vers de nouveaux défis.

En somme, la conférence s’est achevée sur une note positive, avec la conviction que le dialogue et la coopération entre les Grandes Chancelleries francophones permettront de renforcer la reconnaissance du mérite et de promouvoir les valeurs communes.

Bénin : Le mérite à l’honneur à la 11ème Conférence des Grandes Chancelleries

Cotonou, Bénin – Le Président de la République du Bénin, Patrice TALON, a reçu le mercredi 26 juin 2024 la délégation de la 11ème Conférence internationale des Grandes Chancelleries d’Afrique francophone et de France. En effet, cette rencontre a été l’occasion de discuter des enjeux liés à la reconnaissance du mérite et de son impact sur le développement des nations.

Le Général Meïssa NIANG, en tant que président de la Conférence, présente les sujets de discussion pour l’événement à venir. Ces sujets incluent la reconnaissance du mérite par l’attribution de récompenses matérielles, financières, symboliques et honorifiques.  Ces distinctions visent à encourager et à motiver les citoyens à contribuer davantage au développement de leurs pays.

Le Bénin accueille la 11ème Conférence internationale des Grandes Chancelleries d'Afrique francophone et de France Le Bénin, fier d’accueillir la conférence des Grandes Chancelleries

Madame Mariam CHABI TALATA ZIMÉ YERIMA, Vice-Présidente du Bénin et Grande Chancelière de l’Ordre National, a exprimé la gratitude du pays pour l’organisation de cette conférence internationale. Elle a souligné l’importance de la réflexion sur les systèmes de récompenses et leur impact sur la motivation des citoyens.

La conférence se poursuivra avec des sessions de travail où seront discutées les meilleures pratiques en matière de reconnaissance du mérite. Les débats promettent d’être riches et constructifs, avec pour objectif final de renforcer les liens entre les nations et de promouvoir une culture de l’excellence.

Le Bénin accueille la 11ème Conférence internationale des Grandes Chancelleries d'Afrique francophone et de FranceEn assumant la présidence de cette 11ème Conférence, le Bénin réaffirme son engagement envers la valorisation des réalisations individuelles et collectives, et souligne l’importance de célébrer ceux qui contribuent au bien-être de la communauté.

Cet événement marque une étape significative dans la coopération entre les Grandes Chancelleries d’Afrique francophone et de France, et ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour la reconnaissance du mérite dans la région.