Bénin : les cheffes célèbrent la gastronomie avec trois records inédits

Cotonou, 27 novembre 2025 – Le Bénin s’apprête à vivre une semaine historique sur le front de la gastronomie. Trois cheffes béninoises viennent de déclencher un véritable compte à rebours médiatique en annonçant, presque simultanément, des performances aussi folles qu’inédites. L’objectif est double : mettre le patrimoine culinaire national sous les projecteurs du monde entier, et surtout, battre des records.

 

Trois cheffes, trois défis monumentaux

 

 

Keith Sonon Vise le Guinness. À tout juste 34 ans, Keith Sonon, déjà connue pour ses plats fusion afro-contemporains, a décidé de frapper fort. Dans quelques jours, elle tentera de décrocher une place dans le prestigieux Guinness World Records avec un marathon culinaire dont les détails restent encore confidentiels. La seule certitude, cependant, est qu’il s’agira d’une préparation monumentale à base de produits 100 % béninois. « Je veux montrer que notre cuisine peut rivaliser avec les plus grandes tables du monde », a-t-elle déclaré.

 

Dame Eden Food : 5 tonnes de solidarité

 

Dans un registre plus solidaire, la cheffe et entrepreneuse connue sous le nom de Dame Eden Food prépare une opération titanesque : cuire 100 marmites géantes de 50 kg chacune, soit 5 tonnes de nourriture, pour nourrir gratuitement 25 000 personnes défavorisées. L’événement, prévu sur deux jours au stade de l’Amitié, sera accompagné de concerts et d’animations pour que la fête soit totale. À cet effet, des entreprises locales ont déjà promis de fournir riz, huile, tomates et épices.

 

Laura Gladychou Pom : un serpent de 10 mètres débraisé.

 

Enfin, Laura Gladychou Pom, la reine incontestée du braisé à Porto-Novo, relève un défi qui fait déjà saliver les réseaux sociaux : servir, en seulement 72 heures, 1 000 brochettes géantes et surtout faire griller une pièce de viande longue de 10 mètres. « Je veux que le monde voie qu’au Bénin, on sait recevoir et on sait régaler », a-t-elle lancé en montrant déjà les structures métalliques sur mesure fabriquées pour l’occasion.

 

Le Bénin en mode « Food Nation »

 

Ces trois défis, qui se dérouleront presque en même temps début décembre, ont reçu le soutien officiel du ministère du Tourisme et de plusieurs sponsors privés. Des chaînes de télévision et des influenceurs culinaires du Nigeria, du Ghana, voire de France, ont déjà confirmé leur venue.

Pour beaucoup d’observateurs, c’est plus qu’une série de records : c’est en réalité une véritable offensive de charme pour positionner la cuisine béninoise (pâte, akassa, poisson braisé…) comme un produit d’appel touristique majeur.

Alors que les cheffes affûtent leurs couteaux et testent leurs broches géantes, un seul mot circule dans les cuisines du pays : fierté. De toute évidence, le Bénin a faim… de gloire. Et il compte bien se faire remarquer à table.

Sommet digital à Cotonou : ambitions, alliances et accélération

Les 17 et 18 novembre 2025, Cotonou accueillera un sommet régional sur l’innovation digitale, coorganisé par la Banque mondiale et les autorités béninoises. Objectif : accélérer la transformation numérique en Afrique de l’Ouest et du Centre, autour de l’intelligence artificielle, des emplois verts et du marché unique digital.

 

Cotonou, 13 novembre 2025 –  Cotonou s’apprête à vibrer au rythme de l’innovation digitale les 17 et 18 novembre. Coorganisé par la Banque mondiale et les autorités béninoises, ce sommet régional réunit des leaders publics, des investisseurs et des experts pour forger une Afrique de l’Ouest et du Centre plus connectée. Face à un taux d’accès internet stagnant à 40 %, l’événement met le cap sur l’IA, les emplois verts et des marchés transfrontaliers, transformant les défis en opportunités de croissance inclusive.

 

Sommet digital à Cotonou : un pari audacieux contre la fracture numérique

 

En effet, en Afrique de l’Ouest et du Centre, les infrastructures réseau couvrent souvent les territoires, toutefois l’usage reste limité : seulement quatre personnes sur dix surfent en ligne. De ce fait, ce sommet, pivot de la stratégie continentale à l’horizon 2030, vise à inverser la tendance en priorisant l’extension du haut débit et l’adoption massive des outils numériques. Ainsi, les décideurs, du Bénin au Cameroun, y verront une chance de combler l’écart avec les régions plus avancées, où la digitalisation accélère de 40 % les progrès vers les Objectifs de Développement Durable (ODD).

IA et compétences : l’innovation au service de la jeunesse

 

Pour atteindre ces objectifs, le programme prévoit des ateliers dédiés à l’intelligence artificielle, avec un focus sur la formation de milliers de jeunes aux métiers du futur. À titre d’exemple, des cas d’école, comme les startups béninoises en fintech, inspireront des échanges pour bâtir des hubs régionaux. « L’IA n’est pas un luxe, c’est un accélérateur d’emplois et de résilience », résume d’ailleurs un expert de la Banque mondiale. De ce fait, ces sessions pourraient débloquer des investissements pour des programmes pilotes, favorisant une économie numérique qui génère déjà des millions d’opportunités en sous-région.

 

Marché unique : des emplois et une croissance transfrontalière

 

Mais le cœur battant du sommet réside dans l’accélération du Marché Unique du Numérique, qui promet de créer des dizaines de milliers de postes en e-commerce et services digitaux. Pour ce faire, des panels exploreront l’harmonisation des régulations afin de fluidifier les flux transfrontaliers et de booster la compétitivité des PME. En effet, avec des engagements privés attendus à hauteur de milliards, cet événement pourrait catalyser des partenariats Bénin-Nigeria ou Côte d’Ivoire-Ghana, rendant l’Afrique de l’Ouest un acteur majeur du commerce en ligne mondial.

 

Déclarations et actions : vers une Afrique digitale résiliente

 

Prévu pour aboutir à une déclaration commune, le sommet évaluera les avancées de l’Union africaine et lancera parallèlement des mesures concrètes : subventions pour l’accès rural, normes éthiques en IA et fonds pour l’innovation. D’ailleurs, dans un contexte de crises globales, où le numérique a sauvé 70 % des ODD menacés, Cotonou deviendra le symbole d’une transformation qui lie productivité, inclusion et durabilité. Les acteurs privés, essentiels pour scaler ces écosystèmes, y trouveront ainsi un terrain fertile pour des deals impactants.

En somme, ce rendez-vous à Cotonou n’est pas qu’un forum : c’est un tremplin pour une sous-région dans laquelle le digital pourrait multiplier par deux la croissance économique d’ici 2030. Inscrivez-vous ou suivez les débats en live pour ne rien manquer.

En conclusion, ce sommet à Cotonou incarne une ambition partagée : faire du numérique un levier de croissance inclusive, de résilience économique et de souveraineté technologique. L’Afrique digitale ne se rêve plus, elle se construit — et cela commence ici.

Cotonou accueille la 16ᵉ Conférence UEMOA sur l’emploi des jeunes à l’ère de l’IA

À la veille d’une conférence décisive, huit pays ouest-africains unissent leurs voix pour transformer l’IA en levier d’employabilité durable.

 

Cotonou, 25 septembre 2025 –   À l’ère où les algorithmes redessinent les métiers du quotidien, comment l’Afrique de l’Ouest formera-t-elle ses millions de jeunes à naviguer dans ce tourbillon technologique ? Pour répondre à cette question les huit pays de l’UEMOA se réunissent demain au Sofitel Marina Hôtel pour tracer une réponse collective. En effet, la 16ᵉ Conférence des ministres de l’Emploi et de la Formation Professionnelle s’ouvre sur un thème crucial : « Transformation numérique et employabilité des jeunes dans l’espace UEMOA : quels leviers pour les compétences d’avenir et la stabilité des jeunes à l’ère de l’Intelligence Artificielle ? »

 Une urgence régionale : l’IA menace 20 % des jeunes actifs

Préparée par une série de réunions d’experts du 22 au 25 septembre, cette conférence culmine dans un forum décisif. Ainsi, les ministres du Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo analyseront les risques liés à la numérisation. En effet, bien que l’IA promette une productivité accrue, elle menace aussi de creuser les inégalités dans une région où les jeunes de 15 à 24 ans représentent près de 20 % de la population active.

Chômage en recul, mais défis persistants

Grâce aux efforts d’insertion urbaine, le taux de chômage des jeunes dans l’espace UEMOA est passé de 27,2 % à 20,6 % au premier trimestre 2025. Toutefois, ce progrès reste fragile. Par conséquent, mutualiser les formations en compétences digitales devient une priorité, d’autant plus que le chômage régional frôle encore les 8,3 % en Afrique de l’Ouest.

Compétences hybrides et programme TAI : des pistes concrètes

Les débats, enrichis par des experts régionaux et des partenaires internationaux, exploreront plusieurs leviers : – Des curricula hybrides alliant IA et métiers verts – Des plateformes numériques pour l’apprentissage à distance – Des politiques d’incubation intégrant l’entrepreneuriat féminin – un pilier souvent négligé dans la transition technologique.

Ainsi, cette conférence incarne la devise de l’UEMOA : « Huit pays, un destin commun », et vise à transformer l’IA en opportunité inclusive plutôt qu’en menace sociale.

 Vers une stratégie harmonisée et un budget commun ?

Dans un contexte où le chômage global de l’Union a reculé à 11,6 %, ces échanges pourraient catalyser des réformes phares. En particulier, l’extension du programme TAI (Talents Africains pour l’Intégration), qui a déjà immergé 200 jeunes diplômés dans des entreprises régionales, est envisagée comme un modèle à généraliser.

 L’IA, alliée ou adversaire ? Le verdict de Cotonou est attendu

Pour les jeunes Togolais de Lomé ou les apprentis Burkinabè de Ouagadougou, cette conférence n’est pas un rituel diplomatique : c’est un phare pour leur avenir professionnel. Dès lors, l’enjeu dépasse les discours : il s’agit de dégager un budget commun, de standardiser les programmes, et de réduire significativement le chômage juvénile d’ici 2030.

La Cheffe Eden Food : 100 marmites de 50 kg en 24h chrono

Cotonou, 18 septembre 2025 – Imaginez une cuisine géante où la solidarité se cuisine à feu doux, pour transformer un défi fou en festin géant. Eden Food, la cheffe béninoise au cœur d’or, s’apprête à relever un pari culinaire inédit : préparer 100 marmites de 50 kg chacune en seulement 24 heures, en novembre 2025. Une prouesse qui vise à nourrir 25 000 personnes vulnérables, des rues animées de Cotonou aux couloirs des hôpitaux. En effet, ce n’est pas qu’un repas ; c’est un cri d’espoir, un geste qui pourrait bien inspirer le monde entier.

 

Un festin pour les oubliés : L’audace au service de la solidarité

 

Eden Food, figure montante de la gastronomie béninoise, ne cuisine pas seulement des plats : elle nourrit des rêves. Son challenge, annoncé avec passion, cible les plus fragiles de la société. Parmi les 25 000 bénéficiaires, on retrouve les enfants des rues qui errent sous le soleil tropical, les orphelins abrités dans des centres surchargés, les commerçants du mythique marché Dantokpa – le plus grand d’Afrique de l’Ouest –, les patients épuisés du Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU), les internés à Jacquot et même les personnes incarcérées. « Nourrir, c’est redonner de la dignité », semble-t-elle dire, transformant ainsi des ingrédients simples en bouclier contre la faim et l’isolement.

 

24 heures pour un miracle gastronomique : les coulisses d’un projet titanesque

 

Par ailleurs, prévu pour novembre 2025, ce marathon culinaire exigera une organisation titanesque : 100 marmites de 50 kg, soit 5 tonnes de nourriture à concocter en un jour seulement. Des équipes de volontaires, des fournisseurs locaux et une logistique rodée seront de la partie. Mais au-delà des chiffres impressionnants, c’est l’âme de ce projet qui captive : un mélange de saveurs béninoises authentiques – ignames, sauces piquantes, ignames pilés et condiments ancestraux – servi avec une générosité débordante. Grâce à cette initiative, Eden Food, avec son tablier de super-héroïne, veut prouver que la cuisine peut être une arme contre la pauvreté et l’exclusion.

 

Un appel à la mobilisation collective : la recette du succès

 

Ce défi n’est pas solitaire. Eden Food lance un vibrant appel à la solidarité : « Préparons-nous à lui donner toute la force nécessaire pour réussir ce challenge incroyable. » Des dons en ingrédients, du soutien logistique ou simplement des encouragements pourraient faire pencher la balance. En ces temps où les crises alimentaires touchent de plus en plus de familles, cette initiative résonne comme un phare. Elle rappelle que le Bénin, terre de résilience, excelle dans l’art de transformer l’adversité en festin partagé.

 

Une aventure culinaire et humaine : le festin ne fait que commencer

 

En somme, les préparatifs s’esquissent déjà, l’aventure d’Eden Food nous invite tous à nous retrousser les manches. Nourrir 25 000 personnes en 24 heures ? C’est plus qu’un défi : c’est une révolution culinaire et humaine. Le véritable enjeu, à présent, sera de mobiliser les ressources nécessaires pour faire de cette vision une réalité, et de voir si une telle initiative peut inspirer d’autres chefs et entrepreneurs sociaux à travers le continent, faisant de la gastronomie un levier de changement à l’échelle panafricaine.

Cotonou : l’Afrique de l’Ouest trace sa route vers la paix

Cotonou rallume la flamme de la paix régionale : un sommet décisif face aux menaces du Golfe de Guinée.

Cotonou, 18 septembre 2025 – En ce moment même, Cotonou est le carrefour de l’espoir pour l’Afrique de l’Ouest. La capitale économique du Bénin accueille actuellement un Dialogue régional sur les architectures de paix, orchestré par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Ce dialogue s’organise en partenariat avec les gouvernements du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo. Face à l’ombre grandissante des menaces transnationales dans le Golfe de Guinée, ce sommet s’impose comme une réponse audacieuse pour bâtir une paix durable et une résilience collective.

 

Une région sous haute tension : les chiffres de l’urgence

 

Le Golfe de Guinée est à un tournant. L’expansion des groupes extrémistes venus du Sahel, la piraterie maritime, les trafics illicites et les ravages du changement climatique menacent cette région. En effet, l’instabilité y est croissante. Selon l’Indice mondial du terrorisme 2025, le Sahel a concentré 51 % des décès liés au terrorisme en 2024, un chiffre qui a doublé en cinq ans. À cela s’ajoutent 4,3 millions de personnes déplacées, des tensions socio-économiques amplifiées par la pauvreté et le chômage des jeunes, et des mécanismes de paix nationaux souvent dépassés. C’est pourquoi ce dialogue régional arrive à point nommé pour fédérer les énergies et contrer ces défis.

 

Une action collective pour une résilience renforcée

 

Pendant deux jours, environ 70 acteurs clés – responsables gouvernementaux, experts, leaders communautaires, représentants de la société civile, groupes de femmes et de jeunes, ainsi que des partenaires internationaux comme le Japon, le Danemark, le Luxembourg et la Corée du Sud – se réunissent à Cotonou. Soutenu par la Facilité de prévention pour le Golfe de Guinée du PNUD, cet événement ambitionne de poser les bases d’une collaboration régionale efficace. L’objectif est de forger des réponses concrètes face à l’extrémisme violent, la criminalité transnationale et les crises climatiques qui fragilisent les communautés.

 

L’élaboration d’une feuille de route pour la paix et la sécurité

 

Les discussions ne se contenteront pas de diagnostics. Les participants travailleront à une compréhension commune des enjeux, élaboreront des recommandations pour renforcer les systèmes d’alerte précoce et dessineront une feuille de route pour une gouvernance de la paix et de la sécurité dans la région. C’est ainsi que ce sommet se distingue comme un engagement pour des actions tangibles, capables de transformer la dynamique régionale et de garantir un avenir stable pour les populations.

 

Le Bénin, chef de file d’une alliance stratégique pour la stabilité régionale

 

En accueillant ce dialogue, le Bénin se positionne comme un acteur central dans la quête de stabilité en Afrique de l’Ouest. En ce matin d’ouverture, Cotonou incarne un message d’espoir : face aux défis, l’union fait la force. Ce sommet pourrait bien marquer un tournant, non seulement pour le Golfe de Guinée, mais pour toute une région en quête de paix et de prospérité. La question est désormais de savoir si cette initiative se transformera en une force de frappe concrète et durable, capable de surmonter les rivalités nationales et de créer une véritable architecture de paix régionale.

À suivre…

Cotonou accueille le prestigieux CWA NextGen Travel 2025

Du 16 au 19 septembre 2025, le Bénin entre dans une nouvelle ère touristique. En accueillant la première édition du CWA NextGen Travel, Cotonou se transforme en carrefour stratégique pour l’innovation, la coopération et le rayonnement du tourisme africain. Porté par Amadeus et Bénin Tourisme, cet événement d’envergure propulse le pays au cœur des ambitions continentales.

 

Cotonou, 16 septembre 2025 – Le Bénin brille sous les feux des projecteurs mondiaux ! En fait, Amadeus, géant des solutions technologiques pour le voyage, et Benin Tourisme, fer de lance de la promotion touristique nationale, viennent d’entamer un évènement retentissant : la première édition du Central & West Africa NextGen Travel 2025 se tient à Cotonou, du 16 au 19 septembre 2025. Ainsi, dans les murs élégants de l’hôtel Sofitel Cotonou Marina Hotel & Spa, cet événement d’envergure positionne le Bénin comme le nouveau joyau touristique de l’Afrique de l’Ouest.

 

 CWA NextGen Travel : une rencontre pour l’avenir du tourisme régional

 

Du 16 au 19 septembre 2025, Cotonou sera le carrefour des idées et des innovations pour le tourisme en Afrique centrale et occidentale. En effet, le CWA NextGen Travel 2025 réunit des décideurs, experts et partenaires stratégiques du secteur pour des échanges visionnaires. Au programme, des discussions sur les technologies de pointe, les tendances du voyage et les stratégies pour faire de la région une destination incontournable sur la scène mondiale.

Organisé par Amadeus, leader mondial des solutions technologiques pour le tourisme, cet événement marque une étape décisive pour le Bénin. En s’associant à Benin Tourisme, le bras opérationnel de l’État dédié à la promotion de la destination, Amadeus mise aussi sur le dynamisme et l’hospitalité béninoise pour faire de ce sommet un succès retentissant.

 

Cotonou, une destination de choix pour le tourisme

 

Ce choix n’est pas le fruit du hasard. En effet, avec ses plages dorées, son riche patrimoine culturel – des royaumes historiques du Dahomey aux festivals vibrants comme la fête du vaudou – et ses infrastructures en plein essor, le Bénin s’impose comme une référence touristique en Afrique de l’Ouest. L’hospitalité légendaire de ses habitants et les efforts du gouvernement pour moderniser le secteur ont convaincu Amadeus de faire de Cotonou le théâtre de cet événement prestigieux.

« Le Bénin incarne l’avenir du tourisme africain : une destination authentique, ouverte et dynamique », a déclaré un porte-parole d’Amadeus.

En choisissant le Sofitel Cotonou Marina, un établissement alliant luxe et modernité, l’événement offre en fait une vitrine exceptionnelle pour les atouts du pays.

 

L’Afrique de l’Ouest à l’aube d’une nouvelle ère

 

Le CWA NextGen Travel 2025 ne se contentera pas de mettre le Bénin sous les projecteurs. Il offrira également une plateforme unique pour les acteurs du tourisme d’Afrique centrale et occidentale, afin de partager des idées, forger des partenariats et tirer parti des innovations technologiques. Dans un monde où le tourisme durable et connecté est en pleine expansion, cet événement pourrait redessiner l’avenir du voyage dans la région, en attirant investisseurs et voyageurs du monde entier.

Alors que l’annonce fait vibrer les réseaux sociaux béninois, l’excitation est à son comble. Le CWA NextGen Travel 2025 s’annonce comme bien plus qu’un sommet : c’est une célébration du potentiel du Bénin et de l’Afrique de l’Ouest.

Cotonou est prête à accueillir le monde. Cette première édition posera-t-elle les bases d’une collaboration durable qui propulsera le tourisme en Afrique de l’Ouest vers de nouveaux horizons ?

À Cotonou, l’UEMOA renforce l’unité régionale

La 38ᵉ session extraordinaire du Comité Interparlementaire de l’UEMOA s’est ouverte à Cotonou dans une ambiance de coopération renforcée. Pendant cinq jours, les parlementaires des huit États membres débattront des réformes clés pour accélérer l’intégration régionale, avec un accent particulier sur la gouvernance, la numérisation et le rôle stratégique des médias.

 

Cotonou, 15 septembre 2025 – Dans une atmosphère empreinte de solidarité ouest-africaine, la capitale économique du Bénin a accueilli ce lundi l’ouverture officielle de la 38ᵉ session extraordinaire du Comité Interparlementaire de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (CIP-UEMOA). Placée sous le haut patronage de Son Excellence Louis Gbèhounou Vlavonou, Président de l’Assemblée nationale du Bénin, cette réunion de haut niveau réunit en effet une quarantaine de parlementaires des huit États membres pour cinq jours d’échanges intenses sur l’intégration régionale.

 

Cotonou, un acteur clé pour l’unité régionale

 

Dès 9 heures, au cœur de l’hôtel Azalaï, les travaux ont été lancés par le Président par intérim du CIP, l’honorable Abdoulaye Soma, en présence de délégations venues du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Mali et d’autres pays de la région.

« Cette session extraordinaire est un moment pivot pour consolider nos acquis et anticiper les défis de demain, dans un contexte de croissance résiliente », a déclaré M. Soma, évoquant une croissance du PIB de l’UEMOA estimée à 6,3 % pour 2025.

Le Président Vlavonou a présidé la cérémonie avec une emphase particulière sur l’unité.

« Le Bénin, en tant qu’hôte, réaffirme son attachement indéfectible à l’idéal d’une UEMOA forte et inclusive. Fédérons nos efforts pour transformer les disparités en opportunités collectives », a-t-il lancé.

Cette session coïncide opportunément avec d’autres initiatives à Cotonou, comme la formation des journalistes sur les politiques économiques de l’UEMOA, renforçant ainsi les synergies entre gouvernance et information publique.

 

Le CIP-UEMOA, une sentinelle de la démocratie et de l’intégration

 

Créé en 1995 par l’article 35 du Traité révisé de l’UEMOA, le Comité Interparlementaire est l’instance de contrôle démocratique de l’Union. Il regroupe 40 députés (cinq par État membre) et veille également à l’harmonisation des législations nationales avec les directives communautaires. De ce fait, il favorise une intégration économique qui bénéficie à 150 millions d’habitants.

 

Un horizon tourné vers l’avenir

 

Au menu des prochains jours : des audits des chantiers comme le Schéma Directeur de Développement Régional (SDER) et des ateliers sur la numérisation parlementaire. Par la suite, les conclusions attendues alimenteront certainement le Conseil des Ministres et le futur Parlement UEMOA.

Cette 38ᵉ session, au-delà des délibérations, est un signal fort : l’Afrique de l’Ouest, malgré les vents contraires, avance unie vers une intégration qui rime avec équité et développement. Pour Vlavonou et ses pairs, l’enjeu est clair : transformer les mots en actes pour un espace communautaire où chaque citoyen se sente chez lui.

Dans ce contexte de défis et d’opportunités, la question qui se pose est la suivante : face aux soubresauts politiques et aux enjeux de sécurité qui touchent certains États membres, les parlementaires parviendront-ils à maintenir l’unité et à accélérer la mise en œuvre de réformes vitales pour l’avenir de la région ?

 

À suivre…

Cotonou célèbre l’artisanat béninois et son rayonnement international

Bénin : le 19ᵉ Salon national de l’artisanat met le savoir-faire local à l’honneur

 

Cotonou, 16 août 2025 Dès le 22 août 2025, l’esplanade du Palais des Congrès de Cotonou se transformera en une vitrine éclatante de la créativité béninoise avec le lancement du 19ᵉ Salon National de l’Artisanat. En effet,  pendant dix jours, cet événement mettra en lumière l’excellence des artisans locaux, avec le Royaume du Maroc comme invité d’honneur. Sous le thème « Artisanat béninois et accès aux marchés : défis et enjeux de la labellisation et de la certification », ce salon ambitionne de propulser les produits artisanaux du Bénin sur les scènes régionale et mondiale.

 

Le Bénin met en valeur son artisanat pour plus de compétitivité

 

Par ailleurs, pendant une dizaine de jours, jusqu’au 31 août, plus de 150 stands, dont 20 internationaux, présenteront une diversité de créations artisanales, allant des sculptures traditionnelles aux textiles innovants. D’ailleurs, le salon vise à mettre en lumière l’excellence des créations béninoises et à consolider leur position sur les marchés régionaux et mondiaux. En plus, le thème de cette édition met l’accent sur l’importance de la labellisation et de la certification pour garantir l’accès des artisans aux opportunités commerciales mondiales.

 

Un programme riche en ateliers et en échanges

 

D’ailleurs, le salon promet une expérience immersive avec un programme varié : des tables rondes sur les enjeux de l’artisanat, des ateliers pratiques, des concours pour récompenser les talents, des démonstrations en direct et des animations culturelles vibrantes. Ces activités offriront aux visiteurs l’occasion de découvrir la richesse du patrimoine artisanal béninois tout en favorisant des partenariats économiques fructueux.

Du 22 au 31 août, le 19ᵉ Salon National de l’Artisanat met à l’honneur la créativité béninoise, avec le Maroc comme invité d’honneur

Le Maroc, invité d’honneur pour une coopération renforcée

 

La présence du Royaume du Maroc comme invité d’honneur ajoute une dimension internationale à l’événement. Ce choix reflète aussi une volonté de tisser des liens culturels et commerciaux avec un pays reconnu pour son artisanat d’exception, ouvrant la voie à des échanges enrichissants entre artisans béninois et marocains.

 

Un accès gratuit pour attirer un large public

 

Organisé à l’esplanade du Palais des Congrès, le salon sera accessible gratuitement, permettant ainsi à un large public de découvrir et d’acheter des créations uniques. Cette ouverture vise à démocratiser l’accès à l’artisanat et à encourager les Béninois à célébrer leur patrimoine.

Le 19ᵉ Salon National de l’Artisanat n’est pas qu’une simple exposition. C’est une vitrine de l’ambition béninoise de transformer son artisanat en un levier de croissance économique et de rayonnement culturel.

Reste à savoir si cette approche axée sur la labellisation et la certification permettra réellement aux artisans de percer sur les marchés internationaux et de s’affranchir des difficultés économiques ? Ce salon est-il le tremplin dont l’artisanat béninois a besoin pour se positionner comme un acteur incontournable sur la scène mondiale ?

1ᵉʳ août 2025 : le Bénin célèbre 65 ans d’indépendance et d’unité

Bénin : un 65ᵉ anniversaire de l’indépendance sous le signe de l’unité et de l’avenir

Cotonou, 21 juillet 2025 Le 1ᵉʳ août 2025 marquera un jalon historique pour le Bénin : le 65ᵉ anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. À l’approche de cette date symbolique, le pays se prépare à célébrer avec ferveur cet événement qui incarne à la fois la mémoire des luttes passées, la reconnaissance des progrès accomplis et aussi l’élan collectif vers un avenir prospère. Un logo commémoratif, vibrant d’unité, vient cristalliser cette ambition nationale.

 

Un nouveau logo révélé : symbole d’unité et de vision pour le Bénin

 

Pour marquer cette édition spéciale, un logo officiel a été dévoilé. Il reflète l’esprit d’unité et l’aspiration du peuple béninois à un développement durable et inclusif. En fait , ce visuel, conçu avec soin, porte les valeurs de la République et incarne la vision d’un Bénin en marche vers un avenir prometteur. « Ce logo est bien plus qu’une image : c’est un symbole de notre cohésion et de notre détermination à bâtir un pays fort », a déclaré un responsable de la Présidence.

Par ailleurs, pour garantir une utilisation cohérente et respectueuse, un guide détaillé accompagne ce logo. Disponible sur le site officiel de la Présidence du Bénin (https://presidence.bj), ce document précise les déclinaisons autorisées, les formats recommandés, les codes couleurs et les règles d’usage sur les supports imprimés ou numériques. Cette démarche vise à assurer une harmonie visuelle et à renforcer l’impact du message porté par les festivités.

 

Le 1ᵉʳ août : une fête nationale pour rassembler tous les Béninois

 

Le 65ᵉ anniversaire de l’indépendance, célébré chaque année avec solennité, est une occasion privilégiée pour les Béninois de se rassembler autour de leurs valeurs communes. D’ailleurs, les autorités invitent les institutions publiques, les médias, les collectivités locales, les partenaires privés et les citoyens à s’approprier ce logo et à l’intégrer dans leurs initiatives, tout en respectant les directives officielles. Cette mobilisation collective vise à faire rayonner l’esprit républicain à travers le pays et au-delà de ses frontières.

« Cette fête est celle de tous les Béninois. Elle nous rappelle d’où nous venons et nous pousse à construire ensemble l’avenir que nous voulons, a souligné un membre du comité d’organisation des festivités. Le gouvernement  prévoit des événements culturels, des cérémonies officielles et des activités communautaires à travers le pays pour marquer ce moment fort.

 

65ᵉ anniversaire de l’indépendance : un pont entre passé glorieux et avenir radieux

 

En commémorant le 1ᵉʳ août 1960, date historique de l’indépendance, le Bénin ne se contente pas de regarder dans le rétroviseur. Cette 65ᵉ célébration est aussi une opportunité de projeter le pays vers de nouveaux horizons. Les autorités appellent aussi à une mobilisation générale pour faire de cet anniversaire un levier de développement, en misant sur l’unité, l’innovation et l’inclusion.

En somme, en partageant ce logo et en respectant son guide d’utilisation, chaque Béninois devient un ambassadeur des valeurs de la République. À l’aube du 1ᵉʳ août 2025, le Bénin s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire, portée par la fierté de son passé et l’espoir d’un avenir radieux. Cette célébration marquera-t-elle l’amorce d’une nouvelle ère de progrès accéléré pour la nation béninoise ? L’avenir nous le dira, mais l’élan est clairement donné.

Cotonou : L’Afrique unie face à l’atome

Cotonou, épicentre d’une ambition nucléaire africaine : la quête d’une sûreté harmonisée

Du 2 au 6 juin 2025, Cotonou s’est métamorphosée en un carrefour d’idées et d’engagements, accueillant une réunion régionale d’envergure sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Rassemblant les représentants de 25 nations africaines, cette rencontre a fait vibrer la capitale béninoise d’une ambition singulière : forger des systèmes intégrés de gestion pour les autorités de réglementation nucléaire, gardiens de la sûreté radiologique et de la sécurité nucléaire. En effet, dans un continent dans lequel l’énergie atomique émerge comme un levier de développement, cet événement marque une étape décisive vers une gouvernance harmonisée et robuste.

Maîtrise nucléaire : L’Afrique sur la voie de la convergence

Réunis dans l’enceinte vibrante de Cotonou, les délégués, issus d’États aux contextes aussi divers que le Maroc, le Zimbabwe ou le Niger, ont partagé une vision commune : renforcer les cadres réglementaires pour un usage sûr et pacifique des technologies nucléaires. Soutenue par l’AIEA, cette initiative s’inscrit dans une dynamique mondiale visant à prévenir les risques radiologiques tout en maximisant les bénéfices de l’atome, de la médecine à l’agriculture en passant par l’énergie. Ainsi, les discussions, menées avec une rigueur éclairée, ont porté sur l’élaboration de systèmes intégrés de gestion, outils cruciaux pour assurer une supervision cohérente des installations et des activités nucléaires.

Ces systèmes, véritables ossatures de la régulation, visent à unifier les pratiques d’inspection, d’autorisation et de contrôle. Par ailleurs, ils intègrent des protocoles stricts pour la radioprotection, la gestion des déchets radioactifs et la préparation aux urgences, tout en tenant compte des spécificités nationales. « L’harmonisation n’est pas une uniformisation, mais une symphonie avec laquelle chaque nation apporte sa note tout en jouant la même partition », a souligné un expert de l’AIEA, insistant sur l’importance d’une approche concertée.

Le Bénin, hôte stratégique d’un élan continental

En choisissant Cotonou comme théâtre de cette rencontre, le Bénin s’affirme comme un acteur clé dans la coopération régionale. Bien que dépourvu de programme nucléaire d’envergure, le pays utilise des sources radiologiques dans les domaines médical et industriel, nécessitant une réglementation rigoureuse. Cette réunion, accueillie avec une hospitalité empreinte de gravité, a permis au Bénin de partager ses avancées, notamment dans la formation de ses cadres et l’alignement de son cadre législatif sur les normes internationales de l’AIEA.

De plus, les échanges ont également mis en lumière le rôle du Forum des autorités de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), un réseau régional qui, sous l’impulsion de l’AIEA, promeut le partage d’expertise. Des pays comme le Maroc, avec son Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), ou l’Égypte, avec son Autorité de réglementation nucléaire et radiologique (ENRRA), ont présenté leurs modèles, s’inspirant des nations émergentes dans le domaine nucléaire.

Défis du XXIe siècle : sécurité et sûreté nucléaires en première ligne

Au cœur des débats, la sécurité nucléaire s’est imposée comme une priorité absolue. Face aux menaces d’actes malveillants ou d’accidents, les participants ont exploré des stratégies pour renforcer la protection des matières radioactives et des infrastructures. Les leçons tirées d’expériences internationales, comme les missions d’examen par les pairs de l’AIEA (IRRS), ont nourri les réflexions. En conséquence, ces audits, qui évaluent les cadres réglementaires nationaux, ont été salués comme des outils d’amélioration continue, à l’image des progrès réalisés par le Cameroun depuis 2014.

La sûreté radiologique, quant à elle, a occupé une place centrale, avec un accent mis sur la protection des travailleurs, des patients et de l’environnement. Les discussions ont porté sur l’optimisation des normes de radioprotection, inspirées des standards internationaux de l’AIEA, et sur l’adaptation des cadres législatifs pour répondre aux défis des technologies émergentes, comme les petits réacteurs modulaires.

Coopération et durabilité : l’avenir nucléaire de l’Afrique se dessine à Cotonou !

Cette rencontre n’a pas seulement été un forum technique ; elle a incarné une vision d’unité africaine face aux enjeux nucléaires. En favorisant l’échange de bonnes pratiques, elle a renforcé la résilience des autorités réglementaires face à un environnement en mutation rapide. L’AIEA, par son soutien logistique et technique, a réaffirmé son rôle de catalyseur, offrant formations, conseils et ressources pour accompagner les États membres.

En quittant Cotonou, les délégués emportent avec eux un souffle d’optimisme et un engagement renouvelé. Ce rendez-vous, loin d’être une simple parenthèse, pose les fondations d’une Afrique mieux équipée pour maîtriser l’atome, non pas comme une menace, mais comme une promesse de progrès. En définitive, dans la chaleur de juin, Cotonou a allumé une lueur : celle d’un continent qui, par la coopération et la rigueur, s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire nucléaire.

Cotonou : Le karité, or vert d’Afrique, à l’honneur de la 16e Conférence internationale

Cotonou, capitale mondiale de l’Or vert : le karité révolutionne l’économie féminine africaine !

Cotonou, 19 mai 2025 – Sous le soleil ardent de la capitale économique béninoise, Cotonou s’est parée d’une aura particulière ce lundi, accueillant la 16ᵉ Conférence internationale du Karité. Orchestrée par l’Alliance globale pour le karité (AGK), cette grand-messe, qui se tient jusqu’au 21 mai, réunit un kaléidoscope d’acteurs – producteurs, transformateurs, exportateurs, chercheurs et décideurs – autour d’un thème fédérateur : « L’avenir du karité : créer un commerce gagnant-gagnant ». Pour la troisième fois, après 2012 et 2017, le Bénin, acteur clé de la « ceinture du karité », devient le carrefour où se dessine l’avenir de cet or vert, porté par l’énergie de 16 millions de femmes africaines et une ambition de durabilité sans compromis.

Un sommet crucial pour l’avenir du karité : solutions innovantes et équité en vue

En effet, dans les salles vibrantes du Palais des Congrès de Cotonou, la conférence s’ouvre sur une promesse forte : transformer la filière du karité en un modèle de résilience et d’équité pour tous ses acteurs. Venus du Nigeria, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina Faso et du Bénin – véritables piliers de la production mondiale –, les participants plongent dans trois jours d’échanges intenses. Panels, ateliers et sessions d’information explorent des enjeux cruciaux : l’innovation dans la transformation des produits, l’adaptation aux réglementations internationales de plus en plus exigeantes, la sécurisation des approvisionnements face aux aléas et la restauration des parcs à karité, menacés par le changement climatique. « Cette conférence n’est pas qu’un simple forum ; c’est un véritable laboratoire où naissent des solutions concrètes pour une industrie durable et juste », confie une représentante de l’AGK, les yeux brillants d’espoir.

Par ailleurs, l’exposition attenante, véritable vitrine de l’innovation et du savoir-faire, met en lumière des entreprises dynamiques de la sous-région et d’ailleurs. Des PME béninoises, comme celles soutenues par l’Association Karité Bénin (AKB), côtoient des géants internationaux, présentant des produits variés allant du beurre brut aux cosmétiques sophistiqués. Les visiteurs, guidés par des effluves agréables de karité, découvrent des savons artisanaux, des crèmes hydratantes et même des innovations alimentaires inattendues, illustrant le potentiel sans cesse renouvelé et la versatilité de cette ressource précieuse.

L’Or vert, moteur d’émancipation : 16 millions de femmes africaines au cœur du développement

Le karité, trésor de la savane africaine, est bien plus qu’une matière première ; il est le pouls économique et social de millions de foyers. Étendue sur 5 000 km à travers 21 pays, la « ceinture du karité » emploie directement ou indirectement 16 millions de femmes, selon l’AGK. Au Bénin, où l’Atacora abrite des parcs à karité classés réserve de biosphère par l’UNESCO, ces femmes, souvent organisées en coopératives, collectent les noix, les transforment en beurre et alimentent une chaîne de valeur mondiale. « Le karité, c’est notre indépendance financière », témoigne une productrice de Natitingou, venue présenter fièrement ses produits à Cotonou. « Il paie l’école de mes enfants et me donne une voix au sein de ma communauté. »

Ainsi, la conférence met un accent particulier sur l’autonomisation de ces femmes et la garantie de leurs droits. Des sessions dédiées explorent comment leur garantir un revenu décent et équitable, renforcer leur accès aux marchés internationaux et les protéger efficacement des aléas climatiques qui menacent directement les parcs à karité. Des initiatives concrètes comme le Programme régional d’appui au développement du commerce inclusif dans la filière karité (PRADCIFK), doté de 3,6 millions de dollars, visent à intégrer davantage les coopératives féminines dans les circuits commerciaux, notamment via la production de savons et de cosmétiques à haute valeur ajoutée, générant ainsi de meilleurs profits.

Durabilité et innovation : les clés d’un avenir solide pour l’industrie du karité

Face à une demande mondiale croissante – le marché du karité devrait atteindre 4,7 milliards de dollars d’ici à 2030, selon des projections récentes –, la filière doit relever des défis de taille : assurer la traçabilité des produits, respecter des normes environnementales strictes et faire face à une concurrence accrue. À Cotonou, les discussions s’orientent résolument vers des solutions concrètes et innovantes. Des experts, comme ceux de Fludor Benin S.A., plaident pour une collaboration renforcée basée sur des amandes de qualité supérieure, réduisant ainsi l’acidité pour maximiser les revenus des collectrices tout en répondant aux exigences techniques des industriels.

De plus, l’innovation est également à l’honneur et occupe une place centrale. Des projets pilotes prometteurs, soutenus par des partenaires comme l’USAID, explorent la diversification vers des produits dérivés, tels que l’oléine de karité pour l’alimentation ou le miel de fleurs de karité, offrant de nouvelles perspectives commerciales. La restauration des parcs à karité, à l’image du partenariat de 54 millions de dollars avec le Fonds vert pour le climat au Ghana, inspire des initiatives similaires au Bénin, où la déforestation menace les écosystèmes. « Le karité est un allié naturel essentiel contre le changement climatique », souligne une chercheuse de l’Université d’Abomey-Calavi, plaidant avec ferveur pour l’adoption de pratiques agroforestières durables et respectueuses de l’environnement.

Cotonou, épicentre d’une ambition africaine : l’or vert, symbole de croissance et d’espoir

En choisissant Cotonou pour cette conférence, l’AGK célèbre un Bénin en pleine ascension économique. Avec une croissance soutenue et des réformes saluées par le FMI, le pays se positionne comme un hub régional incontournable pour l’innovation et le commerce agricole. La Zone économique spéciale de Glo-Djigbé, dédiée à la transformation des produits agricoles, pourrait bientôt accueillir des unités de traitement du karité, amplifiant considérablement l’impact économique de la filière sur le territoire. L’événement, qui attire plus de 400 participants internationaux, injecte également une dynamique locale significative, des hôtels aux artisans, dans une ville déjà vibrante d’initiatives comme le récent Forum africain pour la recherche et l’innovation (FARI 2025).

Pourtant, des défis persistants nécessitent une attention continue. L’accès au financement pour les PME et la formation des collectrices de noix de karité restent des goulots d’étranglement majeurs qu’il faut résoudre. Les acteurs appellent donc à une coordination renforcée entre les gouvernements, les ONG et le secteur privé pour pérenniser les avancées obtenues et garantir un développement harmonieux. À Cotonou, où les stands bourdonnent d’activités et les idées fusent de toutes parts, une conviction s’impose plus que jamais : le karité, par sa résilience et sa versatilité, est un levier puissant pour un commerce plus équitable et un avenir durable pour des millions de personnes.

Dans l’effervescence de la conférence, Cotonou devient le creuset d’un rêve africain grandissant : celui d’une filière karité où chaque noix collectée, chaque beurre produit, chaque produit exporté raconte une histoire d’autonomie économique, d’innovation et d’espoir pour tout un continent.

Pacte de Cotonou : 50 milliards USD pour l’essor

Cotonou 2025 : un pacte ambitieux pour les PME africaines, 50 milliards de dollars visés lors du 10ᵉ Africa SME Champions Forum !

Dans l’effervescence de Cotonou, les 8 et 9 mai 2025, le Sofitel Marina vibrera au rythme d’une ambition panafricaine audacieuse. Le 10ᵉ Africa SME Champions Forum, orchestré par le groupe AfricSearch, célèbre une décennie d’engagement en faveur des petites et moyennes entreprises (PME), ces piliers méconnus de l’économie africaine. Plus qu’un anniversaire, cet événement marque un tournant : le lancement du Pacte de Cotonou, une feuille de route visant à mobiliser 50 milliards de dollars d’ici à 2035 pour propulser les PME vers de nouveaux horizons.

Le Pacte de Cotonou : trois piliers stratégiques soutenus par de lourds poids financiers

Sous l’égide de Didier Acouetey, président d’AfricSearch, le forum se veut un catalyseur de transformation. « Le Pacte de Cotonou est un appel à l’action collective », a-t-il proclamé, soulignant l’urgence de doter les PME des outils nécessaires pour rivaliser sur la scène mondiale. En plus , ce programme stratégique, dévoilé lors d’une conférence de presse le 30 avril 2025, repose sur trois piliers : l’accès au financement, la digitalisation et l’intégration régionale. En effet, avec 90 % des entreprises africaines classées comme PME et 70 % des emplois qu’elles génèrent, leur essor est une clé pour une croissance inclusive, selon les Nations Unies.

Le Pacte bénéficie du soutien de poids lourds financiers : la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), l’African Guarantee Fund (AGF), la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) et la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA). Dans cette optique,  ces partenaires, réunis autour d’une vision commune, entendent combler le déficit de financement des PME, estimé à 300 milliards de dollars en Afrique subsaharienne.

Le Bénin, terre d’opportunités : le climat des affaires attire les titans de la PME africaine

Choisir Cotonou comme écrin de cette édition n’est pas anodin. Le Bénin, avec ses réformes structurelles et son climat des affaires dynamisé, incarne l’Afrique qui ose. À cet égard,  Laurent Gangbès, directeur de l’Agence de Développement des PME (AdPME), voit dans ce forum une chance unique : « Connecter nos entrepreneurs locaux aux investisseurs internationaux permettra de bâtir des solutions ancrées dans nos réalités. »  En plus, le gouvernement béninois, qui a investi massivement dans les infrastructures, mise sur les PME pour créer richesses et emplois, comme l’a rappelé Régis Facia, vice-président du patronat béninois.

Un programme vibrant et des figures de proue au cœur des débats et des opportunités

Pendant deux jours, le Sofitel Cotonou Marina deviendra un carrefour d’idées et d’opportunités. Des panels d’experts exploreront des thèmes brûlants : digitalisation via l’intelligence artificielle, intégration des PME dans les chaînes de valeur industrielles, gestion des risques financiers. Par ailleurs, Des sessions B2B faciliteront les rencontres entre entrepreneurs et investisseurs, tandis que des masterclasses offriront des outils concrets pour passer à l’échelle. Mais egalement , des visites d’entreprises locales mettront en lumière le dynamisme béninois, et la cérémonie des Africa SME Champions Awards couronnera des initiatives inspirantes, à l’image des 100 PME d’élite sélectionnées à Abidjan en 2024. Des figures de proue, comme Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’État chargé du Développement, ou Estelle Komlan, directrice générale d’Ecobank Togo, partageront leurs visions, renforçant l’appel à une mobilisation collective.

Une vision pour 2035 : le Pacte, symbole de l’ambition et serment pour l’avenir des PME africaines

Ce 10ᵉ forum ne se contente pas de célébrer le passé ; il projette l’Afrique dans une décennie décisive. À terme, le Pacte de Cotonou ambitionne aussi de faire des PME les fers de lance de l’industrialisation et de l’emploi, en s’appuyant sur des partenariats Sud-Sud et des innovations comme les fintechs. Un représentant de l’UEMOA a salué cette initiative tout en annonçant une stratégie régionale pour le secteur privé, signe d’une convergence des volontés. À Cotonou, les 8 et 9 mai, l’Afrique des possibles prendra corps. En effet, Dans les échanges, les poignées de main et les projets esquissés, un continent tout entier affirmera sa foi en ses entrepreneurs. En conclusion,  le Pacte de Cotonou n’est pas qu’un chiffre – 50 milliards de dollars – ; c’est un serment pour une Afrique prospère, portée par ceux qui, chaque jour, bâtissent son avenir.

Osaka 2025 : le Bénin débarque avec ses trésors et son ambition pour éblouir le monde !

Imaginez une île japonaise, Yumeshima, sur le point de devenir l’épicentre d’une symphonie mondiale… Dès l’aube du 13 avril 2025, cette scène hors du commun s’animera au rythme de l’Exposition Universelle Osaka 2025 ! Pendant six mois enchanteurs, jusqu’au 13 octobre, cette célébration grandiose orchestrera la rencontre de plus de 160 nations, attirant quelque 28 millions de visiteurs, tous conviés à un festin de merveilles culturelles, de prouesses technologiques et de visions futuristes.

Par ailleurs, parmi cette mosaïque de pavillons, celui du Bénin s’érige avec une ambition singulière : dévoiler au monde les richesses d’un pays en pleine métamorphose, où l’héritage ancestral danse avec une modernité audacieuse. En effet, à seulement trois jours de l’ouverture, les équipes béninoises peaufinent chaque détail avec une ferveur contagieuse, prêtes à offrir une expérience qui transcende la simple exposition pour devenir une véritable immersion au cœur de l’âme béninoise.

Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Osaka 2025 : le Bénin ouvre ses « Horizons » au dialogue mondial du futur

L’Exposition Universelle Osaka 2025, portée par le thème vibrant « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain », se veut un creuset d’idées où les nations explorent ensemble des réponses aux enjeux cruciaux de notre époque : durabilité, équité, harmonie avec la nature. Dans cet écrin d’innovation et de diversité, le Bénin s’invite avec une proposition captivante, incarnée par son pavillon intitulé Benin Horizons – A Journey of Culture and Opportunities. Ce titre évocateur, loin d’être une simple formule, résonne comme une promesse : celle d’un voyage initiatique à travers un pays qui, fort de son passé glorieux, se projette avec assurance vers des lendemains prospères.

À Yumeshima, l’effervescence est palpable. Les artisans, techniciens et créateurs béninois s’activent pour parachever un espace pensé comme une fenêtre ouverte sur l’âme de leur nation. Orchestré par l’Agence Bénin Tourisme, le pavillon déploie une scénographie où se mêlent installations immersives, trésors artistiques, performances vibrantes et mises en lumière des dynamiques économiques. L’objectif est clair : captiver les visiteurs, qu’ils viennent du Japon ou d’ailleurs, en leur offrant un aperçu saisissant d’un Bénin pluriel, à la croisée des chemins entre tradition et renouveau.


Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Patrimoine vibrant, économie florissante, créativité envoûtante : le Bénin se dévoile en trois actes

 

Le pavillon du Bénin se structure autour de trois piliers fondamentaux, chacun révélant une facette essentielle de l’identité nationale :

  • L’éclat du patrimoine culturel : terre natale du vaudou et des royaumes du Dahomey, le Bénin porte en lui une histoire d’une profondeur rare. Ainsi, les visiteurs pourront s’émerveiller devant des reproductions de palais royaux, des objets façonnés par des siècles de savoir-faire et des dispositifs multimédias qui donnent vie aux traditions séculaires.
  • L’élan de la modernité économique : au-delà de ses racines, le Bénin s’affirme comme une terre d’opportunités. Pour illustrer cela, des espaces dédiés mettront en exergue des secteurs en pleine efflorescence — agriculture durable, technologies numériques, industries créatives — tout en soulignant les perspectives d’investissement et de partenariats internationaux.
  • La puissance de la créativité : musique envoûtante, danses ancestrales, artisanat raffiné et gastronomie savoureuse ; en effet, le pavillon fera rayonner le génie artistique béninois, vecteur d’un soft power qui séduit et inspire.

Chaque élément, minutieusement agencé, vise à tisser un lien intime entre les visiteurs et ce pays méconnu, souvent éclipsé par ses voisins, mais riche d’un potentiel unique.

Le Bénin à la conquête d’Osaka : une vitrine mondiale pour séduire voyageurs et investisseurs

Pour le Bénin, cette participation dépasse le cadre d’une exposition ; elle s’inscrit en réalité dans une stratégie ambitieuse de visibilité mondiale. En s’installant à Osaka, au cœur de l’Asie, le pays s’ouvre à un public nouveau, loin des circuits traditionnels de l’Afrique de l’Ouest. De ce fait, cette vitrine exceptionnelle lui permet de polir son image, de charmer les voyageurs en quête d’authenticité et de convaincre les investisseurs du dynamisme de son économie. Le choix du Japon, nation à la croisée de la tradition et de l’innovation, reflète une volonté de nouer des alliances inédites, dans une région où les collaborations avec l’Afrique demeurent encore embryonnaires.

Ainsi, le pavillon devient un outil diplomatique subtil, où la culture et l’économie s’entrelacent pour projeter une identité forte et contemporaine. Du 13 avril au 13 octobre 2025, le Bénin compte bien graver son nom dans l’esprit des millions de visiteurs, transformant leur curiosité en désir d’exploration.

Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Osaka 2025 à Yumeshima : le rendez-vous immanquable avec les horizons béninois

Alors que les derniers préparatifs s’achèvent, le pavillon du Bénin se dresse, prêt à accueillir le monde dès le 13 avril 2025. Que vous soyez passionné d’art, épris de découvertes ou en quête d’opportunités, chaque visiteur y trouvera une expérience taillée pour émerveiller et interpeller. Ce lieu ne sera pas seulement un espace d’exposition, mais un pont jeté entre les cultures, une invitation à pénétrer l’univers d’un peuple fier et visionnaire.

Osaka 2025 : le Bénin vous ouvre les portes d’un avenir inspirant !

En somme, la présence du Bénin à l’Exposition Universelle Osaka 2025 ne se résume pas à une simple participation ; elle incarne plutôt un élan, une aspiration à se révéler au monde sous un nouveau jour. En conjuguant l’héritage d’un passé prestigieux et les promesses d’un futur audacieux, le pays offre aux visiteurs une expérience qui transcende les frontières.

Du 13 avril au 13 octobre 2025, Yumeshima deviendra le théâtre d’une rencontre exceptionnelle avec un Bénin vibrant, prêt à partager ses trésors et à écrire une nouvelle page de son histoire sur la scène globale. N’hésitez plus, venez, découvrez et laissez-vous inspirer par ces horizons béninois qui s’ouvrent à l’infini.

Le Port Autonome de Cotonou célèbre six décennies d’impact souverain

Cotonou, 11 mars 2025 – Dans l’écrin vibrant de Cotonou, où les vagues de l’Atlantique bercent les rêves d’une nation, le Port Autonome de Cotonou (PAC) s’apprête à écrire une nouvelle page de son épopée. En effet, du 21 au 29 mars 2025, cet édifice économique, poumon vital du Bénin depuis son inauguration le 1ᵉʳ août 1965, célébrera ses soixante printemps sous le sceau d’une ambition intacte : celle d’unir passé glorieux et avenir audacieux. Par ailleurs, sous la bannière évocatrice « 60 ans d’imPACt », cette commémoration, orchestrée avec le concours du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, promet une fresque festive et réflexive, où se mêleront mémoire, innovation et communion collective.

Un jubilé de diamant aux multiples éclats

En outre, le calendrier des festivités, dévoilé avec une solennité empreinte de fierté, s’étend sur neuf jours d’effervescence à la Place de l’Amazone, épicentre symbolique de cet anniversaire historique. Parmi les partenaires d’exception, Bénin Terminal, opérateur du terminal à conteneurs et filiale du prestigieux AGL Group, se distingue en tant que « partenaire diamant ». Présent aux côtés du PAC, cet acteur clé dévoilera ses missions et ses visions lors de la foire portuaire, un espace d’échanges où plus de soixante exposants convergeront pour tisser des alliances et magnifier les avancées du secteur maritime.

En plus, le programme, d’une richesse foisonnante, s’annonce comme une ode à la diversité des expériences. Les PAC’Days offriront des panels de discussion et une projection inédite retraçant le cheminement du port, de ses balbutiements à son rayonnement actuel. Les PAC’Tours inviteront les curieux à sillonner le bassin portuaire, à contempler les fresques murales – véritables palimpsestes de l’histoire béninoise – et à saisir l’ampleur d’une plateforme en perpétuelle métamorphose. Les PAC’Vibes, quant à eux, feront résonner des mélodies urbaines lors d’un concert en plein air, tandis que la Coupe des 60 ans enflammera les passions footballistiques dans un tournoi dédié aux aficionados du ballon rond.

Une mémoire vive, un futur en germe

Au cœur de cette célébration, le Musée Conteneur se dressera comme une installation singulière, un écrin éphémère où photographies d’archives, témoignages filmés et objets emblématiques narreront six décennies d’un port qui traite aujourd’hui plus de 11 millions de tonnes de marchandises par an, générant 60 % du PIB national. De la première escale du « Maréchal Foch » en 1965 aux grands travaux de modernisation dont les douze projets phares financés à hauteur de 450 milliards de francs CFA d’ici à 2026, le PAC s’affirme comme un pivot stratégique pour la sous-région, reliant le Bénin aux pays de l’hinterland et au géant nigérian.

La foire portuaire, quant à elle, incarnera une agora contemporaine, où acteurs maritimes, entreprises et innovateurs convergeront pour esquisser les contours d’une plateforme logistique toujours plus performante. Les inscriptions, ouvertes via le site dédié, invitent chacun à prendre part à cette grande fête, badge d’accès en main, pour ne rien manquer d’un événement qui promet d’être gravé dans les annales.

Le Port Autonome de Cotonou : une célébration au service de l’unité

Au-delà des fastes et des chiffres, ce jubilé de diamant porte une ambition plus profonde : fédérer une communauté portuaire et un peuple autour d’un héritage commun. Depuis 2018, sous l’impulsion de la gestion déléguée confiée à Port d’Anvers International, le PAC a entamé une mue spectaculaire, conjuguant digitalisation, sécurité et durabilité – des valeurs certifiées par les normes ISO 14001 et 9001. Ce soixantième anniversaire n’est pas seulement une rétrospective ; il est une passerelle vers un avenir où le port de Cotonou aspire à demeurer une référence ouest-africaine, un trait d’union entre nations et un moteur d’émergence.

Alors que les préparatifs battent leur plein, une brise d’optimisme souffle sur la Marina. Et dans ce ballet d’hommes, de machines et de rêves, une vérité s’impose : le Port Autonome de Cotonou, tel un phare inébranlable, ne cesse d’éclairer l’horizon, prouvant que soixante ans d’histoire ne sont qu’un prélude à une symphonie encore plus vaste, celle d’un Bénin qui, porté par les flots, s’élance vers l’infini.

 

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