Vision 2040 : L’UEMOA élabore sa stratégie à l’ère de la prospective collective

Cotonou, 24 février 2025 – Dans l’écrin moderne de l’hôtel Azalai, à Cotonou, s’est ouvert ce lundi un chapitre clé de la refondation ouest-africaine : les ateliers nationaux de dissémination de la Vision Prospective 2040 et du Plan Stratégique Impact 2030 de l’UEMOA. En effet, présidés par le Commissaire Paul Koffi Koffi, ces travaux de deux jours, accueillis par le Bénin après le Burkina Faso, aspirent à transformer des documents-cadres en leviers d’action concrets pour les huit États membres. Réunissant planificateurs nationaux, représentants du secteur privé et de la société civile, l’événement incarne une démarche rare : celle d’une intégration régionale pensée par et pour ses acteurs.

Une architecture institutionnelle : de la vision aux réalités territoriales

Par ailleurs, L’enjeu de ces ateliers dépasse la simple transmission descendante. Il s’agit d’un exercice de traduction opérationnelle, où chaque ligne directrice doit épouser les réalités socioéconomiques locales. La Vision 2040, fruit d’une élaboration itérative incluant des missions circulaires dans chaque État, dessine une Union transformée : un espace économique intégré, résilient aux chocs externes et porté par une industrialisation inclusive. Le plan Impact 2030, quant à lui, agit comme un catalyseur à moyen terme, structuré autour de 37 projets phares, des corridors énergétiques transfrontaliers à la numérisation des systèmes fiscaux.

Pour Habib Tidjani, Conseiller technique du ministre béninois de l’Économie, présent en lieu et place du ministre, « ces travaux ne sont pas un séminaire de plus, mais un laboratoire de souveraineté collective.  La résilience de l’UEMOA dépendra de notre aptitude à mutualiser nos diagnostics pour fertiliser des solutions endogènes. » Un appel à l’appropriation active relayé par le Commissaire Koffi Koffi, insistant sur la nécessité d’un « alignement organique » entre plans nationaux et ambitions régionales.

Méthodologie : le participatif comme ADN

D’ailleurs, L’originalité de la démarche réside dans son écosystème consultatif. Les ateliers béninois, comme ceux à venir dans les autres États jusqu’en mars 2025, s’articulent autour de sessions thématiques ciblant les leviers sectoriels :

Synergies minières : harmonisation des codes miniers pour une valorisation régionale des ressources, contre la logique d’enclaves extractives.

Énergie en réseau : schéma directeur pour interconnecter les mix électriques (solaire burkinabè, gaz béninois, hydroélectricité ivoirienne).

– Numérique inclusif : plateforme unifiée de services e-gouvernementaux, adossée à une identité biométrique commune.

Autre innovation : l’intégration d’un simulateur de politiques publiques, permettant aux participants de mesurer en temps réel l’effet domino des réformes proposées. « En ajustant le taux d’intégration fiscale, on voit immédiatement l’impact sur les PIB nationaux », explique une experte de la Commission.

Les ateliers nationaux de dissémination de la Vision Prospective 2040 et du Plan Stratégique Impact 2030 de l’UEMOA à Cotonou,

Vision 2040 : le Bénin, laboratoire de l’ambition régionale

En plus, pour le pays hôte, ces ateliers résonnent comme une validation de son statut d’élève modèle de l’intégration. Son Plan National de Développement (PND) 2021-2026, axé sur les infrastructures et la transformation agro-industrielle, apparaît comme un proto-modèle des objectifs de l’UEMOA. « Notre défi est double : hisser nos spécificités locales au rang de normes régionales, tout en irriguant nos politiques des meilleures pratiques voisines », confie un directeur de la planification présent à Cotonou.

 L’intégration comme art de la fugue 

À l’heure où les modèles d’unions économiques vacillent sous les crises globales, l’UEMOA esquisse une partition singulière. Ces ateliers, bien au-delà de leur dimension technique, révèlent une vérité stratégique : l’intégration réussie ne se décrète pas, elle se co-construit dans le creuset des réalités nationales.

En somme, le pari de la Vision 2040 est audacieux : faire de l’Union non pas une simple zone monétaire, mais un écosystème économique interdépendant, où la mine burkinabè alimente l’industrie béninoise, où les données ivoiriennes dopent l’innovation sénégalaise. Reste à transcender les égoïsmes nationaux, écueil historique des ensembles régionaux.

Comme le souligne un participant : « L’UEMOA de 2040 sera ce que nous en ferons aujourd’hui. Ces ateliers sont les premières graines d’une forêt que nous ne verrons pas, mais dont l’ombre protégera les générations futures. » Gageons que Cotonou aura été l’un de ces sols fertiles où l’idée d’Afrique s’enracine, enfin, dans le concret.

 

La fermeture de l’USAID : un séisme pour le développement et la santé au Bénin

Cotonou, 7 février 2025 – La décision de l’administration Trump, orchestrée par Elon Musk, de fermer l’Agence américaine pour le développement international (USAID) a envoyé une onde de choc à travers l’Afrique. Au Bénin, pays où l’aide américaine joue un rôle pivot dans des secteurs clés comme la santé, la gouvernance et l’éducation, les conséquences s’annoncent dramatiques.

fermeture de l’USAID : un pilier de la santé publique menacé

En effet, l’USAID était le principal bailleur de fonds des programmes de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose au Bénin. En 2023, l’agence avait consacré près de 17,4 milliards de dollars à l’Afrique subsaharienne, avec le Bénin comme bénéficiaire majeur. Les campagnes de vaccination, notamment contre la polio, risquent de s’interrompre brutalement, mettant en péril des décennies de progrès.

Durant la pandémie de Covid-19, l’USAID avait soutenu la riposte sanitaire béninoise en renforçant les ressources humaines et les infrastructures. La suspension de ces financements pourrait laisser le système de santé sans moyens pour faire face à de futures crises.

Gouvernance et justice : un appui vital en sursis

Au-delà de la santé, l’USAID soutenait des projets de gouvernance et de justice. La Commission béninoise des droits de l’homme et le think tank CiAAF figuraient parmi les bénéficiaires directs de ces programmes. Par ailleurs, ces initiatives visaient à renforcer l’État de droit et la participation citoyenne, des piliers fragiles dans un contexte régional marqué par l’instabilité.

La fermeture de l’agence américaine prive ainsi le Bénin d’un partenaire stratégique pour moderniser ses institutions et lutter contre la corruption, notamment dans des secteurs sensibles comme l’exploitation minière.

Économie et infrastructures : des projets en péril

Avec un budget annuel de 42,8 milliards de dollars à l’échelle mondiale, l’USAID finançait des projets structurants au Bénin. Bien que les engagements américains y soient plus modestes (77 millions de dollars en 2024), ils couvraient des domaines essentiels :

  • Développement agricole et sécurité alimentaire, cruciaux pour un pays où 70 % de la population dépend de l’agriculture.
  • Infrastructures éducatives et formation professionnelle, clés pour lutter contre le chômage des jeunes.
  • Énergies renouvelables, avec des projets similaires à celui du hub solaire financé à Madagascar.

L’arrêt soudain de ces financements risque de ralentir, voire d’annuler, des chantiers en cours, aggravant la vulnérabilité économique du pays.

fermeture de l’USAID : un vide géopolitique et humanitaire

La fermeture de l’USAID s’inscrit dans un contexte plus large de retrait américain des initiatives multilatérales, comme l’OMS ou l’UNRWA. En plus, ce désengagement affaiblit le soft power des États-Unis et ouvre la porte à des acteurs comme la Chine, déjà active en Afrique via des prêts et des projets miniers.

Pour le Bénin, dépendant à 60 % de l’aide extérieure gérée par l’USAID, la question du remplacement de ces fonds reste sans réponse. Les organisations locales et internationales redoutent une crise humanitaire silencieuse, notamment dans les zones rurales où les programmes de vaccination et de nutrition étaient soutenus par l’agence.

Réactions et incertitudes politiques

L’annonce de fermeture, qualifiée d’« illégale » par des experts juridiques, a provoqué un tollé parmi les élus démocrates américains et les partenaires du Bénin. Le secrétaire d’État Marco Rubio a évoqué une intégration de l’USAID au Département d’État, une manœuvre risquant de politiser davantage l’aide au développement.

Sur le terrain, les employés de l’USAID au Bénin ont été placés en congé administratif et les systèmes informatiques de l’agence sont également hors service, paralysant toute activité.

Le Bénin, déjà confronté à des défis sanitaires et économiques, se retrouve face à un vide institutionnel sans précédent. Si des acteurs comme la Banque mondiale ou l’Union européenne pourraient théoriquement combler ce manque, aucun engagement concret n’a encore été annoncé.

Dans l’immédiat, c’est la population civile qui paiera le prix fort, avec des risques accrus de résurgence de maladies, de malnutrition et d’instabilité sociale. Comme le résume un expert : « L’aide internationale n’est pas une charité, c’est un investissement dans la stabilité mondiale. »

Il est important de noter que la fermeture des bureaux de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), principal acteur de l’aide au développement des États-Unis, sera effective ce vendredi 7 février 2025.

Lancement de l’élection des responsables départementaux du CES

Ce lundi 6 janvier 2025 marque un tournant décisif dans le cadre de la réorganisation des institutions participatives au Bénin. En effet, l’élection des responsables départementaux du Conseil économique et social (CES) entre dans sa phase active, avec les départements de l’Ouémé et du Plateau servant de points de départ pour ce processus électoral crucial.

Renouvellement démocratique du CES

Conformément aux dispositions de la loi organique régissant le CES, ce renouvellement s’inscrit dans une démarche démocratique visant à renforcer la représentativité et la gouvernance des structures régionales. Les 108 membres désignés à travers tout le pays auront jusqu’au 14 janvier pour élire les coordonnateurs et rapporteurs de chaque département. Ces responsables joueront un rôle déterminant, non seulement dans le cadre de la gestion interne du CES, mais aussi dans la dynamique de concertation et de proposition de politiques publiques à l’échelle locale et nationale.

Calendrier électoral progressif

Le calendrier prévoit une élection progressive, débutant donc aujourd’hui avec les départements de l’Ouémé et du Plateau. Ces deux régions marquent ainsi le premier acte d’une série qui verra, du 6 au 10 janvier, les départements du Mono, du Couffo, du Zou et des Collines procéder à leurs élections respectives. En dernier lieu, du 11 au 14 janvier, les départements du Borgou, de l’Alibori, de la Donga et de l’Atacora choisiront leurs responsables, bouclant ainsi ce processus fondamental pour la stabilité et l’efficacité du CES.

Une gouvernance locale plus inclusive

Ce renouvellement est loin d’être anodin. Il représente une occasion en or de garantir une gouvernance locale plus inclusive, où chaque voix, chaque acteur, aura la possibilité d’influencer les décisions qui touchent au bien-être économique et social des populations. Dans cette optique, pour assurer la transparence et la régularité du processus, chaque session électorale sera sous la supervision des équipes du ministère de la Justice et de la Législation. Cette vigilance permet d’assurer que les élections se déroulent dans un cadre respectueux des normes démocratiques et de l’intégrité du processus électoral.

Rôle des coordonnateurs et rapporteurs départementaux

Une fois élus, les coordonnateurs et rapporteurs départementaux siégeront au Conseil national du CES, aux côtés d’autres personnalités issues de diverses institutions publiques et privées. Leur rôle sera de garantir que les politiques publiques proposées soient en adéquation avec les réalités locales, contribuant ainsi à une meilleure efficacité des actions de l’État en matière de développement économique et social.

Mandat transitoire des membres du CES  jusqu’en 2026

À noter que, selon les nouvelles orientations, les membres du CES exerceront un mandat transitoire jusqu’à l’élection du président et du vice-président du Conseil en 2026. Cela signifie qu’ils auront à gérer un terrain de transition, assurant la continuité du dialogue entre les différentes parties prenantes, tout en préparant le terrain pour la désignation des nouvelles instances dirigeantes.

L’enjeu des élections départementales

L’enjeu est donc considérable. Ces élections départementales ne sont pas seulement un exercice formel, elles sont le prélude à une nouvelle dynamique de gestion participative et d’efficacité dans l’action publique. La réussite de ce processus, à travers l’intégrité de chaque élection, pourrait être le socle d’un CES plus proche des réalités des citoyens, capable de représenter leurs intérêts dans un cadre plus global.

Les regards sont désormais tournés vers l’issue de ce processus, qui devrait, d’ici à quelques jours, marquer l’histoire de la gouvernance participative au Bénin.

Cotonou s’engage pour les droits de l’enfant : Un partenariat inédit à l’aéroport

Cotonou, 20 novembre 2024 – L’Aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou s’est transformé, le temps d’une journée, en un véritable ambassadeur des droits de l’enfant. À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Enfance, la Société des Aéroports du Bénin (SAB) et l’UNICEF Bénin ont en effet uni leurs forces pour sensibiliser un large public à cette cause cruciale en signant un accord de partenariat.

Des animations hautes en couleurs ont rythmé la journée. De jeunes voix ont résonné dans les halls de l’aéroport, rappelant avec force les droits fondamentaux de chaque enfant. Les passagers (environ 3000), quant à eux, ont reçu des cartes d’embarquement spécialement conçues pour l’occasion, un petit geste fort pour marquer les esprits.

La SAB et l'UNICEF s'unissent pour faire de l'aéroport de Cotonou un lieu d'engagement pour les droits de l'enfant, Ce partenariat inédit entre un acteur économique majeur et une agence onusienne est une première au Bénin. « En faisant de l’aéroport un espace de sensibilisation, nous montrons que la défense des droits de l’enfant est une responsabilité partagée », a souligné Ousmane Niang, représentant de l’UNICEF au Bénin.

Pour Joël Genty, directeur général de la SAB, « cet engagement s’inscrit pleinement dans notre volonté de contribuer au développement durable du Bénin ». « L’aéroport est une vitrine du pays et nous sommes fiers de pouvoir promouvoir des valeurs aussi importantes que les droits de l’enfant.»

Cette initiative marque un tournant dans la manière d’aborder les questions liées à l’enfance au Bénin. En touchant un public diversifié, ce partenariat montre ainsi que les droits de l’enfant sont une souffrance de tous et qu’il est possible de les promouvoir dans les lieux les plus inattendus.

Un élan de solidarité pour les droits de l’enfant

Au-delà de l’événement, ce partenariat vise à ancrer durablement la question des droits de l’enfant dans les consciences. Des actions de sensibilisation seront menées tout au long de l’année afin de pérenniser cette dynamique positive.

En sélectionnant de s’engager aux côtés de l’UNICEF, la SAB donne l’exemple et invite d’autres acteurs à suivre son initiative. Car protéger les enfants, c’est investir dans l’avenir de notre société.

Rappelons que la Journée Mondiale de l’Enfance, observée annuellement le 20 novembre, vise à éveiller les consciences et à encourager l’action en faveur des droits des enfants. Cette journée marque aussi l’anniversaire de l’approbation de la Convention sur les droits de l’enfant par l’Assemblée générale de l’ONU en 1989, un jalon important dans les efforts dédiés à la protection de l’enfance à travers le monde.

Baba Daho : les chaînes brisées et un rythme libéré

Cotonou , 2 octobre 2024 – le célèbre musicien béninois Bernardin Nougbozounkou, mieux connu sous son nom de scène Baba Daho, a été libéré ce mercredi ; mettant fin à plus de deux semaines de détention provisoire. En effet, son arrestation le 14 septembre à Porto Novo a fait les gros titres, les circonstances ayant presque mené à un incident grave avec les forces de l’ordre. Accusé d’avoir tenté de fuir lors d’un contrôle routier, il a évité de justesse une collision avec un policier, événement qui a précipité son arrestation et sa garde à vue. Le procureur l’a reçu en audience deux jours plus tard et l’a incarcéré en attendant son procès.

Par ailleurs, la nouvelle de sa détention a rapidement fait le tour des médias, soulignant l’influence et la popularité de Baba Daho dans le domaine de la musique traditionnelle. Originaire d’Akpro-Missérété, dans le département de l’Ouémé, Baba Daho a acquis une renommée nationale avec son tube « Agbo non gba amion fo », le propulsant au rang des figures majeures de la scène musicale béninoise. Sa musique, ancrée dans le patrimoine culturel du massè-gohoun, a résonné bien au-delà des frontières de sa ville natale, touchant les cœurs de nombreux fans à travers le pays.

Baba Daho : Une histoire d’amour avec son public

Les fans de l’artiste et les défenseurs des droits de l’homme ont marqué la période de sa détention par une vague de soutien, illuminant les enjeux de justice et le traitement des personnalités publiques dans le système judiciaire. Ses proches, admirateurs, et les acteurs de la culture béninoise accueillent sa libération avec soulagement et joie, le considérant comme un ambassadeur de l’héritage artistique béninois.

Alors que Baba Daho retrouve sa liberté, l’attention se tourne maintenant vers l’avenir de sa carrière. Cet épisode judiciaire pourrait-il influencer son art ou même devenir une source d’inspiration pour de nouvelles œuvres ? Comment la communauté artistique et ses fans réagiront-ils à son retour sur la scène musicale ? La libération de Baba Daho suscitera certainement des discussions sur le rôle de l’art et des artistes dans la société, ainsi que sur la perception et le traitement des autorités à leur égard.

Si l’ombre de la justice s’éloigne enfin de Baba Daho, c’est toute la scène musicale béninoise qui respire. L’artiste, fort de son expérience, est prêt à relever de nouveaux défis et à explorer de nouveaux horizons artistiques. Son retour sur scène promet d’être un événement marquant, tant pour ses fans que pour les amateurs de musique traditionnelle. Avec son talent indéniable et sa détermination, Baba Daho s’impose comme l’un des artistes les plus prometteurs de sa génération.

Ahouanwanou: l’athlète retrouvée saine et sauve

Paris , le 27 septembre 2024  – Le soulagement a traversé la communauté sportive internationale alors que la nouvelle de la réapparition d’Odile Ahouanwanou, l’athlète béninoise de renom, se répandait. Disparue depuis le 10 septembre après avoir laissé son enfant chez une assistante maternelle, sa disparition avait suscité une vague d’inquiétude et de solidarité sans précédent.

Triple championne d’Afrique de l’heptathlon, Ahouanwanou, figure emblématique du Stade Sottevillais, s’est distinguée non seulement en tant qu’athlète accomplie mais aussi comme une mère dévouée. Son absence résonne bien au-delà des pistes d’athlétisme, touchant profondément ceux qui l’entouraient.

Ahouanwanou, l'étoile de l'heptathlon africain, a été retrouvée saine et sauve après une disparition qui a captivé l'attention internationaleLes appels à l’aide et les messages de soutien avaient envahi les réseaux sociaux, unis par des acteurs sportifs, des influenceurs et des fans, tous partageant un même espoir : retrouver Odile saine et sauve. La police nationale de la Seine-Maritime, après une recherche assidue et une enquête minutieuse, a finalement confirmé le retour d’Ahouanwanou à son domicile, mettant fin à une période d’angoisse et de spéculation.

Ce dénouement heureux est un témoignage de la résilience de l’athlète et de la force de la communauté qui s’est rassemblée en son nom. Bien que les détails de sa disparition et de son retour demeurent flous, la famille, les amis et les supporters célèbrent avec joie son retour en sécurité. La priorité est donnée à l’allégresse collective plutôt qu’aux circonstances mystérieuses de l’événement. La disparition d’Odile Ahouanwanou restera gravée dans les mémoires comme un moment de tension collective, mais son retour triomphal est une source d’inspiration et un rappel de l’importance de la solidarité et de l’espoir.

Jeux Olympiques : L’Afrique rayonne grâce à Smith

Dans une scène qui restera gravée dans les annales du sport africain, la nageuse sud-africaine Tatiana Smith a offert au continent son premier titre olympique en s’imposant sur le 100 mètres brasse. En effet, le lundi, à la piscine olympique de Paris, la jeune athlète a réalisé un exploit rétentant en touchant le mur en premier avec un temps de 1:05:00.

Cette victoire historique a marqué un tournant pour le sport africain, longtemps considéré comme un outsider dans les compétitions mondiales. Pendant des décennies, les athlètes africains ont lutté pour se faire une place au soleil, confrontés à des moyens limités et à des infrastructures sportives souvent déficientes. Par ailleurs,  le sacre de Tatiana Smith témoigne de la progression fulgurante du sport africain et ouvre de nouvelles perspectives pour les générations futures.

La finale du 100 mètres brasse a été un véritable thriller. Partie prudemment, la Sud-Africaine a effectué une remontée spectaculaire dans les derniers mètres pour devancer ses principales rivales, Mona Mc Sharry et Lilly King , respectivement médaillées d’argent et de bronze. La nageuse sud-africaine, considérée comme une outsider avant la course, a remporté une victoire d’autant plus remarquable.

Au-delà de l’exploit sportif individuel, cette médaille d’or est une victoire collective pour tout le continent africain. Elle suscite une immense fierté et un sentiment d’unité parmi les Africains, qui se sont mobilisés en masse pour soutenir leurs athlètes. Cette victoire est aussi un appel à la jeunesse africaine à croire en ses rêves et à persévérer dans l’effort.

Les espoirs sont désormais tournés vers les autres athlètes africains qui sont encore en compétition à Paris. Le judoka béninois Valentin Houinato, qui entrera en poux aujourd’hui, est l’un des grands favoris de sa catégorie. Il pourrait bien être le prochain à offrir une nouvelle médaille d’or à l’Afrique.

Lutte contre la corruption et régulation des médias au Bénin

Cotonou, 22 juillet 2024 – Le Président Patrice Talon a présidé ce jour au Palais de la Marina deux cérémonies majeures marquant la lutte contre la corruption et le renforcement de la démocratie au Bénin.

Le Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption entre en fonction

Les membres du Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption (HCC) ont prêté serment devant le Chef de l’État, officialisant ainsi leur prise de fonction. Cette nouvelle institution, créée pour remplacer l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC), a pour mission de :

  • Prévenir et lutter contre la corruption
  • Promouvoir la transparence et l’intégrité au sein de l’administration publique
  • Renforcer la redevabilité des agents publics

La création du HCC témoigne de l’engagement du gouvernement béninois à intensifier la lutte contre ce fléau qui gangrène de nombreux pays et constitue un frein au développement.

La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication renouvelée

Le Président Talon a également procédé à l’installation des membres de la 7ème mandature de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Cette institution joue un rôle crucial dans la régulation des médias et la promotion d’une information libre et pluraliste. Dans son discours, le Président Talon a également  rappelé l’importance d’une presse responsable et indépendante pour une démocratie saine et équilibrée.

Vers une gouvernance plus responsable et transparente

En somme, Ces deux cérémonies illustrent la volonté du gouvernement béninois de renforcer les fondements démocratiques du pays et de promouvoir une gouvernance plus responsable et transparente. La lutte contre la corruption et la régulation des médias sont des défis majeurs, mais essentiels pour garantir le développement durable et la prospérité du Bénin.

Lancement des travaux du Comité international du FARI-2025

Cotonou, 25 juin 2024   La Professeure Eléonore Yayi Ladekan, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Bénin, a présidé ce jour à Cotonou l’ouverture des travaux de la réunion du Comité international du Forum africain pour la Recherche et l’ Innovation (FARI). En effet, Cette rencontre, qui réunit des experts et des décideurs politiques de la région ouest-africaine, a pour objectif de préparer la deuxième édition du FARI, prévue en 2025 au Bénin.

Un forum pour promouvoir la recherche et l’innovation en Afrique

Par ailleurs, le FARI est une plateforme qui vise à promouvoir la recherche et l’innovation en Afrique. Il s’agit d’un forum de dialogue et de partage d’expériences entre les acteurs de la recherche et de l’innovation des pays d’Afrique de l’Ouest. La première édition du FARI s’est tenue en 2020 au Ghana et a connu un franc succès.

La Professeure Eléonore Yayi a présidé ce jour à Cotonou l'ouverture des travaux de la réunion du Comité international du FARI-2025Le Bénin, un pays engagé dans la promotion de la recherche et de l’innovation

Le choix du Bénin pour abriter la deuxième édition du FARI n’est pas fortuit. Le pays est en effet résolument engagé dans la promotion de la recherche et de l’innovation. Les autorités béninoises ont mis en place plusieurs initiatives pour soutenir les chercheurs et les innovateurs, notamment la création de l’Agence nationale de la promotion de la recherche et de l’innovation (ANPRI).

 FARI-2025: Un rendez-vous important pour l’Afrique de l’Ouest

La deuxième édition du FARI s’annonce comme un rendez-vous important pour l’Afrique de l’Ouest. Elle permettra d’évaluer les avancées en matière de recherche et d’innovation dans la région, de repérer les défis à surmonter et de définir les orientations stratégiques pour les prochaines années.
Sous la direction énergique de la Professeure Eléonore Yayi Ladekan, le gouvernement béninois s’engage avec détermination à transformer cette édition du FARI en un triomphe retentissant.

En conclusion, le lancement des travaux du Comité international du FARI-2025 marque une étape importante dans la préparation de ce forum de grande envergure. Le Bénin est prêt à relever le défi et à faire de cette deuxième édition un succès qui contribuera à promouvoir la recherche et l’innovation en Afrique de l’Ouest.