Cotonou : L’Afrique unie face à l’atome

Cotonou, épicentre d’une ambition nucléaire africaine : la quête d’une sûreté harmonisée

Du 2 au 6 juin 2025, Cotonou s’est métamorphosée en un carrefour d’idées et d’engagements, accueillant une réunion régionale d’envergure sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Rassemblant les représentants de 25 nations africaines, cette rencontre a fait vibrer la capitale béninoise d’une ambition singulière : forger des systèmes intégrés de gestion pour les autorités de réglementation nucléaire, gardiens de la sûreté radiologique et de la sécurité nucléaire. En effet, dans un continent dans lequel l’énergie atomique émerge comme un levier de développement, cet événement marque une étape décisive vers une gouvernance harmonisée et robuste.

Maîtrise nucléaire : L’Afrique sur la voie de la convergence

Réunis dans l’enceinte vibrante de Cotonou, les délégués, issus d’États aux contextes aussi divers que le Maroc, le Zimbabwe ou le Niger, ont partagé une vision commune : renforcer les cadres réglementaires pour un usage sûr et pacifique des technologies nucléaires. Soutenue par l’AIEA, cette initiative s’inscrit dans une dynamique mondiale visant à prévenir les risques radiologiques tout en maximisant les bénéfices de l’atome, de la médecine à l’agriculture en passant par l’énergie. Ainsi, les discussions, menées avec une rigueur éclairée, ont porté sur l’élaboration de systèmes intégrés de gestion, outils cruciaux pour assurer une supervision cohérente des installations et des activités nucléaires.

Ces systèmes, véritables ossatures de la régulation, visent à unifier les pratiques d’inspection, d’autorisation et de contrôle. Par ailleurs, ils intègrent des protocoles stricts pour la radioprotection, la gestion des déchets radioactifs et la préparation aux urgences, tout en tenant compte des spécificités nationales. « L’harmonisation n’est pas une uniformisation, mais une symphonie avec laquelle chaque nation apporte sa note tout en jouant la même partition », a souligné un expert de l’AIEA, insistant sur l’importance d’une approche concertée.

Le Bénin, hôte stratégique d’un élan continental

En choisissant Cotonou comme théâtre de cette rencontre, le Bénin s’affirme comme un acteur clé dans la coopération régionale. Bien que dépourvu de programme nucléaire d’envergure, le pays utilise des sources radiologiques dans les domaines médical et industriel, nécessitant une réglementation rigoureuse. Cette réunion, accueillie avec une hospitalité empreinte de gravité, a permis au Bénin de partager ses avancées, notamment dans la formation de ses cadres et l’alignement de son cadre législatif sur les normes internationales de l’AIEA.

De plus, les échanges ont également mis en lumière le rôle du Forum des autorités de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), un réseau régional qui, sous l’impulsion de l’AIEA, promeut le partage d’expertise. Des pays comme le Maroc, avec son Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), ou l’Égypte, avec son Autorité de réglementation nucléaire et radiologique (ENRRA), ont présenté leurs modèles, s’inspirant des nations émergentes dans le domaine nucléaire.

Défis du XXIe siècle : sécurité et sûreté nucléaires en première ligne

Au cœur des débats, la sécurité nucléaire s’est imposée comme une priorité absolue. Face aux menaces d’actes malveillants ou d’accidents, les participants ont exploré des stratégies pour renforcer la protection des matières radioactives et des infrastructures. Les leçons tirées d’expériences internationales, comme les missions d’examen par les pairs de l’AIEA (IRRS), ont nourri les réflexions. En conséquence, ces audits, qui évaluent les cadres réglementaires nationaux, ont été salués comme des outils d’amélioration continue, à l’image des progrès réalisés par le Cameroun depuis 2014.

La sûreté radiologique, quant à elle, a occupé une place centrale, avec un accent mis sur la protection des travailleurs, des patients et de l’environnement. Les discussions ont porté sur l’optimisation des normes de radioprotection, inspirées des standards internationaux de l’AIEA, et sur l’adaptation des cadres législatifs pour répondre aux défis des technologies émergentes, comme les petits réacteurs modulaires.

Coopération et durabilité : l’avenir nucléaire de l’Afrique se dessine à Cotonou !

Cette rencontre n’a pas seulement été un forum technique ; elle a incarné une vision d’unité africaine face aux enjeux nucléaires. En favorisant l’échange de bonnes pratiques, elle a renforcé la résilience des autorités réglementaires face à un environnement en mutation rapide. L’AIEA, par son soutien logistique et technique, a réaffirmé son rôle de catalyseur, offrant formations, conseils et ressources pour accompagner les États membres.

En quittant Cotonou, les délégués emportent avec eux un souffle d’optimisme et un engagement renouvelé. Ce rendez-vous, loin d’être une simple parenthèse, pose les fondations d’une Afrique mieux équipée pour maîtriser l’atome, non pas comme une menace, mais comme une promesse de progrès. En définitive, dans la chaleur de juin, Cotonou a allumé une lueur : celle d’un continent qui, par la coopération et la rigueur, s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire nucléaire.

Cotonou : Le karité, or vert d’Afrique, à l’honneur de la 16e Conférence internationale

Cotonou, capitale mondiale de l’Or vert : le karité révolutionne l’économie féminine africaine !

Cotonou, 19 mai 2025 – Sous le soleil ardent de la capitale économique béninoise, Cotonou s’est parée d’une aura particulière ce lundi, accueillant la 16ᵉ Conférence internationale du Karité. Orchestrée par l’Alliance globale pour le karité (AGK), cette grand-messe, qui se tient jusqu’au 21 mai, réunit un kaléidoscope d’acteurs – producteurs, transformateurs, exportateurs, chercheurs et décideurs – autour d’un thème fédérateur : « L’avenir du karité : créer un commerce gagnant-gagnant ». Pour la troisième fois, après 2012 et 2017, le Bénin, acteur clé de la « ceinture du karité », devient le carrefour où se dessine l’avenir de cet or vert, porté par l’énergie de 16 millions de femmes africaines et une ambition de durabilité sans compromis.

Un sommet crucial pour l’avenir du karité : solutions innovantes et équité en vue

En effet, dans les salles vibrantes du Palais des Congrès de Cotonou, la conférence s’ouvre sur une promesse forte : transformer la filière du karité en un modèle de résilience et d’équité pour tous ses acteurs. Venus du Nigeria, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina Faso et du Bénin – véritables piliers de la production mondiale –, les participants plongent dans trois jours d’échanges intenses. Panels, ateliers et sessions d’information explorent des enjeux cruciaux : l’innovation dans la transformation des produits, l’adaptation aux réglementations internationales de plus en plus exigeantes, la sécurisation des approvisionnements face aux aléas et la restauration des parcs à karité, menacés par le changement climatique. « Cette conférence n’est pas qu’un simple forum ; c’est un véritable laboratoire où naissent des solutions concrètes pour une industrie durable et juste », confie une représentante de l’AGK, les yeux brillants d’espoir.

Par ailleurs, l’exposition attenante, véritable vitrine de l’innovation et du savoir-faire, met en lumière des entreprises dynamiques de la sous-région et d’ailleurs. Des PME béninoises, comme celles soutenues par l’Association Karité Bénin (AKB), côtoient des géants internationaux, présentant des produits variés allant du beurre brut aux cosmétiques sophistiqués. Les visiteurs, guidés par des effluves agréables de karité, découvrent des savons artisanaux, des crèmes hydratantes et même des innovations alimentaires inattendues, illustrant le potentiel sans cesse renouvelé et la versatilité de cette ressource précieuse.

L’Or vert, moteur d’émancipation : 16 millions de femmes africaines au cœur du développement

Le karité, trésor de la savane africaine, est bien plus qu’une matière première ; il est le pouls économique et social de millions de foyers. Étendue sur 5 000 km à travers 21 pays, la « ceinture du karité » emploie directement ou indirectement 16 millions de femmes, selon l’AGK. Au Bénin, où l’Atacora abrite des parcs à karité classés réserve de biosphère par l’UNESCO, ces femmes, souvent organisées en coopératives, collectent les noix, les transforment en beurre et alimentent une chaîne de valeur mondiale. « Le karité, c’est notre indépendance financière », témoigne une productrice de Natitingou, venue présenter fièrement ses produits à Cotonou. « Il paie l’école de mes enfants et me donne une voix au sein de ma communauté. »

Ainsi, la conférence met un accent particulier sur l’autonomisation de ces femmes et la garantie de leurs droits. Des sessions dédiées explorent comment leur garantir un revenu décent et équitable, renforcer leur accès aux marchés internationaux et les protéger efficacement des aléas climatiques qui menacent directement les parcs à karité. Des initiatives concrètes comme le Programme régional d’appui au développement du commerce inclusif dans la filière karité (PRADCIFK), doté de 3,6 millions de dollars, visent à intégrer davantage les coopératives féminines dans les circuits commerciaux, notamment via la production de savons et de cosmétiques à haute valeur ajoutée, générant ainsi de meilleurs profits.

Durabilité et innovation : les clés d’un avenir solide pour l’industrie du karité

Face à une demande mondiale croissante – le marché du karité devrait atteindre 4,7 milliards de dollars d’ici à 2030, selon des projections récentes –, la filière doit relever des défis de taille : assurer la traçabilité des produits, respecter des normes environnementales strictes et faire face à une concurrence accrue. À Cotonou, les discussions s’orientent résolument vers des solutions concrètes et innovantes. Des experts, comme ceux de Fludor Benin S.A., plaident pour une collaboration renforcée basée sur des amandes de qualité supérieure, réduisant ainsi l’acidité pour maximiser les revenus des collectrices tout en répondant aux exigences techniques des industriels.

De plus, l’innovation est également à l’honneur et occupe une place centrale. Des projets pilotes prometteurs, soutenus par des partenaires comme l’USAID, explorent la diversification vers des produits dérivés, tels que l’oléine de karité pour l’alimentation ou le miel de fleurs de karité, offrant de nouvelles perspectives commerciales. La restauration des parcs à karité, à l’image du partenariat de 54 millions de dollars avec le Fonds vert pour le climat au Ghana, inspire des initiatives similaires au Bénin, où la déforestation menace les écosystèmes. « Le karité est un allié naturel essentiel contre le changement climatique », souligne une chercheuse de l’Université d’Abomey-Calavi, plaidant avec ferveur pour l’adoption de pratiques agroforestières durables et respectueuses de l’environnement.

Cotonou, épicentre d’une ambition africaine : l’or vert, symbole de croissance et d’espoir

En choisissant Cotonou pour cette conférence, l’AGK célèbre un Bénin en pleine ascension économique. Avec une croissance soutenue et des réformes saluées par le FMI, le pays se positionne comme un hub régional incontournable pour l’innovation et le commerce agricole. La Zone économique spéciale de Glo-Djigbé, dédiée à la transformation des produits agricoles, pourrait bientôt accueillir des unités de traitement du karité, amplifiant considérablement l’impact économique de la filière sur le territoire. L’événement, qui attire plus de 400 participants internationaux, injecte également une dynamique locale significative, des hôtels aux artisans, dans une ville déjà vibrante d’initiatives comme le récent Forum africain pour la recherche et l’innovation (FARI 2025).

Pourtant, des défis persistants nécessitent une attention continue. L’accès au financement pour les PME et la formation des collectrices de noix de karité restent des goulots d’étranglement majeurs qu’il faut résoudre. Les acteurs appellent donc à une coordination renforcée entre les gouvernements, les ONG et le secteur privé pour pérenniser les avancées obtenues et garantir un développement harmonieux. À Cotonou, où les stands bourdonnent d’activités et les idées fusent de toutes parts, une conviction s’impose plus que jamais : le karité, par sa résilience et sa versatilité, est un levier puissant pour un commerce plus équitable et un avenir durable pour des millions de personnes.

Dans l’effervescence de la conférence, Cotonou devient le creuset d’un rêve africain grandissant : celui d’une filière karité où chaque noix collectée, chaque beurre produit, chaque produit exporté raconte une histoire d’autonomie économique, d’innovation et d’espoir pour tout un continent.

Pacte de Cotonou : 50 milliards USD pour l’essor

Cotonou 2025 : un pacte ambitieux pour les PME africaines, 50 milliards de dollars visés lors du 10ᵉ Africa SME Champions Forum !

Dans l’effervescence de Cotonou, les 8 et 9 mai 2025, le Sofitel Marina vibrera au rythme d’une ambition panafricaine audacieuse. Le 10ᵉ Africa SME Champions Forum, orchestré par le groupe AfricSearch, célèbre une décennie d’engagement en faveur des petites et moyennes entreprises (PME), ces piliers méconnus de l’économie africaine. Plus qu’un anniversaire, cet événement marque un tournant : le lancement du Pacte de Cotonou, une feuille de route visant à mobiliser 50 milliards de dollars d’ici à 2035 pour propulser les PME vers de nouveaux horizons.

Le Pacte de Cotonou : trois piliers stratégiques soutenus par de lourds poids financiers

Sous l’égide de Didier Acouetey, président d’AfricSearch, le forum se veut un catalyseur de transformation. « Le Pacte de Cotonou est un appel à l’action collective », a-t-il proclamé, soulignant l’urgence de doter les PME des outils nécessaires pour rivaliser sur la scène mondiale. En plus , ce programme stratégique, dévoilé lors d’une conférence de presse le 30 avril 2025, repose sur trois piliers : l’accès au financement, la digitalisation et l’intégration régionale. En effet, avec 90 % des entreprises africaines classées comme PME et 70 % des emplois qu’elles génèrent, leur essor est une clé pour une croissance inclusive, selon les Nations Unies.

Le Pacte bénéficie du soutien de poids lourds financiers : la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), l’African Guarantee Fund (AGF), la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) et la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA). Dans cette optique,  ces partenaires, réunis autour d’une vision commune, entendent combler le déficit de financement des PME, estimé à 300 milliards de dollars en Afrique subsaharienne.

Le Bénin, terre d’opportunités : le climat des affaires attire les titans de la PME africaine

Choisir Cotonou comme écrin de cette édition n’est pas anodin. Le Bénin, avec ses réformes structurelles et son climat des affaires dynamisé, incarne l’Afrique qui ose. À cet égard,  Laurent Gangbès, directeur de l’Agence de Développement des PME (AdPME), voit dans ce forum une chance unique : « Connecter nos entrepreneurs locaux aux investisseurs internationaux permettra de bâtir des solutions ancrées dans nos réalités. »  En plus, le gouvernement béninois, qui a investi massivement dans les infrastructures, mise sur les PME pour créer richesses et emplois, comme l’a rappelé Régis Facia, vice-président du patronat béninois.

Un programme vibrant et des figures de proue au cœur des débats et des opportunités

Pendant deux jours, le Sofitel Cotonou Marina deviendra un carrefour d’idées et d’opportunités. Des panels d’experts exploreront des thèmes brûlants : digitalisation via l’intelligence artificielle, intégration des PME dans les chaînes de valeur industrielles, gestion des risques financiers. Par ailleurs, Des sessions B2B faciliteront les rencontres entre entrepreneurs et investisseurs, tandis que des masterclasses offriront des outils concrets pour passer à l’échelle. Mais egalement , des visites d’entreprises locales mettront en lumière le dynamisme béninois, et la cérémonie des Africa SME Champions Awards couronnera des initiatives inspirantes, à l’image des 100 PME d’élite sélectionnées à Abidjan en 2024. Des figures de proue, comme Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’État chargé du Développement, ou Estelle Komlan, directrice générale d’Ecobank Togo, partageront leurs visions, renforçant l’appel à une mobilisation collective.

Une vision pour 2035 : le Pacte, symbole de l’ambition et serment pour l’avenir des PME africaines

Ce 10ᵉ forum ne se contente pas de célébrer le passé ; il projette l’Afrique dans une décennie décisive. À terme, le Pacte de Cotonou ambitionne aussi de faire des PME les fers de lance de l’industrialisation et de l’emploi, en s’appuyant sur des partenariats Sud-Sud et des innovations comme les fintechs. Un représentant de l’UEMOA a salué cette initiative tout en annonçant une stratégie régionale pour le secteur privé, signe d’une convergence des volontés. À Cotonou, les 8 et 9 mai, l’Afrique des possibles prendra corps. En effet, Dans les échanges, les poignées de main et les projets esquissés, un continent tout entier affirmera sa foi en ses entrepreneurs. En conclusion,  le Pacte de Cotonou n’est pas qu’un chiffre – 50 milliards de dollars – ; c’est un serment pour une Afrique prospère, portée par ceux qui, chaque jour, bâtissent son avenir.

Osaka 2025 : le Bénin débarque avec ses trésors et son ambition pour éblouir le monde !

Imaginez une île japonaise, Yumeshima, sur le point de devenir l’épicentre d’une symphonie mondiale… Dès l’aube du 13 avril 2025, cette scène hors du commun s’animera au rythme de l’Exposition Universelle Osaka 2025 ! Pendant six mois enchanteurs, jusqu’au 13 octobre, cette célébration grandiose orchestrera la rencontre de plus de 160 nations, attirant quelque 28 millions de visiteurs, tous conviés à un festin de merveilles culturelles, de prouesses technologiques et de visions futuristes.

Par ailleurs, parmi cette mosaïque de pavillons, celui du Bénin s’érige avec une ambition singulière : dévoiler au monde les richesses d’un pays en pleine métamorphose, où l’héritage ancestral danse avec une modernité audacieuse. En effet, à seulement trois jours de l’ouverture, les équipes béninoises peaufinent chaque détail avec une ferveur contagieuse, prêtes à offrir une expérience qui transcende la simple exposition pour devenir une véritable immersion au cœur de l’âme béninoise.

Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Osaka 2025 : le Bénin ouvre ses « Horizons » au dialogue mondial du futur

L’Exposition Universelle Osaka 2025, portée par le thème vibrant « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain », se veut un creuset d’idées où les nations explorent ensemble des réponses aux enjeux cruciaux de notre époque : durabilité, équité, harmonie avec la nature. Dans cet écrin d’innovation et de diversité, le Bénin s’invite avec une proposition captivante, incarnée par son pavillon intitulé Benin Horizons – A Journey of Culture and Opportunities. Ce titre évocateur, loin d’être une simple formule, résonne comme une promesse : celle d’un voyage initiatique à travers un pays qui, fort de son passé glorieux, se projette avec assurance vers des lendemains prospères.

À Yumeshima, l’effervescence est palpable. Les artisans, techniciens et créateurs béninois s’activent pour parachever un espace pensé comme une fenêtre ouverte sur l’âme de leur nation. Orchestré par l’Agence Bénin Tourisme, le pavillon déploie une scénographie où se mêlent installations immersives, trésors artistiques, performances vibrantes et mises en lumière des dynamiques économiques. L’objectif est clair : captiver les visiteurs, qu’ils viennent du Japon ou d’ailleurs, en leur offrant un aperçu saisissant d’un Bénin pluriel, à la croisée des chemins entre tradition et renouveau.


Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Patrimoine vibrant, économie florissante, créativité envoûtante : le Bénin se dévoile en trois actes

 

Le pavillon du Bénin se structure autour de trois piliers fondamentaux, chacun révélant une facette essentielle de l’identité nationale :

  • L’éclat du patrimoine culturel : terre natale du vaudou et des royaumes du Dahomey, le Bénin porte en lui une histoire d’une profondeur rare. Ainsi, les visiteurs pourront s’émerveiller devant des reproductions de palais royaux, des objets façonnés par des siècles de savoir-faire et des dispositifs multimédias qui donnent vie aux traditions séculaires.
  • L’élan de la modernité économique : au-delà de ses racines, le Bénin s’affirme comme une terre d’opportunités. Pour illustrer cela, des espaces dédiés mettront en exergue des secteurs en pleine efflorescence — agriculture durable, technologies numériques, industries créatives — tout en soulignant les perspectives d’investissement et de partenariats internationaux.
  • La puissance de la créativité : musique envoûtante, danses ancestrales, artisanat raffiné et gastronomie savoureuse ; en effet, le pavillon fera rayonner le génie artistique béninois, vecteur d’un soft power qui séduit et inspire.

Chaque élément, minutieusement agencé, vise à tisser un lien intime entre les visiteurs et ce pays méconnu, souvent éclipsé par ses voisins, mais riche d’un potentiel unique.

Le Bénin à la conquête d’Osaka : une vitrine mondiale pour séduire voyageurs et investisseurs

Pour le Bénin, cette participation dépasse le cadre d’une exposition ; elle s’inscrit en réalité dans une stratégie ambitieuse de visibilité mondiale. En s’installant à Osaka, au cœur de l’Asie, le pays s’ouvre à un public nouveau, loin des circuits traditionnels de l’Afrique de l’Ouest. De ce fait, cette vitrine exceptionnelle lui permet de polir son image, de charmer les voyageurs en quête d’authenticité et de convaincre les investisseurs du dynamisme de son économie. Le choix du Japon, nation à la croisée de la tradition et de l’innovation, reflète une volonté de nouer des alliances inédites, dans une région où les collaborations avec l’Afrique demeurent encore embryonnaires.

Ainsi, le pavillon devient un outil diplomatique subtil, où la culture et l’économie s’entrelacent pour projeter une identité forte et contemporaine. Du 13 avril au 13 octobre 2025, le Bénin compte bien graver son nom dans l’esprit des millions de visiteurs, transformant leur curiosité en désir d’exploration.

Le Bénin dévoile ses richesses culturelles, son dynamisme économique et sa créativité au monde entier à l'Exposition Universelle Osaka 2025,Osaka 2025 à Yumeshima : le rendez-vous immanquable avec les horizons béninois

Alors que les derniers préparatifs s’achèvent, le pavillon du Bénin se dresse, prêt à accueillir le monde dès le 13 avril 2025. Que vous soyez passionné d’art, épris de découvertes ou en quête d’opportunités, chaque visiteur y trouvera une expérience taillée pour émerveiller et interpeller. Ce lieu ne sera pas seulement un espace d’exposition, mais un pont jeté entre les cultures, une invitation à pénétrer l’univers d’un peuple fier et visionnaire.

Osaka 2025 : le Bénin vous ouvre les portes d’un avenir inspirant !

En somme, la présence du Bénin à l’Exposition Universelle Osaka 2025 ne se résume pas à une simple participation ; elle incarne plutôt un élan, une aspiration à se révéler au monde sous un nouveau jour. En conjuguant l’héritage d’un passé prestigieux et les promesses d’un futur audacieux, le pays offre aux visiteurs une expérience qui transcende les frontières.

Du 13 avril au 13 octobre 2025, Yumeshima deviendra le théâtre d’une rencontre exceptionnelle avec un Bénin vibrant, prêt à partager ses trésors et à écrire une nouvelle page de son histoire sur la scène globale. N’hésitez plus, venez, découvrez et laissez-vous inspirer par ces horizons béninois qui s’ouvrent à l’infini.

Le Port Autonome de Cotonou célèbre six décennies d’impact souverain

Cotonou, 11 mars 2025 – Dans l’écrin vibrant de Cotonou, où les vagues de l’Atlantique bercent les rêves d’une nation, le Port Autonome de Cotonou (PAC) s’apprête à écrire une nouvelle page de son épopée. En effet, du 21 au 29 mars 2025, cet édifice économique, poumon vital du Bénin depuis son inauguration le 1ᵉʳ août 1965, célébrera ses soixante printemps sous le sceau d’une ambition intacte : celle d’unir passé glorieux et avenir audacieux. Par ailleurs, sous la bannière évocatrice « 60 ans d’imPACt », cette commémoration, orchestrée avec le concours du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, promet une fresque festive et réflexive, où se mêleront mémoire, innovation et communion collective.

Un jubilé de diamant aux multiples éclats

En outre, le calendrier des festivités, dévoilé avec une solennité empreinte de fierté, s’étend sur neuf jours d’effervescence à la Place de l’Amazone, épicentre symbolique de cet anniversaire historique. Parmi les partenaires d’exception, Bénin Terminal, opérateur du terminal à conteneurs et filiale du prestigieux AGL Group, se distingue en tant que « partenaire diamant ». Présent aux côtés du PAC, cet acteur clé dévoilera ses missions et ses visions lors de la foire portuaire, un espace d’échanges où plus de soixante exposants convergeront pour tisser des alliances et magnifier les avancées du secteur maritime.

En plus, le programme, d’une richesse foisonnante, s’annonce comme une ode à la diversité des expériences. Les PAC’Days offriront des panels de discussion et une projection inédite retraçant le cheminement du port, de ses balbutiements à son rayonnement actuel. Les PAC’Tours inviteront les curieux à sillonner le bassin portuaire, à contempler les fresques murales – véritables palimpsestes de l’histoire béninoise – et à saisir l’ampleur d’une plateforme en perpétuelle métamorphose. Les PAC’Vibes, quant à eux, feront résonner des mélodies urbaines lors d’un concert en plein air, tandis que la Coupe des 60 ans enflammera les passions footballistiques dans un tournoi dédié aux aficionados du ballon rond.

Une mémoire vive, un futur en germe

Au cœur de cette célébration, le Musée Conteneur se dressera comme une installation singulière, un écrin éphémère où photographies d’archives, témoignages filmés et objets emblématiques narreront six décennies d’un port qui traite aujourd’hui plus de 11 millions de tonnes de marchandises par an, générant 60 % du PIB national. De la première escale du « Maréchal Foch » en 1965 aux grands travaux de modernisation dont les douze projets phares financés à hauteur de 450 milliards de francs CFA d’ici à 2026, le PAC s’affirme comme un pivot stratégique pour la sous-région, reliant le Bénin aux pays de l’hinterland et au géant nigérian.

La foire portuaire, quant à elle, incarnera une agora contemporaine, où acteurs maritimes, entreprises et innovateurs convergeront pour esquisser les contours d’une plateforme logistique toujours plus performante. Les inscriptions, ouvertes via le site dédié, invitent chacun à prendre part à cette grande fête, badge d’accès en main, pour ne rien manquer d’un événement qui promet d’être gravé dans les annales.

Le Port Autonome de Cotonou : une célébration au service de l’unité

Au-delà des fastes et des chiffres, ce jubilé de diamant porte une ambition plus profonde : fédérer une communauté portuaire et un peuple autour d’un héritage commun. Depuis 2018, sous l’impulsion de la gestion déléguée confiée à Port d’Anvers International, le PAC a entamé une mue spectaculaire, conjuguant digitalisation, sécurité et durabilité – des valeurs certifiées par les normes ISO 14001 et 9001. Ce soixantième anniversaire n’est pas seulement une rétrospective ; il est une passerelle vers un avenir où le port de Cotonou aspire à demeurer une référence ouest-africaine, un trait d’union entre nations et un moteur d’émergence.

Alors que les préparatifs battent leur plein, une brise d’optimisme souffle sur la Marina. Et dans ce ballet d’hommes, de machines et de rêves, une vérité s’impose : le Port Autonome de Cotonou, tel un phare inébranlable, ne cesse d’éclairer l’horizon, prouvant que soixante ans d’histoire ne sont qu’un prélude à une symphonie encore plus vaste, celle d’un Bénin qui, porté par les flots, s’élance vers l’infini.

 

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