Société : Une folle compétition coûte la vie à un jeune

Dans le département du Couffo au Bénin, un fait a retenu l’attention dans la soirée du dimanche 22 décembre 2019. Un jeune d’une vingtaine d’année s’est laissée à une compétition d’alcool local communément appelé « Sodabi » qui lui a été fatale. Selon une source, l’insolite se passait dans le village de Fangnonhoué.

Tout serait partie d’une mise d’une somme de 5000 fcfa. Un individu aurait misé la somme pour que la personne qui aura bu la plus grosse quantité d’alcool local « Sodabi » puisse la remporter. C’est ainsi que le jeune, certainement sûr de lui ou appâté par l’argent, s’est lancé dans la mauvaise aventure.

Il aurait tout donné et a fini un litre de « Sodabi » en plus d’une bouteille de bière. Un mélange dangereux et incompatible. Les effets sur lui se sont fait sentir d’ailleurs.

Perdant sa lucidité et en taguant, d’autres l’ont conduit chez lui en espérant qu’après un coup de sommeil, il sortira de sa transe alcoolique et va retrouver son esprit. Mais le lendemain, c’est un corps sans vie qui fut retrouvé. La police a fait le constat d’usage et le cadavre a été envoyé à la morgue.

Une enquête serait ouverte. Mais on apprend que l’individu qui a initié la compétition d’alcool est introuvable. Il aurait pris la fuite pour ne pas être inculpé pour homicide involontaire.

 

Bénin : 192 enseignants radiés de la fonction publique

Le 24 décembre 2019, par décision n°621/Mestfp/Dc/Sgm/Daf/Sa le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle a décidé de la rupture de contrat de 192 enseignants qui exerce dans la fonction publique béninoise. Il s’agit des agents contractuels d’Etat recrutés en 2008.

L’émoi que pourrait susciter cette décision amène à demander pourquoi elle a été prise. En effet, l’Etat du Bénin  a initié les 24 aout et 7 septembre 2019 un test de contrôle de compétence et de capacité de ces enseignants. L’opération était appelée : évaluation diagnostique. Elle vise à déceler les défauts de compétence, les lacunes pédagogiques afin que les mesures soient prises pour les corriger.

Mais à tort ou à raison , certains des enseignants concernés par cette évaluation diagnostique ont catégoriquement refusé de se soumettre à ce texte arguant qu’il n’était pas prévu une telle chose dans leur contrat et que l’évaluation diagnostique en question ne serait se fait en dehors d’une situation de classe.

Malgré les assurances et même les menaces de sanction du gouvernement, la position de ceux-ci n’avait pas fléchi. Ils ne se sont pas soumis au test organisé.

Conformément aux dispositions des articles 234 et 301 de la loi 015-18 du 1er septembre 2017 portant Statut général de la Fonction publique, selon certaines sources, l’autorité de tutelle a pris l’acte de rupture du contrat de travail administratif de ces agents contractuels de l’Etat.

Ainsi 192 enseignants qui exerçaient précédemment dans la fonction publique vont grossir le rang des sans-emploi de la république. Toutefois ils disposent de la voie judiciaire pour se faire rétablir s’ils s’estiment léser. Ils peuvent attaquer l’acte du ministre devant le juge administratif.

3ème édition du festival “Les échos de Lobozounkpa”

Du 20 au 22 décembre 2019, l’espace culturel “Le Centre” a abrité le déroulement de la troisième édition du festival “Les échos de Lobozounkpa” dénommé “In Situ”. Au cœur de cette célébration, plusieurs activités de concerts, d’exposition, de performance et bien d’autres ont été programmés dans le but de mettre en lumière l’identité du Centre et de permettre à la population de cette localité de mieux se familiariser avec cet espace.

Les “Echos de Lobozounkpa” est un événement récréatif initié par Dominique Zinkpè, président d’honneur de l’espace “Le Centre”. Pour cette édition, “Le Centre” a abrité plusieurs activités de coopérations, de rencontres et d’échanges entre les responsables et les riverains. A cet effet, une exposition d’œuvre d’art a été faite. Dans la soirée du vendredi décembre 2019, plus de 200 personnes se sont réunis dans ce centre pour découvrir des différentes œuvres qu’ont proposés les artistes. Au total, il y a quatorze (14) artistes plasticiens et visuels qui ont exposé leurs œuvres. Il s’agit entre autres de Mahoussi Ahodoto, Jean-François Boclé, Meschac Gaba, Ahmed Hamidi, Doto Kuassi, Rigobert Mankou, Thais Di Marco, Yvon Ngassam, Prince Toffa, Mazoclet Toninfo, Sarah Trouche, Franck Zanfanhouede, Ponce Zannou et Sébastien Boko. Cette exposition collective propose des regards croisés autour de la notion “In Situ” (le milieu ou dans son milieu naturel).

De son côté, Ponce Zannou, artiste plasticien béninois, a proposé une œuvre sculpturale de 300x 152x 129 cm, réalisée dans l’année en cours. Cette œuvre est réalisée à partir de boitiers d’ordinateurs qu’il a récupérés dans son environnement. L’artiste offre au visiteur sa façon de faire l’architecture et d’envisager l’espace urbain qui nous entoure. Son œuvre est intitulée “Art’chitectic, Tour de vie”. « A partir de cette pièce, je pense donner sens à une autre forme d’architecture. J’ai donné cette forme par des objets informatiques dépiécés. J’ai remarqué qu’il y a du design autour de ces objets et avec ces derniers, j’ai constitué les parois de ma maison », a expliqué Ponce Zannou.

Dans le but de montrer l’importance des plantes, l’artiste Doto Kuassi a proposé une œuvre photographique intitulée “La connexion aux plantes”. A travers cette œuvre, l’artiste propose de « reconnecter » les riverains aux éléments naturels qui les entourent, c’est-à-dire les plantes ou arbres aux vertus thérapeutiques repérés sur différents sites de Lobozounkpa. Il a proposé aussi une vidéo, masque réalisé pour la performance. Cette exposition est ouverte, jusqu’au 25 janvier 2020, à tout le public béninois et d’ailleurs.

Dans ce même cadre, les “Frères Guèdèhounguè” ont donné une soirée de concert sur la grande cour dudit Centre. Cette soirée, pleine de couleur a permis aux uns et aux autres de se détendre avec la musique 100% béninois. En effet, les “Frères Guèdèhounguè  sont à la fois auteurs, compositeurs, chanteurs, danseurs et percussionnistes.

 

Bénin : 3ème édition du salon national du livre

Du 19 au 21 décembre 2019, la 3ème édition du salon international du livre s’est déroulée à la place des martyrs de Cotonou. Pendant ces trois jours, la population, adulte et autre, a suivi des activités de découverte, des ateliers d’échanges et bien d’autres. Cet événement célèbre le livre en tant qu’un outil incontournable dans les domaines de la vie et a réuni les acteurs à divers niveaux.

 

« Nous avons, aujourd’hui, l’occasion de célébrer le livre. Nous avons considéré qu’il est important que nous ne rations pas l’édition de cette année afin de rassurer les uns et les autres au fait que la culture demeure un pilier important du Pag », a confié Jean-Michel Abimbola, ministre du tourisme, de la culture et des arts. Il l’a fait savoir lors de son discours d’ouverture de cette édition. Pour lui, il est important que le Bénin offre un plus au monde à travers sa culture. « Autour de cette culture, nous allons révéler le Bénin au-delà des frontières », a précisé le ministre. En effet, le ministre souhaite une collaboration entre les acteurs de la chaîne du livre et montrer sa place essentielle dans nos quotidiens. Selon lui, la continuité de ces échanges va permettre de « trouver un bon équilibre pour assurer le fait que le livre et la lecture ne seront pas du dernier rang ». Le ministre rassure les uns et les autres de la disponibilité du ministère à accompagner les acteurs culturels. « Profiter de cette occasion pour faire en sorte que le livre et la lecture viennent au cœur des préoccupations et les enseignements qu’on peut y tirer », a-t-il souligné. Il serait important que ces échanges soient permanents et porteurs de fruits. De son côté, Prudientienne Gbaguidi, Directrice de la librairie Notre-Dame et la présidente de l’Association des librairies professionnelles du Bénin, n’a pas manquer de décrire la morosité du secteur de livre au Bénin. Selon elle, le livre est le pilier de l’éducation, de la culture générale, la connaissance scientifique, le développement personnel, le loisir, la mode, la santé, le code de la route, la religion, le droit et autres. « Malgré toutes ces valeurs, notre secteur, la chaîne du livre, est l’apparence pauvre des activités culturelles au Bénin. Son financement est à la limite du mépris et de l’insulte. Nous regrettons  maintenant cette époque. Votre époque, monsieur le ministre, où toute discipline a droit à un quota de financement qui lui revenait », a-t-elle fait remarquer. Son souhait est que cette crise que connaît le secteur du livre touche à sa fin.

Pour l’édition 2019, des activités de découverte, d’échanges avec les acteurs de la chaîne du livre ont été programmés. Il y a eu, notamment, des rencontres de discussion, des ateliers de peinture, de dessin et de conte.

 

Bénin : 204 kg de chanvres indiens saisis

La douane du Bénin ne s’arrête pas sa lutte implacable contre le transport et la commercialisation de la drogue et des stupéfiants. Elle met tout en œuvre pour empêcher les trafiquants de faire du Bénin un pays de trafic ou de transit  de ces produits.

C’est ainsi que dans une opération mise en place, le service d’intervention rapide de la douane des départements de l’Alibori et du Borgou ont arrêté un véhicule transportant une quantité importante de chanvre indien. Ledit véhicule qui a quitté l’un des pays limitrophes du Bénin transportait près de 204 kilogramme de chanvre indien.

La technique utilisée pars les trafiquants est de simuler un voyage par un moyen de transport en commun. Le véhicule en question transportait un chauffeur, des passagers et des bagages. Or il s’agit d’un simulacre de voyage. Les 204 kilogramme de chanvre indien ont été découvert dans les bagages des prétendus passagers voyageurs.  Le stupéfiant a été soigneusement caché dans leur affaire. La stratégie développée par le Bénin pour lutter contre le trafic de stupéfiant dans le pays a permis de mettre la main sur la marchandise et ses gardiens.

Trois milliards d’arriérés salariaux payés aux agents de l’Etat au cours de ce mois de Décembre

Le gouvernement du président Patrice Talon a autorisé au cours du conseil des ministres de ce mercredi, le payement partiel des arriérés salariaux dus aux agents de l’état cumulativement avec les salaires du mois de décembre.

Ces paiements d’arriérés salariaux concernent les glissements catégoriels que constituent les avancements mécaniques et les promotions entre 2005 et 2015.

Le gouvernement va donc procéder à l’apurement partiel, conformément aux disponibilités qu’offre les finances publiques, de trois milliards (3.000.000.000) de FCFA au titre des retards découlant de ces glissements en même temps que les salaires du mois de décembre 2019.

Selon le relevé du conseil des ministres et le point fait par le ministre des finances Romuald wadagni, depuis l’avènement du Gouvernement du président Talon en avril 2016, l’Etat devait soixante-dix (70) milliards de FCFA auxdits agents au titre des glissements catégoriels entre 2005 et 2015.

Par cette mesure hautement sociale le président patrice Talon vient, à nouveau, de répondre favorablement aux attentes et doléances des travailleurs.

Drame : un enfant retrouvé mort sans tête

Un crime rituel ? Un acte de sorcellerie ou de banditisme ? Personne ne le sait. Les populations se posent des questions sans réponse à la découverte macabre  extraordinaire qui a été faite dans la commune d’Adjohoun.  En effet, dans l’un des villages de cette commune les parents ont remarqué la disparition de leur garçon de 10 ans dans la soirée du vendredi 20 décembre 2019. Ils se sont donc  mis à sa recherche avec l’aide des populations de la localité. C’est ainsi qu’à bord du fleuve Ouémé ils ont découvert un cadavre sans tête qui se trouve être celui de l’enfant disparu.

Dans la stupéfaction et surtout sans connaitre les causes, les auteurs de ce crime, les spéculations vont dans tous les sens. Pour certains ces serait l’œuvre des féticheurs qui auraient b besoin de crane humains pour leurs rituels de fin d’année. Pour d’autres c’est peut-être des bandits qui ont décapité le petit garçon pour utiliser sa tête à des fins occultes.

Le commissariat de police de la localité a ouvert une enquête pour élucider le drame, appréhender les présumés coupables de ce meurtre et les présenter au procureur de la république.

Révélation de talent artistique : Marcel Kpoho, une valeur de l’art plastique béninois

La création d’œuvre d’esprit est un domaine qui regorge de plusieurs talents au Bénin. Ce domaine connaît de jeunes plasticiens qui révèlent leurs talents. Ainsi, le jeune artiste Marcel Kpoho, ne reste pas inaperçu aux, yeux des siens grâce à ses créations et son engagement dans l’art.

Originaire de Porto-Novo, dans le département de l’Ouémé, Marcel Kpoho, est un jeune plasticien béninois. Résident à Akpakpa, dans la commune de Cotonou, il est titulaire d’une Licence professionnelle en Science Economique et de Gestion à la Faculté des Sciences Economique et de Gestion (Faseg) de l’Université d’Abomey-Calavi. Marcel Kpoho fait ses preuves dans le domaine de l’art.

Passionné du dessin, depuis son enfance, il a commencé ses premiers exploits à partir des années 2010. Dans le but de mieux perfectionner son art, Marcel a suivi, de 2011 à 2013, une formation en mannequinat et en Art plastique à l’Union Culturelle et Artistique des Etudiants (Ucae) de l’Université d’Abomey-Calavi. Outre cette formation et son amour pour l’art, il s’est donné l’opportunité de faire d’autres formations. En effet, il a suivi, en 2018, une formation sur la technique ‘’mosaïque en filigrane’’ au centre culturel Chinois de Cotonou. De même, entre 2018 et 2019, l’artiste a suivi une formation en dessin et en peinture dans le même centre.

Sa vitalité et son esprit curieux l’ont amené à faire des recherches sur l’être humain. Il fait référence à la loi universelle et spirituelle de la dualité. Il se base donc sur le principe des choses et leur contraire. Il s’agit entre autres du bien et du mal, le positif et le négatif, le visible et l’invisible, le mâle et la femelle, la richesse et la pauvreté. De ces préceptes, il les exprime à travers ses œuvres de manière spécifique. Ainsi, l’artiste fait une distinction entre les couleurs chaudes et froides.

Mais en gardant à l’esprit que tous ces principes ont une même source et la différence qui se situe au niveau vibratoire. En effet, il compte faire de son art un véritable instrument d’expression et de communication. En raison de ses différentes expériences, Marcel Kpoho s’est engagé dans le social et met son art au service du développement humain. Pris d’affection pour la peinture et les arts plastiques, il a adopté une technique de réalisation. Sa marque de fabrique est le dessin au stylo bleu tout en dessinant des triangles. Cela lui permet de créer des dessins ou des formes. Ces triangles représentent, pour lui, la trinité, c’est-à-dire le corps, l’âme et l’esprit.

Ainsi, tout ce que l’on fait sur cette terre repose sur les triangles car, pour l’accomplissement de quelques choses, l’on fait référence à l’inspiration (Dieu), l’action et le résultat. C’est ainsi qu’il nomma ce concept “La Trilogie”.

Dans ses peintures, Marx utilise le bleu et l’orange. Le bleu est, pour lui, l’expression de l’harmonie, du calme et du froid. L’orange représente le feu, la vitalité, l’impatience et la chaleur. Toutes ses peintures reflètent les sentiments ambivalents, l’amour inconditionnel et la bienveillance.

Il se met aussi à la sculpture et utilise des matériaux recyclables. A travers cette technique, Marcel Kpoho a développé plusieurs thèmes qui sont d’actualité. Il parle de l’Afrique qui traverse plusieurs crises et propose aussi des solutions afin d’accéder au développement.

Par ailleurs, l’artiste traite des thèmes comme l’esclavage, la colonisation, la dépendance monétaire, etc. Sa dévotion pour le travail lui a permis de participer à des expositions collectives. Il a fait sa première exposition en 2012 et ce, aux Univers’arts initié par l’Union Culturelle et Artistique des Étudiants à l’Université (Ucae) d’Abomey-Calavi. Cette première expérience lui a ouvert d’autres horizons. Ainsi, il participa à deux expositions successives, en 2018, à Cotonou et à Abomey-Calavi. La première a été faite dans le cadre de la formation en mosaïque et en filigrane. La seconde est liée à l’organisation du symposium « Volontariat-entrepreneuriat » à l’Université d’Abomey-Calavi.

L’artiste a eu l’occasion de participer à 4 expositions dans l’année en cours (2019). Au stade général Mathieu Kérékou, il participa à une exposition dans le cadre de la célébration du nouvel an chinois. Et suivra trois expositions collectives. Une première dans le cadre de l’exposition Afrikan’Arts. La deuxième est dans le cadre de la 6ème Journée Internationale des Arts Plastiques. La plus récente, qu’est la troisième a été faite à l’occasion l’Ajap (Association des Jeunes Artistes Plasticiens). La quatrième a été faite dans les locaux du Centre à Lobozounkpa. Celle-ci a été une initiative des artistes plasticiens de Cotonou et environs. Selon lui, l’Afrique regorge de plus de 37% des ressources de la terre, mais ces ressources ne sont pas exploitées dans le sens de son développement. De ce fait, nous devons changer notre façon de voir les choses et de penser autrement. Pour cela, il faut savoir pardonner afin de créer la solidarité et l’union entre les différents peuples de l’Afrique. Il est important d’avoir aussi une bonne politique au sommet des États pour notre développement.

Des radars pour contrôler les vitesses sur les routes

Ce vendredi 20 décembre 2019, le ministre béninois des transports et des infrastructures routières a procédé a procédé à la mise en service des radars pour la limitation et le contrôle de vitesse sur les routes.

Dans le cadre de limiter l’excès de vitesse et d’éviter les accidents de circulation dus à ce fléau, il a été installé le long de certaines artères des radars. En effet, ces radars renseignent sur la vitesse à laquelle roule les conducteurs de véhicule. Il tire l’attention sur les excès et doit appeler la conscience.

Sur la route des pêches à Cotonou, une dizaine a été installée. Sur toute l’étendue du territoire, ces appareils sont mis en place par le Centre national de sécurité routière (Cnsr).

Cette trouvaille du gouvernement du Bénin vise à la préservation des vies sur les routes. Ces appareils sont comme des alerteurs qui doivent rappeler à chaque chauffeur la vitesse à laquelle il roule et la vitesse à laquelle il doit rouler.

Bénin : Arrestation d’un journaliste

L’opinion nationale a appris le vendredi 20 décembre 2019 l’arrestation du journaliste béninois,  Ignace Sossou,  tôt dans la matinée en son domicile. Selon les confidences de l’organe où il travaille, l’intéressé aurait notifié à sa rédaction, la veille de son arrestation, d’avoir reçu des menaces et des pressions relatives à un post sur Facebook. En effet, CFI agence française de développement média a organisé un forum sur les enjeux des intox en période électorale au Bénin du 17 au 19 décembre 2019. Le journaliste a rapporté sur les réseaux sociaux des propos qu’auraient tenus certains participants à cet atelier dont le procureur de la république près le tribunal de première classe de Cotonou. Lesdits propos relayés seraient sortis de leur contexte et cela constituerait une intoxication. D’où son interpellation.

Gardé à l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité qui est une unité de la police qui s’occupe des infractions commises via les réseaux sociaux, l’inculpé a été présenté au procureur qui a décidé de la prolongation de sa garde à vue selon les informations donnée par son organe.

Le lundi prochain il doit être encore présenté au procureur pour la suite de la procédure. Il faut rappeler que ce journaliste de BENIN WEB TV a eu précédemment des ennuis avec la justice pour avoir révélé une affaire d’évasion fiscale au niveau de deux sociétés privées. Il est sous le coup d’une condamnation d’un mois de prison avec sursis et d’une amende de 500 000F avec sursis. Condamnation à laquelle il a fait appel.