Un grand pas vers l’autoroute Abidjan-Lagos : les études techniques finalisées

Le projet d’autoroute Abidjan-Lagos, un rêve de longue date pour la CEDEAO, vient de franchir une étape cruciale. Les ingénieurs routiers des cinq pays concernés ont finalisé les études techniques détaillées du projet, ouvrant ainsi la voie à la réalisation de cette infrastructure majeure.

Les ingénieurs des pays concernés ont finalisé les études pour la construction de l'autoroute Abidjan-Lagos, un projet stratégiqueRéunis à Lagos pendant quatre jours, les experts ont passé en revue les derniers plans et rapports, portant notamment sur :

  • Les aspects techniques: Topographie, géotechnique, hydrologie, sécurité routière, etc.
  • Les impacts environnementaux et sociaux: Évaluation environnementale, plan de réinstallation des populations, etc.
  • Le corridor intelligent: Système de péage, aires de service, etc.

Ces études prendront en compte les enjeux du changement climatique, grâce à une collaboration avec le Centre mondial pour l’adaptation.

Les prochaines étapes

Les résultats de cet atelier seront présentés à la réunion du Comité directeur ministériel qui a débuté lundi 16 et prendra fin le 21 septembre 2024 à Lagos, au Nigeria. Les rapports finaux, incluant la stratégie financière et de mise en œuvre, seront livrés d’ici la mi-décembre. La Commission de la CEDEAO organisera ensuite des événements pour attirer les investisseurs, le coût total du projet étant estimé à plus de 12 milliards d’euros.

Les ingénieurs des pays concernés ont finalisé les études pour la construction de l'autoroute Abidjan-Lagos, un projet stratégiqueLes bénéfices du projet

Cette autoroute à six voies, d’une longueur de plus de 1000 km, devrait :

  • Stimuler le commerce régional en facilitant la circulation des biens et des personnes.
  • Favoriser le développement économique en créant des emplois et en attirant les investissements.
  • Renforcer l’intégration régionale en améliorant la connectivité entre les cinq pays.

En conclusion, La finalisation des études techniques marque une étape décisive pour le projet d’autoroute Abidjan-Lagos. Ce projet ambitieux, inscrit dans la Vision 2050 de la CEDEAO, devrait transformer les échanges économiques et renforcer l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

La CEDEAO accélère la libre circulation des personnes

Banjul, Gambie, 28 août 2024 – Les parlementaires de la CEDEAO se sont réunis le 26 août 2024 à Banjul pour donner un nouvel élan à la mise en œuvre du protocole sur la libre circulation des personnes. En effet, cet événement  lancée par le Président de l’Assemblée nationale de la Gambie, le Très Honorable Fabakary Tombong JATTA marque une étape cruciale dans le processus d’intégration régionale, visant à faciliter les déplacements des citoyens et à stimuler les échanges économiques.

Le Parlement de la CEDEAO et la Commission travaillent ensemble pour surmonter les obstacles à la libre circulation des citoyens dans la région.Un engagement pour la libre circulation des  personnes 

Par ailleurs, les participants à cette rencontre qui durera  cinq jours, ont réaffirmé leur détermination à surmonter les obstacles qui entravent la libre circulation des personnes au sein de l’espace CEDEAO. Le ministre gambien du Commerce, Baboucarr Joof, et la présidente du Parlement de la CEDEAO, Memounatou Ibrahima, ont souligné l’importance de renforcer le cadre législatif et de développer des politiques coordonnées pour maximiser les avantages de cette libre circulation.

Les défis à relever

Si les ambitions sont élevées, les défis sont nombreux. La mise en œuvre efficace du protocole nécessite une harmonisation des législations nationales, la simplification des procédures administratives et la sécurisation des frontières. En outre,  Le Directeur de la libre circulation des personnes et de la migration de la CEDEAO, Albert Siaw-Boateng, a souligné l’importance de déployer pleinement la carte d’identité biométrique de la CEDEAO (ENBIC) et d’abolir le séjour de 90 jours pour faciliter les déplacements des citoyens.

Le Parlement de la CEDEAO et la Commission travaillent ensemble pour surmonter les obstacles à la libre circulation des citoyens dans la région.Des impacts concrets pour les citoyens

La libre circulation des personnes devrait avoir des impacts positifs sur la vie quotidienne des citoyens de la CEDEAO. En plus, elle devrait faciliter les échanges commerciaux, stimuler la création d’emplois et renforcer les liens sociaux et culturels entre les peuples de la région.

Une collaboration renforcée

Pour atteindre ces objectifs, une collaboration étroite entre les institutions de la CEDEAO, les gouvernements nationaux et les acteurs de la société civile est indispensable. Les parlementaires jouent un rôle clé dans ce processus en adoptant les lois nécessaires et en contrôlant l’action gouvernementale.

Les prochaines étapes

À l’issue de cette réunion, les participants devraient adopter un communiqué final contenant des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre du protocole. La CEDEAO devra également renforcer ses capacités pour accompagner les États membres dans leurs efforts de mise en conformité.

En somme, cette rencontre marque un tournant dans le processus d’intégration régionale de la CEDEAO. En facilitant la libre circulation des personnes, l’organisation sous-régionale contribue à renforcer la paix, la stabilité et la prospérité de ses États membres.

Cotonou : Experts jettent les bases de l’ECOSOCC-AO

Cotonou, le 20 juin 2024 – Un groupe d’experts s’est réuni à Cotonou, au Bénin, du 12 au 13 juin 2024, pour jeter les bases du Conseil économique, social et culturel de l’Afrique de l’Ouest (ECOSOCC -AO).

ECOSOCC-AO : Un outil pour relever les défis de la CEDEAO

Au cours de cette réunion de deux jours, les participants ont examiné et renforcé le projet de document-cadre fondateur de l’ECOSOCC-AO, issu des réunions consultatives précédentes. Ils ont également examiné un projet de programme de travail triennal provisoire et de plan d’action, ainsi qu’un projet de budget indicatif triennal.

La réunion visait principalement à établir une compréhension mutuelle des avantages comparatifs et de la valeur stratégique de l’ECOSOCC-AO dans l’optique de surmonter les défis politiques et socio-économiques que rencontre la région de la CEDEAO. La réunion a aussi permis de définir des stratégies pour soutenir la réalisation de l’agenda 4×4 de la CEDEAO et des priorités de paix et de sécurité de la région.

Des experts assument les jalons du Conseil économique, social et culturel de l'Afrique de l'Ouest (ECOSOCC-AO) pour relever les défis L’ECOSOCC-AO : Une plateforme pour l’intégration régionale et le développement inclusif

Par ailleurs, l’ECOSOCC-AO est conçu comme une plateforme régionale de coordination CEDEAO-Organisation des sociétés civiles (OSC) autour de la démocratie, de la paix et de la sécurité. Il permettra aux organisations de la société civile de contribuer activement à l’intégration régionale, de relever les défis communs et de promouvoir un développement inclusif.

La réunion a réuni des experts issus des principales agences sociales et culturelles des ministères des 15 États membres de la CEDEAO, du secteur privé, des groupes de réflexion et des acteurs de la gouvernance, de la paix et de la sécurité de la région.

Des experts assument les jalons du Conseil économique, social et culturel de l'Afrique de l'Ouest (ECOSOCC-AO) pour relever les défis OSC et gouvernements de la CEDEAO : Un partenariat renforcé pour la paix et la sécurité

La collaboration entre la CEDEAO et les OSC souligne l’importance de favoriser des partenariats stratégiques entre les différents acteurs. Il est évident que le rôle des OSC a évolué, passant du simple rôle de chiens de garde à celui de bâtisseurs de ponts crédibles entre les décideurs politiques et la communauté de la CEDEAO.

La réunion d’experts a été organisée avec le soutien actif des partenaires de la CEDEAO, notamment l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), le Réseau Ouest Africain pour le Développement Consolidation de la paix (WANEP), le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et l’Agence danoise de développement international (DANIDA).

En somme, la réunion de Cotonou s’appuie sur la réunion régionale relative à la création de l’ECOSOCC-AO qui s’est tenue les 22 et 23 février 2024 à Abuja, au Nigéria. Cette réunion régionale était elle-même une émanation de l’atelier consultatif interne qui s’est tenu à Lagos, au Nigéria, en décembre 2023.

 

CEDEAO : le président Neves appelle à des réformes urgentes

Dans un contexte de tensions régionales croissantes, le président cap-verdien, José Maria Neves, a formulé des critiques ouvertes à la rencontre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il pointe du doigt un écart préoccupant entre les objectifs initiaux de l’organisation et son fonctionnement actuel.

Le président Neves estime que la CEDEAO s’éloigne de sa mission économique

Selon le président Neves, la CEDEAO, créée pour promouvoir l’intégration économique entre ses États membres, semble s’être orientée vers une dimension plus politique, s’éloignant ainsi de sa mission première. Cette critique intervient à un moment où la CEDEAO traverse une crise sans précédent, marquée par le retrait de trois de ses membres : le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ces pays expriment leur mécontentement face à ce qu’ils perçoivent comme une influence excessive de puissances extérieures au sein de l’organisation.

Le président Neves attire l’attention sur l’incapacité de la CEDEAO à s’attaquer efficacement aux problèmes de sécurité qui déstabilisent la région, et ce malgré ses cinq décennies d’existence. Il déplore une certaine inertie face à l’instabilité et aux menaces sécuritaires qui pèsent sur l’Afrique de l’Ouest, une situation qui exacerbe les tensions et met en péril la coopération régionale.

Face à cette crise, le président cap-verdien appelle à des réformes structurelles profondes, soulignant la nécessité de changements significatifs pour que la CEDEAO puisse retrouver sa vocation originelle et répondre de manière adéquate aux défis actuels.

Néanmoins, le président Neves n’a pas apporté de précisions quant à la nature des réformes qu’il envisage, laissant place à des spéculations sur les ajustements possibles et leurs implications pour l’avenir de la CEDEAO.

Son appel à l’action résonne comme un signal d’alarme, invitant à une réflexion collective sur l’efficacité des institutions régionales et leur capacité à servir les intérêts de leurs membres dans un environnement international en constante évolution. La réaction de la CEDEAO à ces critiques et à cet appel à la réforme sera déterminante pour l’avenir de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Éau et emploi : un forage transformateur à Chukun  

Dans l’État de Kaduna, au cœur de Chukun, la Coopérative laitière Luumo Kosam célèbre l’inauguration d’un projet de forage qui promet de révolutionner non seulement l’accès à l’eau potable mais aussi l’employabilité des jeunes. Ce projet, fruit d’une collaboration entre la Fondation de la Chaîne de Valeur, la CEDEAO et la Coopération suisse (DDC), s’inscrit dans le cadre du Programme régional d’appui aux organisations paysannes (PRAOP).

Un projet de forage qui promet de révolutionner non seulement l’accès à l’eau potable mais aussi l’employabilité des jeunesL’Initiative : Un levier pour l’emploi des jeunes

L’objectif est clair : transformer la production laitière et fourragère pour offrir des débouchés professionnels aux jeunes. En outre, en améliorant la gestion des fermes familiales et en augmentant la disponibilité des ressources alimentaires pour le bétail, ce projet entend faciliter l’échange de savoir-faire entre éleveurs et acteurs du secteur.

À terme, le projet vise la création de 22 emplois directs, la production de 400 tonnes de fourrage, et la formation de 600 jeunes issus de 100 ménages. Il ambitionne également de connecter ces ménages à des services essentiels et de stimuler la production laitière quotidienne, avec une augmentation prévue de 300 litres de lait cru, doublant ainsi le revenu des bénéficiaires.

Un projet de forage qui promet de révolutionner non seulement l’accès à l’eau potable mais aussi l’employabilité des jeunesLe projet de forage : source de vie et de prospérité

La pénurie d’eau potable à Chukun est un obstacle majeur au développement agricole. La nouvelle installation de forage offre une solution durable, garantissant une eau de qualité pour les membres de la coopérative et leurs troupeaux, également essentielle à la santé animale et à la productivité laitière.

Par ailleurs, l’achèvement de ce forage marque un tournant décisif pour l’avenir des jeunes de Chukun. En nourrissant mieux les animaux, on augmente la production de lait, ce qui se traduit par plus d’emplois et de meilleures conditions de vie pour la communauté.

Engagement de la CEDEAO : Vers un avenir meilleur

Ce projet illustre l’engagement de la CEDEAO pour un développement durable et inclusif en Afrique de l’Ouest, offrant espoir et nouvelles opportunités à la jeunesse nigériane.

En somme, cette initiative de forage à Chukun est un pas de géant vers l’autonomisation des jeunes et le renforcement de l’économie locale, démontrant l’impact positif d’une coopération régionale et internationale bien orchestrée.

Synergie CEDEAO-UA : Cap sur la paix et la responsabilité

Le 22 avril 2024, une rencontre de haut niveau s’est tenue au sein du département des affaires politiques, de la sécurité et du maintien de la paix de la Commission de la CEDEAO. Cette assemblée stratégique, réunissant des émissaires de l’Union africaine, du conseil des droits de l’homme des Nations unies et de la délégation de l’UE auprès de l’UA, a été présidée par le Commissaire aux affaires politiques. L’objectif principal de cette concertation bi-journalière était d’harmoniser et d’appliquer le cadre de conformité et de responsabilisation de l’Union africaine (AUCF) au sein des missions de maintien de la paix régionales, garantissant ainsi une exécution sans faille et respectueuse des droits humains.

Une rencontre s’est tenue au sein du département des affaires politiques, de la sécurité et du maintien de la paix de la CEDEAO.Vers une application rigoureuse du droit international

L’ensemble du personnel – civil, militaire et policier – impliqué dans les opérations de soutien à la paix s’est fermement engagé à respecter le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire. Ils se sont engagés à adhérer aux standards les plus élevés de conduite éthique et de responsabilité. Depuis 2019, la CEDEAO a établi des politiques et des directives claires, y compris un cadre politique sur la conduite et la discipline, pour appuyer cet engagement.

La CEDEAO : un pilier de responsabilité et de droits humains

Dr Abdul-Fatau Musa, Commissaire aux Affaires politiques de la CEDEAO, a exprimé sa reconnaissance envers les délégués de l’UA, de l’UE et des Nations Unies, réaffirmant l’engagement de la CEDEAO envers la responsabilité et l’adhésion aux normes de droits de l’homme, considérées comme fondamentales à l’existence même de l’organisation. Il a également souligné l’opportunité de cette visite, coïncidant avec les discussions actuelles sur l’établissement d’une nouvelle mission de paix en Sierra Leone, en complément des missions en cours en Gambie et en Guinée-Bissau.

Une rencontre s’est tenue au sein du département des affaires politiques, de la sécurité et du maintien de la paix de la CEDEAO.L’Union africaine et la lutte contre le terrorisme

L’Ambassadeur Bankole Adeoye, Commissaire aux affaires politiques de l’UA, a souligné l’importance capitale des droits de l’homme. Il a insisté sur leur rôle fondamental dans l’application des lois et la redevabilité. De plus, il a affirmé que la prise en compte des droits de l’homme est essentielle dans la lutte contre le terrorisme. Les organisations régionales, telles que l’UA et la CEDEAO, doivent, selon lui, faire des droits de l’homme une priorité dans leurs stratégies de lutte contre l’extrémisme violent et les changements de régime anticonstitutionnels.

CEDEAO-UA : une collaboration internationale pour l’Agenda 2063

L’UA envisage d’étendre le cadre de conformité à tous les organismes régionaux, débutant par la CEDEAO, pour assurer l’adoption des meilleures pratiques internationales en matière de droits de l’homme. L’Ambassadeur Adeoye a appelé à un renforcement des mécanismes d’alerte précoce pour prévenir proactivement les conflits et a encouragé la communauté internationale à continuer de soutenir ces initiatives.

Les Nations Unies et l’UE : Des Partenaires pour la Conformité

Dans un contexte où les défis mondiaux nécessitent une collaboration sans précédent, S.E. Mme Ilze Brands Kehris a mis en lumière les entraves rencontrées dans les initiatives de paix, tout en insistant sur l’impératif de stratégies cohérentes pour surmonter les conflits. Reconnaissant l’efficacité de la réunion récente, elle a également souligné le rôle crucial des partenariats pour l’adhésion aux normes établies. Par ailleurs, S.E. L’ambassadeur Nino Perez, par l’intermédiaire de Thomas Huyghebaert, a renouvelé la détermination de l’Union Européenne à soutenir l’AUCF, en évoquant l’engagement substantiel de l’UE dans les opérations de maintien de la paix africaines.

Ces discussions s’inscrivent dans le cadre des sessions techniques et stratégiques qui se tiendront le 23 avril. La présence active d’experts issus des quatre organisations symbolise un pas de plus vers la réalisation d’une Afrique apaisée, s’acheminant vers l’unité grâce à l’effort conjoint de la communauté internationale.

L’engagement de la CEDEAO pour le progrès social et humanitaire

La Commission du développement humain et social de la CEDEAO, sous l’égide de l’éminente professeure Fatou Sow Sarr, le 19 avril 2024, a inauguré une conférence d’entrepreneuriat à Abuja. Lors de cette illustre assemblée, la professeure Sarr a exposé sa vision stratégique pour la politique humanitaire et de jeunesse de la CEDEAO.

La politique humanitaire de la CEDEAO: Une priorité incontestable

Confrontée à des défis multiples, la Commission de la CEDEAO, sous la direction éclairée de la professeure Sarr, a réaffirmé son engagement indéfectible envers les questions humanitaires. Par ailleurs, elle a placé ces dernières au cœur de ses préoccupations.

En outre, en réponse aux catastrophes naturelles et aux crises sécuritaires, le département a déployé des efforts considérables pour soutenir les États membres et les populations affectées. En 2024, la CEDEAO a alloué plus de 9 millions de dollars pour venir en aide aux résidents, réfugiés et communautés d’accueil en Guinée, suite à l’incendie d’un dépôt d’hydrocarbures et à des inondations dévastatrices.

la professeure Sarr a exposé sa vision stratégique pour la politique humanitaire et de jeunesse de la CEDEAO.Renforcement de la résilience: La lutte contre le terrorisme pour le bien humanitaire 

Dans le cadre de sa politique de stabilisation régionale et de sa lutte acharnée contre le terrorisme, la CEDEAO envisage de financer des projets de réhabilitation au Nigéria, au Niger, au Mali et au Burkina Faso, afin de renforcer la résilience des communautés. Un centre d’observation et d’alerte a été établi à Abuja pour prévenir l’extrémisme violent et améliorer la gestion des crises humanitaires.

Le Centre de Développement de la Jeunesse et le Centre de Développement de la CEDEAO ont mis en place une politique dynamique pour encourager le volontariat, le sport et le développement des jeunes. Depuis 2014, les États membres ont déployé 217 volontaires qui ont contribué à l’épanouissement de la jeunesse et à la promotion de l’esprit de solidarité.

Le sport: Un vecteur d’intégration régionale

Le sport, en tant que vecteur d’unité, transcende les frontières et renforce la cohésion entre les nations. Ainsi, le Centre de Développement de la Jeunesse et du Sport de la CEDEAO, par son investissement conséquent, contribue significativement à l’épanouissement des talents régionaux.

Parallèlement, la Commission, consciente de l’importance de l’autonomisation des jeunes, implémente des programmes d’incubation et de formation professionnelle, essentiels pour intégrer efficacement cette population dynamique dans le tissu économique, notamment à travers des initiatives ciblées au Burkina Faso et au Mali.

La coopération internationale: Le soutien de la république de Chine

En 2023, la République de Chine a soutenu, sélectionné et financé douze projets destinés à la jeunesse de la région.

La Direction de l’Éducation de la CEDEAO s’investit dans un programme de mobilité académique, offrant aux jeunes de la région des opportunités d’apprentissage et de développement professionnel. Depuis 2016, 845 jeunes ont bénéficié de ce programme.

La culture comme pilier du développement: Les récompenses artistiques

La CEDEAO joue également un rôle actif dans le domaine culturel, en décernant des prix aux artistes lors de festivals renommés tels que le FESPACO au Burkina Faso et le MASA en Côte d’Ivoire.

En somme , cette conférence a marqué un tournant décisif dans l’engagement de la CEDEAO envers le développement humain, l’épanouissement de la jeunesse et le soutien humanitaire dans la région de l’Afrique de l’Ouest.