Le président installe les membres du CNE

Le président de la République du Bénin, Patrice Talon, a présidé ce mardi 13 février 2024, au Palais de la Marina, la cérémonie d’installation de la deuxième mandature du Conseil national de l’éducation (CNE). Il s’agit d’un organe consultatif et stratégique dans le secteur de l’éducation, qui comprend quatre organes : un collège de 13 membres permanents, deux commissions, un secrétariat exécutif et une assemblée consultative.

Un organe consultatif et stratégique

En effet, le CNE a pour mission de donner son avis sur les grandes orientations de la politique éducative nationale, de proposer des réformes et des innovations, de suivre et d’évaluer la mise en œuvre des programmes et des projets éducatifs et de favoriser la concertation entre les différents acteurs du secteur de l’éducation.

Le CNE a été créé par le décret n° 2018-395 du 29 août 2018, portant sur les attributions, l’organisation et le fonctionnement du CNE. Sa configuration a été revue par le décret n° 2023-411 du 26 juillet 2023, afin de renforcer sa représentativité, sa crédibilité et son efficacité.

Un collège de 13 membres permanents nommé par le président

Par ailleurs, le collège du CNE regroupe 13 membres permanents, nommés grâce à un décret présidentiel pour une durée de quatre ans. Parmi eux, huit proviennent d’un appel à candidatures, sur la base de leurs compétences et de leur expérience dans le domaine de l’éducation. Les cinq autres sont des représentants du ministère de l’Éducation nationale, du ministère de l’Économie et des Finances, du ministère du Plan et du Développement, du Conseil économique et social et de la Conférence des recteurs des universités publiques.

Deux commissions

Le CNE comprend également deux commissions : la Commission des affaires pédagogiques et la Commission des affaires administratives et financières. Ces commissions ont la lourde charge d’étudier les questions relevant de leurs domaines de compétence et de soumettre leurs rapports et leurs propositions au collège du CNE.

Un secrétariat exécutif

Le secrétariat exécutif du CNE est responsable de l’appui technique et logistique du CNE. Il assure le secrétariat des réunions du collège et des commissions, la préparation et la diffusion des documents, la gestion administrative et financière et la communication.

Une assemblée consultative

L’assemblée consultative du CNE se composée de 66 membres représentant les grands acteurs du secteur de l’éducation, tels que les syndicats, les associations de parents d’élèves, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers et les médias. En outre, pour les questions d’intérêt général relatives à l’éducation, le collège du CNE consulte l’Assemblée consultative.

Une volonté du président  de moderniser le système éducatif

Lors de la cérémonie d’installation, le président Patrice Talon a félicité les membres du CNE pour leur nomination et leur a exprimé sa confiance. Il a rappelé l’importance de l’éducation pour le développement du pays et a réaffirmé sa volonté de moderniser le système éducatif, en le rendant plus performant, plus inclusif et plus adapté aux besoins du marché du travail.

Le secrétaire général de la présidence, Pascal Irené Koukpaki, a également pris la parole pour rappeler les motifs qui fondent la mise en place du CNE. Il a souligné le rôle stratégique du CNE dans la définition et la mise en œuvre des grandes options éducatives, conformément à la vision du chef de l’État.

Enfin, les membres du CNE ont, pour leur part, remercié le président Patrice Talon pour la confiance qu’il leur a accordée et se sont engagés à accomplir leur mission avec dévouement, rigueur et impartialité.

Le Bénin et l’Arabie Saoudite renforcent leur coopération

Cotonou, 7 février 2024 (JDB) – Le ministre des Affaires étrangères, Shegun Bakari, a reçu ce mercredi en audience une délégation du Fonds saoudien pour le développement (FSD), conduite par son PDG, Sultan A. ALMARSHAD. La visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre le Bénin et le royaume d’Arabie saoudite.

Le rôle du Fonds saoudien pour le développement (FSD)

Le FSD est un organisme public qui finance des projets de développement dans les pays en voie de développement, notamment dans les domaines de l’infrastructure, de l’énergie, de l’eau, de la santé, de l’éducation et de l’agriculture. Il intervient au Bénin depuis 1976 et a contribué à la réalisation de plusieurs projets, tels que la construction du pont de Godomey, la réhabilitation de la route Cotonou-Parakou, l’électrification rurale, l’appui au secteur de la microfinance, etc.

Lors de l’audience, le ministre Shegun Bakari et le PDG du FSD ont passé en revue les projets en cours et les perspectives de coopération future entre les deux pays. Ils ont exprimé leur satisfaction quant au niveau de partenariat atteint et leur volonté de le renforcer davantage. Ils ont également échangé sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la lutte contre le terrorisme, la sécurité alimentaire, le changement climatique et la pandémie de COVID-19.

Le ministre Shegun Bakari a remercié le FSD pour son appui constant au développement du Bénin et a salué l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre le Bénin et l’Arabie Saoudite. Il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement béninois à œuvrer pour le renforcement de la paix, de la stabilité et du développement en Afrique et dans le monde.

Le PDG du FSD a félicité le Bénin pour ses progrès économiques et sociaux et a réitéré la disponibilité du FSD à accompagner le Bénin dans la mise en œuvre de sa vision de développement. Il a également souligné l’importance du dialogue et de la solidarité entre les pays frères et amis face aux défis communs.

Partenariat UE-OEACP: le Mali signe l’accord de SAMOA

Bruxelles, 9 février 2024 – Le Mali a signé mercredi l’accord de SAMOA, qui scelle le partenariat entre l’Union européenne et ses Etats membres d’une part, et les Etats membres de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) d’autre part, a annoncé l’ambassadeur du Mali à Bruxelles.

« Le Mali est fier de rejoindre la grande famille des signataires de l’accord de SAMOA, qui ouvre de nouvelles perspectives de coopération et de développement entre nos pays et régions », a déclaré à l’AFP ElHadji Alhousseini TRAORE, qui a signé l’accord au nom du gouvernement malien.

L’accord de SAMOA, signé officiellement le 15 novembre 2023 à Apia, la capitale des Samoa, est le successeur de l’accord de Cotonou, qui régit les relations entre l’UE et l’OEACP depuis 2000 et qui a expiré en février 2020.

L’accord de SAMOA vise à renforcer le dialogue politique, la coopération économique et le développement durable entre les 79 pays de l’OEACP et les 27 pays de l’UE, pour les 20 prochaines années. Il comprend un socle commun et trois protocoles régionaux spécifiques pour l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique.

Le Mali est le 66ème pays à signer l’accord de SAMOA, sur les 79 que compte l’OEACP. Il a procédé à la signature après avoir examiné en profondeur le contenu de l’accord, qui respecte selon lui les trois principes qui guident désormais l’action publique au Mali: la légalité, la légitimité et la crédibilité.

Le Mali, qui traverse une crise sécuritaire et politique depuis 2012, a réaffirmé à cette occasion sa solidarité avec l’OEACP, et sa volonté de dialoguer avec tous les partenaires, notamment l’UE, qui apporte un soutien important au processus de paix et de stabilisation du pays.

 

Trois pays quittent la CEDEAO: la réunion de crise à Abuja

La crise diplomatique qui secoue la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) depuis que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur retrait « avec effet immédiat » de l’organisation régionale fait l’objet d’une réunion extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité (CSM) au niveau ministériel, qui se tient ce 8 février 2024 à Abuja, au Nigeria.

CEDEAO : comment sauver l’unité régionale après le départ de trois pays

Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres de la CEDEAO se sont réunis au siège de la Commission de la CEDEAO pour examiner les raisons et les conséquences de cette décision inédite, qui a créé une onde de choc dans la région et au-delà.

Le président du CSM et ministre nigérian des Affaires étrangères, l’ambassadeur Yusuf Maitama Tuggar, a ouvert la réunion en exprimant sa préoccupation face à cette situation, qu’il a jugée « regrettable » et « dangereuse » pour la paix et la stabilité de la communauté ouest-africaine.

La CEDEAO demande le retour  de l’AES 

Il a appelé les pays concernés à revenir sur leur décision et à respecter les principes de la démocratie et de l’intégration régionale, qui sont au cœur du projet de la CEDEAO. Il a également rappelé les avantages et les opportunités que la CEDEAO offre à ses membres, notamment en matière de développement économique, de sécurité collective et de coopération face aux défis transnationaux.

Le président de la Commission de la CEDEAO, SE Dr. Omar Alieu Touray, a renchéri en affirmant que la CEDEAO était « plus forte, unie que divisée » et qu’elle était capable de surmonter tous les obstacles. Il a déploré que les trois pays aient pris leur décision sans consulter ni informer préalablement la CEDEAO, en violation du traité révisé de 1993, qui prévoit des conditions et des procédures pour le retrait d’un État membre.

Trois pays tournent le dos à la CEDEAO : les dessous d’une décision historique

Il a également souligné que cette décision aurait des répercussions négatives pour les citoyens de ces trois pays, qui perdraient les bénéfices de la libre circulation des personnes et des biens, de la monnaie unique et des politiques communes de la CEDEAO.

La réunion extraordinaire du CSM vise à trouver des solutions pacifiques et consensuelles à cette crise, qui menace l’unité et la cohésion de la CEDEAO, considérée comme l’une des organisations régionales les plus dynamiques et les plus influentes du continent africain.

 

Le Bénin se lance sur le marché des obligations en dollars

Pour la première fois de son histoire, le Bénin va émettre des obligations libellées en dollars américains, avec l’ambition de lever près de 750 millions de dollars ce mois-ci. Le pays espère ainsi attirer les investisseurs internationaux, en leur offrant une opportunité de placement rentable et sécurisé.

Pour convaincre les potentiels acheteurs, le gouvernement béninois a prévu une série de rencontres à Londres et à New York, où le ministre des finances Romuald Wadagni présentera les atouts du pays et les modalités de l’opération. L’obligation aura une durée de 14 ans, avec un remboursement progressif du capital. Elle s’inscrit dans la volonté du Bénin de diversifier ses sources de financement et de soutenir ses projets de développement.

Le Bénin suit ainsi l’exemple de la Côte d’Ivoire, qui a réussi à lever 2,6 milliards de dollars en janvier, en émettant des obligations internationales en euros. Ces deux pays sont les seuls à avoir osé se lancer sur le marché des obligations internationales depuis près de deux ans, en raison de la crise sanitaire et économique qui a frappé l’Afrique subsaharienne. Le Bénin montre ainsi sa confiance dans sa capacité à rembourser sa dette et à assurer sa croissance.

Un comité pour un accord de libre-échange est né au Bénin

Un comité technique chargé de négocier et d’élaborer un accord de libre-échange entre le Bénin et le Nigéria a vu le jour dans le paysage béninois, une initiative du Président de la République, Patrice Talon, pour renforcer les liens entre les deux nations.

En effet, ce comité composé de trois ministres béninois : Romuald Wadagni de l’économie et des finances, chargé de la coopération, Yvon Détchénou de la justice et de la législation et Olushegun Bakari des Affaires étrangères va collaborer avec leurs homologues nigérians désignés par le président Bola Tinubu.

L’objectif de ce comité est de renforcer les relations commerciales entre les deux pays voisins, qui ont connu des tensions et des fermetures de frontières par le passé. Par ailleurs, le comité devra proposer un projet d’accord de libre-échange et le soumettre à l’approbation des chefs d’État des deux pays. Il devra également élaborer un calendrier de mise en œuvre de cet accord, en s’appuyant sur les personnes ressources nécessaires, selon le décret de nomination.

La création de ce comité fait suite à la rencontre entre les présidents Tinubu et Talon, le 6 décembre 2023 à Abuja, où ils ont décidé de relancer leurs relations commerciales, après l’accession de Bola Tinubu au pouvoir au Nigeria. Depuis lors, les administrations douanières des deux pays ont multiplié les échanges et ont tenu deux réunions. L’accord de libre-échange sera le point de départ d’une nouvelle relation économique entre le Bénin et le Nigeria, qui sont deux acteurs importants de la région ouest-africaine. 

La Namibie en deuil : Le Président Hage G.Geingob est décédé

C’est une journée sombre pour la Namibie. En effet, le bien-aimé président, Dr Hage Geingob, a rejoint les ancêtres. Décès survenu le dimanche 4 février 2024, tôt le matin à l’hôpital Lady Pohamba.

Dr Geingob, entouré de sa chère épouse madame Monica Geingos et de ses enfants lors de ses derniers moments, a succombé malgré les efforts dévoués de son équipe médicale pour assurer son rétablissement. Cette perte touche profondément toute la nation namibienne.

Dr Geingob, leader respecté et aimé, connu pour son dévouement envers la Namibie. Serviteur dévoué du peuple, une icône de la lutte pour la libération, l’architecte de la constitution namibienne et le pilier de la nation. Sa perte est un coup dur pour la Namibie et son peuple.

En ces moments de tristesse profonde, le gouvernement appelle tous les Namibiens à rester calmes et sereins. Il prendra toutes les dispositions nécessaires et respectera tous les protocoles d’État en cette période de deuil national.

Le cabinet se réunira immédiatement pour prendre les dispositions nécessaires à cet égard. D’autres annonces seront faites en temps voulu.

La nation namibienne pleure la perte d’un monument historique. Que l’âme du président Dr Hage Geingob repose en paix éternelle.