Le Bénin investit dans la météorologie satellitaire

Cotonou s’est transformée en plaque tournante de la météorologie satellitaire avec l’organisation du 16ème Forum des Usagers d’EUMETSAT en Afrique. Cet événement majeur, qui a rassemblé plus de 150 experts de 52 pays( dont 7 d’Europe), a mis en lumière les défis liés au changement climatique et l’importance des données satellitaires pour y faire face.

Le Bénin accueille un forum international sur la météorologie satellitaire pour mieux faire face au changement climatique.Le Bénin, pionnier en matière de la météorologie

Débuté le 16 septembre , l’autorité de tutelle, représentée par Monsieur José TONATO, Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable (MCVT), a tenu à saluer l’engagement des différents acteurs ayant permis la tenue de cette rencontre et a souligné le choix judicieux du Bénin comme plateforme pour cette collaboration internationale en faveur de la résilience climatique.

Par ailleurs, le ministre béninois du Cadre de Vie, José Tonato, a souligné les efforts déployés par son pays pour renforcer son réseau d’observation météorologique. Il a rappelé les investissements réalisés dans les stations synoptiques et agrométéorologiques, soulignant ainsi l’engagement du Bénin à mieux comprendre et anticiper les phénomènes climatiques extrêmes.

Les enjeux du changement climatique au cœur des discussions

Les participants au forum ont abordé de nombreux sujets, notamment :

  • L’importance des données satellitaires: Ces données sont essentielles pour améliorer la précision des prévisions météorologiques et climatologiques.
  • L’adaptation aux changements climatiques: Les pays africains doivent renforcer leurs capacités d’adaptation face aux événements extrêmes tels que les sécheresses, les inondations et les cyclones.
  • La coopération internationale: La collaboration entre les pays est indispensable pour faire face à un défi mondial comme le changement climatique.

Les avancées technologiques au service de la météorologie

L’installation au Bénin d’une nouvelle station PUMA, capable de traiter les données du satellite géostationnaire METEOSAT Troisième Génération de l’EUMETSAT, marque une étape importante dans le développement des capacités météorologiques du pays.

Monsieur Didier KAKPA a souligné que, face aux défis posés par le changement climatique, la disponibilité de données météorologiques précises est plus que nécessaire. Il a salué le rôle d’EUMETSAT dans le renforcement des capacités des services météorologiques nationaux, notamment en matière d’observation et de production d’informations climatiques.

Le Bénin accueille un forum international sur la météorologie satellitaire pour mieux faire face au changement climatique.Les perspectives d’avenir

À l’issue du forum, une déclaration a été signée, marquant l’engagement des participants à mettre en œuvre les recommandations issues des discussions. Cette déclaration précise les rôles et responsabilités de chaque partie prenante, notamment le gouvernement béninois, les organisations internationales et les partenaires financiers.

En Conclusion, Le forum d’EUMETSAT qui s’achèvera le 20 septembre prochain à Cotonou est  l’occasion de souligner l’importance de la météorologie satellitaire pour l’Afrique. Le Bénin, en accueillant cet événement, a démontré son leadership en matière de lutte contre le changement climatique et de développement durable. Les décisions prises lors de ce forum contribueront à renforcer la résilience des pays africains face aux défis climatiques futurs.

Karimama sous les eaux : un bilan lourd après les fortes pluies

Karimama, 05 août 2024 – La ville de Karimama, située dans le département de l’Alibori, a été durement touchée par de fortes pluies qui se sont abattues dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août 2024. Les inondations qui en ont résulté ont causé d’importants dégâts matériels et affecté plusieurs centaines de personnes.

Selon Oumarou Maïdawa, premier adjoint au maire de Karimama, près de 200 ménages, soit environ 900 personnes, ont été sinistrés. Les quartiers les plus touchés sont le centre-ville, notamment Logo, ainsi que les villages de Gourouberi et Monsi Peulh. Les eaux ont inondé de nombreuses habitations et emporté des biens matériels.

Une situation d’urgence

Les autorités locales ont rapidement réagi en dépêchant des équipes sur place pour évaluer les dégâts et apporter une aide d’urgence aux populations sinistrées. Les équipes d’intervention ont notamment pour mission de distribuer des vivres, des produits d’hygiène et des couvertures aux personnes les plus vulnérables, notamment les femmes enceintes, les mères allaitantes et les enfants.

Il est important de noter que ces inondations ne sont pas liées au débordement du fleuve Niger, comme cela a pu être le cas par le passé. L’intensité des précipitations est la principale cause de ces phénomènes.

Un appel à la solidarité

Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités locales lancent un appel urgent à la solidarité nationale et internationale. Des besoins importants en matière d’hébergement, de nourriture et de matériel de première nécessité se font sentir.

Prévenir pour mieux protéger

En somme, les autorités municipales profitent de cette occasion pour rappeler à la population l’importance de la prévention. Il est essentiel de construire des habitations solides, de ne pas s’installer dans les zones à risques et de respecter les consignes de sécurité en cas d’inondation.

Inondations : Sètôvi et Akpakpa-Dodomè respirent grâce au PAPC

Cotonou, 18 juillet 2024 – Les habitants des quartiers Sètôvi et Akpakpa-Dodomè à Cotonou peuvent enfin dire adieu aux inondations grâce à la réalisation du Lot 1 du Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC). Ce projet, initié par le gouvernement du Président Patrice Talon, vise à mettre fin aux inondations chroniques qui frappent la ville et à améliorer le cadre de vie des populations.

Fin des inondations à Cotonou : le quartier Sètôvi et Akpakpa-Dodomè sauvés grâce au PAPC et à ses ouvrages d'assainissement pluvial.Des travaux d’envergure pour une solution durable contre les Inondations

Démarrés le 20 décembre 2021, les travaux du Lot 1 du PAPC ont permis de construire des collecteurs d’assainissement pluvial, un bassin de rétention d’eau et de paver plusieurs kilomètres de rues. Des équipes ont réalisé ces ouvrages essentiels à la lutte contre les inondations en respectant les normes environnementales. Elles ont notamment aménagé des réserves pour les habitats naturels de la flore et de la faune.

Un impact concret sur la vie des populations

Au-delà de la protection contre les inondations, le PAPC a également un impact positif sur le cadre de vie des habitants des quartiers concernés. Les rues pavées facilitent les déplacements et l’accès aux services essentiels, tandis que les espaces verts aménagés contribuent à l’amélioration du bien-être des populations.

Fin des inondations à Cotonou : le quartier Sètôvi et Akpakpa-Dodomè sauvés grâce au PAPC et à ses ouvrages d'assainissement pluvial.Un investissement conséquent pour un avenir sans Inondations

Le Lot 1 du PAPC a été financé par la Banque mondiale à hauteur de 17 milliards de francs CFA. Cet investissement important témoigne de l’engagement du gouvernement béninois à lutter contre les effets du changement climatique et à améliorer les conditions de vie de ses citoyens.

Un accueil salué par les populations

En plus, la cérémonie de réception provisoire des ouvrages du Lot 1 du PAPC a été l’occasion pour les riverains d’exprimer leur satisfaction et leur gratitude au gouvernement. Ils ont apprécié la qualité des travaux réalisés et l’amélioration notable de leur cadre de vie.

Le PAPC : un modèle de réussite à partager

En somme, Le succès du Lot 1 du PAPC démontre l’efficacité de ce programme et son potentiel pour transformer la ville de Cotonou. Le gouvernement béninois envisage aussi d’étendre le PAPC à d’autres quartiers de la ville et de partager son expérience avec d’autres pays africains confrontés à des défis similaires en matière d’assainissement pluvial.

Projet de loi sur l’urbanisme : les députés en quête d’un consensus

Cotonou, le 21 juin 2024 – Les députés béninois ont entamé l’examen du projet de loi sur l’urbanisme le jeudi 20 juin. Cependant, ils ont suspendu les travaux au niveau du livre VI, consacré aux infractions et sanctions, afin de revoir de plus près les dispositions proposées.

Des sanctions jugées trop sévères

Les députés, toutes tendances confondues, ont estimé que les sanctions prévues dans le livre VI étaient trop sévères pour la population et mal adaptées aux réalités du Bénin. Ils ont donc décidé de suspendre l’examen du projet de loi afin de trouver un consensus sur ces dispositions.

Un projet de loi nécessaire pour un développement urbain durable

Par ailleurs, le gouvernement a lancé en mai 2023 le projet de loi sur l’urbanisme, qui comprend 199 articles répartis en sept livres. Il vise à combler le manque d’instruments juridiques dans le secteur de l’urbanisme et à moderniser les outils existants. L’objectif est de favoriser le développement de villes durables et d’améliorer la gestion des infrastructures et équipements publics.

Un contexte en pleine évolution

L’adoption du code foncier et domanial, ainsi que de lois spécifiques à l’aménagement du territoire, aux changements climatiques et à la protection de la zone côtière, a rendu nécessaire une mise à jour de la législation sur l’urbanisme. Le nouveau projet de loi vise à tenir compte de ces évolutions et à permettre une gestion plus efficace du territoire et un développement harmonieux des villes du Bénin.

En somme, les travaux d’examen de la proposition de loi reprendront dès qu’un large consensus sera trouvé sur les dispositions du livre VI. Le ministre du Cadre de vie, José Tonato, et son collègue de la Justice et de la Législation, Yvon Détchénou, étaient présents lors de l’examen du projet de loi.

Les députés parviendront-ils à trouver un consensus sur les dispositions du livre VI du projet de loi sur l’urbanisme ? Le gouvernement et les acteurs de la société civile réussiront-ils à travailler ensemble pour faire de cette proposition de loi un outil efficace pour le développement urbain durable au Bénin ?

Bénin : L’ONU et le gouvernement unis pour planter 200 arbres

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement , l’ONU Bénin et le gouvernement béninois ont conjugué leurs efforts pour sensibiliser le public aux défis environnementaux majeurs qui s’attaquent au Bénin et au monde entier. Les activités de cette année ont porté sur la lutte contre la sécheresse, la désertification et la détérioration des sols, avec pour thème « Génération Restauration ».

L'ONU Bénin et le gouvernement béninois s'unissent pour sensibiliser à la lutte contre la sécheresse, la désertification et la dégradationJournée Mondiale de l’Environnement au Bénin : L’ONU et le gouvernement unis pour la « Génération Restauration

Aminatou Sar , figure éminente de l’ONU Bénin, a souligné l’importance de cette journée comme une sonnette d’alarme face à la menace croissante que ces phénomènes font peser sur l’humanité et la planète . En réponse à cet appel à l’action, une cérémonie symbolique de plantation de 200 arbres a eu lieu au CEG les Pylônes à Agla, marquant ainsi l’engagement du pays dans la restauration et la préservation de l’environnement.

Ces initiatives ont apporté une prise de conscience collective et une volonté d’agir pour un avenir durable, en harmonie avec la nature . La Journée Mondiale de l’Environnement s’est ainsi imposée comme un catalyseur de changement , inspirant les individus et les communautés à travers le Bénin à prendre des mesures concrètes pour la protection de notre environnement.

L'ONU Bénin et le gouvernement béninois s'unissent pour sensibiliser à la lutte contre la sécheresse, la désertification et la dégradation Il est essentiel de souligner que: la Journée mondiale de l’environnement remonte à la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain, tenue à Stockholm, en Suède, en 1972. Cette conférence historique a été le premier rassemblement international de haut niveau axé exclusivement sur les problèmes environnementaux.

Établissement: Quelques mois après la conférence de Stockholm, le 15 décembre 1972, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution A/RES/2994 (XXVII), désignant le 5 juin comme la Journée mondiale de l’environnement. L’ONU a sélectionné cette date pour célébrer l’ouverture de la conférence de Stockholm.  Par ailleurs L’objectif était d’approfondir la prise de conscience des problèmes environnementaux et de souligner la responsabilité collective de la préservation et de l’amélioration de notre environnement.

Abomey-Calavi : Une nouvelle ère d’infrastructures urbaines

Le 02 mai 2024, la cité d’Abomey-Calavi s’est parée de festivités pour deux événements majeurs, marquant le lancement d’un ambitieux programme de rénovation et de modernisation de son réseau routier, initié par le Gouvernement en 2016. La cérémonie d’ouverture des Projets d’Asphaltage Phase B et du Programme d’Assainissement Pluvial des Villes Secondaires (PAPVS) a été suivie d’une inspection symbolique sur site.

Abomey-Calavi inaugure une ère de transformation urbaine avec le lancement de projets d'infrastructure majeurs pour améliorer la voirie Un Engagement Ministériel et Local

Sous l’égide du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, responsable du Développement Durable, et orchestrée par la Société des Infrastructures Routières et d’Aménagement du Territoire (SIRAT), la célébration a vu la participation du Maire d’Abomey-Calavi, de dignitaires, et d’une assemblée de Sages, de leaders religieux et de notables. Ces derniers, témoins de cet élan de progrès, se sont joints aux côtés des citoyens, premiers bénéficiaires de ces projets, pour marquer ce moment historique.

Poursuite d’un Projet Transformateur pour 

Faisant suite au triomphe de la phase A du Projet d’Asphaltage, qui a permis la construction de plus de 672 km de routes à travers diverses municipalités du Bénin et s’est conclue en 2021, le Gouvernement, conscient de l’importance de ces infrastructures, a répondu à l’appel des habitants en accélérant le déploiement de la phase B. Par conséquent, cette nouvelle étape, qui s’inscrit dans la continuité des efforts précédents, vise la réfection et l’embellissement des voies urbaines dans six communes, dont Cotonou, Parakou, Djougou, Porto-Novo, Kandi et Abomey-Calavi, sur une durée de trois ans. Ainsi, l’engagement du Gouvernement envers le développement durable et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens se manifeste clairement à travers ces initiatives.

Abomey-Calavi inaugure une ère de transformation urbaine avec le lancement de projets d'infrastructure majeurs pour améliorer la voirieUne Convergence de Projets pour un Cadre de Vie Bonifié

La phase B se distingue par sa réalisation conjointe avec le PAPVS, élaboré pour rehausser la qualité de vie et réduire l’impact des inondations récurrentes. En effet, ce programme ambitionne de réaménager 16 localités, parmi lesquelles Cotonou, Porto-Novo, et Abomey-Calavi, pour n’en citer que quelques-unes.

D’autre part, l’achèvement de ces deux initiatives nécessite un investissement colossal de 684 milliards FCFA, financé par des partenariats techniques et financiers. Par conséquent, à terme, en 2026, ce projet prévoit l’installation de plus de 200 km de canalisations pour les eaux pluviales, la construction de plus de 230 km de routes, l’implantation d’éclairages solaires de pointe, de panneaux de signalisation, la création de zones vertes, la rénovation de clôtures scolaires et la construction de nouvelles salles de classe le long des voies rénovées.

Enfin, les premiers coups de pioche ont marqué le début officiel de la phase B du Projet d’Asphaltage et du PAPVS, avec l’engagement solennel des entreprises impliquées à honorer les spécifications techniques et les échéances contractuelles.

Progrès du Programme d’Assainissement Pluvial (PAPC)

Les initiatives d’assainissement urbain à Cotonou franchissent une étape décisive. Sous la houlette du Coordonnateur Oswald GANGBO, les professionnels des médias ont été témoins, ce jeudi 25 avril 2024, d’une évolution notable sur les sites du Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC).

Inauguré en février 2020, le PAPC s’étend sur 34 bassins et sous-bassins des 50 que compte la métropole de Cotonou.Un engagement national et international pour le (PAPC)

Inauguré en février 2020, le PAPC s’étend sur 34 bassins et sous-bassins des 50 que compte la métropole de Cotonou. En effet, ce projet d’envergure, lancé par le gouvernement du Président Patrice TALON et soutenu par des institutions financières mondiales et régionales, ambitionne de minimiser les risques d’inondation et de consolider la planification urbaine ainsi que la résilience de la ville.

Les représentants des médias béninois ont exploré divers chantiers du PAPC, constatant avec contentement que les travaux progressent au bénéfice des habitants. Ils ont également visité les sites de Akpakpa-Dodomè, du Carrefour Tunde Motors, de Midombo, d’Agbodjèdo, de Sètovi et de Fidjrossè, tous financés par des partenaires de développement internationaux.

Les journalistes ont observé des infrastructures robustes telles que des collecteurs en béton armé, l’aménagement et l’électrification de rues, ainsi que des bassins de rétention écologiques. Monsieur GANGBO a promis une transformation palpable des zones d’intervention à l’issue des travaux, invitant la population à rester confiante.

À terme, le PAPC prévoit la réalisation de projets majeurs, incluant la construction de collecteurs, l’aménagement de rues, l’installation de bassins de rétention, l’acquisition d’équipements pour la gestion des déchets, et la modernisation d’établissements éducatifs et sanitaires.

En somme, le Coordonnateur, accompagné d’experts et de responsables, veille à l’exécution rigoureuse du programme, garantissant ainsi un futur plus sûr et plus propre pour les citoyens de Cotonou.

Ganvié : Vers une gestion durable des eaux usées

En ce jour du 24 avril 2024, une assemblée solennelle du Conseil des Ministres s’est tenue, présidée par le Chef de l’État, Patrice TALON. L’ordre du jour portait sur une délibération cruciale concernant l’avenir environnemental de Ganvié : l’initiation d’une mission d’investigation approfondie pour l’implantation d’une infrastructure de traitement des eaux usées domestiques.

Lors de la révision d’un avant-projet détaillé, élaboré par l’entité contractante, des lacunes significatives ont fait surface :

  • L’absence totale d’études préliminaires, de prévisions budgétaires ou de stratégies de mise en œuvre pour l’intégration et la récupération des eaux résiduaires émanant des domiciles, impliquant ainsi un défaut de flux entrants à épurer ;
  • Les concepteurs ont dimensionné la station de purification pour accueillir 75.000 Équivalents-Habitants, en prévision de l’accroissement démographique de Ganvié pour l’année 2038, tandis que la population actuelle est proche de 40.000 âmes.
  • L’exploitation du biogaz ne deviendra rentable qu’avec le raccordement d’un minimum de 40.000 Équivalents-Habitants ;
  • L’absence d’une étude consacrée à la gestion des boues résiduelles post-déshydratation, bien que leur utilisation en tant que compost agricole soit envisageable.

Suite à ces observations, les experts ont préconisé la réalisation d’une étude complémentaire. Celle-ci inclura le raccordement, la collecte ainsi que l’épuration des eaux. De plus, un manuel d’exploitation et de maintenance du système sera élaboré pour une période initiale de cinq ans.

Dans cette perspective, le Conseil a exprimé son approbation pour cette nouvelle mission et a mandaté les ministères concernés à assurer une exécution méticuleuse de celle-ci.

Plans d’aménagement des forêts classées au Bénin approuvés

Sous la présidence du chef de l’État, M. Patrice TALON, le Conseil des ministres a tenu une réunion ce mercredi, le 17 avril 2024. Lors de cette réunion, les plans d’aménagement participatif de forêts classées ont été approuvés.

En effet, ces plans, élaborés pour une durée de 10 ans en application de la règlementation en vigueur, définissent les principaux objectifs assignés en vue d’une gestion optimale des forêts. Ils décrivent également l’état du potentiel en ressources forestières des forêts classées, les activités de préservation, de restauration et d’exploitation rationnelle des ressources forestières, ainsi que les mécanismes organisationnels, institutionnels et financiers pour mettre en œuvre ces activités.

Forêts classées concernées

Les forêts classées concernées par ces plans d’aménagement sont les suivantes:

  • Dan
  • Kétou
  • Logozohè
  • Agoua
  • Ouémé-Boukou
  • Tchaourou-Toui-Kilibo
  • Ouémé supérieur-N’dali
  • Ouéno Bénou
  • Trois rivières
  • Alibori supérieur

Ces forêts classées sont situées dans les départements du Zou, du Plateau, des Collines, du Borgou, de la Donga, de l’Alibori et de l’Atacora.

Contenu des plans d’aménagement

Chaque plan d’aménagement présente l’état des lieux des forêts classées ciblées, le bilan technique, financier et institutionnel de la mise en œuvre des plans antérieurs, le nouveau zonage de la forêt classée, le mode de gestion de chaque série d’aménagements, ainsi que le dispositif organisationnel de cogestion. Il intègre les rôles et responsabilités de chacun des acteurs impliqués, mais aussi l’évaluation des moyens nécessaires à la conduite des activités planifiées.

Par ailleurs, ledit plan met en exergue le parcellaire complet de chaque forêt classée, accompagné d’une fiche décrivant les opérations d’aménagement à mener parcelle par parcelle, sur la durée de sa mise en œuvre.

La sauvegarde de ces forêts classées revêt une importance capitale. Elle permet d’accroître leur potentiel à remplir diverses fonctions écologiques, économiques et financières. Ce dispositif joue un rôle crucial dans la protection et la valorisation de ces espaces naturels.

Les ministres concernés veilleront à la mise en œuvre efficiente de ces plans d’aménagement afin d’atteindre les résultats escomptés. De plus, cette rubrique a adopté les décrets qui définissent les attributions, l’organisation et le fonctionnement du ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines. Elle a également adopté ceux du Comité interministériel de pilotage de la Politique nationale de Décentralisation et de Déconcentration, ainsi que l’approbation des statuts modifiés de l’Agence nationale des Patrimoines touristiques, de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture, et de l’Agence béninoise pour le Développement du Tourisme. Enfin, elle a nommé les membres des conseils d’administration respectifs.

Ratification de la Convention pour l’Autorité du Bassin du Mono

Dans un développement significatif, le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 17 avril 2024, sous la présidence de Patrice TALON, qui occupe à la fois les fonctions de Président de la République et de Chef du Gouvernement.

Ratification transfrontalière : Le Fleuve Mono au Cœur d’un Accord Historique

Au cours de cette session, le Conseil a abordé la question de la ratification et de la transmission à l’Assemblée nationale. Le sujet à l’étude était la Convention portant statut du Fleuve Mono et la création de l’Autorité du Bassin du Mono.

Le contexte de cette décision remonte à 2014, lorsque les autorités du Bénin et du Togo ont conjointement signé une convention visant à établir une gestion coordonnée des ressources en eau au sein du bassin du fleuve Mono. Le potentiel considérable de ce cours d’eau motive cette démarche collaborative pour divers usages. Il sert notamment aux activités agro-pastorales, à l’alimentation en eau potable, à l’industrie, à la production d’hydroélectricité, et à la préservation des écosystèmes et de la biodiversité.

La portée de cette initiative dépasse le fleuve lui-même, englobant ses affluents, sous-affluents et défluents. Elle tient également compte des plans d’eau naturels et artificiels, des lacs et des eaux souterraines. De plus, l’accent est mis sur les zones humides, les écosystèmes aquatiques et terrestres influencés par le fleuve, y compris sa zone d’impact côtière et océanique.

Ayant déjà reçu la ratification de la République togolaise, il ne reste que l’accord du Bénin. Une fois que les deux États auront déposé les instruments nécessaires, la Convention entrera en vigueur.

Par la suite, les autorités déploierons des efforts concertés pour élaborer et mettre en œuvre des solutions rationnelles face aux défis de la gestion des ressources naturelles du bassin du Mono.. Ces efforts impliqueront une collaboration entre les communautés locales et les deux États participants.

En somme , le Conseil a unanimement convenu de soumettre cette question à l’Assemblée nationale en vue de son autorisation et de sa ratification formelle.

 

 

Première Session du GT2DAT

Cotonou, le 16 avril 2024 – Ce mardi, au Ministère en charge de la Décentralisation, s’est tenue la première session ordinaire du Groupe Technique Décentralisation, Déconcentration et Aménagement du Territoire (GT2DAT) pour l’année 2024. Cet événement a été marqué par des discours empreints d’engagement et de vision pour l’avenir des territoires béninois.

L’engagement du ministre

Dans son allocution d’ouverture, Monsieur Raphaël AKOTEGNON, Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, a chaleureusement accueilli les participants. Parmi eux figuraient Madame Elisabeth Pitteloud ALANSAR, Cheffe de File des Partenaires techniques et financiers du secteur de la décentralisation, ainsi que le Président de l’ANCB et des représentants de la Société civile.

Par ailleurs, le Ministre a exprimé sa gratitude envers tous les acteurs présents, soulignant l’importance de cette première session dans le contexte de l’adoption récente de la Politique Nationale de Décentralisation et de déconcentration (PONADEC) par le Conseil des Ministres. Cette politique nécessite une stratégie bien élaborée pour sa mise en œuvre efficace, appelant ainsi à la contribution de tous les participants.

Les Axes importants abordés par le GT2DAT

Les sujets inscrits à l’ordre du jour ont été présentés de manière détaillée par le Ministre. Ils abordent des questions cruciales telles que :

  1. Disponibilité des rapports d’audits du FADeC 2021-2022
  2. Performances des communes
  3. Transferts des ressources du FADeC en 2023
  4. Défis des marchés publics au niveau communal
  5. Situation des communes disposant de leur Plan de Développement Communal (PDC) de 4ème génération

En outre , le Ministre a encouragé une participation active de tous les membres du GT2DAT, soulignant l’importance de proposer des solutions opérationnelles à l’issue de cette session.

Le Ministère en charge de la Décentralisation, s’est tenue la première session ordinaire du Groupe Technique Décentralisation,(GT2DAT)La vision de Madame ALANSAR

Dans un autre discours marquant cette journée de concertation, Madame Elisabeth Pitteloud ALANSAR a souligné l’importance de cette session comme un exercice de redevabilité entre les acteurs du secteur. Elle a aussi mis en lumière les objectifs de la décentralisation, visant à répondre aux besoins locaux et à aligner les plans de développement communal sur les objectifs nationaux pour un développement territorial harmonieux.

Madame ALANSAR a également souligné l’importance du Fonds d’Appui au Développement des Communes (FADeC) comme un outil crucial pour le secteur. Elle a appelé à une analyse approfondie des consommations des ressources et des résultats des audits des années 2021 et 2022. Elle a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du document de lettre mémoire, fruit d’un travail collaboratif, et a souligné l’importance des échanges lors de cette session pour une compréhension partagée des enjeux.

 

En somme, cette première session du GT2DAT a été l’occasion pour les acteurs du secteur de la Décentralisation au Bénin de se réunir, d’échanger et de débattre des défis actuels et des perspectives d’avenir. Les différents intervenants ont mis en lumière l’importance de cette rencontre pour le développement harmonieux des territoires, et l’engagement de tous les participants à contribuer activement à cette noble cause.

Bénin : Vers une exportation durable des produits forestiers

Dans l’enceinte solennelle du Conseil des Ministres, le mercredi 3 avril 2024, sous l’égide de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État et du Gouvernement, le gouvernement a décrété de nouvelles mesures régissant l’exportation des produits forestiers. Cette action marque une étape décisive pour la préservation et le développement des ressources forestières de la République du Bénin.

Décret Présidentiel : Un cadre réglementaire renforcé pour les Forêts Béninoises

En effet, ces mesures, émanant d’une actualisation impérative des textes en vigueur, reflètent l’engagement du Gouvernement à encourager la transformation locale du bois, tout en veillant à une gestion durable des forêts.

Par ailleurs, Le décret promulgué définit rigoureusement les conditions de commercialisations des bois et produits dérivés, s’inscrivant dans la continuité des orientations stratégiques de la politique forestière nationale, adoptée le 22 février 2023. Cette politique ambitieuse prévoit le reboisement de 150.000 hectares de terres d’ici 2030 et instaure un système robuste pour la gestion et l’exploitation des espaces forestiers.

Les Nouvelles libertés : exploitation et exportation des bois au Bénin

Le cadre réglementaire rénové stipule que toute exportation de produits forestiers requiert une autorisation officielle, ainsi qu’un avis technique préalable des services compétents de la Direction générale des Eaux, Forêts et Chasse. Il autorise également, sur le territoire national :

  • L’exploitation d’essences de forêts naturelles dans les domaines protégés de l’État, exclusivement pour la consommation nationale.
  • L’exploitation et la commercialisation des bois issus des plantations domaniales et privées, ainsi que des forêts du domaine protégé de l’État, conformément aux réglementations en place.
  • L’exportation des essences de bois des plantations domaniales et privées.
  • L’exportation des produits forestiers non ligneux et du charbon de bois écologique.
  • L’exportation et la réexportation des produits finis de bois d’essences naturelles du domaine protégé de l’État.

Toutefois, sont formellement interdites :

  • L’exportation du bois des forêts naturelles du domaine classé de l’État.
  • L’exportation de toute essence de bois sous forme de produit forestier non transformé.
  • L’exportation du bois de toute essence de forêts naturelles par voie terrestre.
  • L’exportation du charbon de bois.

Pour conclure, le ministre en charge des Eaux, Forêts et Chasse définira annuellement la liste des essences de plantation éligibles à l’échange ainsi que les quotas de volumes exportables par essence. Cette mesure assure une gestion équilibrée et réfléchie des ressources forestières du Bénin.