Journée mondiale de l’Enfance : Le Bénin expose sa résilience

La Journée mondiale de l’Enfance a été célébrée avec éclat à Cotonou, marquant l’engagement continu du Bénin en faveur de la protection des mineurs. La Place de l’Amazone a servi de cadre à une exposition photographique percutante, organisée par l’UNICEF, pour mettre en lumière les avancées réalisées.

 

Cotonou, 21 novembre 2025 –  Le Bénin a mis en lumière ses engagements et ses avancées en matière de protection de l’enfance à l’occasion de la Journée mondiale de l’Enfance. Une exposition photographique poignante, organisée par l’UNICEF sur la Place de l’Amazone, a servi de tribune pour célébrer la résilience des enfants et réaffirmer la volonté politique du Président Patrice TALON d’éradiquer les violences, notamment par la criminalisation du mariage des enfants et l’adoption d’une nouvelle politique nationale.

L’événement a réuni des personnalités de premier plan, dont la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODE, ainsi que la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies, des représentants d’agences onusiennes et des partenaires techniques et financiers.

Journée mondiale de l'Enfance : Le Bénin expose ses progrès. La Ministre TOGNIFODE salue les avancées (mariage des enfants, gratuité scolaire) et l'engagement du pays.

Un bilan historique salué par l’UNICEF

 

Dans son allocution, la Ministre TOGNIFODE a salué l’initiative de l’UNICEF et a dressé un bilan très positif de la politique du gouvernement, soulignant la volonté politique du Président Patrice TALON comme moteur des changements.

Elle a mis en exergue plusieurs avancées majeures concrétisées par l’État :

  • L’instauration de la gratuité de la scolarisation.

  • La création de la Ligne d’assistance dédiée aux enfants.

  • Le renforcement des missions de l’Institut National de la Femme.

  • La criminalisation du mariage des enfants.

  • L’adoption récente de la nouvelle Politique Nationale de Protection de l’Enfant pour la période 2026–2035.

L’art au service de la résilience

 

L’exposition, fruit du travail de photographes engagés, n’avait pas pour vocation d’illustrer la persistance des abus, mais plutôt de traduire la résilience et le courage des enfants ayant réussi à surmonter les violences. Selon la Ministre, les clichés traduisent la vitalité d’un Bénin debout, déterminé à éradiquer les abus et à garantir un environnement sûr.

Madame TOGNIFODE a rendu un hommage particulier aux filles mises en lumière dans les photographies, les qualifiant de symboles d’un combat collectif. Elle a conclu son discours par un appel vibrant à tous les acteurs, insistant pour qu’« aucun enfant ne soit laissé pour compte ».

Par ailleurs, cette célébration, renforcée par des politiques publiques solides et des partenariats internationaux, confirme que le Bénin s’impose comme un modèle d’engagement dans la sous-région pour la promotion et la protection des droits de l’enfant.

Journée mondiale de l'Enfance : Le Bénin expose ses progrès. La Ministre TOGNIFODE salue les avancées (mariage des enfants, gratuité scolaire) et l'engagement du pays.

Le Bénin, modèle régional pour la dignité de l’enfance

 

En somme,  cette célébration du 20 novembre, marquée par les témoignages silencieux des photographies, confirme que le Bénin a fait de la dignité de l’enfance un pilier non négociable de son action publique. En s’appuyant sur des lois fortes (comme la criminalisation du mariage des enfants) et des partenariats solides, le pays ne se contente plus de rattraper son retard : il s’impose comme un modèle d’engagement dans la sous-région pour la promotion effective des droits de l’enfant.

Savalou honore l’igname et élève Louis Vlavonou à la dignité royale

Savalou célèbre l’igname et élève Louis Vlavonou au rang de dignitaire royal

Savalou, 18 août 2025 Sous les chants des divinités et les danses traditionnelles, la fête de l’igname 2025 a offert à Savalou un moment d’unité, de mémoire et de reconnaissance. Au cœur des festivités, une distinction historique : le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, a été élevé au rang de Dignitaire de la Cour royale par Sa Majesté Dada Gbaguidi XV.

À Savalou, la fête de l’igname 2025 a célébré l’unité culturelle et spirituelle du Bénin. Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, a été élevé au rang de dignitaire royal par Sa Majesté Dada Gbaguidi XV, dans une cérémonie mêlant traditions ancestrales et reconnaissance républicaine.

Fête de l’igname 2025 : un rite ancestral pour l’abondance et l’unité

 

Organisée chaque 15 août, la fête de l’igname est bien plus qu’une réjouissance agricole. Elle incarne un rituel de gratitude envers la terre nourricière et une prière collective pour l’abondance. Par ailleurs, cette année, elle a coïncidé avec la fête de l’Assomption, illustrant la cohabitation harmonieuse entre traditions endogènes et religions importées. D’ailleurs, « Savalou est et demeure une terre de tolérance et de dialogue », a rappelé Claude Gbèdonougbo Gbaguidi, coordonnateur du gouvernement royal.

À Savalou, la fête de l’igname 2025 a célébré l’unité culturelle et spirituelle du Bénin. Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, a été élevé au rang de dignitaire royal par Sa Majesté Dada Gbaguidi XV, dans une cérémonie mêlant traditions ancestrales et reconnaissance républicaine.

Fête de l’igname 2025 : un homme de la République reconnu par la royauté

 

Louis Vlavonou, parrain du président du Conseil économique et social, a honoré de sa présence toutes les étapes de la célébration. En retour, la Cour royale lui a remis les attributs symboliques du dignitaire : un pagne tissé et une récade, emblèmes d’autorité et de loyauté. Ce geste, selon Sa Majesté, traduit l’amitié sincère entre la cité royale et le président du Parlement, et célèbre son attachement aux valeurs ancestrales.

À Savalou, la fête de l’igname 2025 a célébré l’unité culturelle et spirituelle du Bénin. Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, a été élevé au rang de dignitaire royal par Sa Majesté Dada Gbaguidi XV, dans une cérémonie mêlant traditions ancestrales et reconnaissance républicaine.

Une fête qui renforce l’unité nationale

 

En plus, la cérémonie a rassemblé un parterre de personnalités venues du Bénin et de l’étranger, dont des députés, ministres, préfets et maires. Le président du CES, Conrad Gbaguidi, a salué une fête qui « rappelle la prospérité, le renouveau et la protection des récoltes », et réitéré aussi  le soutien de son institution à toute initiative culturelle valorisant Savalou.

Finalement, à Savalou, l’igname devient symbole de mémoire et de modernité. Et dans le tissage des traditions, la République et la royauté se donnent la main pour célébrer l’unité nationale.

La tradition, un nouvel instrument politique

 

La reconnaissance officielle du président du Parlement par une autorité coutumière pourrait-elle signaler une nouvelle ère de collaboration entre l’État et les royautés traditionnelles ? En quoi cette alliance peut-elle renforcer la gouvernance locale et nationale, et garantir la préservation du patrimoine culturel tout en favorisant le développement ?

Fête nationale : entre ferveur populaire et fractures politiques

Cotonou, 1ᵉʳ août 2025 – Ce vendredi, le Bénin a vibré au rythme des festivités marquant le 65ᵉ anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale, un moment historique célébré avec ferveur et solennité. Sous un ciel dégagé, la capitale économique, Cotonou, s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir un événement mémorable. Mais derrière les parades éclatantes et les discours vibrants, des absences remarquées et des messages politiques ont également ponctué cette journée, témoignant de la complexité du moment.

Fête nationale : Une cérémonie grandiose pour une nation en mouvement

Dès 9 h 40, les célébrations ont débuté par un geste symbolique fort : le dépôt de gerbes au pied du Monument aux Dévoués. Puis, à 10 h, l’esplanade de l’Amazone, devenue le théâtre des commémorations nationales, s’est animée avec un défilé militaire et paramilitaire d’une ampleur inédite. Plus de 5 080 hommes et femmes, répartis en 40 pelotons, ont défilé avec une précision remarquable, sous les regards du président Patrice Talon, des membres du gouvernement, du corps diplomatique et d’une foule en liesse.

Par ailleurs, pour la première fois, le drapeau national a été porté dans les airs par un aéronef, marquant l’ouverture du défilé aérien. Seize vecteurs aériens, incluant hélicoptères et avions, ont survolé Cotonou, démontrant la montée en puissance des forces armées béninoises. Une autre nouveauté a capté l’attention : l’introduction d’un treillis digitalisé unique, adopté par l’ensemble des forces de défense. Ce nouvel uniforme, moderne et fonctionnel, symbolise la volonté de modernisation de l’institution militaire.

Une ouverture diplomatique audacieuse malgré les tensions régionales

Cette année, le Bénin a marqué les esprits par un geste diplomatique fort en invitant quatre pays de la sous-région à participer au défilé : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Niger. Parmi eux, seule la Côte d’Ivoire a confirmé sa présence, avec un peloton d’élèves militaires qui a ouvert le défilé aux côtés des écoles de formation béninoises. Les forces de la douane, des eaux et forêts, de la Police républicaine et des sapeurs-pompiers ont également pris part à cette parade, renforçant l’image d’une nation unie.

L’invitation des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), notamment le Niger et le Burkina Faso, bien que non confirmée, témoigne de la volonté du Bénin de tendre la main à ses voisins dans un contexte régional tendu. Ce geste intervient après une attaque jihadiste meurtrière en avril 2025. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a qualifié cette célébration d’« apothéose », soulignant l’engagement du Bénin à promouvoir le dialogue régional.

Les absences qui parlent : l’opposition attend des gestes d’apaisement.

Si la fête a été marquée par une mobilisation collective, elle n’a pas échappé aux débats politiques. L’opposition, représentée par le Cadre de concertation des forces politiques, a conditionné sa participation à des gestes d’apaisement de la part du gouvernement. De ce fait, bien que des députés de l’opposition aient reçu des invitations, les partis membres de cette plateforme ont déploré l’absence de convocations formelles. Antoine Guédou, porte-parole du Cadre, a déclaré : « Nous sommes prêts à participer, mais nous attendons des signaux concrets de réconciliation. » L’opposition a notamment appelé à la libération des personnalités politiques détenues et à l’organisation d’un dialogue national.

Parmi les absents remarqués, plusieurs figures politiques de premier plan, dont certaines en exil ou en détention, n’ont pas pris part aux festivités. Il est à noter qu’en 2016, la présence d’anciens présidents comme Nicéphore Soglo et Boni Yayi avait symbolisé une certaine unité nationale. Neuf ans plus tard, le climat politique reste marqué par des fractures, exacerbées par des lois controversées et des élections perçues comme exclusives.

L’unité et la fierté : la dimension culturelle et citoyenne de cette fête nationale 

Au-delà des parades militaires, manifestations culturelles mettant en valeur la richesse du patrimoine béninois rythmeront  la journée  . Des concerts, des expositions et des compétitions sportives ont animé Cotonou et d’autres villes du pays, rassemblant les citoyens autour de leur identité commune. D’ailleurs, le logo commémoratif, dévoilé il y a quelques semaines, a été largement adopté par les institutions, les médias et les citoyens. Ce visuel, accompagné d’un guide d’utilisation, incarne l’aspiration du Bénin à un développement durable et inclusif.

Fête nationale : Un anniversaire sous le signe de l’espoir et de l’interrogation

En somme,  ce 65ᵉ anniversaire, le Bénin a offert un spectacle à la hauteur de ses ambitions : une nation fière de son passé, résolue à relever les défis du présent et tournée vers un avenir prometteur. Cependant, alors que cette célébration marque la dernière fête nationale sous la présidence de Patrice Talon, elle pourrait également ouvrir la voie à une nouvelle ère de dialogue et de cohésion. Il revient aux autorités d’entendre les appels de l’opposition et de faire de cet événement symbolique un levier d’apaisement, capable d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire béninoise.

Bénin : 65 ans d’indépendance, une gerbe pour l’histoire

Ce 1ᵉʳ août 2025, sous une émotion partagée, le Bénin a suspendu le temps pour honorer ses héros. Dans les Jardins de Mathieu, une gerbe déposée au pied du Monument aux Dévoués devient le symbole fort d’une mémoire vivante, d’un pays reconnaissant et d’un avenir porteur d’espoir.

Ce vendredi, le Bénin s’est arrêté un instant pour rendre un vibrant hommage à ses enfants les plus dévoués, à l’occasion du 65ᵉ anniversaire de son indépendance. Dans les paisibles Jardins de Mathieu, le président de la République, Patrice Talon, a accompli un geste solennel en déposant une gerbe au pied du Monument aux Dévoués, un lieu chargé de mémoire. Par ailleurs, cet acte, loin d’être un simple rituel, a ravivé la gratitude nationale envers celles et ceux qui ont façonné l’histoire du pays par leur sacrifice et leur engagement.

Dépôt de une gerbe : Un geste solennel pour honorer le passé

Ce dépôt de gerbe, moment fort des célébrations de la Fête nationale, incarne une tradition profondément ancrée dans le cœur des Béninois. En effet, chaque année, ce geste symbolique permet de saluer la bravoure des figures, connues ou anonymes, qui ont donné leur vie ou leur énergie pour bâtir une nation libre et souveraine. Il s’agit d’un pont entre passé et présent, une manière de rappeler que la liberté d’aujourd’hui repose sur les épaules de ces héros d’hier. En fleurissant ce monument, le président Talon a réaffirmé  aussi l’attachement du Bénin à ses valeurs de gratitude, d’unité et de respect pour ses bâtisseurs.

À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Bénin, le président Patrice Talon a déposé une gerbe au Monument aux Dévoués,

Dépôt de une gerbe : Une Nation Unie dans la reconnaissance

Sous un ciel chargé d’émotion, cette cérémonie a réuni les âmes béninoises dans un même élan de reconnaissance. En plus, les Jardins de Mathieu, témoins silencieux de cet hommage, ont résonné d’une promesse implicite : celle de continuer à œuvrer pour un Bénin prospère, fidèle à l’héritage de ses dévoués. En ce jour de fête, la nation tout entière s’incline avec respect, portée par l’espoir d’un avenir à la hauteur de ces sacrifices.

À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Bénin, le président Patrice Talon a déposé une gerbe au Monument aux Dévoués,

Le Bénin célèbre son indépendance en regardant l’avenir

En somme,  ce 1ᵉʳ août 2025, le Bénin célèbre son indépendance en honorant la mémoire vivante de celles et ceux qui ont concrétisé ce rêve national, et réaffirme son engagement à faire rayonner leur héritage à travers les générations. C’est un rappel puissant que l’unité et la détermination sont les fondations d’un avenir durable. Ainsi, en honorant son passé, la nation béninoise s’arme de force et de courage pour écrire les prochains chapitres de son histoire avec audace et fierté.

Bénin : 65 ans d’indépendance, cap sur 2060

Bénin : 65 ans d’indépendance, une nation en marche vers un avenir audacieux

Cotonou, 31 juillet 2025 – Demain, le 1ᵉʳ août 2025, le Bénin célébrera avec ferveur ses 65 ans d’indépendance, un jalon historique marqué par des avancées remarquables, des défis persistants et une ambition claire pour l’avenir. De l’ancien royaume du Dahomey à une nation moderne et résiliente, le Bénin dresse un bilan contrasté, mais prometteur, porté par une vision stratégique audacieuse qui projette le pays vers 2060. À l’aube de cette commémoration, retour sur un parcours riche en enseignements et en perspectives.

Un bilan solide : résilience et croissance économique

 

Depuis le 1ᵉʳ août 1960, date de son accession à la souveraineté face à la France coloniale, le Bénin a su transformer ses défis en opportunités. Après des débuts tumultueux, marqués par des instabilités politiques et des coups d’État, le pays s’est imposé comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest. La conférence nationale de 1990, véritable tournant, a jeté les bases d’une gouvernance pluraliste, consolidée sous la présidence de Patrice Talon depuis 2016.

Sur le plan économique, le Bénin affiche une croissance soutenue, avec un taux de 6,4 % en 2023 et une projection de 6,5 % pour 2024. Cette dynamique est portée par des secteurs clés comme l’agro-industrie, la construction et le commerce, notamment via l’essor fulgurant de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). L’inflation, maîtrisée à 2,7 % en 2023, devrait descendre à 2 % en 2024, un atout majeur dans un contexte régional volatil. De surcroît, des projets d’infrastructures stratégiques, tels que la modernisation du port de Cotonou et la construction de marchés modernes, ont dynamisé l’économie locale, créant des emplois et améliorant significativement les conditions de vie.

Socialement, des initiatives phares comme le programme Azôli de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) ont permis d’intégrer 20 012 jeunes vulnérables en stage et de financer 21 024 microprojets, dont plus de la moitié portés par des femmes, démontrant un engagement fort envers l’autonomisation. L’accès à l’éducation s’est également élargi, avec un taux de réussite record de 73,02 % au baccalauréat 2025, signe manifeste d’un investissement croissant et fructueux dans le capital humain.

Les Défis Persistants : Menaces Sécuritaires et Dépendance Économique

Pourtant, le chemin n’a pas été sans embûches. La dépendance aux exportations agricoles (coton, noix de cajou) et au commerce informel avec le Nigeria expose l’économie à des incertitudes géopolitiques. Les défis sécuritaires, notamment dans le nord face à la menace terroriste, restent pressants, tandis que la mobilisation des recettes fiscales, bien qu’en progrès, demeure parmi les plus faibles de l’UEMOA, nécessitant des réformes continues.

Indépendance : Une célébration sous le signe de l’unité et de l’ouverture régionale

Le 65ᵉ anniversaire de l’indépendance, célébré demain à Cotonou, s’annonce grandiose. Sur le boulevard de la Marina, 40 pelotons de 127 militaires, soit 5 080 soldats, défileront, accompagnés d’une parade motorisée et d’un spectacle aérien mettant en scène 16 appareils, dont des hélicoptères. De manière significative, la Côte d’Ivoire, seul pays ayant confirmé sa participation, enverra ses troupes, tandis que des invitations ont été adressées au Niger, au Burkina Faso et au Ghana, dans un geste diplomatique audacieux visant à renforcer les liens régionaux, y compris avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Un logo officiel, dévoilé le 21 juillet, incarne l’unité et l’aspiration à un développement durable. Accompagné d’un guide d’utilisation, il symbolise la volonté du gouvernement de fédérer les Béninois autour d’une identité visuelle forte. En outre, des événements culturels, des cérémonies officielles et des activités communautaires animeront le pays, de Porto-Novo à Natitingou, sous le signe de la cohésion nationale.

Le Bénin à l’horizon 2060 : relever les défis avec une vision d’avenir

Malgré ses avancées, le Bénin fait face à des défis cruciaux pour un avenir durable. La diversification économique reste une priorité pour réduire la dépendance au Nigeria et aux matières premières. L’insécurité dans les régions frontalières du nord, exacerbée par les tensions régionales, exige une réponse coordonnée. Sur le plan social, la lutte contre la pauvreté, qui touche encore une part significative de la population, et les inégalités de genre nécessitent des efforts accrus. Le changement climatique, avec ses impacts sur l’agriculture, impose également des investissements dans des pratiques durables.

Ces enjeux sont au cœur de la Vision Bénin 2060, adoptée le 4 juillet 2025 par l’Assemblée nationale. Ce cadre stratégique, qui succède à la Vision Alafia 2025, fixe des objectifs à long terme pour 2060, centenaire de l’indépendance. Portée par sept principes clés, cette vision ambitionne de relever les défis de la paix, de l’emploi, du climat et de la transformation digitale. « Nous voulons un Bénin qui anticipe, qui rêve grand et qui agit avec cohérence », a déclaré le ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, soulignant l’importance d’une planification rigoureuse.

Un avenir maîtrisé : le Bénin, acteur clé d’une Afrique en mouvement

À l’horizon 2060, le Bénin aspire à devenir une nation prospère, inclusive et durable. La Vision 2060 servira de boussole pour les plans quinquennaux, garantissant la continuité des politiques publiques. Des investissements dans l’éducation, la santé et les technologies, comme l’intelligence artificielle, visent à capter le dividende démographique d’une population jeune. La coopération régionale, illustrée par les récents échanges avec le Sénégal, renforce la position du Bénin comme un acteur clé de la CEDEAO.

Le tourisme, en plein essor, s’appuie sur des sites emblématiques comme la Porte du Non-Retour à Ouidah et la Réserve de la Pendjari, attirant des visiteurs internationaux et générant des revenus durables. Enfin, l’engagement de la Banque mondiale, avec un portefeuille de 2,44 milliards de dollars pour 13 projets nationaux, soutient cette dynamique de transformation.

Finalement, en ce 65ᵉ anniversaire, le Bénin ne se contente pas de célébrer son passé. Il se projette avec audace vers un avenir où chaque citoyen, des jeunes entrepreneurs aux artisans ruraux, contribuera à une nation unie et prospère. Demain, sur le boulevard de la Marina, les tambours résonneront, les drapeaux flotteront, et un peuple fier rappellera ainsi au monde que le Bénin, fort de son histoire, est prêt à écrire les plus belles pages de son avenir.

65 ans de souveraineté : La HAAC appelle à l’unité et à la liberté

Le Bénin célèbre 65 ans d’indépendance :la HAAC  rend un vibrant hommage à l’unité et à la liberté

 

Cotonou,  31 juillet 2025 –  Le Bénin tout entier s’est paré de fierté pour souffler la 65ᵉ bougie de son accession à la souveraineté nationale et internationale. À cette occasion, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a adressé un message vibrant, saluant avec chaleur le courage et la résilience de toutes les composantes du peuple béninois. Cette célébration, bien plus qu’un simple anniversaire, est une invitation pressante à renouer avec les piliers qui font la force de la nation : l’esprit républicain, la liberté d’expression et l’harmonie collective.

 

La HAAC ravive les flammes des valeurs républicaines

 

En effet, dans un élan empreint de solennité, la HAAC a rappelé que ce jour historique est l’occasion parfaite de raviver l’attachement des Béninois aux valeurs fondamentales qui soudent la société. Par ailleurs, , ces idéaux, garants de paix, de stabilité et de démocratie, constituent le roc inébranlable sur lequel repose l’avenir du pays. « Ensemble, continuons à bâtir une nation unie, où chaque voix compte et où le vivre-ensemble rayonne », a semblé clamer l’institution à travers son message, appelant à l’action collective.

 

Médias et démocratie : le rôle clé d’une information responsable

 

Engagée à préserver un espace médiatique libre et éthique, la HAAC a réitéré sa détermination inébranlable à promouvoir des médias responsables, respectueux des principes déontologiques, et résolument tournés vers la consolidation de l’unité nationale. Par conséquent, en cette journée mémorable, elle appelle chaque citoyen à s’approprier pleinement ces valeurs pour faire du Bénin un modèle éclatant de cohésion et de progrès sur la scène internationale.

 

Le Bénin, un modèle de liberté : 65 ans et tourné vers l’avenir

 

En somme, ce 65ᵉ anniversaire n’est pas seulement un regard vers le passé glorieux ; c’est un puissant élan vers un avenir où la liberté, la solidarité et la démocratie continueront d’écrire l’histoire d’un Bénin uni et rayonnant. C’est la confirmation que les fondations de la nation sont solides, et que le peuple béninois est aussi prêt à relever tous les défis pour faire de son pays un phare de la démocratie et du progrès en Afrique de l’Ouest.

Cotonou donne le ton : une célébration vibrante pour les droits et l’autonomisation de la femme

Cotonou (Bénin), 10 mars 2025Sous les lustres élégants du Palais des Congrès de Cotonou, le Bénin a inauguré, vendredi dernier, la 30ᵉ édition de la Journée internationale des droits de la femme, un rendez-vous solennel orchestré sous l’égide de Mariam CHABI TALATA, Vice-Présidente de la République.  En effet, cette cérémonie, empreinte de dignité et de détermination, a réuni un parterre éclectique : ministres, parlementaires, diplomates, dont l’Ambassadeur du Maroc et l’Ambassadrice désignée du Canada, Tina HUTHRIE, ainsi que des figures de la société civile et des partenaires internationaux, tous unis pour honorer la cause

Cotonou a été le théâtre d'un lancement dynamique de la 30e Journée internationale des droits de la femme. Une voix pour les invisibles : le plaidoyer inaugural

Par ailleurs, c’est Véronique TOGNIFODE, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, qui a pris la parole pour poser les jalons de cette journée mémorable. Dans un élan oratoire, elle a célébré « ces femmes et ces filles dont le souffle vital irrigue nos sociétés, des bâtisseuses d’aujourd’hui qui sculptent demain avec audace ». Face aux tempêtes économiques, sociales et environnementales qui secouent le monde, elle a martelé l’urgence d’amplifier leurs voix, trop souvent étouffées par les bourrasques de l’injustice. Le thème de cette année, « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », s’est imposé comme une boussole, orientant les esprits vers des actions audacieuses pour un futur plus équitable.

Cotonou a été le théâtre d'un lancement dynamique de la 30e Journée internationale des droits de la femme. Des racines solides : les avancées du Bénin pour l’émancipation de la femme 

En plus, la Ministre a déroulé un tableau vivant des efforts du gouvernement béninois pour faire germer l’égalité des sexes. Parmi ces bourgeons prometteurs, une loi vigoureuse contre les violences infligées aux femmes et aux filles, des filets de soutien pour maintenir les écolières sur les bancs de l’apprentissage et des initiatives comme le microcrédit Alafia, qui tisse une toile d’autonomie économique. « Ces graines semées ne sont pas de vains espoirs, mais des racines profondes pour un avenir où chaque femme peut s’élever sans entraves », a-t-elle affirmé, le regard porté vers un horizon d’équité.

Cotonou a été le théâtre d'un lancement dynamique de la 30e Journée internationale des droits de la femme. Une sentinelle pour la justice : l’Institut national de la femme

Huguette BOKPÈ GNANCADJA, à la barre de l’Institut National de la Femme, a captivé l’assemblée en dévoilant les prouesses de cette institution. Sous son égide, des remparts juridiques et judiciaires se dressent pour protéger les filles et les femmes, transformant les promesses en actes tangibles. « Nous ne nous contentons pas de panser les plaies, nous érigeons des boucliers pour que plus aucune n’ait à saigner en silence », a-t-elle proclamé, insufflant une énergie combative dans la salle.

Un chœur international : l’appel des partenaires

En plus, les voix de l’international ont résonné en harmonie. Tina HUTHRIE, Ambassadrice désignée du Canada, et Aminatou SAR, Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Bénin, ont tissé un plaidoyer vibrant : une nation ne peut s’épanouir si elle laisse ses femmes dans l’ombre, privées d’éducation ou de ressources. « Le progrès véritable est un arbre qui ne pousse que si ses racines féminines sont nourries », a lancé Mme SAR, tandis que Mme HUTHRIE a réaffirmé l’engagement indéfectible des partenaires techniques et financiers à épauler le Bénin dans cette quête.

Un souffle collectif pour briser les chaînes

En lançant officiellement les festivités, Véronique TOGNIFODE a enjoint chaque acteur, du citoyen lambda aux décideurs, à saisir ce flambeau. « L’autonomisation des femmes n’est pas une option, c’est le socle d’un développement qui ne laisse personne sur le bord du chemin », a-t-elle insisté. La journée s’est achevée sur une note d’élan collectif, une promesse gravée dans les cœurs : celle de démanteler, pierre par pierre, les murailles qui freinent encore l’essor des femmes béninoises.

 Une flamme qui ne s’éteint pas

En somme, le 7 mars dernier à Cotonou n’a pas été une simple célébration, mais un acte de foi en un avenir où les droits des femmes ne sont plus négociables. Cette 30ᵉ édition de la Journée internationale des droits de la femme a allumé une flamme : celle d’un Bénin décidé à faire de l’égalité et de l’autonomisation des moteurs de sa renaissance. Si les défis persistent, cette journée a prouvé que la volonté, elle, est inébranlable : une leçon pour aujourd’hui, un héritage pour demain.

 

 

Bénin : un prélude éclatant à la 30e Journée des Droits des Femmes

 Porto-Novo, 10 mars 2025 –  Le 7 mars dernier, Porto-Novo s’est éveillée sous un ciel teinté d’espérance, devançant avec audace la célébration mondiale de la 30ᵉ Journée Internationale des Droits des Femmes (JIF2025), fixée au lendemain.

Dans l’enceinte solennelle d’une cérémonie officielle, les voix du gouvernement béninois, incarnées par la vice-présidente de la république Mariam Chabi Talata, la Ministre des Affaires Sociales et de la Micro-Finance, Véronique Tognifodé Mewanou, Adidjatou MATHYS, la Ministre du Travail et de la fonction publique et la ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou Assouman se sont mêlées à celles de l’UN Bénin, des partenaires techniques et financiers (PTF) et d’acteurs dévoués pour exalter une vérité limpide : l’égalité des genres est la sève d’un développement durable. Ce rassemblement, loin d’être une simple anticipation, a résonné comme un appel vibrant à l’action, une promesse scellée sous le regard attentif d’une nation résolue à changer la donne.

Le 7 mars, le Bénin a vibré au rythme de la célébration anticipée de la Journée Internationale des Femmes 2025.Une voix unie pour l’investissement humain

Au cœur de cette symphonie d’intentions, Aminatou Sar, Coordonnatrice résidente de l’UNBenin, a prêté sa voix à un écho mondial, relayant l’exhortation du Secrétaire général des Nations Unies : investir dans les femmes et les filles n’est pas une option, mais une nécessité. « Lorsque les portes de l’égalité s’ouvrent, c’est l’humanité entière qui s’élève », a-t-elle proclamé, ses mots ciselés comme des pierres d’un édifice en devenir. Aux côtés du gouvernement, elle a esquissé une vision où chaque femme, chaque fille, se voit dotée de droits inaliénables, de modèles inspirants et de partenaires indéfectibles : un triptyque pour une société plus équitable, où la participation féminine aux instances décisionnelles ne serait plus un vœu, mais une réalité tangible.

Une célébration aux accents d’autonomisation des Femmes

Cette JIF2025 anticipée s’est drapée d’un thème aussi ambitieux qu’essentiel : l’autonomisation et le renforcement des capacités des femmes et des filles, tremplin vers une présence qualifiée dans les arènes du pouvoir. Tina Guthrie, ambassadrice du Canada au Bénin, a prêté sa voix à cette ambition, saluant « les contributions et les réalisations des femmes qui façonnent un monde meilleur ». Dans une allocution empreinte de cœur, elle a convié chacun à s’engager pour que l’égalité ne reste pas un horizon lointain, mais devienne une étoffe tissée dans le quotidien. Cette célébration, enrichie par la présence de figures comme la vice-présidente Talata et les PTF, a transcendé le protocole pour devenir une fresque vivante de solidarité et de détermination.

Un élan porté par des racines profondes pour l’autonomisation des Femmes

Le Bénin, fort d’une histoire de réformes en faveur du genre à l’image de la loi de 2021 contre les violences basées sur le genre et des avancées en santé reproductive soutenues par la Banque mondiale, ne s’est pas contenté de célébrer ; il a réaffirmé une trajectoire. Cette cérémonie s’inscrit dans la lignée des efforts du projet SWEDD (Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend) et des initiatives onusiennes qui, depuis des années, sèment les graines d’un avenir où les femmes ne sont plus spectatrices, mais architectes du progrès. À l’approche du 30ᵉ anniversaire de la Déclaration de Pékin, cet événement a résonné comme un prélude à une ambition plus vaste : faire du Bénin un flambeau de l’égalité dans une Afrique de l’Ouest en quête de renouveau.

Le 7 mars, le Bénin a vibré au rythme de la célébration anticipée de la Journée Internationale des Femmes 2025.Une flamme qui appelle l’aube

Et tandis que le soleil déclinait sur Porto-Novo, laissant dans son sillage les échos de cette journée mémorable, une lueur persistait, douce, mais indomptable. Cette journée n’a pas été qu’une célébration anticipée ; elle a été un serment, une invitation à ne plus attendre le lendemain pour bâtir l’égalité. Dans les regards échangés entre Aminatou Sar, Tina Guthrie et les femmes béninoises présentes, une certitude s’est dessinée : chaque pas vers l’autonomisation est une étoile ajoutée au firmament d’un monde plus juste. Alors, sous ce ciel dans lequel les promesses dansent encore avec les possibles, une question flotte, légère et infinie : et si cette flamme, allumée aujourd’hui, devenait le feu qui, demain, embraserait les ombres pour laisser place à une aube sans fin ?

 

Bénin : GBAGUIDI appelle à la synergie face à la menace

Cotonou, le 16 janvier 2025 – Quarante-huit ans après avoir repoussé une tentative de coup d’État menée par des mercenaires, le Bénin se recueille et réaffirme sa détermination face à une nouvelle menace : le terrorisme. En effet, ce jeudi, une cérémonie empreinte de gravité et de solennité s’est déroulée sur la Place du souvenir, sous la direction du Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises, le Général de Division Fructueux GBAGUIDI.

L’événement, initialement dédié à la commémoration de la victoire contre l’agression du 16 janvier 1977 orchestrée par Bob Denard et ses hommes, a pris une résonance particulière dans le contexte actuel marqué par une recrudescence des attaques terroristes.

Le Bénin commémore le 16 janvier et appelle à l'unité nationale face à la menace terroriste, en hommage aux soldats tombés Un hommage ému aux héros d’hier et d’aujourd’hui

La cérémonie a débuté par un dépôt de gerbes au pied du monument établi en mémoire des soldats tombés en 1977, suivi d’une sonnerie aux morts poignante. La hiérarchie militaire au grand complet, les anciens combattants et les familles endeuillées par les récentes attaques terroristes étaient présentes, témoignant de l’unité et de la solidarité nationale face à l’adversité.

L’atmosphère était chargée d’émotion, le souvenir des événements de 1977 se mêlant à la douleur des pertes récentes. L’attaque terroriste du 8 janvier 2025, qui a coûté la vie à de nombreux soldats béninois dans le nord du pays, était dans tous les esprits.

Un appel vibrant à la cohésion nationale

Dans un discours poignant, le Général GBAGUIDI a rendu un vibrant hommage aux soldats tombés au champ d’honneur, tant ceux de 1977 que ceux victimes des récentes attaques. Il a présenté ses condoléances les plus sincères aux familles endeuillées, reconnaissant les duretés du métier des armes. Mais au-delà de l’hommage, le Chef d’État-Major a lancé un appel pressant à l’unité nationale :

« J’ai une pensée pour leurs parents, je leur présente toutes mes condoléances. » « C’est dur, le métier est dur. » « Mais on se rappelle que c’est dans une synergie d’actions qu’en 1977, nos anciens se sont levés pour faire face à l’ennemi. » « Il est important qu’aujourd’hui, c’est dans la même synergie d’actions que militaires et civils feront face au terrorisme international qui nous agresse. »

Ce message résonne comme un cri de ralliement, soulignant la nécessité impérieuse d’une collaboration étroite entre les forces armées et la population civile pour contrer efficacement la menace terroriste. L’analogie avec l’unité nationale qui avait permis de repousser l’agression de 1977 est frappante et souligne la conviction que seule une action concertée permettra de surmonter les défis actuels.

Le Bénin commémore le 16 janvier et appelle à l'unité nationale face à la menace terroriste, en hommage aux soldats tombés Détermination et adaptation face à l’adversité

Le Général GBAGUIDI a affirmé avec force la détermination des forces armées béninoises à défendre l’intégrité territoriale du pays et à poursuivre sans relâche la lutte contre le terrorisme. Il a également souligné l’importance de tirer les leçons des événements passés, notamment de la dernière attaque, afin d’améliorer les dispositifs de sécurité.

« Être militaire, c’est faire preuve d’adaptabilité, donc des réaménagements ont été faits dans le dispositif et ça se poursuit », a-t-il déclaré, faisant référence à l’opération MIRADOR. Cette déclaration témoigne d’une volonté d’adaptation et d’une prise en compte des failles potentielles, dans un contexte de menace en constante évolution.

Un double symbolisme fort

La date du 16 janvier revêt un double symbolisme pour le Bénin. Elle commémore à la fois une victoire passée contre une agression extérieure et sert aujourd’hui de catalyseur pour une nouvelle mobilisation face à une menace différente, mais tout aussi dangereuse. L’appel à la cohésion nationale lancé par le Général GBAGUIDI résonne avec une force particulière en ce jour de souvenir et d’unité. Le Bénin se dresse, fort de son histoire, pour faire face aux défis du présent et assurer un avenir de paix et de sécurité pour son peuple.

Abomey célèbre la mémoire de son roi GBÊHANZIN

Abomey, 10 décembre 2024 – La cité historique d’Abomey a vibré cette semaine au rythme d’hommages rendus à l’un de ses souverains les plus emblématiques, Dada Hwemalyatokpo Kpligidi Danha GBÊHANZIN. En effet, à l’occasion du cinquantième anniversaire de son décès, le Bénin tout entier a rendu hommage à ce roi rassembleur dont l’héritage continue d’inspirer.

Au cœur de ces célébrations, le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel ABIMBOLA, a effectué un déplacement à Abomey, témoignant ainsi de la profonde considération du gouvernement pour la famille royale et pour les traditions du royaume. En plus, la présence du ministre à Djimè, le samedi 7 décembre, a été saluée par tous comme un geste fort, symbolisant l’attachement du gouvernement à son histoire et à son patrimoine.

Abomey célèbre son histoire et renforce les liens entre la tradition royale et l'État béninois lors d'une cérémonie mémorable.Un hommage vibrant à un roi et à un peuple

Ces cérémonies ont permis de rappeler le rôle essentiel joué par Dada Hwemalyatokpo Kpligidi Danha GBÊHANZIN dans l’histoire d’Abomey et du Bénin. Le ministre ABIMBOLA a souligné l’importance de préserver la mémoire de ces grands personnages qui ont façonné l’identité nationale.

« La reconnaissance de nos racines est essentielle dans le processus de construction d’un avenir collectif solide », a-t-il déclaré. « C’est pourquoi le gouvernement fait une place de choix au rôle de la monarchie traditionnelle dans la transmission des valeurs et la cohésion sociale. »

Un partenariat fort entre l’État et la chefferie traditionnelle

Les échanges entre le gouvernement et la famille royale ont mis en évidence la solidité du partenariat qui unit les deux institutions. Cette collaboration, fondée sur le respect mutuel et la reconnaissance des rôles de chacun, contribue activement au développement du pays.

Abomey célèbre son histoire et renforce les liens entre la tradition royale et l'État béninois lors d'une cérémonie mémorable.Un héritage culturel inestimable à Abomey

Au-delà de l’aspect strictement cérémoniel, ces célébrations ont aussi contribué à mettre en lumière la richesse du patrimoine culturel béninois. Abomey, avec ses palais royaux classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, est un véritable trésor culturel qui attire chaque année des milliers de visiteurs.

En rendant hommage à Dada Hwemalyatokpo Kpligidi Danha GBÊHANZIN, le Bénin célèbre non seulement la mémoire d’un roi, mais aussi l’ensemble de son histoire et de ses traditions. Cet événement marque un tournant important dans la valorisation du patrimoine culturel béninois et témoigne de la volonté du gouvernement de préserver cette richesse pour les générations futures.

 

Le Bénin célèbre son indépendance : Un hymne à l’unité nationale

Cotonou , 01 août 2024 –   La ville de Cotonou s’est parée de ses plus beaux atours pour célébrer, le 1er août, le 64ème anniversaire de son indépendance. La place de l’Amazone, cœur battant de la capitale économique, a accueilli une foule en liesse, venue de tous les horizons pour célébrer cet événement historique.

Cotonou vibre aux couleurs de l'indépendance, célébrant en grande pompe le 64ème anniversaire de la nation béninoise.célébration de l’indépendance : Un spectacle de couleurs et de rythmes

Le drapeau béninois, fièrement hissé, flottait au-dessus de la place, tandis que les chants patriotiques résonnaient dans l’air, emplissant l’atmosphère d’une émotion palpable. Les invités, vêtus aux couleurs nationales, ont assisté à un spectacle grandiose, mêlant tradition et modernité.

Cotonou vibre aux couleurs de l'indépendance, célébrant en grande pompe le 64ème anniversaire de la nation béninoise.Un défilé militaire impressionnant

Par ailleurs , le boulevard de la Marina, artère principale de la ville, s’est transformé en une scène grandiose où les forces de défense et de sécurité, dans une démonstration de discipline et de rigueur, se sont positionnées pour le défilé. Du carrefour Bio Guéra jusqu’aux abords de la place, l’anticipation était palpable. Les citoyens, venus en nombre, observaient avec respect et également  admiration les préparatifs de ce qui promettait d’être un spectacle mémorable.

Cotonou vibre aux couleurs de l'indépendance, célébrant en grande pompe le 64ème anniversaire de la nation béninoise.La culture béninoise à l’honneur

La célébration s’est articulée autour de deux phases distinctes mais complémentaires. La première, empreinte de solennité, a vu se succéder un défilé militaire et paramilitaire en trois volets : pédestre, aérien et motorisé, reflétant la capacité et la modernité des forces armées béninoises. La seconde phase, résolument culturelle, a pris place aux Jardins de Mathieu, où officiels et citoyens se sont réunis dans une atmosphère de convivialité, en attendant l’arrivée du Chef de l’État.

Cotonou vibre aux couleurs de l'indépendance, célébrant en grande pompe le 64ème anniversaire de la nation béninoise.célébration de l’indépendance : Un moment de partage et de retrouvailles

Cette journée de célébration a été l’occasion pour les Béninois de tous horizons de se retrouver et de partager leur joie. Les familles, les amis, les communautés ont vécu ensemble des moments forts, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance à une même nation.

Cotonou vibre aux couleurs de l'indépendance, célébrant en grande pompe le 64ème anniversaire de la nation béninoise.Un hommage à l’histoire

Parmi les personnalités présentes, l’on notait la figure de Luc Atrokpo, maire de Cotonou, dont la présence soulignait l’importance de l’événement pour la ville. En plus, la population, fidèle à la tradition, s’était déplacée massivement, illustrant l’attachement des Béninois à leur histoire et à leur identité nationale. Cette journée restera gravée dans les mémoires comme un vibrant hommage à la liberté et à l’indépendance.

Finalement, en célébrant son indépendance, le Bénin rend hommage à tous ceux qui ont lutté pour la liberté du pays. Cette journée est l’occasion de rappeler les valeurs de solidarité, de paix et de progrès qui fondent la nation béninoise. Le Bénin, fort de son histoire et tourné vers l’avenir, continue de tracer sa voie vers le progrès et le développement.

Cotonou vibre aux couleurs de l'indépendance, célébrant en grande pompe le 64ème anniversaire de la nation béninoise. Cotonou vibre aux couleurs de l'indépendance, célébrant en grande pompe le 64ème anniversaire de la nation béninoise. Cotonou vibre aux couleurs de l'indépendance, célébrant en grande pompe le 64ème anniversaire de la nation béninoise.

 

Fêtes d’indépendance : Cotonou célèbre en grande pompe

Cotonou, le 31 juillet 2024 – Le Bénin s’apprête à célébrer, demain 1er août, le 64e anniversaire de son accession à l’indépendance. Cette année, les festivités prennent une dimension internationale avec la participation de troupes militaires nigérianes et belges au défilé.

https://journaldubenin.com/fete-dindependance-cotonou-sous-haute-surveillance/Fêtes d’indépendance : Un défilé exceptionnel

Le clou de la journée sera sans conteste le défilé militaire et paramilitaire qui se tiendra sur le boulevard de la Marina. Sous le thème évocateur « Les forces de défense et de sécurité avec la nation, pour un Bénin sûr et prospère », ce défilé mettra en scène plus de 900 hommes et femmes en uniforme, venus de tous les corps d’armée.

  • Une démonstration de force et de cohésion : Les troupes défileront au pas cadencé, présentant un éventail de matériels militaires modernes, allant des véhicules blindés aux équipements de communication dernier cri.
  • Une participation internationale : La présence de contingents militaires nigériens et belges témoigne de la coopération régionale et internationale du Bénin en matière de défense. Ces troupes défileront aux côtés de leurs homologues béninois, symbolisant ainsi l’unité face aux défis communs.
  • Une dimension aérienne : Le spectacle sera réhaussé par une démonstration aérienne de l’armée de l’air béninoise, qui présentera les capacités de ses différents aéronefs.

Au-delà du spectacle, une célébration de l’histoire et de l’avenir

Au-delà de l’aspect impressionnant de cette parade, cette journée célèbre également l’histoire du Bénin et honore ceux qui ont contribué à son édification.

A cet effet, le président Patrice Talon rendra hommage aux héros nationaux lors d’une cérémonie au monument aux Dévoués, reconnaissant ceux qui ont donné leur vie pour la nation. Ce sera un moment pour se souvenir des principes qui sont chers à la nation béninoise.

En plus, l’orientation du thème de la parade met en avant la détermination du Bénin à garantir la sécurité de ses habitants et à participer à la stabilité de la région. L’armée béninoise, devenue plus moderne et professionnelle, est au cœur de cet effort.

Fêtes d’indépendance : Les enjeux de la sécurité dans un contexte régional instable

La célébration de l’indépendance se déroule alors que la région fait face à des défis sécuritaires en augmentation. Le Bénin, relativement préservé, ne peut ignorer ces enjeux. En effet, les forces armées béninoises, actives dans la lutte antiterroriste, opèrent conjointement avec des alliés internationaux. Leur dévouement et leur sacrifice sont honorés lors du défilé.

En conclusion, la célébration du 64e anniversaire de l’indépendance du Bénin est bien plus qu’un simple événement protocolaire. C’est l’occasion de célébrer les progrès réalisés, de rendre hommage aux héros nationaux et de réaffirmer l’engagement du Bénin à bâtir un avenir meilleur pour tous ses citoyens.