Sommet de Dar es Salam : l’Électrification de l’Afrique au centre des débats

Sous les ors verdoyants de Dar es Salam, épicentre d’une Afrique en quête de lumière, s’est tenu les 27 et 28 janvier 2025 un conclave continental dédié à l’énergie. Ce sommet, convoqué dans l’urgence des défis structurels, a rassemblé une pléiade de Chefs d’État, de grands argentiers institutionnels et de pontes techniques, tous unis par un impératif catégorique : électrifier l’Afrique ou sombrer dans l’obscurité des promesses inachevées.

Par ailleurs, le Bénin, représenté par l’éminente Vice-présidente Mariam Chabi Talata Zime Yerima, flanquée du Ministre d’État Romuald Wadagni, a incarné avec panache la voix des réformateurs audacieux. Une présence symbolique, à l’heure où le continent tente de conjurer les démons de la dépendance énergétique.

Sommet continental tenu à Dar es Salam, où des leaders africains et institutionnels se sont engagés à électrifier l'Afrique, Les oracles financiers sonnent l’heure de vérité.

À la tribune, les augures des grandes institutions ont dépeint un continent à la croisée des chemins. Ajay Banga, archonte du Groupe de la Banque mondiale, a martelé : « Garantir l’accès à l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici à 2030 n’est pas une option, mais un sésame pour la croissance et l’innovation. » Un plaidoyer assorti d’un engagement financier, nébuleux dans son montant, mais clair dans son ambition : catalyser des projets low-carbon à l’échelle subsaharienne.

Akinwumi Adesina, vigie de la Banque Africaine de Développement (BAD), a quant à lui fustigé les « ersatz de solutions » et réclamé des « réformes tectoniques ». « L’Afrique doit se départir des logiques de saupoudrage pour embrasser des investissements pharaoniques », a-t-il tonné, promettant un soutien sans faille aux États osant briser les carcans bureaucratiques.

Mohamed Ould Cheihk El Ghazouani, président de l’Union africaine, a invoqué l’esprit de la « solidarité panafricaine », appelant à une « synergie des volontés » pour exploiter les ressources endogènes. « L’énergie est le sang vital de notre développement. Sans elle, nos rêves de renaissance ne sont que chimères », a-t-il asséné, sous les applaudissements mesurés d’une assemblée consciente des écueils.

Le Bénin, parangon des audaces éclairées à Dar es Salam 

Dans ce concert de déclarations solennelles, la délégation béninoise a offert une partition remarquée. Porte-voix du Président Patrice Talon, la Vice-présidente Mariam Chabi Talata Zime Yerima a déroulé un plaidoyer chiffré, presque technocratique, mais empreint d’une rhétorique conquérante. « Depuis 2016, le Bénin a opéré une mue énergétique sans précédent », a-t-elle affirmé, égrenant les réformes : adoption d’un code de l’électricité attractif, stratégie nationale d’électrification et montée en puissance des énergies renouvelables.

Avec un taux de couverture énergétique de 69 % en milieu urbain et 36 % en ruralité, des chiffres qui, bien qu’imparfaits, trahissent une dynamique ascendante, le Bénin se pose en laboratoire de la transition. La Vice-présidente a aussi mis en exergue les projets solaires de Malanville, les centrales thermiques de Maria-Gleta et l’interconnexion ambitieuse avec le Niger et le Burkina Faso. « Le Bénin n’est plus un spectateur, mais un acteur de l’échiquier énergétique ouest-africain », a-t-elle lancé, invitant les investisseurs à « saisir l’aubaine d’un marché en ébullition ».

Entre promesses et pragmatisme : l’énigme des financements

Si les discours ont vibré d’un lyrisme mobilisateur, les questions de financement demeurent l’épine dorsale du sommet. Les annonces de la Banque mondiale et de la BAD, bien que saluées, ont suscité des interrogations sur leur opérationnalité. « Les promesses ne suffiront pas. » « Il faut des mécanismes innovants : obligations vertes, partenariats public-privé décomplexés et une fiscalité incitative », a glissé un consultant énergétique sous couvert d’anonymat.

La Tanzanie, hôte du sommet, a incarné cette dualité entre ambitions et réalités. La Présidente Samia Suluhu Hassan a claironné : « L’Afrique doit tourner le dos aux palliatifs éphémères. Notre avenir réside dans les énergies propres, et nous devons en payer le prix. » Un vœu pieux, dans un continent où 600 millions d’âmes restent privées d’électricité.

Dar es Salam : l’Afrique à l’heure des choix irréversibles

En somme, ce sommet aura, au moins, acté une prise de conscience : l’électrification n’est plus une question technique, mais un impératif civilisationnel. Pour le Bénin, dont la délégation a quitté Dar es Salam auréolée d’une crédibilité renouvelée, le défi sera de transformer l’essai en pérennisant ses réformes.

Reste à savoir si les États sauront dépasser les velléités individuelles pour embrasser une vision collective. Car, comme le rappelait El Ghazouani : « Sans énergie, l’Afrique brillera, mais de l’éclat des étoiles lointaines, splendides, mais inaccessibles. »

 

Cotonou : Sous le soleil de l’or blanc

Au cœur des champs de coton béninois, où les capsules éclatées ressemblent à des flocons de neige sous le soleil tropical, une délégation kényane menée par Mutahi Kagwe, Secrétaire d’État à l’Agriculture, marche d’un pas décidé. En effet, ce jeudi, Cotonou, capitale de l’or blanc africain, devient le théâtre d’une ambition transcontinentale : transformer le Kenya en géant textile, sur les traces du Bénin, premier producteur de coton du continent.

Le Kenya s’inspire du Bénin, leader africain du coton, pour revitaliser sa filière cotonnière en augmentant la production,Le chiffre qui tisse la révolte du coton

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 600 kg à l’hectare au Bénin contre 368 kg au Kenya. Un écart qui sonne comme un électrochoc pour Nairobi. « Ces chiffres ne sont pas une fatalité, mais une feuille de route », lance Kagwe, lunettes de soleil reflétant l’immensité des plantations. Derrière lui, des tracteurs intelligents pulvérisent des engrais organiques made in Benin, mélange de savoirs ancestraux et de biotechnologie.

Par ailleurs, le secret béninois est l’utilisation des fertilisants à base de résidus de récolte, un modèle circulaire où chaque tige sert et des coopératives agricoles hyperconnectées. « Nous avons remplacé la concurrence par la communauté », explique Odile Ahouansou, ingénieure agronome locale. « Un agriculteur forme son voisin, une usine achète la récolte d’un village entier. » La chaîne de valeur est un cercle vertueux. »

Machines à coudre l’avenir

Le plan kenyan, dévoilé in situ, est une bombe économique : faire bondir la production de 40 000 à 500 000 tonnes d’ici à 2030. Pour y parvenir, Nairobi mise sur une synergie public-privé inédite. Au programme : réveiller les usines de filature endormies, implanter des hubs textiles équipés de robots de couture et inonder le marché de semences certifiées résistantes à la sécheresse.

« Imaginez des champs de coton bio irrigués par drones, des usines zéro carbone et des créateurs kényans sur les podiums de Milan », s’enthousiasme Grace Muthoni, PDG d’une start-up nairobienne spécialisée en tissus intelligents. « Le Bénin nous montre que l’Afrique peut être autosuffisante et même exporter son rêve. »

Le Kenya s’inspire du Bénin, leader africain du coton, pour revitaliser sa filière cotonnière en augmentant la production,Coton : graines d’empire  

L’enjeu dépasse l’agriculture. Chaque usine textile promise générera 1 500 emplois directs, selon le gouvernement – de la cueillette à la confection. Un espoir pour des régions kenyanes meurtries par le chômage des jeunes. Pour concrétiser cette vision, le gouvernement kenyan prévoit de s’associer au secteur privé afin de développer des semences certifiées et d’établir des usines textiles modernes. Cette approche intégrée, inspirée du modèle béninois, vise à créer des emplois tout au long de la chaîne de valeur et à augmenter les revenus des agriculteurs.

Le Bénin : une source d’inspiration pour l’industrialisation africaine

Le Bénin ne se contente pas de produire du coton brut ; il s’engage également dans sa transformation locale. Des initiatives telles que la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) illustrent cette volonté de convertir le coton en produits à forte valeur ajoutée, renforçant ainsi l’économie locale et la compétitivité internationale.

En s’inspirant de l’exemple béninois, le Kenya aspire à écrire un nouveau chapitre de son histoire cotonnière, alliant tradition agricole et innovation industrielle pour un avenir prospère.

Le Kenya s’inspire du Bénin, leader africain du coton, pour revitaliser sa filière cotonnière en augmentant la production,« L’Afrique ne vendra plus seulement des matières premières, mais des récits », conclut-il, devant un parterre de journalistes. « Ceux des fermiers devenus entrepreneurs, des usines qui habillent le monde et d’un continent qui tisse sa propre légende. »

En somme, sous l’impulsion de cette collaboration, le coton devient bien plus qu’une fibre : il est le fil rouge d’une révolution industrielle made in Africa.

 

 

 

Doha : Le Bénin et le Qatar s’unissent pour la paix et la sécurité

Doha, 16 janvier 2025 – Le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a été reçu hier à Doha par Son Altesse Royale le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une visite officielle visant à renforcer les relations bilatérales entre le Bénin et le Qatar. Les discussions ont porté sur des sujets d’intérêt commun, notamment la promotion de la paix et de la sécurité, valeurs chères aux deux nations. Le ministre Bakari a transmis, au nom du président béninois Patrice Talon, ses félicitations aux autorités qataries pour leurs efforts en faveur d’un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza.

Rencontre diplomatique à Doha : Le Bénin et le Qatar renforcent leur partenariat pour la paix et la sécurité Coopération et sécurité : une visite diplomatique cruciale à Doha

Le même jour, le ministre Bakari a également rencontré le Dr Mohammed bin Abdulaziz bin Saleh Al Khulaifi, ministre d’État aux Affaires étrangères du Qatar. Les deux parties ont exploré des moyens de renforcer leur coopération et ont échangé sur diverses questions régionales et internationales.

Sous le leadership du président Patrice Talon et de l’Émir Tamim Bin Hamad Al Thani, le Bénin et le Qatar réaffirment leur engagement à promouvoir la paix et la sécurité sur la scène internationale. Par ailleurs, cette visite témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur partenariat et de collaborer étroitement sur des dossiers cruciaux pour la stabilité régionale et mondiale.

En conclusion, la visite du ministre Shegun Bakari à Doha marque une étape importante dans le renforcement des relations entre le Bénin et le Qatar. En réaffirmant leur engagement mutuel envers la paix et la sécurité, ces deux nations démontrent leur volonté de collaborer étroitement pour relever les défis régionaux et internationaux. Ainsi, sous le leadership éclairé du président Patrice Talon et de l’Émir Tamim Bin Hamad Al Thani, ce partenariat promet de contribuer de manière significative à la stabilité et à la prospérité globale.

 

 

L’Afrique et les Caraïbes : une alliance inédite scellée à Cotonou

Cotonou, 9 janvier 2025 – Depuis mercredi 8 janvier, la capitale économique béninoise est le théâtre d’une rencontre de grande envergure : la Première réunion ministérielle entre le Bénin et la Communauté des Caraïbes (CARICOM). Cet événement marque un tournant décisif dans les relations entre l’Afrique de l’Ouest et la région caribéenne, illustrant un engagement commun à bâtir des ponts durables entre les deux régions.

Le Bénin et la Communauté des Caraïbes (CARICOM) renforcent leurs liens historiques et économiques lors d'une réunion ministérielleUne délégation de haut niveau des Caraïbes reçue au Palais de la Marina

En marge de cette réunion ministérielle, une délégation des ministres des Affaires étrangères des États membres de la CARICOM a eu une audience au Palais de la Marina par le président béninois Patrice Talon. Cette rencontre, orchestrée par le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Olushegun Adjadi Bakari, avait pour objectif de remercier le chef de l’État pour son initiative et de faire également le point sur les discussions tenues à l’hôtel Sofitel Cotonou Marina.

Par ailleurs, les ministres ont exprimé leur gratitude pour cette opportunité de renforcer les liens entre le Bénin et les pays de la CARICOM, tout en recueillant les conseils du président Talon sur les moyens de pérenniser les actions communes qui auront un impact direct sur les économies et les populations concernées.

Haïti : une rencontre avec l’histoire

Le ministre des Affaires étrangères d’Haïti, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, a exprimé avec émotion son attachement au Bénin, qualifiant sa présence sur la terre de ses ancêtres de moment historique. « Haïti est, en quelque sorte, la première fille de l’Afrique dans les Caraïbes », a-t-il déclaré. Il a aussi souligné l’importance de cette rencontre pour sceller une alliance historique et développer une coopération renforcée entre les deux régions.

Vers des partenariats stratégiques

Placé sous le signe de la solidarité et de la coopération, cet événement a permis d’établir les bases de partenariats stratégiques destinés à relever ensemble les défis mondiaux. Les discussions ont porté sur divers domaines, allant du commerce à la culture, en passant par l’éducation et l’énergie.

La réunion a réuni plusieurs délégations des États membres de la CARICOM, dont les ministres des Affaires étrangères d’Haïti, de la Dominique, des Bahamas et de la Grenade, ainsi que des ambassadeurs d’Antigua-et-Barbuda, de la Barbade, du Suriname et de la Jamaïque. Sur les 15 pays membres de la CARICOM, huit étaient représentés, totalisant près de 85% de la population de la communauté.

En conclusion de cette première réunion ministérielle, les participants ont exprimé leur satisfaction quant aux avancées réalisées et ont adopté une vision commune pour l’avenir. Ils ont convenu de se réunir annuellement, en alternance entre le Bénin et un État membre de la CARICOM, afin de poursuivre et d’approfondir les initiatives lancées à Cotonou.

Cette réunion marque le début d’une coopération prometteuse entre le Bénin et la CARICOM, témoignant de la volonté des deux parties de travailler ensemble pour un avenir prospère et solidaire.

Bénin-CARICOM : une rencontre historique pour renforcer les liens afro-caribéens

Cotonou, 8 janvier 2025 – Depuis ce matin, Cotonou, la capitale économique du Bénin, est le théâtre d’un événement diplomatique sans précédent, avec l’ouverture officielle des travaux de la première réunion des Ministres des Affaires étrangères du Bénin et de la Communauté des Caraïbes (CARICOM). En effet, sous le thème ambitieux « Renforcer les liens bilatéraux et promouvoir la coopération panafricaine et caraïbéenne », cette rencontre marque une étape cruciale dans le rapprochement de deux régions unies par un patrimoine historique commun et une volonté partagée de coopération renforcée.

Cotonou accueille la première réunion historique entre le Bénin et la CARICOM pour renforcer les liens panafricains et caribéensCARICOM : Renforcement des liens panafricains et caribéens 

Le Ministre des Affaires étrangères du Bénin, Shegun Bakari, a inauguré cette réunion au Sofitel Cotonou, en présence de plusieurs de ses homologues de la CARICOM ainsi que de membres du gouvernement béninois. Dans son discours d’ouverture, M. Bakari a mis en lumière l’histoire commune qui lie le Bénin et les États de la CARICOM, une histoire marquée par les souffrances de la traite transatlantique, mais aussi par une incroyable résilience. « Le vodun est une preuve éloquente de cette résilience », a-t-il souligné, rappelant l’importance des traditions culturelles qui ont survécu à travers les siècles.

Vince Henderson, Président en exercice du Conseil des Ministres des Affaires étrangères et des Relations communautaires de la CARICOM (COFCOR), a salué la récente loi adoptée par le Bénin sur l’octroi de la nationalité aux Afro-descendants, une initiative du Président Patrice Talon. Cette mesure, a-t-il affirmé, ouvre une nouvelle ère de reconnexion pour de nombreux Afro-descendants avec leurs racines africaines, symbolisant une reconnaissance et un retour aux sources tant attendus.

Cette rencontre à Cotonou vise à poser les jalons d’une coopération plus étroite entre le Bénin et les pays de la CARICOM, en explorant des domaines variés tels que l’éducation, la culture, le commerce et la sécurité. Elle est aussi une opportunité de réfléchir sur les moyens de renforcer les échanges culturels et économiques, tout en consolidant les relations politiques et diplomatiques entre les deux régions.

Cotonou accueille la première réunion historique entre le Bénin et la CARICOM pour renforcer les liens panafricains et caribéensEn somme, les Ministres des Affaires étrangères du Bénin et de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) travailleront activement durant plusieurs jours pour finaliser les accords qui marqueront un tournant décisif dans les relations entre l’Afrique et les Caraïbes. Ce moment historique sera le début d’un nouveau chapitre de coopération et de solidarité, enraciné dans une histoire partagée et pleine de promesses.

1ʳᵉ réunion entre le Bénin et les ministres des Affaires étrangères de la CARICOM

Cotonou, 7 janvier 2025 – Un moment historique s’est joué à l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, lorsque le Bénin a officiellement accueilli une délégation de haut niveau composée de quatre ministres des Affaires étrangères de la Communauté des Caraïbes (CARICOM).

L'aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou accueille une délégation de haut niveau des ministres des Affaires étrangères de la CARICOM Arrivée d’une délégation de haut niveau de CARICOM

Arrivés peu après minuit, ces responsables sont :

  • Frederick Audley MITCHELL, Ministre des Affaires étrangères des Bahamas
  • Vince HENDERSON, Ministre des Affaires étrangères de la Dominique
  • Joseph ANDALL, Ministre des Affaires étrangères de Grenade
  • Jean-Victor Harvel JEAN-BAPTISTE, Ministre des Affaires étrangères d’Haïti

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la première réunion entre le Bénin et les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la CARICOM. L’objectif principal de cette rencontre est de renforcer les liens diplomatiques et les relations bilatérales entre le Bénin et ces nations insulaires des Caraïbes.

L'aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou accueille une délégation de haut niveau des ministres des Affaires étrangères de la CARICOM Le ministre Bakari a accordé une audience à ses homologues. 

Dans la matinée d’aujourd’hui, le ministre béninois des Affaires étrangères, M. Shegun Bakari, a reçu en audience ses homologues de Dominique et d’Haïti, Messieurs Vince Henderson et Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste. Cet entretien a été l’occasion pour les responsables de faire le point sur l’état des relations entre le Bénin et ces deux pays.

La rencontre a permis de souligner l’importance des partenariats diplomatiques, culturels et économiques entre le Bénin et la CARICOM, notamment avec la Dominique et Haïti. Les discussions ont porté sur des sujets d’intérêt commun, allant de la coopération en matière de développement durable à l’amélioration des échanges commerciaux. Les deux parties ont également évoqué des initiatives visant à renforcer la coopération régionale et à faciliter les échanges humains et commerciaux entre l’Afrique et les Caraïbes.

Bénin, porte-étendard des relations Afrique-CARICOM

Cette première réunion marque un tournant dans les relations diplomatiques du Bénin avec les pays de la CARICOM, une organisation qui regroupe un ensemble de nations partageant des intérêts géopolitiques et économiques. En accueillant cette délégation, le Bénin espère ouvrir de nouvelles avenues pour des collaborations stratégiques, en particulier dans des secteurs comme l’agriculture, l’énergie renouvelable et l’éducation.

Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères des Bahamas, de Grenade et des autres pays de la CARICOM sont attendus pour participer aux discussions et délibérations dans les jours à venir, et, à l’issue de cette réunion, des accords pourraient être conclus pour officialiser ces engagements.

Ainsi, le Bénin, en tant que porte-étendard des relations entre l’Afrique et la CARICOM, s’affirme comme un acteur clé dans la promotion de la coopération Sud-Sud et dans le renforcement des liens historiques qui unissent les peuples des Caraïbes et du continent africain.

 

Bénin : Le ministère des Affaires étrangères réagit aux accusations du Niger

Cotonou, 30 décembre 2024 – Dans une déclaration officielle publiée ce lundi sur son compte X, le ministère des Affaires étrangères du Bénin a rejeté avec vigueur les accusations portées par les autorités nigériennes à l’encontre du pays. En effet, le chef de la diplomatie béninoise, Shegun Bakary, a convoqué la chargée d’affaires du Niger au Bénin pour lui remettre un message destiné à son homologue nigérien, Bakary Sangaré, afin d’obtenir des clarifications après les propos tenus par le chef de l’État nigérien dans une interview accordée le 25 décembre à la Radio Télévision nigérienne.

De graves accusations infondées

Au cours de cette interview, le président nigérien a allégué que le village de Porga, situé dans l’arrondissement de Dassari, au nord-ouest du Bénin, était utilisé par des Français pour former des groupes terroristes. Porga, rappelons-le, est une localité frontalière du Burkina Faso, dans le département de l’Atakora.

Le chef de l’État nigérien a également affirmé que le Bénin avait acquis une centaine de drones militaires à vision nocturne en provenance de Chine, sous autorisation présidentielle. Selon ses accusations, ils ont remis ces drones à des groupes armés terroristes pour déstabiliser la région de l’Alliance des États du Sahel (AES), avec la complicité supposée de la France.

Une réponse claire et ferme du Bénin

Face à ces déclarations, les autorités béninoises ont exprimé leur indignation, qualifiant ces accusations de « totalement infondées ». Le gouvernement béninois a réaffirmé son attachement au dialogue et à la collaboration fraternelle entre les deux nations, tout en réitérant son engagement dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région.

Le ministère des Affaires étrangères a insisté sur le fait que de telles allégations pourraient nuire aux relations bilatérales entre les deux pays et compromettre les efforts communs pour la sécurité et la stabilité de la région.

Le Bénin appelle au respect mutuel.

Dans un contexte marqué par des tensions croissantes dans la sous-région, le Bénin a rappelé l’importance du respect mutuel et de la coopération entre voisins. « Notre pays reste résolument engagé à promouvoir la paix et la stabilité, en évitant toute forme de désinformation ou de manipulation susceptible de diviser les nations », a déclaré le ministère.

Pour l’heure, le Niger n’a communiqué aucune réponse officielle concernant cette convocation diplomatique. Toutefois, les autorités béninoises espèrent résoudre ce différend par des discussions ouvertes et constructives.

En somme, ce développement intervient dans un climat régional tendu, où les enjeux sécuritaires et diplomatiques exigent une approche concertée et responsable de la part des États concernés.

 

Bamako: La dernière session de l’UEMOA de 2024

Cotonou, 23 décembre 2024 – Dans une atmosphère chargée de discussions stratégiques et de décisions cruciales, les membres du Conseil des Ministres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) se sont réunis le vendredi 20 décembre 2024 à Bamako, Mali, pour leur session ordinaire.

Cette rencontre, présidée par Adama Coulibaly, Ministre des Finances et du Budget de la Côte d’Ivoire, a marqué la dernière session de l’année 2024, clôturant une année de défis et de progrès pour l’intégration régionale.

Par ailleurs, les discussions ont été intenses et productives, avec plusieurs dossiers importants soumis par la BCEAO et la BOAD. L’objectif principal était de renforcer la marche de l’intégration régionale et d’assurer une coopération économique plus solide entre les États membres.

 les ministres ont discuté de l'intégration régionale et des relations bilatérales entre le Bénin et le MaliRenforcement des liens régionaux lors de  session ordinaire de l’UEMOA  : échanges entre Olushegun Adjadi BAKARI et Abdoulaye DIOP

En marge de cette session, une rencontre bilatérale significative a eu lieu entre le Ministre des Affaires étrangères du Bénin, Monsieur Olushegun Adjadi Bakari, et son homologue malien, Monsieur Abdoulaye Diop. Les deux diplomates ont réaffirmé leur engagement à renforcer les liens séculaires entre leurs peuples, indépendamment des choix politiques de leurs gouvernements respectifs.

Lors de sa sortie médiatique le 16 décembre dernier, après le 66ᵉ sommet de la CEDEAO, le ministre Bakari a mis en lumière les conclusions majeures de cette rencontre, notamment la décision des pays de l’AES de se retirer de l’organisation. Cependant, la CEDEAO maintient la porte ouverte aux discussions pendant six mois, dans le but de minimiser l’impact de ce retrait sur les populations. Il n’a pas manqué de préciser que, quelle que soit la suite des événements, le Bénin compte garder de bonnes relations avec les trois pays voisins.

Le Bénin, aligné sur cette position, entend respecter le choix de ces États souverains tout en travaillant à maintenir et dynamiser les relations séculaires entre leurs peuples. Le Ministre Bakari a exprimé sa gratitude à son homologue malien, Abdoulaye Diop, pour leur échange constructif, soulignant l’importance de la coopération et de la solidarité régionale en ces temps de changement.

En conclusion, la session ordinaire du Conseil des Ministres de l’UEMOA à Bamako a non seulement marqué la fin d’une année de défis et de progrès, mais elle a également renforcé les liens entre les États membres grâce à des discussions stratégiques et constructives. Les échanges bilatéraux, comme celui entre le Bénin et le  Mali, ont souligné l’importance de la solidarité régionale face aux défis actuels. Tandis que l’UEMOA continue de naviguer dans un paysage politique et économique complexe, l’engagement à renforcer la coopération et à respecter la souveraineté des États membres reste une priorité.

La CEDEAO maintient la porte ouverte aux pays du Sahel

Cotonou, le 17 décembre 2024 – Le 66ᵉ Sommet de la CEDEAO, tenu à Abuja le 15 décembre dernier, a marqué un tournant dans l’histoire de l’organisation sous-régionale. Les chefs d’État ont été confrontés à la décision inédite du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Une porte ouverte à la négociation

Face à cette situation, la CEDEAO a adopté une position à la fois ferme et conciliante. Tout en prenant acte de la décision des trois pays, l’organisation a décidé d’ouvrir une période de six mois de négociations. Cette décision témoigne de la volonté des dirigeants ouest-africains de préserver l’unité de la région et de maintenir un dialogue constructif avec les pays du Sahel.

Les enjeux d’une intégration régionale

Lors d’un point de presse, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi BAKARI, a souligné la volonté de la CEDEAO de préserver les intérêts des populations de la sous-région. « La Conférence a décidé que nous entrions dans une période de six mois au cours de laquelle nous allons engager les discussions. » « La Conférence a également décidé de laisser la porte ouverte pour que, si dans cette période, nos pays frères décident de revenir au sein de l’organisation sous-régionale, qu’ils puissent le faire », a-t-il déclaré.

Cette décision de maintenir le dialogue s’inscrit dans une logique de préservation de l’unité régionale et de la libre circulation des personnes et des biens, piliers fondamentaux de la CEDEAO.

Un plan d’urgence pour une transition en douceur

Afin de gérer les conséquences de ce retrait, le ministre béninois a rappelé que la Conférence avait chargé le Conseil des ministres de convoquer une session extraordinaire au cours du deuxième trimestre de 2025 dans le but d’élaborer un plan d’urgence pour amortir les effets de ce retrait sur les relations politiques et économiques entre la CEDEAO et les trois pays concernés.

La CEDEAO ouvre une porte aux discussions avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, malgré leur décision de quitter l'organisation.Les défis à venir

Le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger pose de nombreux défis à la CEDEAO. L’organisation doit désormais faire face à une nouvelle configuration géopolitique et trouver des solutions pour préserver la stabilité et la sécurité dans la région. Les prochains mois s’annoncent donc déterminants pour l’avenir de la CEDEAO.

En conclusion, la décision des trois pays du Sahel marque une nouvelle étape dans l’histoire de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. La CEDEAO, tout en regrettant ce départ, reste ouverte au dialogue et déterminée à préserver les acquis de l’intégration régionale.

 

La Haute Cour de Justice du Bénin et la Cour constitutionnelle de la RDC renforcent leur coopération

Kinshasa, le 13 décembre 2024 –Dans un contexte marqué par la volonté de renforcer les échanges entre les institutions judiciaires africaines, la présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin, Madame Dandi Gnamou, effectue depuis jeudi dernier une visite de travail en République Démocratique du Congo.

Ce vendredi 13 décembre, elle a été reçue en grande pompe par son homologue congolais, Dieudonné Kamuleta, au siège de la Cour constitutionnelle de Kinshasa. En effet, cette rencontre a été l’occasion d’échanges fructueux entre les deux hautes juridictions autour de questions liées à la consolidation de l’État de droit et à la bonne gouvernance.

La présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin est en visite en RDC pour renforcer la coopération judiciaire avec son homologue congolais.Un partage d’expériences mutuellement enrichissant

Par ailleurs, les deux présidents ont souligné l’importance de la coopération entre les institutions judiciaires africaines pour renforcer la démocratie et l’État de droit sur le continent. Madame Dandi Gnamou a exprimé son admiration pour le travail accompli par la Cour constitutionnelle congolaise, notamment dans le domaine du contentieux électoral. Elle a souligné l’intérêt pour sa juridiction de s’inspirer des bonnes pratiques développées par ses homologues congolais.

Pour sa part, Dieudonné Kamuleta a salué la démarche de la présidente béninoise et a souligné l’importance de partager les expériences et les connaissances pour renforcer les capacités des institutions judiciaires africaines. Il a également mis en avant le rôle important que jouent les cours constitutionnelles dans la protection des droits fondamentaux et la garantie de l’équilibre des pouvoirs.

Un partenariat prometteur entre la Haute Cour de Justice du Bénin et la Cour constitutionnelle de la RDC

Cette visite marque le début d’un partenariat prometteur entre les deux hautes juridictions. Les échanges entre les deux délégations ont porté sur des questions aussi variées que le renforcement des compétences des magistrats, la modernisation des outils de travail ou encore la coopération judiciaire internationale.

La présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin a invité son homologue congolais à renforcer la coopération entre leurs juridictions respectives. Elle souligne l’importance des échanges de bonnes pratiques pour consolider l’État de droit et la démocratie dans leurs pays.

En somme, les deux présidents ont convenu de renforcer leur coopération en organisant des échanges réguliers entre leurs institutions, en partageant leurs expertises respectives et en œuvrant ensemble pour promouvoir les valeurs de la justice et de l’État de droit en Afrique.

Stéphane Mund au cœur des échanges avec les autorités béninoises 

Cotonou, le 11 décembre 2024 – Stéphane Mund, Ambassadeur de l’Union européenne au Bénin, a multiplié les rencontres avec les principaux ministres du gouvernement béninois. En effet, ces échanges ont permis de faire le point sur les avancées des projets communs et de renforcer la coopération entre les deux parties.

L'ambassadeur de l'UE au Bénin, Stéphane Mund, a renforcé les liens entre l'UE et le Bénin lors de ses récentes visites ministérielles.Une justice plus efficace et une lutte renforcée contre la criminalité

Lors de son entretien avec le Garde des Sceaux, M. Yvon Détchénou, l’ambassadeur Mund a souligné l’importance de la coopération judiciaire pour lutter contre la criminalité organisée et le terrorisme. En outre, les deux parties ont convenu de renforcer la formation du personnel judiciaire afin d’améliorer l’efficacité du système judiciaire béninois.

L'ambassadeur de l'UE au Bénin, Stéphane Mund, a renforcé les liens entre l'UE et le Bénin lors de ses récentes visites ministérielles.Mund :un soutien accumulé aux secteurs sociaux et économiques

Les discussions avec Mme Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales, ont porté sur les enjeux du bien-être social et familial. L’UE réaffirme son engagement à soutenir les actions du gouvernement béninois en faveur des populations les plus vulnérables.

Dans le secteur agricole, l’UE apporte son soutien aux réformes des entreprises par le gouvernement pour renforcer la sécurité alimentaire et promouvoir une agriculture durable. Les échanges avec le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, M. Gaston Dossouhoui, ont aussi permis de faire le point sur les progrès réalisés.

Un développement numérique et des infrastructures modernes

L’ambassade Mund a également rencontré Mme Aurélie Adam Soulé Zoumarou, Ministre de l’Economie numérique et de la Digitalisation, pour discuter des ambitions du Bénin dans le domaine du numérique. L’UE est prête à accompagner le Bénin dans cette transition numérique.

Par ailleurs, les échanges avec M. José Tonato, Ministre du Cadre de vie et des Transports, ont porté sur les projets d’infrastructures visant à améliorer le cadre de vie des Béninois et à favoriser le développement économique.

Un partenariat solide au service de la justice, de la sécurité et de la sante 

Au Ministère de la Santé, M. Mund et M. Benjamin Hounkpatin ont discuté des projets de transformation en cours dans le secteur de la santé au Bénin. Ils ont également fait le point sur les progrès du projet pilote mené conjointement par l’UE et le Bénin.

Enfin, les rencontres avec Mme Dandi Gnamou, Présidente de la Haute Cour de Justice, et M. Victor Adossou, Président de la Cour Suprême, ont permis de souligner le rôle crucial de ces institutions pour la sécurité juridique et judiciaire du pays. L’UE réaffirme son soutien à l’indépendance de la justice béninoise.

En conclusion, ces échanges témoignent de la volonté de l’UE et du Bénin de renforcer leur partenariat dans de nombreux domaines. Les projets communs visent à améliorer les conditions de vie des populations béninoises, à renforcer ainsi les institutions et à promouvoir un développement durable.

Bénin-Émirats : Un partenariat pour l’avenir des jeunes filles

Cotonou, le 9 décembre 2024 SE Claudine Talon, Première Dame du Bénin et présidente de la Fondation Claudine Talon, a reçu en audience SE Mohammed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis au Bénin. En effet, cette rencontre, qui s’est tenue au siège de la Fondation, a été l’occasion de renforcer les liens de coopération entre les deux pays et de discuter de projets communs en faveur de l’autonomisation des jeunes, notamment des filles.

En outre, les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les nombreuses possibilités de collaboration entre les Émirats Arabes Unis et la Fondation Claudine Talon. Les deux parties ont convenu de l’importance de renforcer les initiatives visant à soutenir l’éducation et l’autonomisation économique des enfants et des filles.

La Première Dame a salué les efforts humanitaires des Émirats Arabes Unis et a souligné leur rôle exemplaire dans le soutien à la jeunesse. Elle a également exprimé sa gratitude pour l’engagement de l’ambassadeur Al Kaabi à renforcer les liens entre les deux pays.

Une coopération fructueuse Bénin-Émirats  

Cette rencontre marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Bénin et les Émirats Arabes Unis. Les deux pays ont déjà mis en œuvre plusieurs projets communs dans divers domaines et cette collaboration devrait se renforcer davantage dans les années à venir.

L’autonomisation des jeunes, en particulier des filles, est au cœur des préoccupations des deux parties. Les Émirats Arabes Unis sont reconnus pour leurs initiatives en faveur de l’éducation et de l’autonomisation économique des femmes et la Fondation Claudine Talon est un acteur majeur dans ce domaine au Bénin.

Des perspectives prometteuses

Les discussions entre la Première Dame et l’ambassadeur ont ouvert de nouvelles perspectives de coopération. Les deux parties ont convenu de travailler ensemble pour mettre en œuvre des projets concrets qui auront un impact positif sur la vie des enfants et des jeunes béninois.

En somme, ce partenariat entre la Fondation Claudine Talon et les Émirats Arabes Unis est un exemple de coopération Sud-Sud. Il témoigne de la volonté des deux pays de travailler conjointement pour relever les défis du développement et construire un meilleur avenir pour les générations futures.

 

Cotonou : Rencontre bilatérale entre les ambassadeurs de Russie et de Chine

Cotonou, le 9 décembre 2024 Une rencontre bilatérale d’une grande importance a eu lieu ce lundi à Cotonou. SEM Igor EVDOKIMOV, Ambassadeur de Russie au Bénin et au Togo, a reçu en visite de courtoisie son homologue chinois, SEM ZNANG Wei.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques entre les trois nations, a été l’occasion pour les deux diplomates d’échanger sur un large éventail de sujets d’actualité. Les discussions ont notamment porté sur la situation internationale, les enjeux régionaux et, plus spécifiquement, sur les relations de la Russie et de la Chine avec le Bénin.

Les deux ambassadeurs ont souligné l’importance de la coopération entre leurs pays respectifs et le Bénin. Ils ont convenu de renforcer davantage leurs liens bilatéraux, particulièrement dans les domaines économiques, commerciaux et culturels. Cette rencontre marque une nouvelle étape dans le développement des relations entre la Russie, la Chine et le Bénin.

Une convergence de vues

Les ambassadeurs EVDOKIMOV et ZNANG Wei ont exprimé leur satisfaction quant à l’état actuel des relations entre leurs pays et le Bénin. Ils ont également souligné la convergence de leurs vues sur un certain nombre de questions internationales, notamment la nécessité de promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable.

Un signal fort pour la coopération internationale

Cette rencontre bilatérale entre les ambassadeurs de Russie et de Chine à Cotonou envoie un signal fort à la volonté des deux pays de renforcer leur coopération avec les pays africains, et plus particulièrement avec le Bénin. Elle témoigne également de l’importance croissante que revêt l’Afrique dans les relations internationales.

 

UE-Bénin : Vers une coopération renforcée

Porto-Novo, le 4 décembre 2024 – Dans une démarche diplomatique significative, l’ambassadeur de l’Union Européenne au Bénin, Stéphane Mund, a rendu hier une visite de courtoisie au président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Vlavonou. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour renforcer les liens entre l’UE et le Bénin, a permis d’aborder les priorités stratégiques de l’Union Européenne dans la région.

La visite de l'ambassadeur de l'UE au Bénin Louis Vlavonou marque un tournant dans les préparatifs de l'Assemblée parlementaire - Afrique Priorités stratégiques et coopération

Les discussions ont porté sur divers sujets, notamment le développement économique, la coopération en matière de sécurité et le renforcement des institutions démocratiques. L’ambassadeur Mund a également souligné l’importance de la première Assemblée parlementaire UE-Afrique, prévue à Cotonou à la fin janvier et au début février 2025, marquant ainsi un événement historique pour le partenariat UE-Afrique.

Cette assemblée vise à créer une plateforme de dialogue politique et de coopération entre les parlementaires africains et européens, afin de traiter des enjeux communs et de promouvoir des initiatives conjointes.

La visite de l'ambassadeur de l'UE au Bénin Louis Vlavonou marque un tournant dans les préparatifs de l'Assemblée parlementaire - Afrique Engagement de l’UE et importance du Bénin

La visite de l’ambassadeur Mund témoigne de l’engagement de l’UE à soutenir le Bénin dans ses efforts de développement et à œuvrer pour une relation plus étroite et mutuellement bénéfique. Elle reflète aussi l’importance croissante du Bénin sur la scène internationale et son rôle en tant qu’hôte d’événement panafricain d’envergure.

La visite de l’ambassadeur Stéphane Mund au Bénin et les discussions productives avec le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou ouvrent la voie à un partenariat renforcé entre l’Union Européenne et le Bénin. Alors que les préparatifs pour la première Assemblée parlementaire – Afrique avancent, cette initiative historique promet de solidifier les liens politiques et économiques entre les continents. L’engagement de l’UE au côté du Bénin démontre une volonté commune de promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable.

Lisbonne : Cotonou et Le Havre tissent des liens pour l’avenir des villes portuaires

Lisbonne, 27 novembre 2024 La conférence mondiale des Villes et Ports a été le théâtre d’une rencontre hautement symbolique entre deux figures marquantes de l’urbanisme portuaire : Luc Sètondji ATROKPO, maire de Cotonou, et Édouard Philippe, ancien Premier ministre français et actuel maire du Havre.

En effet, cette rencontre, qui s’est déroulée dans la capitale portugaise, a été l’occasion pour les deux élus de partager leurs expériences et leurs visions pour l’avenir de leurs villes respectives. Les échanges ont porté sur des thématiques clés telles que l’urbanisme durable, la gestion des ports, le développement économique et la transition écologique.

Un dialogue fructueux entre deux villes portuaires

Cotonou, la plus grande ville du Bénin, et Le Havre, l’un des plus grands ports de France, ont des histoires et des défis communs. Les deux maires ont ainsi pu s’appuyer sur leurs expériences respectives pour envisager des solutions innovantes aux problèmes auxquels sont confrontées les villes portuaires. Les discussions ont notamment porté sur :

  • La revitalisation des quartiers portuaires 
  • L’urbaine
  • L’adaptation au changement climatique 

Un signal fort pour la coopération internationale

Par ailleurs, cette rencontre entre le maire de Cotonou et l’ancien Premier Ministre français est un signe fort de la volonté des villes portuaires de coopération à l’échelle internationale. En partageant leurs connaissances et leurs expériences, elles peuvent accélérer la mise en œuvre de projets innovants et durables.

Les villes portuaires, moteurs du développement durable

Les villes portuaires jouent un rôle essentiel dans l’économie mondiale. Elles sont des portes d’entrée pour le commerce, l’industrie et la culture. Toutefois, elles font face à d’importants défis, tels que la pollution, la congestion et les disparités.

En somme, la Conférence de Lisbonne a montré que les villes portuaires sont conscientes de ces enjeux et qu’elles sont prêtes à agir. En travaillant ensemble, elles peuvent devenir des modèles de développement durable et contribuer à bâtir un monde meilleur pour tous.

 

L’UE et le Bénin tissent des liens pour une démocratie plus solide

Cotonou, le 27 novembre 2024 – Dans une ambiance empreinte de cordialité et de professionnalisme, l’ambassadeur de l’Union européenne au Bénin(UE), Stéphane Mund, a entamé une série de rencontres avec des acteurs clés de la vie politique béninoise. Ces échanges, loin d’être de simples formalités diplomatiques, s’inscrivent dans une démarche proactive visant à renforcer les liens entre l’UE et le Bénin, et à soutenir les institutions nationales dans leurs missions essentielles. Ils témoignent également de la volonté de l’UE de soutenir la consolidation démocratique au Bénin.

L'UE s'engage aux côtés du Bénin : l'ambassadeur Mund rencontre les acteurs clés des élections et des médias pour renforcer la démocratie.UE dialogue avec les Gardiens de la démocratie

Dans une démarche de diplomatie, l’ambassadeur Mund s’est rendu à la CENA et à la HAAC. À la CENA, les discussions avec le Président de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), M. Sacca Lafia, ont porté sur un enjeu crucial : l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles. L’ambassadeur Mund a réaffirmé l’attachement de l’Union européenne à un processus démocratique solide au Bénin, soulignant le rôle primordial de la CENA dans la garantie de l’expression libre du suffrage.
L'UE s'engage aux côtés du Bénin : l'ambassadeur Mund rencontre les acteurs clés des élections et des médias pour renforcer la démocratie.Par ailleurs, la rencontre avec le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), M. Édouard Loko, a permis d’aborder les défis complexes liés à la régulation des médias dans un contexte numérique en constante évolution. La question de la formation des journalistes et la lutte contre la désinformation ont été au cœur des échanges, soulignant l’importance d’une presse libre et responsable pour consolider la démocratie. Des enjeux majeurs dans un contexte dans lequel les médias jouent un rôle de plus en plus central dans la vie politique.
L'UE s'engage aux côtés du Bénin : l'ambassadeur Mund rencontre les acteurs clés des élections et des médias pour renforcer la démocratie.Ces initiatives diplomatiques témoignent de la volonté de l’Union européenne de soutenir les efforts du Bénin en matière de consolidation démocratique et de développement durable.
En somme, ces rencontres marquent une nouvelle étape dans le partenariat entre l’Union européenne et le Bénin. En soutenant les institutions clés du pays, l’UE contribue à renforcer la démocratie, la bonne gouvernance et l’État de droit. Ces initiatives s’inscrivent dans une perspective plus large visant à promouvoir la stabilité et le développement durable dans la région.

Cotonou : Le vent de l’investissement souffle des Émirats Arabes Unis

Cotonou, le 22 novembre 2024 – La ville de Cotonou vient de franchir une nouvelle étape dans sa stratégie de développement international. Hier, le maire Luc Sètondji ATROKPO a reçu en grande pompe Son Excellence EL KAABI Mohammed Said, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Émirats arabes unis pour le Bénin. Cette rencontre a été l’occasion de renforcer les liens entre les deux pays et d’envisager de nouveaux horizons de coopération.

Une reconnaissance des Émirats Arabes Unis

Au cours de cette entrevue, l’ambassadeur émirati a félicité le Maire de Cotonou et les autorités béninoises pour les progrès remarquables réalisés dans la transformation de la ville. Il a également souligné l’attractivité croissante de Cotonou pour les investisseurs internationaux, saluant notamment les efforts entrepris pour moderniser les infrastructures et améliorer le cadre de vie des citoyens.

Vers une coopération décentralisée

Par ailleurs, les discussions ont rapidement porté sur les perspectives de coopération entre les deux pays. L’ambassadeur EL KAABI a émis aussi la proposition d’instaurer une coopération décentralisée entre les communes béninoises, en particulier Cotonou, et les villes des Émirats Arabes Unis. Cette initiative, qui vise à compléter les relations bilatérales existantes, ouvre de nouvelles perspectives pour des échanges culturels, économiques et techniques.

Enthousiasmé par cette proposition, le maire ATROKPO a souligné l’intérêt de Cotonou à développer de tels partenariats. Il a mis en avant les nombreux atouts de la ville et sa volonté de partager les meilleures pratiques avec ses partenaires émiratis.

Des projets d’avenir prometteurs

De plus, les deux parties ont convenu d’explorer les possibilités de projets communs dans divers domaines, tels que l’urbanisme, les transports, l’énergie et le tourisme. En effet, cette coopération pourrait se traduire par des investissements directs, des transferts de technologies et des échanges d’expertise.

Un nouveau chapitre pour Cotonou 

En conclusion, cette rencontre marque un tournant décisif pour Cotonou. En renforçant ses liens avec les Émirats Arabes Unis, la ville s’ouvre à de nouvelles opportunités de développement et confirme son ambition de devenir une métropole moderne et dynamique.

Finalement, cette coopération s’inscrit dans une dynamique plus large de rayonnement international de Cotonou et du Bénin. Elle témoigne ainsi de la volonté des autorités béninoises d’attirer des investissements étrangers et de renforcer la coopération Sud-Sud.

400 000 $ de subventions pour un Bénin plus fort

Cotonou, le 19 novembre 2024 – Dans un élan de solidarité internationale et de coopération, l’Ambassadeur Shukan a récemment marqué un tournant décisif pour le Bénin en signant douze subventions d’une valeur de plus de 400 000 dollars.

En effet, cette initiative généreuse vise à soutenir le développement durable des communautés locales, à promouvoir la résilience face aux défis contemporains et à consolider la gouvernance dans divers secteurs clés. Les bénéficiaires de ces subventions, sélectionnés pour leur engagement envers le changement positif et l’innovation sociale, ont exprimé leur gratitude et leur enthousiasme à l’idée de mettre en œuvre leurs projets ambitieux.

L'Ambassadeur Shukan soutient le développement durable au Bénin avec des subventions de plus de 400 000 $, renforçant la résilience Investissement dans le progrès : des subventions pour une gouvernance transparente et efficace au Bénin

En outre, ces subventions représentent plus qu’un simple apport financier ; elles symbolisent un partenariat stratégique et une confiance dans la capacité du Bénin à forger son propre chemin vers le progrès. En renforçant les communautés locales, l’Ambassadeur Shukan encourage une approche de développement qui est à la fois inclusive et durable. La promotion de la résilience est particulièrement pertinente dans le contexte actuel, où les nations sont confrontées à des défis sans précédent tels que les changements climatiques, les crises sanitaires et les fluctuations économiques.

La consolidation de la gouvernance, un autre pilier de cette initiative, est aussi essentielle pour assurer la transparence, l’efficacité et la responsabilité dans l’utilisation des fonds. Cela crée un environnement propice à l’innovation et à la croissance économique, tout en renforçant les institutions démocratiques et en promouvant l’État de droit. Les projets financés couvrent un large éventail de domaines, démontrant ainsi l’engagement holistique de l’Ambassadeur Shukan envers le développement du Bénin.

L'Ambassadeur Shukan soutient le développement durable au Bénin avec des subventions de plus de 400 000 $, renforçant la résilience Vers un développement durable : les projets innovants soutenus par l’ambassadeur Shukan

Les bénéficiaires des subventions, quant à eux, sont prêts à prendre le relais et à initier des changements transformateurs au sein de leurs communautés. Avec le soutien de l’Ambassadeur Shukan, ils ont l’opportunité de mettre en œuvre des solutions adaptées qui répondent aux besoins spécifiques de leurs localités, tout en contribuant à l’agenda national de développement. Les projets retenus ont reçu une reconnaissance pour leur capacité à avoir un impact durable et à favoriser une société plus juste et prospère.

En conclusion, l’engagement de l’Ambassadeur Shukan envers le Bénin est un exemple éloquent de la diplomatie en action. Les subventions signées ne sont pas seulement un investissement dans l’avenir du Bénin, mais aussi un message d’espoir et de confiance dans le pouvoir des communautés locales à être les architectes de leur propre avenir.

Alors que nous célébrons les bénéficiaires et leur vision pour un Bénin meilleur, nous reconnaissons également le rôle crucial des partenariats internationaux dans la réalisation des Objectifs de développement durable. Félicitations à tous les bénéficiaires pour leur détermination à promouvoir le changement pour tous.

Bénin et Nauru : Nouvelle ère de diplomatie et de collaboration

Cotonou, 8 novembre 2024 – Dans un geste significatif vers le renforcement des liens internationaux et la promotion des intérêts des pays en développement, les ambassadeurs de Nauru et du Bénin ont officiellement établi des relations diplomatiques. Cette initiative, qui a pris forme lors d’une cérémonie solennelle le 6 novembre, ouvre la voie à une collaboration étroite entre les deux nations insulaires.

Le communiqué conjoint signé par les dignitaires des deux pays souligne l’engagement mutuel à travailler ensemble au sein du système multilatéral. Nauru, une petite île-nation du Pacifique, et le Bénin, un pays dynamique d’Afrique de l’Ouest, partagent des défis similaires et des perspectives communes sur le développement durable et la nécessité d’une représentation équitable au niveau international.

L’accord a suscité un vif enthousiasme au sein des communautés des deux pays, qui y voient un signe prometteur d’une coopération renforcée. Les deux nations ont exprimé leur volonté commune de mettre en œuvre des projets ambitieux dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’environnement et du commerce, démontrant ainsi le pouvoir de la diplomatie à bâtir des ponts et à favoriser le progrès.

Avec cette nouvelle alliance, Nauru et le Bénin aspirent à renforcer leur voix dans les forums mondiaux, en particulier sur les questions touchant les petits États insulaires en développement et les pays africains. Ils espèrent également encourager d’autres nations à suivre leur exemple en établissant des partenariats stratégiques basés sur le respect mutuel et les objectifs de développement partagés.

En somme, cette démarche novatrice de coopération entre pays en développement est porteuse d’espoir. En renforçant leur position collective, ils seront mieux à même de défendre leurs intérêts et de contribuer à la résolution des problèmes mondiaux. Cette collaboration est un investissement pour l’avenir, qui permettra de bâtir un monde plus juste et plus prospère pour tous.

Ouverture d’une ambassade canadienne à Cotonou

Cotonou, le 8 novembre 2024 – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans les relations entre le Bénin et le Canada. En effet, le gouvernement canadien a annoncé hier, jeudi 7 novembre, sa décision d’élever le niveau de sa représentation diplomatique à Cotonou au rang d’ambassade.

Les autorités béninoises ont accueilli cette annonce avec enthousiasme, car elles y voient une reconnaissance de la dynamique positive mise en place par le gouvernement du président Patrice Talon. « Cette décision témoigne de l’attractivité croissante du Bénin sur la scène africaine et internationale », a souligné le Ministre des Affaires étrangères Shegun Bakari.

Ambassade canadienne : un partenariat prometteur

L’ouverture d’une ambassade canadienne à Cotonou ouvre de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays. Les domaines prioritaires identifiés pour renforcer ce partenariat incluent la formation des jeunes, le développement des énergies renouvelables, la promotion des droits de l’homme, l’autonomisation des femmes et la nutrition.

« Le Bénin et le Canada partagent des valeurs communes », a rappelé le Ministre. Cette nouvelle étape dans les relations bilatérales est de nature à renforcer les échanges et à favoriser le développement socio-économique des deux pays.

Des opportunités pour les deux pays

Cette décision du Canada est une opportunité pour renforcer les investissements canadiens au Bénin, notamment dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures et des technologies de l’information et de la communication.

Le gouvernement béninois se réjouit de cette nouvelle dynamique et exprime sa gratitude aux autorités canadiennes pour cette marque de confiance. Les deux pays ont la ferme intention de collaborer afin de bâtir un partenariat solide et durable, au profit de leurs populations respectives.

En somme, cette annonce marque un tournant dans les relations entre le Bénin et le Canada. Elle ouvre de nouvelles perspectives de coopération et témoigne de l’attractivité du Bénin en tant que partenaire privilégié en Afrique. L’établissement de l’ambassade canadienne à Cotonou est un jalon historique qui promet de tisser des liens plus étroits entre le Bénin et le Canada.

Nouveaux horizons pour la coopération Bénin-États-Unis

Cotonou, 6 novembre 2024 –  Le Bénin félicite le Président élu Donald Trump et son vice-président  JD Vance pour leur succès lors de l’élection du 6 novembre 2024 . Par ailleurs, le gouvernement de la République du Bénin a exprimé son désir de consolider et d’approfondir les relations bilatérales avec les États-Unis d’Amérique. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de renforcer les liens diplomatiques et économiques, dans le but de favoriser une collaboration bénéfique et de promouvoir la prospérité à l’échelle mondiale.

Vers une collaboration accrue entre le Bénin et les États-Unis

Cette annonce a été faite après la victoire écrasante de Donald Trump contre Kamala Harris sur le compte X Bénin Diplomatie du gouvernement, soulignant ainsi l’importance qu’accorde le Bénin à ses partenaires et sa volonté de coopérer pour relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, la lutte contre le terrorisme et la promotion du développement durable.

Pour rappel, le Bénin a établi des relations diplomatiques avec les États-Unis en 1960, soit plus de six décennies de partenariat. Au fil des ans, les deux pays ont développé des liens forts, notamment dans le soutien à la démocratie et à la libéralisation économique au Bénin. Les États-Unis ont contribué à améliorer la santé des familles béninoises, à renforcer le système de santé et à soutenir la défense et les capacités militaires du Bénin.

Sur le plan économique, le Bénin bénéficie de la Loi africaine sur la croissance et les opportunités (AGOA) et les deux nations ont signé un accord bilatéral d’investissement. De plus, la mise en place d’un partenariat récent avec la Millennium Challenge Corporation (MCC) a permis au Bénin de recevoir des subventions importantes pour le développement d’infrastructures et la réalisation de réformes économiques.

En félicitant Donald Trump, le Bénin réaffirme ainsi son désir de renforcer son partenariat avec les États-Unis, ce qui marque un pas important vers une collaboration plus étroite entre les deux pays.

Le Bénin attire les investisseurs : des entreprises belges à Cotonou

Cotonou, le 5 novembre 2024 – Le Bénin continue de séduire les investisseurs étrangers. Une preuve de plus avec l’arrivée, depuis lundi, d’une importante délégation d’entreprises belges à Cotonou. Conduite par Pascale Delcomminette, cette mission de prospection économique et commerciale regroupe 48 sociétés actives dans des secteurs aussi variés que l’eau, l’énergie, l’environnement, la culture, le numérique ou encore la construction.

L’objectif est clair, renforcer les échanges commerciaux et économiques entre les deux pays. Le Bénin, avec son climat des affaires favorable et ses nombreuses opportunités d’investissement, est ainsi devenu un véritable pôle d’attraction en Afrique de l’Ouest. « Le Bénin connaît un essor économique impressionnant, dont les opportunités restent largement à explorer. » « Nous voulons capitaliser sur ce miracle béninois en renforçant notre présence sur le territoire », a souligné Pascale Delcomminette.

Le Bénin renforce ses liens économiques avec la Belgique : une mission de 48 entreprises belges est en cours à Cotonou.Un partenariat entre les entreprises belges et le Bénin 

Pour Eric Akouté, directeur des études à l’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEX), ce partenariat doit aller au-delà des simples échanges. « Il faut élaborer un plan d’action concret pour donner un nouvel élan aux investissements belges au Bénin », a-t-il déclaré.

Shadiya Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce, a quant à elle exprimé le souhait de voir signer des contrats d’investissements directs entre les entreprises des deux pays. « Le Bénin offre un cadre propice aux affaires et nous sommes déterminés à accompagner les investisseurs », a-t-elle assuré.

Des secteurs porteurs

Par ailleurs, les entreprises belges présentes à Cotonou s’intéressent particulièrement aux secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’environnement, des domaines dans lesquels le Bénin a besoin de renforcer ses capacités. Le numérique et la culture, deux secteurs en plein essor, attirent également les investisseurs.

En somme, cette mission économique témoigne de l’attractivité croissante du Bénin et de l’intérêt que portent les entreprises étrangères à ce pays. Elle devrait permettre de concrétiser de nouveaux partenariats et de renforcer la coopération économique entre les deux pays.

Helsinki : la Finlande et le Bénin renforcent leurs liens

Helsinki, 4 novembre 2024 – La ministre des Affaires étrangères finlandaise, Elina Valtonen, a rencontré son homologue béninois, Olushegun Adjadi Bakari, au Government Banquet Hall ‘Smolna’ à Helsinki. Cette rencontre marque un tournant dans les relations bilatérales entre la Finlande et le Bénin, les deux pays réaffirment leur engagement à renforcer leur partenariat.

Au cœur des discussions, des questions plus larges, telles que la paix et la sécurité régionale, le commerce bilatéral et la coopération dans le cadre de l’ONU et de l’Union africaine. Ils ont souligné l’importance d’un multilatéralisme fort et d’un ordre international fondé sur des règles. Les ministres ont également abordé des initiatives d’intérêt commun visant à promouvoir les relations commerciales bilatérales.

« Cette rencontre est une étape importante dans le développement de nos relations bilatérales », a souligné le ministre Bakari. « Nous partageons de nombreuses valeurs communes et nous sommes déterminés à travailler ensemble pour relever les défis mondiaux. »

Au-delà de la culture Un enjeu de mémoire et d’identité

Les deux ministres ont aussi discuté de la question de la restitution du patrimoine culturel béninois. Le ministre béninois a exprimé sa profonde gratitude au Musée national de Finlande pour l’initiative de restituer un kataklè, siège royal d’intronisation, qui a fait partie des trésors royaux d’Abomey emportés par le général français Alfred Dodds en 1892. Cette restitution, le vingt-septième du genre, symbolise ainsi l’importance accordée par la Finlande à la justice historique et à la coopération culturelle.

« Cette restitution est un geste fort qui renforce les liens entre nos deux pays », a déclaré le ministre Valtonen. « Elle témoigne de notre engagement à bâtir un partenariat basé sur le respect mutuel et la compréhension culturelle. »

Un exemple de coopération renforcée à Helsinki

Les ministres ont conclu en réaffirmant leur engagement à maintenir un dialogue régulier à travers des consultations bilatérales et à renforcer les échanges dans le cadre de l’ONU, du dialogue UE-UA et des interactions nordiques-africaines.

En somme, cette rencontre bilatérale de haut niveau témoigne de l’importance croissante accordée par la Finlande à ses relations avec l’Afrique. Elle ouvre de nouvelles perspectives de coopération dans de nombreux domaines, de la culture à l’économie en passant par la politique.

 

Toui : Un projet novateur pour l’autonomisation des femmes

Toui (Bénin) , le 4 novembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour les femmes de Toui. L’Ambassadeur Shukan, en partenariat avec le Centre International de Recherche et de Développement Durable (CIRADD), a inauguré un programme d’envergure visant à renforcer l’autonomie économique des femmes de la région.

Ce projet novateur, s’inscrivant dans le cadre de l’initiative globale EmpowerWomen, offre aux participants des formations professionnelles de qualité dans les domaines de la couture et de la coiffure. Équipées de compétences pratiques et de matériel professionnel, ces femmes seront en mesure de créer leur propre entreprise et de générer des revenus stables.

Le CIRADD et l'Ambassadeur Shukan s'unissent pour offrir aux femmes de Toui des formations professionnellesUne réponse aux défis locaux à Toui 

Cette initiative répond à un besoin criant dans la région. En effet, de nombreuses femmes à Toui font face aux difficultés économiques et sociales. Ce projet leur offre une opportunité unique de sortir de la précarité et de prendre leur destin en main.

L’Ambassadeur Shukan s’est félicité pour cette initiative, soulignant qu’elle allait bien au-delà d’une simple formation professionnelle. « Ce projet est un investissement dans l’avenir de ces femmes. » « En leur donnant les moyens de réussir, nous renforçons toute la communauté », a-t-il déclaré.

Le CIRADD et les États-Unis, reconnus pour son expertise en matière de développement durable, ont mis en place un programme sur mesure, adapté aux réalités locales et aux besoins spécifiques des participants. Les formations sont dispensées par des professionnels qualifiés et les apprenantes bénéficient d’un accompagnement personnalisé tout au long du parcours.

Le CIRADD et l'Ambassadeur Shukan s'unissent pour offrir aux femmes de Toui des formations professionnellesUn impact positif sur la société

Les bénéfices de ce projet dépassent largement le cadre individuel. En renforçant l’autonomie économique des femmes, on contribue à réduire les inégalités, à lutter contre les violences basées sur le genre et à favoriser le développement durable de la région.

Les participantes, quant à elles, se montrent enthousiastes et déterminées. « Cette formation est une véritable bouffée d’oxygène. » « Je vois enfin un meilleur avenir pour moi et ma famille », confie l’une d’elles.

Ce projet pilote pourrait servir d’exemple pour d’autres régions du Bénin et au-delà. Il démontre que l’investissement dans l’éducation et la formation des femmes est un facteur clé de développement.

En conclusion, cette initiative est une étape importante dans la lutte pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes au Bénin. Elle témoigne de la volonté de créer un avenir plus juste et plus prospère pour tous.

 

CIIE 2024 : Le Bénin à la conquête du marché chinois

Cotonou, le 2 novembre 2024 – Le Bénin se prépare à briller sur la scène internationale. Du 5 au 10 novembre prochain, notre pays participera à la 7ᵉ édition de l’Exposition Internationale d’Importation de la Chine (CIIE) à Shanghai. En effet, cet événement d’envergure mondiale est une opportunité unique pour mettre en valeur le « Made in Benin » et renforcer les liens économiques avec la Chine.

Le Bénin, terre de saveurs et d’opportunités

Lors de cette foire, les visiteurs pourront découvrir une sélection de produits béninois de qualité, tels que L’ananas pain de sucre, réputé pour sa saveur sucrée et sa chair juteuse, les amandes de noix de cajou, appréciées pour leur qualité nutritionnelle, ainsi que les produits à base de miel et de karité, réputés pour leurs vertus cosmétiques.

Cette participation s’inscrit dans une volonté de diversifier les exportations béninoises et de renforcer aussi la position du pays sur le marché chinois, un marché en pleine expansion.

La CIIE, un tremplin pour l’économie béninoise

La CIIE, événement d’envergure mondiale, attire chaque année des milliers d’exposants et de visiteurs du monde entier. C’est une plateforme idéale pour les entreprises souhaitant se faire connaître et nouer de nouveaux partenariats.

Par ailleurs, elle offre au Bénin une opportunité unique de se positionner comme un acteur incontournable du commerce international. En participant à cette foire, le pays vise à renforcer sa présence sur le marché chinois, un marché en pleine expansion qui représente également un potentiel considérable pour les exportations béninoises. Le Bénin espère ainsi renforcer sa réputation en tant que pays producteur de produits agricoles de qualité.

Depuis sa création en 2018, la CIIE s’est imposée comme un rendez-vous incontournable pour les entreprises du monde entier souhaitant accéder au marché chinois. Elle offre une occasion unique de nouer des contacts, de conclure des affaires et de découvrir les dernières tendances du marché.

En somme, la participation du Bénin à la CIIE s’annonce comme un tournant majeur pour l’économie nationale. En mettant en valeur ses produits d’excellence et en nouant de nouveaux partenariats, le pays ouvre de nouvelles perspectives de développement. Les retombées de cet événement pourraient être considérables, tant en termes de création d’emplois que d’amélioration du niveau de vie des populations.

L’ARMP-RDC s’inspire du modèle béninois

Cotonou, 01 novembre 2024 – Une délégation de l’Autorité de régulation des marchés publics de la République Démocratique du Congo (ARMP-RDC) a effectué une mission d’étude au Bénin du 14 au 20 octobre 2024 afin de s’imprégner des bonnes pratiques de l’Autorité de régulation des marchés publics du Bénin (ARMP-Bénin).

L’ARMP, un modèle béninois reconnu

L’objectif principal de cette mission était de renforcer la coopération entre les deux pays et d’améliorer l’efficacité du système de la commande publique en RDC. En outre, le Président du Conseil d’administration de l’ARMP-RDC, Armand CIAMALA KANYINDA, a souligné l’importance de tirer profit de l’expérience béninoise, reconnue pour ses avancées dans le domaine.

Au cours de leur séjour, les experts congolais ont pu échanger avec leurs homologues béninois sur divers sujets tels que :

  • Le cadre juridique et le financement de la régulation des marchés publics ;
  • Les outils stratégiques pour améliorer la transparence et l’efficacité des procédures ;
  • Les meilleures pratiques en matière de passation de marchés ;
  • La gestion des plaintes et la lutte contre la corruption ;
  • La professionnalisation des acteurs du système ;
  • L’évaluation du système des marchés publics ;
  • Les réformes en cours, notamment l’e-procurement et le partenariat public-privé.

Un partage d’expériences fructueux

À l’issue de cette mission, le président de l’ARMP-RDC a déclaré satisfaction quant aux avancées du Bénin dans le domaine de la régulation des marchés publics. Il a exprimé sa gratitude à ses hôtes béninois pour leur accueil chaleureux et leur disponibilité. Le Président de l’ARMP-RDC a aussi souligné l’intérêt pour son pays de s’inspirer de ce modèle afin d’améliorer l’efficacité de son propre système.

Cette coopération entre la RDC et le Bénin s’inscrit dans une dynamique de partage d’expériences et de bonnes pratiques visant à améliorer la gouvernance économique et à lutter contre la corruption en Afrique. En plus, la relation entre les deux pays témoigne de leur volonté commune à renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion de leurs affaires publiques.

Bénin : visite Abebe Aemro Sélassié une personnalité clé du FMI

Cotonou, le 31 octobre 2024 – Le Bénin se prépare à accueillir aujourd’hui une figure de proue de l’économie mondiale : Abebe Aemro Sélassié, directeur du département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI). Cette visite marque un tournant important dans les relations entre le Bénin et cette institution financière internationale.

Abebe Aemro Sélassié : Un acteur clé de l’économie africaine

Responsable des relations du FMI avec 45 pays d’Afrique subsaharienne, M. Sélassié est une figure incontournable de l’économie africaine. Son expertise et son engagement ont permis au FMI de débloquer plus de 51 milliards de dollars pour soutenir la reprise économique post-pandémique et favoriser aussi une croissance plus inclusive et durable sur le continent.

Avant de rejoindre le FMI en 1994, M. Sélassié a occupé des postes clés au sein du gouvernement éthiopien et de l’Economist Intelligence Unit. Son parcours riche et diversifié lui apporte une connaissance approfondie des enjeux économiques africains.

Les enjeux de cette visite

Par ailleurs, la visite de M. Sélassié au Bénin intervient dans un contexte marqué par les défis économiques, mondiaux et régionaux. Les discussions porteront certainement sur les perspectives économiques du Bénin, les réformes en cours et les opportunités de renforcer la coopération avec le FMI.

Cette visite est également l’occasion pour le Bénin de présenter ses ambitions et ses projets de développement et de bénéficier des conseils et de l’expertise du FMI.

Le FMI, un partenaire de choix pour le développement de l’Afrique

Le Fonds Monétaire International joue un rôle essentiel dans le développement économique de l’Afrique. En soutenant les politiques économiques saines, en fournissant une assistance technique et en mobilisant des financements, le FMI contribue ainsi à la stabilité financière et à la croissance durable des pays africains.

En somme, la visite d’Abebe Aemro Sélassié au Bénin est un signe fort de l’engagement du FMI à accompagner les pays africains dans leurs efforts de développement.

Chine-Bénin: Peng JINGTAO fait ses adieux au Président Talon

Cotonou, le 30 octobre 2024 – L’ambassadeur de Chine au Bénin, Peng JINGTAO, a été reçu en audience par le Président Patrice TALON ce mardi 29 octobre 2024 au Palais de la Marina. Cette rencontre marquait la fin de sa mission diplomatique au Bénin, après près de sept années passées à la tête de l’ambassade.

Le diplomate chinois a exprimé sa profonde gratitude au Président Talon et au peuple béninois pour l’accueil chaleureux auquel il a eu droit tout au long de son séjour. Il a souligné les progrès significatifs réalisés par le Bénin pendant ces dernières années, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’économie. « J’ai eu la chance de voir de grands changements au Bénin pendant mon séjour de 6 ans et demi ; le grand développement du Bénin, le boulevard de la Marina, l’état d’esprit…  Je suis fier aussi d’être un participant à la construction du Bénin », a-t-il déclaré.

Peng JINGTAO a également mis en avant la solidité des relations entre la Chine et le Bénin, affirmant que cette coopération fructueuse allait se prolonger dans les années à venir avec le concours de son successeur. « Deux Présidents ont décidé de l’orientation de développement, de l’amitié et de la coopération entre leurs pays  ; par conséquent, cette orientation est immuable» a-t-il assuré.

Peng JINGTAO : Une coopération sino-béninoise réussie

Sous la houlette de l’ambassadeur Peng JINGTAO, les relations bilatérales entre la Chine et le Bénin se sont considérablement renforcées ces dernières années, grâce à une coopération fructueuse dans divers domaines tels que les infrastructures, l’agriculture, la santé et l’éducation. La visite du Président Talon en Chine en 2018 a marqué un tournant dans ces relations, donnant lieu à la signature de nombreux accords de coopération.

Bien que l’ambassadeur Peng JINGTAO quitte ses fonctions, il a tenu à rassurer les Béninois sur la pérennité des relations entre les deux pays. « La Chine a été et sera toujours un ami, un frère, un partenaire du Bénin. En plus, on ne change pas une équipe qui gagne », a-t-il déclaré. Le successeur encore anonyme de l’ambassadeur chinois continuera à renforcer la coopération bilatérale déjà entreprise.

En somme, l’engagement de la Chine aux côtés du Bénin a été déterminant dans l’accélération du développement du pays. Les nombreux projets réalisés grâce à cette coopération ont amélioré les conditions de vie des populations béninoises et renforcé l’attractivité économique du pays. Le départ de l’ambassadeur Peng JINGTAO ne fait que renforcer cette dynamique.

Cotonou accueille deux nouveaux navires de guerre russes

Cotonou, le 25 octobre 2024 – Le port de Cotonou a accueilli, du 23 au 26 octobre 2024, deux nouveaux navires de la Flotte Balte de la marine russe : le « Neustrashimiy » et l’ « Akademik Pachine ». Cette escale intervient un mois après la visite du navire d’entraînement « Smolny ».

En effet, ces navires de guerre dont les équipages ont participé à l’opération militaire spéciale en Ukraine ont été chaleureusement accueillis par les autorités béninoises. Une réception a été organisée à leur intention à bord, en présence de l’ambassadeur de Russie au Bénin, SEM Igor Evdokimov, et de représentants de la Marine nationale béninoise.

Un renforcement des liens entre la Russie et le Bénin

Par ailleurs, l’arrivée des navires de guerre russes Neustrashimiy » et « Akademik Pachine » au port de Cotonou marque un moment significatif dans les relations entre la Russie et le Bénin, ainsi que dans l’engagement plus large de la Russie en Afrique. En outre, cette visite, survenant peu de temps après celle du Smolny, souligne une stratégie russe visant à renforcer sa présence et ses liens avec les nations africaines, dans le sillage des sommets Russie-Afrique de 2019 et 2023. L’accueil chaleureux réservé à l’équipage par les autorités béninoises et l’ambassadeur russe, S.E.M. Igor EVDOKIMOV, témoigne également de l’importance accordée à ces escales tant sur le plan politique que diplomatique.

En plus, la réception organisée par l’ambassadeur a vu la participation de figures importantes telles que le Doyen du Corps Diplomatique au Bénin, S.E.M. Rachid RGUIBI, et des représentants de la Marine nationale, mettant en évidence la reconnaissance mutuelle et le respect entre les deux pays.

L’ambassadeur russe a aussi profité du moment pour souligner l’importance de ces visites pour le rapprochement des peuples et des États. « Nous considérons qu’il est de notre devoir de veiller à ce que les visites de navires russes au Bénin soient régulières, et on aimerait donc les revoir à Cotonou en 2025, l’année du 80ᵉ anniversaire de la Grande Victoire dans la Deuxième Guerre mondiale », a ajouté l’ambassadeur.

Deux navires de guerre russes effectuent une escale au Bénin, renforçant les liens militaires entre les deux pays.Deux navires de guerre russes: Une coopération militaire renforcée

Le Capitaine de Vaisseau Dossa HOUNKPATIN et le Capitaine de Frégate Bernard GOUSSANOU ont exprimé l’enthousiasme des autorités béninoises pour ces interactions, qui sont un moyen d’enrichir les liens entre les marines des deux pays et de promouvoir une compréhension mutuelle.

De son côté, le Capitaine de Frégate Bernard Goussanou, représentant le chef d’état-major de la marine béninoise, a exprimé la joie des autorités béninoises d’accueillir ces deux navires. Il a souligné l’importance de cette coopération militaire pour renforcer les liens entre les deux pays. Ensuite, il a procédé à la remise des présents de la part des autorités aux commandants des navires Neustrashimiy et Akademik Pachine.

En somme, cet événement souligne l’importance de la diplomatie navale dans la politique étrangère contemporaine, où les visites de navires de guerre servent non seulement à des fins de formation et de coopération militaire, mais aussi comme un outil de diplomatie douce, cherchant à construire des ponts entre les nations à travers des gestes de bonne volonté et de partenariat. La présence des navires russes à Cotonou, ainsi que les interactions qui en découlent, sont donc à observer dans le contexte plus large des dynamiques géopolitiques et des efforts de la Russie pour maintenir et étendre son influence sur le continent africain.

Bénin-Qatar : Des relations bilatérales renforcées

Cotonou, le 21 octobre 2024  – Les relations entre le Bénin et le Qatar connaissent un nouvel élan. Une rencontre de haut niveau s’est tenue hier à Cotonou entre Louis Vlavonou, Président de l’Assemblée Nationale béninoise, et Hamad bin Dhaen Al Kuwari, chargé d’affaires de l’ambassade du Qatar. Cette rencontre marque un tournant dans les relations bilatérales entre les deux pays.

Les discussions ont porté sur une large gamme de sujets, allant des investissements Qataris au Bénin, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et des infrastructures, jusqu’à la coopération culturelle et éducative. Les deux parties ont souligné l’importance de renforcer les échanges entre les peuples béninois et qatari, particulièrement à travers des programmes d’échanges étudiants et de collaborations entre les institutions culturelles.

« Cette rencontre est une étape importante dans le renforcement de nos relations bilatérales », a déclaré Louis Vlavonou. « Nous croyons fermement que nos deux pays ont de grandes opportunités de coopération et nous nous engageons à travailler ensemble pour les réaliser ».

De son côté, Hamad Bin Dhaen Al Kuwari a souligné l’intérêt du Qatar pour le Bénin, un pays qu’il considère comme un partenaire stratégique en Afrique de l’Ouest. « Le Bénin est un pays en plein essor avec un grand potentiel. » « Nous avons la ferme intention de consolider nos liens économiques et culturels avec ce pays ami », a-t-il affirmé.

Des perspectives prometteuses entre le Bénin et le Qatar

À l’issue de cette rencontre, les deux parties se sont félicitées des avancées réalisées et ont convenu de poursuivre le dialogue à haut niveau. Des groupes de travail mixtes seront aussi mis en place pour étudier les modalités de mise en œuvre des projets identifiés.

Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par une volonté commune de renforcer la coopération Sud-Sud. Le Bénin et le Qatar entendent ainsi contribuer à la stabilité et au développement de la région.

La visite a également servi de plateforme pour discuter des défis mondiaux actuels et de la manière dont les deux pays peuvent contribuer à des solutions durables. Les deux parties ont exprimé leur volonté de travailler ensemble pour le développement et la prospérité de leurs pays respectifs.

En bref, cette rencontre marque indéniablement un tournant dans les relations entre le Bénin et le Qatar. Elle ouvre de nouvelles perspectives de coopération et témoigne aussi  de l’attractivité du Bénin pour les investisseurs étrangers.