Abomey-Calavi : le chef d’arrondissement de Glo-Djigbé réduit au silence

Dans les méandres de la gouvernance locale béninoise, un coup de théâtre vient d’ébranler la municipalité d’Abomey-Calavi, cité tentaculaire de l’Atlantique. Gilbert Sètondji Boco, chef d’arrondissement de Glo-Djigbé, s’est vu frappé d’une suspension par le maire, Angelo Ahouandjinou, une décision qui résonne comme un écho assourdissant dans les corridors du pouvoir communal. L’origine de cette disgrâce est des propos jugés irrévérencieux à l’encontre du gouvernement de Patrice Talon, exprimés dans l’intimité d’un forum WhatsApp réunissant les conseillers communaux. Ainsi, ce qui semblait n’être qu’un murmure numérique s’est mué en une tempête administrative.

Quand un forum WhatsApp devient une arène politique ?

L’affaire, révélée au grand jour en ce début mars 2025, illustre une tension palpable entre liberté d’expression et discipline institutionnelle. Selon les informations recueillies, les critiques de Boco, loin d’être anodines, portaient sur des choix politiques du régime en place, des mots que le maire a estimés incompatibles avec la loyauté attendue d’un chef d’arrondissement. Cette sanction, prompte et sans ambages, traduit une volonté de faire taire toute dissonance au sein d’une commune stratégique, voisine de Cotonou et théâtre d’ambitieux projets comme la Zone Économique Spéciale de Glo-Djigbé. L’ironie n’échappe à personne : dans un arrondissement symbole de modernité et de développement, un homme est mis à l’écart pour avoir osé élever la voix.

Glo-Djigbé : Liberté d’expression ou discipline institutionnelle ?

Abomey-Calavi, avec ses neuf arrondissements et sa population foisonnante, n’est pas étrangère aux remous politiques. La commune, dirigée par Angelo Ahouandjinou depuis plusieurs années, s’est souvent trouvée au carrefour des dynamiques nationales, oscillant entre soutien au pouvoir central et velléités d’autonomie locale. La suspension de Gilbert Sètondji Boco s’inscrit dans un contexte plus large où la critique, même formulée dans un cadre semi-privé, devient un luxe périlleux. Sur les réseaux sociaux, les réactions fusent : certains y voient une dérive autoritaire, une « gblocratie » – néologisme mordant pour désigner une gouvernance par l’intimidation – tandis que d’autres saluent une mesure nécessaire pour préserver l’unité municipale.

Glo-Djigbé : symbole de modernité, théâtre de luttes intestines

Les faits, tels que rapportés, ne laissent guère place au doute. Le chef d’arrondissement, figure de proximité censée incarner l’autorité au plus près des citoyens, aurait franchi une ligne invisible en s’aventurant sur le terrain glissant de la contestation. Le forum WhatsApp, espace de débat entre conseillers, s’est transformé en une arène où les mots ont acquis une portée inattendue. Suspendu pour une durée indéterminée, Boco voit son avenir administratif suspendu à un fil, tandis que son cas soulève une interrogation lancinante : jusqu’où la loyauté doit-elle museler la conscience ?

La parole, une flamme qui éclaire et consume

Pourtant, au-delà de la sanction, c’est une parabole sur le pouvoir qui se dessine. Glo-Djigbé, arrondissement en pleine métamorphose grâce à son rôle dans la Zone Économique Spéciale, incarne les promesses d’un Bénin tourné vers le progrès. Mais cette affaire rappelle que le développement, aussi éclatant soit-il, ne saurait occulter les luttes intestines qui agitent ses fondations. Le maire, en choisissant la fermeté, envoie un message limpide à ses subordonnés : l’harmonie institutionnelle prime sur les épanchements individuels. Reste à savoir si cette fermeté apaisera les esprits ou, au contraire, attisera les braises d’un mécontentement latent.

Et tandis que le soleil se couche sur les terres d’Abomey-Calavi, une vérité se fait jour, douce-amère et universelle : dans le théâtre des hommes, la parole est une flamme qui réchauffe autant qu’elle consume. Gilbert Sètondji Boco, en l’allumant, a peut-être perdu son siège, mais il a rallumé une question essentielle : à quel prix la liberté se paye-t-elle, lorsque les murs, même numériques, ont des oreilles ?

La LEI du Bénin : un pilier de transparence et de modernité

Cotonou, 21 février 2025 – Dans l’enceinte de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), une déclaration de presse a marqué aujourd’hui un tournant dans la clarification des doutes entourant la Liste Électorale Informatisée (LEI). En effet, sous la houlette de M. Aristide ADJINACOU GNAHOUI, Directeur Général de l’ANIP, cette conférence a permis de réaffirmer avec force la crédibilité et la rigueur de ce dispositif essentiel à la démocratie béninoise.

Une réaffirmation nécessaire

Dans un contexte où la confiance des citoyens envers les institutions électorales est primordiale, M. ADJINACOU GNAHOUI a pris la parole pour dissiper les interrogations persistantes. « C’est le moment de réaffirmer la fiabilité de cette liste », a-t-il déclaré, soulignant que la LEI repose sur des bases solides et des faits tangibles. Cette déclaration intervient comme un rappel salutaire de l’importance d’un registre d’état civil rigoureux, conforme aux normes légales en vigueur.

Par ailleurs, la LEI, extraite directement du Registre national des personnes physiques, est bien plus qu’un simple outil administratif. Elle incarne une vision moderne de l’identification, intégrant des données nominatives, personnelles et biométriques pour refléter avec précision la réalité démographique du pays.

Le Bénin renforce la transparence électorale avec la Liste Électorale Informatisée (LEI), un outil moderne et fiable, La LEI : une vision présidentielle concrétisée

En plus, le Directeur Général a rappelé que la structuration de ce système d’identification moderne et la révision de l’état civil découlent directement de la vision du Président de la République. La création de l’ANIP, présentée comme un jalon essentiel dans l’organisation de l’identité et de l’état civil, s’inscrit dans cette dynamique de modernisation.

L’ANIP propose désormais un dispositif sécurisé permettant une identification rigoureuse des citoyens et une gestion efficace des données personnelles. Cette avancée technologique et administrative est le fruit d’une volonté politique claire visant à doter le Bénin d’outils performants pour garantir la transparence et l’inclusivité des processus électoraux.

Des défis reconnus et surmontés

Cependant, M. ADJINACOU GNAHOUI n’a pas éludé les défis auxquels fait face le système. Il a notamment évoqué les omissions dans la déclaration de décès, qui peuvent induire des incohérences dans les registres. Pour pallier ces lacunes, un dispositif de mise à jour continue a été mis en place, impliquant une collaboration étroite avec les autorités locales et les ministères concernés.

En outre, l’intégration de plus de 400 000 actes de décès numérisés témoigne de cette volonté de perfectionnement. Ce système assure que la liste électorale demeure fidèle à la réalité, tout en offrant aux citoyens la possibilité de rectifier les informations lors de l’affichage de la Liste Électorale Informatisée Provisoire (LEIP).

La collaboration, clé de la transparence

Au terme de sa déclaration, M. ADJINACOU GNAHOUI a réaffirmé l’engagement de l’ANIP à établir un système d’enregistrement des faits d’état civil accessible et fiable. Il a aussi insisté sur l’importance de la collaboration de tous les acteurs, locaux et citoyens, pour construire un environnement électoral inclusif et transparent.

Cette démarche participative est essentielle pour garantir la crédibilité des processus électoraux et renforcer la confiance des citoyens envers les institutions. Elle s’inscrit également dans une vision plus large, celle d’un Bénin moderne, où la technologie et la rigueur administrative servent les intérêts de tous.

La LEI : un avenir démocratique assuré

La déclaration de M. Aristide ADJINACOU GNAHOUI marque une étape importante dans la consolidation de la démocratie béninoise. En réaffirmant la fiabilité de la liste électorale informatisée, il a rappelé que la transparence et la rigueur sont les fondements d’un système électoral crédible.

En somme, la modernisation de l’état civil et l’intégration de technologies de pointe dans la gestion des données personnelles témoignent d’une volonté politique forte et d’une exécution rigoureuse.  Cette date restera ainsi une journée charnière, marquant un pas décisif vers la consolidation d’un système électoral fiable et moderne. Un pas qui, au-delà des chiffres et des technologies, témoigne d’une ambition collective : celle de bâtir un avenir dans lequel chaque voix compte et où chaque citoyen peut avoir confiance en la crédibilité des urnes.

Oswald Homéky : De l’Olympe ministériel aux limbes judiciaires

La trajectoire d’Oswald Homéky, ancien ministre béninois des Sports, s’apparente désormais à une descente aux enfers politico-judiciaire. Condamné à vingt ans de réclusion pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’État, l’homme, jadis auréolé d’influence, voit aujourd’hui son destin se muer en cas d’école des aléas du pouvoir. Son parti, l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R), scrute cette chute avec une gravité télogène, tiraillé entre l’exemplarité et les calculs de realpolitik.

Un parti sur la corde raide :  entre éthique et pragmatisme 

L’UP-R, confronté à ce nœud gordien partisan, engage des délibérations internes sur une éventuelle radiation d’Homéky. Si aucune décision n’a encore cristallisé les discussions, les instances dirigeantes naviguent dans un brouillard stratégique. Faut-il sacrifier un membre historique sur l’autel de l’intégrité, au risque de lézarder les assises régionales du parti, notamment dans le Mono et le Couffo, fiefs de l’ex-ministre ? Cette équation, aussi épineuse qu’un acacia sahélien, expose les tensions entre morale collective et survie électorale.

L’Homme-Ombre : du faîte à la chute 

Homéky, autrefois architecte de l’édifice partisan, incarne désormais un paradoxe ambulant. Son exclusion signerait l’ultime acte d’une métamorphose tragique : du Prométhée façonnant les contours de l’UP-R à l’image du mythe d’Icare, brûlé par les feux de la justice. Une telle issue scellerait non seulement son exil politique, mais réécrirait sa postérité en palimpseste de la défiance.

Géopolitique interne : les départements en jeu pour L’UP-R 

Le Mono et le Couffo, terres d’ancrage d’Homéky, deviennent les échiquiers silencieux de cette crise. L’UP-R, conscient du capital symbolique du condamné dans ces régions, redoute un effet domino électoral. L’exclusion pourrait y être perçue comme une amputation identitaire, érodant la loyauté des cadres locaux. À l’inverse, garder un paria judiciaire dans ses rangs risquerait d’entacher son image d’épure vertueuse, cruciale à l’approche des scrutins.

La justice, miroir brisé du pouvoir

Cette affaire, au-delà du cas individuel, fonctionne comme un prisme révélateur des dilemmes inhérents aux démocraties émergentes. L’UP-R, en arbitrant le sort d’Homéky, devra trancher entre deux récits : celui d’un parti incorruptible, prêt à s’auto-amputer pour préserver son âme, ou celui d’une machine pragmatique, accommodante avec les fractures de ses figures.

Quel que soit le choix, l’ombre d’Homéky planera sur l’UP-R tel un spectre mnésique, rappelant que, dans l’arène politique, la gloire et la disgrâce ne sont souvent séparées que par un fil d’épée juridique. Son histoire, désormais enchâssée dans les annales judiciaires, interroge la capacité des partis à concilier éthique et réalisme, un équilibre aussi fragile qu’un équilibriste sur un volcan.

 

Patrice Talon : Une odyssée citoyenne en terre béninoise

Alors que l’aube politique de 2026 se profile à l’horizon, le Président Patrice Talon entame une traversée singulière : une immersion dans les 77 communes du pays, telle une ultime litanie avant la passation. En effet, cette pérégrination, qui s’ouvrira en avril, n’est pas un simple exercice de routine. Elle s’apparente à un dialogue postulatoire entre un chef d’État et sa nation, une symphonie d’adieux où chaque note résonne de réalisations et d’interrogations.

Un bilan en marche : entre héritage et écoute

À l’image d’un architecte scrutant les fissures de son édifice, Talon procurera le territoire pour ausculter l’impact des réformes lancées depuis son accession en 2016. Infrastructures, économie, gouvernance : ces piliers de sa mandature seront exposés, non comme un catalogue figé, mais comme un palimpseste à déchiffrer avec les populations. « Il s’agit de confronter l’œuvre à ses destinataires », confie un conseiller présidentiel, soulignant une volonté de « bilan incarné ».

Cette démarche n’est pourtant pas une nouveauté. En 2021, à l’orée de son second mandat, Talon avait déjà sillonné le pays, tissant un lien direct avec les citoyens. Mais aujourd’hui, l’exercice revêt une tonalité différente : celle d’un testament politique. À un an de la présidentielle, chaque rencontre pourrait être interprétée comme une ultime embrassade avant une sortie de scène annoncée.

Le spectre du troisième mandat : une porte constitutionnelle close

Par ailleurs, dans l’échiquier politique africain, où les prolongations controversées font souvent les manchettes, la position de Talon intrigue. Interpellé par RFI et France 24 sur un éventuel troisième mandat, le président a opposé une fin de non-recevoir, brandissant la Constitution comme un rempart. « Les Béninois tiennent à la limitation des mandats. » « Ça ne sera pas moi, ni à mon initiative, qui changerait cela », a-t-il martelé, refermant avec fermeté le boîtier des conjectures.

D’ailleurs, cette déclaration, teintée d’un lyrisme inhabituel, révèle une stratégie : ancrer son héritage dans l’irréversibilité des réformes. En invoquant une différence béninoise,une stabilité politique contrastant avec les tumultes régionaux, Talon se pose en gardien d’une norme constitutionnelle devenue lodestar.

Une tournée-catharsis : adieux ou prémisses ? 

Si certains analystes y voient une valedictoire, d’autres perçoivent dans cette odyssée une semence pour l’avenir. En exposant les réalisations, routes asphaltées, hubs économiques, numérisation administrative, le chef de l’État ne cultiverait-il pas un terreau favorable à un successeur choisi ? « Cette tournée est autant un au revoir qu’un manifeste en mouvement », analyse un politologue béninois, évoquant une « pédagogie de la continuité ».

Reste que l’opposition, bien que fragmentée, guette les silences. Les zones d’ombre, les inégalités persistantes, les tensions sociales pourraient émerger lors des échanges, rappelant que tout bilan porte en lui ses ombres portées.

L’heure des comptes

En somme, en parcourant le Bénin, Talon ne fait pas que clore un chapitre ; il invite à une lecture critique de sa décennie au pouvoir. Entre adieux et legs, cette tournée dessine les contours d’une transition où le président semble vouloir troquer l’écharpe présidentielle contre le rôle de sage institutionnel. Dans un continent où les sortants peinent à quitter l’arène, le Bénin écrira-t-il une nouvelle page ou suivra-t-il une partition connue ? La réponse, peut-être, se niche dans les interstices de ce dialogue national.

Bénin : la Cour constitutionnelle éteint une polémique à fortes odeurs politiques

Cotonou, 31 janvier 2025 — Dans un climat dans lequel chaque syllabe devient un champ de bataille juridique, la Cour Constitutionnelle du Bénin a, hier, balayé d’un revers de toge le recours de l’opposition visant à incriminer Mariam CHABI TALATA, Vice-présidente de la République. Une décision qui clôt, provisoirement, une controverse née d’une déclaration ambiguë, mais révélatrice des tensions sous-jacentes autour de l’héritage constitutionnel béninois.

Une déclaration sous la loupe à la Cour constitutionnelle : entre malentendu et machination 

Tout commence à Allada, le 25 mai 2024. Lors d’une visite officielle, un citoyen lance, devant la Vice-présidente, une formule choc : « Si TALON ne fait pas cette route, s’il le faut, on va le ramener pour un troisième mandat. » Mariam CHABI TALATA, en écho à cette interpellation, aurait alors esquissé une réponse jugée équivoque par l’opposition. Pour Guy MITOKPÈ, porte-voix des contestataires, ces mots distillent un parfum de prolongation anticonstitutionnelle.

L’accusation, portée jusqu’aux marches du temple constitutionnel, se heurte cependant à une défense en règle. La Vice-présidente rétorque que ses propos, triturés hors contexte, ne visaient qu’à capter le pouls d’une population assoiffée de développement, notamment en matière d’infrastructures. « J’ai servi de caisse de résonance à une attente citoyenne, non de héraut d’une révision des règles du jeu politique », a-t-elle martelé, rejetant toute velléité de sa part ou de celle du Président TALON de forcer les verrous de la Constitution.

La Cour constitutionnelle, arbitre des nuances sémantiques

Face à ce duel rhétorique, les sages de la Cour ont tranché avec une froide précision. Leur verdict, rendu après une exégèse minutieuse des déclarations incriminées, est sans appel : « Aucune incitation à l’outre-passement des limites constitutionnelles n’a été établie. » Un désaveu cinglant pour l’opposition, qui voyait dans cette affaire une occasion de cristalliser les craintes d’un talonisme perpétuel.

Pour les observateurs aguerris, cette décision souligne la difficulté à qualifier juridiquement des propos politiques, souvent teintés de sous-entendus. « La frontière entre l’expression d’une aspiration populaire et la manipulation des esprits est parfois ténue », analyse Me Dossou AÏVO, constitutionnaliste.

Au-delà du bruit, les enjeux cachés 

Derrière cette tempête dans un verre juridique se profile une réalité moins médiatique : la quête de légitimité d’un pouvoir en phase avec ses réalisations économiques, mais confronté à une opposition en mal de relais populaires. Le régime de Patrice TALON, souvent décrit comme « autoritaire par efficacité », continue de susciter des passions contradictoires, entre admiration pour ses chantiers structurants et inquiétudes sur l’érosion des contre-pouvoirs.

L’affaire TALATA-MITOKPÈ révèle aussi les mutations d’un débat public où chaque mot devient une arme. « Au Bénin, la politique se joue désormais autant dans les prétoires que dans les urnes », ironise un éditorialiste local.

Les mots, ces passants clandestins 

Si la Cour a éteint l’incendie juridique, les braises de la méfiance persistent. Cette séquence rappelle que, dans une démocratie en consolidation comme le Bénin, le dialogue entre pouvoir et opposition reste un exercice d’équilibriste, où la moindre étincelle verbale peut rallumer les vieux démons de la défiance.

En refermant ce chapitre, Mariam CHABI TALATA ressort blanchie, mais l’ombre d’un troisième mandat, bien que juridiquement improbable, continue de hanter les couloirs de la politique béninoise. Preuve que, dans l’arène africaine, les constitutions sont parfois perçues moins comme des boucliers que comme des épées à aiguiser.

 

Cour constitutionnelle : Le Bénin à l’épreuve de l’énigme du troisième mandat

Cotonou, jeudi 30 janvier 2025 – La Cour constitutionnelle béninoise, temple des équilibres institutionnels, s’apprête à trancher des dossiers aux résonances sismiques. En effet, au cœur de cette audience plénière : quatorze recours, dont trois cristallisent les fièvres d’une nation suspendue entre légalisme et conjectures. Ainsi, L’ombre de Patrice Talon, président aux déclarations sibyllines, plane sur ce ballet procédurier, où se joue rien moins que l’avenir du pacte démocratique béninois.

L’Énigme Talon : entre renoncement affiché et ambiguïté calculée

Le recours déposé par Christian Enock Lagnidé, opérateur économique et figure politique, agit comme un catalyseur de tensions. Il interroge la Cour sur un point cardinal : le Bénin a-t-il basculé dans une « nouvelle République » depuis la révision constitutionnelle de 2019, rendant ainsi possible un troisième mandat pour Patrice Talon en 2026 ? Une question qui, sous son apparente technicité, charrie des enjeux existentiels.

Le président Talon, lors d’un entretien récent, a réitéré son refus de briguer un troisième mandat. Mais dans les arcanes du pouvoir, certains murmurent qu’il s’agirait d’une « stratégie du désir différé », une manière d’entretenir, par déni feutré, les appels de ses affidés à une prolongation. La saisine de la Cour, orchestrée par un proche de l’appareil présidentiel, alimente l’hypothèse d’une manœuvre « à double détente » : tester les eaux juridiques avant un éventuel bond politique.

La HAAC : un régulateur média sous le scalpel de la censure ?

Parmi les autres dossiers brûlants, la réforme du règlement intérieur de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) suscite des craintes de « verrouillage médiatique ». Adopté suite à la décision DCC 25-005, ce texte, présenté comme un outil de régulation moderne, pourrait en réalité consacrer un contrôle accru sur les contenus critiques. Des observateurs dénoncent un « habillage technocratique » masquant une restriction sournoise de la liberté de la presse, pilier pourtant sacralisé par la Constitution de 1990.

La déclaration qui embarrasse : quand la vice-présidente ravive les braises ?

Par ailleurs, l’affaire portée par Guy Mitokpè, secrétaire national des Démocrates (LD), ajoute une couche de dramaturgie. Elle remonte aux déclarations de la Vice-présidente Mariam Chabi Talata lors d’une tournée à Allada en 2024, où elle avait évoqué, avec un sourire énigmatique, la possibilité d’un « prolongement du leadership actuel ». Des propos perçus comme un ballon d’essai, rapidement dégonflé par le Palais de Marina, mais jamais totalement désamorcé. La Cour devra déterminer si ces mots relèvent de la « lubie individuelle » ou d’une « stratégie de communication orchestrée ».

La Cour, arbitre d’un jeu aux enjeux tectoniques

Si la Cour constitutionnelle, réunie dans la salle Monseigneur Isidore de Souza, demeure théoriquement au-dessus de la mêlée, ses décisions seront lues à la loupe. Deux scénarios se dessinent :

  1. Le statu quo renforcé : la Cour valide l’interprétation actuelle de la Constitution, enterrant l’hypothèse d’un troisième mandat et apaisant temporairement les craintes d’un « glissement autoritaire ».
  2. L’ouverture pandorique : en reconnaissant l’avènement d’une « nouvelle République », elle offrirait à Talon une porte de sortie juridique pour briguer 2026, déclenchant une onde de choc politique.

Une démocratie à la croisée des chemins

En somme, au-delà des arguties juridiques, ce jeudi historique interroge la résilience du modèle béninois, souvent encensé comme « phare démocratique » en Afrique de l’Ouest. Les récentes réformes, le code électoral controversé, le musellement de l’opposition ont érodé ce capital symbolique. La gestion de ce dossier par la Cour constituera un test décisif : confirmera-t-elle son rôle de « gardienne des équilibres » ou actera-t-elle son inscription dans une logique de « constitutionnalisme de façade » ?

L’Afrique observe. Le Bénin retient son souffle.

 

Cotonou : le gouvernement réplique face aux revendications syndicales suite à l’attaque terroriste

Cotonou, 17 janvier 2025 – Alors que le Bénin s’apprête à honorer la mémoire de ses soldats tombés lors d’une attaque terroriste dans le nord du pays, une controverse enflamme le paysage politique. À la veille de la journée d’hommage organisée par les centrales syndicales, prévue pour le 18 janvier, le gouvernement a vivement réagi aux revendications de ces organisations, dénonçant une tentative de désinformation et de manipulation de l’opinion publique.

Le gouvernement réfute les allégations de bases militaires étrangères.

Lors d’un point de presse, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a exprimé avec une vigueur non dissimulée les profonds désaccords de l’exécutif face aux revendications formulées par ces organisations. Parmi les exigences les plus controversées, celle du retrait des troupes françaises du territoire béninois a particulièrement cristallisé les tensions.

La position gouvernementale, exprimée avec une clarté liminaire, rejette catégoriquement les allégations relatives à l’existence de bases militaires étrangères sur le sol béninois. « Il n’y a pas de base militaire française ou de quelque autre nationalité dans notre pays. » « Nous avons des accords de coopération avec plusieurs nations, mais jamais d’accord de défense impliquant une base étrangère », a-t-il martelé, dissipant ainsi les rumeurs qui circulaient. Cette affirmation se veut une réponse directe aux rumeurs persistantes et aux accusations portées par certaines franges de la société civile et, notamment, par les organisations syndicales.

Accusations de manipulation et d’irresponsabilité syndicales

Le porte-parole a par ailleurs énoncé avec une inflexibilité marquée ce qu’il qualifie d’irresponsabilité de certains responsables syndicaux. Selon ses dires, ces derniers instrumentaliseraient la douleur nationale, conséquence directe de l’attaque terroriste, pour diffuser des informations erronées et attiser une polémique stérile, voire dangereuse. « Faire le jeu de l’ennemi en propageant des mensonges est non seulement irresponsable, mais aussi un manque de patriotisme », a-t-il affirmé avec véhémence. Cette accusation, d’une sévérité inhabituelle, souligne la profonde fracture qui semble s’être ouverte entre le gouvernement et certaines organisations syndicales.

Le gouvernement, conscient de la gravité de la situation, a tenu à rappeler que le Bénin traverse une période particulièrement complexe sur le plan sécuritaire. La recrudescence des attaques terroristes dans la région dite des trois frontières, zone géopolitique sensible, exige une unité nationale sans faille et une action coordonnée de toutes les forces vives du pays. Dans ce contexte délicat, les fausses accusations concernant la présence de troupes étrangères risquent, selon le gouvernement, de nuire considérablement à l’unité nationale et de nuire aux efforts déployés dans la lutte implacable contre le terrorisme.

Appel à l’unité nationale et à la responsabilité collective

Le gouvernement a également mis en garde contre les conséquences délétères de ces accusations non fondées. À l’heure où le Bénin renforce ses efforts pour lutter contre le terrorisme, l’unité nationale est plus cruciale que jamais. Les allégations de présence étrangère sur le sol béninois risquent de miner la confiance du peuple dans ses dirigeants et de détourner l’attention des véritables enjeux de sécurité.

Dans un appel à la responsabilité collective, Wilfried Houngbédji a exhorté les syndicats à recentrer leurs actions sur des initiatives positives, à la hauteur du sacrifice des soldats tombés. « Le peuple béninois mérite mieux que de voir son unité et ses sacrifices utilisés à des fins politiciennes », a-t-il conclu, invitant les citoyens à une solidarité sans faille pour surmonter les défis sécuritaires. Cette conclusion, empreinte d’une gravité palpable, met en lumière les enjeux considérables de cette crise et l’impérieuse nécessité d’un dialogue constructif pour préserver la stabilité et l’unité du pays.

Alors que la journée d’hommage se profile, le gouvernement espère que ce moment de recueillement sera un temps de réflexion sur l’importance de l’unité nationale face aux menaces communes, et non une tribune pour des revendications politisées.

 

 

Ayélawadjè : le Gouvernement en opération séduction post-explosion

Cotonou, 15 janvier 2025 –  Dans une mise en scène soigneusement orchestrée, une délégation de haut vol du gouvernement a fait sa grande tournée de compassion, hier, au chevet des sinistrés de l’explosion survenue à Ayélawadjè, Akpakpa .

Avec une allure grave et un air résolument compatissant, les Ministres Alassane SEIDOU (Intérieur et Sécurité Publique), Benjamin HOUNKPATIN (Santé) et Véronique TOGNIFODÉ (Affaires Sociales et Microfinance) ont pris la peine de visiter les différents services du CNHU où les victimes étaient prises en charge. Une scène digne des meilleurs épisodes de télé-réalité, avec juste ce qu’il faut de compassion ministérielle et de phrases bien rodées.

Une mobilisation spectaculaire et des mesures en trompe-l’œil pour Ayélawadjè

Dès les premières heures suivant l’explosion, le gouvernement a pris des « mesures d’urgence » pour sécuriser le périmètre, bien que les habitants, eux, n’avaient plus grand-chose à sécuriser. Entre intoxications massives et décombres encore fumants, les ministres, tels des super-héros venus sauver la mise, ont promis la lune.

Dans un élan de transparence savamment calibrée, le Ministre de la Santé a dressé un tableau positif de la situation, malgré le sinistre. « Plus de 2/3 des patients sont rentrés chez eux, et il ne reste qu’une cinquantaine sous observation », a-t-il affirmé. Une performance remarquable pour un système de santé souvent critiqué pour sa lenteur.

Des chiffres pour anesthésier la douleur

Selon les statistiques fournies, sur les 150 patients accueillis, ils ont enregistré une dizaine de cas graves, avec deux décès. Une « prouesse » que l’on suppose satisfaisante pour le Ministre, qui n’a pas manqué de rappeler à la population de se rendre au centre de santé le plus proche « en cas de signe suspect ». Un message d’une clarté sans égale, surtout quand la plupart des centres de santé peinent à fournir des soins de base.

La sécurité en agglomération, ou l’appel à la délation citoyenne

Pendant ce temps, le Ministre de l’Intérieur a pris un ton paternaliste pour rappeler aux citoyens leurs devoirs en matière de sécurité. Les exhortant à devenir des vigiles bénévoles en signalant les entreposages sauvages. « Soyez vigilants, signalez les dépôts sauvages de produits chimiques au 166 », a-t-il insisté.

Une démarche participative qui pourrait bien transformer les habitants en agents secrets d’un film d’espionnage, à ceci près que le « happy ending » n’est pas garanti. Comme si la sécurité publique relevait uniquement de la responsabilité des habitants et non de son ministère. Quelle belle leçon de civisme, assurément, mais qui oublie que les infrastructures de prévention laissent souvent à désirer.

La visite ministérielle à Ayélawadjè, entre promesses grandiloquentes et communication de crise bien orchestrée.Des soins gratuits, enfin presque pour Ayélawadjè

De son côté, la Ministre des Affaires Sociales a voulu marquer le coup en insistant sur la gratuité des soins. « L’État a tout pris en charge », a-t-elle martelé, soulignant que les équipes sociales étaient à pied d’œuvre depuis dimanche, comme si quelques paroles réconfortantes suffiraient à panser les traumatismes des familles.

Une déclaration qui ferait presque croire à une couverture sociale exemplaire, si l’on oubliait les nombreuses plaintes récurrentes sur l’accès aux soins dans le pays. Ainsi, la visite de cette délégation gouvernementale s’est conclue sur une note d’autosatisfaction, laissant les sinistrés à leurs réalités.

Un show bien orchestré

En résumé, cette visite ministérielle est une véritable démonstration de l’art de la communication en période de crise. Entre mesures d’urgence, statistiques rassurantes et appels à la vigilance citoyenne, le gouvernement semble avoir trouvé la recette parfaite pour transformer une tragédie en vitrine de sa réactivité.

Reste à savoir si cette mise en scène convaincra les sinistrés d’Ayélawadjè, pour qui les promesses ministérielles ressemblent souvent à des feux de paille dans un ciel déjà sombre.

Bénin : RFLD et REFELA s’engagent pour plus de femmes en politique

Porto-Novo, 7 janvier 2025 – Un pas de plus vers une plus grande parité en politique au Bénin. En effet, C’est ce qu’ont symbolisé les échanges fructueux qui se sont tenus hier au siège du Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD) entre Mme AGUEH Dossi Sekonnou Gloria, Présidente du RFLD, et une délégation du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique (REFELA) du Bénin, conduite par Mme Lucie SESSINOU, Maire de Ketou.

Cette rencontre, à laquelle ont également participé des figures emblématiques de la vie politique locale comme Mme FALOLA Maroufatou, Mme Gisèle HOUNSOUNNOU et Mme Gemma TODJINOU, a été l’occasion de faire un état des lieux de la participation des femmes à la vie politique béninoise. Si des progrès ont été réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre une véritable parité.

Le RFLD et le REFELA unissent leurs forces pour renforcer la participation des femmes en politique au BéninDes défis persistants

En effet, malgré les efforts déployés, la représentation des femmes dans les instances décisionnelles locales demeure insuffisante. Les stéréotypes de genre, les pesanteurs culturelles et un manque de soutien financier constituent autant d’obstacles qui limitent l’accès des femmes aux postes de responsabilité.

Des actions concrètes pour l’avenir

Pour remédier à cette situation, les participants à cette rencontre ont échangé sur des pistes d’action concrètes à mettre en œuvre en 2025. Parmi les initiatives évoquées, on peut citer :

  • Le renforcement des capacités des femmes leaders : les femmes recevront des formations afin d’avoir les outils nécessaires pour mener des campagnes électorales efficaces et assumer leurs fonctions.
  • La mise en place de réseaux de mentorat : des femmes politiques expérimentées accompagneront les jeunes candidats pour leur permettre de gravir les échelons.
  • Le plaidoyer pour des quotas : les participantes ont réaffirmé l’importance d’instaurer des quotas pour garantir une représentation équitable des femmes dans les assemblées locales.
  • La sensibilisation des communautés : RFLD et REFELA organiseront des campagnes de sensibilisation pour changer les mentalités et encourager les femmes à s’engager en politique.

Un partenariat stratégique entre le RFLD et le REFELA 

Par ailleurs, ce partenariat entre le RFLD et le REFELA s’annonce déterminant pour faire avancer la cause des femmes en politique au Bénin. En unissant leurs forces, ces deux réseaux pourront multiplier leurs actions et amplifier leur impact.

Les mots de la présidente du RFLD

À l’issue de cette rencontre, Mme AGUEH Dossi Sekonnou Gloria s’est félicitée pour la qualité des échanges et de la détermination de toutes les participantes. « Nous sommes conscients des défis qui nous attendent, mais nous sommes également déterminés à les relever. » « Ensemble, nous pouvons faire bouger les lignes et ouvrir la voie à une nouvelle génération de femmes leaders », a-t-elle déclaré.

Un enjeu de démocratie

En somme, la participation des femmes à la vie politique est un enjeu majeur pour la démocratie. En effet, les femmes apportent un regard différent sur les problèmes et sont souvent plus sensibles aux questions sociales. Une plus grande représentation des femmes dans les institutions permettra ainsi de renforcer la démocratie et de mieux répondre aux besoins de tous les citoyens.

 

Le limogeage de Samou Seidou ADAMBI : une électrocution politique ou une manœuvre stratégique ?

Cotonou, 6 janvier 2025 – Le ciel politique béninois a grondé ce lundi avec le limogeage fracassant de Samou Seidou ADAMBI, ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, par décret présidentiel. En effet, cette destitution, survenue 24 heures après sa suspension de la direction du parti Bloc Républicain (BR) pour « activités solitaires et subversives », soulève des vagues de spéculations et d’indignation sur les réels motifs de cette éviction spectaculaire.

Samou Seidou ADAMBI : Une chute précipitée

Certains voient le limogeage d’ADAMBI, figure influente et ministre en poste depuis plusieurs années, comme une purge orchestrée par le Président Patrice Talon. Officiellement, les autorités accusent ADAMBI de s’être engagé dans des activités solitaires et subversives, une formulation vague qui laisse libre cours aux interprétations. Mais est-ce là une simple question de discipline de parti ou un règlement de comptes politique camouflé sous un jargon administratif ?

Kingnindé Paulin AKPONNA : le nouveau visage de l’énergie

En remplacement d’ADAMBI, Kingnindé Paulin AKPONNA, jusqu’alors ministre conseiller aux Affaires économiques, a été propulsé à la tête du ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines. Cette nomination soulève également des questions : est-il le chevalier blanc envoyé pour redresser un ministère prétendument en déroute, ou un pion dans une partie d’échecs plus vaste pour resserrer l’emprise du Président Talon sur les institutions clés ?

Une guerre de l’ombre au sein du bloc républicain ?

Les observateurs avisés de la scène politique béninoise y voient un épisode de la lutte de pouvoir interne au Bloc Républicain. ADAMBI, en adoptant une posture peut-être trop indépendante, aurait froissé les sensibilités des caciques du parti, déclenchant une riposte impitoyable. Cette situation rappelle les purges staliniennes où l’on écartait, sous de faux prétextes, les dissidents réels ou supposés.

Une politique d’intimidation ?

Pour les détracteurs du régime Talon, le limogeage d’ADAMBI est une démonstration de force, un avertissement à ceux qui oseraient dévier du dogme présidentiel. Ils dénoncent une stratégie de la terreur politique visant à museler toute velléité d’opposition interne. Cette méthode, bien que subtilement habillée de légitimité bureaucratique, renvoie à une pratique autocratique où la dissidence est synonyme d’exclusion.

Une tentative de réhabilitation ?

Du côté des défenseurs de Talon, cette décision est un acte nécessaire pour maintenir la cohésion et la discipline au sein du gouvernement et du parti. Ils saluent le choix d’AKPONNA comme une opportunité de réformer un ministère crucial pour l’économie du Bénin, apportant une nouvelle dynamique et une vision économique plus affûtée.

En somme, le limogeage de Samou Seidou ADAMBI ne constitue pas un simple événement politique, mais le symptôme d’un malaise plus profond au sein de la gouvernance du Bénin. Est-ce le début d’une série de purges politiques ou un épisode isolé dans le grand théâtre du pouvoir ? Quoi qu’il en soit, nous scruterons l’affaire ADAMBI de près, car elle pourrait bien allumer la mèche d’une explosion politique à venir.

Le peuple béninois, quant à lui, observe avec une méfiance grandissante ces jeux de pouvoir, espérant que la soif de contrôle ne vienne pas compromettre la gestion des secteurs cruciaux pour leur quotidien, tels que l’énergie, l’eau et les mines.

Patrice Talon à Dessa : Une visite présidentielle au cœur de la fraternité militaire

Ce lundi 30 décembre 2024 restera gravé dans les mémoires des soldats de la caserne de Dessa, à Allada. En effet, le Président de la République, Patrice Talon, a honoré de sa présence les vaillants défenseurs de la patrie, dans une visite empreinte de reconnaissance, d’encouragement et de solidarité.

Un accueil empreint de solennité

À son arrivée, le Chef de l’État a été accueilli avec tous les honneurs dus à son rang. Une délégation du Haut Commandement militaire, dans toute sa prestance, s’est mobilisée pour recevoir celui qui incarne la souveraineté nationale et la sécurité collective. Après le protocole d’usage, Patrice Talon a pris le temps d’échanger avec les officiers supérieurs, sous-officiers et soldats dans une ambiance marquée par la fraternité et l’écoute mutuelle.

Le Président Patrice Talon visite la caserne de Dessa, rendant hommage aux soldats béninois et célébrant les avancées majeures en faveur des forces armées.Un hommage vibrant aux forces armées

Dans un discours empreint d’émotion et de fierté, le Chef suprême des Armées a salué le sens du devoir, du sacrifice et du patriotisme des soldats béninois. « Je suis fier de vous et vous en félicite », a-t-il déclaré, rendant ainsi hommage à ceux tombés ou blessés au front. Ces mots, prononcés avec une sincérité palpable, ont eu un écho particulier dans le cœur des troupes présentes.

Dessa : Une armée béninoise en pleine transformation

Par ailleurs, le Président Talon a profité de cette rencontre pour rappeler les avancées majeures réalisées sous son mandat en faveur des Forces de Défense et de Sécurité :

  • Modernisation des infrastructures militaires : des casernes rénovées, des cités militaires à Parakou, Allada et Ouidah, offrant un cadre de vie exemplaire.
  • Bases opérationnelles stratégiques : des installations modernes, adaptées à la lutte contre le terrorisme, qui suscitent aussi l’admiration et l’envie au-delà des frontières.
  • Renforcement des effectifs : des recrutements massifs pour consolider les rangs de l’armée.
  • Matériel de pointe : acquisition d’équipements terrestres, maritimes, fluviaux et aériens pour répondre efficacement aux défis sécuritaires.
  • Formation et restructuration : un investissement constant dans la montée en compétences des soldats et une réorganisation stratégique de la pyramide militaire.

Ces initiatives, fruits d’une vision ambitieuse, illustrent la volonté du gouvernement de doter le Bénin d’une armée résolument moderne et performante.

Le Président Patrice Talon visite la caserne de Dessa, rendant hommage aux soldats béninois et célébrant les avancées majeures en faveur des forces armées.Un moment de partage inoubliable

Point culminant de cette journée mémorable, Patrice Talon a partagé un déjeuner avec les troupes. Dans une ambiance chaleureuse, le Président s’est fait servir comme tout soldat, témoignant ainsi de son profond respect et de sa proximité avec les forces armées. Ce geste simple, mais hautement symbolique, a renforcé les liens entre le Chef de l’État et les soldats qu’il considère comme des piliers de la Nation.

Un message d’unité et d’espoir

Cette visite, marquée par des échanges enrichissants et des gestes fraternels, incarne la vision d’une armée béninoise forte, unie et prête à relever les défis de l’heure. Patrice Talon, par sa présence et ses actions, a une fois de plus montré que la reconnaissance et le soutien aux défenseurs de la patrie ne sont pas de vains mots, mais une réalité vivante.

Ainsi s’achève une journée historique à Dessa, où la fierté nationale et l’esprit de solidarité ont brillé de mille feux.

Bénin : Le budget 2025 dévoilé, focus sur la croissance et le social

Cotonou, 30 décembre 2024 – Le budget général de l’État béninois pour l’exercice 2025, d’un montant de 3 551 milliards de francs CFA, a fait l’objet d’une conférence de presse le 27 décembre dernier. En effet, cette rencontre avait pour but de clarifier certaines dispositions de la loi de finances et de répondre aux interrogations des citoyens.

Par ailleurs, le Directeur Général de l’Économie, M. Aristide MEDENOU, le Directeur Général des Impôts, M. Nicolas YENOUSSI et le Directeur Général du Budget, M. Rodrigue CHAOU, ont pris soin de détailler les points clés de la loi des finances 2025.

Stimuler l’économie et améliorer le bien-être social

Selon les autorités, ce budget repose sur trois objectifs majeurs : le premier objectif du budget 2025 est de continuer à stimuler l’économie et à créer de la richesse. Il prévoit un taux de croissance de 6,8% et cherche également à améliorer les conditions de vie des populations. En outre, le budget vise à maintenir un niveau d’endettement maîtrisé, avec un taux légèrement supérieur à 50% du PIB. Enfin, le troisième but est de ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3%.

Budget 2025 : des mesures pour encourager la formalisation de l’économie

La réduction des droits d’accises sur les boissons alcoolisées et les tabacs a suscité de nombreuses interrogations. Les autorités ont précisé qu’il ne s’agit pas d’encourager la consommation de ces produits.

Nicolas YENOUSSI, le Directeur Général des Impôts, a expliqué que cette diminution dans la loi des finances 2025 vise à inciter les déclarations officielles au niveau du cordon douanier et à lutter contre le commerce illicite.

Il a noté une baisse de 17,4 % du chiffre d’affaires des importations et une perte de 2,5 milliards FCFA en droits d’accises entre 2023 et 2024 en raison de ce commerce. Pour remédier à cette situation, des contrôles douaniers renforcés seront mis en place aux frontières.

Par ailleurs, Nicolas YENOUSSI a annoncé une augmentation de 5% des taxes sur les casinos. Concernant les PME, il a précisé que la loi des finances 2025 prévoit une exonération de TVA et de droits de douane pour les matériels et équipements qu’elles importent.

Lutter contre l’économie informelle et promouvoir la bancarisation

La réduction du taux de la taxe sur les paiements en espèces supérieurs à 100 000 FCFA, de 5% à 1%, a également été évoquée. Concernant ce point, le Directeur Général des Impôts a expliqué que la taxe sur les paiements en espèces supérieurs à 100.000 FCFA, réduite de 5% à 1% dans la loi des finances 2025, vise à promouvoir la bancarisation et à lutter contre la fraude fiscale. Cette taxe ne s’applique pas aux dépôts d’espèces dans les portefeuilles électroniques, aux transferts d’argent, aux dépôts bancaires ou aux retraits d’espèces.

Un budget social renforcé dans la loi des finances 2025

La loi des finances 2025 inclut diverses mesures sociales pour compléter celles en cours. Elle prévoit un budget de 29.113.432.000 FCFA pour les cantines scolaires, fournissant des repas chauds à plus de 1.300.000 écoliers béninois et soutenant plus de 20.000 femmes.

Concernant le reversement des AME, le gouvernement a décidé d’inclure les 31.270 AME dans les mesures d’accompagnement, coûtant à l’État 13,4 milliards de FCFA annuellement. Ces derniers devraient ainsi bénéficier d’une amélioration de leurs conditions de travail et d’un changement de statut. Le Directeur Général du Budget, Rodrigue CHAOU, a assuré que ce processus, déjà inclus dans le budget 2025, se fera de manière équitable et transparente.

En somme, le budget 2025 du Bénin s’inscrit dans une perspective de développement économique et social durable. Il vise à stimuler la croissance, à améliorer le bien-être des populations et à renforcer la gouvernance économique.

Le Président Talon s’engage pour la communauté peule du Bénin

Cotonou, le 29 décembre 2024 – Soucieux de renforcer la cohésion sociale et de garantir la sécurité de tous les Béninois, le Président Patrice Talon a rencontré, vendredi dernier, des représentants de la communauté peule. En effet, cette rencontre fait suite aux nombreuses plaintes de cette communauté concernant des actes de stigmatisation, d’abus et d’injustices.

Le Bénin s'engage à renforcer la protection des droits de la communauté peule et à promouvoir un meilleur vivre-ensemble.Un dialogue ouvert sur les défis d’une communauté peule stigmatisée

Réputée pour son mode de vie pastoral et ses traditions ancestrales, la communauté peule fait face à de nombreuses difficultés, allant des abus liés à des amalgames sécuritaires aux conflits domaniaux non résolus.

Lors de cette rencontre, Aboubakar Tidjani, membre influent de cette communauté, a évoqué plusieurs problèmes récurrents : des arrestations arbitraires, des représailles collectives, des incidents violents liés au pâturage et des injustices dans les conflits fonciers et une impunité persistante.

Ces situations ont créé un climat de méfiance et de tension entre la communauté peule et les forces de l’ordre.

Une approche présidentielle empreinte de pragmatisme et d’empathie

Face à la gravité des plaintes formulées par la communauté, le président Patrice Talon a réitéré son engagement envers la communauté peule et a proposé une approche stratégique structurée en quatre axes principaux :

  • Sensibiliser les forces de l’ordre pour éviter les amalgames et garantir l’impartialité.
  • Renforcer la transparence des procédures judiciaires et assurer une justice équitable.
  • Protéger les droits fonciers des Peuls et favoriser un meilleur vivre-ensemble.
  • Mettre en place des cadres de dialogue réguliers entre les différentes parties prenantes.

Patrice Talon a également insisté sur l’importance de combattre les stigmatisations, affirmant : « La lutte contre le terrorisme ne doit plus être un prétexte pour justifier des abus sur une communauté. » La stigmatisation est un fléau encore plus dangereux que l’extrémisme violent. »

Des avancées notables et des perspectives

Les représentants de la communauté peule ont salué les nombreuses mesures déjà prises en leur faveur sous le mandat de Patrice Talon, notamment la mise en place du code agro-pastoral, la création du Haut Commissariat à la sédentarisation et la nomination de leaders peuls à des postes de responsabilité. Ces mesures témoignent de l’importance accordée par l’État béninois à cette composante socio-culturelle.

Le chef de l’État a encouragé les éleveurs à s’engager dans une approche plus moderne de leur activité, avec le soutien de l’État, afin de créer davantage de richesse et d’attractivité. Il a également souligné le besoin d’éducation et de formation professionnelle pour améliorer les conditions de vie et réduire la vulnérabilité des jeunes Peuls.

Un comité de suivi pour garantir la mise en œuvre des décisions

Pour assurer le suivi des décisions prises lors de cette rencontre, un comité de suivi a été mis en place. Ce comité aura pour mission de veiller à la bonne application des mesures annoncées par le président Talon, avec un rendez-vous prévu dans un an pour évaluer les progrès.

En somme, cette rencontre marque une nouvelle étape dans les relations entre le gouvernement béninois et la communauté peule. Elle témoigne de la volonté du Président Talon de construire un Bénin inclusif et où tous les citoyens se sentent respectés et protégés.

 

 

 

Porto-Novo : Le Président Patrice Talon s’adresse à la Nation

Porto-Novo, 20 décembre 2024 — Conformément aux dispositions de la Constitution du 11 décembre 1990, le Président de la République, Monsieur Patrice Talon, a délivré ce vendredi 20 décembre 2024 son message sur l’état de la Nation.

Dans un contexte mondial marqué par l’incertitude et l’instabilité, le Président Talon a souligné les avancées significatives du Bénin sur le chemin du développement et de la consolidation de l’unité nationale. Il a affirmé que les succès du pays sont incontestables dans tous les domaines, même si leurs effets ne sont pas toujours immédiatement perceptibles.

Un Bénin en marche vers le développement

Le Président a mis en avant les investissements en cours, tant en matériels, en infrastructures qu’en ressources humaines, qui permettront de tenir les terroristes loin du territoire béninois. Il a également évoqué l’objectif commun d’assurer un pouvoir d’achat suffisant pour tous les citoyens.

Le projet de supplémentation nutritionnelle des 1000 premiers jours, qui vise à préserver les enfants des carences nutritionnelles, a également été mis en avant. Ce projet prévoit la fourniture gratuite de suppléments nutritionnels aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes et aux enfants de 6 à 24 mois, ainsi que la prise en charge des frais de consultations prénatales.

Progrès dans les infrastructures et les services publics

Depuis 2016, le Bénin a réalisé des progrès continus dans plusieurs domaines fondamentaux. Le taux de pénétration de l’eau potable a atteint 80 % de la population en 2024, contre 42 % en 2016. L’industrialisation du pays progresse à un rythme surprenant, malgré les controverses liées aux exigences de matières premières agricoles.

Les services publics se dématérialisent, rendant les démarches administratives plus accessibles et réduisant la corruption. Le système éducatif a également connu des améliorations, avec la fin des grèves sauvages et une augmentation du nombre de bénéficiaires de microcrédits.

Une gestion rigoureuse des ressources

Le Président Talon a souligné l’importance de la mobilisation des ressources financières internes et de leur gestion rigoureuse pour financer les projets structurants. Ces efforts ont permis d’améliorer les infrastructures, de développer les secteurs productifs, de créer des emplois et d’améliorer le bien-être des populations.

Un Bénin crédible sur la scène internationale

Grâce à ces avancées, le Bénin est devenu plus crédible sur la scène internationale, rassurant ainsi les partenaires et investisseurs. Le pays se positionne parmi les meilleures signatures d’Afrique sub-saharienne, avec des taux d’emprunt de plus en plus bas.

Le Président a conclu son discours en affirmant que le Bénin se construit grâce aux efforts de ses citoyens. Il a insisté sur l’importance de viser plus grand et plus haut pour accroître les performances du pays et améliorer durablement la qualité de vie.

En somme, Le Président Talon a réaffirmé l’engagement du gouvernement à ne pas céder aux compromis politiques préjudiciables au développement du pays. Il a appelé à une démocratie et une compétition politique exclusivement au service du développement du Bénin.

 

Cotonou : Le Président Talon reçoit ses nouveaux Conseillers

Cotonou, le 20 décembre 2024 – Dans une ambiance de travail, le Président de la République, Patrice Talon, a reçu ce jeudi 19 décembre au Palais de la Marina les douze nouveaux Ministres Conseillers, nommés par décret le 11 décembre dernier. En effet, cette rencontre, qui s’est déroulée en deux temps, un entretien restreint suivi d’une session plénière avec l’ensemble du gouvernement, a marqué le début d’une nouvelle dynamique au sein de l’exécutif béninois.

Un rôle clé des nouveaux Ministres Conseillers pour une action gouvernementale efficace

Par ailleurs, le chef de l’État a rappelé aux nouveaux conseillers l’importance capitale de leur mission. Conformément au décret N° 2024-006 du 9 janvier 2024, en son article 3 réglementant leurs fonctions, ils sont appelés à jouer un rôle central dans la définition et la mise en œuvre de la politique gouvernementale. Leurs attributions sont multiples : contribuer à l’élaboration des politiques sectorielles, à l’exécution des décisions présidentielles, participer à la préparation des conseils des ministres, et bien d’autres encore.

Cette première rencontre a permis de fixer les grandes lignes de la collaboration entre le Président et ses nouveaux conseillers. La désignation du Coordonnateur du Collège des Ministres Conseillers est désormais l’objet de toutes les attentions, car il sera un acteur essentiel dans l’organisation et l’animation de ce nouveau dispositif.

Un renforcement de l’action gouvernementale

Avec l’arrivée de ces nouveaux acteurs, le Président Talon entend renforcer l’efficacité de l’action gouvernementale et accélérer la mise en œuvre de son programme. Les Ministres Conseillers, forts de leur expertise et de leur connaissance des enjeux du pays, apporteront un soutien précieux au Chef de l’État dans la conduite de ses réformes.

En résumé, cette rencontre marque une nouvelle étape dans la gouvernance du Bénin. Les nouveaux Ministres Conseillers, placés au cœur du dispositif présidentiel, ont pour mission d’accompagner le Chef de l’État dans la réalisation de ses ambitions pour le pays.

 

Bénin : 54 migrants rapatriés de Guinée Équatoriale

Cotonou, le 11 décembre 2024 Dans une démonstration de sa politique de protection des citoyens béninois à l’étranger, le gouvernement a procédé hier au rapatriement de 54 migrants depuis la Guinée Équatoriale. Ces compatriotes, en situation précaire, ont été accueillis avec humanité à leur arrivée à l’aéroport de Cotonou.

Le Bénin rapatrie 54 de ses citoyens en détresse en Guinée Équatoriale, démontrant ainsi sa solidarité envers ses compatriotes à l'étranger.Le retour des migrants totalement financé par le budget national

Par ailleurs, cette opération, entièrement financée par le budget national, souligne l’engagement du gouvernement à venir en aide aux Béninois en difficulté à l’étranger. Mme Myrina AMOUSSOUGA, Directrice Générale des Affaires Consulaires et des Béninois de l’Extérieur, représentante le Ministre Shegun Bakari, a accueilli les rapatriés et a réitéré la détermination du gouvernement à leur apporter tout le soutien nécessaire.

« Cette initiative est une preuve tangible de la volonté du Président Patrice Talon de protéger ses compatriotes où qu’ils soient », a-t-elle déclaré.

Les migrants ont reçu une prise en charge complète depuis leur arrivée à l’aéroport jusqu’à leur retour dans leurs localités respectives. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large visant à faciliter le retour des migrants et à les réinsérer dans la vie sociale et économique du pays.

Le retour au pays des migrants béninois est une étape importante, mais il ne doit pas être le point final. Ces jeunes, souvent confrontés à des difficultés à leur retour, ont besoin d’un accompagnement personnalisé pour se réinsérer dans la vie active. Il est donc essentiel de leur offrir des formations, des aides financières et un soutien psychologique pour qu’ils puissent reconstruire leur vie au Bénin.

Le Bénin rapatrie 54 de ses citoyens en détresse en Guinée Équatoriale, démontrant ainsi sa solidarité envers ses compatriotes à l'étranger.En somme, si le rapatriement des migrants béninois est une mesure nécessaire, il ne suffit pas. Pour enrayer l’exode des jeunes, il est urgent de s’attaquer aux racines du problème : le chômage endémique et la mauvaise gouvernance. Plutôt que de simplement rapatrier, il faut investir dans des programmes de réinsertion pour offrir à ces jeunes des perspectives sur leur propre sol.

Le Bénin lance un projet ambitieux pour éradiquer la malnutrition infantile

Cotonou, le 13 novembre 2024 – Le gouvernement béninois a franchi une nouvelle étape dans la lutte contre la malnutrition infantile. Lors du Forum National sur la Nutrition, le Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ a officiellement lancé le projet de Supplémentation Nutritionnelle des 1000 premiers jours. En effet, ce projet, d’une durée de cinq ans et d’un coût global de 155 milliards de FCFA, vise à améliorer l’état nutritionnel des enfants béninois âgés de 0 à 2 ans.

Le Bénin fait de la nutrition infantile une priorité nationale avec un projet ambitieux soutenu par le gouvernement et ses partenaires.Projet de Supplémentation Nutritionnelle : Une réaction commune face à un défi important

La malnutrition constitue un enjeu de santé publique majeur au Bénin. Pour y remédier, le gouvernement a adopté une Politique Nationale d’Alimentation et de Nutrition, dont le projet lancé hier constitue la pierre angulaire. Par ailleurs, ce projet prévoit notamment la distribution gratuite de compléments alimentaires aux femmes enceintes, aux mères allaitantes et aux enfants de 6 à 24 mois, ainsi que la gratuité des consultations prénatales dans les centres de santé publics.

« Ce projet est la réponse collective pour éradiquer la malnutrition au Bénin », a déclaré le Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ. Il a souligné l’importance d’une mobilisation générale de tous les acteurs pour la réussite de cette initiative.

Un forum pour une meilleure compréhension

Le Forum National sur la Nutrition a servi de cadre pour présenter en détail la Politique Nationale d’Alimentation et de Nutrition et pour lancer officiellement le projet de supplémentation. Les participants, notamment les membres du gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les élus locaux et les acteurs de la société civile, ont été invités à s’impliquer activement dans la mise en œuvre de cette politique ambitieuse.

En lançant ce projet, le gouvernement béninois affiche sa volonté de faire du bien-être des enfants une priorité. Les objectifs sont clairs : réduire significativement les taux de malnutrition infantile, améliorer la croissance et le développement des enfants et contribuer à la réduction de la mortalité infantile.

Les défis à relever

Si les ambitions sont élevées, les défis ne manquent pas. La mise en œuvre d’un tel projet requiert une coordination efficace entre les différents acteurs, une mobilisation des ressources suffisantes et une sensibilisation accrue des populations. Le succès de cette initiative dépendra également de la participation active des communautés et de l’implication de tous les acteurs de la chaîne alimentaire.

En somme, le lancement de ce projet marque un tournant dans la lutte contre la malnutrition au Bénin. Il offre une lueur d’espoir pour les générations futures et témoigne de la volonté du gouvernement à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables.

 

Le Médiateur de la République échange avec les JLB 2024

Cotonou, le 6 novembre 2024 – Le médiateur de la République, Pascal Essou, a rencontré ce jour les membres des JLB 2024. Cette rencontre axée sur la prévention des conflits a permis de souligner l’importance cruciale du dialogue et de la médiation dans la consolidation de la paix au Bénin.

Le Médiateur de la République, figure incontournable de la justice béninoise, joue un rôle essentiel dans la résolution des différends et la promotion de la bonne gouvernance. En tant qu’intermédiaire entre les citoyens et les autorités, il veille au respect des droits de chacun et contribue à renforcer la confiance entre les institutions et la population.

Lors de cet échange, M. Essou a rappelé le rôle primordial de la prévention des conflits.  « Il est bien plus efficace de prévenir les conflits que d’avoir à les gérer une fois qu’ils ont éclaté », a-t-il souligné. « Il a ainsi invité les jeunes leaders à s’impliquer activement dans cette démarche, en promouvant les valeurs de dialogue, de tolérance et de respect mutuel. »

Les JLB 2024 ont, quant à eux, exprimé leur gratitude pour cette rencontre et ont souligné l’importance de renforcer les liens entre les générations pour construire un meilleur lendemain pour le Bénin. Ils ont également mis en avant l’importance de la médiation dans la résolution des conflits qui peuvent surgir au sein de la société civile.

Cette rencontre entre le Médiateur de la République et les jeunes leaders est un signal fort quant à la volonté des autorités béninoises de promouvoir une culture de paix et de dialogue. En encourageant les jeunes à s’engager dans la vie publique, les autorités attribuent leur rôle essentiel dans l’avenir du pays.

 

Le Bénin : Un pas de géant vers l’égalité genre grâce au PAEG1

Cotonou, le 3 octobre 2024 –Le Programme d’Appui à l’Égalité de Genre (PAEG1) continue de porter ses fruits au Bénin. Lors d’une rencontre avec les bénéficiaires des zones 2 et 3, la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a pu constater les avancées significatives en matière de leadership féminin et de participation politique.

Grâce au PAEG1, les femmes béninoises acquièrent les outils nécessaires pour s'engager pleinement dans la vie politique.En effet, ces femmes, originaires de divers départements du Sud du Bénin, ont mis en commun leurs expériences et leurs connaissances acquises. Elles ont souligné l’impact positif des formations reçues sur leur confiance en elles et leurs compétences à s’engager dans la vie politique. « Après avoir suivi certains modules, je me suis rendu compte qu’on était dans l’ignorance ». « On nous a appris comment concilier militantisme et vie de famille sans difficulté », a témoigné Firbelle Sohonou, militante d’un parti politique.

Ce programme, soutenu par la Coopération Suisse, vise à renforcer les capacités des femmes en matière de leadership politique, de prise de parole en public et de gestion des conflits. Les bénéficiaires ont ainsi pu bénéficier des outils nécessaires pour s’engager plus efficacement dans la vie politique et contribuer à une meilleure représentation des femmes dans les instances de décision.

Grâce au PAEG1, les femmes béninoises acquièrent les outils nécessaires pour s'engager pleinement dans la vie politique.PAEG1 : Une reconnaissance institutionnelle

Lors de ses remarques préliminaires, Valérie IDOSSOU, responsable de l’UGP/PAEG, a souligné la nature itérative de ces échanges, cette réunion faisant suite à un premier atelier organisé à Djougou. Elle a mis en avant la diversité politique des participants, preuve d’un engagement transversal en faveur de l’égalité genre.

La ministre Tognifodé s’est quant à elle félicitée de cette dynamique inclusive. Elle a rappelé l’attachement du gouvernement à l’égalité femmes-hommes, un engagement concrétisé par la réforme du système partisan qui a permis une meilleure représentation féminine au Parlement. Soulignant les progrès réalisés, la ministre a exprimé sa gratitude envers la Coopération Suisse pour son appui constant.

Un partenariat fructueux

La coopération entre le Bénin et la Suisse dans le cadre du PAEG1 a été saluée par les deux parties. Stéphanie Guha, cheffe suppléante de la Coopération Suisse, a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir les initiatives visant à renforcer le rôle des femmes dans la société.

Les défis à relever

Si les résultats du PAEG1 sont encourageants, des défis restent à relever pour atteindre une véritable égalité entre les hommes et les femmes au Bénin. Il s’agit notamment de lutter contre les stéréotypes de genre, de promouvoir l’autonomisation économique des femmes et de garantir leur accès équitable aux ressources et aux services.

En conclusion, le PAEG1 est un exemple concret de l’engagement du Bénin en faveur de l’égalité genre. Les résultats obtenus grâce à ce programme sont prometteurs et ouvrent de nouvelles perspectives pour une participation plus active des femmes à la vie politique et sociale du pays.

Coup d’État : Restaurer l’Espoir apporte son éclairage

Cotonou ,1er octobre 2024- L’affaire qui secoue le Bénin prend un nouveau tournant avec la présentation d’Oswald Homeky et d’Olivier Boko devant le procureur spécial de la CRIET. Les allégations de tentative de coup d’État, qui font l’objet de nombreuses discussions, ont poussé le parti Restaurer l’Espoir à intervenir. Le Parti souhaite ainsi offrir une analyse plus précise de la situation actuelle et permettre au public de mieux comprendre les enjeux.

En effet, dans une récente déclaration, le parti Restaurer l’Espoir, dirigé par Candide Azannaï, a rompu son silence sur ces allégations de tentative de coup d’État. Suite à une enquête minutieuse, le parti a affirmé qu’aucune preuve ne soutient ces accusations, suggérant que l’affaire pourrait avoir été fabriquée à des fins politiques spécifiques. Cette prise de position marque un tournant significatif dans le débat public entourant cette controverse.

Une analyse lexicale pour soutenir la position du parti Restaurer l’Espoir

Le parti Restaurer l’Espoir, ayant récemment mis en lumière une série d’analyses lexicales portant sur des termes politiques clés, cherche ainsi à renforcer sa position. Par ailleurs, le parti politique Candide Azannaï a apporté des précisions essentielles sur les concepts de coup d’État, de tentative de coup d’État et de complot.

De plus, s’appuyant sur des références juridiques, notamment l’ouvrage du juge Angelo Houssou, le parti vise à clarifier la situation qui fait polémique actuellement dans le paysage politique béninois. Par conséquent, cette analyse intervient alors que le Parti étudie la situation judiciaire des figures politiques Oswald Homeky et Olivier Boko, soulignant l’importance de la vigilance dans le contexte politique actuel.

Le coup d’État : une prise de pouvoir brutale

Selon Restaurer l’Espoir, un coup d’État est une prise de pouvoir illégale et violente, souvent déterminée par une minorité qui contourne les règles établies. Cette action peut s’effectuer par la force, mais aussi par des moyens plus subtils comme la manipulation ou la corruption. Un putsch, forme particulière de coup d’État, implique généralement l’utilisation de l’armée.

Tentative ou succès ?

La distinction entre une tentative de coup d’État et un coup d’État s’est avérée cruciale. Pour Restaurer l’Espoir, une tentative est lancée mais échoue à renverser le gouvernement. Les putschistes ont agi, mais leur plan n’a pas abouti. Candide Azannaï, chef du parti, souligne l’importance de ne pas confondre ces deux notions, en s’appuyant sur l’ouvrage de référence du juge Angelo Houssou.

Le complot : l’ombre de la subversion

Le parti définit également le complot comme un accord secret visant à porter atteinte à la sécurité nationale. Il peut s’agir d’une préparation à un coup d’État, d’un acte de sabotage ou de toute autre action visant à déstabiliser les institutions. Restaurer l’Espoir rappelle que la conspiration elle-même est une infraction, même si elle n’est pas mise en œuvre.

Enjeux et implications

Cette clarification des termes est essentielle pour une compréhension précise des événements politiques actuels. Elle permet de mieux analyser la crise, d’identifier les responsabilités. D’après la conclusion de la réflexion du Parti, les événements du 27 septembre 2024, qualifiés de tentative de coup d’État, pourraient constituer une stratégie de déstabilisation politique en vue des élections de 2026. Restaurer l’Espoir appelle ainsi à une vigilance accrue de la population face à la situation politique pour ne pas se laisser tromper.

Résultats de l’analyse du parti Restaurer l’Espoir

De cette analyse, le parti conclut que l’affaire en cours est une manœuvre pour :

  • Réprimer et punir de manière exemplaire afin de décourager toute forme de rébellion au sein du régime ;
  • Se débarrasser d’un partenaire devenu encombrant, anéantir ses ambitions politiques et consolider des intérêts économiques en vue de l’après 2026 ;
  • Reprendre le contrôle politique total pour préparer un nouveau passage en force, comme observé depuis 2016 ;
  • Instaurer un climat de terreur à travers des poursuites et persécutions en utilisant l’administration, la justice et les forces de sécurité ;
  • Dénigrer la classe politique pour affaiblir les forces politiques indépendantes et leur rôle de contre-pouvoir en déstabilisant leurs bases populaires.

Enfin, le parti s’interroge sur la crédibilité de cette affaire, estimant qu’il est absurde de croire que deux civils, même s’ils étaient Elon Musk ou Bill Gates, pourraient organiser un coup d’État militaire, surtout lorsque leur seul soutien militaire supposé refuse de s’associer à ce prétendu complot.

Le Bénin se dote du IPRT pour piloter son développement

Cotonou, 30 septembre 2024 – Les experts béninois sont désormais outillés pour mieux planifier et suivre le développement du pays. L’atelier de formation sur l’Outil Intégré de Planification et de Suivi (IPRT), organisé par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) en collaboration avec le gouvernement béninois, s’est clôturé vendredi dernier.

 Après cinq jours d’une formation intensive, le Bénin vient de franchir une étape décisive dans sa planification et de son suivi du développement. Les experts nationaux maîtrisent désormais l’Outil Intégré de Planification et de Suivi (IPRT).

Cet outil numérique, mis au point par la CEA, permet d’intégrer les données de différents secteurs pour évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Le Bénin accélère sa transition vers un développement durable grâce à la maîtrise de l'IPRT, un outil de planification et de suivi des ODD mis en place par le CEA.IPRT : Un outil au service des politiques publiques et des Objectifs de Développement Durable (ODD)

L’IPRT est un véritable couteau suisse pour les promoteurs béninois. Il leur permettra d’aligner les politiques publiques nationales avec les objectifs de développement durable fixés à l’horizon 2030 par les Nations Unies et ceux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

« Cet outil est essentiel pour suivre nos progrès et identifier les domaines où nous devons intensifier nos efforts », a souligné Anicet SEVOH, Directeur Général de la coordination et du suivi des Objectifs de développement durable au Bénin. « L’IPRT est un véritable levier pour nos politiques publiques », a  déclaré Anicet SEVOH.

Grâce à cette formation intensive Organisée par la CEA en collaboration avec le Ministère du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale , les participants ont acquis les compétences nécessaires pour utiliser l’IPRT de manière efficace. Ils sont désormais en mesure de collecter, d’analyser et de présenter des données fiables pour éclairer les décisions politiques et suivre l’évolution des indicateurs de développement.

« Nous avons travaillé sur des cas concrets, ce qui nous a permis de mieux comprendre l’outil et ses applications », a témoigné Moussa Carel Brian, un des participants.

Le Bénin accélère sa transition vers un développement durable grâce à la maîtrise de l'IPRT, un outil de planification et de suivi des ODD mis en place par le CEA.Un engagement fort du gouvernement béninois

Le gouvernement béninois a manifesté une forte détermination à s’approprier cet outil. « Nous avons sollicité cette formation car nous voulons disposer des meilleurs outils pour mesurer nos progrès et améliorer la vie de nos populations », a expliqué Djidjoho Médard Padonou, Chef du Département du Suivi et de l’Évaluation des Objectifs de Développement Durable.

La volonté politique du gouvernement béninois est le facteur clé du succès de cette initiative. « Le Bénin a, avec sa forte détermination à améliorer sa planification et son suivi du développement, a permis que cette formation se déroule dans les meilleures conditions », a déclaré Jéléna Katic, cheffe du bureau de la coordinatrice résidente des Nations unies au Bénin.

Le Bénin accélère sa transition vers un développement durable grâce à la maîtrise de l'IPRT, un outil de planification et de suivi des ODD mis en place par le CEA.Les prochaines étapes

Avec la maîtrise de l’IPRT, le Bénin est désormais mieux équipé pour piloter sa transformation. « Nous allons utiliser cet outil pour évaluer régulièrement nos progrès et ajuster nos politiques en conséquence », a indiqué Djidjoho Médard Padonou, Chef du Département du Suivi et de l’Évaluation des Objectifs de Développement Durable.

Par ailleurs, les participants à la formation ont formulé plusieurs recommandations pour optimiser l’utilisation de l’IPRT. Ils ont notamment souligné l’importance de renforcer la collecte de données et de mettre en place un système de suivi régulier. La CEA, de son côté, s’est engagée à accompagner le Bénin dans la mise en œuvre de cet outil et à partager son expertise avec d’autres pays de la région.

En bref, l’adoption de l’IPRT marque une étape cruciale dans la trajectoire de développement du Bénin. Cependant, le véritable défi réside désormais dans l’exploitation optimale de cet outil au quotidien. La réussite de cette initiative dépendra non seulement de la poursuite de la formation des acteurs, mais aussi de la mise en place d’un écosystème numérique favorable à la collecte et à l’analyse des données. Les prochaines années seront déterminantes pour mesurer l’impact de cet outil sur les politiques publiques et sur la vie des Béninois.

Nikki : Le cercle des femmes leaders du Bénin se resserre

Nikki, 20 septembre 2024 – Sous le ciel azur de Nikki, la ville historique s’anime depuis  jeudi 19 septembre 2024, accueillant la deuxième édition des Rencontres Intergénérationnelles des Femmes Leaders Politiques du Bénin. En effet, plus de 500 femmes, venues de tous horizons, se sont donné rendez-vous pour réfléchir sur les moyens de renforcer leur influence dans la sphère politique et de décision.

Rencontres intergénérationnelles : Sous le soleil de Nikki, les femmes leaders du Bénin tracent les contours d'un nouveau leadershipS’inspirer du passé pour construire l’avenir

À l’initiative de la Vice-présidente du Bénin, madame Mariam CHABI TALATA ZIME YERIMA, ces esprits brillants se sont rassemblés pour tisser les fils du renforcement du leadership féminin au Bénin, dans une symphonie d’idées et de visions pour l’avenir. Par ailleurs, ces rencontres s’inscrivent dans une démarche de continuité historique. En s’inspirant du modèle de la Gnon Kogui, puissante figure féminine de l’empire de Nikki, les participantes cherchent à puiser dans les racines de leur culture pour affirmer leurs droits et leurs ambitions.

Des enjeux majeurs au cœur des débats des femmes leaders

Pendant trois jours, les femmes leaders vont échanger sur des questions fondamentales : comment accroître leur visibilité dans les instances décisionnelles ? Quelles stratégies mettre en œuvre pour une plus grande efficacité ? Comment concilier leurs engagements politiques avec leurs vies personnelles ? Autant de questions qui seront au cœur des débats.

Organisée dans la foulée de la célébration impériale, la Gaani offre un espace de réflexion et de dialogue aux femmes politiques béninoises, leur permettant d’analyser la situation des femmes dans le pays et d’envisager également des stratégies pour renforcer leur représentation au sein des instances décisionnelles.

Rencontres intergénérationnelles : Sous le soleil de Nikki, les femmes leaders du Bénin tracent les contours d'un nouveau leadershipUn élan porté par les institutions et la société civile

L’événement bénéficie du soutien de nombreuses institutions et organisations internationales, soulignant ainsi l’importance de cette initiative pour l’avenir du Bénin. La présence de la Vice-présidente, de la présidente de l’Institut National de la Femme et de représentants de la société civile témoigne d’une volonté politique de promouvoir l’égalité des genres.

Un appel à l’action

Au-delà des échanges et des réflexions, ces rencontres doivent déboucher sur des actions concrètes pour renforcer le leadership féminin au Bénin. Les participantes sont aussi appelées à élaborer des recommandations qui seront portées auprès des décideurs politiques.

En s’appuyant sur leur histoire et en unissant leurs forces, les femmes leaders du Bénin écrivent ainsi une nouvelle page de l’émancipation féminine dans leur pays.

Le Bénin à l’avant-garde du développement africain : Romuald Wadagni honoré à Kigali

Le Bénin, une étoile montante sur l’échiquier économique africain, a connu une transformation remarquable depuis 2016. Sous la présidence de Patrice Talon et grâce à l’impulsion de Romuald Wadagni, ministre d’État, le pays a initié une série de réformes économiques audacieuses. Ces réformes ont non seulement renforcé la position du Bénin sur la scène régionale mais aussi sur le front international, attirant l’attention et les éloges de la communauté mondiale.

L’impact de ces changements ne passe pas inaperçu, comme en témoigne la reconnaissance imminente de Romuald Wadagni. En octobre 2024, lors de l’événement prestigieux de l’African Business Forum à Kigali, Wadagni recevra le Prix Africain de Développement (Padev), un honneur qui souligne son rôle crucial dans le progrès économique du Bénin. Ce forum, qui rassemble des leaders et des experts économiques de toute l’Afrique, offre une plateforme idéale pour célébrer les succès des acteurs influents du continent.

La distinction de Wadagni est une reconnaissance de son leadership visionnaire et de son engagement sans faille envers l’amélioration continue de l’économie béninoise. Elle met également en exergue la trajectoire ascendante du Bénin, qui aspire à devenir un centre économique incontournable en Afrique de l’Ouest. Les réalisations des dernières années démontrent un modèle exemplaire de bonne gouvernance et une gestion efficace des ressources, établissant le Bénin comme un exemple à suivre.

En somme, l’honneur accordé à Romuald Wadagni n’est pas seulement un triomphe personnel mais aussi une célébration du Bénin tout entier. C’est la reconnaissance d’une nation qui, grâce à des réformes stratégiques et une vision claire, s’est engagée sur la voie de la prospérité et du développement durable. Le Bénin, par ses efforts soutenus et sa détermination, incarne l’esprit d’innovation et de progrès qui caractérise l’Afrique en plein essor.

Le Bénin modernise son administration : un bilan positif après huit ans

Cotonou, le 17 septembre 2024– Huit ans après l’avènement du régime de la Rupture, l’administration béninoise a connu une métamorphose profonde. C’est ce qu’a souligné Adidjatou Mathys, ministre du Travail et de la Fonction publique, lors d’une récente émission.

Un cadre juridique et institutionnel renforcé

Selon la ministre, L’administration a réalisé de nombreux progrès pour devenir plus efficace et se rapprocher des citoyens. Ces avancées ont permis une meilleure interaction entre les services publics et la population, garantissant ainsi une réponse plus rapide et plus adaptée aux besoins des individus. Parmi les avancées majeures, on peut citer :

  • La simplification des procédures administratives: La mise en place des e-services a considérablement réduit les délais de traitement des dossiers et les déplacements des usagers. Des dizaines d’actes administratifs peuvent désormais être obtenus en ligne.
  • L’amélioration des conditions de travail des agents: La revalorisation des salaires(avec une hausse de 35% en moyenne) , l’aménagement des horaires et la lutte contre la corruption ont contribué à motiver les agents et à améliorer la qualité des services publics.
  • La transparence et la lutte contre la fraude: Les concours de recrutement sont désormais plus transparents et plus équitables. Les résultats sont publiés rapidement et les cas de fraude sont sévèrement sanctionnés.
  • Renforcement du contentieux : L’État a gagné 180 procès sur 216, générant d’importants gains financiers.
  • Le renforcement des services publics: Le nombre d’agents de l’État a augmenté de manière significative (Plus de 56 000 agents depuis 20216), notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la justice.
  • La facilitation des démarches pour les retraités: Les autorités ont simplifié les procédures de retraite et effectuent maintenant les paiements de manière plus rapide et plus efficace.

Des chiffres clés de la modernisation de l’administration

Pour illustrer l’ampleur de ces transformations, quelques chiffres clés :

  • 20 communes équipées de Centres communaux de service public.
  • 35% d’augmentation des salaires des agents de l’État.
  • 180 procès gagnés par l’État sur 216.
  • 56 199 agents recrutés depuis 2016.

Ces réformes ont non seulement amélioré la qualité de vie des fonctionnaires mais aussi celle des citoyens, qui bénéficient désormais de services publics plus performants.

Les défis à venir

Malgré ces avancées significatives, des défis restent à relever. Le gouvernement prévoit notamment de réduire à 10 jours le délai de publication des résultats des concours, grâce à la poursuite de la dématérialisation des procédures. Si les progrès sont notables, il reste encore du chemin à parcourir pour que l’administration béninoise soit totalement au service des citoyens. La poursuite de la dématérialisation des services, la lutte contre la corruption et l’amélioration de la formation des agents figurent parmi les priorités des prochaines années.

En huit ans, le gouvernement béninois a profondément transformé son administration. Les résultats sont là : une administration plus efficace, plus transparente et plus proche des citoyens. Les réformes engagées placent le Bénin à l’avant-garde de la modernisation des services publics en Afrique.

Bénin : Concertation nationale pour une rentrée réussie 

Cotonou, 10 septembre 2024 – Dans l’enceinte solennelle des tours administratives, une atmosphère de collaboration et de détermination enveloppe la session extraordinaire de la Commission nationale de Concertation, de Consultation et de Négociations collectives. Présidée par le Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANE, cette réunion marque un moment décisif pour l’avenir éducatif du Bénin.

Le Ministre d'État Abdoulaye BIO TCHANE dirige une session  pour discuter des enjeux de la rentrée scolaire et universitaire 2024-2025, La rentrée solaire 2024-2025 : Dialogue constructif pour l’éducation

La session, convoquée spécifiquement pour aborder les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire et universitaire, réunit les membres du gouvernement Béninois , les représentants des organisations patronales, ainsi que les Secrétaires généraux des Confédérations syndicales de travailleurs. Ensemble, ils forment un front uni pour relever les défis éducatifs imminents et garantir une transition harmonieuse vers la nouvelle année académique.

Bilan et perspectives

Le Ministre d’État BIO TCHANE, dans son allocution, n’a pas manqué de rappeler les succès remarquables de l’année précédente, mettant en lumière les performances exceptionnelles aux examens scolaires et universitaires. Ces réalisations ne sont pas le fruit du hasard mais le résultat d’un engagement collectif et d’une stratégie éducative efficace.

Exprimant sa gratitude, le Ministre a adressé ses sincères remerciements à tous les acteurs du système éducatif pour leur dévouement et leur travail acharné. Il a également souligné l’importance cruciale du dialogue social, le considérant comme le pilier de la paix et de la stabilité des relations professionnelles au sein du secteur.

Le Ministre d'État Abdoulaye BIO TCHANE dirige une session  pour discuter des enjeux de la rentrée scolaire et universitaire 2024-2025, Vers une rentrée scolaire sereine

La préparation de la rentrée scolaire est une tâche complexe qui requiert la contribution de tous les partenaires sociaux. Par ailleurs, le Ministre a salué leurs efforts et leur contribution de qualité, essentiels pour poser les bases d’une rentrée scolaire et universitaire sans accroc.

En bref, la session extraordinaire de la Commission nationale de Concertation, de Consultation et de Négociations collectives, sous la houlette du Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANE, s’annonce comme un jalon important dans la consolidation des acquis éducatifs du Bénin et dans la préparation d’une rentrée scolaire prometteuse pour l’année 2024-2025. L’engagement des différents acteurs et la poursuite du dialogue social sont les garants d’une éducation de qualité, accessible à tous les citoyens béninois.

A suivre…

Une aide précieuse pour les familles nombreuses au Bénin

Bénin, 01 août 2024 – Le gouvernement béninois, soucieux d’améliorer les conditions de vie de ses citoyens, notamment des plus vulnérables, a mis en place une mesure d’accompagnement en faveur des familles ayant accueilli des triplés. Ce mercredi 31 juillet 2024, le ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance a procédé au versement d’une somme de vingt millions (20.000.000) de francs CFA à 97 parents de triplés, à travers l’opérateur CSM Celtiis.

Un soutien financier indispensable pour les familles nombreuses

L’arrivée de triplés représente un bouleversement majeur dans la vie d’une famille, tant sur le plan émotionnel qu’économique. Les coûts de l’alimentation, des couches, des vêtements et des soins médicaux triplent, ce qui exerce une forte pression sur le budget des parents. C’est pourquoi cette aide financière du gouvernement constitue un véritable soulagement pour ces familles, leur permettant de faire face aux besoins immédiats de leurs nouveau-nés.

Une politique sociale ambitieuse

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique sociale plus large menée par le gouvernement béninois, visant à renforcer la protection sociale et à réduire les inégalités. En soutenant les familles nombreuses, l’État affirme sa volonté de favoriser l’épanouissement de tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale.

Un dispositif bien rodé

Pour bénéficier de cette aide, les parents de triplés doivent remplir certaines conditions, notamment s’inscrire auprès des Guichets Uniques de Protection Sociale (GUPS) et fournir les pièces justificatives requises. Une commission se charge ensuite d’étudier les dossiers et d’établir la liste des bénéficiaires. Ce dispositif, mis en place par le ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance, garantit une répartition équitable des fonds et évite les fraudes.

Des perspectives encourageantes

Cette mesure, inscrite dans le Plan de Travail Annuel du ministère, est appelée à se pérenniser. Elle pourrait ainsi servir de modèle pour d’autres pays africains confrontés à des défis similaires en matière de protection sociale. En outre, elle pourrait toucher d’autres catégories de familles vulnérables, telles que les familles monoparentales ou les familles ayant accueilli des enfants handicapés.

En conclusion, l’aide financière accordée aux parents de triplés est une excellente nouvelle pour le Bénin. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de mettre en œuvre des politiques sociales efficaces et de répondre aux besoins spécifiques de certaines catégories de population.

Bénin : la reddition des comptes, un dialogue de sourds ?

Bénin, 30 juillet 2024- Le bilan des huit années de gouvernance du régime en place au Bénin fait l’objet de vives controverses. Tandis que le pouvoir organise des tournées de présentation de ses réalisations, l’opposition dénonce une communication partisane et exclusive. Ce clivage met en évidence les tensions persistantes entre les deux camps et interroge sur la sincérité de la volonté de dialogue.

Le pouvoir face à ses détracteurs

Dans un exercice de transparence présenté comme inédit, le gouvernement béninois a entrepris de rendre compte de son action à la population. Ces assises, tenues au palais des congrès, ont été l’occasion pour le pouvoir de mettre en avant ses projets et ses réalisations. Cependant, cette initiative, bien que louable, a été accueillie avec un fort scepticisme par l’opposition.

L’opposition réclame une plus grande inclusivité dans la reddition de comptes

Les partis d’opposition, notamment Les Démocrates, ont vivement exprimé la méthode employée par le gouvernement. Selon eux, la sélection des participants à ces assises est partisane et exclut de facto un parti de la population, notamment les membres de l’opposition. Le député Habibou Woroucoubou a ainsi dénoncé une « sélection partisane » qui ne permet pas un débat contradictoire et empêche de distinguer les faits des allégations.

L’opposition aspire à une véritable concertation nationale qui permettra d’établir la vérité sur les actions du gouvernement. Elle déplore une communication gouvernementale qu’elle juge biaisée et appelle à un dialogue constructif avec toutes les parties.

Un débat qui s’enflamme sur les réseaux sociaux

Cette controverse concernant la façon de gérer la reddition de comptes a rapidement accédé aux médias sociaux, où les opinions sont divergents. Si certains citoyens estiment que les demandes de l’opposition sont légitimes, d’autres considèrent qu’elle cherche simplement à entraver l’action du gouvernement.

Les enjeux politiques à venir de cette reddition de comptes

Ce conflit met en lumière les difficultés auxquelles l’opposition est confrontée en vue des prochaines élections. Les récentes communications du parti des Démocrates ont également révélé des divisions internes qui pourraient fragiliser sa position.

En Conclusion, le débat sur la reddition des comptes au Bénin illustre les tensions qui marquent la vie politique du pays. Tandis que le gouvernement s’est mis en avant ses réalisations, l’opposition revendique une plus grande transparence et une participation plus équitable à la vie politique. Ce dialogue, bien que conflictuel, est indispensable pour renforcer la démocratie et améliorer la gouvernance.

Cotonou : Nouveau siège de la Vice-présidence

Cotonou, le 24 juillet 2024 – Le gouvernement du Bénin a marqué un tournant dans l’urbanisme de Cotonou et dans la modernisation de l’administration publique lors du Conseil des ministres présidé par le Président Patrice Talon.

Un nouveau siège pour la Vice-présidence

Le Titre foncier n° 730, situé au cœur de Cotonou, a été désigné pour accueillir le nouveau projet de construction des bureaux de la Vice-présidence de la République. Ce projet ambitieux, actuellement en phase de chantier, vise à renforcer l’infrastructure administrative du pays.

Par ailleurs, dans une démarche d’intégration urbaine, le plan architectural a préconisé l’annexion de la rue n° 450, adjacente aux futurs bureaux. Cette incorporation signifie le déclassement de la rue de son statut public et son intégration au domaine privé de l’État, conformément au code foncier et domanial en vigueur.

Modernisation de l’administration publique

Le Conseil a également approuvé plusieurs décrets d’application de la loi n° 2024-27 du 28 juin 2024 sur l’urbanisme. Ces décrets comprennent des mesures normatives qui s’étendent à divers aspects de la vie publique et académique.

Parmi ces mesures, on note l’adoption de statuts-types pour les universités publiques du Bénin, ainsi que l’approbation des statuts particuliers pour les quatre universités publiques du pays. Ces statuts visent à standardiser et à améliorer la gestion et l’administration des établissements d’enseignement supérieur.

Le Conseil a également fixé la procédure de passation simplifiée des contrats de partenariat public-privé (PPP). Cette mesure vise à moderniser et à rendre plus efficaces les procédures administratives. Le gouvernement a établi des décrets pour le contrôle et le suivi, ainsi que pour réguler les procédures de passation et de gestion des contrats, assurant ainsi une transparence et une responsabilité accrues dans les partenariats public-privé.

Identité visuelle et discipline

Enfin, le Conseil a défini les tenues d’uniforme pour les Forces armées béninoises et pour les écoles d’enfants de troupe. Cette mesure souligne l’importance de l’identité visuelle et de la discipline au sein des institutions militaires et éducatives.

Ces mesures, prises ensemble, illustrent l’engagement du gouvernement du Bénin à promouvoir un développement urbain harmonieux, à soutenir l’éducation et à renforcer les infrastructures nationales pour l’avenir du pays.

Le Bénin en tête du classement CPIA 2023 pour l’Afrique

Cotonou, 22 juillet 2024 – Le Bénin se distingue une nouvelle fois dans le rapport 2023 de l’Évaluation des politiques et des institutions (CPIA) de la Banque mondiale, en se hissant à la première place du classement en Afrique de l’Ouest et du Centre et à la deuxième place sur l’ensemble du continent africain.

Avec un score de 3,9, le Bénin se positionne juste derrière le Rwanda (4,1) et devance Maurice (3,8).  Par ailleurs, cette performance remarquable témoigne des efforts constants du gouvernement béninois pour améliorer la qualité de ses politiques et institutions publiques.

Des progrès notables dans tous les domaines selon CPIA 2023

Le rapport CPIA évalue les pays en fonction de 16 critères regroupés en quatre domaines clés :

  • Gestion économique : Le Bénin a enregistré des progrès significatifs en matière de gestion macroéconomique, de politique fiscale et de gestion des finances publiques.
  • Politiques structurelles : Le pays a amélioré son cadre réglementaire pour les entreprises et renforcé la transparence et l’efficacité de l’administration publique.
  • Politiques d’inclusion sociale et d’équité : Des avancées ont été réalisées en matière d’accès à l’éducation et aux soins de santé, ainsi que de protection sociale pour les populations les plus vulnérables.
  • Gestion et institutions du secteur public : Le Bénin a renforcé la qualité de la gouvernance, l’État de droit et la lutte contre la corruption.

Un environnement favorable à l’investissement privé

Ces résultats positifs placent le Bénin comme un modèle de bonne gouvernance en Afrique subsaharienne. Ils contribuent également à créer un environnement plus favorable à l’investissement privé, élément crucial pour stimuler la croissance économique et la création d’emplois.

Le gouvernement réaffirme son engagement

En somme, le gouvernement béninois se félicite de cette reconnaissance internationale et réaffirme son engagement à poursuivre les réformes nécessaires pour améliorer davantage le climat des affaires et offrir un cadre propice à l’épanouissement du secteur privé.

Lisez l’intégralité du communiqué de presse de la Banque mondiale ici

Bénin : Tous mobilisés pour la Vision 2060

Cotonou, le 19 juillet 2024 – Le Bénin se tourne vers son avenir et lance la phase de collecte des perceptions et aspirations pour la Vision 2060, la nouvelle feuille de route du pays pour les 36 prochaines années. Cette étape cruciale du processus d’élaboration de la Vision 2060 vise à recueillir les idées et les rêves de la population béninoise pour un Bénin prospère et rayonnant à l’horizon 2060.

Une démarche inclusive et participative

Lancée le lundi 22 juillet 2024, cette phase de collecte s’étendra sur tout le territoire national, couvrant les 77 communes du Bénin. Pour garantir une participation large et inclusive, un dispositif diversifié a été mis en place :

  • Enquêtes individuelles dans les ménages auprès des personnes majeures de 18 ans et plus.
  • Focus groups dans chaque commune pour recueillir les points de vue des différentes composantes de la société.
  • Entretiens individuels avec des responsables institutionnels, des leaders d’opinion et des représentants de la diaspora béninoise.
  • Enquête en ligne accessible à tous les Béninois pour une participation sans frontières.

Un échantillon élargi pour une meilleure représentativité

Soucieux de faire de cette démarche un processus aussi représentatif que possible, les initiés ont prévu un échantillon de 123. 400 individus, soit une augmentation considérable par rapport aux 1. 704 participants lors de l’élaboration de la Vision Bénin 2025 Alafia. Cette volonté d’inclusion vise à garantir que toutes les voix soient entendues et que toutes les aspirations soient prises en compte dans la définition de la Vision 2060.

Appel à la mobilisation nationale pour la Vision 2060

Le Président du comité technique de pilotage de la réflexion perspective, Monsieur Alastaire Sena ALINSATO, a lancé un appel solennel à tous les Béninois, de l’intérieur comme de l’extérieur, à participer activement à cette phase de collecte. « C’est ensemble que nous bâtirons le Bénin de nos rêves, un Bénin rayonnant et prospère pour les générations futures », at-il déclaré.

La Vision 2060, un cap vers un avenir prometteur

La Vision 2060 du Bénin ambitionne de faire du pays une nation moderne, prospère et solidaire, d’ici à 2060. Cette vision se décline en plusieurs axes stratégiques, notamment :

  • Développement économique durable et inclusif
  • Renforcement de la gouvernance et de l’État de droit
  • Amélioration du bien-être social et de la qualité de vie
  • Préservation de l’environnement et lutte contre le changement climatique

La participation de tous les Béninois est essentielle pour la réussite de cette vision ambitieuse. En s’exprimant et en partageant leurs aspirations, chaque citoyen peut contribuer à façonner le Bénin de demain.