Licenciement des agents de la radio Soleil Fm : l’association des journalistes s’indigne

Licenciement des agents de la radio Soleil Fm : l’association des journalistes s’indigne

 

A la suite de la radio Soleil Fm, les autorités de l’organe ont décidé de procéder au licenciement collectif du personnel pour motif économique. Ainsi, le mardi 21 janvier 2020, 41 agents de cette radio ont reçu leur lettre de licenciement. L’Union des professionnels des médias du Bénin n’est pas restée indifférente à la situation. Dans un communiqué, l’association des journalistes a déploré ce licenciement tout comme la fermeture de la radio. L’UPMB marque sa profonde déception face au statu quo observé depuis lors par la HAAC dans la gestion du dossier de Soleil Fm dont la conséquence, déplorable mais prévisible, est la mise au chômage de nombreux professionnels des médias.

 

(Lire ci-dessous le communiqué de l’Upmb)

L’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) a été informée, ce mardi 21 janvier 2020, du licenciement des quarante et un (41) agents de la radio privée SOLEIL FM pour raisons  économiques. Cette décision fait suite à l’arrêt des émissions de SOLEIL FM depuis le 18 décembre 2019 pour non-renouvellement de sa licence suite à une décision de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), l’institution de régulation des médias et d’attribution des fréquences sonores au Bénin.

Prenant la mesure de la situation et surtout des enjeux liés à la sauvegarde des intérêts en général et des emplois du personnel de la radio en particulier, l’UPMB a exhorté, à travers un communiqué en date du 18 décembre 2019, les différentes parties à œuvrer pour une solution satisfaisante et durable à ce problème à caractère purement administratif.

Elle a rencontré dans cette même dynamique, le mercredi 26 décembre 2019 au siège de la radio à Djèffa (Sèmè-Podji), l’ensemble du personnel et les responsables de SOLEIL FM pour leur exprimer son soutien et son engagement à poursuivre les négociations auprès des autorités compétentes en vue d’un dénouement heureux de la situation aux fins de la préservation des emplois et de la poursuite des activités de la radio.

Fort de ces démarches, l’UPMB marque sa profonde déception face au statu quo observé depuis lors par la HAAC dans la gestion de ce dossier dont la conséquence, déplorable mais prévisible, est la mise au chômage de nombreux professionnels des médias.

À la lumière de la présente situation, l’UPMB alerte à nouveau sur l’environnement de grande précarité dans lequel évoluent les professionnels des médias au Bénin.

En témoignant sa solidarité au personnel de SOLEIL FM, l’UPMB réaffirme son engagement à poursuivre ses démarches en direction aussi bien de la HAAC que du promoteur de la radio en vue de la reprise des activités de l’organe d’information.

Fait à Cotonou le 22 janvier 2020,

La Présidente de l’UPMB,

Zakiath O. LATOUNDJI

Média : L’UPMB salue la libération d’un journaliste précédemment arrêté

Le journaliste du journal en ligne ‘’L’autre Figaro’’ arrêté il y a plusieurs jours a été libéré. Il s’agissait d’un deuxième journaliste arrêté au Benin en l’espace de quelques semaines. Cette récurrence d’arrestation de journalistes n’a pas laissé indifférente l’organisation des professionnels des médias du Bénin qui a œuvré pour la mise en liberté d’un de leurs confrères.

Dans un communiqué, l’U non des professionnels des médias du Bénin salue cette libération et appelle à une mobilisation pour la relaxe d’un autre journaliste toujours en prison.

 

 

COMMUNIQUE UPMB 003/2020

L’UPMB salue la mise en liberté du journaliste Aristide HOUNKPEVI et appelle à la mobilisation pour la relaxe de Ignace SOSSOU

Les professionnels des médias du Bénin ont appris, le jeudi 09 janvier 2020 avec soulagement la mise en liberté de Aristide HOUNKPEVI journaliste du média en ligne L’AUTRE FIGARO. Il est mis sous convocation après une garde-à-vue de sept (07) jours suite à une interpellation le vendredi 03 janvier 2020 à son domicile à Lokossa par l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC).

Cette décision fait suite à sa présentation au Procureur de la République dans la matinée du jeudi 09 janvier et constitue un motif de grande satisfaction pour l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) qui a exigé en son temps la libération immédiate du journaliste. A cette étape de la procédure, elle réclame la fin de toutes les poursuites à son encontre.

Par ailleurs, dans sa mission de défense de la liberté de presse et des professionnels des médias, l’UPMB réitère ses vives inquiétudes face aux nombreux cas d’interpellations de journalistes au Bénin. Elle dénonce à nouveau et sans réserve, la condamnation du journaliste Ignace SOSSOU dont elle réclame une libération sans délai.

En tout état de cause, l’Union s’associe résolument à toutes les démarches en cours pour le réexamen de ce dossier à polémique y compris le recours devant la Cour d’Appel. Par la même occasion, elle réaffirme sa détermination à s’opposer farouchement à la traque aux journalistes qui s’observe depuis l’avènement du Code du numérique dans notre pays.

Dans cet engagement à mettre les journalistes à l’abri de la persécution et de l’intimidation sous toutes leurs formes dans l’accomplissement de leur mission de haute portée sociale dans notre pays, l’UPMB invite les professionnels des médias à la mobilisation.

Toutes les bonnes volontés y compris les avocats sont invités à se joindre à elle pour porter la cause du journaliste Ignace SOSSOU devant les juridictions en vue de favoriser sa libération effective.

Fait à Cotonou le 09 janvier 2020

La Présidente de l’UPMB,

Zakiath O. LATOUNDJI

Bénin : Interpellation d’un autre journaliste

Au Bénin, une affaire d’interpellation d’un autre journaliste défraie la chronique tant dans les médias que sur la toile. En effet, un récent cas d’arrestation de journaliste qui a été condamné par la justice a ébranlé le monde des médias béninois. Aussitôt cette affaire classée mais encore vivace dans les mémoires, l’opinion apprend l’interpellation et la mise en garde à vue d’un autre journaliste.

Ce qui donne à s’inquiéter sur la récurrence d’interpellation des journalistes ces temps-ci au Bénin.  Dans un communiqué en date du 05 janvier 2020, l’Union des professionnels des médias (Upmb) a déploré cette situation et a exigé  la remise en liberté immédiate du journaliste arrêté.

Selon le communiqué de l’Upmb, l’interpellation du journaliste fait suite à la « publication supposée d’informations mensongères sur les réseaux sociaux ». Une accusation qu’ « aucune preuve matérielle ne permet d’étayer à jusqu’à ce jour. Le journaliste travaille à la rédaction du journal en ligne L’autre Figaro. Il est également correspondant du journal La Nouvelle Tribune dans les départements du Mono et du Couffo.

Lire le communiqué de l’UPMB

 

 

Bénin : Arrestation d’un journaliste

L’opinion nationale a appris le vendredi 20 décembre 2019 l’arrestation du journaliste béninois,  Ignace Sossou,  tôt dans la matinée en son domicile. Selon les confidences de l’organe où il travaille, l’intéressé aurait notifié à sa rédaction, la veille de son arrestation, d’avoir reçu des menaces et des pressions relatives à un post sur Facebook. En effet, CFI agence française de développement média a organisé un forum sur les enjeux des intox en période électorale au Bénin du 17 au 19 décembre 2019. Le journaliste a rapporté sur les réseaux sociaux des propos qu’auraient tenus certains participants à cet atelier dont le procureur de la république près le tribunal de première classe de Cotonou. Lesdits propos relayés seraient sortis de leur contexte et cela constituerait une intoxication. D’où son interpellation.

Gardé à l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité qui est une unité de la police qui s’occupe des infractions commises via les réseaux sociaux, l’inculpé a été présenté au procureur qui a décidé de la prolongation de sa garde à vue selon les informations donnée par son organe.

Le lundi prochain il doit être encore présenté au procureur pour la suite de la procédure. Il faut rappeler que ce journaliste de BENIN WEB TV a eu précédemment des ennuis avec la justice pour avoir révélé une affaire d’évasion fiscale au niveau de deux sociétés privées. Il est sous le coup d’une condamnation d’un mois de prison avec sursis et d’une amende de 500 000F avec sursis. Condamnation à laquelle il a fait appel.

Bénin : Suspension des émissions d’une chaîne de radio

La radio « Soleil Fm » ne peut plus émettre. Pour cause, la convention  que ladite radio a signé avec la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac) est arrivée à expiration et le processus de renouvellement enclenché n’a pas encore abouti. Le 17 décembre 2019, La Direction de Soleil FM 106 Mhz informe les auditeurs de la radio que par correspondance en date de ce jour, la HAAC lui  demande de suspendre les  émissions à partir de minuit et ce jusqu’à nouvel ordre.

Cette information a créé le tôlé au niveau des auditeurs de cette radio et sur la toile. Certains ont tôt fait d’indexer le pouvoir d’être à la base de la suspension des émissions de cette radio. Mais le gouvernement s’en défend.

A la faveur du traditionnel point de presse à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 18 décembre 2019, le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement a donné des éclaircissements.  « De ce qui pourrait motiver une telle suspension, le gouvernement voudrait rappeler qu’il y a une convention qui a été signé entre la HAAC et la radio Soleil fm, une convention qui a expiré le 17 décembre, c’est-à-dire hier. Je crois qu’il y a une procédure de renouvellement qui aurait été introduite. Je crois savoir que cette procédure aurait été initiée par le directeur de la radio en violation de la réglementation qui exige que ce soit le promoteur qui le fasse. Peut-être que c’est ce qui explique que la HAAC ait décidé de suspendre provisoirement en attendant que les démarches soient régularisées, les émissions de cette radio. Le gouvernement est totalement étranger à ce qui se passe actuellement entre l’autorité de régulation qui est seule attribuer de fréquences et cette radio dont il est établie qu’elle ne s’est pas conformée à la réglementation pour la demande de renouvellement ou d’attribution de ses fréquences »  disait-il.

Les associations telles que Reporter Sans Frontière plaident d’ores et déjà pour la reprise des émissions de la radio.

Médias : Une délégation du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (CNPA) au cabinet du président de la HAAC

Rémi Prosper Moretti, président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la communication (HAAC), a reçu en audience ce mardi au siège de l’institution à Cotonou, une délégation du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (CNPA) conduit par son premier vice-président Saturnin Hounkpè.

Les échanges entre le président de la HAAC et la délégation du CNPA ainsi que les conseillers de l’institution ont porté entre autres sur les sujets brûlants tels que l’appui à la presse privée, cette aide au titre de l’année 2018 qui est en souffrance au niveau de l’instance, la carte de presse, un outil important pour les journalistes, le code sur la publicité et enfin la fiscalité.

La délégation a aussi souhaité la mise en place d’un cadre de concertation entre les conseillers de la HAAC et le CNPA, un creuset au sein duquel doivent être débattus les dossiers brûlants entre patrons de presse privée et l’instance de régulation qu’est la HAAC.

Le président de la HAAC, Rémi Prosper Moretti, a rassuré ses hôtes que des mesures seront prises pour la satisfaction de tous.

HAAC : vers une nouvelle réforme de régulation des médias en ligne

La Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication du  Bénin (HAAC) ouvert sa deuxième session ordinaire de l’année 2019 le mardi 24 septembre au siège de l’institution.

Installée en juillet passé, cette nouvelle mandature de l’organe de régulation des médias entend poursuivre l’œuvre entamée par ses prédécesseurs mais tient à apporter sa touche en mettant un point d’honneur à faire des réformes dans plusieurs domaines.  Dans son discours d’ouverture de la session, le président de la Haaac, Rémi Prosper Moretti a annoncé les couleurs.

 

Régulation des médias en ligne

Au nombre des points inscrits à l’ordre du jour de cette session, la régulation des médias en ligne occupe une place majeure. Des réformes sont annoncées dans cette catégorie de presse. En effet, pour le président de la Haac, la régulation des médias en ligne doit se poursuivre. Désormais, les promoteurs sélectionnés et autorisés à exercer seront invités à signer une convention avec la Haac. «Sans pour autant fermer la voie à une nouvelle vague d’autorisations» précise-t-il.

Par ailleurs et toujours dans ce sens, il est annoncé qu’un projet de décret d’application va intervenir pour  définir ses relations avec  l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste du Bénin (ArcepBénin), conformément aux dispositions de l’article 12 de la loi sur le code de l’information et de la communication en République du Bénin. Ceci va leur permettre, dans un effort conjoint, de mieux assurer leur mission de régulation en occurrence des médias en ligne.

Autres sujets à l’ordre du jour de la session

Plusieurs d’autres sujets non moins importants ont été aussi à l’ordre du jour de la session. Il s’agit, entre autres, des dispositions à prendre pour contrôler la couverture médiatique des prochaines élections municipales, communales et locales. La question de la carte de presse a également retenu l’attention pour être étudiée lors de cette session.