La SOBEBRA, pionnière béninoise du programme OEA

Cotonou, le 25 octobre 2024 – La Société Béninoise de Boissons Rafraîchissantes (SOBEBRA) a franchi une nouvelle étape dans son processus d’optimisation des échanges commerciaux. Certifiée au programme des Opérateurs Économiques Agréés (OEA), elle a accueilli, hier, une délégation des douanes chinoises venue évaluer ses installations.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la finalisation d’un accord de reconnaissance mutuelle entre les administrations douanières du Bénin et de la Chine. Un accord qui permettra aux entreprises béninoises certifiées OEA de bénéficier de facilités douanières en Chine et inversement.

« C’est un honneur pour la SOBEBRA d’avoir été choisie pour cet audit », a déclaré Alain HERAIBI, directeur général de la société. Il a souligné l’importance de cette certification pour faciliter les importations de matières premières et de matériel industriel, indispensables à la production de ses boissons.

Un atout pour le commerce bénino-chinois

Certifiée OEA, la SOBEBRA bénéficie désormais d’un statut privilégié qui facilitera ses échanges commerciaux avec la Chine. Ce programme, reconnu mondialement, garantit la fiabilité et la conformité des opérateurs économiques, notamment les contrôles douaniers et accélère les procédures.

Selon, Aimé Yvan KAREGIRE, Directeur général adjoint des douanes béninoises, cette certification est une première en Afrique de l’Ouest.« Le Bénin est pionnier dans cette démarche, après l’Afrique du Sud et l’Ouganda », a-t-il souligné. Il a rappelé que cet accord permettra de fluidifier les échanges commerciaux entre les deux pays et de renforcer la confiance entre les administrations douanières. Selon le Directeur général adjoint des douanes, cette certification témoigne de l’engagement du Bénin à améliorer son environnement des affaires.

Pour Alain Heraibi, directeur général de la SOBEBRA, cette reconnaissance est une source de fierté. Il a souligné l’importance des matières premières et des équipements importés de Chine pour son entreprise. Profitant de l’occasion, il a présenté son site de production et de vente de bière, de sodas et d’eau, ainsi que les différentes divisions qui appuieront les services douaniers dans leur mission. Le directeur général a aussi fait remarquer que la SOBEBRA n’importe pas seulement une grande partie de ses matières premières, mais aussi la totalité de ses équipements et machines industrielles.

La SOBEBRA,pionnière du programme OEA au Bénin,ouvre la voie à de nouvelles opportunités d’exportation vers la Chine.Un partenariat gagnant-gagnant

De son côté, Yang Hai, directeur général adjoint de la douane de chinoise, a mis en avant les bénéfices du programme OEA pour les entreprises : « Ce programme fluidifie les opérations douanières et renforce la sécurité. » Il a aussi mentionné que l’examen du processus d’approbation représente une opportunité d’apprentissage pour les autorités douanières chinoises. Yang Hai a enfin souligné l’importance de cet accord pour améliorer l’environnement des affaires entre les deux pays et contribuer à leur développement.

La SOBEBRA, un modèle à suivre

La SOBEBRA, avec ses normes élevées en matière de qualité et de sécurité, a été choisie comme modèle pour cet audit. « La Société Béninoise de Brasseries, c’est l’une des institutions qui ont des standards nationaux et internationaux et un système de conformité », a reconnu le DGA des douanes béninoises. Cette certification est une reconnaissance de son engagement en faveur de l’excellence et de la conformité aux normes internationales.

Des perspectives prometteuses

En somme, la signature de l’accord de reconnaissance mutuelle, que le Bénin et la Chine effectueront ce vendredi 25 octobre, inaugure de nouvelles opportunités pour les entreprises béninoises, en particulier dans le secteur privé. Cet événement constitue une avancée significative dans le renforcement des liens économiques entre les deux nations. Dans le cadre du Programme d’Opérateurs Économiques Agréés, il convient de noter que le Bénin a distingué trois entreprises pour leur excellence. Parmi ces sociétés, on compte DHL, le supermarché Erevan et la Société Béninoise de Brasseries, toutes reconnues pour leur conformité et leur fiabilité.

 

Rwanda: Les Maires d’Afrique de l’Ouest s’inspirent pour une bonne gestion des villes

Kigali, Rwanda – Dans le cadre d’une visite d’étude de six jours, une délégation de maires influents du Bénin, du Sénégal et du Tchad a été accueillie aujourd’hui à Kigali par Mme Aude Ntawebasa, Senior Office Manager.  En effet, Cette visite, initiée par Dahomey Expertise Performances et organisée en collaboration avec RCI, avec le soutien du PNUD Tchad, vise à permettre aux maires de s’inspirer de l’expérience rwandaise en matière de gestion environnementale, notamment en ce qui concerne la gestion des déchets plastiques, l’assainissement et la salubrité urbaine.

Des maires d'Afrique de l'Ouest en visite d'étude au Rwanda pour s'inspirer des meilleures pratiques en matière de gestion environnementale.L’échange de connaissances et de pratiques exemplaires au cœur de la mission des Maires d’Afrique

Pendant leur séjour, les maires examineront les initiatives novatrices mises en place par le Rwanda afin de relever les défis environnementaux auxquels font face les villes africaines. Ils visiteront notamment des sites de gestion des déchets plastiques, des installations d’assainissement et des quartiers modèles en matière de salubrité urbaine. Des échanges avec des experts rwandais et des visites de terrain leur permettront de comprendre les facteurs clés du succès de ces initiatives et d’identifier les bonnes pratiques qu’ils pourraient adapter dans leurs propres villes.

Des maires d'Afrique de l'Ouest en visite d'étude au Rwanda pour s'inspirer des meilleures pratiques en matière de gestion environnementale.Un partenariat prometteur pour un avenir durable

Cette visite d’étude s’inscrit dans un cadre de coopération internationale visant à renforcer les liens entre les villes africaines et à promouvoir des solutions durables pour leurs défis environnementaux communs. L’échange d’expériences et le partage de connaissances entre les maires participants devraient contribuer à l’élaboration de politiques et de stratégies plus efficaces pour la gestion de l’environnement dans leurs villes respectives.

En conclusion, cette visite d’étude met en lumière l’engagement du Rwanda à partager ses expériences en matière de développement durable avec d’autres pays africains. Elle met également en évidence l’importance de la collaboration internationale afin de faire face aux défis environnementaux auxquels font face les villes mondiales.

Bénin-Brésil : Renforcement des liens culturels et aériens

Cotonou, le 24 mai 2024 -Dans un élan diplomatique sans précédent, le président du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON, a rencontré son homologue brésilien, Son Excellence Monsieur Luiz Inácio Lula DA SILVA, lors d’une visite officielle au Brésil, qui a débuté le 22 mai et s’achèvera le 26. Les discussions stratégiques lors de cette visite ont pour objectif de renforcer les relations bilatérales dans différents domaines.

 Coopération en matière de tourisme, de culture et de transport aérien

 L’un des principaux axes de la coopération entre le Bénin et le Brésil est le tourisme. Les deux pays reconnaissent l’importance de ce secteur pour leur développement économique et s’engagent à le promouvoir conjointement. Le Bénin est prêt à offrir des facilités d’investissement aux opérateurs brésiliens pour développer une industrie touristique attractive, durable, inclusive et résiliente.

Par ailleurs, dans le domaine culturel, les deux pays ont signé un accord subsidiaire à l’Accord de coopération technique signé le 13 mars 2009, relatif au projet de « Gestion du patrimoine matériel et immatériel au Bénin ». Cet accord permettra de renforcer la coopération culturelle entre les deux pays et de valoriser leur riche patrimoine culturel.

En matière de transport aérien, les deux présidents ont réactivé la coopération basée sur l’accord relatif aux services aériens du 26 avril 2018. La récente signature d’un Accord « Open Sky », qui octroie des droits de la septième liberté, est un pas vers la création d’une liaison aérienne directe entre les deux pays. Les deux gouvernements envisagent d’initier cette liaison avant la fin de l’année, ce qui permettra de faciliter les échanges commerciaux et touristiques entre les deux pays.

Un partenariat stratégique pour le développement du Bénin

La rencontre du président Talon avec son homologue Brésilien a permis de renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays. Les deux chefs d’État ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour relever les défis communs auxquels ils sont confrontés, notamment la pauvreté, le changement climatique et l’insécurité.

Cette visite est également  l’occasion pour le Bénin de promouvoir son potentiel d’investissement auprès des investisseurs brésiliens. Le Bénin offre un cadre juridique et fiscal attractif aux investisseurs étrangers et dispose d’un certain nombre de secteurs porteurs, tels que l’agriculture, l’agroalimentaire, l’énergie et le tourisme.

En somme, La visite du président Talon au Brésil marque une étape décisive dans les relations bilatérales. Cette rencontre au sommet a été l’occasion de tisser des liens plus étroits entre le Bénin et le Brésil, deux nations unies par une histoire commune.  Les accords signés au cours de cette rencontre ouvrent également la voie à une collaboration renforcée, visant à soutenir le développement durable et le progrès partagé. L’impact de cette mission, qui se poursuivra jusqu’au 26 mai 2024, sera suivi de près, reflétant l’engagement des deux pays à œuvrer pour un avenir prospère.

L’OFII soutient des projets de réinsertion au Bénin

Une mission de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) s’est rendue à Cotonou, la capitale économique du Bénin, le 26 février 2024. L’objectif de cette visite était de gérer le dispositif d’aide au retour volontaire et à la réinsertion des étrangers ne disposant plus de droits de séjour sur le territoire français.

En effet, l’OFII, qui est sous tutelle du ministère de l’Intérieur français, joue un rôle déterminant dans l’application des politiques publiques liées à l’accueil et à l’intégration des étrangers en France. Il propose notamment un accompagnement personnalisé aux personnes qui souhaitent rentrer dans leur pays d’origine et y mener un projet professionnel ou social.

Plusieurs partenaires ont accompagné l’OFII pour cette mission : l’Agence Nationale pour l’Emploi (AnpE), l’ambassade de France, Campus France, France Volontaires et le Centre d’Etudes et de Services pour l’Afrique et le Monde (CESAM).Ensemble, ils ont étudié et sélectionné des projets qui bénéficieront d’un soutien financier et technique.

Sur les huit projets présentés, ils ont retenus six pour recevoir une aide d’un montant total de près de 37 000 euros. En outre, Ces projets couvrent une gamme variée d’initiatives, allant de la création d’ateliers de couture/mode à l’établissement de sites d’élevage et à la production de produits cosmétiques. Ils visent également  à favoriser l’insertion socio-économique des bénéficiaires et à contribuer au développement local.

La mission de l’OFII s’inscrit dans le cadre de la coopération franco-béninoise, qui vise à renforcer les liens entre les deux pays et à soutenir les actions en faveur de la mobilité, de la migration et du développement.

Coopération halieutique entre le Bénin et le Maroc

Le jeudi 15 février 2024, le port autonome de Cotonou a accueilli le lancement officiel d’une campagne d’évaluation des stocks halieutiques dans les eaux maritimes du Bénin. Cette opération, qui durera deux semaines, est le fruit d’une coopération entre le Maroc et le Bénin, qui ont signé un mémorandum d’entente et une convention en 2023. L’objectif est de connaître le potentiel disponible et de mettre en place des stratégies pour une utilisation rationnelle des ressources halieutiques.

Une campagne d’évaluation inédite

En effet, La campagne d’évaluation des stocks halieutiques sera menée par les experts de l’Institut national de recherche halieutique du Maroc et des scientifiques béninois à bord du navire marocain de recherche AL HASSAN AL MARRAKCHI. Il s’agit d’une première dans l’histoire de la pêche au Bénin, qui n’a jamais réalisé une telle opération. Le navire, équipé de matériel de pointe, permettra de collecter des données sur la diversité, l’abondance et la répartition des espèces halieutiques dans les eaux béninoises.

Par ailleurs, Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Mémorandum d’entente signé le 30 janvier 2023 à Agadir entre le Maroc et le Bénin, respectivement représentés par Sadiki MOHAMMED, Ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts et Gaston Cossi DOSSOUHOUI, Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche.

Ce mémorandum prévoit la coopération dans les domaines de la recherche, de la formation, de l’assistance technique et du développement de la pêche artisanale et industrielle. En outre, la signature d’une convention majeure entre les deux pays, le 7 novembre 2023 à Casablanca, lors de la Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les États africains riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT) a  renforcé ce mémorandum.

 

Lancement officiel d'une campagne d'évaluation des stocks halieutiques dans les eaux maritimes, fruit d'une coopération entre Bénin et Maroc.

Une coopération Sud-Sud pour une pêche durable

Pour le ministre marocain, cette campagne est une action d’envergure qui prend forme à la demande des autorités béninoises et constitue un partenariat mutuellement bénéfique. Cette initiative, a précisé Sadiki MOHAMMED, s’inscrit dans le cadre global de la coopération sud-sud, qui vise à renforcer les liens entre les pays africains et à favoriser le développement économique et social du continent. La réalisation de cette opération, a-t-il ajouté, reflète la ferme volonté commune aux deux pays de prendre le chemin de la durabilité des ressources halieutiques et de la durabilité de l’économie bleue.

Le ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a également souligné l’importance de cette campagne pour la gestion durable des ressources halieutiques, qui représentent un enjeu économique et social mondial pour le bien-être et la survie des communautés. Il a indiqué que cette campagne requiert la connaissance du potentiel disponible et la mise en œuvre de stratégies pour leur utilisation rationnelle. En plus, il a salué la concrétisation rapide du mémorandum, qui témoigne de la volonté politique des deux pays de coopérer dans le domaine de la pêche.

En somme, La cérémonie a connu, entre autres, la participation du ministre béninois de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, madame Éléonore YAYI LADEKAN, celle de Sidi Tiémoko TOURÉ, ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques et président en exercice de la COMHAFAT, de l’ambassadeur du Maroc près le Bénin, du préfet maritime et des préfets de l’Atlantique et du Littoral.