Cotonou : La SGDS innove pour une meilleure gestion des déchets

Cotonou, le 29 octobre 2024 – La Société de gestion des déchets et de la salubrité (SGDS) franchit une nouvelle étape dans sa mission de rendre les villes béninoises plus propres. En effet, la société a procédé le lundi 28 octobre au lancement officiel de nouveaux équipements visant à améliorer les services de collecte et de traitement des déchets dans les communes du Grand Nokoué et de Parakou.

Ces nouveaux outils mis à la disposition des petites et moyennes entreprises partenaires de la SGDS comprennent notamment des tricycles, des tracteurs, des camionnettes et des équipements de protection individuelle plus performants. L’objectif est de renforcer l’efficacité des opérations de collecte, spécialement dans les zones difficiles d’accès, et d’améliorer les conditions de travail des agents.

La SGDS : des innovations pour une meilleure gestion des déchets

Parmi les nouveautés présentées, on peut citer l’utilisation de panneaux lumineux pour signaler les chantiers de désensablement nocturnes, ainsi que l’équipement des agents en tenues fluorescentes pour une meilleure visibilité. Par ailleurs, les horaires de curage des ouvrages d’assainissement ont été revus afin de minimiser les nuisances pour les riverains.

Le directeur général de la SGDS, Gilles AMOUSSOU, a annoncé que l’horaire de fin du curage « désormais, les travaux doivent impérativement se terminer à 16 h et au plus tard à 22 h ». Cette mesure aide à collecter rapidement toutes les boues pour dégager les voies, ce qui facilite le retour paisible des usagers à leur domicile.

Gilles Amoussou, directeur général de la SGDS, a également souligné l’importance de ces innovations pour atteindre l’objectif de la société : offrir un cadre de vie sain aux populations. « Durant cette période d’essai, plusieurs objectifs ont été atteints, et l’ambition, à travers le lancement de ces nouveaux équipements, est d’aller encore plus loin », a-t-il déclaré.

Les habitants de Cotonou vont pouvoir profiter d'un environnement plus sain grâce aux nouveaux équipements de la SGDS.Des défis relevés et des perspectives

La SGDS a aussi évoqué les défis rencontrés sur le terrain, notamment l’adaptation des équipements aux différentes zones géographiques et la nécessité de renforcer la coordination entre les différents acteurs. Pour y remédier, la société a mis en place de nouvelles procédures et a renforcé la formation de ses partenaires.

Une autre annonce importante a été faite lors de cette cérémonie : la mise en place d’un système de facturation pour le service d’enlèvement des déchets dans les ménages. Cette mesure vise à assurer la pérennité des opérations et à inciter les citoyens à adopter des comportements plus responsables en matière de gestion des déchets.

Les habitants de Cotonou vont pouvoir profiter d'un environnement plus sain grâce aux nouveaux équipements de la SGDS.Une collaboration renforcée avec les partenaires

La SGDS a souligné l’importance de la collaboration avec les partenaires privés et publics pour réussir sa mission. Les petites et moyennes entreprises sélectionnées pour la deuxième génération de contrat jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre des nouveaux dispositifs.

Avec ces nouveaux équipements et cette organisation renforcée, la SGDS se donne les moyens d’améliorer significativement la qualité des services de collecte et de traitement des déchets au Bénin.

En bref, le lancement de ces nouveaux équipements marque une étape importante dans la modernisation de la gestion des déchets au Bénin. Il témoigne de la volonté des autorités de faire de la propreté une priorité et de construire des villes plus durables.

Cotonou et Lokossa mobilisent leur diaspora via le numérique pour le développement local

Dans une dynamique de modernisation et d’innovation, les villes de Cotonou et Lokossa s’apprêtent à lancer une ambitieuse campagne de mobilisation digitale de leur diaspora, s’inspirant du succès rencontré par Porto-Novo en avril dernier. Baptisée « Invest in Diaspora », en effet cette initiative est le fruit d’une collaboration entre la startup panafricaine Impact Diaspora et l’ Association internationale des Maires francophones (AIMF) . L’objectif est clair : faire de la diaspora un levier de développement local pour 100 villes africaines réparties dans 24 pays .

Une approche globale et inclusive pour Cotonou et Lokossa 

Ce qui distingue cette démarche, c’est son approche globale qui intègre les familles dans le processus de développement. L’inauguration officielle des campagnes « Invest in Cotonou » et « Invest in Lokossa », élaborées en collaboration avec les autorités locales après des semaines de préparation, aura lieu le 12 juillet . Par ailleurs, elles se concrétiseront par la création d’une page web dédiée, conçue pour répondre aux besoins d’information de la diaspora béninoise. Cette plateforme sera promue à grande échelle par le biais d’influenceurs, d’associations, de citoyens engagés, de cadres municipaux et de divers médias.

Une plateforme au service du développement local

En plus , la page web servira de vitrine aux projets de développement des villes, mettant en lumière les opportunités d’investissement et les avantages offerts aux Béninois de l’étranger. L’incitation à l’action est au cœur de cette stratégie, visant également à transformer chaque membre de la diaspora en un partenaire stratégique potentiel. Du côté des municipalités, une équipe dédiée assurera une interaction dynamique et réactive, prête à répondre aux diverses demandes et à faciliter l’engagement de la diaspora dans la vie économique locale.

Un mouvement en plein essor à Cotonou et Lokossa 

Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large où le numérique devient un outil incontournable pour le développement des territoires. Elle témoigne de la volonté des villes africaines de s’ouvrir à leurs citoyens expatriés, reconnaissant leur rôle crucial dans la construction d’un avenir prospère. En somme, « Invest in Diaspora » n’est plus qu’une campagne ; c’est une vision novatrice qui pourrait redéfinir la manière dont l’Afrique engage sa diaspora dans le développement durable de ses villes.

Dragage du lac Ahémé : le Bénin double la mise pour l’environnement et la pêche

Cotonou, Bénin – Le 12 juin 2024, le Conseil des Ministres, sous la présidence de Patrice TALON, a marqué une nouvelle étape importante dans la préservation de l’environnement et le développement durable au Bénin. En effet, l’accent a été mis sur l’expansion des travaux de dragage dans la zone lacustre d’Ahémé, une initiative qui s’inscrit dans la continuité des efforts visant à réhabiliter les voies navigables et les écosystèmes associés.

Succès de la première phase et extension des travaux du lac Ahémé

La première phase du dragage, entrée sur le carrefour Djondji-Houncloun, s’est achevée avec un succès retentissant, dépassant les attentes avec plus de 8, 7 millions de mètres cubes de sédiments retirés. Cette opération a permis non seulement d’améliorer la qualité de l’eau, mais également de créer de nouvelles mangroves, dépassant de 25% l’objectif initial.

Les équipes ont mis en place des infrastructures complémentaires, comme des passerelles et des embarcadères, ce qui a renforcé l’accessibilité et la gestion des ressources aquatiques. Ces améliorations facilitent l’utilisation des voies d’eau et contribuent à une meilleure intégration des ressources aquatiques dans la planification urbaine et environnementale.

Fort de ce succès, le gouvernement a décidé d’étendre le dragage jusqu’à la Bouche du Roy. Cette extension vise à consolider les acquis obtenus en améliorant la navigation fluviale et en favorisant la migration des espèces halieutiques, essentielles à l’équilibre écologique et à la pêche locale.

Confiance renouvelée et engagement durable

Le Conseil des Ministres a acté la contractualisation avec l’entreprise responsable de la première phase, témoignant ainsi de sa confiance en la qualité de son travail et de son engagement envers une gestion durable des ressources naturelles.

Le ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, supervisera l’avancement des travaux et assure ainsi une continuité dans la politique environnementale du pays.

Cette initiative démontre la volonté du gouvernement béninois de conjuguer développement économique et préservation de l’environnement, un équilibre crucial pour l’avenir de la région et le bien-être de ses habitants.

Journée mondiale de l’environnement : un levier pour un changement durable

Chaque année, le 5 juin, le monde célèbre la Journée mondiale de l’environnement , une occasion de sensibiliser le public aux questions environnementales urgentes qui s’approprient notre planète. Cette journée, instaurée en 1972 par l’Assemblée générale des Nations Unies, vise à rassembler les gouvernements, les entreprises, les organisations de la société civile et les individus dans un effort collectif pour protéger notre environnement.

Cette année, la Journée mondiale de l’environnement avec l’accent sur la restauration des écosystèmes , souligne l’urgence de revitaliser les écosystèmes détruits ou dégradés. En effet, la perte de biodiversité, la pollution et le changement climatique menacent gravement la santé de notre planète et le bien-être de l’humanité.

Un succès pour sensibiliser et mobiliser

La Journée mondiale de l’environnement a connu un grand succès au fil des ans, devenant un événement mondial majeur pour la sensibilisation à l’environnement. Chaque année, des millions de personnes à travers le monde participent à des événements et des activités organisées dans le cadre de la journée, notamment des manifestations, des plantations d’arbres, des nettoyages de plages et des campagnes de sensibilisation.

Un catalyseur pour l’action

La Journée mondiale de l’environnement ne se contente pas de sensibiliser, elle joue également un rôle crucial dans la mobilisation des acteurs clés pour agir face aux défis environnementaux. Elle sert de plateforme pour les gouvernements, les entreprises et les organisations de la société civile de prendre des engagements et d’annoncer des actions concrètes pour la protection de l’environnement.

Un exemple de réussite : l’accord de Paris sur l’environnement 

Par ailleurs, l’un des exemples les plus marquants de l’impact de la Journée mondiale de l’environnement est l’adoption de l’Accord de Paris sur le changement climatique en 2015. Cet accord historique, signé par 195 pays, vise à limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2 degrés Celsius, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport aux niveaux préindustriels. L’adoption de l’Accord de Paris a été  également en partie stimulée par la mobilisation et l’élan générés par la Journée mondiale de l’environnement.

Un appel à l’action pour l’environnement 

La Journée mondiale de l’environnement nous rappelle que nous avons tous un rôle à jouer dans la protection de notre planète. En tant qu’individus, nous pouvons adopter des comportements plus durables dans notre vie quotidienne, tels que la réduction de notre consommation d’énergie, le recyclage et la lutte contre le gaspillage. Nous pouvons également soutenir les organisations qui travaillent à la protection de l’environnement et faire pression sur nos dirigeants pour qu’ils adoptent des politiques plus respectueuses de l’environnement.

Ensemble, nous pouvons faire la différence et construire un avenir durable pour notre planète et les générations futures.

En conclusion, la Journée mondiale de l’environnement est un événement important qui joue un rôle crucial dans la sensibilisation, la mobilisation et l’action face aux défis environnementaux urgents. C’est une occasion pour chacun d’entre nous de s’engager à protéger notre planète et de construire un avenir durable.

Une nouvelle ère pour le projet route des Pêches

Cotonou, le 12 avril 2024 – Après une phase de sensibilisation qui s’est étendue sur plusieurs mois, les opérations de déguerpissement à la plage de Fidjrossè, dans le 12e arrondissement de Cotonou, ont enfin débuté. Cette étape marque un tournant décisif dans la mise en œuvre du projet ambitieux de la Route des Pêches.

Un processus longuement préparé

En effet, depuis près d’une année, les autorités ont multiplié les efforts pour sensibiliser les parties prenantes et les tenanciers des lieux de loisirs installés le long de la plage. Réunions, rencontres, et échanges avec la préfecture de Cotonou ont jalonné cette période de préparation. Le ministère du cadre de vie et des transports, en charge du développement durable, a également mené des travaux de recensement minutieux.

Les opérations de déguerpissement marquent  un tournant décisif dans la mise en œuvre du projet ambitieux de la Route des Pêches.Libérer l’Emprise du projet

Par ailleurs, l’opération de déguerpissement vise à permettre à l’entreprise en charge de l’exécution des travaux d’aménagement de prendre possession du site. Les maquis, bars, et autres commerces qui occupaient l’emprise du projet ont commencé à être délogés depuis le mardi 09 avril 2024. Cette mesure s’inscrit dans une vision plus large : celle de créer un espace propice au développement de la Route des Pêches.

Le déguerpissement, amorcé avec détermination, se poursuivra dans les prochains jours jusqu’à la libération totale du site. Une fois les travaux d’aménagement achevés, les tenanciers auront la possibilité de se réinstaller, conformément au plan d’aménagement et aux cahiers de charges rigoureusement définis par le ministère du cadre de vie. Cette nouvelle ère pour la plage de Fidjrossè ouvre des perspectives d’avenir prometteuses pour le développement de la région.

 

Compensation pour la réhabilitation culturelle de Cotonou

Cotonou, le 18 mars 2024 – Lors de la récente réunion du Conseil des Ministres, présidée par le Président Patrice TALON, il a pris des mesures importantes concernant les personnes affectées par le projet de réhabilitation du Centre de Promotion de l’Artisanat et du Hall des Arts, Loisirs et Sports de Cotonou.

Dans le cadre de ce projet ambitieux, qui vise à moderniser et à revitaliser les infrastructures culturelles et de loisirs de la ville, des experts ont présenté un rapport d’expertise qui identifie les différentes catégories de personnes impactées. Le Conseil a décidé d’offrir un relogement ainsi qu’une compensation financière aux occupants disposant d’un bail emphytéotique conforme à la réglementation.

Par ailleurs, l’état a prévu un soutien conditionnel pour ceux en situation irrégulière, sous réserve du remboursement des loyers impayés. Cette décision souligne l’engagement du gouvernement à assurer une transition équitable pour tous les résidents concernés.

Le ministre de l’Économie et des Finances ainsi que le ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, ont reçu pour instruction de garantir que les personnes affectées par le projet de réhabilitation reçoivent leurs indemnisations en temps voulu, permettant ainsi le lancement de la phase opérationnelle du projet sans retard.

Cette initiative marque une étape significative dans la transformation de Cotonou en un centre dynamique pour l’artisanat et la culture, tout en veillant à la protection des droits des citoyens affectés par ce développement.