Scandale à Missérété : Limogeage du régisseur

Dans un retournement inattendu, Codjo Gaston Totohou, le régisseur de la prison civile de Missérété, a été relevé de ses fonctions. Cette décision fait suite à la découverte d’un téléphone portable dans la cellule de Reckya Madougou, une détenue de la même prison. Selon les informations, ce téléphone aurait permis à Madougou d’entretenir des communications avec l’extérieur depuis l’intérieur de l’établissement pénitentiaire. La présence de cet appareil contrevient aux règles strictes de détention qui interdisent aux prisonniers l’accès à de tels dispositifs.

Totohou, ayant servi comme régisseur dans les prisons civiles de Parakou et de Lokossa, s’est distingué dans sa carrière. Cependant, la gravité de l’incident a conduit à son remplacement immédiat. En outre, Les autorités Béninoises ont mis en arrêt de rigueur les policières chargées de la surveillance de Madougou, ce qui indique la sévérité de leur réponse à cette infraction.

La découverte du téléphone a provoqué une onde de choc à travers le système pénitentiaire, soulevant des questions sur la sécurité et la surveillance au sein des prisons. Les normes de détention stipulent clairement que les détenus ne peuvent posséder ni utiliser de téléphones portables. Cette interdiction vise à prévenir les risques de sécurité majeurs et à empêcher la coordination d’activités illicites. La possession ou l’utilisation de téléphones portables par les détenus constitue donc une violation des règles de sécurité établies.

Les autorités enquêtent actuellement sur l’affaire et prennent des mesures pour renforcer la sécurité afin d’éviter que de tels incidents se reproduisent à l’avenir. La situation met en lumière la nécessité d’une vigilance constante et d’une application stricte des règles de détention pour maintenir l’ordre et la sécurité au sein des établissements correctionnels.

Bénin: La Criet rend verdict dans l’Affaire Amoussou

Cotonou , le 4 septembre 2024- L’affaire dite « enlèvement de Steve Amoussou au Togo » a connu son épilogue devant la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) le mardi 3 septembre 2024. Dans une salle d’audience où la tension était palpable, le juge Mario METONNOU a prononcé un jugement qui marque un tournant décisif dans cette affaire complexe et médiatisée.

Affaire Amoussou : Ouanilo MEDEGAN FAGLA disculpé

Le procès a débuté avec une surprise lorsque le ministère public a déclaré que Ouanilo MEDEGAN FAGLA, l’un des trois accusés, n’était pas impliqué dans l’enlèvement de Steve Amoussou. Après examen minutieux des preuves, le magistrat METONNOU a requis sa relaxe, une décision accueillie avec soulagement par la défense et qui réaffirme l’importance d’une justice impartiale.

Les dessous de l’enlèvement : Un complot de 10 millions de francs CFA

L’audience a révélé que Jimmy Gandaho était l’instigateur principal de l’enlèvement, ayant transporté illégalement Steve Amoussou du Togo au Bénin. Ce transfert illégal, motivé par une accusation d’escroquerie de 10 millions de francs CFA, a mis en lumière les méthodes extrajudiciaires employées par les ravisseurs.

Verdict final : Condamnations pour Géraud Gbaguidi et Jimmy Gandaho

Le clou du procès fut le verdict du juge, qui a condamné Géraud Gbaguidi et Jimmy Gandaho à 24 mois de prison, dont 12 fermes, pour leur rôle dans l’arrestation illégale de Steve Amoussou. Cette sentence, bien que plus clémente que les réquisitions initiales du magistrat, souligne la gravité de l’infraction et la détermination de la Criet à lutter contre les infractions économiques et le terrorisme.

En conclusion, ce procès a révélé non seulement les défis que la justice doit relever dans la lutte contre le crime transfrontalier, mais a aussi prouvé l’engagement de la Criet à préserver l’ordre et la justice. La justice, en prononçant un acquittement et deux condamnations, a incliné la balance vers la vérité et la responsabilité, envoyant ainsi un message puissant contre l’impunité.

Permis de conduire au Bénin : Fraude à l’examen

Praia, 5 juillet 2024 – Un procès pour fraude à l’examen du permis de conduire a capté l’attention du public au Bénin. Deux agents de l’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT) et un moniteur d’auto-école comparaissent devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour « complicité d’abus de fonctions et de complicité de fraude » .

Accusations et aveux

Par ailleurs, les prévus ont facilité la réussite de deux candidats à l’examen en récupérant leurs codes d’accès et en leur communiquant les bonnes réponses à distance. Un candidat vigilant a déjoué ce stratagème en alertant un surveillant.

Lors de l’audience, le moniteur a reconnu avoir versé 100 000 francs CFA à l’un des agents de l’ANaTT, qui a déclaré avoir reçu 90 000 francs CFA. En outre, ces derniers mettent en lumière la corruption qui gangrène le système de délivrance des permis de conduire, menaçant la sécurité routière.

Ajournement et implications

Le procès a été ajourné au 25 juillet, laissant le public dans l’attente d’un verdict. En plus,  cette affaire soulève des questions cruciales sur l’intégrité des institutions et la confiance du public dans les processus d’évaluation des compétences.

Au-delà des individus concernés, ce cas met en jeu la responsabilité sociale et la gouvernance éthique dans la délivrance de permis de conduire, documents essentiels pour la sécurité de tous.

En somme, ce procès met en lumière les dangers de la corruption dans un domaine crucial pour la sécurité publique et souligne la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de garantir la transparence dans les processus d’évaluation des compétences.

Morgue du CNHU-HKM : Trois employés jugés pour corruption et abus de fonction

Cotonou, le 3 juillet 2024 – Un sombre scandale a secoué la communauté de Cotonou avec l’affaire des trois employés de la morgue du Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) traduits en justice pour corruption et abus de fonction. Lundi 1er juillet 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s’est penchée sur les agissements de ces individus accusés d’avoir facilité la sortie illégale d’un corps confisqué.

Une affaire de corruption macabre à Morgue du CNHU-HKM 

Les faits remontent au décès d’une femme au service de réanimation du CNHU-HKM  en 2023. En effet, la femme décédée au service de réanimation du CNHU a bénéficié d’une prise en charge complète de l’hôpital. Après son décès, le CNHU-HKM a retenu le corps en attendant le règlement de la dette s’élevant à 1 285 000 francs CFA. Défiant cette procédure, deux employés de la morgue ont orchestré la sortie nocturne du corps, le remettant à la famille de la défunte contre une somme de 500 000 francs CFA.

L’affaire éclate au grand jour

L’imposture a été découverte après les funérailles, conduisant à l’arrestation de deux individus. Face à la CRIET, ils ont reconnu leur culpabilité et ont dévoilé le partage du montant reçu : 220 000 francs CFA pour l’employé le plus ancien et 225 000 francs CFA pour celui qui a assuré le transport du corps. Par ailleurs, les membres de la famille venus récupérer le corps ont reçu les 55 000 francs CFA restants . Le ministère public présentera ses réquisitions le 5 août prochain, date à laquelle le procès reprendra.

Un témoignage accablant

Le troisième prévenu, qui était responsable de la morgue au moment  de l’admission du corps, a révélé un élément troublant. En effet, le père de la défunte souhaitant remercier ces bienfaiteurs l’a Contacté.  Surpris des remerciement ce dernier, ignorant la nature frauduleuse de l’acte, a exprimé sa gratitude. Intrigué par cette situation, le responsable a alerté son successeur et a demandé une vérification. C’est ainsi qu’ils ont fait le constat de la disparition du corps de la morgue.

Un scandale qui soulève des interrogatoires profonds

Cette affaire a mis en lumière des manquements graves à l’intégrité et aux procédures de sécurité au sein du CNHU-HKM. Elle expose également la vulnérabilité des familles endeuillées face à des pratiques corrompues. Alors que la CRIET s’apprête à rendre son verdict, ce scandale rappelle la nécessité d’une vigilance accrue et d’une réforme profonde pour prévenir de tels abus à l’avenir.

Bénin : Immunité levée pour l’ex-patron des droits de l’homme

Cotonou, le 4 juin 2024 – Dans un revirement juridique majeur, la Cour suprême du Bénin a levé l’immunité de l’ancien président de la Commission béninoise des droits de l’homme (CBDH), Isidore Clément Capo-Chichi. Cette décision historique, prise le lundi 3 juin 2024, ouvre la voie à de nouvelles poursuites judiciaires contre M. Capo-Chichi pour sa gestion controversée de la CBDH.

Immunité : Fin d’une protection juridique controversée

La décision de la Cour suprême met fin à l’immunité dont bénéficie M. Capo-Chichi en vertu de l’article 30 de la loi n°2012-36 du 15 février 2012. Cette loi accordait aux membres de la CBDH une protection contre les arrestations et les poursuites pénales pendant et jusqu’à 12 mois après la fin de leur mandat, à moins que la Cour suprême n’autorise expressément une telle action.

M. Capo-Chichi avait déjà été invité par la Brigade économique et financière le 16 mai 2024 dans le cadre de cette affaire. Cependant, son avocat avait exercé son immunité pour obtenir sa libération. La décision de la Cour suprême met désormais fin à cette protection, ouvrant la voie à de nouvelles enquêtes et à d’éventuelles poursuites.

Vers une responsabilisation accumulée des fonctionnaires ?

Les autorités judiciaires du Bénin ont envoyé un signal fort en levant cette immunité. Elle démontre une volonté de responsabiliser les fonctionnaires et de renforcer l’intégrité des institutions publiques. Cette décision soulève néanmoins des questions importantes quant à l’équilibre délicat entre l’immunité nécessaire aux fonctionnaires pour exercer leurs fonctions en toute indépendance et la nécessité de rendre des comptes.

Implications potentielles considérables

Alors que les détails de l’affaire Capo-Chichi restent à éclaircir, les implications de cette décision historique pourraient être considérables. Elles pourraient avoir un impact significatif sur la gouvernance du Bénin et influencer la perception internationale du pays en matière de lutte contre la corruption et de respect des droits de l’homme.

GDIZ : Trois individus accusés de corruption et harcèlement sexuel

Cotonou, 27 mai 2024 — Dans une affaire qui a secoué la Grande Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et captivé l’attention publique, trois individus ont été traduits devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRECT) ce lundi 27 mai 2024. Ils sont accusés de corruption et de harcèlement sexuel présumés au sein de cette zone franche.

Des pratiques illégales au cœur des accusations

Les accusés, impliqués dans des allégations de corruption dans le processus d’embauche et de harcèlement sexuel, ont comparé devant la justice dans le cadre de deux affaires distinctes. Face aux juges, certains ont nié toute culpabilité, rejetant fermement les accusations portées contre eux.

Selon les informations recueillies, les responsables de la GDIZ auraient mis en place un réseau, orchestrant un système de pots-de-vin ciblant les femmes en recherche d’emploi. Ces pratiques illégales auraient permis à certains individus d’obtenir des emplois au détriment d’autres candidats plus qualifiés, tout en exposant des femmes à des situations de harcèlement sexuel inacceptables.

Mobilisation pour la justice et la protection des droits au sien de la GDIZ

Par ailleurs, la Société d’Investissement et de Promotion Industrielle (SIPI), chargée de la gestion de la GDIZ, a salué les arrestations qui ont suivi la découverte de ces irrégularités. Soucieuse de faire la lumière sur ces accusations et de mettre fin à de telles pratiques, la SIPI a déposé une plainte auprès de la Justice.

Dans un élan de solidarité et de défense des droits des femmes, l’Institut National de la Femme (INF) a également pris part à l’action en se portant partie civile. L’INF espère que ce procès permettra de faire éclater la vérité, de punir les coupables et de mettre en place des mesures pour prévenir de tels agissements à l’avenir.

Rapport d’audience et d’attente de justice

La Cour a décidé de reporter l’examen des deux dossiers au 1er juillet 2024. Cette décision prolonge l’attente de justice pour les victimes présumées et les parties impliquées dans cette affaire.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’intégrité des processus d’embauche et la protection des droits des travailleurs, en particulier des femmes, dans le secteur privé. Elle met en exergue la nécessité d’une vigilance accrue et d’une réglementation stricte pour prévenir de tels actes répréhensibles.

Une communauté attentive et des espoirs de changement

Alors que la société civile et les organisations de défense des Droits humains suivent de près cette affaire, tout le monde attend avec impatience l’issue du procès. Beaucoup espèrent que le tribunal rendra justice aux victimes présumées et que les autorités prendront des mesures pour éviter la répétition de tels agissements.

En somme, La communauté attend désormais avec anxiété la prochaine audience qui pourrait bien être déterminante pour l’avenir de l’éthique professionnelle au sein de la GDIZ et au-delà. Ce procès pourrait servir d’exemple et contribuer à instaurer un environnement de travail plus sain et plus respectueux des droits de tous les employés, hommes et femmes.

 

Romaric Boco : La CRIET reporte la décision sur la liberté provisoire

Cotonou, 23 avril 2024 – La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a annoncé le report de sa décision concernant la demande de mise en liberté provisoire de Romaric Boco, conseiller municipal et membre du Bloc Républicain (BR), au 6 mai 2024.Lors d’une audience tenue le 22 avril, le juge a statué sur la demande formulée par les avocats de M. Boco, actuellement en détention.  Par ailleurs, le Procureur a conditionné son accord à la libération provisoire à la condition que M. Boco dépose une caution de 5 millions de francs CFA.

Des accusations pèsent sur M. Boco pour avoir harcelé le ministre du cadre de vie par des moyens électroniques, dans le cadre d’une opération d’expropriation pour cause d’utilité publique à Togbin. Il affirme chercher à attirer l’attention sur des irrégularités dans cette opération.

En outre , le Bloc Républicain (BR), soutien du président Talon, et dont M. Boco est un éminent membre, observe avec une attention particulière les développements récents. Ces événements mettent en lumière des enjeux cruciaux tels que la liberté d’expression et l’accès à la justice, qui sont au cœur des préoccupations citoyennes.

En somme la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) est au centre des regards, sa décision étant perçue comme un baromètre de l’état de droit au Bénin. Dans ce contexte, la société civile et les acteurs politiques attendent avec une grande anticipation le verdict, qui pourrait également avoir des répercussions significatives sur le dialogue national autour des droits civiques et de la justice économique.

L’appel à la justice : Les juristes de Natitingou interpellent la Cour

Dans une démarche inédite, la Cour constitutionnelle a été interpellée par une requête émanant de cinq éminents juristes du Bénin, suite à un incident regrettable impliquant les forces de l’ordre à Natitingou. Cette affaire, qui a ébranlé l’opinion publique, concerne un contrôle de sécurité routière ayant mal tourné.

Droits Bafoués : La réaction de Natitingou à la brutalité policière

Les juristes en question ont sollicité l’arbitrage de la Cour pour statuer sur la conformité constitutionnelle des agissements des agents impliqués. Ils soutiennent que les actes répréhensibles perpétrés à l’encontre de M. Noussi N’Dah, citoyen de Natitingou, constituent une violation flagrante des droits fondamentaux garantis par la loi fondamentale du pays. Leur plaidoyer, consigné sous le numéro de dossier 0867 le vendredi 19 avril, interpelle la Cour sur deux points cruciaux : la nature inhumaine et dégradante du traitement infligé à M. N’Dah et la légalité de l’arrestation ainsi que de la détention de M. Moise Badjagou, présumé responsable de la diffusion de la vidéo incriminée.

Le 12 avril 2024, quatre officiers de police ont violemment pris à partie un conducteur qui n’avait pas son casque de protection. Cet incident est celui en question. La diffusion de la vidéo montrant cette altercation a provoqué une onde de choc parmi les citoyens, suscitant une indignation généralisée.

En réponse à l’émoi public, les autorités ont arrêté les policiers concernés. Le Tribunal de Natitingou a ensuite entendu ces policiers. Parallèlement, les autorités ont incarcéré l’individu qui avait capturé et partagé les images de l’incident, alimentant ainsi le débat sur la liberté d’expression et le droit à l’information.

En somme, cette affaire soulève des questions fondamentales sur l’équilibre entre la sécurité publique et le respect des libertés individuelles, et met en lumière la nécessité d’une réflexion approfondie sur les pratiques des forces de l’ordre et leur encadrement juridique. Elle interpelle également sur le rôle des citoyens dans la surveillance des actions gouvernementales et la protection des droits de l’homme.

Le scandale de 1,7 Milliard de francs CFA à Bénin Terminal

En ce jour solennel du 8 avril 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a été le théâtre d’une comparution remarquée. Les comptables de la prestigieuse société Bénin Terminal se sont présentés devant l’auguste assemblée de magistrats, accusés d’une délictueuse soustraction de fonds d’une gravité inouïe, s’élevant à la somme colossale de 1,7 milliard de francs CFA.

En effet, l’affaire, qui a jeté une ombre sur l’intégrité du service comptable de ladite société, implique le comptable principal, incarcéré sous mandat de dépôt, ainsi que trois de ses assistants, convoqués par la justice.  Par ailleurs , La police suspecte qu’ils orchestrent l’émission de factures fictives via la plateforme GUFE pour subtiliser des conteneurs sans laisser de trace de transaction financière. Selon le conseiller juridique de Bénin Terminal, cette machination s’est déroulée entre 2019 et 2023, causant un préjudice financier estimé à la somme précédemment mentionnée.

En outre, le parquet poursuit le comptable principal pour un flagrant « abus de confiance ». Dans le même temps, ses trois acolytes sont accusés de « complicité d’abus de confiance ».

Devant la Cour, en cette journée qui restera gravée dans les annales judiciaires, les accusés ont unanimement rejeté les charges pesant sur eux, clamant leur innocence avec véhémence.

Le représentant du ministère public, prenant acte de ces dénégations, a sollicité de la Cour l’ordonnance enjoignant le GUFE de fournir les données informatiques relatives aux transactions contestées de Bénin Terminal. Une requête qui a trouvé écho auprès des juges et des parties concernées.

Le tribunal a ajourné le procès au 10 juin 2024. À cette date, le directeur administratif et financier de Bénin Terminal fournira des explications supplémentaires sur cette affaire énigmatique.

 

Égalité des Genres : La Contribution du Bénin à la Scène Mondiale

 La Vice-présidente de la République du Bénin, l’éminente Mariam Chabi Talata Zime Yerima, a honoré de sa présence la 68ème session annuelle sur la condition de la femme, qui s’est déroulée du 10 au 17 mars 2024 à New York. Cette illustre figure politique a partagé les avancées significatives du Bénin dans la lutte pour l’égalité des genres, un sujet de préoccupation mondiale.

La Vice-présidente a partagé les avancées significatives du Bénin dans la lutte pour l’égalité des genres la 68ème session annuelleDialogue Interafricain sur l’Égalité des Genres

Dans le cadre de cette session, une séance d’échanges cruciale s’est tenue dans l’enceinte prestigieuse de la salle Nelson Mandela. Des délégations de divers pays africains ont répondu à l’appel de CARE Internationale pour s’inspirer de l’expérience béninoise et discuter des stratégies pour promouvoir l’égalité des sexes.

Le Bénin se distingue comme un phare d’espoir en matière d’égalité des sexes et de promotion du leadership féminin. La Vice-présidente Chabi Talata Zime Yerima a brillamment exposé les efforts du Bénin pour atteindre l’égalité des genres, soulignant les initiatives politiques audacieuses du Président Patrice Talon.

La Vice-présidente a partagé les avancées significatives du Bénin dans la lutte pour l’égalité des genres la 68ème session annuelleDes Réformes Concrètes pour l’Émancipation Féminine

Le gouvernement béninois a pris des mesures décisives, telles que la ratification de conventions internationales, la réforme constitutionnelle et la révision du Code électoral. Ces actions garantissent également la représentation féminine au parlement et renforcent les institutions dédiées à l’autonomisation des femmes.

En moins de dix ans, le Bénin a réalisé des progrès remarquables dans la promotion du leadership féminin, grâce à la détermination de la Vice-présidente et au soutien indéfectible de CARE Internationale.

Appel à l’Action pour les Droits des Femmes

La Vice-présidente a aussi plaidé pour une collaboration entre les sexes pour la défense des droits des femmes et a encouragé les États à créer un environnement propice à l’épanouissement économique et social, essentiel à la réalisation des objectifs de développement durable.

La séance a également mis en exergue l’expérience de la Côte-d’Ivoire, représentée par sa Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, témoignant de l’engagement commun des nations africaines en faveur de l’égalité des genres.

 

Renouvellement de la Justice Constitutionnelle

La Haute Cour de justice du Bénin accueille six éminentes personnalités pour enrichir son collège de juges. M. Eustache AKPOVI, M. Edouard BEHANZIN, Mme Solange MEHOU, M. Gafari ADECHOKAN, M. Benoît DEGLA et M. Yacoubou OROU SE GUENE viennent compléter l’équipe, à l’exception du Président de la cour constitutionnelle et du Président de la cour suprême, pour former un groupe solide de 13 juges.

Diversité et justice au cœur du pouvoir

Représentant un spectre politique varié, ces nouveaux membres sont chargés d’une mission de la plus haute importance : juger les infractions commises par les membres du gouvernement et le Président de la République. L’article 2 de la loi organique de la Haute Cour de justice définit leur rôle, garantissant ainsi l’équité au sommet de l’État.

La Haute Cour de justice du Bénin accueille six éminentes personnalités pour enrichir son collège de juges pour la démocratie électorale

Une prestation de serment sous le signe de la responsabilité

Le chef de l’État, M. Patrice TALON, a reçu le serment des nouveaux juges et il a souligné l’importance cruciale de leur mission. La Haute Cour de Justice est désormais prête à exercer pleinement son rôle dans la bonne gouvernance, en veillant à ce que les dirigeants soient tenus responsables devant la loi, au même titre que chaque citoyen.

Un engagement renouvelé pour la démocratie électorale

En parallèle, M. Ibrahim Izou-Deen a prêté serment en tant que nouveau membre du Conseil électoral, succédant à M. Nicolas Luc Aurélien Assogba. Sa nomination par décret présidentiel vient renforcer l’engagement du Bénin envers une démocratie électorale saine et représentative.

Ces moments solennels se sont déroulés en présence de figures clés de l’État, dont le président de l’Assemblée nationale, M. Louis G. VLAVONOU, et d’autres dignitaires, marquant ainsi une étape importante dans l’histoire de la justice constitutionnelle du Bénin.