Kétou : Un Zemidjan intercepté avec un arsenal caché

 La quiétude habituelle d’Obafèmi, un quartier paisible de la commune de Kétou, a été brusquement interrompue par une scène digne des plus haletantes poursuites cinématographiques, hier . Les forces de l’ordre, alertées par des comportements suspects, se sont lancées à la poursuite d’un conducteur de taxi-moto. Après une course-poursuite effrénée à travers les artères sinueuses de la localité, la police aappréhendé l’individu a finalement.

Lors de la fouille de son sac, les agents ont été stupéfaits de découvrir un arsenal de huit pistolets artisanaux, dont un modèle rare à double canon. Cette découverte soulève de nombreuses interrogations quant à la prolifération d’armes artisanales dans la région et les réseaux clandestins qui les alimentent.

Les autorités locales, conscientes de l’ampleur du problème, ont intensifié leurs efforts pour démanteler ces circuits illicites. Cette arrestation marque une étape significative dans la lutte contre la criminalité armée qui menace la sécurité des citoyens.

Cependant, au-delà de cette intervention réussie, se dessine une réalité plus sombre : celle d’une insécurité grandissante où des individus, sous des apparences anodines, dissimulent des intentions malveillantes. Cette situation interpelle sur la nécessité d’une vigilance accrue et d’une collaboration étroite entre la population et les forces de l’ordre pour prévenir de tels incidents.

Ainsi, dans les ruelles d’Obafèmi, à Kétou l’ombre de la méfiance plane désormais, rappelant à chacun que derrière le vrombissement familier d’une moto peut se cacher une menace insoupçonnée.

 

Infiltration nocturne à Houègbo : le commissariat mis à nu par des pillages d’un nouveau genre

Toffo, le 17 février 2025 — Dans l’obscurité lactescente de la nuit du 16 au 17 février 2025, une équipée silencieuse a défoncé les fragiles remparts de la sécurité publique. Le commissariat de Houègbo, enclave administrative censée incarner l’ordre, s’est mué en proie vulnérable. En effet, des individus, masqués par les ténèbres, ont fendu les clôtures du périmètre abritant bureaux de l’arrondissement, poste forestier et logements des agents, pour s’emparer de deux motocyclettes Haojoue 115, propriété de fonctionnaires de police. Un acte qui interroge autant qu’il scandalise : comment des malfrats ont-ils pu dérober des engins sous le nez même des forces de l’ordre, pourtant présentes sur les lieux ?

Houègbo : un sanctuaire violé

Par ailleurs, L’enceinte, décrite comme un microcosme administratif regroupant services sociaux, fiscaux et résidences officielles, était supposée être un bastion imprenable. Pourtant, les voleurs ont manœuvré avec une précision chirurgicale, évitant les regards vigilants pour disparaître avec leur butin. Des voleurs ont escamoté les motos, garées en prévision de patrouilles nocturnes, sans alerte, soulignant une faille béante dans le système de surveillance.  « L’enquête devra déterminer si cette intrusion relève d’une improvisation géniale ou d’une complicité interne », confie une source anonyme proche du dossier.

Échos d’une vulnérabilité systémique

Ce cambriolage n’est pas un incident isolé. Déjà, en juillet 2024, les forces de l’ordre ont démantelé un réseau de cambrioleurs à Toffo-Centre après avoir retrouvé une moto Yamaha volée, localisée grâce à un dispositif de tracking. Ces événements trahissent une recrudescence de cibles institutionnelles, où les symboles de l’autorité deviennent des trophées pour des groupes organisés. Un parallèle troublant qui interroge l’efficacité des mesures défensives dans les espaces publics.

Méthodes et mystères

En plus, les auteurs de l’effraction à Houègbo ont opté pour un modus operandi épuré : absence de violence, discrétion absolue et fuite sans heurts. Ici, aucune trace de confrontation, ni d’indice flagrant, juste l’amertume d’un dispositif sécuritaire contourné. Les enquêteurs explorent plusieurs pistes : recel organisé, revente de pièces détachées ou exploitation de complicités locales.

Réverbérations communautaires 

D’ailleurs, L’onde de choc de ce vol dépasse le cadre matériel. Pour les habitants de Houègbo, c’est un voile de défiance qui s’abat sur les institutions. « Si même la police ne peut se protéger, qui nous protégera ? », s’interroge un commerçant, requérant l’anonymat. Les autorités, par la voix du commissaire en charge, promettent un « renforcement immédiat des protocoles », incluant des patrouilles aléatoires et l’installation de caméras thermiques. Reste à voir si ces mesures apaiseront les craintes, dans un contexte où les réseaux criminels semblent toujours un pas devant.

En somme, alors que l’enquête se poursuit, embrassant des ramifications potentielles transfrontalières, cet acte audacieux soulève une question lancinante : jusqu’où iront les défis à l’autorité publique dans une ère où l’ingéniosité criminelle rivalise avec les technologies de surveillance ?

Le soutien psychologique aux militaires : une impérative nécessité

Cotonou, 13 février 2025 —Dans l’ombre des batailles, loin des regards civils, un combat silencieux se joue : celui de la résilience mentale des militaires. Hier, au cœur du ministère de la Défense nationale, une initiative majeure a été portée sur les fonts baptismaux par les plus hautes autorités des Forces Armées Béninoises. En effet, sous l’impulsion du Général de Division Fructueux GBAGUIDI et avec l’aval du Ministre Alain Fortunet NOUATIN, la hiérarchie militaire engage une réflexion approfondie sur l’instauration d’un mécanisme de soutien et de prise en charge psychologique des soldats opérant en zones de conflit.

Par ailleurs, cette démarche, qualifiée de « chantier prioritaire » par les autorités militaires, vient combler un vide longtemps négligé : la détresse émotionnelle des combattants. Si l’aguerrissement physique demeure un prérequis incontournable, la robustesse psychique s’impose aujourd’hui comme un levier indispensable à l’efficacité opérationnelle. D’ailleurs, le Colonel Major Mathias ALIZANNON, Secrétaire Général du ministère, n’a pas manqué de souligner l’urgence de la situation : « La santé mentale de nos militaires n’est pas un luxe, c’est une composante essentielle de la sécurité nationale. »

Le Bénin lance une initiative pour soutenir psychologiquement ses militaires en zones de conflit, marquant un tournant fondamentalLe soutien psychologique aux militaires : Un poids invisible, un enjeu tangible

En plus, les traumatismes de guerre ne se lisent pas uniquement sur les cicatrices visibles. Ils s’insinuent insidieusement dans l’esprit des soldats, se manifestant par des troubles anxieux, des épisodes dépressifs, des insomnies, voire des cauchemars récurrents où ressurgissent les fantômes du champ de bataille. Loin d’être de simples désagréments, ces séquelles psychologiques constituent une menace tangible pour la stabilité émotionnelle des troupes et, par ricochet, pour l’efficacité des opérations militaires.

Le commandement militaire, conscient de cette réalité, entend structurer une réponse adaptée à travers un programme de prise en charge continue. L’idée force est d’offrir un encadrement psychologique dès la phase de préparation, de le maintenir pendant le déploiement et de l’étendre après le retour des soldats au pays. Une telle approche vise non seulement à réduire les séquelles post-traumatiques, mais aussi à anticiper leur survenue grâce à un accompagnement préventif.

Un écosystème pluridisciplinaire en action

Pour donner corps à cette ambition, la réflexion collective a réuni un aréopage d’experts : médecins militaires, psychologues, assistants sociaux et autres spécialistes de la santé mentale. Leur mission est d’élaborer une feuille de route pragmatique, bâtir une architecture fonctionnelle du dispositif et concevoir un plan d’action cohérent.

Cette démarche repose sur une conviction forte : un soldat soutenu psychologiquement est un soldat plus apte à remplir sa mission. Loin d’être une simple commodité, l’accompagnement mental devient un impératif stratégique. Le Colonel Major Mathias ALIZANNON l’a d’ailleurs martelé avec une insistance singulière : « Ce soutien psychologique ne doit pas être perçu comme une option, mais comme une priorité. »

Le Bénin lance une initiative pour soutenir psychologiquement ses militaires en zones de conflit, marquant un tournant fondamentalVers une armée plus résiliente

Avec cette initiative, les Forces Armées Béninoises amorcent une mutation décisive : celle d’une armée qui, au-delà de sa puissance de feu, prend en compte l’humain dans toute sa complexité. Dans un contexte où les conflits asymétriques et les menaces diffuses redéfinissent les champs de bataille, le mental devient une arme à part entière.

En posant les jalons de ce dispositif, l’armée béninoise envoie un signal fort : le guerrier du XXIᵉ siècle ne se mesure pas uniquement à son endurance physique, mais aussi à sa capacité à surmonter les épreuves invisibles. L’histoire militaire moderne retiendra sans doute cette évolution comme un tournant fondamental dans la manière d’appréhender le bien-être des forces au front. Une chose est sûre : la guerre ne se gagne pas seulement avec des armes, mais aussi avec des esprits préservés.

 

Coopération sécuritaire : la Russie et le Bénin intensifient leur dialogue stratégique

Cotonou,11 février 2025 Une rencontre diplomatique et stratégique d’envergure s’est tenue entre S.E.M. Igor Evdokimov, représentant de la Fédération de Russie, S.E.M. Fortunet Alain Nouatin, Ministre de la Défense nationale du Bénin, et le général de division Fructueux Gbaguidi, Chef d’État-major général des Forces armées béninoises. Cette réunion, au-delà des simples échanges de courtoisie, s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la coopération sécuritaire entre la Russie et le Bénin, à une époque où la stabilité régionale demeure un enjeu fondamental.

Une convergence d’intérêts dans un contexte de sécurité volatile

L’Afrique de l’Ouest fait face à une recrudescence des menaces sécuritaires, notamment le terrorisme transfrontalier, le crime organisé et les défis liés à la cybersécurité. Dans ce cadre, le Bénin, pays situé aux portes du Sahel, est particulièrement concerné par la nécessité de moderniser ses capacités de défense et de renforcer la formation de ses forces armées.

La Russie, acteur historique dans le domaine militaire, offre une expertise reconnue en matière de formation des cadres militaires, de fourniture d’équipements et de coopération en renseignement. Ainsi, les discussions ont porté sur des axes de partenariat concrets, incluant :

  1. L’échange d’expertise militaire pour améliorer les capacités opérationnelles des Forces armées béninoises.
  2. La fourniture d’équipements adaptés aux besoins du Bénin, notamment pour la surveillance des frontières et la lutte contre les groupes armés.
  3. Le partage d’expériences en matière de lutte antiterroriste, en s’appuyant sur les stratégies éprouvées par la Russie dans d’autres théâtres d’opérations.

Coopération sécuritaire  : une diplomatie de défense en mutation

Cette rencontre illustre l’évolution du positionnement diplomatique et stratégique du Bénin, qui cherche à diversifier ses alliances en matière de sécurité. Si le pays a historiquement entretenu des liens privilégiés avec des partenaires occidentaux, il semble aujourd’hui explorer d’autres opportunités, à l’image d’autres nations africaines qui renforcent leurs coopérations militaires avec la Russie.

Moscou, de son côté, poursuit son engagement sur le continent en proposant une alternative aux partenariats traditionnels, en mettant en avant des collaborations axées sur la souveraineté et la formation autonome des forces nationales.

Quelles perspectives pour l’avenir ?

Bien que cette rencontre n’ait pas abouti à un accord officiel, elle témoigne néanmoins d’un dialogue stratégique renforcé entre les deux nations. Dans un contexte où la géopolitique africaine se redessine, ce type d’échange pourrait poser les jalons d’une coopération accrue, que ce soit à travers des programmes de formation militaire, des accords de défense ou des initiatives communes pour renforcer la sécurité régionale.

L’avenir dira dans quelle mesure ce rapprochement se traduira par des actions concrètes, mais une chose est certaine : le Bénin et la Russie réaffirment leur volonté de collaborer dans des domaines sensibles et stratégiques, avec des intérêts convergents à long terme.

 

Le Bénin, Phénix renaissant de sa puissance militaire : une métamorphose stratégique en huit actes

Alors que l’Afrique de l’Ouest traverse une période de turbulence sécuritaire, le Bénin, autrefois perçu comme un maillon faible, opère une mue spectaculaire. En huit ans, son armée s’est affranchie d’un héritage de vulnérabilités pour incarner un rempart régional.

En effet, les chiffres dévoilés par le ministre de la Défense, Fortunet  Alain  Nouatin, lors d’un bilan d’étape, dessinent une trajectoire aussi ambitieuse qu’inédite : le taux de disponibilité opérationnelle des forces armées, qui frôlait à peine 17 % en 2016, culmine aujourd’hui à 78 %, épousant les standards internationaux. Une renaissance orchestrée par un sursaut salvateur, mariant vision stratégique et pragmatisme.

Le Bénin, 2016-2024 : de la fragilité chronique à la résilience calculée 

« Il y a huit ans, nos unités peinaient à répondre aux menaces, et notre marine naviguait en eaux troubles, minée par la piraterie », confie le ministre, évoquant une époque où l’inertie menaçait de devenir fatale. Un diagnostic sans fard qui a catalysé un programme pluriannuel, structuré autour d’un triptyque audacieux : infrastructures, équipement et ressources humaines. Loin des ajustements cosmétiques, ce plan a insufflé une dynamique de mutations profondes.

Infrastructures : l’armature d’une nouvelle ère

Premier pilier, les infrastructures ont été repensées pour incarner une « ossature stratégique ». Des bases militaires dotées de technologies de pointe, des centres logistiques reconfigurés pour une réactivité optimale et des installations navales modernisées ont remplacé les vestiges d’un passé vétuste. « Nous avons bâti des citadelles de la sécurité, adaptées aux défis du XXIe siècle », résume un officier supérieur sous couvert d’anonymat.

Équipement : la fin de la pénurie tactique

Le deuxième volet a rompu avec une dépendance chronique aux équipements obsolètes. Le ratio « un soldat, un fusil d’assaut », longtemps inatteignable, est désormais dépassé. L’acquisition de véhicules blindés, d’hélicoptères de combat Mi-17 et H125M, ainsi que d’avions de surveillance Beechcraft King Air, a transformé l’arsenal béninois. La marine, hier paralysée, dispose aujourd’hui de patrouilleurs ultramodernes capables de traquer les menaces en haute mer.

Ressources humaines : l’humus de la performance

Avec plus de 9 000 recrues intégrées entre 2019 et 2025, l’armée a renouvelé son vivier, combinant jeunesse et expertise. Des programmes de formation accélérée, conçus avec l’appui de partenaires étrangers, ont hissé les compétences techniques et tactiques. « Nous avons insufflé une culture de l’excellence opérationnelle », souligne le ministre, insistant sur la « professionnalisation accélérée » des troupes.

Résultats : un bilan en demi-teinte… Mais porteur d’espoirs

Les fruits de cette métamorphose sont tangibles. Aucun acte de piraterie n’a été enregistré dans les eaux béninoises depuis fin 2021, un exploit pour un pays dont les côtes étaient jadis un sanctuaire de brigandage. Sur le front antiterroriste, les attaques se raréfient après des opérations ciblées ayant infligé des pertes lourdes aux groupes jihadistes. « L’armée est aujourd’hui pleinement opérationnelle », martèle Fortunet Alain Nouatin, sans occulter les défis persistants.

Le Bénin, 2026 : L’Acmé opérationnel en ligne de mire

Le Bénin ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Objectif affiché : atteindre 96 % de disponibilité opérationnelle avant 2026. Un pari audacieux, qui exigera de pérenniser les investissements et de consolider les gains. « Cette progression n’est pas une fin en soi, mais un tremplin pour garantir notre souveraineté et contribuer à la stabilité régionale », précise le ministre, rappelant que la sécurité est un « bien commun ».

Entre ombre et lumière : le défi de la durabilité

Si les avancées impressionnent, certains observateurs pointent des écueils potentiels : dépendance accrue aux fournisseurs étrangers, risques de corruption dans les marchés d’équipement et pression budgétaire face à des ambitions colossales. « La vraie réussite sera de maintenir cette dynamique sur le long terme », analyse un expert ouest-africain, sous couvert d’anonymat.

Une nouvelle silhouette sur l’échiquier régional 

En conclusion, en se muant en acteur militaire crédible, le Bénin redéfinit son rôle dans un paysage sécuritaire ouest-africain en pleine recomposition. Cette ascension, aussi rapide que méthodique, pourrait inspirer d’autres nations aux prises avec des défis similaires. Reste à savoir si cette mue structurelle saura résister aux tempêtes à venir…

 

Bénin : L’Armée en marche pour ses héros tombés au front

Cotonou, 29 janvier 2025 – Le Bénin se souvient. Le Bénin se rassemble. Le Bénin rend hommage. En ce jour, l’armée béninoise, avec le soutien de la nation, a organisé une marche pédestre poignante en mémoire des soldats tombés au champ d’honneur lors de l’attaque du Point triple à Banikoara, le 8 janvier 2025. Un coup dur pour la nation, une blessure encore vive dans les cœurs.

Une marche, un cri du cœur

L’initiative, portée par le comité d’organisation de la classe 1994 1 et 2, a mobilisé les troupes. Les Forces de défense et de sécurité (FDS), vivant avec leurs familles, ont répondu à l’appel, démontrant leur solidarité et leur patriotisme. La population de Cotonou et des environs s’est également jointe à cette marche, témoignant de son soutien indéfectible à l’armée.

Le Palais des Congrès, point de ralliement

Le départ a été donné à 7h00, au Palais des Congrès. Un lieu symbolique, un point de ralliement pour une nation unie dans la douleur et la fierté. Le pas cadencé, le regard déterminé, les participants ont marché en silence, portant haut les couleurs du Bénin.

Plus qu’une marche, un élan de solidarité

Cette marche n’est pas un simple défilé. C’est un cri du cœur, un élan de solidarité envers ces hommes qui ont donné leur vie pour la patrie. C’est aussi un message fort adressé à ceux qui menacent la paix : le Bénin ne pliera pas, le Bénin ne reculera pas.

Un hommage en trois temps

L’hommage ne s’arrête pas là. Le comité d’organisation a prévu deux autres temps forts pour le vendredi 31 janvier. Une séance de don de sang, un geste fraternel pour perpétuer la vie, pour montrer que la solidarité n’est pas un vain mot. Une conférence publique, ensuite, pour aborder des thèmes essentiels : l’éducation sexuelle, la santé mentale et le bien-être physique des personnes âgées, la planification des activités génératrices de revenus à la retraite et la valorisation des femmes des FDS. Autant de sujets qui témoignent de la volonté de l’armée de se soucier du bien-être de ses membres et de leurs familles.

La lutte contre le cancer du sein en première ligne

Ils prévoient également une séance de consultation et de dépistage gratuits du cancer du sein. Une initiative louable qui souligne l’engagement de l’armée en faveur de la santé des femmes, en particulier celles qui servent sous les drapeaux.

Le Bénin est debout. Le Dahomey est uni. Le Bénin rend hommage à ses héros. Nous n’oublierons pas ces soldats qui sont tombés à Banikoara. Leur sacrifice restera gravé dans les mémoires, leur courage inspirera les générations futures. Le Bénin continue de se battre pour la paix, pour la sécurité.

En somme, cette journée d’hommage et de solidarité témoigne de l’unité du Bénin derrière son armée. Unité dans la douleur, mais aussi dans la fierté et la reconnaissance envers ceux qui se battent pour la sécurité du pays. L’armée béninoise, forte de ses valeurs et de son engagement, reste déterminée à défendre la nation et à assurer la sécurité de tous.

Complot contre Talon : L’inquiétant témoignage de Louis Philippe Houndégnon

Porto-Novo, 28 janvier 2025 – Dans le crépuscule de la journée d’hier, l’ex-DGPN de la Police nationale du Bénin, Louis Philippe Houndégnon, s’est présenté devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Ce procès, qui a pris des airs de tragédie nationale, n’a pas manqué d’embraser les esprits. L’ancien patron des forces de l’ordre s’est livré à une déposition qui, tel un poison lentement distillé, a révélé des éléments troublants et des noms bien connus, ceux de personnalités influentes ayant un jour envisagé de renverser le pouvoir en place.

Un brouillard juridique et des objets incriminants

L’atmosphère de cette audience était lourde, comme celle d’un ciel d’orage prêt à éclater. Dès l’ouverture de l’audience, avant même que les débats ne s’engagent pleinement, un épais brouillard juridique recouvrait la salle. Le juge, scrutant les exceptions de nullité soulevées par la défense, a décidé de les joindre au fond de l’affaire, autorisant ainsi la continuation des débats.

L’accent était mis sur le statut de Louis Philippe Houndégnon après sa mise à la retraite forcée. Lui qui, pendant près de trois décennies, a dirigé les destinées de la police béninoise, se considérait désormais comme un « simple citoyen ». Pourtant, les paroles du procureur, dans leur force implacable, ne lui ont pas accordé cette légèreté.

Les faits sont têtus : un homme ayant eu un tel rôle, même retiré du service, ne saurait se fondre dans la masse sans attirer les regards. Sa mise à la retraite, loin d’être un simple acte administratif, fut vécue par lui comme une « radiation », une disqualification irrévocable. Mais cette vision n’a pas convaincu la Cour, qui rappelle que cette retraite ne constitue pas une sanction.

Des objets incriminants éveillent les soupçons sur Louis-Philippe Houndégnon.

L’audience s’est intensifiée avec la question des objets retrouvés lors de la perquisition de son domicile. Des munitions, des treillis militaires, des gilets pare-balles… Une mise en scène inquiétante d’un passé encore vivant. Houndégnon a expliqué que ces munitions étaient les restes de tests d’armement qu’il avait supervisés. Les treillis militaires, eux, étaient des souvenirs de formations internationales, argumenta-t-il. Mais, malgré ses explications, l’ombre du doute persistait. L’ombre du « potentiel coup d’État ».

Révélations de coup d’État : trois noms dévoilés

Oui, ce fut le point culminant de son audition. Un aveu presque prophétique : trois noms, trois figures de l’ombre qui auraient, selon lui, proposé un renversement du régime de Patrice Talon. Trois personnages qui, selon l’ex-DGPN, auraient approché un homme de culture, mais dont la moralité l’a empêché de suivre une voie aussi sombre. Ces propositions de coup d’État ont résonné dans l’audience comme un coup de tonnerre, frappant le cœur du système politique béninois.

Et même si Houndégnon se défendait, précisant qu’il n’avait jamais été impliqué dans une quelconque conspiration, le mal était fait. Il a dénoncé les intrigues, citant un député actuel et deux anciens officiers militaires. Ces révélations, sous forme de bruits de couloir et de soupçons, ont mis en lumière un tissu de complots qui, loin de rester enfoui, commence à sortir de l’ombre.

Louis-Philippe Houndégnon dénonce la dégradation de la police

Le dénouement de la soirée a vu Louis Philippe Houndégnon décrire la dégradation de la police nationale sous le régime actuel, notamment la réforme qu’il n’a pas jugée réussie, la mise à la retraite forcée qu’il considère comme une punition et la lutte contre le terrorisme qui, selon lui, n’a pas donné les résultats escomptés. Il s’est également défendu contre les accusations de harcèlement électronique, arguant de son incompétence numérique. Mais ces arguments n’ont pas suffi à écarter les doutes qui pèsent sur lui.

Ainsi, le procès se poursuit, tel un fleuve tumultueux dont la fin semble incertaine. Le verdict, suspendu à l’issue de cette deuxième audience, pourrait bien marquer le début d’une période de turbulences politiques plus larges. Le 24 février 2025 sera un jour décisif, mais d’ici là, les Béninois attendent, avec une angoisse palpable, le développement de cette affaire qui pourrait bien faire basculer leur avenir.

 

Signature d’un accord historique entre l’US AFRICOM et les Forces armées béninoises

Cotonou, 24 janvier 2025 – Mercredi, un accord d’importance stratégique a été signé entre le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (US AFRICOM) et les Forces Armées Béninoises (FAB). En effet, cette entente, paraphée par le Ministre béninois de la Défense, Fortunet Alain Nouatin, et le Général George Dietrich, chef du département de la Défense des États-Unis, vise à renforcer l’interopérabilité, la préparation opérationnelle et l’efficacité des forces militaires des deux nations.

US AFRICOM- FAB : un partenariat stratégique pour la sécurité régionale

Par ailleurs, L’accord d’acquisition et d’assistance mutuelles entre les FAB et l’US AFRICOM s’inscrit dans une dynamique de coopération militaire accrue entre le Bénin et les États-Unis. Il a pour objectif principal de consolider les capacités opérationnelles des deux armées, en favorisant une meilleure coordination et une réponse plus efficace aux défis sécuritaires communs.

Concrètement, cet accord permettra aux deux parties de partager des ressources, des informations et des formations, afin d’améliorer leur habileté à opérer conjointement. Cette collaboration vise également à renforcer la lutte contre les menaces transnationales, telles que le terrorisme, la piraterie maritime et le trafic illicite, qui affectent la région ouest-africaine.

Les enjeux de l’interopérabilité

L’interopérabilité, au cœur de cet accord, désigne la capacité de différentes forces militaires à travailler ensemble de manière cohérente et efficace. Cela implique la standardisation des procédures, la compatibilité des équipements et une compréhension mutuelle des tactiques et des stratégies.

Pour les Forces Armées Béninoises, cette coopération avec l’US AFRICOM représente une opportunité de moderniser leurs équipements, d’améliorer leurs compétences techniques et de bénéficier de l’expertise américaine en matière de défense. De leur côté, les forces américaines pourront approfondir leur connaissance du terrain africain et des dynamiques régionales, essentielles pour des opérations efficaces sur le continent.

Une collaboration gagnant-gagnant

Le Ministre Fortunet Alain Nouatin a souligné l’importance de cet accord pour le Bénin : « Cet accord marque une étape significative dans le renforcement de nos capacités de défense et témoigne de la solidité de notre partenariat avec les États-Unis. »

Le général George Dietrich a également exprimé sa satisfaction : « Cette entente renforce notre engagement envers la sécurité en Afrique de l’Ouest et démontre notre volonté de soutenir nos partenaires béninois dans la promotion de la paix et de la stabilité régionales. »

En somme, cet accord ouvre la voie à une série d’initiatives conjointes, telles que des exercices militaires communs, des programmes de formation et des projets de développement des infrastructures de défense. Il reflète une vision commune d’une sécurité collective et d’une coopération renforcée face aux défis globaux. En renforçant leurs liens militaires, le Bénin et les États-Unis affirment leur engagement à œuvrer ensemble pour la stabilité et la prospérité de la région ouest-africaine.

 

Bénin : Rencontre entre Robin Geiss et Alassane Séidou sur le contrôle des armes

Cotonou,22 janvier 2025 –  M. Robin Geiss, directeur de l’Institut des Nations Unies pour la Recherche sur le Désarmement (UNIDIR), a rencontré ce mercredi M. Alassane Séidou, ministre de l’Intérieur du Bénin. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un atelier conjoint sur le contrôle des armes conventionnelles destiné aux fonctionnaires béninois.

Robin Geiss : Évaluations et priorités pour renforcer le contrôle des armes

Le Bénin, État partie à l’ensemble des instruments juridiquement contraignants relatifs au contrôle des armes conventionnelles, démontre un engagement constant envers la mise en œuvre de ces accords. Toutefois, des évaluations récentes ont mis en lumière des axes d’amélioration pour renforcer le cadre national de contrôle des armes et lutter efficacement contre leur prolifération illicite.

L’atelier organisé par l’UNIDIR vise à réunir experts et acteurs nationaux pour examiner les efforts du Bénin dans l’application de ces instruments internationaux. Les discussions porteront sur les priorités pour consolider le système de contrôle national, répondre aux défis sécuritaires et exploiter les mécanismes de coopération et d’assistance internationales. Cette initiative devrait également permettre au Bénin de jouer un rôle plus actif dans les processus multilatéraux de maîtrise des armes conventionnelles à l’avenir.

La rencontre entre M.Geiss et le ministre Séidou souligne l’importance de la collaboration entre les institutions internationales et les autorités nationales pour renforcer les capacités en matière de contrôle des armes. Elle témoigne également de la volonté du Bénin de s’engager activement dans la prévention de la prolifération des armes conventionnelles, contribuant ainsi à la paix et à la sécurité régionales.

En conclusion, cette initiative conjointe entre l’UNIDIR et le gouvernement béninois représente une étape significative dans le renforcement des mécanismes nationaux de contrôle des armes. Elle illustre l’engagement du Bénin à collaborer avec les organisations internationales pour promouvoir la paix et la sécurité, tout en renforçant les capacités nationales à faire face aux défis posés par la prolifération des armes conventionnelles.

Renforcement de la coopération navale entre le Bénin et la Russie

Cotonou, 17 janvier 2025 — L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Bénin, S.E.M. Igor Evdokimov, a rencontré le capitaine de vaisseau Dossa Hounkpatin, chef de l’État-major de la Marine nationale béninoise, pour discuter des perspectives de coopération navale entre les deux nations en 2025.

En effet, cette rencontre s’inscrit dans la continuité des relations bilatérales renforcées au cours de l’année précédente. En septembre 2024, le navire d’entraînement de la flotte de la Baltique de la marine russe, le « Smolny », avait effectué une visite d’amitié au port autonome de Cotonou. Lors de cette escale, le capitaine de vaisseau Hounkpatin et l’ambassadeur Evdokimov avaient exploré les différents compartiments du navire, témoignant de l’intérêt mutuel pour une collaboration accrue.

En octobre 2024, deux autres navires de guerre russes, le Neustrashimiy et l’Akademik Pachine, avaient également accosté à Cotonou. Ces visites successives ont été perçues comme des signes tangibles du renforcement des liens militaires entre le Bénin et la Russie. L’ambassadeur Evdokimov avait alors exprimé le souhait de voir ces interactions se poursuivre régulièrement, notamment en 2025, année marquant le 80ᵉ anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale.

Vers une coopération navale stratégique pour la sécurité maritime

La récente rencontre entre S.E.M. Evdokimov et le capitaine de vaisseau Hounkpatin vise à consolider ces acquis et à explorer de nouvelles avenues de coopération pour l’année en cours. Les discussions ont porté sur des aspects pratiques de la collaboration navale, incluant des exercices conjoints, des programmes de formation et des échanges d’expertise technique.

Ce rapprochement stratégique intervient dans un contexte dans lequel le Bénin cherche à diversifier ses partenariats militaires pour renforcer la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, une zone confrontée à des défis tels que la piraterie et le trafic illicite. La Russie, de son côté, affirme sa présence en Afrique de l’Ouest, consolidant ainsi ses relations avec des pays clés de la région.

En somme, les autorités béninoises et russes se sont engagées à poursuivre le dialogue afin de définir un plan d’action concret pour 2025, visant à renforcer la coopération navale et à contribuer à la stabilité et à la sécurité maritime dans la région.

 

Bénin : manifestations et appel à la mobilisation pour le retrait des troupes françaises

Cotonou, le 16 janvier 2025 – Une vague de contestation d’une ampleur inédite secoue le Bénin. Le Conseil de la Jeunesse Patriotique a entamé aujourd’hui une série de manifestations pour exiger le retrait pur et simple des troupes françaises du territoire national. Cette initiative, empreinte d’un sentiment nationaliste profond, met en lumière une exaspération grandissante face à la présence militaire française, perçue par beaucoup comme une atteinte à la souveraineté et à la dignité du peuple béninois.

Une présence militaire contestée, un contexte sécuritaire dégradé

L’argument central des manifestants repose sur un constat alarmant : depuis le déploiement des forces armées françaises sur le sol béninois, le pays, jusqu’alors relativement épargné par les attaques djihadistes, connaît une recrudescence inquiétante de la violence. Cette corrélation, loin d’être fortuite selon les protestataires, alimente un sentiment de méfiance et remet en question l’efficacité, voire la pertinence, de cette coopération militaire.

Un discours anti-ingérence ferme

Le Conseil de la Jeunesse Patriotique dénonce avec véhémence une « occupation » qui entrave, selon eux, le développement autonome du Bénin. Ils réclament haut et fort le droit inaliénable de chaque nation africaine à tracer sa propre voie, sans l’ombre tutélaire d’une puissance étrangère. Ce discours, profondément ancré dans un idéal panafricaniste, résonne avec les aspirations d’un parti croissant de la population, désireuse de rompre avec les vestiges d’un passé colonial.

Un appel à la solidarité panafricaine

Par ailleurs, l’appel lancé par le Conseil de la Jeunesse Patriotique dépasse les frontières du Bénin. Il s’adresse à tous les patriotes africains, les exhortant à soutenir le pays dans sa quête de liberté et d’indépendance véritable. L’objectif ultime est clair : bâtir un continent dans lequel chaque nation pourra prospérer, libérée des chaînes du passé et des ingérences extérieures.

Vers une mobilisation d’envergure le 25 janvier

L’onde de choc des manifestations actuelles préfigure une mobilisation encore plus massive. La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) a également annoncé une manifestation d’envergure prévue le 25 janvier. Cette action syndicale, qui fait suite à une attaque terroriste meurtrière survenue dans le nord du pays le 8 janvier, ayant coûté la vie à une trentaine de soldats, vise à réclamer le retrait immédiat des forces armées françaises.

Une remise en question radicale de la coopération militaire

En plus, L’attaque du 8 janvier a servi de catalyseur à une remise en question radicale de la coopération militaire avec la France. Le constat est sans appel : l’inefficacité de cette collaboration est flagrante, voire contre-productive. L’image métaphorique du « marabout qui donne la mort ne peut pas ressusciter » traduit avec force le sentiment d’une population qui ne croit plus aux promesses d’une assistance militaire, jugée obsolète et inadaptée.

Un slogan fort : « Troupes françaises hors du Bénin ! »

En somme, le slogan scandé par les manifestants, « Troupes françaises hors du Bénin! », témoigne d’une détermination sans faille et d’une volonté de rupture avec un système perçu comme néocolonial. La situation au Bénin est à son paroxysme, et l’issue de cette crise pourrait aussi avoir des répercussions importantes sur les relations entre la France et les pays africains. L’avenir dira si cet appel sera entendu et quelles en seront les conséquences géopolitiques.

Bénin : réunion de crise après l’attaque meurtrière du 8 janvier

Cotonou, 14 janvier 2025 – Une attaque meurtrière survenue le 8 janvier dans la zone du « Point Triple », à la frontière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, a plongé le pays dans le deuil et soulevé de nombreuses interrogations sur la sécurité nationale. Avec un bilan de 30 soldats béninois tués, cette tragédie a poussé le chef d’état-major, le général de division Fructueux Gbaguidi, à convoquer un conseil militaire extraordinaire à Cotonou, visant à revoir le dispositif sécuritaire en place.

Un drame qui met à nu les failles sécuritaires

En effet, la zone du « Point Triple » est connue pour être un point chaud dans la lutte contre les groupes armés qui sévissent dans la région sahélienne. L’attaque du 8 janvier a révélé des failles majeures dans le dispositif sécuritaire béninois. Les hauts responsables militaires, réunis à Cotonou, ont examiné les circonstances de l’attaque et ont mis en lumière l’absence de coopération militaire efficace avec les voisins immédiats, le Burkina Faso et le Niger.

Par ailleurs, les autorités béninoises ont reconnu que l’absence de coordination régionale a compromis la sécurité de leurs frontières. Les généraux ont mis en évidence le caractère stratégique de cette lacune, qui a permis à des groupes armés de mener des opérations audacieuses, comme en témoigne l’attaque ayant coûté la vie à 30 soldats. Cette tragédie souligne l’urgence de renforcer la coopération militaire et de mettre en place des mécanismes de renseignement efficaces.

Réunion de crise :Une réponse militaire sous pression

Le général de division Fructueux Gbaguidi a souligné l’urgence de revoir les stratégies de défense et de renforcer les capacités opérationnelles des forces armées béninoises. Lors du conseil militaire, les participants ont évoqué plusieurs pistes, notamment l’amélioration du renseignement, la modernisation des équipements et le renforcement de la formation des troupes déployées dans les zones sensibles.

Cependant, cette réunion de crise a aussi mis en exergue des tensions internes. Certains responsables militaires ont critiqué la lenteur de la réaction du gouvernement face à la montée des menaces dans le nord du pays. D’autres ont pointé du doigt une logistique défaillante qui entrave les capacités d’intervention rapide des forces armées.

Un devoir de mémoire et de soutien aux familles des victimes

Les corps des 30 soldats tués ont été rapatriés à Ouidah, où ils seront remis à leurs familles cette semaine. Le gouvernement a promis un soutien total aux familles endeuillées, mais cette promesse soulève des questions sur la prise en charge à long terme des familles des victimes militaires.

Une polémique sur la coopération régionale

L’absence de coopération militaire entre le Bénin, le Burkina Faso et le Niger est devenue un point de polémique majeur. Les experts en sécurité et les politiciens appellent à la mise en place urgente d’un cadre de coopération régional pour contrer efficacement les menaces transfrontalières.

Le Bénin est désormais à un tournant crucial. La capacité du gouvernement à tirer les leçons de cette tragédie et à adapter sa stratégie sécuritaire déterminera la résilience du pays face à une menace croissante. Les prochaines semaines seront décisives pour restaurer la confiance du peuple béninois dans sa sécurité nationale.

Bénin : Un début d’année marqué par une attaque terroriste et un accident d’hélicoptère

Cotonou, 10 janvier 2025 – Le Bénin traverse un début d’année tumultueux, avec deux événements marquants qui secouent la nation. En ce mois de janvier, une attaque terroriste a fait 28 morts, plongeant le pays dans le deuil et l’incertitude. À peine le temps de se relever de cette tragédie, un autre incident frappe : un hélicoptère des Forces armées béninoises (FAB) s’est écrasé ce vendredi à Sèdjè Denou, dans la commune de Zè.

Selon des témoins, malgré la gravité de l’accident, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée. L’hélicoptère, opéré par des prestataires, effectuait une mission dont les détails restent encore flous. Les autorités militaires ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident, cherchant à comprendre les circonstances exactes de ce crash qui aurait pu avoir des conséquences bien plus graves.

Ce double coup porté à la sécurité du Bénin intervient dans un contexte de tensions régionales croissantes, où les attaques terroristes deviennent de plus en plus fréquentes. Les forces armées béninoises font face à des défis de taille pour assurer la sécurité des citoyens face à ces menaces. La population, quant à elle, oscille entre inquiétude et résilience, espérant des jours meilleurs.

Dans ce climat d’incertitude, une lueur d’espoir et de spiritualité se profile à l’horizon avec les célébrations du Vodun Day 2025. Cet événement, profondément enraciné dans la culture béninoise, bat actuellement son plein. À 19 h, les fidèles Vodun se réuniront pour consulter le ToFâ, oracle sacré. Espérons que les présages soient de bon augure pour cette année 2025.

Alors que le Bénin entame cette nouvelle année sur une note difficile, les regards se tournent vers l’avenir avec l’espoir que la résilience collective et les traditions ancestrales aideront à surmonter ces épreuves.

 

Nord du Bénin : 28 morts dans une attaque terroriste, le pays en état de choc

Nord du Bénin, 10 janvier 2025 – Une journée de terreur a plongé le nord du Bénin dans l’effroi, laissant derrière elle un bilan tragique de 28 morts, selon les sources officielles de l’armée. En effet, l’attaque meurtrière d’hier au point triple Bénin-Burkina-Niger est la plus meurtrière depuis l’indépendance du pays, secoue la nation et suscite une onde de choc à travers tout le territoire.

Les détails de l’ attaque sanglante au nord du Bénin restent flous.

Les détails restent flous, mais ce que l’on sait, c’est que l’assaut a été brutal et coordonné, laissant les forces de l’ordre prises au dépourvu. Des scènes de désolation se sont déroulées dans la région, alors que les forces de sécurité tentaient de repousser les assaillants, vraisemblablement des groupes armés liés au terrorisme international.

Le commandant du Fuseau a dirigé personnellement les opérations de ratissage, mobilisant toutes les ressources disponibles pour sécuriser la zone et retrouver les responsables de cette attaque sanglante. Pendant ce temps, les corps des forces de l’ordre tombées au champ d’honneur ont été rapatriés par hélicoptère, un triste hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour défendre leur pays.

Dans une note officielle, le colonel Faizou GOMINA, Chef d’État-Major de la Garde Nationale, a adressé ces condoléances aux officiers qui ont perdu leur coéquipier et aux familles des soldats tombés sous les balles assassines des terroristes.

Il a également profité de l’occasion pour mettre en garde les Chefs de sections, les Commandants de compagnies et les commandants SGTIA déployés dans le cadre de l’opération MIRADOR sur leur manque de poigne à diriger et à réorganiser leurs équipes, une conséquence de ce massacre.

Le Bénin en deuil : la lutte pour la sécurité continue

Le choc est palpable dans la population, qui peine à comprendre l’ampleur de la tragédie. Les familles endeuillées pleurent leurs proches, tandis que le reste de la nation attend, suspendu aux lèvres des autorités, pour en savoir plus sur les circonstances exactes de cette attaque et les mesures prises pour éviter une répétition de l’horreur.

Des questions cruciales restent sans réponse : quel groupe terroriste a mené cette attaque ? Comment ont-ils pu frapper avec une telle précision et violence ? Autant d’interrogations qui pèsent sur une nation en deuil, mais déterminée à rester debout face à cette épreuve.

Le nord du Bénin, désormais sous haute surveillance, est le théâtre d’un combat acharné pour la paix et la sécurité. Alors que les forces de l’ordre poursuivent leurs efforts pour restaurer l’ordre, le pays tout entier retient son souffle, solidaire dans la douleur, mais résolu à ne pas céder à la terreur.

 

 

Alerte escroquerie : Les Vodun Days dans le viseur des cybercriminels

Ouidah, 9 janvier 2025 – Alors que la ville d’Ouidah vibre au rythme des Vodun Days, une nouvelle menace plane sur l’événement. Le Centre National des Enquêtes Numériques (CNIN) a lancé une alerte à la population face à une recrudescence d’escroqueries visant les commerçants, les artistes et les prestataires désireux de participer à cette célébration culturelle.

En effet, des individus malintentionnés se font passer pour des représentants du ministère de la Culture, promettant des monts et des merveilles à leurs victimes : partenariats prestigieux, stands privilégiés à Ouidah et autres avantages alléchants liés aux Vodun Days. Pour appuyer sur leur supercherie, ils utilisent des numéros de téléphone, comme le 0142755142, et prétendent être injoignables en personne, invoquant un emploi du temps surchargé.

Le mode opératoire est simple, mais efficace : après avoir suscité l’intérêt de leurs cibles, les escrocs réclament le versement de frais administratifs, avant de disparaître dans la nature, laissant leurs victimes désemparées.

Le CNIN met en garde le public et rappelle quelques règles de prudence :

  • Méfiez-vous des offres trop belles pour être vraies.
  • Ne communiquez jamais vos coordonnées bancaires à des inconnus.
  • Vérifiez toujours l’identité de vos interlocuteurs en demandant des justificatifs officiels.
  • N’hésitez pas à contacter les autorités compétentes en cas de doute.

Par ailleurs, les autorités compétentes sont déjà mobilisées pour traquer ces cybercriminels et les traduire en justice. Les prestataires et artistes devant participer aux Vodun Days ont été informés par les canaux officiels et n’ont pas besoin de solliciter des intermédiaires.

Si vous avez été victime de cette escroquerie, contactez sans délai le CNIN par e-mail à l’adresse suivante : plaintes@cnin.bj.

Soyons vigilants et protégeons ensemble la réputation des Vodun Days.

Vodjè : Une fillette kidnappée retrouvée saine et sauve

Vodjè, 27 décembre 2024 – La psychose gagne du terrain à Cotonou, où les cas d’enlèvements se multiplient à un rythme alarmant. Le dernier en date, celui d’une fillette de Vodjè, a suscité une vive émotion au sein de la population.

Le jeudi 19 décembre dernier, vers 10 heures du matin, une fillette a mystérieusement disparu de chez son coiffeur. L’angoisse des parents s’est vite transformée en effroi lorsqu’ils ont reçu un appel anonyme dans la soirée, exigeant une rançon pour la libération de leur enfant.

Saisie de l’affaire, la police béninoise a immédiatement ouvert une enquête. Grâce à la collaboration des parents et à la détermination des enquêteurs, les ravisseurs ont été localisés et appréhendés trois jours plus tard à Ouidah. La gravité des faits reprochés a nécessité la convocation des ravisseurs devant le Procureur spécial près la CRIET.

L’insécurité, un fléau qui gangrène la société

Ce nouvel enlèvement vient s’ajouter à une longue liste d’actes similaires qui secouent le Bénin depuis quelques mois. Les cas de disparitions, d’enlèvements et de demandes de rançon se multiplient, semant la peur et l’incompréhension au sein de la population. Les parents sont de plus en plus réticents à laisser leurs enfants seuls, de peur de les voir disparaître.

Les autorités face à un défi de taille

Face à cette recrudescence de l’insécurité, les autorités béninoises font face à un défi de taille. Elles multiplient les opérations de sécurisation et renforcent les dispositifs de surveillance, mais les résultats tardent à se faire sentir. Les citoyens, quant à eux, appellent à une intensification des mesures de sécurité et à une meilleure coordination entre les forces de l’ordre et la population.

Un appel à la vigilance

Dans ce contexte, il est plus que jamais nécessaire de redoubler de vigilance. Les parents ne doivent jamais laisser leurs enfants sans surveillance, éviter les endroits isolés et informer immédiatement la police en cas de disparition. Les autorités, de leur côté, doivent tout mettre en œuvre pour retrouver les enfants disparus et mettre un terme à ce fléau qui gangrène la société.

Trafic de drogue déjoué à Adakplamè

Adakplamè, le 18 décembre 2024 –Un important coup de filet a été réalisé par les forces de l’ordre dans la nuit du 16 au 17 décembre 2024 sur l’axe Adakplamè-Kétou. Un motocycliste transportant un colis suspect a été intercepté par une patrouille de police. Face à l’insistance des agents, l’individu a préféré prendre la fuite, abandonnant son engin et son colis.

53 emballages de produits psychotropes saisis

La fouille du colis a permis de découvrir une quantité importante de produits psychotropes, précisément 53 emballages. Suite à cette opération de routine, les policiers ont intercepté ces substances illicites. Ensuite, ils les ont immédiatement scellés et transmis à l’OCERTID pour une analyse approfondie. Cette saisie démontre notre détermination à lutter contre le trafic de drogues.

Un réseau de trafic international démantelé ?

Selon les premières informations, ces produits étaient destinés à être transportés vers un pays voisin. Les enquêteurs s’orientent donc vers l’hypothèse d’un réseau de trafic de drogue international opérant dans la région.

Les autorités ont ouvert une enquête pour identifier le propriétaire de la moto et déterminer la destination finale de la cargaison. Parallèlement, elles recherchent activement d’éventuels complices impliqués dans ce trafic.

Un coup dur porté au trafic de drogue

Grâce à cette saisie, les autorités ont porté un coup sévère aux trafiquants de drogue qui sévissent dans la région. Elle démontre la détermination des forces de l’ordre à lutter contre ce fléau qui menace la santé publique et la sécurité des citoyens.

En somme, cette saisie record de produits psychotropes à Adakplamè est une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue au Bénin. Elle témoigne de la détermination des forces de l’ordre à protéger les citoyens. Cependant, ce succès ne doit pas masquer l’ampleur du défi à relever. La coopération régionale est essentielle pour démanteler les réseaux transnationaux de trafiquants. Parallèlement, il est urgent de mettre en place des politiques de prévention et de traitement pour lutter contre les causes profondes de ce fléau et protéger les jeunes générations.

Cotonou : La France renforce les capacités opérationnelles des Forces Armées Béninoises

Cotonou, le 18 décembre 2024 – Un nouveau chapitre s’est écrit dans l’histoire de la coopération militaire entre la France et le Bénin. En effet, lors d’une cérémonie officielle hier, l’Ambassadeur de France au Bénin, Madame Nadège CHOUAT, a remis au Ministre de la Défense nationale, Fortunet Alain NOUATIN, un important lot de matériels militaires destiné à renforcer les capacités opérationnelles des Forces Armées Béninoises (FAB).

La France renforce sa coopération militaire avec le Bénin en offrant de nouveaux équipements à l'armée béninoise pour lutter contre le terrorisme.

La France offre des équipements de pointe pour lutter contre le terrorisme

Parmi les équipements remis figurent notamment 15 véhicules blindés, des bus de transports au profit des prytanées militaires, ainsi qu’une dizaine de matériels de génie. Ces nouveaux moteurs, ajoutés aux 15 véhicules offerts l’année précédente, permettront aux forces armées béninoises de renforcer leur potentialité de réaction face aux menaces terroristes qui pèsent sur la région.

Pour assurer une bonne maintenance de ces véhicules blindés, des mécaniciens béninois ont bénéficié d’une formation spécifique en France. Cette initiative souligne l’importance accordée par la France au transfert de compétences et au développement des capacités locales.

La France renforce sa coopération militaire avec le Bénin en offrant de nouveaux équipements à l'armée béninoise pour lutter contre le terrorisme.Un partenariat stratégique

Outre la dimension matérielle, la coopération militaire entre la France et le Bénin repose sur un partenariat solide et durable. La France apporte son soutien au Bénin dans la lutte contre le terrorisme, mais aussi dans la formation des jeunes militaires et dans le domaine de la santé.

L’Ambassade de France a souligné l’importance de cette coopération multiforme qui permet aux deux armées de répondre aux défis communs. Le Ministre de la Défense nationale a, quant à lui, exprimé sa gratitude pour ce soutien précieux et a assuré que ces équipements serviront de manière optimale pour garantir la sécurité des Béninois.

La France renforce sa coopération militaire avec le Bénin en offrant de nouveaux équipements à l'armée béninoise pour lutter contre le terrorisme.Une coopération qui s’inscrit dans la durée

Ce don de matériels s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée entre les deux pays. Ces dernières années, la France a déjà fourni au Bénin de nombreux équipements, tels que des camions, des ambulances, des équipements de protection individuelle et des drones de surveillance.

Cette coopération est essentielle pour renforcer la stabilité régionale et lutter contre les menaces transnationales. Elle témoigne de l’engagement de la France aux côtés de ses partenaires africains pour faire face aux défis sécuritaires du XXIe siècle.

En résumé, cette cérémonie marque une nouvelle étape dans la coopération militaire entre la France et le Bénin. Grâce à ce soutien, les Forces Armées Béninoises sont mieux équipées pour faire face aux menaces terroristes et assurer la sécurité de la population.

 

Banikoara : Victoire des forces armées béninoises contre le terrorisme

Banikoara, le 17 décembre 2024  Dans une nouvelle démonstration de leur détermination à sécuriser le territoire national, les forces armées béninoises ont remporté une victoire décisive contre des groupes terroristes dans la région de Banikoara. Au cours de deux opérations distinctes, menées dans le cadre de l’opération Mirador, les militaires ont neutralisé sept terroristes et saisi du matériel militaire.

La première opération, menée avec précision à Yanpogou-Baraka, s’est soldée par l’élimination de deux assaillants et la saisie d’équipements militaires. Ces résultats témoignent de la vigilance et de la réactivité des forces spéciales déployées sur le terrain.

La deuxième intervention, à Yiguiwirou, a été tout aussi concluante. Face à une embuscade tendue par les terroristes, les soldats béninois ont riposté avec une efficacité redoutable, neutralisant cinq assaillants. Cette action audacieuse à une nouvelle fois démontre la supériorité des forces armées béninoises.

Les forces armées béninoises : une coopération renforcée et une détermination sans faille

Ces succès sont le fruit d’une coopération étroite entre les différentes unités militaires, ainsi que d’une surveillance stratégique renforcée dans la région. Les forces armées béninoises ont mis en place un dispositif de sécurité robuste, permettant de détecter et de neutraliser les menaces avec rapidité et efficacité.

Le renforcement des effectifs et l’acquisition de nouveaux équipements militaires ont également contribué à améliorer la capacité de réaction des forces armées. Les autorités béninoises, conscientes des enjeux, ont fait de la lutte contre le terrorisme une priorité absolue.

Un message fort envoyé aux groupes terroristes

Ces opérations successives envoient un message clair aux groupes terroristes : le Bénin ne cèdera pas face à la menace et est déterminé à défendre son territoire et sa population. La détermination des forces armées béninoises, associée à la mobilisation de tous les acteurs, permet d’espérer un retour durable de la paix et de la sécurité dans la région.

Une population reconnaissante

Les populations de la région de Banikoara, longtemps éprouvées par l’insécurité, peuvent désormais entrevoir un avenir plus serein. Elles expriment leur gratitude envers les forces armées pour leur dévouement et leur courage.

Ces victoires sont une source d’espoir et renforcent la confiance des populations dans les institutions de la République. Elles témoignent également de la solidarité de la communauté internationale qui soutient le Bénin dans sa lutte contre le terrorisme.

En  conclusion, Les forces armées béninoises ont une nouvelle fois démontré leur professionnalisme et leur détermination à protéger le pays. Ces succès sont une étape importante dans la lutte contre le terrorisme, mais la vigilance reste de mise. Le Bénin est résolument engagé à éradiquer toute menace et à garantir la sécurité de tous ses citoyens.

Un commissaire aux abois : La justice béninoise frappe fort

Cotonou, le 5 décembre 2024 – Une page sombre se tourne dans l’histoire de la police béninoise. En effet, ce jeudi, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a prononcé une lourde peine à la rencontre de Maxime Adjidowé, l’ancien commissaire de Kompa. Condamné à 24 mois de prison ferme et à une amende de 200 000 FCFA, il paie ainsi le prix de ses agissements.

L’affaire, qui a défrayé la chronique, remonte à quelques mois. Le commissaire Adjidowé et son subordonné, Moïse Baruka, avaient été mis en cause dans une affaire de corruption liée à un vol de pagnes. Accusés d’avoir libéré, moyennant des finances (300.000 francs), des suspects placés en garde à vue pour une affaire de vol et de recel de pagne, les deux hommes avaient toujours nié les faits.

La justice a tranché : un commissaire condamné

La CRIET, saisie de l’affaire, a mené une enquête approfondie avant de rendre son verdict. Les juges ont retenu les accusations de complicité de trafic d’influence contre les deux prévenus. Si le sous-brigadier Baruka a écopé d’une peine plus légère, 12 mois de prison ferme et 200 000 FCFA d’amende, c’est bien le commissaire Adjidowé qui porte le poids de la sentence.

Cette condamnation sonne comme un coup de tonnerre dans le milieu policier. Elle démontre que nul n’est au-dessus de la loi, pas même ceux qui sont responsables de son respect. C’est également un signal fort envoyé aux autres acteurs de la justice, les incitant à agir avec intégrité et professionnalisme.

Une tache sur le blason de la police

Cette affaire vient ternir l’image de la police béninoise. Elle rappelle que la corruption, malgré les luttes, reste une réalité dans certains milieux. Il appartient désormais aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires pour lutter contre ce fléau et redonner la confiance aux citoyens dans les institutions.

Enfin, cette condamnation marque un tournant. Elle est un rappel poignant que la justice, même si elle peut parfois sembler lente, finit toujours par rattraper les coupables.

 

Les États-Unis renforcent les capacités militaires du Bénin

Cotonou, le 29 novembre 2024 – Dans une démonstration de leur coopération militaire renforcée, les États-Unis ont procédé, mercredi, à une importante remise de matériel à l’armée béninoise. C’est au camp militaire d’Allada que s’est déroulée la cérémonie officielle de remise de don de 12 véhicules blindés de transport de troupes, de 280 plaques balistiques et de 35 radios tactiques.

Le Bénin reçoit un important don militaire américain pour faire face aux menaces sécuritaires dans la région du Sahel.D’une valeur totale estimée à 3,5 milliards de FCFA, ce don stratégique vise à renforcer les capacités opérationnelles des forces armées béninoises. Les nouveaux véhicules blindés, notamment, permettront aux soldats d’opérer en toute sécurité dans des environnements hostiles et d’assurer la protection des populations. Les plaques balistiques, quant à elles, amélioreront la protection individuelle des militaires, tandis que les radios tactiques renforceront les communications au sein des unités.

Ce don s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de longue date entre les États-Unis et le Bénin. Elle témoigne de l’engagement des États-Unis à soutenir la sécurité et la stabilité de la région. Selon l’ambassadeur Shukan, « ce don est une preuve tangible de notre soutien continu au Bénin dans sa lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale ».

De son côté, monsieur Fortunet Alain NOUATIN, Ministre de la Défense Nationale, a exprimé sa gratitude envers les États-Unis pour ce geste de solidarité. « Ces équipements vont nous permettre de mieux remplir notre mission de protection de la population et de notre territoire », a-t-il déclaré.

Cette remise de matériel militaire intervient dans un contexte marqué par les menaces sécuritaires qui pèsent sur la région du Sahel. Le Bénin, comme ses voisins, est confronté à des défis sécuritaires croissants, notamment liés à l’expansion des groupes terroristes.

 

Un militaire béninois tué par une mine artisanale à Birni Lafia

Bénin, 8 novembre 2024 – Un drame a enduillé les forces armées béninoises. Le sergent-major Kora Bah Essé a perdu la vie jeudi 7 novembre 2024 dans l’explosion d’une mine artisanale, posée par le groupe terroriste HANI, dans la localité de Birni Lafia, commune de Karimama, région de l’Alibori.

Le militaire était en mission lorsque l’engin explosif a été déclenché, provoquant sa mort instantanée. Cette attaque survient dans un contexte de montée de l’insécurité dans la région de l’Alibori, frontalière avec le Niger et le Burkina Faso, où les groupes terroristes multiplient les actions violentes.

Une menace grandiose

Les attaques terroristes se sont intensifiées ces derniers mois dans le Nord du Bénin, mettant à mal la sécurité des populations et des forces de défense et de sécurité. Les groupes terroristes, notamment HANI, cherchent à déstabiliser la région et à étendre leur zone d’influence.

Renforcement de la lutte contre le terrorisme

Face à cette menace grandiose, les autorités béninoises ont renforcé les dispositifs de sécurité dans la région de l’Alibori. Cependant, les forces armées des pays voisins mènent régulièrement des opérations militaires conjointes afin de traquer les groupes terroristes et de neutraliser leurs activités. Malgré tous ses efforts, des soldats continuent des tombes sur les pièges assassins des terroristes.

En somme, la mort du Sergent-Major Kora Bah Essé est une perte immense pour le Bénin. Ce drame rappelle les sacrifices consentis par les forces armées pour protéger notre pays. Face à cette menace, il est impératif de renforcer la coopération régionale, d’équiper nos forces de défense et de sécurité et de sensibiliser les populations. La vigilance de chacun est essentielle pour déjouer les plans des terroristes. Ensemble, nous parviendrons à vaincre ce fléau et à construire un meilleur avenir pour notre pays. Nos condoléances à la famille du Militaire.

Bénin : Des frontières renforcées grâce à l’OIM et l’Allemagne

Cotonou, 6 novembre 2024 – Dans un effort continu pour la gestion et la sécurité efficacement des frontières, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Bénin a organisé une série de formations pour les agents frontaliers. En effet, Grâce au soutien du ministère allemand des Affaires étrangères, ces sessions de formation, sont axées sur l’utilisation du Système d’Information et de Gestion des Données sur les Migrations (MIDAS),un outil essentiel pour le suivi des mouvements migratoires.

Véritable cascade de savoir, le programme de formation a pour but de doter les agents des compétences requises pour maîtriser pleinement le système MIDAS. Cet outil technologique de pointe permet une collecte rapide et précise des données, indispensable à une prise de décision éclairée en matière de sécurité frontale et de gestion des flux migratoires.

Renforcement des capacités frontalières au Bénin grâce l’OIM et allemand

Cette initiative, proposée par l’OIM Bénin et le Germany Foreign Office , vise à renforcer la sécurité aux frontières tout en facilitant les échanges légale. En dotant les agents de nouvelles compétences, elle contribue à lutter efficacement contre les défis transfrontaliers , tels que l’immigration irrégulière, la traite des êtres humains et la criminalité organisée, favorisent ainsi le développement économique et social de la région.

Les participants à la formation ont exprimé leur gratitude pour l’opportunité d’améliorer leurs compétences et ont souligné l’importance de telles initiatives pour leur travail quotidien. Les responsables de l’OIM ont également reconnu le rôle crucial du Germany Foreign Office dans la réalisation de ce projet, soulignant l’importance de la coopération internationale dans la gestion des migrations.

Très satisfaits de cette formation, les participants ont souligné l’importance de telles initiatives pour améliorer leurs capacités à gérer les flux migratoires. Ils ont remercié l’OIM et le ministère allemand des Affaires étrangères pour leur soutien. Soulignant l’importance de la coopération internationale dans le domaine de la gestion des migrations, les responsables de l’OIM ont remercié le ministère allemand des Affaires étrangères pour son engagement en faveur de ce projet

Grâce à cette formation, les agents disposent désormais des outils nécessaires pour mieux anticiper et gérer les défis migratoires, contribuant ainsi à renforcer la sécurité et la stabilité dans la région.

Les États-Unis renforcent le système pénitentiaire béninois

Cotonou, le 1ᵉʳ novembre 2024 Dans le cadre de son engagement à soutenir le développement du Bénin, les États-Unis ont procédé à un don significatif à l’Agence pénitentiaire du Bénin. En effet, le 25 octobre dernier, l’ambassadeur Shukan a remis officiellement des véhicules et des équipements de visioconférence destinés à améliorer les conditions de détention et à renforcer la sécurité dans les établissements pénitentiaires du pays.

Par ailleurs, ce don s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de longue date entre les deux pays, visant à promouvoir les droits de l’homme et à renforcer les institutions béninoises. Les nouveaux équipements permettront d’améliorer la mobilité des agents pénitentiaires, de faciliter la communication entre les établissements et de renforcer la surveillance des détenus.

Lors de la cérémonie de remise, l’ambassadeur Shukan a souligné l’importance de conditions de détention humaines et respectueuses des droits de l’homme. Il a rappelé que ce don s’inscrit dans une démarche globale de soutien au système pénitentiaire béninois, en vue de favoriser la cohésion sociale entre les détenus et de contribuer à la sécurité de tous.

De son côté, le directeur général de l’Agence pénitentiaire du Bénin a exprimé sa gratitude envers le gouvernement américain pour ce don précieux. Il a souligné que ces nouveaux équipements vont permettre d’améliorer considérablement les conditions de travail des agents pénitentiaires et de renforcer la sécurité dans les établissements.

En somme, ce don américain intervient alors que le Bénin s’engage dans une réforme profonde de son système pénitentiaire, visant à le rendre plus humain et plus efficace. Cette collaboration entre les deux pays est un signal fort de la volonté commune de promouvoir les droits de l’homme et de renforcer l’État de droit au Bénin.

 

 

Le Bénin reçoit des véhicules blindés type MAMBA MK7

Cotonou, le 9 octobre 2024 – La Police républicaine du Bénin vient de se doter de nouveaux outils pour renforcer sa capacité de réponse face aux menaces terroristes. En effet, deux véhicules blindés de type MAMBA MK7 ont été remis à l’institution, lundi 07 octobre 2024. Ce don est le fruit d’un partenariat entre le Bénin, la République Tchèque et l’Union européenne.

La cérémonie de remise s’est déroulée en présence de Son Excellence Zdenek KREJČÍ, ambassadeur de la République Tchèque au Bénin, et de Rémy Faure, chef de mission adjoint de la délégation de l’Union européenne au Bénin.

La Police Républicaine reçoit deux véhicules blindés MAMBA MK7, un don de la République Tchèque et de l'Union Européenne Caractéristiques Techniques des Véhicules Blindés

Ces véhicules, conçus spécifiquement pour les missions de reconnaissance et de combat, présentent des caractéristiques techniques remarquables. Leur blindage renforcé les protège des tirs d’armes légères et d’explosifs, tandis que leur mobilité leur permet d’intervenir rapidement sur tous types de terrains. De plus, équipés de systèmes de communication et de surveillance dernier cri, ils offrent aux forces de l’ordre une capacité d’action accrue.

« Ces véhicules vont permettre au personnel de la Police républicaine de mener des missions dans des conditions de sécurité renforcées », a souligné Rémy Faure. Il a rappelé les récents événements tragiques dans le département de l’Alibori pour souligner l’urgence de renforcer les habiletés des forces de l’ordre face à la menace terroriste.

Impact et Coopération Internationale

Pour sa part, l’Ambassadeur de la République Tchèque a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le Bénin dans sa lutte contre l’insécurité. « Ces véhicules sont une contribution concrète au renforcement de la sécurité au Bénin », a-t-il déclaré.

Le directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya, s’est réjoui de cette acquisition. « Ces véhicules sont de véritables outils de travail qui vont nous permettre d’améliorer notre efficacité sur le terrain », a souligné le directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya. Il a précisé que ces nouveaux engins seront utilisés notamment pour sécuriser les zones frontalières, mener des opérations de reconnaissance et assurer l’escorte de convois.

Par ailleurs, l’arrivée de ces véhicules blindés va considérablement renforcer les capacités opérationnelles de la Police républicaine. Ils permettent aux forces de l’ordre d’intervenir de manière plus sûre et plus efficace dans des environnements hostiles. De plus, leur présence dissuasive devrait contribuer à réduire les actes de violence et à renforcer le sentiment de sécurité des populations.

Ce don de véhicules blindés marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Bénin et ses partenaires internationaux. Il témoigne de la solidarité de la communauté internationale face aux menaces sécuritaires qui pèsent sur la région. Cependant, la lutte contre le terrorisme est un combat de longue haleine qui nécessite un engagement continu de tous les acteurs. Bien que les défis soient nombreux, la Police républicaine, grâce aux ressources fournies, dispose désormais d’un meilleur équipement pour affronter les menaces et assurer la sécurité des citoyens.

Bénin : La crise carcérale, une bombe à retardement

Cotonou, le 23 septembre 2024  – La surpopulation carcérale au Bénin atteint des niveaux critiques, avec un taux d’occupation qui dépasse de loin les capacités prévues, posant de graves questions sur les conditions de détention et le respect des droits humains.

En effet, selon les dernières statistiques fournies par le Directeur Général de l’Agence Pénitentiaire du Bénin, le nombre de prisonniers s’élève à 19 563, soit près de trois fois la capacité nominale des prisons, fixée à 7 000 places. Cette situation alarmante contraint les détenus de la maison d’arrêt de Cotonou à adopter un système de rotation pour le sommeil, révèle Euloge ALLE, le régisseur de l’établissement.

Bénin : La surpopulation carcérale, un système judiciaire défaillant

Les défis ne se limitent pas à la surpopulation. Des conditions de vie déplorables affectent les détenus, aggravées par la pénurie de personnel qualifié. Pendant ce temps, l’Agence Pénitentiaire s’efforce de fournir des services adéquats, mais les agents pénitentiaires, submergés et souvent mal préparés, peinent à gérer la crise humanitaire qui se déroule derrière les barreaux.

Lors d’un atelier organisé par la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), Euloge ALLE a partagé ces préoccupations, soulignant l’urgence d’une réforme pénitentiaire. L’événement, qui s’est tenu du 09 au 10 septembre 2024, visait à établir un cadre de concertation entre les acteurs impliqués dans la gestion des lieux de privation de liberté.

Par ailleurs , les témoignages recueillis  lors de cet atelier révèlent une réalité troublante. Les histoires des détenus et des agents pénitentiaires racontent une lutte quotidienne pour la dignité et la survie dans un système surchargé et sous-financé. En outre, la surpopulation carcérale au Bénin constitue une violation flagrante des droits de l’homme. Les détenus vivent dans des conditions inhumaines, privées de leurs droits les plus élémentaires.

En bref, Il est urgent de mettre en œuvre des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de détention, telles que la construction de nouvelles prisons, la libération conditionnelle des détenus non dangereux et la mise en place de programmes de réinsertion sociale. La communauté internationale doit soutenir le Bénin dans cet effort, en apportant son expertise et son assistance financière.

Toffo : Naissance d’une nouvelle génération d’officiers béninois

Toffo, le 26 août 2024 – Dans une cérémonie empreinte de solennité, l’École Nationale des Officiers de Toffo (ENO) a vu éclore une nouvelle génération de cadres militaires. La promotion 2024, baptisée du nom du Lieutenant N’DA Kalvin, a reçu ses épaulettes, marquant ainsi l’aboutissement de deux années d’une formation rigoureuse.

Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.Une cérémonie marquante pour la sortie de nouveaux officiers 

Tenue au Centre de Formation des Opérations de Maintien de la Paix de Cana (CFOMP-C), la cérémonie a été l’occasion de célébrer l’excellence et l’implication de ces jeunes officiers. En présence du Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense nationale, Alain Fortunet NOUATIN, et du Général de division Fructueux GBAGUIDI, Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises, les nouveaux sous-lieutenants ont prêté serment, s’engageant ainsi à servir leur pays avec honneur et loyauté.

Une formation exigeante

Au cours de leur formation, les élèves-officiers ont acquis des connaissances solides en matière militaire, mais également en sciences humaines et en langues étrangères. Ils ont également retenu d’une immersion dans l’opération MIRADOR, leur permettant de se confronter aux réalités du terrain et de développer leurs compétences opérationnelles.

Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.Un hommage à ceux qui sont tombés

Le nom de la promotion sortante est celui du lieutenant N’DA Kalvin, en l’honneur d’un officier courageux, tandis que celui de la promotion entrante est du capitaine Agueh Worou ILLIASSOU, mort au combat en 2022. Ces hommages témoignent de la reconnaissance de la Nation envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la défendre.

Les défis de l’avenir

Les nouveaux officiers sont appelés à relever de nombreux défis, notamment dans un contexte marqué par la menace terroriste. Le Commandant de l’ENO, le Lieutenant-Colonel Armel DEGUE, les a exhortés à faire preuve de rigueur, de courage et de loyauté.

Cette cérémonie marque une étape importante dans la vie de ces jeunes officiers, qui sont désormais prêts à servir leur pays avec honneur et dévouement.

Désertion : Un militaire béninois condamné puis libéré

Cotonou, 13 août 2024- Dans un jugement très attendu, La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a statué sur un cas de désertion militaire, prononçant un verdict de culpabilité contre un soldat béninois. Ce dernier, a écopé d’une amende le lundi 12 août 2024. La décision souligne la rigueur de la CRIET dans l’application de la loi face aux manquements des militaires.

Les faits

Le soldat de première classe a été accusé d’avoir abandonné son poste sans prévention pendant une période prolongée. Selon les informations disponibles, il aurait obtenu des raisons personnelles pour justifier son absence. En effet, lors de l’audience, il a expliqué avoir été victime d’un sort jeté par une de ses tantes, jalouse de sa générosité envers ses parents.

La décision de justice

La CRIET, après avoir examiné l’affaire, a condamné le militaire à une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a considéré cette sanction financière comme suffisante compte tenu des circonstances de l’affaire et des regrets que le prévenu a exprimés.

Les conséquences de la désertion 

Malgré sa condamnation, le soldat a rapidement recouvré la liberté grâce au paiement de l’amende. Cependant, son avenir dans l’armée reste incertain. Le président de la CRIET a rappelé que la décision de le réintégrer ou non appartenait à sa hiérarchie militaire.

Un cas qui soulève des questions

Cette affaire révèle les difficultés que certains militaires affrontent, en particulier face à des problèmes personnels. Ils se trouvent souvent confrontés à des situations complexes qui exigent une attention et une aide adaptées. La mise en lumière de ces enjeux souligne l’importance du soutien et de la compréhension à leur égard.

Les raisons exposées par le soldat pour justifier sa désertion soulèvent également des questions sur le bien-être psychologique des soldats et la nécessité de mettre en place des dispositifs d’accompagnement pour les militaires en difficulté.

En bref, le cas de ce soldat béninois rappelle l’importance du respect des obligations militaires. Il souligne également la nécessité de trouver des solutions adaptées pour prévenir et gérer les situations de désertion, en tenant compte des aspects tant juridiques que psychologiques.

Cotonou : Un front uni pour la paix au Sahel

Cotonou , le 13 aout 2024- Réuni à Cotonou depuis ce mardi , un forum d’envergure  rassemble des représentants d’États, de la société civile et d’organisations confessionnelles pour discuter des moyens de renforcer la paix dans la région du Sahel, confronté à une montée du terrorisme et de l’extrémisme violent. Cette initiative, portée par l’Union Africaine et soutenue par le gouvernement béninois, vise à capitaliser sur les expériences de chacun et à élaborer des stratégies communes pour faire face à ces défis complexes.

Les enjeux du forum dans une région en crise

Le Sahel est en proie à une crise multidimensionnelle qui menace la stabilité de la région. Le terrorisme, les conflits intercommunautaires et les changements politiques violents ont des conséquences désastreuses sur les populations civiles. En effet, ce forum a pour objectif de :

  • Faire le bilan : Évaluer les actions menées par les différents acteurs et identifier les bonnes pratiques.
  • Partager les expériences : Permettre aux participants de bénéficier des connaissances et des savoir-faire de chacun.
  • définir des stratégies communes : Élaborer des plans d’action pour renforcer la résilience des communautés et prévenir l’extrémisme violent.
  • Mobiliser des ressources : Identifier les besoins en matière de soutien et encourager l’Union Africaine à renforcer son appui aux initiatives de paix.

Des représentants de toute la région se réunissent à Cotonou pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire au SahelLes défis à relever pou une paix durable au Sahel 

Les intervenants ont souligné la nécessité d’adopter une approche globale de la sécurité, qui intègre les dimensions sociales, économiques et culturelles. Selon Monsieur Alassane SEIDOU, Directeur de cabinet du Ministre, « Nous avons chacun et tous un rôle à jouer dans ce combat qui nous incombe. Ainsi, les gouvernements de nos pays respectifs, la société civile, les organisations internationales et les communautés locales doivent travailler en rangs serrés .

Monsieur Fulgence ZENETH, Chef par intérim de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, a quant à lui mis en garde contre les limites des réponses militaires et a souligné l’importance de renforcer les efforts de prévention. « Les causes profondes de l’insécurité doivent être traitées, notamment les inégalités, le manque d’opportunités économiques et les tensions identitaires », a-t-il déclaré.

Des représentants de toute la région se réunissent à Cotonou pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire au SahelUn engagement fort de la communauté internationale

L’Union Africaine, à travers la voix de Monsieur Fulgence ZENETH, a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts de paix au Sahel. Le gouvernement béninois, représenté par Monsieur Abasse OLOSSOUMARE, Directeur de cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a salué l’initiative de ce forum et a souligné l’importance de la collaboration internationale pour faire face à cette menace commune.

Des représentants de toute la région se réunissent à Cotonou pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire au Sahel Les prochaines étapes

Les résolutions et le rapport final du forum, attendus dans la soirée du 13 août, devraient définir les prochaines étapes à suivre pour renforcer la paix et la sécurité au Sahel. Les participants se sont engagés à mettre en œuvre les recommandations issues de ce forum et à poursuivre le dialogue afin de trouver des solutions durables à cette crise.

Il convient également de souligner que le succès des décisions de ce forum sera conditionné par la mobilisation de tous les acteurs de la société :

  • Les États : Ils ont un rôle central à jouer dans la coordination des efforts de lutte contre le terrorisme et la promotion de la paix.
  • La société civile : Les organisations de la société civile jouent un rôle essentiel dans la médiation des conflits, la sensibilisation des populations et la promotion de la cohésion sociale.
  • Les organisations confessionnelles : Les dirigeants religieux ont une influence considérable sur leurs communautés et peuvent contribuer à promouvoir les valeurs de paix et de tolérance.
  • L’Union Africaine : L’Union Africaine apporte un soutien politique et financier aux initiatives de paix dans la région.

En conclusion, le forum de Cotonou marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. En réunissant les acteurs clés de la région, il a permis de renforcer la coopération et de définir une feuille de route pour les années à venir. Le succès de cette initiative dépendra désormais de la volonté de tous les acteurs à mettre en œuvre les décisions prises.

Safe Domain III : L’union fait la force en mer

La 3e édition de l’opération conjointe de sécurité maritime Safe Domain III, réunissant le Bénin, le Togo et le Nigéria, a été lancée le 5 août 2024 à Cotonou. En effet,  ce déploiement naval conjoint vise à renforcer la sécurité maritime dans la zone économique exclusive E, une région stratégique pour l’économie bleue de la CEDEAO.

L'opération Safe Domain III assure une surveillance accumulée des eaux de la zone E pour garantir la sécurité maritime.Safe Domain III: Un dispositif de sécurité renforcé

Sous la direction du Centre multinational de coordination maritime de la zone E, les marines des trois pays vont mener des patrouilles conjointes pour lutter contre les menaces maritimes transfrontalières. Au programme : lutte contre la pêche illégale, les trafics de tous genres, la piraterie et autres activités criminelles qui mettent aussi en péril la sécurité et la stabilité de la région.

Des résultats encourageants

Depuis le lancement de l’opération Safe Domain, les résultats sont encourageants. Par ailleurs, le nombre d’incidents maritimes a considérablement diminué, passant de 49 en 2018 à seulement 2 en 2023. Ceci est le fruit d’une collaboration étroite entre les trois pays et de leurs partenaires internationaux tels que l’UE, l’ONUDC et les États-Unis.

L'opération Safe Domain III assure une surveillance accumulée des eaux de la zone E pour garantir la sécurité maritime.Les enjeux de la sécurité maritime

La zone économique E, d’une superficie de 105 764 km², abrite des ressources halieutiques importantes et des voies de navigation stratégique. La sécurité maritime dans cette région est donc essentielle pour le développement économique des pays riverains. En sécurisant leurs eaux, le Bénin, le Togo et le Nigéria ont déterminé le développement d’une économie bleue durable et inclusive.

Une coopération fructueuse

L’opération Safe Domain III témoigne de la volonté des États de la région à coopérer pour faire face aux défis communs en matière de sécurité maritime. Cette collaboration permet de mutualiser les moyens, de partager les informations et d’améliorer l’efficacité des actions menées.

En conclusion, le succès de l’opération Safe Domain III est un signal fort de la détermination des pays de la zone E à assurer la sécurité de leurs espaces maritimes. Cette initiative contribue à renforcer la stabilité régionale, à promouvoir le développement économique et à protéger les ressources naturelles.