Coopération régionale : une rencontre décisive à Cotonou

Cotonou, 19 mars 2025 Dans les méandres de la coopération régionale, une assemblée d’importance s’est déroulée ce mercredi à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou. Ce jour-là, la 4ᵉ session du Comité d’Orientation Stratégique (COS) des Programmes de Coopération Transfrontalière Locale phase 2 (PCTL2) et Régional d’Appui à la Décentralisation Financière (PRADEF) en Afrique de l’Ouest a réuni des figures éminentes sous la présidence du commissaire Jonas Gbian.

Parmi les participants, le Président du Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA (CCT-UEMOA), la cheffe de la Coopération internationale du Bureau de la Coopération suisse au Bénin, Elisabeth Pitteloud Alansar, ainsi que divers membres et représentants du CCT-UEMOA ont convergé pour une mission commune : évaluer, orienter et projeter l’avenir de ces initiatives majeures.

Coopération régionale : des programmes au service de l’intégration et de la résilience

Au cœur de cette session trônaient deux programmes phares, portés par la Commission de l’UEMOA et la Coopération suisse, véritables leviers d’un développement régional harmonieux. D’une part, le PCTL2 s’attache à tisser des liens indéfectibles entre les zones transfrontalières, en offrant aux populations un accès accru aux services socio-économiques et culturels.

D’autre part, le PRADEF ambitionne de doter les collectivités territoriales de ressources financières renforcées, afin d’améliorer la qualité des services publics essentiels. Ces initiatives, loin d’être de simples projets, incarnent une vision audacieuse : faire des frontières des passerelles vers la prospérité, plutôt que des murailles d’isolement.

Lors de cette 4ᵉ session, les participants ont scruté le rapport d’exécution des activités de 2024, adopté les Plans de Travail et Budget Annuel (PTBA) pour 2025 et esquissé des recommandations visant à pérenniser le PCTL2. Ils ont également examiné le projet de règlement intérieur du COS et débattu des modalités pour accélérer les dernières étapes du PCTL2. Ces travaux, minutieux et prospectifs, traduisent une volonté ferme de transformer les intentions en résultats tangibles.

Des réussites éclatantes, des obstacles tenaces

Les progrès enregistrés dans le cadre de ces programmes ne passent pas inaperçus. Elisabeth Pitteloud Alansar a vanté les fruits de l’appui suisse, qui a permis de lancer des chantiers novateurs dans des contrées reculées et souvent oubliées. « Les instances de dialogue instaurées, les pistes de désenclavement tracées, les marchés et aménagements hydro-agricoles, ainsi que les écoles et projets culturels ou sportifs renforcent la résilience des communautés frontalières », a-t-elle déclaré. Ces avancées, véritables jalons dans la quête d’une intégration régionale, témoignent d’une synergie d’efforts entre les acteurs locaux et leurs partenaires internationaux.

Pourtant, l’horizon n’est pas exempt de nuages. Le commissaire Jonas Gbian a pointé du doigt des entraves persistantes : un contexte sécuritaire précaire et une raréfaction des ressources financières qui freinent l’élan des programmes. « Le défi majeur réside dans l’accompagnement du CCT-UEMOA et des faîtières transfrontalières pour mobiliser des fonds supplémentaires afin de pérenniser les projets au bénéfice des populations », a-t-il martelé. Cette lucidité impose une réflexion stratégique pour surmonter ces écueils et garantir la durabilité des acquis.

Une immersion dans le réel : la visite de terrain

Pour ancrer ces délibérations dans la réalité, une visite de terrain est prévue le 21 mars 2025 dans les communes d’Athiémé et de Lokossa, ainsi qu’au sein de l’Organisation de Coopération Transfrontalière (OCT) SBT Sud Bénin/Sud Togo. Cette descente sur les lieux permettra aux participants d’apprécier de leurs propres yeux les réalisations du PCTL2, des infrastructures concrètes qui incarnent les promesses tenues. Plus qu’une simple formalité, cette étape illustre l’engagement des parties prenantes à rester connectées aux besoins des populations, loin des abstractions théoriques.

Coopération régionale : vers un avenir prometteur mais exigeant

Cette 4ᵉ session du COS s’érige en un tournant décisif pour le PCTL2 et le PRADEF, mais aussi pour l’avenir de la coopération transfrontalière en Afrique de l’Ouest. Les recommandations qui en découleront, si elles sont appliquées avec rigueur, pourraient métamorphoser les zones frontalières en foyers de prospérité partagée. Toutefois, cet horizon chargé d’espérance reste tributaire d’une vigilance sans faille face aux défis sécuritaires et financiers qui guettent.

En somme, cette rencontre illustre une ambition collective : celle de bâtir un espace ouest-africain où les frontières unissent plutôt qu’elles ne séparent. Les graines semées à Cotonou pourraient bien germer en un avenir de paix et de développement durable, à condition que les vents contraires soient domptés par une détermination sans relâche. Ainsi s’écrit, pas à pas, une nouvelle page dans l’histoire de l’intégration régionale.

 

Le Bénin et le PNUD : Vers une Énergie Durable

Cotonou,13 mars 2025 –  Une réunion d’importance s’est tenue aujourd’hui, dans la capitale économique du Bénin, entre le nouveau ministre de l’Énergie, Paulin Akponna et M. Elhadj Oumar Diallo, représentant résident adjoint par intérim du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin. En effet, cette rencontre, centrée sur la coopération bilatérale et les défis du secteur énergétique, marque un moment clé dans les efforts du pays pour surmonter ses obstacles énergétiques et tracer une voie vers un développement durable.

 Les défis énergétiques structurels du Bénin

Par ailleurs, le Bénin fait face à des défis structurels dans son secteur énergétique. Selon des analyses récentes, le taux d’électrification national reste faible, particulièrement en zones rurales, où seulement une petite fraction des ménages bénéficie d’un accès à l’électricité. Le pays dépend fortement des importations pour satisfaire sa demande en électricité et en produits pétroliers, le rendant vulnérable aux fluctuations des prix et aux approvisionnements provenant de voisins comme le Nigeria et le Ghana.

De plus, la consommation d’énergie est dominée par la biomasse, utilisée par environ 80 % de la population pour les besoins de cuisson, ce qui contribue à la déforestation et à la dégradation environnementale. Ces défis sont exacerbés par une capacité de génération locale limitée et une infrastructure énergétique vulnérable aux impacts du changement climatique, comme souligné dans le rapport sur le climat et le développement du pays (Benin Can Create Opportunities for a Just Energy Transition and Green Inclusive Growth : World Bank Report).

Des initiatives prometteuses pour une transition énergétique

Cependant, des progrès notables ont été réalisés ces dernières années. Le gouvernement, sous l’impulsion de l’administration Talon, a adopté des réformes pour attirer des investissements privés dans la génération d’énergie, notamment via des partenariats public-privé. Des projets soutenus par la Millennium Challenge Corporation (MCC), comme la construction de 18 sous-stations et près de 900 kilomètres de lignes électriques, ont contribué à stabiliser et à étendre le réseau.

De plus, des initiatives pour promouvoir l’énergie solaire, comme un appel d’offres pour 50 MW de capacité photovoltaïque, sont en cours, réduisant la dépendance aux sources thermiques et aux importations.  En plus, le PNUD joue un rôle clé dans le soutien aux initiatives d’électrification rurale, de renforcement des capacités et de résilience climatique, avec des projets comme la promotion de la production durable de biomasse en électricité.

Les axes clés de la coopération entre le Bénin et le PNUD

La réunion, tenue dans un climat de collaboration, a exploré des avenues pour renforcer la coopération entre le gouvernement béninois et le PNUD. Selon des sources proches, le Ministre Paulin Akponna a articulé sa vision, insistant sur la nécessité d’investir dans les énergies renouvelables pour assurer un développement durable et réduire l’empreinte carbone du pays. Il a également souligné l’importance de réformer le cadre réglementaire pour attirer bien plus d’acteurs privés et garantir la transparence.

Diallo, de son côté, a réaffirmé l’engagement du PNUD à soutenir le Bénin dans sa transition énergétique. Il a mentionné des projets en cours, tels que l’électrification rurale via des mini-réseaux solaires et le renforcement des compétences des entrepreneurs locaux dans le secteur énergétique. Les discussions ont porté sur plusieurs axes clés :

  • Développement de politiques et réforme réglementaire : aider à élaborer des politiques favorisant un environnement propice aux investissements, notamment dans les énergies renouvelables.
  • Renforcement des capacités : offrir des formations et une assistance technique aux parties prenantes locales, y compris les fonctionnaires, les acteurs privés et les leaders communautaires.
  • Mise en œuvre de projets : soutenir des initiatives spécifiques pour augmenter l’accès à une énergie propre et abordable, particulièrement dans les zones rurales.
  • Suivi et évaluation : mettre en place des systèmes robustes pour surveiller les progrès et l’impact des projets, assurant qu’ils répondent aux objectifs fixés.

Les défis à surmonter pour un avenir énergétique inclusif

Cette rencontre marque un tournant potentiel pour le secteur énergétique béninois. L’accent mis par Paulin Akponna sur les énergies renouvelables s’aligne aussi avec les tendances mondiales vers une transition énergétique propre, et le PNUD, avec son expertise, est bien positionné pour accompagner le pays dans cette voie. Des projets comme la centrale solaire de 50 MW, en préparation, pourraient réduire la dépendance aux importations et renforcer la résilience énergétique.

Cependant, des défis subsistent. La gouvernance efficace, la transparence et la gestion efficiente des ressources seront cruciales pour le succès des initiatives. Le financement des grands projets énergétiques reste une préoccupation, nécessitant des mécanismes innovants pour attirer des investissements domestiques et internationaux. De plus, l’implication des communautés locales dans la planification et la mise en œuvre des projets sera essentielle pour garantir des solutions durables et acceptées, comme le souligne le PNUD dans ses approches participatives.

Un tournant vers un futur énergétique durable

En somme, avec cette réunion, un nouveau chapitre s’ouvre dans la collaboration entre le gouvernement béninois et le PNUD. Les mois à venir révéleront comment ce partenariat se concrétisera, avec des initiatives potentielles comme le développement de la centrale solaire mentionnée. L’implication accrue des communautés locales pourrait également façonner des solutions adaptées, renforçant l’équité dans l’accès à l’énergie.

Le Bénin se trouve à un carrefour de son parcours énergétique, et les décisions prises maintenant auront des impacts durables sur son développement. La réussite de ces efforts dépendra de la capacité des parties à naviguer les complexités et à travailler ensemble vers une vision commune d’un avenir énergétique durable et inclusif pour tous ses citoyens.

 

Une impulsion nouvelle pour l’agriculture béninoise : la visite de la Vice-Présidente du FIDA

Cotonou, 11 mars 2025 – Sous un ciel d’azur caressé par les premières lueurs printanières, le Bénin a accueilli, ce mardi, une délégation d’exception emmenée par la Vice-Présidente du Fonds international de développement agricole (FIDA), Gérardine Mukeshimana. Accompagnée de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin et du Directeur régional du FIDA, cette figure éminente a foulé le sol de Cotonou pour une mission aussi pragmatique qu’inspirante : insuffler une nouvelle dynamique aux ambitions agricoles du pays et évaluer l’empreinte des initiatives financées par son institution.

Dès son arrivée, la délégation a entamé un dialogue fructueux avec les plus hautes autorités béninoises. Autour de la table, le Ministre des Affaires étrangères, M. Shegun Bakari, et son homologue de l’Agriculture, M. Gaston Dossouhoui, ont partagé leur vision d’un secteur agricole modernisé, pilier d’une souveraineté alimentaire retrouvée. En plus, ces échanges, empreints de gravité et d’espoir, ont permis de mesurer les avancées réalisées grâce aux projets soutenus par le FIDA, tout en traçant des perspectives audacieuses pour l’avenir rural du Bénin.

La visite de la Vice-Présidente du FIDA au Bénin  marque un tournant pour l’agriculture, entre modernité, résilience et autosuffisance Grand-Popo : une terre fertile sous le signe de la coopération

Le périple s’est poursuivi à Grand-Popo, où la Vice-Présidente Mukeshimana, aux côtés du Ministre Dossouhoui, a arpenté les champs de la coopérative Matekpo. Là, sous le regard attentif des agriculteurs, un tableau prometteur s’est dessiné : grâce à l’appui du FIDA, plus de huit hectares seront bientôt ensemencés, avec une ambition de produire quatre tonnes de riz par hectare. Cette avancée, loin d’être anodine, incarne également un pas décisif vers l’autosuffisance alimentaire, un rêve caressé par tout un peuple. Entre les sillons encore humides de la dernière pluie, les visages rayonnaient d’une fierté contenue, celle de voir la terre répondre aux efforts conjugués de l’homme et de ses partenaires.

Ouidah : la résilience au cœur des cultures

À Ouidah, ville empreinte d’histoire et de spiritualité, la délégation a rencontré des maraîchers que le soutien du FIDA a transformés. Sous les frondaisons verdoyantes, Gérardine Mukeshimana a écouté ces artisans de la terre narrer leurs combats et leurs espoirs. Par ailleurs, l’objectif, limpide et ambitieux, est de doper les rendements tout en armant ces producteurs contre les caprices du climat. Cette initiative, véritable levier pour la sécurité alimentaire, illustre une volonté farouche de conjuguer développement rural et durabilité, deux notions indissociables dans un monde en quête d’équilibre.

La visite de la Vice-Présidente du FIDA au Bénin  marque un tournant pour l’agriculture, entre modernité, résilience et autosuffisance PADAAM : la mécanique du progrès avec FIDA

Point d’orgue de cette visite, la cérémonie de remise de vingt tracteurs aux bénéficiaires du Projet d’appui au développement agricole et à l’accès au marché (PADAAM) a cristallisé les espoirs d’une agriculture modernisée. Dans un ballet de métal rutilant, ces engins, offerts par le FIDA en partenariat avec le gouvernement béninois, ont été confiés à des mains calleuses, mais déterminées. Cet appui, bien plus qu’un simple don matériel, symbolise une révolution: celle d’une mécanisation qui libère les corps, accroît ainsi les récoltes et pave la voie à une transformation profonde du secteur agricole.

La visite de la Vice-Présidente du FIDA au Bénin  marque un tournant pour l’agriculture, entre modernité, résilience et autosuffisance Une moisson d’avenir

Alors que le soleil déclinait sur Cotonou, la Vice-Présidente Mukeshimana et sa délégation ont quitté le Bénin, laissant derrière elles des terres gorgées de promesses et des cœurs gonflés d’espérance. Cette visite, au-delà des chiffres et des machines, a révélé une vérité essentielle : l’agriculture béninoise, portée par la ténacité de ses acteurs et l’élan solidaire de ses partenaires, est à l’aube d’un renouveau. Si les champs continuent de chanter sous le vent, c’est qu’ils annoncent une moisson dans laquelle chaque grain sera le fruit d’un avenir conquis par la persévérance.

La SOBEBRA, pionnière béninoise du programme OEA

Cotonou, le 25 octobre 2024 – La Société Béninoise de Boissons Rafraîchissantes (SOBEBRA) a franchi une nouvelle étape dans son processus d’optimisation des échanges commerciaux. Certifiée au programme des Opérateurs Économiques Agréés (OEA), elle a accueilli, hier, une délégation des douanes chinoises venue évaluer ses installations.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la finalisation d’un accord de reconnaissance mutuelle entre les administrations douanières du Bénin et de la Chine. Un accord qui permettra aux entreprises béninoises certifiées OEA de bénéficier de facilités douanières en Chine et inversement.

« C’est un honneur pour la SOBEBRA d’avoir été choisie pour cet audit », a déclaré Alain HERAIBI, directeur général de la société. Il a souligné l’importance de cette certification pour faciliter les importations de matières premières et de matériel industriel, indispensables à la production de ses boissons.

Un atout pour le commerce bénino-chinois

Certifiée OEA, la SOBEBRA bénéficie désormais d’un statut privilégié qui facilitera ses échanges commerciaux avec la Chine. Ce programme, reconnu mondialement, garantit la fiabilité et la conformité des opérateurs économiques, notamment les contrôles douaniers et accélère les procédures.

Selon, Aimé Yvan KAREGIRE, Directeur général adjoint des douanes béninoises, cette certification est une première en Afrique de l’Ouest.« Le Bénin est pionnier dans cette démarche, après l’Afrique du Sud et l’Ouganda », a-t-il souligné. Il a rappelé que cet accord permettra de fluidifier les échanges commerciaux entre les deux pays et de renforcer la confiance entre les administrations douanières. Selon le Directeur général adjoint des douanes, cette certification témoigne de l’engagement du Bénin à améliorer son environnement des affaires.

Pour Alain Heraibi, directeur général de la SOBEBRA, cette reconnaissance est une source de fierté. Il a souligné l’importance des matières premières et des équipements importés de Chine pour son entreprise. Profitant de l’occasion, il a présenté son site de production et de vente de bière, de sodas et d’eau, ainsi que les différentes divisions qui appuieront les services douaniers dans leur mission. Le directeur général a aussi fait remarquer que la SOBEBRA n’importe pas seulement une grande partie de ses matières premières, mais aussi la totalité de ses équipements et machines industrielles.

La SOBEBRA,pionnière du programme OEA au Bénin,ouvre la voie à de nouvelles opportunités d’exportation vers la Chine.Un partenariat gagnant-gagnant

De son côté, Yang Hai, directeur général adjoint de la douane de chinoise, a mis en avant les bénéfices du programme OEA pour les entreprises : « Ce programme fluidifie les opérations douanières et renforce la sécurité. » Il a aussi mentionné que l’examen du processus d’approbation représente une opportunité d’apprentissage pour les autorités douanières chinoises. Yang Hai a enfin souligné l’importance de cet accord pour améliorer l’environnement des affaires entre les deux pays et contribuer à leur développement.

La SOBEBRA, un modèle à suivre

La SOBEBRA, avec ses normes élevées en matière de qualité et de sécurité, a été choisie comme modèle pour cet audit. « La Société Béninoise de Brasseries, c’est l’une des institutions qui ont des standards nationaux et internationaux et un système de conformité », a reconnu le DGA des douanes béninoises. Cette certification est une reconnaissance de son engagement en faveur de l’excellence et de la conformité aux normes internationales.

Des perspectives prometteuses

En somme, la signature de l’accord de reconnaissance mutuelle, que le Bénin et la Chine effectueront ce vendredi 25 octobre, inaugure de nouvelles opportunités pour les entreprises béninoises, en particulier dans le secteur privé. Cet événement constitue une avancée significative dans le renforcement des liens économiques entre les deux nations. Dans le cadre du Programme d’Opérateurs Économiques Agréés, il convient de noter que le Bénin a distingué trois entreprises pour leur excellence. Parmi ces sociétés, on compte DHL, le supermarché Erevan et la Société Béninoise de Brasseries, toutes reconnues pour leur conformité et leur fiabilité.

 

Rwanda: Les Maires d’Afrique de l’Ouest s’inspirent pour une bonne gestion des villes

Kigali, Rwanda – Dans le cadre d’une visite d’étude de six jours, une délégation de maires influents du Bénin, du Sénégal et du Tchad a été accueillie aujourd’hui à Kigali par Mme Aude Ntawebasa, Senior Office Manager.  En effet, Cette visite, initiée par Dahomey Expertise Performances et organisée en collaboration avec RCI, avec le soutien du PNUD Tchad, vise à permettre aux maires de s’inspirer de l’expérience rwandaise en matière de gestion environnementale, notamment en ce qui concerne la gestion des déchets plastiques, l’assainissement et la salubrité urbaine.

Des maires d'Afrique de l'Ouest en visite d'étude au Rwanda pour s'inspirer des meilleures pratiques en matière de gestion environnementale.L’échange de connaissances et de pratiques exemplaires au cœur de la mission des Maires d’Afrique

Pendant leur séjour, les maires examineront les initiatives novatrices mises en place par le Rwanda afin de relever les défis environnementaux auxquels font face les villes africaines. Ils visiteront notamment des sites de gestion des déchets plastiques, des installations d’assainissement et des quartiers modèles en matière de salubrité urbaine. Des échanges avec des experts rwandais et des visites de terrain leur permettront de comprendre les facteurs clés du succès de ces initiatives et d’identifier les bonnes pratiques qu’ils pourraient adapter dans leurs propres villes.

Des maires d'Afrique de l'Ouest en visite d'étude au Rwanda pour s'inspirer des meilleures pratiques en matière de gestion environnementale.Un partenariat prometteur pour un avenir durable

Cette visite d’étude s’inscrit dans un cadre de coopération internationale visant à renforcer les liens entre les villes africaines et à promouvoir des solutions durables pour leurs défis environnementaux communs. L’échange d’expériences et le partage de connaissances entre les maires participants devraient contribuer à l’élaboration de politiques et de stratégies plus efficaces pour la gestion de l’environnement dans leurs villes respectives.

En conclusion, cette visite d’étude met en lumière l’engagement du Rwanda à partager ses expériences en matière de développement durable avec d’autres pays africains. Elle met également en évidence l’importance de la collaboration internationale afin de faire face aux défis environnementaux auxquels font face les villes mondiales.

Bénin-Brésil : Renforcement des liens culturels et aériens

Cotonou, le 24 mai 2024 -Dans un élan diplomatique sans précédent, le président du Bénin, Son Excellence Monsieur Patrice TALON, a rencontré son homologue brésilien, Son Excellence Monsieur Luiz Inácio Lula DA SILVA, lors d’une visite officielle au Brésil, qui a débuté le 22 mai et s’achèvera le 26. Les discussions stratégiques lors de cette visite ont pour objectif de renforcer les relations bilatérales dans différents domaines.

 Coopération en matière de tourisme, de culture et de transport aérien

 L’un des principaux axes de la coopération entre le Bénin et le Brésil est le tourisme. Les deux pays reconnaissent l’importance de ce secteur pour leur développement économique et s’engagent à le promouvoir conjointement. Le Bénin est prêt à offrir des facilités d’investissement aux opérateurs brésiliens pour développer une industrie touristique attractive, durable, inclusive et résiliente.

Par ailleurs, dans le domaine culturel, les deux pays ont signé un accord subsidiaire à l’Accord de coopération technique signé le 13 mars 2009, relatif au projet de « Gestion du patrimoine matériel et immatériel au Bénin ». Cet accord permettra de renforcer la coopération culturelle entre les deux pays et de valoriser leur riche patrimoine culturel.

En matière de transport aérien, les deux présidents ont réactivé la coopération basée sur l’accord relatif aux services aériens du 26 avril 2018. La récente signature d’un Accord « Open Sky », qui octroie des droits de la septième liberté, est un pas vers la création d’une liaison aérienne directe entre les deux pays. Les deux gouvernements envisagent d’initier cette liaison avant la fin de l’année, ce qui permettra de faciliter les échanges commerciaux et touristiques entre les deux pays.

Un partenariat stratégique pour le développement du Bénin

La rencontre du président Talon avec son homologue Brésilien a permis de renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays. Les deux chefs d’État ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour relever les défis communs auxquels ils sont confrontés, notamment la pauvreté, le changement climatique et l’insécurité.

Cette visite est également  l’occasion pour le Bénin de promouvoir son potentiel d’investissement auprès des investisseurs brésiliens. Le Bénin offre un cadre juridique et fiscal attractif aux investisseurs étrangers et dispose d’un certain nombre de secteurs porteurs, tels que l’agriculture, l’agroalimentaire, l’énergie et le tourisme.

En somme, La visite du président Talon au Brésil marque une étape décisive dans les relations bilatérales. Cette rencontre au sommet a été l’occasion de tisser des liens plus étroits entre le Bénin et le Brésil, deux nations unies par une histoire commune.  Les accords signés au cours de cette rencontre ouvrent également la voie à une collaboration renforcée, visant à soutenir le développement durable et le progrès partagé. L’impact de cette mission, qui se poursuivra jusqu’au 26 mai 2024, sera suivi de près, reflétant l’engagement des deux pays à œuvrer pour un avenir prospère.

L’OFII soutient des projets de réinsertion au Bénin

Une mission de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) s’est rendue à Cotonou, la capitale économique du Bénin, le 26 février 2024. L’objectif de cette visite était de gérer le dispositif d’aide au retour volontaire et à la réinsertion des étrangers ne disposant plus de droits de séjour sur le territoire français.

En effet, l’OFII, qui est sous tutelle du ministère de l’Intérieur français, joue un rôle déterminant dans l’application des politiques publiques liées à l’accueil et à l’intégration des étrangers en France. Il propose notamment un accompagnement personnalisé aux personnes qui souhaitent rentrer dans leur pays d’origine et y mener un projet professionnel ou social.

Plusieurs partenaires ont accompagné l’OFII pour cette mission : l’Agence Nationale pour l’Emploi (AnpE), l’ambassade de France, Campus France, France Volontaires et le Centre d’Etudes et de Services pour l’Afrique et le Monde (CESAM).Ensemble, ils ont étudié et sélectionné des projets qui bénéficieront d’un soutien financier et technique.

Sur les huit projets présentés, ils ont retenus six pour recevoir une aide d’un montant total de près de 37 000 euros. En outre, Ces projets couvrent une gamme variée d’initiatives, allant de la création d’ateliers de couture/mode à l’établissement de sites d’élevage et à la production de produits cosmétiques. Ils visent également  à favoriser l’insertion socio-économique des bénéficiaires et à contribuer au développement local.

La mission de l’OFII s’inscrit dans le cadre de la coopération franco-béninoise, qui vise à renforcer les liens entre les deux pays et à soutenir les actions en faveur de la mobilité, de la migration et du développement.

Coopération halieutique entre le Bénin et le Maroc

Le jeudi 15 février 2024, le port autonome de Cotonou a accueilli le lancement officiel d’une campagne d’évaluation des stocks halieutiques dans les eaux maritimes du Bénin. Cette opération, qui durera deux semaines, est le fruit d’une coopération entre le Maroc et le Bénin, qui ont signé un mémorandum d’entente et une convention en 2023. L’objectif est de connaître le potentiel disponible et de mettre en place des stratégies pour une utilisation rationnelle des ressources halieutiques.

Une campagne d’évaluation inédite

En effet, La campagne d’évaluation des stocks halieutiques sera menée par les experts de l’Institut national de recherche halieutique du Maroc et des scientifiques béninois à bord du navire marocain de recherche AL HASSAN AL MARRAKCHI. Il s’agit d’une première dans l’histoire de la pêche au Bénin, qui n’a jamais réalisé une telle opération. Le navire, équipé de matériel de pointe, permettra de collecter des données sur la diversité, l’abondance et la répartition des espèces halieutiques dans les eaux béninoises.

Par ailleurs, Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Mémorandum d’entente signé le 30 janvier 2023 à Agadir entre le Maroc et le Bénin, respectivement représentés par Sadiki MOHAMMED, Ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts et Gaston Cossi DOSSOUHOUI, Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche.

Ce mémorandum prévoit la coopération dans les domaines de la recherche, de la formation, de l’assistance technique et du développement de la pêche artisanale et industrielle. En outre, la signature d’une convention majeure entre les deux pays, le 7 novembre 2023 à Casablanca, lors de la Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les États africains riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT) a  renforcé ce mémorandum.

 

Lancement officiel d'une campagne d'évaluation des stocks halieutiques dans les eaux maritimes, fruit d'une coopération entre Bénin et Maroc.

Une coopération Sud-Sud pour une pêche durable

Pour le ministre marocain, cette campagne est une action d’envergure qui prend forme à la demande des autorités béninoises et constitue un partenariat mutuellement bénéfique. Cette initiative, a précisé Sadiki MOHAMMED, s’inscrit dans le cadre global de la coopération sud-sud, qui vise à renforcer les liens entre les pays africains et à favoriser le développement économique et social du continent. La réalisation de cette opération, a-t-il ajouté, reflète la ferme volonté commune aux deux pays de prendre le chemin de la durabilité des ressources halieutiques et de la durabilité de l’économie bleue.

Le ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a également souligné l’importance de cette campagne pour la gestion durable des ressources halieutiques, qui représentent un enjeu économique et social mondial pour le bien-être et la survie des communautés. Il a indiqué que cette campagne requiert la connaissance du potentiel disponible et la mise en œuvre de stratégies pour leur utilisation rationnelle. En plus, il a salué la concrétisation rapide du mémorandum, qui témoigne de la volonté politique des deux pays de coopérer dans le domaine de la pêche.

En somme, La cérémonie a connu, entre autres, la participation du ministre béninois de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, madame Éléonore YAYI LADEKAN, celle de Sidi Tiémoko TOURÉ, ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques et président en exercice de la COMHAFAT, de l’ambassadeur du Maroc près le Bénin, du préfet maritime et des préfets de l’Atlantique et du Littoral.