Un militaire béninois tué par une mine artisanale à Birni Lafia

Bénin, 8 novembre 2024 – Un drame a enduillé les forces armées béninoises. Le sergent-major Kora Bah Essé a perdu la vie jeudi 7 novembre 2024 dans l’explosion d’une mine artisanale, posée par le groupe terroriste HANI, dans la localité de Birni Lafia, commune de Karimama, région de l’Alibori.

Le militaire était en mission lorsque l’engin explosif a été déclenché, provoquant sa mort instantanée. Cette attaque survient dans un contexte de montée de l’insécurité dans la région de l’Alibori, frontalière avec le Niger et le Burkina Faso, où les groupes terroristes multiplient les actions violentes.

Une menace grandiose

Les attaques terroristes se sont intensifiées ces derniers mois dans le Nord du Bénin, mettant à mal la sécurité des populations et des forces de défense et de sécurité. Les groupes terroristes, notamment HANI, cherchent à déstabiliser la région et à étendre leur zone d’influence.

Renforcement de la lutte contre le terrorisme

Face à cette menace grandiose, les autorités béninoises ont renforcé les dispositifs de sécurité dans la région de l’Alibori. Cependant, les forces armées des pays voisins mènent régulièrement des opérations militaires conjointes afin de traquer les groupes terroristes et de neutraliser leurs activités. Malgré tous ses efforts, des soldats continuent des tombes sur les pièges assassins des terroristes.

En somme, la mort du Sergent-Major Kora Bah Essé est une perte immense pour le Bénin. Ce drame rappelle les sacrifices consentis par les forces armées pour protéger notre pays. Face à cette menace, il est impératif de renforcer la coopération régionale, d’équiper nos forces de défense et de sécurité et de sensibiliser les populations. La vigilance de chacun est essentielle pour déjouer les plans des terroristes. Ensemble, nous parviendrons à vaincre ce fléau et à construire un meilleur avenir pour notre pays. Nos condoléances à la famille du Militaire.

Bénin : Des frontières renforcées grâce à l’OIM et l’Allemagne

Cotonou, 6 novembre 2024 – Dans un effort continu pour la gestion et la sécurité efficacement des frontières, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Bénin a organisé une série de formations pour les agents frontaliers. En effet, Grâce au soutien du ministère allemand des Affaires étrangères, ces sessions de formation, sont axées sur l’utilisation du Système d’Information et de Gestion des Données sur les Migrations (MIDAS),un outil essentiel pour le suivi des mouvements migratoires.

Véritable cascade de savoir, le programme de formation a pour but de doter les agents des compétences requises pour maîtriser pleinement le système MIDAS. Cet outil technologique de pointe permet une collecte rapide et précise des données, indispensable à une prise de décision éclairée en matière de sécurité frontale et de gestion des flux migratoires.

Renforcement des capacités frontalières au Bénin grâce l’OIM et allemand

Cette initiative, proposée par l’OIM Bénin et le Germany Foreign Office , vise à renforcer la sécurité aux frontières tout en facilitant les échanges légale. En dotant les agents de nouvelles compétences, elle contribue à lutter efficacement contre les défis transfrontaliers , tels que l’immigration irrégulière, la traite des êtres humains et la criminalité organisée, favorisent ainsi le développement économique et social de la région.

Les participants à la formation ont exprimé leur gratitude pour l’opportunité d’améliorer leurs compétences et ont souligné l’importance de telles initiatives pour leur travail quotidien. Les responsables de l’OIM ont également reconnu le rôle crucial du Germany Foreign Office dans la réalisation de ce projet, soulignant l’importance de la coopération internationale dans la gestion des migrations.

Très satisfaits de cette formation, les participants ont souligné l’importance de telles initiatives pour améliorer leurs capacités à gérer les flux migratoires. Ils ont remercié l’OIM et le ministère allemand des Affaires étrangères pour leur soutien. Soulignant l’importance de la coopération internationale dans le domaine de la gestion des migrations, les responsables de l’OIM ont remercié le ministère allemand des Affaires étrangères pour son engagement en faveur de ce projet

Grâce à cette formation, les agents disposent désormais des outils nécessaires pour mieux anticiper et gérer les défis migratoires, contribuant ainsi à renforcer la sécurité et la stabilité dans la région.

Les États-Unis renforcent le système pénitentiaire béninois

Cotonou, le 1ᵉʳ novembre 2024 Dans le cadre de son engagement à soutenir le développement du Bénin, les États-Unis ont procédé à un don significatif à l’Agence pénitentiaire du Bénin. En effet, le 25 octobre dernier, l’ambassadeur Shukan a remis officiellement des véhicules et des équipements de visioconférence destinés à améliorer les conditions de détention et à renforcer la sécurité dans les établissements pénitentiaires du pays.

Par ailleurs, ce don s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de longue date entre les deux pays, visant à promouvoir les droits de l’homme et à renforcer les institutions béninoises. Les nouveaux équipements permettront d’améliorer la mobilité des agents pénitentiaires, de faciliter la communication entre les établissements et de renforcer la surveillance des détenus.

Lors de la cérémonie de remise, l’ambassadeur Shukan a souligné l’importance de conditions de détention humaines et respectueuses des droits de l’homme. Il a rappelé que ce don s’inscrit dans une démarche globale de soutien au système pénitentiaire béninois, en vue de favoriser la cohésion sociale entre les détenus et de contribuer à la sécurité de tous.

De son côté, le directeur général de l’Agence pénitentiaire du Bénin a exprimé sa gratitude envers le gouvernement américain pour ce don précieux. Il a souligné que ces nouveaux équipements vont permettre d’améliorer considérablement les conditions de travail des agents pénitentiaires et de renforcer la sécurité dans les établissements.

En somme, ce don américain intervient alors que le Bénin s’engage dans une réforme profonde de son système pénitentiaire, visant à le rendre plus humain et plus efficace. Cette collaboration entre les deux pays est un signal fort de la volonté commune de promouvoir les droits de l’homme et de renforcer l’État de droit au Bénin.

 

 

Le Bénin reçoit des véhicules blindés type MAMBA MK7

Cotonou, le 9 octobre 2024 – La Police républicaine du Bénin vient de se doter de nouveaux outils pour renforcer sa capacité de réponse face aux menaces terroristes. En effet, deux véhicules blindés de type MAMBA MK7 ont été remis à l’institution, lundi 07 octobre 2024. Ce don est le fruit d’un partenariat entre le Bénin, la République Tchèque et l’Union européenne.

La cérémonie de remise s’est déroulée en présence de Son Excellence Zdenek KREJČÍ, ambassadeur de la République Tchèque au Bénin, et de Rémy Faure, chef de mission adjoint de la délégation de l’Union européenne au Bénin.

La Police Républicaine reçoit deux véhicules blindés MAMBA MK7, un don de la République Tchèque et de l'Union Européenne Caractéristiques Techniques des Véhicules Blindés

Ces véhicules, conçus spécifiquement pour les missions de reconnaissance et de combat, présentent des caractéristiques techniques remarquables. Leur blindage renforcé les protège des tirs d’armes légères et d’explosifs, tandis que leur mobilité leur permet d’intervenir rapidement sur tous types de terrains. De plus, équipés de systèmes de communication et de surveillance dernier cri, ils offrent aux forces de l’ordre une capacité d’action accrue.

« Ces véhicules vont permettre au personnel de la Police républicaine de mener des missions dans des conditions de sécurité renforcées », a souligné Rémy Faure. Il a rappelé les récents événements tragiques dans le département de l’Alibori pour souligner l’urgence de renforcer les habiletés des forces de l’ordre face à la menace terroriste.

Impact et Coopération Internationale

Pour sa part, l’Ambassadeur de la République Tchèque a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le Bénin dans sa lutte contre l’insécurité. « Ces véhicules sont une contribution concrète au renforcement de la sécurité au Bénin », a-t-il déclaré.

Le directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya, s’est réjoui de cette acquisition. « Ces véhicules sont de véritables outils de travail qui vont nous permettre d’améliorer notre efficacité sur le terrain », a souligné le directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya. Il a précisé que ces nouveaux engins seront utilisés notamment pour sécuriser les zones frontalières, mener des opérations de reconnaissance et assurer l’escorte de convois.

Par ailleurs, l’arrivée de ces véhicules blindés va considérablement renforcer les capacités opérationnelles de la Police républicaine. Ils permettent aux forces de l’ordre d’intervenir de manière plus sûre et plus efficace dans des environnements hostiles. De plus, leur présence dissuasive devrait contribuer à réduire les actes de violence et à renforcer le sentiment de sécurité des populations.

Ce don de véhicules blindés marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Bénin et ses partenaires internationaux. Il témoigne de la solidarité de la communauté internationale face aux menaces sécuritaires qui pèsent sur la région. Cependant, la lutte contre le terrorisme est un combat de longue haleine qui nécessite un engagement continu de tous les acteurs. Bien que les défis soient nombreux, la Police républicaine, grâce aux ressources fournies, dispose désormais d’un meilleur équipement pour affronter les menaces et assurer la sécurité des citoyens.

Bénin : La crise carcérale, une bombe à retardement

Cotonou, le 23 septembre 2024  – La surpopulation carcérale au Bénin atteint des niveaux critiques, avec un taux d’occupation qui dépasse de loin les capacités prévues, posant de graves questions sur les conditions de détention et le respect des droits humains.

En effet, selon les dernières statistiques fournies par le Directeur Général de l’Agence Pénitentiaire du Bénin, le nombre de prisonniers s’élève à 19 563, soit près de trois fois la capacité nominale des prisons, fixée à 7 000 places. Cette situation alarmante contraint les détenus de la maison d’arrêt de Cotonou à adopter un système de rotation pour le sommeil, révèle Euloge ALLE, le régisseur de l’établissement.

Bénin : La surpopulation carcérale, un système judiciaire défaillant

Les défis ne se limitent pas à la surpopulation. Des conditions de vie déplorables affectent les détenus, aggravées par la pénurie de personnel qualifié. Pendant ce temps, l’Agence Pénitentiaire s’efforce de fournir des services adéquats, mais les agents pénitentiaires, submergés et souvent mal préparés, peinent à gérer la crise humanitaire qui se déroule derrière les barreaux.

Lors d’un atelier organisé par la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), Euloge ALLE a partagé ces préoccupations, soulignant l’urgence d’une réforme pénitentiaire. L’événement, qui s’est tenu du 09 au 10 septembre 2024, visait à établir un cadre de concertation entre les acteurs impliqués dans la gestion des lieux de privation de liberté.

Par ailleurs , les témoignages recueillis  lors de cet atelier révèlent une réalité troublante. Les histoires des détenus et des agents pénitentiaires racontent une lutte quotidienne pour la dignité et la survie dans un système surchargé et sous-financé. En outre, la surpopulation carcérale au Bénin constitue une violation flagrante des droits de l’homme. Les détenus vivent dans des conditions inhumaines, privées de leurs droits les plus élémentaires.

En bref, Il est urgent de mettre en œuvre des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de détention, telles que la construction de nouvelles prisons, la libération conditionnelle des détenus non dangereux et la mise en place de programmes de réinsertion sociale. La communauté internationale doit soutenir le Bénin dans cet effort, en apportant son expertise et son assistance financière.

Toffo : Naissance d’une nouvelle génération d’officiers béninois

Toffo, le 26 août 2024 – Dans une cérémonie empreinte de solennité, l’École Nationale des Officiers de Toffo (ENO) a vu éclore une nouvelle génération de cadres militaires. La promotion 2024, baptisée du nom du Lieutenant N’DA Kalvin, a reçu ses épaulettes, marquant ainsi l’aboutissement de deux années d’une formation rigoureuse.

Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.Une cérémonie marquante pour la sortie de nouveaux officiers 

Tenue au Centre de Formation des Opérations de Maintien de la Paix de Cana (CFOMP-C), la cérémonie a été l’occasion de célébrer l’excellence et l’implication de ces jeunes officiers. En présence du Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense nationale, Alain Fortunet NOUATIN, et du Général de division Fructueux GBAGUIDI, Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises, les nouveaux sous-lieutenants ont prêté serment, s’engageant ainsi à servir leur pays avec honneur et loyauté.

Une formation exigeante

Au cours de leur formation, les élèves-officiers ont acquis des connaissances solides en matière militaire, mais également en sciences humaines et en langues étrangères. Ils ont également retenu d’une immersion dans l’opération MIRADOR, leur permettant de se confronter aux réalités du terrain et de développer leurs compétences opérationnelles.

Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.Un hommage à ceux qui sont tombés

Le nom de la promotion sortante est celui du lieutenant N’DA Kalvin, en l’honneur d’un officier courageux, tandis que celui de la promotion entrante est du capitaine Agueh Worou ILLIASSOU, mort au combat en 2022. Ces hommages témoignent de la reconnaissance de la Nation envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la défendre.

Les défis de l’avenir

Les nouveaux officiers sont appelés à relever de nombreux défis, notamment dans un contexte marqué par la menace terroriste. Le Commandant de l’ENO, le Lieutenant-Colonel Armel DEGUE, les a exhortés à faire preuve de rigueur, de courage et de loyauté.

Cette cérémonie marque une étape importante dans la vie de ces jeunes officiers, qui sont désormais prêts à servir leur pays avec honneur et dévouement.

Désertion : Un militaire béninois condamné puis libéré

Cotonou, 13 août 2024- Dans un jugement très attendu, La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a statué sur un cas de désertion militaire, prononçant un verdict de culpabilité contre un soldat béninois. Ce dernier, a écopé d’une amende le lundi 12 août 2024. La décision souligne la rigueur de la CRIET dans l’application de la loi face aux manquements des militaires.

Les faits

Le soldat de première classe a été accusé d’avoir abandonné son poste sans prévention pendant une période prolongée. Selon les informations disponibles, il aurait obtenu des raisons personnelles pour justifier son absence. En effet, lors de l’audience, il a expliqué avoir été victime d’un sort jeté par une de ses tantes, jalouse de sa générosité envers ses parents.

La décision de justice

La CRIET, après avoir examiné l’affaire, a condamné le militaire à une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a considéré cette sanction financière comme suffisante compte tenu des circonstances de l’affaire et des regrets que le prévenu a exprimés.

Les conséquences de la désertion 

Malgré sa condamnation, le soldat a rapidement recouvré la liberté grâce au paiement de l’amende. Cependant, son avenir dans l’armée reste incertain. Le président de la CRIET a rappelé que la décision de le réintégrer ou non appartenait à sa hiérarchie militaire.

Un cas qui soulève des questions

Cette affaire révèle les difficultés que certains militaires affrontent, en particulier face à des problèmes personnels. Ils se trouvent souvent confrontés à des situations complexes qui exigent une attention et une aide adaptées. La mise en lumière de ces enjeux souligne l’importance du soutien et de la compréhension à leur égard.

Les raisons exposées par le soldat pour justifier sa désertion soulèvent également des questions sur le bien-être psychologique des soldats et la nécessité de mettre en place des dispositifs d’accompagnement pour les militaires en difficulté.

En bref, le cas de ce soldat béninois rappelle l’importance du respect des obligations militaires. Il souligne également la nécessité de trouver des solutions adaptées pour prévenir et gérer les situations de désertion, en tenant compte des aspects tant juridiques que psychologiques.

Cotonou : Un front uni pour la paix au Sahel

Cotonou , le 13 aout 2024- Réuni à Cotonou depuis ce mardi , un forum d’envergure  rassemble des représentants d’États, de la société civile et d’organisations confessionnelles pour discuter des moyens de renforcer la paix dans la région du Sahel, confronté à une montée du terrorisme et de l’extrémisme violent. Cette initiative, portée par l’Union Africaine et soutenue par le gouvernement béninois, vise à capitaliser sur les expériences de chacun et à élaborer des stratégies communes pour faire face à ces défis complexes.

Les enjeux du forum dans une région en crise

Le Sahel est en proie à une crise multidimensionnelle qui menace la stabilité de la région. Le terrorisme, les conflits intercommunautaires et les changements politiques violents ont des conséquences désastreuses sur les populations civiles. En effet, ce forum a pour objectif de :

  • Faire le bilan : Évaluer les actions menées par les différents acteurs et identifier les bonnes pratiques.
  • Partager les expériences : Permettre aux participants de bénéficier des connaissances et des savoir-faire de chacun.
  • définir des stratégies communes : Élaborer des plans d’action pour renforcer la résilience des communautés et prévenir l’extrémisme violent.
  • Mobiliser des ressources : Identifier les besoins en matière de soutien et encourager l’Union Africaine à renforcer son appui aux initiatives de paix.

Des représentants de toute la région se réunissent à Cotonou pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire au SahelLes défis à relever pou une paix durable au Sahel 

Les intervenants ont souligné la nécessité d’adopter une approche globale de la sécurité, qui intègre les dimensions sociales, économiques et culturelles. Selon Monsieur Alassane SEIDOU, Directeur de cabinet du Ministre, « Nous avons chacun et tous un rôle à jouer dans ce combat qui nous incombe. Ainsi, les gouvernements de nos pays respectifs, la société civile, les organisations internationales et les communautés locales doivent travailler en rangs serrés .

Monsieur Fulgence ZENETH, Chef par intérim de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, a quant à lui mis en garde contre les limites des réponses militaires et a souligné l’importance de renforcer les efforts de prévention. « Les causes profondes de l’insécurité doivent être traitées, notamment les inégalités, le manque d’opportunités économiques et les tensions identitaires », a-t-il déclaré.

Des représentants de toute la région se réunissent à Cotonou pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire au SahelUn engagement fort de la communauté internationale

L’Union Africaine, à travers la voix de Monsieur Fulgence ZENETH, a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts de paix au Sahel. Le gouvernement béninois, représenté par Monsieur Abasse OLOSSOUMARE, Directeur de cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a salué l’initiative de ce forum et a souligné l’importance de la collaboration internationale pour faire face à cette menace commune.

Des représentants de toute la région se réunissent à Cotonou pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire au Sahel Les prochaines étapes

Les résolutions et le rapport final du forum, attendus dans la soirée du 13 août, devraient définir les prochaines étapes à suivre pour renforcer la paix et la sécurité au Sahel. Les participants se sont engagés à mettre en œuvre les recommandations issues de ce forum et à poursuivre le dialogue afin de trouver des solutions durables à cette crise.

Il convient également de souligner que le succès des décisions de ce forum sera conditionné par la mobilisation de tous les acteurs de la société :

  • Les États : Ils ont un rôle central à jouer dans la coordination des efforts de lutte contre le terrorisme et la promotion de la paix.
  • La société civile : Les organisations de la société civile jouent un rôle essentiel dans la médiation des conflits, la sensibilisation des populations et la promotion de la cohésion sociale.
  • Les organisations confessionnelles : Les dirigeants religieux ont une influence considérable sur leurs communautés et peuvent contribuer à promouvoir les valeurs de paix et de tolérance.
  • L’Union Africaine : L’Union Africaine apporte un soutien politique et financier aux initiatives de paix dans la région.

En conclusion, le forum de Cotonou marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. En réunissant les acteurs clés de la région, il a permis de renforcer la coopération et de définir une feuille de route pour les années à venir. Le succès de cette initiative dépendra désormais de la volonté de tous les acteurs à mettre en œuvre les décisions prises.

Safe Domain III : L’union fait la force en mer

La 3e édition de l’opération conjointe de sécurité maritime Safe Domain III, réunissant le Bénin, le Togo et le Nigéria, a été lancée le 5 août 2024 à Cotonou. En effet,  ce déploiement naval conjoint vise à renforcer la sécurité maritime dans la zone économique exclusive E, une région stratégique pour l’économie bleue de la CEDEAO.

L'opération Safe Domain III assure une surveillance accumulée des eaux de la zone E pour garantir la sécurité maritime.Safe Domain III: Un dispositif de sécurité renforcé

Sous la direction du Centre multinational de coordination maritime de la zone E, les marines des trois pays vont mener des patrouilles conjointes pour lutter contre les menaces maritimes transfrontalières. Au programme : lutte contre la pêche illégale, les trafics de tous genres, la piraterie et autres activités criminelles qui mettent aussi en péril la sécurité et la stabilité de la région.

Des résultats encourageants

Depuis le lancement de l’opération Safe Domain, les résultats sont encourageants. Par ailleurs, le nombre d’incidents maritimes a considérablement diminué, passant de 49 en 2018 à seulement 2 en 2023. Ceci est le fruit d’une collaboration étroite entre les trois pays et de leurs partenaires internationaux tels que l’UE, l’ONUDC et les États-Unis.

L'opération Safe Domain III assure une surveillance accumulée des eaux de la zone E pour garantir la sécurité maritime.Les enjeux de la sécurité maritime

La zone économique E, d’une superficie de 105 764 km², abrite des ressources halieutiques importantes et des voies de navigation stratégique. La sécurité maritime dans cette région est donc essentielle pour le développement économique des pays riverains. En sécurisant leurs eaux, le Bénin, le Togo et le Nigéria ont déterminé le développement d’une économie bleue durable et inclusive.

Une coopération fructueuse

L’opération Safe Domain III témoigne de la volonté des États de la région à coopérer pour faire face aux défis communs en matière de sécurité maritime. Cette collaboration permet de mutualiser les moyens, de partager les informations et d’améliorer l’efficacité des actions menées.

En conclusion, le succès de l’opération Safe Domain III est un signal fort de la détermination des pays de la zone E à assurer la sécurité de leurs espaces maritimes. Cette initiative contribue à renforcer la stabilité régionale, à promouvoir le développement économique et à protéger les ressources naturelles.

Fête d’indépendance : Cotonou sous haute surveillance

Cotonou, le 31 juillet 2024 La capitale économique du Bénin bat son plein de préparatifs en vue de célébrer, le 1 août  2024 , le 64ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Pour garantir le bon déroulement des festivités et la sécurité de tous, les autorités ont mis en place un dispositif sécuritaire sans précédent.

En effet, les autorités ont déployé des centaines de forces de l’ordre dans toute la ville, renforçant la présence aux abords des sites stratégiques et des principaux axes routiers. Ce dispositif vise à assurer une surveillance optimale et à prévenir tout incident susceptible de perturber la célébration. Les forces de sécurité, tout en restant vigilants, ont à cœur d’instaurer un climat de confiance et de sérénité, afin que les Béninois puissent célébrer cet événement historique dans les meilleures conditions.

Une circulation fluidifiée au service de la fête d’indépendance

Parallèlement aux mesures de sécurité, un plan de circulation spécifique a été élaboré pour faciliter les déplacements des citoyens et des visiteurs. Les autorités ont mis en place des déviations et des itinéraires alternatifs afin de fluidifier le trafic et d’éviter les embouteillages. Ce dispositif permettra à chacun de se rendre facilement aux différents sites de célébration, tout en garantissant la sécurité routière.

Une célébration sécurisée pour un avenir prometteur

En renforçant la sécurité lors de cet événement majeur, les autorités béninoises affirment leur détermination à préserver l’ordre public et à offrir un cadre propice au développement du pays. Cette célébration est non seulement l’occasion de commémorer un passé glorieux, mais aussi de projeter le Bénin vers un avenir prometteur, fondé sur la paix, la stabilité et la prospérité.

Fête d’indépendance : La Police républicaine, fer de lance de la sécurité

L’objectif de la Police républicaine est de mettre en place ce dispositif sécuritaire exceptionnel en étroite collaboration avec les autres forces de l’ordre. Des agents formés et équipés pour faire face à toutes les éventualités mobilisent leurs forces en nombre afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens.

En somme, les autorités appellent également les citoyens à faire preuve de civisme et de responsabilité en respectant les consignes de sécurité et en collaborant avec les forces de l’ordre. En agissant ensemble, les Béninois et les visiteurs pourront faire de cette célébration un moment inoubliable, marqué par la joie, la fraternité et la fierté nationale.

Bénin : 710 agents de police prêts à servir la nation

Porto-Novo, le 19 juillet 2024 – C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour la sécurité publique au Bénin avec le déploiement officiel de 710 nouveaux agents de police, formés et prêts à servir la nation. La cérémonie solennelle de sortie de cette promotion 2022 s’est déroulée ce jeudi 18 juillet 2024 sur l’esplanade du stade Charles De Gaulle de Porto-Novo.

710 nouveaux agents de police formés et déployés au Bénin pour renforcer la sécurité et lutter contre la délinquance.Un engagement fort du gouvernement pour la sécurité

Préidée par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, M. Alassane SEIDOU, en présence du Directeur Général de la Police Républicaine, M. Soumaïla Alabi YAYA, cette cérémonie a réuni les autorités civiles et militaires, ainsi que les familles des nouveaux agents.

M. SEIDOU a souligné l’engagement du gouvernement du Président Patrice TALON de renforcer les effectifs de la police nationale en recrutant 2 000 agents par an sur plusieurs années. En plus, cette mesure vise à répondre aux défis sécuritaires croissants et à garantir la libre circulation des personnes et des biens sur le territoire national.

710 nouveaux agents de police formés et déployés au Bénin pour renforcer la sécurité et lutter contre la délinquance.Des agents bien formés et prêts à l’action

Le Directeur Général de la Police Républicaine, M. YAYA, a rassuré le public sur la qualité de la formation reçue par les nouveaux agents. Ils ont été instruits dans diverses disciplines telles que les techniques d’intervention, la déontologie policière, la police judiciaire, la police scientifique et le maintien de l’ordre.

Après avoir passé en revue les troupes, les organisateurs ont marqué la cérémonie par la proclamation des résultats et la remise des diplômes aux dix meilleurs agents, composés de cinq hommes et cinq femmes. Ensuite, les nouvelles recrues ont effectué un défilé pédestre.

710 nouveaux agents de police formés et déployés au Bénin pour renforcer la sécurité et lutter contre la délinquance.Un renfort important pour la police béninoise

En outre , l’arrivée de ces 710 agents constitue un renfort de taille pour la Police Républicaine. Ils seront déployés dans les différentes unités et structures du pays pour contribuer à la lutte contre la délinquance et à la protection des populations.

Le Ministre SEIDOU a félicité les nouveaux agents pour leur succès et les a exhortés à servir la République avec diligence et abnégation, même au péril de leur vie. Il a également rappelé l’importance de leur mission dans la préservation de la paix et de la sécurité publique.

En somme, le déploiement de cette promotion 2022 marque un tournant important dans la lutte contre l’insécurité au Bénin. Ces jeunes agents, bien formés et motivés, représentent ainsi l’avenir de la police nationale et incarnent l’espoir d’un pays plus sûr pour tous.

Bénin : Un coup de pouce de la France aux Sapeurs-pompiers

Cotonou, 18 juillet 2024 – Dans un geste de solidarité internationale et de coopération bilatérale, la France a doté le Groupement National des Sapeurs-pompiers du Bénin d’un important lot de matériel spécialisé. Ce don, reçu le 17 juillet 2024 à la base du Groupement à Cotonou, vise à renforcer considérablement les capacités opérationnelles des pompiers béninois.

La France renforce les capacités opérationnelles des Sapeurs-pompiers du Bénin avec un don de matériel spécialisé.Un équipement de pointe pour des interventions plus efficaces

Le matériel offert comprend deux moteurs de premiers secours pour la lutte contre les incendies, six barques motorisées, des équipements de protection individuelle et du matériel de désincarcération. Ces ressources précieuses permettent aux sapeurs-pompiers béninois d’améliorer la qualité de leurs interventions d’urgence et de mieux répondre aux besoins des populations en cas de sinistres.

La France renforce les capacités opérationnelles des Sapeurs-pompiers du Bénin avec un don de matériel spécialisé.Un engagement continu de la France aux côtés du Bénin

L’Ambassadeur de France au Bénin, Monsieur Marc VIZY, ainsi que plusieurs représentants du gouvernement béninois et du cabinet du Ministre de l’Intérieur ont assisté à la cérémonie de réception.

M. Alassane SEIDOU , Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a exprimé sa profonde gratitude à la France pour ce don généreux, qui témoigne de l’engagement continu du pays aux côtés du Bénin. Il a souligné l’impact positif que ce matériel aura sur les capacités d’intervention des sapeurs-pompiers, en particulier dans leur mission quotidienne d’assistance et de secours aux victimes.

La France renforce les capacités opérationnelles des Sapeurs-pompiers du Bénin avec un don de matériel spécialisé.Un hommage aux sapeurs-pompiers et une collaboration renforcée

Le Ministre SEIDOU a également rendu hommage au courage et à la détermination des sapeurs-pompiers béninois, qui font face à des risques considérables dans l’exercice de leurs fonctions. L’Ambassadeur VIZY a pour sa part réaffirmé la volonté de la France de poursuivre et d’intensifier sa collaboration avec le Bénin dans le domaine de la protection civile, dont ce don matériel n’est qu’un exemple.

Le Colonel Sanni GOMINA , Directeur du Groupement National des Sapeurs-pompiers du Bénin, s’est félicité de l’arrivée de ce matériel de pointe, qui permettra aussi aux pompiers béninois d’être plus performants dans leurs interventions. Il a précisé que ce matériel sera rapidement déployé dans les différentes unités du pays.

Don de matériel de la France : Un symbole de solidarité et de coopération

Ce don de matériel spécialisé s’inscrit dans une démarche de renforcement des liens d’amitié et de coopération entre la France et le Bénin. Il illustre également l’importance de la solidarité internationale dans la construction d’une société plus sûre et plus résiliente. Cette initiative ouvre la voie à de futures collaborations et à un partage accumulé de connaissances et d’expertise dans le domaine vital de la sécurité civile.

Bénin : Plus de 300 tonnes d’armes obsolètes détruites par la sécurité nationale et régionale

Le Bénin poursuit sa lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres en détruisant plus de 300 tonnes de munitions obsolètes. Cette opération, menée le 10juillet 2024  par les Forces de défense et de sécurité (FDS) avec le soutien des États-Unis et de l’ONG MAG, vise à renforcer la sécurité nationale et à protéger les populations civiles.

Au-delà de la destruction des armes, le projet permettra également de renforcer les capacités des FDS à la gestion des armes et des munitions, en conformité avec les conventions internationales.

Colonel Gabin CHAHOUNKA : « Cette opération est essentielle pour la sécurité nationale et la protection des civils »

Son objectif principal est de réduire la menace de détournement des stocks nationaux d’armes et de protéger les populations civiles contre d’éventuelles explosions accidentelles. Depuis 2020, plus de 300 tonnes de munitions obsolètes ont été détruites grâce à cette campagne, menée avec le soutien de partenaires américains.

Le colonel Gabin Chahounka, secrétaire permanent de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres, a souligné l’importance de cette initiative dans un contexte sécuritaire marqué par les actes terroristes. Il a rappelé que les attaques et pillages de stocks d’armes par des groupes armés constituent une menace sérieuse, justifiant ainsi la signature d’un protocole d’accord avec l’ONG MAG pour la gestion sécurisée des stocks.

Madame Nicole NTAGABO : « Le projet a permis de renforcer les capacités des FDS à la gestion des armes et des munitions »

Une vision partagée par la Directrice régionale Afrique de l’Ouest et du Sahel de l’Ong MAG, Madame Nicole NTAGABO. Elle a mis en avant le fait que le projet permettrait également de renforcer les capacités de la FSD en matière de gestion des armes et des munitions en conformité avec la convention de la CEDEAO et les instruments internationaux en la matière. Elle a salué les nombreux progrès réalisés dans ce sens depuis 2021 avec la réhabilitation d’un magasin d’armement au Camp militaire de Ouidah. Par ailleurs, Le colonel CHAHOUNKA  salué ce partenariat fructueux, essentiel pour la sécurité nationale et la protection des civils.

Il est important de noter qu’avant la descente de la délégation sur le site, elle a assisté à l’opération de marquage des armes en cours dans les différentes unités des FDS du Bénin. Une initiative qui permet le traçage et l’archivage des armes à feu aux normes de la CEDEAO.

En somme, cette initiative s’inscrit dans un contexte sécuritaire régional préoccupant, marqué par les actes terroristes et les attaques contre les stocks d’armes. La destruction des armes obsolètes contribue ainsi à réduire la menace de détournement d’armement et à protéger les populations civiles.

Bénin : Le Colonel Faizou GOMINA prend les rênes de la Garde Nationale

Le colonel Faizou GOMINA, militaire chevronné et figure emblématique de la lutte contre le terrorisme au Bénin, est le nouveau  chef d’état-major de la Garde nationale le 1er juillet 2024. Cette nomination marque un tournant décisif pour cette composante essentielle des forces armées béninoises.

Le colonel Faizou GOMINA, militaire chevronné et figure de la lutte contre le terrorisme, prend les rênes de la Garde nationale du Bénin Un parcours exemplaire au service de la nation

Reconnu pour son engagement inébranlable et son leadership stratégique, le colonel GOMINA cumule une riche expérience au sein de l’armée béninoise. Son parcours est jalonné de succès et d’actes de bravoure, notamment en tant que chef d’État-major adjoint et commandant de l’opération Mirador, une mission cruciale dans la sécurisation des frontières du pays.

Une ambition claire : renforcer l’efficacité de la Garde nationale

Lors de sa prise de commandement, le colonel GOMINA a exprimé sa gratitude envers le président Patrice TALON et a affirmé son ambition de renforcer l’efficacité de la Garde nationale. Il s’engage également  à promouvoir l’esprit de fraternité et de cohésion au sein de ses troupes, tout en mettant en œuvre des stratégies innovantes pour répondre aux défis complexes de la sécurité nationale.

Le colonel Faizou GOMINA, militaire chevronné et figure de la lutte contre le terrorisme, prend les rênes de la Garde nationale du BéninUne passion de commandement symbolique

Par ailleurs, La cérémonie de passation de commandement, empreinte de solennité, s’est tenue à la garnison militaire d’Allada. Le colonel GOMINA a succédé au colonel Codjo François AMOUSSOU, salué pour son travail acharné et son leadership pionnier qui ont  aussi grandement contribué à l’essor de la Garde nationale.

Un nouveau chapitre pour la Garde Nationale

Avec la nomination du colonel Faizou GOMINA, la Garde nationale s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire. En somme, son expérience, sa détermination et sa vision pour l’avenir font de lui un choix idéal pour diriger cette force de sécurité essentielle à la protection du Bénin.

Lutte contre le terrorisme au Bénin : Un séminaire pour optimiser les opérations militaires

Parakou, le 3 juillet 2024 – Dans une démarche de réflexion stratégique visant à optimiser l’efficacité des opérations militaires contre le terrorisme, le ministère de la Défense nationale a organisé ce mercredi 3 juillet 2024, un séminaire d’évaluation cruciale. Trois ans après le lancement des premières initiatives, ce rassemblement marque un moment décisif pour réexaminer les tactiques des employés et renforcer la sécurité nationale.

Un examen approfondi des stratégies de lutte contre le terrorisme lors du séminaire

Le général de division fructueux GBAGUIDI, chef d’État-major général des forces armées béninoises, a convoqué une assemblée distinguée de militaires et de stratèges pour analyser les succès et les lacunes des actions menées jusqu’au 31 mai, dans le but de remodeler les opérations futures.

La rencontre, qui s’inscrit dans un contexte où le terrorisme continue de menacer la stabilité régionale, a vu la participation de l’État-Major de l’opération MIRADOR, des chefs de groupements tactiques interarmes, ainsi que des représentants de diverses branches militaires. Ensemble, ils ont discuté des moyens d’améliorer le renseignement, le soutien logistique et sanitaire, essentiels à la lutte contre cette forme de violence qui exige une réponse coordonnée et adaptative.

Améliorer le renseignement et anticiper les menaces pour une lutte antiterroriste plus efficace

En plus , le commandant AHANHANZO GLELE a particulièrement mis l’accent sur l’importance de l’acquisition de renseignements précis et de l’anticipation des menaces pour contrer efficacement le terrorisme.

Séminaire au Bénin pour optimiser la lutte contre le terrorisme : Analyse des succès, identification des lacunes et recherche de solutionsIdentifiez les solutions les plus adaptées pour optimiser l’opération MIRADOR

Selon le colonel Alfred ASSOGBA, président du comité scientifique du séminaire, il est crucial que ces assises recherchent des solutions plus adaptées pour rendre plus efficace l’opération MIRADOR. Parmi les résultats attendus figurent :

  • Une identification claire du mode d’action des ennemis et de leurs facteurs de succès.
  • La définition d’un mode d’action des forces ami capable de briser les velléités des terroristes.
  • Une formulation adéquate des besoins logistiques, avec une satisfaction dans les meilleurs délais.

Les participants doivent également s’efforcer d’identifier les meilleures tactiques face à l’évolution et aux modes d’action fluctuants et changeants des ennemis. Le colonel ASSOGBA a également mis l’accent sur l’importance de la stratégie de communication et du soutien sanitaire.

Des recommandations concrètes pour une lutte antiterroriste plus efficace au séminaire

Le ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale a invité les participants à des échanges constructifs et à des réflexions approfondies pour aboutir à des propositions et des recommandations concrètes. « C’est à l’une des mises en œuvre des recommandations que nous obtiendrons une meilleure efficacité de notre lutte contre le pégre terroriste », a-t-il ajouté.

Les travaux du séminaire, financés par la Fondation Konrad ADENAUER, auront lieu ce jeudi 4 juillet 2024. Ce séminaire représente un pas de plus vers une approche plus intégrée et réfléchie de la lutte contre le terrorisme, soulignant l’engagement du Bénin à maintenir la la paix et la sécurité, non seulement au sein de ses frontières mais aussi dans la région ouest-africaine. La détermination affichée par les hauts responsables et les participants lors de ce séminaire est un témoignage de résilience et de solidarité face aux défis sécuritaires contemporains.

Covè : le gouvernement à l’écoute des acteurs pour endiguer les violences entre éleveurs et agriculteurs

Covè, le 1er juillet 2024 – Une délégation gouvernementale de haut niveau, conduite par le Ministre de la Justice, Yvon DETCHENOU, et comprenant les Ministres de l’Intérieur, Alassane SEIDOU, et de la Décentralisation, Raphaël AKOTEGNON, s’est rendue vendredi dernier dans la commune de Covè. Cette visite vise à dialoguer avec les représentants locaux, les agriculteurs, les éleveurs et les habitants des départements du Zou, en particulier de la région d’Agolin, afin de trouver des solutions durables aux conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs liés à la transhumance des troupeaux.

Face aux conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, le gouvernement béninois engage le dialogue à Covè pour des solutions durables.Une rencontre pour comprendre et apaiser les tentions à Covè

La rencontre, qui s’est tenue dans la salle de conférence de la mairie de Covè, a permis aux différents acteurs (éleveurs, agriculteurs, élus locaux et responsables d’associations) d’exprimer leurs préoccupations et de proposer des solutions. La lecture et l’explication approfondie des textes régissant le secteur dans les langues locales ont permis à tous les participants de mieux appréhender leurs droits et responsabilités.

Le gouvernement déterminé à mettre fin aux violences

Le Ministre de la Justice et de la Législation, Yvon DETCHENOU, a réaffirmé la volonté du gouvernement de ne plus tolérer les violences entre éleveurs et agriculteurs. Il a mis en évidence l’engagement du gouvernement et de ses structures à tous les niveaux pour soutenir les acteurs locaux dans la quête de solutions pacifiques et durables pour la coexistence entre les deux ethnies.

Face aux conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, le gouvernement béninois engage le dialogue à Covè pour des solutions durables.Des préoccupations et des pistes de solutions

Les populations ont exprimé leurs inquiétudes quant à la gestion des conflits liés à la transhumance par les forces de l’ordre, les élus locaux, les agents du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, et les procureurs de la République. Elles ont notamment évoqué des obstacles administratifs qui entraînent le règlement des conflits.

En réponse à ces préoccupations, la délégation gouvernementale a fait lire et expliquer, dans les langues locales, les dispositions des textes en vigueur, en particulier le nouveau décret portant organisation de la transhumance en République du Bénin. Le gouvernement a réitéré son engagement à traiter équitablement toutes les parties impliquées et à proscrire toute forme de violence.

Des mesures concrètes pour une gestion apaisée à Covè

Pour renforcer la sensibilisation et l’appropriation des textes par tous les acteurs, des actions concrètes ont été annoncées :

  • Descentes sur le terrain des officiers de police judiciaire et des procureurs pour expliquer les textes et sensibiliser les populations ;
  • Rencontres entre les structures compétentes du ministère de l’agriculture et les exécutifs communaux pour présenter les initiatives du gouvernement en matière d’agropastoralisme.

En conclusion de la rencontre, le Ministre Alassane SEIDOU a remercié les populations pour leur participation active et les a exhortées à jouer leur rôle dans la résolution pacifique des conflits. Il a également appelé au respect strict des textes en vigueur par tous.

Bénin : Enquête sur l’ancien maire d’Akpro-Missérété

Bénin, 24 juin 2024 – Dans un retournement surprenant d’événements qui a secoué la commune d’Akpro-Missérété, Le vendredi 21 juin 2024, les autorités ont appréhendé Michel Bahou, ancien maire et chargé de mission du président de l’Assemblée nationale, à son domicile.

Le lendemain, suite à son arrestation, on l’a convoqué après un interrogatoire. Les accusations d’« abus de fonction » qui pèsent sur lui sont apparemment liées à la vente jugée inappropriée d’un terrain de la communauté de Gouakô Kotoklomey.

L’affaire reste floue, mais les sources suggèrent que l’ancien maire aurait réagi à son arrestation, ce qui ajoute une couche de complexité à une situation déjà tendue. Depuis le 22 juin, la convocation de Michel Bahou pose des interrogations quant à la procédure et aux conséquences pour l’ancien maire, qui a auparavant servi la commune avec distinction.

Dans un développement connexe, Les autorités ont  également entendu l’actuel maire d’Akpro-Missérété, Joseph Hounkanrin, le dimanche 23 juin 2024. Bien que les détails de son témoignage ne soient pas publics, sa participation indique que l’enquête pourrait s’étendre au-delà des actions de Michel Bahou seul.

Cette situation met en lumière les méthodes de gouvernance au niveau local et interroge sur la responsabilité des fonctionnaires, qu’ils soient en poste ou retraités, vis-à-vis de leurs actions. Alors que la communauté attend des réponses, les implications politiques et sociales de cette enquête pourraient avoir des répercussions bien au-delà des frontières de la commune. Les citoyens d’Akpro-Missérété, ainsi que les observateurs à travers le pays, suivront de près les développements de cette histoire, qui teste l’intégrité des institutions démocratiques de la nation.

La Journée Mondiale des Réfugiés au Bénin

Le Bénin, fidèle à son engagement humanitaire, commémore la Journée Mondiale des Réfugiés ce 20 juin 2024, en solidarité avec la communauté internationale. A cette occasion, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Monsieur Alassane SEIDOU, a présenté un message poignant, soulignant la situation des réfugiés et les mesures prises par le gouvernement pour les soutenir.

Un contexte marqué par l’afflux de réfugiés

Le Ministre SEIDOU a attiré l’attention sur l’instabilité sécuritaire dans les régions voisines, qui a provoqué un afflux de demandeurs d’asile au Bénin. Face à cet afflux, le gouvernement réaffirme sa solidarité envers les réfugiés et annonce des mesures concrètes pour leur intégration et leur bien-être.

Des mesures concrètes pour l’intégration des réfugiés

Par ailleurs, le plan d’action du gouvernement pour la période 2024-2027 comprend trois axes majeurs :

  • Augmentation de la capacité d’accueil : 2. 000 familles réfugiées supplémentaires pourront bénéficier d’un hébergement sécurisé.
  • Accès à la santé : 3. 000 réfugiés seront couverts par une assurance maladie, leur garantissant un accès aux soins de santé.
  • Éducation pour les enfants : 5. 000 enfants réfugiés présentent des kits scolaires et des repas gratuits dans les cantines scolaires, facilitant leur accès à l’éducation.

Ces mesures témoignent de l’engagement du Bénin à offrir aux réfugiés les conditions nécessaires à une vie digne et à leur intégration progressive dans la société béninoise.

Un message d’espoir et de compassion

Le Ministre SEIDOU a également appelé à la solidarité internationale, rappelant que la protection des réfugiés est une responsabilité partagée. En plus,  il a invité la communauté internationale à soutenir les efforts du Bénin et à travailler ensemble pour un avenir plus sûr et inclusif pour tous les asilés.

Le Bénin, un havre de paix et d’espoir

En cette Journée Mondiale des Réfugiés, le Bénin se distingue comme un modèle d’hospitalité et de fraternité. En outre , les actions entreprises par le gouvernement et la mobilisation de la société civile démontrent la volonté du pays d’offrir un refuge sûr et des opportunités aux asilés.

Finalement , le message du Bénin est un message d’espoir et d’humanité. En cette journée de commémoration, le pays se dresse comme un exemple inspirant, rappelant que la solidarité et l’action collective sont aussi essentielles pour construire un monde où la dignité humaine et l’inclusion prévalente.

Bénin : 64e Indépendance – Défilé militaire

À l’aube du 64e anniversaire de l’indépendance du Bénin, un vent de ferveur patriotique souffle sur le pays. Les préparatifs pour le défilé militaire annuel, qui se tiendront le 1er août 2024 , battent leur plein. Ce lundi 10 juin , la police républicaine a officiellement lancé les répétitions sur le boulevard qui borde la direction générale, un lieu emblématique de la capitale.

Police républicaine du Bénin : Répétitions en cours pour un défilé militaire grandiose le 1er août

En effet, Sous un soleil éclatant, les rangs des pelotons et des trios se forment, incarnant la rigueur et la discipline qui caractérisent les forces de l’ordre béninoises. Chaque pas, chaque mouvement est l’expression d’une tradition militaire respectée et d’un engagement sans faille envers la nation .

Par ailleurs, La cellule de communication de la police républicaine a partagé avec enthousiasme les détails de ces préparatifs , soulignant l’importance de cet événement pour l’ensemble du pays. L’annonce promet un spectacle grandiose, reflet de l’unité et de la fierté nationale. Les citoyens, impatients, attendent de célébrer cette journée historique qui, chaque année, renforce le sentiment d’appartenance à une nation souveraine et indépendante.

La participation de la police républicaine et son importance dans la réussite du défilé

Les forces de sécurité, conscientes de leur rôle central dans la réussite de ce défilé , se sont engagées avec sérieux dans les répétitions. Leur dévouement est le gage d’une cérémonie qui, espérons-les, restera gravée dans la mémoire collective comme un moment d’exception. La police républicaine, par sa présence et son professionnalisme, entend démontrer que la sécurité et l’ordre sont les piliers d’une société qui avance résolument vers l’avenir.

Le 1er août, alors que le Bénin se remémorera le jour où il a pris en main son destin , le défilé militaire sera plus qu’une simple parade ; il sera la manifestation tangible de la trajectoire d’un pays qui, depuis 1960, construit son histoire avec audace et espoir. Les Béninois, jeunes et moins jeunes, se rassembleront également  pour observer les détachements de la police républicaine défiler avec fierté, dans un élan de célébration qui transcende les générations.

Cet événement est aussi l’occasion de rendre hommage aux hommes et aux femmes qui ont servi et continuent de servir le Bénin avec honneur. Le défilé du 1er août est une fenêtre ouverte sur le passé, mais aussi un regard tourné vers l’avenir, un avenir que le Bénin envisage avec optimisme et détermination.

Bénin : Sept soldats tués dans une attaque terroriste

Tanguiéta, 05 juin 2024 – Sept militaires béninois ont perdu la vie, le 4 juin, dans une embuscade tendue par les terroristes du JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) à environ 6 km au sud de la base militaire de Yangouali, dans le nord du Bénin, près de la frontière avec le Burkina Faso.

Selon les informations recueillies, une patrouille à moto composée de sept soldats béninois a été prise pour cible par les assaillants vers 11 heures du matin. Les terroristes ont ouvert le feu sur les militaires, les tuant tous sur place. Ils ont ensuite emporté leurs armes, leurs motos et d’autres équipements militaires avant de se répliquer vers le Burkina Faso.

Une attaque sanglante

Cette attaque est l’une des plus meurtrières perpétrées contre les forces de sécurité béninoises ces dernières années. Elle a mis en évidence la menace croissante du terrorisme dans la région du Sahel, où les groupes djihadistes multiplient les attaques transfrontalières.

Les forces de sécurité en alerte

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Bénin ont intensifié leurs opérations dans le nord du pays ces derniers mois, notamment dans les régions de l’Atacora et de l’Alibori, où les groupes terroristes sont les plus actifs. Cependant, cette attaque montre que les FDS restent vulnérables aux attaques surprises, en particulier dans les zones reculées et difficiles d’accès.

Un appel à la vigilance et à la coopération

Cela souligne la nécessité d’une vigilance accrue et d’une coopération renforcée entre les pays du Sahel pour lutter contre le terrorisme. Le Bénin, qui a connu jusqu’à présent une certaine épargne des violences djihadistes, doit poursuivre le renforcement de ses forces de sécurité et travailler en étroite collaboration avec ses voisins afin de faire face à cette menace commune.

Godomey : 30 arrestations dans une opération anti-drogue

Dans une opération coup de poing menée le mercredi 29 mai 2024, la Police républicaine a porté un coup d’État au trafic de stupéfiants dans l’Atlantique. Trente individus impliqués dans la détention, la consommation et le trafic de chanvre indien ont été arrêtés sous l’échangeur de Godomey, démantelant un réseau opérationnel depuis un ghetto stratégique.

Démantèlement d’un réseau et saisie de drogue:

Par ailleurs, cette opération conjointe des commissariats de Godomey, Togba, Pahou, Hêvié, Houédo et Abomey-Calavi, orchestrée par la direction départementale de la Police républicaine de l’Atlantique, a permis de saisir une quantité importante de chanvre indien. Les suspects, déférés devant la justice, répondront de leurs actes.

Lutte contre les ghettos, points névralgiques du trafic :

Cette action s’inscrit dans une campagne plus large visant à éradiquer les ghettos, définie comme des plaques tournantes des activités illégales. En outre, la police républicaine intensifie ses efforts depuis plusieurs semaines pour neutraliser ces réparations, menaçant la sécurité et la tranquillité publiques.

Engagement pour la sécurité et la lutte contre les fléaux sociaux :

Ces opérations entravent l’engagement des forces de l’ordre à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre les fléaux sociaux qui entravent le développement et la paix dans les communautés. Les autorités invitent également la population à collaborer en signalant toute activité suspecte.

Succès de l’opération et coopération intercommunale :

Cette opération a démontré l’efficacité des mesures prises et la détermination des forces de sécurité à maintenir l’ordre public. Elle souligne également l’importance de la coopération intercommunale dans la lutte contre le crime organisé.

Lutte continue contre le trafic de drogue :

La lutte contre le trafic de drogues est un défi constant, mais des opérations comme celle-ci montrent des avancées positives. La police républicaine continue de surveiller les zones à risque et de travailler sans relâche pour assurer la sécurité de tous les habitants.

En somme, Avec la justice maintenant saisie, il reste à espérer que cette opération servira d’avertissement aux auteurs d’activités illégales et renforcera la confiance du public dans les capacités de leurs forces de l’ordre.

Trafic d’engrais : la police met fin à une importante opération

Guéné, 28 mai 2024-Dans une opération nocturne menée entre le 25 et le 26 mai 2024, la police de l’arrondissement de Guéné a réussi à intercepter un véhicule transportant illégalement des entrants agricoles hors du pays. Cette saisie importante met en lumière la lutte croissante des autorités contre le trafic d’engrais, qui menace l’économie agricole locale.

Par ailleurs, Une équipe de surveillance a arrêté un véhicule transportant des sacs d’engrais destiné à la campagne agricole 2024-2025 . À bord, les agents ont découvert 48 sacs d’engrais essentiels pour la fertilité des sols et la productivité des cultures. Les autorités ont placé en garde à vue le conducteur qui n’a pas pu présenter les documents nécessaires

Cette opération souligne la vigilance des forces de l’ordre face aux activités illégales qui pourraient porter préjudice à la sécurité alimentaire et économique de la région. Les investigations se poursuivent pour déterminer l’origine et la destination des engrais, ainsi que pour identifier d’éventuels complices.

En somme, Les autorités appellent la population à rester vigilante et à signaler toute activité suspecte. Elles réaffirment leur engagement à protéger les ressources nationales et à assurer la régulation du marché des engrais, vital pour l’agriculture du pays.

Il convient de souligner que l’arrondissement de Guéné se trouve dans le département d’Alibori, au Bénin. Relevant administrativement de la commune de Malanville, cette dernière est une ville béninoise localisée au nord-est du pays, le long du fleuve Niger. Elle marque la limite avec le Niger et se trouve non loin de la frontière nigériane, au cœur d’Alibori. Malanville est également accessible via la route nationale inter-états numéro 2.

Honneur militaire : Les gardiens du Bénin célébrés

Dans une cérémonie empreinte de solennité, le Ministre délégué auprès du Président de la République du Bénin, chargé de la Défense nationale, Monsieur Fortunet Alain NOUATIN, a présidé la remise de distinctions honorifiques à des membres éminents des forces armées. La cérémonie, qui a eu lieu dans l’enceinte prestigieuse de l’ancienne demeure de l’Ambassadeur de Cuba, a vu la participation de diverses personnalités militaires et civiles.

La cérémonie de décoration militaire au Bénin met en lumière l'exemplarité et le dévouement des forces armées, honorant leur service inestimable à la nation.Une reconnaissance de la valeur et du mérite militaire

En effet, la Grande Chancelière du Bénin, représentée par le Ministre NOUATIN et secondée par le Général de Division Abou ISSA, a honoré des militaires issus de tous les rangs et unités. Les décorations attribuées, telles que la médaille de Commandeur de l’Ordre National du Bénin et la médaille de l’Ordre de Mérite, viennent saluer l’engagement et le dévouement des lauréats pour la nation.

Parmi les distingués, on compte des figures telles que le soldat de 1ère Classe KOUAGOU M’Po Eustache, le Colonel Major ALIZANNON Sourou Mathias, et l’Intendant militaire de 2ème Classe Parfait AGBADO, tous reconnus pour leur contribution significative à la prospérité du Bénin. Près de 130 personnels de défense ont été ainsi honorés, témoignant de la richesse humaine de l’armée béninoise.

La cérémonie de décoration militaire au Bénin met en lumière l'exemplarité et le dévouement des forces armées, honorant leur service inestimable à la nation.Un engagement renouvelé pour la patrie

En épinglant les médailles sur les poitrines des récipiendaires, le Ministre NOUATIN les a exhortés à persévérer dans leur quête d’excellence. Il a souligné que recevoir une telle distinction implique une vie marquée par le sceau de la République et par des responsabilités accrues envers la patrie.

Le Général de Brigade Sanni Bachabi ABDOUL-BAKI, s’exprimant au nom de tous les honorés, a rendu un vibrant hommage aux soldats tombés au combat, dédiant cette reconnaissance à leur mémoire. Il a également exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État, affirmant que ces honneurs représentent un stimulant pour continuer à servir avec honneur et détermination.

En somme, Cette cérémonie illustre la reconnaissance de la Nation envers ceux qui, par leur courage et leur abnégation, contribuent au rayonnement du Bénin et à la sécurité de ses citoyens.

Cadjèhoun en évolution : un œil numérique pour la sécurité

Cotonou, le 8 mai – Sous la présidence éclairée de Monsieur Patrice TALON, le conseil des ministres s’est réuni ce jour pour adopter des mesures significatives, dont l’installation d’un système de vidéoprotection de pointe à l’Aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun.

Vers une conformité internationale : un pas de plus pour l’aéroport de Cadjèhoun

Dans le cadre de la modernisation continue de l’aéroport, le gouvernement vise à élever les standards de sécurité à un niveau mondial. L’acquisition d’équipements de surveillance vidéo de dernière génération est prévue pour assurer une couverture exhaustive des zones sensibles de l’aéroport.

Objectifs du Nouveau Système de Vidéosurveillance :

  • Assurer la Sécurité Globale : Le système garantira une sécurité conforme aux exigences internationales, offrant ainsi un environnement paisible et sûr pour les voyageurs.
  • Protection Renforcée : Les infrastructures et les équipements bénéficieront d’une protection accrue contre toute violation ou intervention non autorisée.
  • Capacités d’Intervention Améliorées : Le système renforcera les capacités d’identification et d’intervention rapide en cas d’incident.
  • Support aux Enquêtes Judiciaires : En cas de nécessité, le système facilitera les investigations judiciaires grâce à l’expertise des services compétents.

Caractéristiques Techniques du Système :

  • Surveillance 24/7 :  Il y aura une visibilité totale, de jour comme de nuit, permettant un contrôle permanent sur l’ensemble du périmètre aéroportuaire.
  • Enregistrements de Longue Durée : Le système fournira des enregistrements numériques sur de longues périodes, essentiels pour l’analyse post-événement des données audio et vidéo.

En conclusion, le conseil a approuvé la contractualisation avec un prestataire qualifié pour la mise en œuvre de ce projet ambitieux, marquant ainsi un tournant décisif dans la modernisation et la sécurisation de l’Aéroport international de Cadjèhoun.

Un élan de solidarité pour la cohésion sociale au Bénin

Banikoara, le 03 mai 2024 – Dans une initiative sans précédent, le Bénin s’engage dans un vaste programme de consolidation de la paix et de cohésion sociale. Cinq jours dédiés à l’unité nationale et à la prévention de l’extrémisme violent ont été inaugurés dans douze communes du pays(Banikoara, Karimama, Ségbana, Malanville, Nikki, Kalalé, Ouaké, Matéri, Kérou, Cobly, Tanguiéta et Boukoumbé).

Initiative de cohésion sociale au Bénin, marquée par des journées d'activités unifiant les populations, les autoritésLancement d’une série d’initiatives pour la cohésion sociale

En effet, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Alassane SEIDOU, a donné le coup d’envoi de cette série d’événements à Banikoara, en compagnie de Elhadj Oumar DIALLO, Représentant résident Adjoint du Programme des Nations-Unies pour le Développement au Bénin (PNUD) et d’une foule engagée. Ces journées sont le fruit d’un projet ambitieux visant à renforcer les liens entre les citoyens, les autorités locales et les forces de l’ordre.

Au programme, il y aura  une panoplie d’activités pour favoriser l’interaction et la compréhension mutuelle tels que : des campagnes de santé publique, des ateliers de formation en premiers secours et en sécurité incendie, ainsi que des événements sportifs et culturels pour rapprocher les civils et les forces de sécurité.

Selon le Ministre SEIDOU, ces journées symbolisent l’engagement du gouvernement à promouvoir la solidarité nationale et à combattre les menaces de radicalisation. L’objectif est de bâtir une société résiliente, capable de résister aux influences de l’extrémisme violent et du terrorisme.

Initiative de cohésion sociale au Bénin, marquée par des journées d'activités unifiant les populations, les autoritésLe PNUD, partenaire clé dans la quête de la paix

El Hadj Oumar DIALLO du PNUD a exprimé son soutien continu à ces efforts, par ailleurs, il a souligné le rôle crucial de son organisation dans la promotion de la paix. En outre, le PNUD s’associe étroitement avec le gouvernement afin de développer les capacités des communautés locales dans la prévention de l’extrémisme.

La cérémonie inaugurale s’est conclue de manière optimiste, l’accueil chaleureux réservé aux différentes activités témoignant de l’enthousiasme général. De surcroît, cette manifestation constitue une étape cruciale pour l’avènement d’un Bénin harmonieux et paisible, où la solidarité sociale forme le socle du progrès national.

Initiative HIMO : Vers une frontière sécurisée et prospère

Le jeudi 2 mai 2024, une nouvelle page s’est tournée à Kandi avec le lancement de la phase à Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Monsieur Alassane SEIDOU. Ce programme ambitieux, inscrit dans le cadre du projet transfrontalier d’appui au renforcement de la sécurité communautaire, vise à transformer la gestion des conflits et des ressources naturelles entre le Bénin et le Niger.

Sous l’égide du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette initiative soutient la stratégie gouvernementale béninoise pour une surveillance accrue des frontières. La cérémonie a rassemblé les élus locaux des communes de Kandi, Karimama et Malanville, ainsi que le représentant résident adjoint du PNUD et les bénéficiaires du projet.

Lancement de l'initiative HIMO à Kandi, soulignant les efforts du Bénin et du PNUD pour renforcer la sécurité et le développement économiqueEmploi et cohésion sociale : Les piliers du programme HIMO

L’objectif principal de cette phase est, en effet, de promouvoir l’emploi chez les jeunes et les femmes, d’insuffler un dynamisme économique local, et par conséquent, de forger une solidarité inébranlable au sein des communautés. Par ailleurs, le Ministre Alassane SEIDOU souligne que cela marque la réalisation de l’approche globale adoptée pour contrer la radicalisation et l’extrémisme violent.

En outre, le gouvernement et le PNUD déploient divers mécanismes pour fortifier la résistance des populations face aux menaces terroristes. Ainsi, pour cette phase HIMO, 300 individus des communes de Karimama, Kandi et Malanville ont été choisis pour recevoir un soutien logistique et technique, leur permettant de lancer des initiatives lucratives bénéfiques à l’ensemble de la communauté.

Des défis frontaliers aux solutions durables

Elhadj Oumar DIALLO, représentant résident adjoint du PNUD, a mis en lumière les vulnérabilités frontalières exploitées par les groupes terroristes, telles que les conflits communautaires et la transhumance. Il a également évoqué le manque d’opportunités pour les jeunes et les femmes, des failles que le PNUD s’efforce de combler grâce à ce projet.

La maire de Kandi a exprimé sa gratitude envers le gouvernement pour son engagement à accroître la résilience des populations face au terrorisme, saluant la réactivité des autorités face à la menace djihadiste.

Lancement de l'initiative HIMO à Kandi, soulignant les efforts du Bénin et du PNUD pour renforcer la sécurité et le développement économiqueUne stratégie de développement face à l’adversité

Madame Zinatou SAKA OSSENI ALAZI a souligné l’engagement du gouvernement à relever les défis de développement, souvent exploités de manière malveillante par les groupes armés terroristes pour séduire et recruter au sein des populations locales. Cette observation met en évidence la détermination des autorités à contrer les stratégies d’endoctrinement des groupes extrémistes.

La cérémonie de lancement a été marquée par un moment fort : la distribution de kits et d’équipements de production aux bénéficiaires des communes de Kandi, Karimama et Malanville. Ce geste symbolique représente l’aboutissement des efforts conjoints et le début d’une ère de prospérité et d’autonomie pour les communautés concernées.

En résumé, cette initiative HIMO incarne l’espoir d’un avenir plus sûr et prospère pour les habitants de la région transfrontalière Bénin-Niger, marquant un pas significatif vers la paix et la stabilité durable.

Contrefaçon monétaire : Un duo d’escrocs démasqué

Dans la ville de Parakou, département du Borgou, une affaire de contrefaçon monétaire vient d’éclater au grand jour. Les forces de l’ordre ont appréhendé  deux individus,  pour escroquerie, détention et usage de faux billets de banque. Ces derniers, agissant en binôme, ont élaboré un stratagème frauduleux ciblant les gérants de boutiques Mobile Money (MoMo).

Un complice rodé à un procédé malveillant entrait dans une boutique de vente de produits GSM et lançait une opération de dépôt avec de véritables billets. Pendant que le gérant vérifiait les billets, l’escroc simulait la réception d’un appel téléphonique et exigeait soudainement l’annulation de la transaction.

L’escroc échangeait ensuite les vrais billets contre des contrefaçons avec son complice après avoir quitté les lieux. En retournant dans la boutique pour compléter l’opération, l’escroc profitait de la négligence du gérant qui, ayant déjà vérifié les billets, négligeait une seconde vérification. Ainsi, le gérant encaissait les billets contrefaits, laissant les responsables dans la confusion.

La supercherie a finalement été découverte, menant à l’arrestation des deux individus. Ils devront répondre de leurs actes devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), avec une audience prévue pour le 10 juin 2024. Cette affaire souligne la vigilance constante nécessaire face aux méthodes toujours plus ingénieuses des fraudeurs.

Célébration solennelle la Prévention des Risques Professionnels

Une Commémoration d’Envergure Nationale La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) a honoré, en ce mardi 30 avril 2024, la 28ème Édition de la Journée Africaine dédiée à la Prévention des Risques Professionnels. Les cérémonies commémoratives se sont épanouies au sein de l’illustre espace Tiwani, situé à Porto-Novo, se concentrant sur les enjeux de la gestion préventive des dangers et des pathologies associées au milieu professionnel.

La célébration de la 28ème Journée Africaine de la Prévention des Risques Professionnels au Bénin est mise en exergue,Le Bénin, acteur engagé pour la Prévention des Risques Professionnels dans la Francophonie africaine

En effet, À l’unisson avec les nations francophones du continent, le Bénin s’est distingué par sa participation active à cette journée cruciale. La direction de la CNPS, avec le soutien du gouvernement et du Ministère du Travail, a orchestré l’événement. L’éminent Germain Alokpo, Secrétaire Général du Ministère, a présidé la cérémonie, qui s’est déroulée en présence de diverses personnalités politiques et administratives.

Sécurité et Santé au Travail: Un Thème de Prédominance Le thème choisi pour cette édition, “La Sécurité et Santé au travail dans les secteurs d’activité à fort potentiel de risques: Défis et stratégies d’intervention”, a mis en exergue les défis et les approches stratégiques nécessaires à l’amélioration des conditions de travail. Les délibérations ont rassemblé des dirigeants d’entreprises, des spécialistes de la sécurité et de la santé au travail, ainsi que des acteurs de la prévoyance sociale, tous unis pour réfléchir à la prévention des risques professionnels au Bénin.

La célébration de la 28ème Journée Africaine de la Prévention des Risques Professionnels au Bénin est mise en exergue,Allocution inaugurale du directeur général de la CNPS

Dans son allocution inaugurale, Apollinaire Cadette Tchintchin, Directeur Général de la CNPS, a témoigné de sa reconnaissance envers les participants et les autorités, saluant notamment l’engagement de la ministre de la Fonction Publique et du Travail. Il a souligné que cette célébration constituait une opportunité précieuse d’échange et de partage d’expériences pour relever les défis de la sécurité et de la santé dans l’environnement professionnel.

Le Directeur Général a ensuite mis l’accent sur la nécessité d’adopter des mesures ciblées pour les secteurs les plus vulnérables aux risques au sein de l’économie nationale, tels que l’agriculture, la construction, l’extraction minière, l’industrie manufacturière et les services de santé.

Statistiques nationales et Appel à l’action

Germain Alokpo a révélé des statistiques préoccupantes concernant les accidents de travail au Bénin, incitant à une action immédiate pour contrer cette tendance alarmante. Il a également mis en lumière les réformes gouvernementales visant à renforcer la sécurité et la santé au travail, notamment par la transition vers le secteur formel.

En conclusion, le Secrétaire Général a encouragé des discussions fructueuses, propices à l’élaboration de solutions efficaces pour la prévention et la protection des travailleurs. La journée a été ponctuée par des interventions de professionnels chevronnés, visant à sensibiliser sur les pratiques préventives et à promouvoir la sécurité et le bien-être des travailleurs.

En somme, cette journée mémorable a permis de mettre en avant les défis spécifiques des secteurs à risque et d’élaborer des stratégies adaptées à chaque domaine, en tenant compte des réalités locales et des meilleures pratiques. Elle a aussi réaffirmé l’engagement du Bénin et des pays francophones à promouvoir la prévention des risques professionnels, un pilier essentiel pour le développement durable et la prospérité des nations.

Nouveau chef d’État-major de la Marine nationale béninoise

C’est avec solennité et respect des traditions militaires que le Capitaine de Vaisseau Dossa HOUNKPATIN a pris officiellement le commandement de la Marine nationale du Bénin. La cérémonie de prise de commandement s’est déroulée le mardi 16 avril 2024, en présence du Haut Commandement Militaire et du Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense Nationale, Fortunet Alain NOUATIN.

Nouveau chef d'État-major de la Marine nationale béninoise : le capitaine de vaisseau Dossa HOUNKPATIN prend les rênes.Passation de Pouvoir

En effet, le Capitaine de Vaisseau sortant, Jean Léon OLATOUNDJI, nommé en avril 2022, a symboliquement retourné le drapeau national – emblème du commandement et de la patrie – au Ministre de la Défense, Monsieur Fortunet Alain NOUATIN. Ce dernier l’a aussitôt transmis au nouveau Chef d’État-Major, Dossa HOUNKPATIN, qui l’a arraché avec détermination. Dans un ton ferme, le nouveau leader a exigé que tout le personnel de la Marine Nationale le reconnaisse désormais comme leur Chef, obéisse à ses ordres dans l’intérêt de la Marine et du Bénin, et œuvre à l’exécution rigoureuse des règlements pour la réussite de leur mission.

 Parcours exceptionnel du nouveau chef d’État-major  

En plus, Le Capitaine de Vaisseau Dossa HOUNKPATIN est un pur produit du prestigieux Prytanée Militaire de Bembèrèkè. Titulaire d’un Baccalauréat série C, il a complété sa formation au sein des écoles militaires béninoises et à l’étranger. Marin professionnel, il possède aussi une profonde connaissance du domaine nautique.

Nouveau chef d'État-major de la Marine nationale béninoise : le capitaine de vaisseau Dossa HOUNKPATIN prend les rênes.Postes stratégiques et responsabilités du nouveau chef d’État-major 

Avant sa nomination en tant que Chef d’État-Major, Dossa HOUNKPATIN a occupé plusieurs postes stratégiques au sein de la Marine Nationale. Il a notamment été Chef Division Mer et Chef de Cabinet au cabinet militaire du Président de la République, ainsi que Commandant de la base navale de Cotonou. Son expertise s’étend également à la gestion de la formation des Forces Navales et au commandement de patrouilleurs.

La Marine Nationale : Gardienne des Eaux Béninoises

La Marine Nationale est une composante essentielle de l’armée béninoise. Elle joue un rôle de sentinelle en mer, chargée de protéger les eaux sous la juridiction nationale contre toutes les menaces. Son nouveau Chef d’État-Major, Dossa HOUNKPATIN, s’engage à maintenir la sécurité maritime et à défendre les intérêts du Bénin.

En somme, la cérémonie de prise de commandement s’est conclue par un défilé des troupes et la signature des documents officiels, marquant ainsi le début d’un nouveau chapitre pour la Marine Nationale béninoise.

Bénin : L’ère de la surveillance avancée

Dans une démarche résolue vers la modernisation de la sécurité publique, le Bénin a entamé l’installation de systèmes de vidéo-surveillance dans ses cités urbaines. Cette initiative, dictée par un décret gouvernemental établi en 2017, vise à endiguer les vagues de criminalité ciblant principalement les institutions administratives et les entreprises.

Le 16 février 2022, le Conseil des ministres a confirmé l’adoption de cette technologie avancée. Le système, qui s’étend aux espaces publics et aux infrastructures étatiques, est conçu pour la capture, le stockage et l’analyse d’images. Les citoyens perçoivent ce pas de géant vers une surveillance accrue comme un gage de tranquillité et considèrent cela comme un outil dissuasif contre le banditisme.

Le décret régissant la mise en œuvre de la vidéo-surveillance stipule clairement son application : un réseau de caméras déployé dans les lieux publics et les édifices d’importance, sous l’égide de l’État et des collectivités locales. Ce cadre légal assure une collecte et un traitement des données dans le respect des libertés individuelles, tout en fortifiant la sécurité collective.

En somme, le Bénin s’arme d’une technologie de pointe pour préserver l’ordre public et anticiper les menaces futures, marquant ainsi son entrée dans une nouvelle ère de vigilance proactive.