Assainissement : De l’eau potable pour les populations de Kourarou et Gando-Dari (Gogounou)

La mairie de Gogounou a, sous la houlette de son secrétaire général Geoffroy M.Gounou N’Goyé, provisoirement réceptionné ce vendredi deux forages à motricité humaine au profit des centres éducatifs Barka des localités de Kourarou et Gando-Dari en présence des populations et partenaires techniques et financiers HELVETAS /PAEFE.

D’un coût global de quatorze millions cent soixante mille francs CFA hors taxes 14.160.000F CFA, les travaux ont été entièrement financés par HELVETAS SWISS et le PAEFE. Ces ouvrages hydrauliques vont permettre aux populations et apprenants de ces deux localités d’avoir désormais accès à l’eau potable.

Le secrétaire général de la mairie a remercié au nom du maire et des populations de Kourarou et Gando-Dari, la délégation de HELVETAS pour les différentes réalisations dans la commune de Gogounou. Il a également exhorté les bénéficiaires à un bon usage du joyau.

 

 

 

Insécurité : Un Malfrat tue un militaire et lui arrache sa moto

Dans la nuit de ce samedi au Dimanche, aux environs de 1h du matin, un militaire béninois a eu le malheur de rencontrer les braqueurs sur con chemin.

Alors qu’il rentrait chez lui, l’homme en uniforme ne pourra rallier son domicile car les hors la loi en ont décidé autrement de son sort. En effet, le militaire a croisé sur con chemin des bandits qui l’on abattu froidement et emporter sa moto.

Selon les recoupements, le soldat s’appelle D.G.  Il est précédemment en service à la section sécurité de la Cour constitutionnelle. Il suit jusque-là un stage professionnel à Bembèrèkè d’où il est venu pour fêter auprès de sa famille à Cotonou. Il est père de 4 enfants.

Une enquête est ouverte pour rechercher les tueurs et élucider cette affaire.

Débordement des eaux et inondation au Bénin : le gouvernement au Chevet des populations

Dans l’après-midi du vendredi 11 octobre 2019, la commune d’Athiémé a reçu la visite de deux membres du gouvernement, suite au débordement de son lit, du fleuve Mono.

Le professeur Benjamin I. B. Hounkpatin, ministre de la santé, et son collègue des affaires sociales, Dr Véronique Tognifodé Mèwanou, ont été dépêchés d’urgence à Athiémé, en vue d’y apprécier le point des dégâts, heureusement matériels, causés par les inondations qui, elles, sont occasionnées par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette commune.

Sur le terrain, ils ont été accueillis par les autorités locales. Le préfet, le maire et ses conseillers, les cadres des directions départementales concernées (santé, affaires sociales, intérieur…), tout heureux, les ont accompagnés dans la mission. Ils sont tous descendus au bord du fleuve pour constater la réalité des faits.

Selon leurs hôtes, la montée des eaux du fleuve Mono, le plus grand cours d’eau du département éponyme, est devenue cyclique. Et le maire, M. Dansou Kokou Saturnin, ainsi que le vice-président du Conseil économique et social (CES), M. Nestor Wadagni, de pointer du doigt l’ouverture des vannes du barrage du fleuve Nangbéto voisin. «Le lâcher d’eau qui vient de là-bas, a dit l’un, vient souvent amplifier le phénomène, provoquant de graves inondations dans plusieurs habitations de nos villages et localités alentour». «Conséquemment, ajoute l’autre, les champs et les cultures sont dévastés et, les populations sont exposées à la famine et aux épidémies».

Des prévisions météos régulières

Sitôt le phénomène signalé que la région avait été déclarée en alerte rouge par le gouvernement du Bénin. Deux de ses ministres sont instruits à se rendre au chevet des populations sinistrées. Ils étaient accompagnés du directeur de l’Agence nationale de la protection civile, du ministère de l’intérieur.

La délégation n’y était pas allée les mains vides. La ministre des affaires sociales a prévu des vivres qui ont été débarqués. Du riz, de l’huile, des couvertures, des nattes de couchette… Celui de la santé, lui, avait déjà, dès les premiers instants de l’alerte, fait activer la veille sanitaire par ses services déconcentrés de la direction départementale de la santé. Le gouvernement a donc ainsi manifesté sa solidarité à l’égard des populations, au grand bonheur des sinistrés. Leur porte-parole, en la personne de M. Dansou Kokou Saturnin, a exprimé leurs remerciements. M. Nestor Wadagni est allé plus loin, relevant «la promptitude de la réaction des autorités au plus haut niveau de notre pays». Il dit sa satisfaction de savoir que «depuis l’ère de la rupture, les structures chargées des prévisions climatiques fournissent assez régulièrement les bulletins météo qui aident à la préparation de la riposte». Le ministre de la santé a suggéré des mesures pérennes. En attendant, il faut parer au plus pressé afin de soulager les écoliers et élèves dans leur traversée vers  l’école en prévoyant des barques motorisées. Car, dira, avec beaucoup d’émotion, le vice-président du CES et fils du terroir: «Je ne veux pas que nos enfants meurent par noyade, sous nos yeux, impuissants». La ministre des affaires sociales fera remarquer qu’ »il est impérieux de renforcer la sensibilisation par les médias afin que les populations sachent quitter temporairement les lieux inappropriés à l’habitation, surtout en période critique où le fleuve déborde de son lit ».

Si les pluies persistent, il est à craindre que l’eau dépasse le niveau d’alerte, entraînant une véritable catastrophe, comme ce fut le cas en 2010 où le niveau du fleuve Mono a dépassé les huit mètres de hauteur.