Une visite helvétique sous le signe de l’ambition à la GDIZ

Cotonou, 18 mars 2025 –  La Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), écrin de l’essor industriel béninois, s’est parée d’un éclat particulier avec la venue de l’Ambassadrice de Suisse au Bénin, Simone Giger. En effet, Escortée ce matin par la Cheffe de Coopération et le Point Focal Secteur Privé de la Coopération suisse au Bénin, la délégation helvétique a été reçue avec une déférence toute protocolaire par le Directeur Général Adjoint (DGA) de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI). Par ailleurs, cette escale, qui succède à une visite du personnel un mois plus tôt, traduit une volonté manifeste de tisser des liens indéfectibles entre Berne et Porto-Novo.

Un partenariat incarné dans la trame textile

Au détour des allées de la GDIZ, l’attention s’est cristallisée sur BTex (Bénin Textile), dont les entrailles mécaniques doivent leur existence à l’ingéniosité de Rieter, fleuron suisse de l’industrie textile. Cette synergie, loin d’être anodine, illustre une alchimie réussie entre savoir-faire helvétique et dynamisme béninois. En outre , le DGA de la SIPI, dans un élan d’audace contenue, a laissé entendre une aspiration limpide : que d’autres entreprises suisses viennent fouler ce terreau fertile, où infrastructures rutilantes et bras laborieux attendent de conjuguer leurs forces.

La GDIZ : une ambition aux accents durables

En plus, les discussions ont révélé une convergence d’esprits. Entre évocations de projets industriels pérennes et plaidoyers pour des alliances public-privé audacieuses, la délégation suisse a esquissé des perspectives où l’innovation s’entrelace à la valorisation des ressources locales. La GDIZ, avec ses 1 640 hectares dédiés à la métamorphose des matières premières, se rêve en étendard d’une industrialisation qui ne sacrifie rien à l’avenir.

La GDIZ accueille l'ambassadrice suisse, marquant un jalon dans la coopération industrielle helvético-béninoise Vers un horizon aux contours incertains

Cette visite, bien plus qu’une simple formalité diplomatique, s’érige en jalon d’une coopération qui gagne en épaisseur. La Suisse, par la voix de son ambassadrice, semble prête à insuffler davantage de son génie industriel dans cette aventure béninoise. Mais si les promesses bruissent dans l’air de Glo-Djigbé, leur éclosion reste suspendue aux vents capricieux des décisions futures. La GDIZ, sous les regards croisés de l’Afrique et de l’Europe, pourrait-elle devenir le creuset d’une révolution économique silencieuse ? L’histoire, encore en filigrane, attend ses prochains tisserands.

 

La zone industrielle de Glo-Djigbé, un éveil prodigieux sous les regards des maires

Cotonou, 14 mars 2025 –Dans l’écrin verdoyant et désormais industriel de Glo-Djigbé, à quelques encablures de Cotonou, une délégation de maires béninois s’est réunie hier, conviée par l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). En effet, ce périple, orchestré sous la férule de Luc Atrokpo, maire de Cotonou et président de l’ANCB, a révélé aux édiles un tableau saisissant : une métamorphose fulgurante, où des broussailles d’antan ont cédé la place à un bastion d’innovation et d’espérance. Ainsi, ce qui, en février 2021, n’était qu’un murmure de la nature, s’élève aujourd’hui en un hymne vibrant à l’industrialisation.

Les maires béninois, émerveillés par la Zone Industrielle de Glo-Djigbé, saluent une révolution économique porteuse d’espoir Les maires : une vision tangible, un émerveillement commun.

Tout d’abord, sous la conduite éclairée de Létondji Béhéton, directeur général de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-Bénin), les maires ont arpenté ce domaine de 1 640 hectares, où s’épanouissent des manufactures aux vocations plurielles. Par exemple, Angelo Ahouandjinou, maire d’Abomey-Calavi, n’a pu taire son saisissement devant cette transfiguration : « Ce lieu, jadis livré à la sauvagerie végétale, s’est mué en une agora de progrès. » De plus, la visite, préludée par une présentation minutieuse du projet et de sa maquette, a dévoilé une ambition limpide : faire de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) un creuset où les richesses brutes du terroir – coton, cajou, soja – se parent de valeur avant de conquérir les marchés.

Deuxièmement, Luc Atrokpo, dans une éloquence teintée d’orgueil, a apprécié cette entreprise comme une étendue nationale : « Ce que nos yeux ont contemplé transcende les songes d’il y a dix ans. » « La métamorphose des ressources en produits finis est la marque d’une émancipation économique. » En outre, il a loué la prescience du président Patrice Talon, artisan de cette épopée, et exhorté ses pairs à devenir les hérauts de cette révolution auprès de leurs administrés, martelant avec une sagesse proverbiale : « Une vision une fois embrassée dépasse mille récits entendus. »

Des voix locales, des échos d’espoir

Par ailleurs, les témoignages des maires, issus des contrées les plus diverses, ont résonné comme une polyphonie d’optimisme. À titre d’exemple, Zinatou Saka Osseni Alazi, édile de Kandi, a célébré l’impact tangible de la GDIZ sur sa jeunesse : « Des fils et filles de Kandi, par dizaines, tissent déjà leur avenir dans ces ateliers. » « C’est une avancée qui leur ouvre les portes de l’autonomie. » Ensuite, de son côté, Bio Sarako Tamou, maître de Banikoara, a exalté la transmutation des récoltes locales : « Le coton s’effile ici en étoffes, le soja et le cajou se réinventent en trésors nouveaux. » « Cette alchimie offre aux producteurs un horizon élargi et aux générations futures des labeurs durables. » En effet, avec une conviction tranchée, il a ajouté : « Nul peuple ne s’élève sans le levier de l’industrie. »

De même, Blaise Békakoua, maire de Toucountouna, a vu dans ce lieu un phare d’avenir : « Le Bénin, en pleine éclosion, se siffle vers des cimes industrielles. » « Ce que nous avons foulé est un présage de grandeur. » Ainsi, il a conjuré ses homologues de porter cette nouvelle aux quatre vents, afin que chaque citoyen saisisse la portée de ce prodige.

Les maires béninois, émerveillés par la Zone Industrielle de Glo-Djigbé, saluent une révolution économique porteuse d’espoir Une ambition au service du terroir

En outre, Létondji Béhéton, en guide inspiré, a esquissé les contours d’un dessein audacieux : substituer aux exportations brutes une transformation intégrale des matières premières. De fait, la GDIZ, née d’un partenariat entre l’État béninois et Arise IIP, ne se contente pas d’ériger des usines ; elle forge une économie souveraine, où le coton devient fil, où le cajou s’affine en amandes prises, où les jeunes s’arment de compétences pour un lendemain prospère. Par conséquent, déjà, plus de 10 000 emplois directs créés, avec une promesse de 300 000 à l’horizon 2030, signe d’une révolution qui ne demande qu’à s’amplifier.

Un chant d’avenir aux accords incertains

Cependant, ce titan industriel saura-t-il honorer pleinement les espoirs qu’il suscite ? Néanmoins, les édiles, désormais dépositaires de ce récit, s’en sont faits les messagers, résolus à rallier leurs peuples à cette cause. Mais, dans l’ombre de ce triomphe naissant, une mélodie reste à composer : celle d’un Bénin qui, entre audace et défis, devra écrire les strophes d’une prospérité partagée.

Le Bénin mise sur l’agro-industrie pour booster sa sécurité alimentaire

Cotonou, 18 septembre 2024 – Le gouvernement béninois vient de franchir une nouvelle étape dans sa stratégie de développement agricole. Lors du Conseil des ministres du 18 septembre, il a approuvé la création de six nouvelles unités agro-industrielles dédiées aux filières riz, maïs et manioc. En effet, ces unités, implantées dans les communes de Toffo, Dassa-Zoumè, Kétou, Aplahoué, Bantè et Bopa, seront structurées sous forme de coentreprises et bénéficieront d’un appui financier conséquent de l’État.

Six nouvelles unités de transformation soutenues par le gouvernement pour favoriser la sécurité alimentaire

Par ailleurs, ce projet ambitieux, baptisé « Projet d’Appui au Développement agricole et à l’Accès au Marché », vise à améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes. Il s’inscrit dans une démarche de transformation profonde du secteur agricole béninois, en favorisant la création de valeur ajoutée et le développement de partenariats solides entre les producteurs, les entreprises privées et les marchés.

« Ce projet marque un tournant dans notre politique agricole », a déclaré Gaston Dossouhoui . « En soutenant la création de ces unités de transformation, nous renforçons les filières riz, maïs et manioc, qui sont essentielles à notre sécurité alimentaire. Nous offrons ainsi de nouvelles perspectives aux producteurs et contribuons au développement économique de nos zones rurales. « 

Un modèle de développement inclusif

L’une des originalités de ce projet réside dans son approche inclusive. En favorisant les coentreprises, le gouvernement encourage les partenariats entre les acteurs publics et privés, ainsi qu’entre les petits producteurs et les entreprises de transformation. Cette dynamique devrait permettre d’optimiser les ressources, d’améliorer la qualité des produits et de renforcer la compétitivité des filières.

Les enjeux de la transformation agricole

En plus, le choix de se concentrer sur les filières riz, maïs et manioc n’est pas anodin. Ces trois céréales constituent l’essentiel de l’alimentation des Béninois et jouent un rôle central dans la sécurité alimentaire du pays. En développant les capacités de transformation de ces produits, le Bénin vise à réduire sa dépendance aux importations, à créer ainsi de l’emploi en milieu rural et à améliorer les revenus des producteurs.

Perspectives d’avenir

La mise en œuvre de ce projet devrait avoir des retombées positives sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de la production à la commercialisation. Les producteurs bénéficieront d’un accès facilité aux marchés, d’un meilleur prix pour leurs produits et d’un accompagnement technique pour améliorer leurs pratiques agricoles. Les consommateurs, quant à eux, bénéficieront de produits locaux de meilleure qualité et à des prix plus compétitifs.

En bref, ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de l’agriculture béninoise. Le gouvernement à l’ambition de faire du Bénin un acteur majeur de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Bénin : La GDIZ, moteur de l’emploi et de la transformation agricole

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, les producteurs de soja, de cajou et de noix de palme des communes de Pobè et de Kétou ont visité la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Cette visite a été l’occasion pour eux de découvrir la métamorphose industrielle que connaît le Bénin et de prendre l’engagement de fournir en continu les unités de transformation de cette zone économique en plein essor.

Vision d’une transformation industrielle pour le Bénin 

Au-delà des exportations de matières premières, le Bénin ambitionne de devenir un pays transformateur. Par ailleurs, cette stratégie, portée par la collaboration entre la Chambre nationale d’agriculture du Bénin (CNAB) et la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-BENIN), vise à créer de la valeur ajoutée et à stimuler la croissance économique durable. La transformation industrielle est également un levier important pour lutter contre le chômage des jeunes.

Les producteurs de soja, de cajou et de noix de palme des communes de Pobè et de Kétou ont visité la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ).Capacités industrielles et synergies entre producteurs et transformateurs de La GDIZ

Lors de la réunion informative avec les agriculteurs, le vice-directeur de la SIPI-BENIN a mis en avant les impressionnantes capacités de transformation des usines de la GDIZ , traitant annuellement jusqu’à 100 000 tonnes de noix de cajou et 40 000 tonnes de coton. Avec un besoin accru à 600 000 tonnes de soja pour cette année, la collaboration entre producteurs et transformateurs devient indispensable. Les différents acteurs du secteur agricole évoquent l’idée de créer une interprofession pour éliminer les intermédiaires et garantir une rémunération équitable aux producteurs

Engagements forts des producteurs pour la réussite de la GDIZ 

Les producteurs, conscients de l’importance de garder les matières premières au sein du pays et de l’impact positif de la GDIZ sur l’emploi des jeunes, se sont engagés à fournir les quantités nécessaires aux unités de transformation. Ils ont également souligné l’importance de poursuivre la dynamique initiée par le président TALON et de faire de la GDIZ un succès national.

L’emploi et l’engagement communautaire au cœur du développement 

La GDIZ, au-delà de son aspect industriel, est également un vivier d’emplois et un moteur de développement communautaire. Les dirigeants locaux comme Florent Dah BOLINON et Lucie SESSINO, maire de Kétou, voient dans cette zone une opportunité inestimable pour les producteurs de contribuer activement à l’économie du pays.

En somme, La visite à la GDIZ a été un catalyseur d’engagement pour les véritables producteurs de Pobè et de Kétou. Ils sont déterminés à jouer un rôle central dans la transformation industrielle du Bénin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’agriculture nationale.

Agriculture Béninoise: La visite du FNDA à Glo-Djigbé

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, la Direction Générale du Fonds National de Développement Agricole (FNDA) a orchestré une visite éclairante à la zone industrielle de Glo-Djigbé. Cette initiative, tenue le vendredi 22 mars 2024, s’inscrit dans une volonté de partager avec son personnel et des partenaires clés, tels que la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles du Bénin (PNOPPA Bénin), la vision d’une agriculture transformatrice et prospère.

La Direction Générale du Fonds National de Développement Agricole a orchestré une visite éclairante à la zone industrielle de Glo-DjigbéLa Transformation Agricole en Action

Le périple a permis de découvrir quatre compartiments essentiels de Glo-Djigbé, notamment le Centre de formation et de production textile, et l’unité de transformation des noix de cajou. Ces installations illustrent la métamorphose des produits agricoles béninois, soulignant l’importance de la synergie entre le financement participatif et l’industrialisation agricole.

Par ailleurs, Monsieur Nicolas AHOUISSOUSSI, Directeur Général du FNDA, a mis en exergue l’importance cruciale de l’agrégation et du financement pour transcender une agriculture de subsistance vers une ère industrielle. “La visite m’a conforté dans l’idée que notre collaboration avec les SFD et les banques est un vecteur de développement indéniable,” a-t-il affirmé.

L’Engagement des Institutions de Microfinance pour FNDA

Monsieur Philippe DAHOUI, figure de proue de l’Association professionnelle des institutions de microfinances au Bénin, a exprimé un engagement renouvelé envers les producteurs, soulignant l’impératif de soutenir la production locale pour nourrir les industries naissantes et enrichir l’économie nationale.

La visite a également galvanisé les producteurs, comme en témoigne Arouna LAWANI, Président de la PNOPPA, qui a salué la transformation palpable de leurs efforts agricoles en produits finis. “Le marché de Glo-Djigbé est une réalité vivante qui attend nos productions,” a-t-il déclaré, promettant de propager cette dynamique positive au sein de la communauté agricole.

En somme, cette visite marque un tournant décisif, où le FNDA, en harmonie avec les producteurs et les institutions financières, esquisse les contours d’une agriculture béninoise résiliente et innovante, prête à embrasser les défis de demain.