Comedy Festival : Cotonou capitale africaine du rire

Cotonou, 1ᵉʳ décembre 2025 – Le Bénin a décidé de faire rire l’Afrique entière. Ce lundi matin, sous un soleil déjà brûlant, l’Institut Français de Cotonou a ouvert ses portes à la première édition du Cotonou Comedy Festival, un événement 100 % made in Bénin qui entend bien devenir le grand rendez-vous annuel de l’humour sur le continent.
Dès 9 heures, la salle était pleine à craquer. Des centaines de jeunes comédiens, étudiants en arts du spectacle et simples fans ont assisté à la toute première Masterclass du festival : deux heures de transmission intensive avec certains des plus grands noms de l’humour francophone, venus partager leurs secrets de scène, de timing et d’écriture.
« On n’est pas là pour rigoler… enfin si, mais sérieusement », a lancé d’entrée un maître de cérémonie déchaîné, déclenchant le premier fou rire de la semaine.

Le Cotonou Comedy Festival lance son défi : devenir la capitale de l'humour africain. Découvrez comment le Bénin mise sur le stand-up et le rire pour booster son image et son économie culturelle.
Comedy Festival : une semaine pour tout changer

Pendant sept jours, Cotonou va vivre au rythme des blagues, des punchlines et des éclats de voix. Au menu :

  • ateliers d’écriture et de stand-up
  • panels sur l’humour comme business et comme thérapie
  • showcases dans les quartiers populaires
  • un grand gala de clôture au Stade de l’Amitié avec les têtes d’affiche du continent

L’objectif est clair : transformer le Bénin, déjà connu pour sa musique et son patrimoine, en capitale incontestée de l’humour africain.

Le Cotonou Comedy Festival lance son défi : devenir la capitale de l'humour africain. Découvrez comment le Bénin mise sur le stand-up et le rire pour booster son image et son économie culturelle.
Le rire comme politique culturelle

Derrière les rires, il y a une ambition forte du gouvernement : faire de la culture un vrai levier économique et d’image. En s’associant au Groupe Jokenation, le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts mise sur un secteur qui explose partout sur le continent : le stand-up, les séries comiques, les réseaux sociaux.
« Un pays qui fait rire est un pays qui attire », résume un conseiller du ministre. « Regardez Abidjan, Dakar, Lagos… L’humour rapporte gros. On veut notre part. »

Le Cotonou Comedy Festival lance son défi : devenir la capitale de l'humour africain. Découvrez comment le Bénin mise sur le stand-up et le rire pour booster son image et son économie culturelle.
Le public déjà conquis

À la sortie de la Masterclass, les visages sont lumineux. « J’ai appris en deux heures ce que je cherchais depuis cinq ans sur YouTube », confie une jeune comédienne de Porto-Novo. Un autre, téléphone à la main, filme déjà son premier sketch improvisé dans la cour : « Cotonou Comedy Festival, c’est maintenant ou jamais ! » Jusqu’à dimanche, la ville va vibrer au son des éclats de rire. Et quelque chose nous dit que cette première édition ne sera pas la dernière. Le Bénin vient de déclarer ouvert le temps du rire africain. Et il compte bien garder le micro longtemps.

L’humoriste Pacheco nommé champion de l’UNICEF Bénin

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) au Bénin a fait un choix remarqué en désignant l’humoriste et créateur de contenu Pacheco comme son nouveau « Champion ». Ce partenariat, officialisé à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Enfance, confère à l’artiste une mission solennelle : utiliser sa popularité et son influence pour mobiliser la jeunesse et promouvoir les droits fondamentaux des enfants à travers le pays.

 

Cotonou, 20 novembre 2025 – L’humour au service de la cause la plus noble. En marge des célébrations de la Journée Mondiale de l’Enfance (commémorée chaque 20 novembre), l’UNICEF Bénin a officiellement intronisé l’humoriste Pascal Atoukou, alias Pacheco, en tant que son nouveau Champion national. Cette nomination stratégique vise à transformer la notoriété de l’artiste – une des figures montantes de l’humour béninois et créateur de contenus populaires – en un puissant mégaphone pour les droits des enfants et des jeunes. Pacheco devra désormais allier sa carrière scénique et numérique à ses nouvelles responsabilités civiques.

 

Une mission de plaidoyer et de mobilisation

 

En acceptant ce titre de Champion de l’UNICEF, Pacheco endosse une lourde, mais essentielle, responsabilité. Sa mission principale sera de :

  • Promouvoir activement les droits de l’enfant tels qu’énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant (CIDE), ratifiée par le Bénin.
  • Amplifier la voix des jeunes et des adolescents béninois, en les encourageant à prendre part aux débats sur les sujets qui les concernent (éducation, santé, environnement, participation).
  • Sensibiliser le grand public aux défis auxquels sont confrontés les enfants au Bénin, comme la malnutrition ou l’accès à l’eau potable, des enjeux régulièrement mis en lumière par l’UNICEF.

 

Le choix d’un ambassadeur populaire et engagé

 

Par ailleurs, le choix de l’humoriste s’explique par sa forte résonance auprès des nouvelles générations. Pacheco, connu pour ses participations à des événements majeurs comme le Parlement du rire et pour la promotion de son Pacheco Comedy Club, dispose d’une plateforme idéale pour toucher un public large et souvent difficilement accessible par les canaux institutionnels classiques.

L’UNICEF mise ainsi sur la puissance de l’humour et des réseaux sociaux pour rendre les messages de protection et de développement de l’enfance plus pertinents mais aussi plus viraux auprès de la jeunesse béninoise.

 

L’UNICEF Bénin et l’engagement des célébrités

 

En somme,  la nomination de Pacheco s’inscrit dans la tradition de l’UNICEF de s’associer à des personnalités influentes (Ambassadeurs et Champions) pour faire progresser sa cause. Cette stratégie utilise la crédibilité et la visibilité des célébrités pour attirer l’attention sur les urgences humanitaires et les besoins des enfants.

En cette période de célébration de la Journée Mondiale de l’Enfance, où le Fonds encourage souvent les jeunes à « prendre les commandes » des institutions et des médias, la voix de Pacheco sera en effet un atout majeur pour inciter les jeunes Béninois à devenir eux-mêmes des acteurs du changement pour un avenir plus juste.

Félicitations à Pacheco pour cette nouvelle responsabilité ! Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans ce rôle crucial.

Patrimoine : Atelier à Abomey pour propulser le Vodun à l’UNESCO

À Abomey, le Bénin mobilise experts et autorités pour inscrire le Vodun au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Un atelier stratégique marque une nouvelle étape vers la reconnaissance mondiale de ce système de croyances et de pratiques profondément enraciné dans l’identité nationale.

 

 

Abomey, 17 novembre 2025 – Le Bénin accélère sa quête de prestige culturel mondial en avançant résolument vers l’inscription du Vodun sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Impulsée par les autorités, cette étape célèbre le Vodun comme un trésor vivant, dans la lignée des triomphes du masque Gélédé et du paysage culturel du Koutammakou. Un atelier intensif de formation, récemment organisé à Abomey, a réuni experts et décideurs pour affiner la candidature.

Le Bénin renforce sa diplomatie culturelle en préparant la candidature du Vodun à l’inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO, à travers un atelier stratégique à Abomey réunissant experts, autorités et gardiens de tradition.

L’Atelier d’Abomey : bâtir un dossier irréfutable

 

C’est dans cette perspective et sur ces bases qu’a été organisé l’atelier de formation. Dans la ville historique d’Abomey, haut lieu de mémoire royale, un séminaire dédié au renforcement des compétences a rassemblé une coalition dynamique d’officiels, d’universitaires, de gardiens du patrimoine et de porteurs traditionnels du Vodun. Porté par l’Agence de sauvegarde de l’aire culturelle Adja-Tado, cet événement a plongé les participants dans les méandres de la Convention UNESCO de 2003, en disséquant les critères d’éligibilité et les responsabilités individuelles pour bâtir un dossier irréfutable.

L’atmosphère de travail était à la mesure de l’enjeu. L’enthousiasme palpable des intervenants a reflété un consensus national : transformer cette ambition en réalité tangible. Des échanges fructueux ont permis d’aligner stratégies et expertises, permettant ainsi de poser les bases d’une candidature qui mettra en lumière les dimensions sociales, rituelles et créatives du Vodun – un système de croyances et de pratiques profondément ancré dans l’identité béninoise.

Offensive culturelle et rayonnement international : une stratégie nationale pour valoriser le patrimoine immatériel

En effet, l’ancrage profond du Vodun justifie l’ambition nationale derrière cette démarche, qui s’inscrit dans une vision culturelle globale. Ce momentum fait partie d’une offensive culturelle plus vaste, orchestrée par la présidence et le ministère de la Culture sous la direction de Babalola Jean-Michel Abimbola. Le Bénin, fort de ses victoires passées avec l’inscription du Géledé et du Koutammakou, vise désormais à hisser le Vodun au rang de joyau international.

Cette démarche stratégique va bien au-delà de la simple reconnaissance. Cette reconnaissance ne se limite pas à un label : elle promet un rayonnement accru, favorisant aussi le tourisme durable et la préservation des traditions face aux défis modernes. Les autorités soulignent comment cette initiative renforce la diplomatie culturelle du pays, en projetant une image d’héritage authentique et innovant.

« Le Vodun n’est pas un vestige du passé, mais un pilier vivant de notre société », martèlent les promoteurs, appelant à une mobilisation accrue pour que cette étape marque un tournant décisif.

Le Bénin renforce sa diplomatie culturelle en préparant la candidature du Vodun à l’inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO, à travers un atelier stratégique à Abomey réunissant experts, autorités et gardiens de tradition.Le Bénin renforce sa diplomatie culturelle en préparant la candidature du Vodun à l’inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO, à travers un atelier stratégique à Abomey réunissant experts, autorités et gardiens de tradition.

Les acteurs de l’urgence et le calendrier UNESCO

 

Pour encadrer cette mobilisation et garantir l’irréfutabilité du dossier, Florent Raoul Coua-Zotti, conseiller technique au ministère de la Culture, a incarné l’élan ministériel lors de l’atelier, aux côtés du directeur général de l’Agence Adja-Tado, le Dr Paul Akogni. Des sommités académiques comme les professeurs Dodji Amouzouvi et Bienvenu Akoha, rejoints par des experts des autres agences de sauvegarde, ont salué la justesse de cette démarche. Leur unanimité sur l’enjeu – une validation UNESCO qui sublimera l’héritage béninois – traduit une détermination collective à franchir les hurdles administratifs et techniques.

Ces voix autorisées ont d’ailleurs tenu à souligner l’impact social et temporel de l’initiative. Elles insistent sur l’urgence : une inscription réussie non seulement honorera le Vodun, mais dynamisera aussi les communautés locales en stimulant la transmission intergénérationnelle et l’économie créative. L’atelier s’est clos sur des pledges concrets, avec un calendrier serré : le dossier devrait être soumis à l’UNESCO d’ici le premier trimestre 2026, selon les organisateurs.

 

Vers un avenir où le Vodun brille sur la scène mondiale

 

Ainsi donc, avec cet atelier comme catalyseur, le Bénin  entre également dans le cercle des leader africain en matière de sauvegarde culturelle immatérielle. L’inscription du Vodun à l’UNESCO pourrait ouvrir des chapitres inédits en éducation, en arts et en échanges internationaux, tout en luttant contre les stéréotypes persistants. Une fierté nationale qui unit passé et futur.

À Osaka, le Bénin fait rayonner la puissance créative de ses artistes au féminin

Osaka, 7 juillet 2025 Dans l’écrin architectural du Women’s Pavilion, le Bénin a offert au monde une déclaration artistique et politique d’une rare intensité le 4 juillet dernier. Intitulée « Les Amazones de l’Art », cette journée d’exception, orchestrée au WA Space dans le cadre de l’Expo Universelle Osaka 2025, a mis en lumière huit artistes plasticiennes béninoises, figures d’une génération qui conjugue mémoire, audace et transmission.

À l’Expo Universelle Osaka 2025, le Bénin a célébré la créativité féminine avec “Les Amazones de l’Art”, un événement artistique et diplomatique qui a affirmé sa vision culturelle et son rayonnement international.Expo Universelle Osaka : Une scénographie au service d’une vision

Sous le thème Benin Horizons: A Journey of Culture and Opportunities, le pavillon béninois a choisi de faire de la création féminine un levier de diplomatie culturelle. Ainsi, les œuvres exposées — installations, textiles, photographies, sculptures — ont tissé un récit pluriel, entre héritage amazone et contemporanéité engagée. Chaque pièce, pensée comme un manifeste, interroge la place des femmes dans l’histoire, l’art et la société.

À l’Expo Universelle Osaka 2025, le Bénin a célébré la créativité féminine avec “Les Amazones de l’Art”, un événement artistique et diplomatique qui a affirmé sa vision culturelle et son rayonnement international.Trois temps forts pour une immersion totale

Par ailleurs, l’événement s’est articulé autour d’une exposition immersive, d’un court-métrage documentaire révélant les coulisses de la création, et d’une conférence-débat animée par deux invitées d’honneur : Flora Coquerel, Miss France 2014 et militante pour la santé maternelle, et Medessè Nathalie Sagbo, autrice de la bande dessinée Tassi Hangbé. Ensemble, elles ont exploré la figure de la femme créatrice comme vecteur d’émancipation et de mémoire.

À l’Expo Universelle Osaka 2025, le Bénin a célébré la créativité féminine avec “Les Amazones de l’Art”, un événement artistique et diplomatique qui a affirmé sa vision culturelle et son rayonnement international.Une stratégie culturelle assumée

Portée par le Commissariat Général du Bénin à l’Expo Osaka — avec Yannis Adebiaye, Carole Borna et Yassine Lassissi en figures de proue — cette journée s’inscrit aussi dans une stratégie de rayonnement culturel ambitieuse. Loin d’un simple événement artistique, Les Amazones de l’Art affirme ainsi  le rôle du Bénin comme acteur culturel majeur sur la scène internationale.

Expo Universelle Osaka : Un écho au-delà des murs

Le public japonais, les visiteurs internationaux et la diaspora béninoise ont salué la cohérence esthétique et la profondeur du propos. En plus, sur les réseaux sociaux comme dans les échanges sur place, l’événement a suscité admiration et émotion, renforçant l’image d’un Bénin créatif, inclusif et stratégiquement positionné.

En route vers la Journée nationale

Cette journée du 4 juillet n’est qu’un prélude : le 29 août, le Bénin célébrera sa Journée nationale à l’Expo Osaka. D’ici là, Les Amazones de l’Art laisse une empreinte durable — celle d’un pays qui ne se contente pas d’exposer des œuvres, mais qui expose une vision du monde, portée par la voix de ses femmes.

Cotonou en fête : le Festival Non é Zan célèbre les mamans en grand !

Un Hommage Éclatant aux Mamans : La Troisième Édition du Festival International Non é Zan à Cotonou

Cotonou, 23mai 2025 — Dans l’effervescence de Cotonou, ville vibrante et carrefour culturel du Bénin, s’est ouverte, le jeudi 22 mai 2025, la troisième édition du Festival International Non é Zan. Porté par une thématique empreinte de cœur, « Célébrer nos mamans, c’est célébrer la vie », cet événement a choisi la veille de la fête des Mères pour déployer ses fastes, jusqu’à leur apogée le dimanche 25 mai. C’est ainsi qu’à la Maison du Peuple d’Agla, lieu chargé de symbole, que la cérémonie inaugurale a pris vie, mêlant éloquence et grâce chorégraphique dans une ode vibrante à la figure maternelle.

Non é Zan : une vision née de la passion pour les mères

À l’origine de cette célébration, Prosper Bohoun, esprit audacieux et fervent ambassadeur de la culture béninoise, a insufflé une dynamique singulière à ce festival. Par ailleurs, Geneviève Kpangoun, assistante du coordonnateur et voix du comité d’organisation, a captivé l’assistance en retraçant cette genèse : « Non é Zan est né d’une étincelle créatrice jaillie de l’imagination de Prosper Bohoun. Avec une équipe animée d’un zèle ardent, nous avons sculpté cette initiative pour qu’elle résonne avec l’hommage universel aux mères. » Par conséquent, elle a dévoilé un programme foisonnant, étalé sur quatre jours, conçu pour magnifier l’amour inaltérable, la résilience et la place cardinale des mamans dans le tissu social.

      Éloges et engagements : les autorités célèbrent les mères

D’ailleurs, la journée d’ouverture a été un tableau vivant, où les mots et les pas de danse se sont entrelacés pour honorer les mères. Paul Sêhouêwê, émissaire du maire Luc Setondji Atrokpo, a prononcé un éloge vibrant : « Porter à l’honneur celles qui tissent les fondations de nos sociétés, qui insufflent nos valeurs et incarnent l’essence même de la vie, voilà un acte d’une noblesse rare. » « Les mères, premières gardiennes de l’éducation, forgent l’âme des générations avec une abnégation sans égale. » Il a aussi scellé son discours par une promesse : le soutien indéfectible de la mairie pour les éditions à venir.

Noa Agbafa, représentant le Ministère des Affaires Sociales, a ajouté une note poignante : « Les mères sont les artisanes discrètes de notre destin collectif, les sentinelles de nos traditions et les piliers de notre harmonie. » « Leur présence amplifie chaque victoire, souvent au prix de leurs propres aspirations. » De plus, elle a mis en lumière les efforts du ministère, notamment via le microcrédit Alafia, pour doter les femmes de moyens d’émancipation économique, un écho concret à l’esprit du festival.

Le Festival International Non é Zan à Cotonou célèbre la fête des Mères avec quatre jours de festivités et d'hommages, Un programme festif aux mille couleurs : honorer les Mères en musique et en découverte

Au-delà des discours, le festival déploie un éventail d’activités pour enchanter et élever ses héroïnes. Une escapade touristique vers Porto-Novo, joyau du Bénin, offrira aux mamans une fenêtre sur les avancées du président Patrice Talon dans le domaine touristique, tout en célébrant la splendeur de la capitale. En outre, sur scène, des artistes d’exception tels que Hountin Kiki, Éléphant Mouillé, Masta Cool, le professeur Aladé Koffi Adolphe et la compagnie Wobaho illumineront les festivités, leurs performances tissant un lien profond avec l’héritage culturel béninois.

Le Festival International Non é Zan à Cotonou célèbre la fête des Mères avec quatre jours de festivités et d'hommages, Non é Zan : une parenthèse enchantée pour les mères du Bénin

Ce festival n’est pas qu’une célébration ; c’est une respiration offerte aux mères, une chance de s’extraire du quotidien pour s’immerger dans un écrin de reconnaissance. Pendant quatre jours, du 22 au 25 mai, elles seront les reines d’un événement qui, loin d’être éphémère, gravera dans les esprits leur rôle irremplaçable.

Ainsi s’élève la troisième édition du Festival International Non é Zan, une symphonie d’hommages où chaque note, chaque geste, célèbre la vie à travers celles qui la donnent et la portent. Un rendez-vous qui, déjà, promet de s’inscrire dans la durée comme un phare de gratitude et d’unité.

Le Kataklè retrouve sa terre natale : une victoire éclatante pour le Bénin !

Trésor d’Abomey : Le Kataklè retrouve sa terre natale lors d’une cérémonie émouvante à Cotonou

C’est un jour de liesse et de fierté à Cotonou ! En effet, le 13 mai dernier, le Palais de la Marina a vibré d’une joie contagieuse lors de la restitution officielle du Kataklè, ce tabouret royal à trois pieds. Ce 27ᵉ joyau du trésor d’Abomey est enfin revenu sur sa terre natale après 133 ans d’exil. Pillé en 1892 par les troupes coloniales du général Alfred Dodds, ce symbole de pouvoir et d’unité du royaume du Danxomè a retrouvé sa place parmi les siens, grâce à une coopération exemplaire entre le Bénin et la Finlande. Une cérémonie vibrante, empreinte d’émotion et d’espoir, a scellé ce retour historique, marquant un nouveau chapitre dans la quête du Bénin pour réhabiliter son patrimoine.

Après 133 ans d'exil en Finlande, le Kataklè, 27ᵉ joyau du trésor royal d'Abomey, a été officiellement restitué au Bénin Retour triomphal : émotion et fierté au Palais de la Marina

Revivez les instants clés de ce retour triomphal. Sous les ors du Palais de la Marina, l’atmosphère était électrique. Devant une assemblée réunissant membres du gouvernement, experts du patrimoine et gardiens de la culture béninoise, la ministre finlandaise des Sciences et de la Culture, Mari-Leena Talvitie, et son homologue béninois, Jean-Michel Abimbola, ont dévoilé le Kataklè avec une solennité empreinte de révérence. Ce siège, sculpté dans un bois massif, modeste en apparence, est pourtant chargé de sens ; il incarne la stabilité et la majesté des rituels royaux d’Abomey. Lorsqu’Abimbola l’a brandi, tel un étendard de victoire, un frisson d’orgueil a parcouru l’assistance. Ce geste, plus qu’un symbole, était une promesse : celle d’un avenir dans lequel le patrimoine béninois rayonne à nouveau.

Le ministre l’a ensuite confié au conservateur du futur Musée des Rois et Amazones du Danxomè (MuRAD) à Abomey, où le Kataklè rejoindra les 26 autres trésors restitués par la France en 2021. Ainsi, avec ce retour, l’ensemble du trésor royal est désormais complet, une prouesse qui fait vibrer le cœur des Béninois. La signature de l’acte de restitution, entre Abimbola et la directrice du Musée national de Finlande, a scellé cet instant, sous les regards émerveillés des invités.

Une coopération exemplaire : L’histoire d’un retour rendu possible par la science et la diplomatie

Ce triomphe historique est le fruit d’un travail acharné et d’une diplomatie culturelle portée à son zénith.Grâce à l’opiniâtreté de l’historienne Marie-Cécile Zinsou et de la conservatrice Pilvi Vainonen, le Kataklè, localisé dans les réserves du Musée national de Finlande, a retrouvé sa terre natale à l’issue d’un minutieux processus de traçabilité. Leur persévérance a permis de rapatrier ce trésor avec succès. Une visite officielle du ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, à Helsinki en novembre 2024, a consolidé cet élan, ouvrant la voie à une collaboration fructueuse. « Ce retour est un hymne au multilatéralisme et au respect des conventions internationales », a déclaré Bakari, les yeux brillants de fierté, soulignant les nouveaux horizons qu’ouvrent cette restitution dans les domaines de la culture, de la recherche et de l’éducation.

De son côté, Mari-Leena Talvitie, radieuse, a célébré une démarche alignée sur les principes de l’UNESCO, fruit d’un dialogue constant entre les institutions des deux pays. « Ce Kataklè n’est pas qu’un objet, c’est un pont entre nos peuples », a-t-elle proclamé, saluant la passion des conservateurs et des historiens qui ont rendu ce moment possible.

Le Kataklè, un héritage vivant : réappropriation, transmission et vision pour le MuRAD

Ce retour revêt une signification bien plus profonde que la seule restitution matérielle. Pour Jean-Michel Abimbola, « C’est une réappropriation de notre âme, un acte de transmission aux générations futures », a-t-il martelé, évoquant la vision du président Patrice Talon de faire du patrimoine un levier de développement et de rayonnement. Désormais, le Kataklè, utilisé jadis lors des couronnements royaux, portera ce message dans le futur MuRAD, un écrin en construction à Abomey qui promet de magnifier l’histoire du Danxomè. Ce musée, qui ouvrira ses portes en 2026, brillera comme un phare culturel, attirant des visiteurs et des chercheurs du monde entier.

Cette étape clé a été saluée par le Président Talon. Recevant les ministres en audience, il n’a pas caché son émotion. Sur les réseaux sociaux, il a partagé sa « forte émotion » face à ce « pas de fierté et de dignité », voyant dans ce retour une étape vers la récupération d’autres trésors dispersés à travers le globe. Cette victoire, a-t-il promis, n’est que le prélude d’une saga plus vaste.

Après 133 ans d'exil en Finlande, le Kataklè, 27ᵉ joyau du trésor royal d'Abomey, a été officiellement restitué au Bénin Une joie partagée : le Bénin célèbre son histoire et envisage l’avenir des restitutions

L’enthousiasme n’était d’ailleurs pas limité au Palais de la Marina ; la joie a été largement partagée par la population. À Cotonou comme à Abomey, l’enthousiasme est palpable.  Les Béninois célèbrent ce « retour au bercail » avec ferveur, louant la persévérance de leur gouvernement et l’élan de solidarité de la Finlande. Ce Kataklè, bien plus qu’un siège, est un symbole de résilience, un fil renoué avec les ancêtres. Il invite les jeunes générations à plonger dans leur histoire, à s’émerveiller de l’ingéniosité du Danxomè et à bâtir un avenir où la culture est une source de fierté.

En somme, le Bénin danse au rythme de son passé retrouvé. Le Kataklè, après un voyage de 133 ans, repose enfin chez lui, prêt à inspirer, à unir et à briller. Que cette restitution soit le prélude d’une nouvelle ère, où le patrimoine africain, partout dans le monde, retrouve sa juste place sous le soleil.

Naissance du Cotonou Comedy Festival : Une alliance culturelle inédite

Ce lundi 7 avril, à 11 :13 PM GMT, la ville de Cotonou, capitale économique du Bénin, a été le théâtre d’un événement culturel d’une portée significative. En effet , le gouvernement béninois, représenté par Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, a scellé une convention d’objectifs avec le Groupe Montreux Comedy, une entité renommée pour son expertise dans l’organisation du Montreux Comedy Festival en Suisse. Cette alliance, couvrant la période 2025-2027, marque la naissance officielle du « Cotonou Comedy Festival », une initiative ambitieuse visant à intégrer durablement l’humour dans la politique culturelle nationale.

L’humour, nouvel axe du rayonnement culturel béninois avec Cotonou Comedy Festival  

Le Bénin, connu pour sa richesse culturelle et ses traditions vibrantes, s’engage depuis plusieurs années à diversifier son offre touristique et artistique. L’humour, souvent sous-estimé, est ici érigé en vecteur de cohésion sociale et de rayonnement international. Cette convention s’inscrit dans une stratégie plus large de promotion de la culture africaine, comme en témoigne la tenue récente du concours « Premier Montreux » à Cotonou du 3 au 4 avril 2025, une compétition dédiée aux jeunes talents comiques africains. Bien que les détails précis du festival restent à préciser, il semble probable que cette initiative s’appuie sur cette dynamique pour créer un événement annuel.

Un partenariat structurant entre le Bénin et Montreux Comedy

La convention, signée sous l’égide de Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, fixe des objectifs clairs pour la période 2025-2027. Elle vise à établir le « Cotonou Comedy Festival » comme une plateforme pour les artistes locaux et internationaux, couvrant diverses formes d’humour telles que le stand-up, le théâtre comique et l’improvisation. Cette collaboration avec le Groupe Montreux Comedy, connu pour son festival en Suisse (Montreux Comedy), apporte une expertise précieuse, notamment en termes d’organisation et de visibilité internationale. Les recherches suggèrent que cet événement pourrait inclure des ateliers, des compétitions et des galas, à l’image des activités du « Premier Montreux », bien que les modalités exactes restent à confirmer.

Jean-Michel ABIMBOLA mise sur l’humour comme levier culturel.

Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, figure centrale de cette initiative, a souligné l’importance de cette collaboration lors de la signature. Selon les informations disponibles, il a mis en avant l’idée que l’humour transcende les barrières culturelles, offrant une opportunité unique pour unir les communautés et attirer un public mondial. Le groupe Montreux Comedy, de son côté, semble apporter une expérience consolidée, comme en témoigne sa tournée en France et ses partenariats internationaux (la tournée Montreux Comedy). Cette synergie entre acteurs locaux et internationaux illustre une volonté de mutualisation des ressources pour maximiser l’impact culturel et économique.

Un impact économique et touristique à anticiper

Les retombées potentielles de ce festival sont considérables. En attirant des visiteurs du monde entier, le « Cotonou Comedy Festival » pourrait stimuler le secteur touristique, générant des emplois dans l’événementiel, la restauration et l’hôtellerie. Par exemple, des initiatives similaires, comme les « Nuits artistiques et culturelles de Cotonou » en 2023 (initiative gouvernementale), ont montré comment les événements culturels peuvent dynamiser l’économie locale. De plus, ce festival pourrait renforcer l’image du Bénin comme une destination culturelle dynamique, attirant des touristes intéressés par une expérience unique en Afrique de l’Ouest. Cependant, les impacts exacts nécessiteront une évaluation à long terme, notamment en termes de fréquentation et de retombées financières.

Cotonou Comedy Festival  : le Bénin s’affirme comme un hub culturel africain.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte où le tourisme culturel gagne en importance en Afrique. Le Bénin, avec des événements comme le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) en 2025 (FInAB 2025), cherche à se positionner comme un hub culturel. La collaboration avec le Groupe Montreux Comedy pourrait également ouvrir la voie à d’autres partenariats internationaux, renforçant les liens diplomatiques et culturels. Par exemple, le concours « Premier Montreux » a déjà réuni des humoristes de neuf pays africains, illustrant une dynamique régionale.

En somme, la signature de cette convention représente une étape marquante pour le Bénin, où l’humour devient un levier de développement culturel et économique. Le « Cotonou Comedy Festival s’annonce comme un projet porteur d’espoir, invitant à une célébration collective de la diversité et de la créativité. En s’associant au groupe Montreux Comedy, le Bénin affirme sa volonté de jouer un rôle actif sur la scène culturelle internationale, tout en renforçant son attractivité touristique. Cette initiative, bien que récente, pourrait redéfinir l’identité culturelle du pays, le positionnant comme un acteur clé dans le paysage artistique africain.

Cotonou, carrefour du rire africain : le festival « Mon Premier Montreux d’Afrique » en pleine effervescence

Depuis hier, jeudi, Cotonou, joyau béninois, s’érige en sanctuaire de l’hilarité avec l’accueil des demi-finales du festival « Mon Premier Montreux d’Afrique ». En effet, Ce concours, dédié à l’éclosion des virtuoses de l’humour à travers le continent, déploie ses fastes à l’Institut français, où quatre soirées, couronnées par un gala, promettent de faire vibrer les âmes. par ailleurs, Véritable creuset d’opportunités, cet événement ambitionne de propulser les étoiles naissantes du rire africain vers des cimes internationales, avec en ligne de mire le prestigieux Montreux Comedy Festival en Suisse.

Mon Premier Montreux d’Afrique  : une quête rigoureuse des talents de demain

L’édition actuelle, la cinquième du nom, s’est ouverte sur une moisson foisonnante : 360 candidatures ont afflué, témoignant d’un engouement sans cesse renouvelé. De ce vivier, vingt plumes affûtées ont émergé pour se disputer une place parmi les huit élus de la finale. « Nous traquons les artisans d’un humour novateur, ceux qui sauront porter la voix de l’Afrique », proclame Etienne Ventura, maître d’œuvre du projet. Sous l’œil avisé de Ludivine Bonjoux, directrice artistique, les sketchs se parent de couleurs inédites : « Les thématiques foisonnent, s’aventurent sur des terrains audacieux, et c’est là toute la richesse de cette sélection », observe-t-elle avec une satisfaction palpable.

Le Bénin, terre fertile de l’esprit comique

D’ailleurs, le Bénin, hôte de ces joutes verbales, se distingue par une tradition humoristique déjà auréolée de succès. Deux victoires éclatantes, portées par Venance Jappe et Kadidjath Issotina, dite « Kady », lors des troisième et quatrième éditions, font résonner un adage optimiste : « Jamais deux sans trois ». Kady, figure rayonnante de cette scène, livre une fresque vivante de l’humour béninois : « Nos spectacles allient finesse d’écriture et jeu maîtrisé, mariant dérision mordante, sarcasme subtil et touches d’autocritique savoureuses. » « De Komgui à Porto-Novo aux pionniers comme Venance, notre palette est vaste et fière. » Pourtant, elle tempère son enthousiasme d’un constat lucide : sans écoles dédiées ni scènes pérennes, l’élan risque aussi de s’essouffler.

Un tremplin, mais quel avenir ?

En somme, les planches de l’Institut français vibreront jusqu’au 6 avril, date où s’achèveront ces demi-finales. Les rires y jaillissent, les talents s’affirment, mais une question demeure en suspens. Le soutien des institutions suivra-t-il pour offrir à ces génies du verbe des estrades durables ? Le festival, avec sa promesse d’un billet pour Montreux, ouvre des portes éclatantes. Reste à savoir si le Bénin, et l’Afrique avec lui, saura cultiver ce terreau fertile pour que l’humour, ce miroir des sociétés, continue d’éblouir et de grandir. L’épilogue de cette aventure, encore incertain, appelle une mobilisation qui dépasse les éclats de rire.

 

Le Finab 2025 illumine Cotonou : une ode à la créativité béninoise et africaine

Depuis le vendredi 21 février dernier, le Palais des Congrès de Cotonou vibre au rythme du Festival International des Arts et de la Culture (Finab), une célébration éclatante des talents artistiques et culturels du Bénin et du continent africain. En effet, pour sa troisième édition, qui se prolonge jusqu’au 2 mars, cet événement d’envergure met un coup de projecteur sur le savoir-faire des créateurs locaux tout en s’ouvrant aux expressions artistiques internationales. Sous le thème « Tisser les liens : le narratif africain à travers l’art », le Finab s’impose comme un carrefour sur lequel se mêlent traditions, modernité et aspirations d’un continent en pleine effervescence culturelle.

Une vitrine pour les talents béninois

Dès son lancement, le festival a captivé un public nombreux, venu découvrir la richesse d’un patrimoine artistique souvent méconnu. Ainsi, peintres, sculpteurs, danseurs, musiciens, cinéastes, stylistes et artisans se partagent la scène pour raconter leurs histoires à travers des œuvres vibrantes de sens et d’émotion. À Cotonou, cœur économique et culturel du Bénin, le Palais des Congrès s’est transformé en une véritable agora où les artistes béninois brillent aux côtés de leurs homologues étrangers. « Nos histoires s’entremêlent, nos arts se racontent », proclament les organisateurs, et cette ambition se concrétise à travers une programmation foisonnante.

De surcroît, le Finab ne se limite pas à la capitale économique. Cette année, il étend ses ramifications à Porto-Novo et Ouidah, deux villes emblématiques du patrimoine béninois, offrant ainsi une expérience culturelle décentralisée. À Ouidah, berceau historique et spirituel, des performances mêlant danses traditionnelles et contemporaines captivent les spectateurs, tandis qu’à Porto-Novo, des expositions d’art visuel célèbrent l’héritage architectural et artistique de la capitale administrative. Cette expansion géographique traduit une volonté claire : faire rayonner la créativité béninoise dans toute sa diversité.

Le Finab 2025 : Une programmation riche et éclectique

Par ailleurs, le festival, qui a attiré plus de 120 000 visiteurs lors de son édition 2024, promet de surpasser ce record avec une affiche ambitieuse. Parmi les moments forts, le concert inaugural du samedi 22 février a mis en lumière l’étoile montante ivoirienne KS Bloom, dont l’énergie a électrisé l’esplanade du Palais des Congrès. Néanmoins, la musique n’est qu’une facette de cet événement pluridisciplinaire. Effectivement, les amateurs d’arts plastiques peuvent admirer les toiles audacieuses de jeunes peintres béninois, tandis que les passionnés de mode assistent à des défilés où se croisent des influences ancestrales et des coupes modernes.

En outre, les projections cinématographiques occupent également une place de choix, avec des films explorant des thématiques africaines contemporaines, réalisés par des cinéastes du Bénin, du Nigeria ou encore du Sénégal. De plus, des ateliers et master-classes, animés par des experts locaux et internationaux, permettent aux jeunes créateurs de perfectionner leur art, qu’il s’agisse de photographie, de théâtre ou de design. Enfin, le marché Tokp’Art, inspiré du célèbre marché Dantokpa, complète cette mosaïque culturelle en offrant un espace dans lequel plus de 500 artisans exposent bijoux, textiles et sculptures, attirant aussi bien les curieux que les collectionneurs.

Le Finab 2025, du 21 février au 2 mars à Cotonou, met en lumière les talents béninois et africains à travers une programmation riche en arts,Le Finab 2025 : Un pont entre cultures et générations

En premier lieu, initiée par le Groupe Empire sous la houlette de l’entrepreneur Ulrich Adjovi, cette troisième édition du Finab bénéficie du soutien du gouvernement béninois, notamment du ministère du Tourisme, des Arts et de la Culture. À cet égard, le ministre Jean-Michel Abimbola, présent au lancement, a salué une initiative qui « renforce l’identité africaine tout en projetant le Bénin sur la scène internationale ». Pour lui, l’art est un « fil invisible qui dépend des âmes », un vecteur de développement économique et social au potentiel immense.

Dans cette optique, cette vision résonne avec les artistes participants, venus de pays comme le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Togo ou encore la France. Le Finab se veut un espace de dialogue interculturel, où les traditions se réinventent au contact d’influences globales. Particulièrement, les jeunes créateurs y trouvent une tribune pour exprimer leurs idées. « C’est une chance unique de montrer ce que nous savons faire et de connecter avec le monde », confie Ayaba, une styliste béninoise dont les créations mêlent cire et techniques modernes.

Un levier pour le rayonnement du Bénin

En réalité, au-delà de sa dimension festive, le Finab s’inscrit dans une stratégie plus large de promotion touristique et économique. En valorisant les industries culturelles, il répond à un double défi : offrir une visibilité aux artistes et stimuler l’économie locale. À titre d’exemple, le succès des éditions précédentes, avec plus de 43 artistes de sept pays en 2024, témoigne de son rayonnement croissant, faisant de Cotonou une destination incontournable pour les amoureux des arts.

À présent, en ce jeudi, alors que le festival bat son plein, les rues de Cotonou résonnent de rires, de mélodies et d’échanges. Le Finab n’est pas seulement une célébration : c’est une affirmation de la vitalité créative du Bénin et de l’Afrique. Jusqu’au 2 mars, il invite chacun à plonger dans un univers où l’art transcende les frontières, tissant des liens indéfectibles entre les peuples et les générations. Indéniablement, cette troisième édition marque un tournant, consolidant la place du Bénin comme un phare culturel sur le continent.

 

Ouidah en ébullition : Vodun Days 2025, un hymne à la tradition

Ouidah, 10 janvier 2025 – C’est dans l’effervescence d’une journée vibrante que se poursuit l’édition 2025 des Vodun Days, plongeant la cité historique de Ouidah au cœur de la célébration de ses racines. En effet, ce vendredi 10 janvier, les lieux emblématiques tels que la Place Maro, le Temple des Pythons, le Fort Français, la Forêt sacrée de Kpassè, le Couvent Sakpata et le Temple Mami se métamorphosent en scènes vivantes où culture et spiritualité se rencontrent.

L'essence authentique du Vodun à travers les festivités vibrantes des Vodun Days 2025 à Ouidah, entre rites ancestraux et spectacles Vodun Days 2025 : un voyage au cœur du Mystique

À la tombée du jour, à 19 heures, les regards se tourneront vers la majestueuse Porte du Non-Retour pour la Grande Cérémonie Vodun, point culminant de ces journées. Ici, le sacré prend vie dans une procession solennelle où les fidèles Vodun, parés de leurs habits traditionnels, évoquent des siècles de rites et de croyances. Par ailleurs, le ToFâ, oracle sacré, sera consulté, et une bénédiction œcuménique viendra sceller cette rencontre spirituelle, offrant aux participants une immersion dans l’essence pure du Vodun.

Une nuit étoilée de talents

La nuit s’éveille dès 22 heures avec un spectacle culturel éblouissant. Sur scène, un ballet béninois enflamme l’atmosphère, mettant en lumière les danses traditionnelles du pays. L’invité spécial, le Balé Folclórico da Bahia, apporte aussi une touche internationale à cet événement en proposant une performance envoûtante, empreinte des rythmes brésiliens.

Le cœur de la soirée battra également au rythme d’un concert réunissant des figures emblématiques de la scène musicale béninoise et internationale. Sagbohan Danialou, Alèkpéhanhou, Bobo Wê, Gbèzè, Faty, Anice Pépé et bien d’autres feront vibrer l’âme du public, célébrant la richesse et la diversité du patrimoine musical.

Une célébration universelle

Les Vodun Days ne sont pas seulement un événement ; ils sont une communion entre passé et présent, un hommage vivant aux ancêtres et une passerelle culturelle entre les peuples. Ouidah, gardienne de traditions séculaires, invite le monde à découvrir, ressentir et aussi célébrer une culture dans laquelle chaque geste, chaque note, chaque rituel raconte une histoire millénaire.

Alors que la ville s’illumine sous les étoiles de janvier, les Vodun Days 2025 promettent d’être une édition inoubliable, riche en émotions et en découvertes. Ouidah, cœur battant de la culture béninoise, vous ouvre ses bras pour un voyage unique au croisement du mystique et du culturel. Soyez au rendez-vous pour célébrer l’âme de Vodun dans toute sa splendeur.

Ouidah, cité des âmes : les Vodun Days, une ode à la richesse ancestrale

Dans la lumière dorée de janvier, la Cité historique de Ouidah s’apprête à ouvrir ses bras à un événement d’une rare majesté : les Vodun Days. En effet, du 9 au 11 janvier 2025, ce festival transcendantal dévoilera les trésors culturels et spirituels du Bénin, nous invitant à plonger dans l’âme même de cette terre mystique. Plus qu’une simple célébration, les Vodun Days se dressent comme un sanctuaire vivant, un lieu où l’histoire et les traditions s’entrelacent pour raconter la saga d’un peuple et de ses croyances immuables.

La Place Publique Maro : écrin de la mémoire et de l’harmonie

Au cœur de cette immersion, la Place Publique Maro se dresse comme une icône de paix et de réconciliation. Située à quelques pas de la Mosquée Centrale de Ouidah, elle incarne une vision sublime de coexistence pacifique. En effet, fondée en 1812 par des captifs libérés revenus du Brésil, elle est une terre de rédemption et de partage, portant le nom évocateur de « Maro », un hommage aux esclaves marron qui cherchaient la liberté au-delà des chaînes.

Par ailleurs, la Place Maro n’est pas seulement un lieu ; elle est une âme vivante, un témoin de l’histoire où différentes croyances s’unissent dans une danse harmonieuse. Elle nous rappelle que l’unité dans la diversité est possible, que chaque pierre de ce lieu est imprégnée des récits des anciens, de leurs espoirs et de leurs luttes. Dans le cadre des Vodun Days, la Place Maro devient aussi un théâtre sacré, où les traditions ancestrales sont célébrées avec ferveur et respect.

Un festival de l’âme : la danse des Egungun à Ouidah

Le point d’orgue de cet événement exceptionnel est sans doute la danse des Egungun. Plus qu’une simple performance, cette danse est un voyage spirituel, une communion entre les vivants et les esprits des ancêtres. Profondément enracinée dans les traditions Vodun, la danse des Egungun est une chorégraphie divine, où chaque mouvement est une prière, chaque pas une invocation.

En outre, les Egungun, drapés de leurs costumes vibrants et mystiques, émergent comme des figures éthérées, reliant les mondes visible et invisible. Leur danse est une célébration de la mémoire, un rituel de connexion et de continuité, qui nous rappelle que nous sommes tous des héritiers d’un passé riche et sacré.

Une invitation à la découverte et à la révérence

En plus, les Vodun Days à Ouidah ne sont pas seulement une fête, mais une expérience sensorielle et spirituelle, une invitation à honorer et à découvrir les traditions séculaires du Bénin. Chaque jour du festival est une porte ouverte sur un univers de récits, de couleurs et de rythmes, une célébration de la beauté et de la sagesse ancestrale.

Ne manquez pas cette opportunité unique de vous immerger dans l’essence même de Ouidah. Venez nombreux pour vivre des moments de partage, de découverte et d’émerveillement. Du 9 au 11 janvier 2025, laissez la Place Publique Maro vous transporter dans un voyage au cœur de la culture Vodun, là où l’histoire prend vie et où les traditions dansent sous vos yeux éblouis.

En somme, les Vodun Days sont une ode à la grandeur d’une culture, un hommage vibrant à l’esprit d’un peuple qui, à travers les âges, a su préserver l’âme de ses ancêtres et la transmettre au monde avec une beauté inégalée. Rejoignez-nous pour cette célébration divine de l’humanité et de son héritage éternel.

L’aéroport Cardinal Bernardin Gantin : une porte céleste vers les mystères du Vodun

Cotonou, capitale vibrante du Bénin, a vu son cœur battre au rythme des tambours mystiques et des chants envoûtants alors que l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin s’est métamorphosé en une œuvre d’art vivante pour accueillir les visiteurs des prestigieux Vodun Days. En ce début d’année 2025, cet aéroport ne se contente pas de guider les voyageurs à travers les nuages, il les transporte en effet dans un monde empreint de culture et de spiritualité, paré de ses plus beaux atours pour l’occasion.

l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou s'immerge dans l'esprit des Vodun Days, transformant chaque arrivée en une expérience culturelle unique.Un halo de culture et de mystère

Dès l’entrée, le hall et les alentours de l’aéroport se dévoilent sous un nouvel éclat, ornés de symboles et de couleurs évoquant les profondeurs mystiques du Vodun. Des effigies imposantes, des sculptures détaillées et des fresques colorées racontent les récits anciens de cette religion ancestrale, offrant aux voyageurs un avant-goût de l’expérience qui les attend à Ouidah. En effet, chaque détail a été soigneusement pensé pour immerger les visiteurs dans une ambiance à la fois solennelle et festive.

Un carrousel de nations et de cultures

Depuis le week-end dernier, l’aéroport est en effervescence. Artistes, chercheurs, scientifiques, touristes et dignitaires affluent des quatre coins du globe, tous unis par un même objectif : découvrir ou redécouvrir les trésors du Vodun lors de ce grand rendez-vous culturel prévu les 9, 10 et 11 janvier 2025. En plus, les halls résonnent de multiples langues et dialectes, créant une symphonie de diversité et de partage. C’est un véritable carrousel de cultures qui tourne sous le ciel béninois, une danse harmonieuse de traditions et de modernité.

Cardinal Bernardin Gantin : un pont entre le Ciel et la Terre

Par ailleurs, L’aéroport Cardinal Bernardin Gantin se dresse fièrement comme un pont entre le ciel et la terre, accueillant chaque visiteur avec une chaleureuse hospitalité béninoise. Il devient, le temps de cet événement, un sanctuaire d’échanges et de découvertes, où l’histoire et la modernité se rencontrent. Les voyageurs, qu’ils soient novices ou initiés, trouvent en ces lieux une introduction vibrante à l’âme profonde du Bénin.

Terre de splendeurs

Bienvenue à tous les festivaliers, chercheurs de lumière et de sens. Bienvenue sur cette terre de splendeurs où le passé rencontre le présent dans un éclat intemporel. En somme, les Vodun Days ne sont pas qu’un événement, ils sont une célébration de l’âme béninoise, une invitation à se plonger dans les mystères de l’humanité. À l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin, la magie commence dès l’atterrissage. Que le voyage commence.

L’Esplanade de l’Amazone se prépare à vibrer au rythme de « We Love Eya »

Cotonou, 27 décembre 2024 L’un des lieux les plus emblématiques de Cotonou, l’esplanade de l’Amazone, a fermé ses portes au public depuis hier. Elle restera ainsi   jusqu’à dimanche de 10 h 00 à minuit. Cette fermeture temporaire s’inscrit dans le cadre des préparatifs du festival « We Love Eya », événement culturel très attendu qui promet de faire vibrer la ville très prochainement.

Comme l’a annoncé William Codjo, directeur général de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), cette décision a été prise afin de garantir le bon déroulement du festival et d’offrir aux artistes et au public des conditions optimales. Les équipes techniques auront ainsi tout le loisir de mettre en place les différents dispositifs nécessaires à la réussite de cet événement.

Des répercussions sur la circulation

Cette fermeture aura inévitablement des répercussions sur la circulation, notamment au niveau du boulevard de la Marina. Les autorités invitent donc les usagers de la route à la plus grande prudence et les encouragent à privilégier d’autres itinéraires pendant cette période. Ils installeront des panneaux de signalisation pour informer les automobilistes des déviations à suivre.

« We Love Eya », un rendez-vous incontournable

Le festival « We Love Eya » s’annonce comme un événement majeur de la fin d’année à Cotonou. Il réunira de nombreux artistes béninois et internationaux autour de différentes disciplines artistiques : musique, danse… L’objectif est de célébrer la culture béninoise et de promouvoir le vivre-ensemble.

En fermant temporairement l’esplanade de l’Amazone, les organisateurs souhaitent offrir au public un cadre exceptionnel pour vivre pleinement cette expérience artistique. Les promoteurs invitent les amoureux de la culture à venir nombreux à cet événement qui promet d’être riche en émotions.

 

Natitingou : La LNB clôture les vacances en beauté

Natitingou s’apprête à accueillir l’événement de clôture des vacances le plus attendu de l’année, organisé par la Loterie Nationale du Bénin (LNB). ce mercredi 18 septembre 2024, dès 18 heures, l’esplanade de la mairie de Natitingou se transformera en un véritable carrefour de joie et de divertissement. Cet événement marque la dernière étape de la tournée de la LNB, qui a déjà enchanté de nombreuses villes à travers le pays.

Les plus grandes voix du moment à Natitingou grâce à la LNB

Les têtes d’affiche de la soirée, BELMOND Z et TONNERRE X, ainsi que d’autres artistes surprises, sont prêts à offrir un spectacle époustouflant. La réputation de ces artistes n’est plus à faire, et leur présence garantit une performance qui restera gravée dans les mémoires des spectateurs. La LNB a toujours su choisir des artistes capables de captiver et d’animer le public, et cette fois-ci ne fera pas exception.

En plus des performances musicales, des jeux divers agrémenteront la soirée, et les participants auront l’opportunité de repartir avec des lots en nature. Ces jeux sont conçus pour être accessibles à tous, ajoutant ainsi une touche de suspense et d’excitation à l’atmosphère festive. La LNB est réputée pour son engagement à offrir non seulement du divertissement, mais aussi des opportunités de gains attractifs pour les participants.

La décision de la LNB de prolonger les festivités à Natitingou témoigne de son désir de célébrer avec la population locale. Après le succès retentissant de la fête de la Gaani, édition 2024, il était évident que la joie devait continuer. Les départements de l’Atacora et de la Donga, connus pour leur richesse culturelle et leur hospitalité, sont le cadre idéal pour conclure cette série de célébrations.

L’initiative de la LNB de clôturer les vacances avec un tel événement illustre parfaitement sa mission de contribuer au bien-être social par le biais du divertissement. C’est une occasion pour les habitants de Natitingou et des environs de se réunir, de partager des moments de bonheur et de créer des souvenirs inoubliables. La LNB invite donc tout un chacun à rejoindre la fête et à participer à ce spectacle qui promet d’être le point d’orgue des vacances de 2024.

 

Un final en apothéose pour le Festival des masques de Porto-Novo

Bénin, 05 août 2024 – Porto-Novo a vibré au rythme des masques pendant trois jours. Ce dimanche 4 août, le Festival des masques a atteint son apogée avec une grande procession qui a envoûté les spectateurs.

Le Festival des masques de Porto-Novo a clôturé en apothéose avec un défilé envoûtant de créatures mythologiques.Un défilé envoûtant au festival de Masque 

Au bord de la lagune, un spectacle féérique s’est déroulé. Des dizaines de masques sacrés et profanes, vêtus de leurs plus beaux atours, ont défilé sous les yeux émerveillés du public. Chaque masque, avec ses mouvements mystérieux et ses chants envoûtants, a offert un spectacle unique.

Le Zangbeto, esprit protecteur, a particulièrement impressionné les spectateurs avec ses apparitions et disparitions spectaculaires. L’Egungun, esprit des ancêtres, a quant à lui enflammé la piste avec ses danses endiablées. Les autres masques, tels que le Kaleta, le Kpodjiguèguè et le Bourian, ont également séduit par leur élégance et leur virtuosité.

Le Festival des masques de Porto-Novo a clôturé en apothéose avec un défilé envoûtant de créatures mythologiques.Un événement d’envergure internationale

Cette année, le Festival des masques a pris une dimension internationale avec la participation de masques venus du Togo et du Burkina Faso. Cette diversité culturelle a enrichi le spectacle et démontré la richesse du patrimoine immatériel de la région.

Hervé Codjo, directeur de l’Agence de développement des arts et de la culture, s’est réjoui de ce succès : « Le masque n’est pas qu’un héritage de Porto-Novo, mais de tout le Bénin. En réunissant des masques de différentes régions, nous souhaitons faire de ce festival une référence internationale du tourisme culturel. »

Le Festival des masques de Porto-Novo a clôturé en apothéose avec un défilé envoûtant de créatures mythologiques.Un public conquis au festival de Masque 

Les spectateurs, venus de tous horizons, ont été conquis par la beauté et la diversité des masques. « C’est une expérience inoubliable », a déclaré un touriste français. « J’ai été impressionné par la richesse des traditions et par l’énergie des danseurs. »

Un avenir prometteur

Le succès de cette édition laisse augurer un bel avenir pour le Festival des masques de Porto-Novo. En valorisant son patrimoine culturel, le Bénin attire de plus en plus de touristes et renforce son rayonnement international.

Porto-Novo, la capitale béninoise, a vibré au rythme du Festival des masques. Cet événement est une fête culturelle majeur, Porto-Novo, la capitale béninoise, a vibré au rythme du Festival des masques. Cet événement est une fête culturelle majeur,

Le Vodun, un trésor universel

Bénin, 05 août 2024 – Porto-Novo, capitale culturelle du Bénin, a accueilli du 2 au 4 août un colloque scientifique international dédié au Vodun. Cet événement, organisé en marge du Festival des masques, a réuni des chercheurs, des universitaires et des praticiens du Vodun venus du monde entier. Les échanges fructueux ont permis de mettre en lumière la richesse et la complexité de cette religion ancestrale, ainsi que son impact sur les sociétés contemporaines.

Le Vodun, bien plus qu’une religion : un mode de vie

Les présentations ont montré que le Vodun est bien plus qu’un simple système de croyances. C’est un mode de vie qui englobe tous les aspects de l’existence : la famille, la communauté, la santé, l’agriculture, l’art, etc. Les orateurs ont souligné l’importance de cette religion  dans la construction de l’identité culturelle des peuples africains, et son rôle dans la préservation des traditions et des valeurs ancestrales.

Le Vodun, un phénomène mondial

Le colloque a également mis en évidence la dimension transnationale du Vodun. Grâce à la traite négrière, cette religion s’est répandue dans les Amériques, où elle a évolué en fonction des contextes historiques et culturels. Les chercheurs ont présenté des études de cas passionnantes sur les différentes expressions du Vodun en Haïti, à Cuba, au Brésil et aux États-Unis. Ces études ont démontré que malgré les transformations subies, le Vodun conserve un noyau dur de croyances et de pratiques communes.

Un outil de développement

Les participants au colloque ont souligné le potentiel du Vodun en matière de développement durable. En effet, cette religion prône le respect de la nature, la solidarité entre les hommes et la valorisation des savoirs ancestraux. Les chercheurs ont évoqué des initiatives locales visant à promouvoir le développement économique et social grâce à la valorisation des ressources naturelles et culturelles liées au Vodun.

Les défis de la transmission

Si le Vodun est un patrimoine immatériel d’une grande richesse, sa transmission aux générations futures pose de nombreux défis. La modernisation, l’urbanisation et l’influence des religions occidentales mettent à mal les pratiques traditionnelles. Les participants au colloque ont souligné la nécessité de mettre en place des politiques publiques visant à préserver et à promouvoir le culte, tout en l’adaptant aux enjeux du monde contemporain.

En bref , le colloque international sur le Vodun a été l’occasion de faire le point sur les dernières recherches dans ce domaine et de renforcer les collaborations entre les chercheurs du monde entier. Les échanges fructueux ont permis de mieux comprendre l’importance de ce culte dans l’histoire et les sociétés contemporaines. Il est à espérer que les conclusions de ce colloque contribueront à une meilleure valorisation de ce patrimoine immatériel et à une meilleure compréhension des peuples qui le pratiquent.

Fête des masques : un plongeon dans les traditions

Du 2 au 4 août 2024, Porto-Novo, la capitale béninoise, a vibré au rythme du Festival des masques. Cet événement culturel majeur, succédant aux très populaires Vodun Days, a plongé la ville dans une ambiance festive et spirituelle.

Porto-Novo, la capitale béninoise, a vibré au rythme du Festival des masques. Cet événement est une fête culturelle majeur,Une ville aux couleurs de la fête

En effet, Porto-Novo s’est revêtue de ses plus beaux atours dès les premiers jours. Des décorations colorées ornant les rues évoquaient l’univers des masques, et les drapeaux béninois, hissés avec fierté, marquaient l’importance de cet événement pour le patrimoine national.

Porto-Novo, la capitale béninoise, a vibré au rythme du Festival des masques. Cet événement est une fête culturelle majeur,Un voyage au cœur des traditions

Les places de la ville ont été transformées en véritables scènes de spectacle. À Lokossa, les masques Gounouko et Hounvè ont émerveillé le public par leurs danses gracieuses et leurs costumes élaborés. Sur la place Migan, Egungun, Gla, Bourian et Assassa ont offert un spectacle tout aussi envoûtant, transportant les spectateurs dans un univers mystique et ancestral.

Un village des masques effervescent

Au cœur de la ville, un village dédié au festival a vu le jour. Ce lieu était un véritable écrin pour les artisans béninois qui y exposaient leurs créations : masques sculptés, objets d’art et autres pièces uniques. Le soir, le village se transformait en une scène de spectacle où se produisaient les plus grands artistes béninois, tels que Sagbohan Danialou et Anice Pépé.

Porto-Novo, la capitale béninoise, a vibré au rythme du Festival des masques. Cet événement est une fête culturelle majeur,Un temps de réflexion et d’échanges

Parallèlement aux festivités, un colloque scientifique a été organisé autour du thème « Les traces du Vodun dans les arts et cultures des sociétés post-esclavage ». Universitaires et chercheurs ont ainsi pu approfondir leurs connaissances sur les liens entre le Vodun, les arts et la culture béninoise, et échanger leurs points de vue sur les enjeux de la transmission de ce patrimoine immatériel.

Porto-Novo, la capitale béninoise, a vibré au rythme du Festival des masques. Cet événement est une fête culturelle majeur,Un succès populaire

Le Festival des masques de Porto-Novo a été un véritable succès populaire, attirant des milliers de visiteurs. Cette fête  a permis de valoriser le riche patrimoine culturel du Bénin et de renforcer le sentiment d’identité nationale. Il a également contribué à faire connaître le Bénin à l’international et à positionner Porto-Novo comme une destination touristique incontournable.

Porto-Novo : Les masques s’invitent à la fête

Porto-Novo, 25 juillet 2024-  Porto-Novo, berceau des traditions vodoun, se prépare à vivre un moment d’exception. Du 2 au 4 août prochain, la capitale béninoise accueillera le Festival des Masques, un événement culturel majeur qui promet de plonger les visiteurs au cœur de l’âme du Bénin.

Plongez au coeur du Bénin et de sa culture vodoun au Festival des Masques de Porto-Novo, célébration unique des traditions Festival des masques, une identité culturelle

Lors d’une conférence de presse tenue ce 24 juillet, Éric Totah, Directeur de Cabinet du ministère du Tourisme, a souligné l’importance de cette nouvelle formule, née de l’évolution de l’ancien Festival International de Porto-Novo. « Ce festival est bien plus qu’une simple fête, c’est une célébration de notre identité profonde », a-t-il déclaré.

Charlemagne Yankoty, maire de Porto-Novo, partage cet enthousiasme. Pour lui, cet événement est une véritable vitrine du riche patrimoine culturel béninois et un hommage au vodoun, religion ancestrale profondément ancrée dans l’identité nationale.

Plongez au coeur du Bénin et de sa culture vodoun au Festival des Masques de Porto-Novo, célébration unique des traditions Une célébration remplie de formations et de nouvelles expériences

Le programme, dévoilé par William Codjo, directeur de l’ADAC, est riche et varié. Outre les incontournables processions de masques, le festival accueillera un colloque scientifique réunissant 70 chercheurs de renommée internationale. En plus, cette dimension académique permettra d’approfondir les connaissances sur les masques et leurs significations, tout en favorisant les échanges entre spécialistes..

William CODJO, Directeur de l’ADAC, a mis l’accent sur l’aspect interactif du festival : « Nous souhaitons que les visiteurs ne soient pas de simples spectateurs, mais bien des acteurs de cet événement. C’est pourquoi nous avons mis en place de nombreux ateliers où ils pourront découvrir les techniques de fabrication des masques et échanger avec les artisans ».

En créant de mettre en avant les masques, le Bénin affirme ainsi sa volonté de préserver et de promouvoir un patrimoine culturel unique au monde. Le Festival des Masques est bien plus qu’un simple événement festif, c’est aussi une invitation à un voyage initiatique au cœur de l’Afrique.

En somme, le Festival des Masques de Porto-Novo est un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui souhaitent découvrir les racines de la culture béninoise et s’immerger dans un univers fascinant.

JAB 2024 : Cotonou célèbre le talent de l’artisan béninois

Cotonou, le 19 juillet 2024 – La place de Souvenir, anciennement place des Martyres, vibre au rythme de la Journée de l’Artisan Béninois (JAB), qui se déroule du 19 au 22 juillet. En effet, la cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu aujourd’hui, en présence du Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi (MPMEPE), Monsieur Modeste Tihounté KEREKOU.

Cotonou célèbre la Journée de l'Artisan Béninois du 19 au 22 juillet, mettant à l'honneur le talent et la créativité des artisans du paysUne mise en lumière du savoir-faire artisanal béninois

Cet événement annuel met à l’honneur l’artisanat local et le talent des artisans béninois. Une exposition riche en couleurs et en créativité attend les visiteurs, offrant aux artisans une plateforme pour présenter leurs œuvres et partager leur savoir-faire avec le grand public.

Promotion de l’industrie artisanale sur la scène internationale

La JAB va au-delà d’une simple célébration. Elle constitue également une opportunité en or pour les artisans de nouer des liens commerciaux et de promouvoir l’industrie artisanale du Bénin sur la scène internationale.

Cotonou célèbre la Journée de l'Artisan Béninois du 19 au 22 juillet, mettant à l'honneur le talent et la créativité des artisans du paysUn hommage à la contribution essentielle des artisans

Par ailleurs, le Ministre KEREKOU, dans son discours d’ouverture, a salué le rôle crucial des artisans dans le développement économique et social du Bénin. Il a aussi réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir l’industrie artisanale et à créer un environnement favorable à la prospérité des artisans béninois.

Un rendez-vous incontournable pour les amoureux de l’artisanat

En somme, la Journée de l’Artisan Béninois est un rendez-vous incontournable pour les amoureux de l’artisanat, une occasion unique de découvrir la richesse et la diversité du savoir-faire artisanal béninois.

Bénin : La Fête de la Musique 2024 promet un week-end rythmé

La Fête Internationale de la Musique 2024 au Bénin s’annonce comme un événement inoubliable pour les amateurs de musique. Prévu pour les 28 et 29 juin 2024 , ce rendez-vous annuel est une invitation à découvrir et à s’immerger dans l’univers musical riche et diversifié du pays.

La Fête de la Musique 2024 : une programmation riche et variée

Par ailleurs, la programmation met en avant des artistes de renommée tels que Star Féminine Band, Ayodélé, et Kalamoulaï , offrant une scène prestigieuse à la musique africaine contemporaine. Adjiman Ami Mako, Koumpan, et Barasounon seront également présents, apportant leur contribution unique à la scène musicale.

Des talents émergents à ne pas manquer

Mik le Charmeur, Wilf Enigma, et Bake Yari ajouteront une touche de charme à l’événement, tandis qu’Omotola , Tonner X, et Raïma Yari promettent de captiver le public avec leurs performances dynamiques. Siba Franco, Léman, et Kouessiba sont prêts à enflammer la scène avec leur énergie contagieuse, et Maff Affo, Aline D, Koudy, et Nelly sont certains d’enrichir l’expérience avec leur talent exceptionnel.

Un événement accessible à tous

L’entrée libre et gratuite est une opportunité fantastique pour tous de participer à cette fête de la musique. C’est l’occasion de se réunir, de partager et de célébrer la musique qui transcende les frontières et unit les gens.

Plus qu’un simple événement, une célébration de la musique

La Fête Internationale de la Musique n’est pas seulement un événement, mais une manifestation de la joie et de la passion qui animent le cœur de chaque musicien et mélomane. Alors que la date approche, l’excitation monte et l’anticipation se fait sentir dans l’air. En somme, le compte à rebours a commencé pour ce qui s’annonce comme une explosion de culture et de rythme, un rendez-vous à ne pas manquer pour les passionnés de musique du monde entier.