Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a fait mardi au palais des gouverneurs à Porto-Novo, un point de presse et a apporté des clarifications sur la loi N° 2021-03 portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin, juste après son adoption par les députés de la huitième législature.
Composé de cent (100) articles et subdivisé en plusieurs titres et chapitres relatifs entre autres, aux activités liées aux médicaments et autres produits de santé, aux conditions d’exercice de la pharmacie et à la régulation du secteur pharmaceutique et aux diverses sanctions applicables, le texte voté par la représentation nationale est selon le ministre de la santé, la consécration de tous les efforts engagés par le gouvernement du président Patrice Talon depuis 2016 dans ce sous-secteur névralgique.
A l’en croire, le souci permanent de régulation a amené le gouvernement à engager des réformes d’assainissement du secteur pharmaceutique. Lesquelles réformes, soutient-il, ne sont rien sans un cadre légal et réglementaire adapté. C’est conscient de cet enjeu que le gouvernement s’est engagé à porter le projet de loi dont le ministre Benjamin Hounkpatin se réjouit du vote par l’Assemblée nationale.
Une loi majeure qui selon lui, vise à encadrer et réguler le secteur pharmaceutique, en renforçant entre autres de façon spécifique, la disponibilité et l’accessibilité financière des médicaments et autres produits de santé, l’assainissement du sous-secteur pharmaceutique, la traçabilité du système d’approvisionnement des produits de santé, la qualité des produits pharmaceutiques mis à la consommation au Bénin et l’amélioration des soins de santé.
Le vote de cette loi précise le ministre, est le couronnement d’efforts conjugués et la concrétisation de la volonté affichée du gouvernement de donner au secteur pharmaceutique, l’élan nécessaire pour son progrès.
Au total, renseigne Benjamin Hounkpatin, cette nouvelle loi sur l’organisation des activités pharmaceutiques, apporte une cohérence à l’ensemble du dispositif législatif et règlementaire relatif à la pharmacie et au médicament, conforte le Bénin dans le respect de ses engagements internationaux exprimés à travers la Convention Médicrime, instrument de droit pénal international de lutte contre le trafic des faux médicaments que le Bénin avait signé et ratifié et permet enfin, de renforcer la crédibilité de notre pays vis-à-vis de la communauté internationale, régionale et sous–régionale au regard des nouvelles exigences en matière de régulation des produits de santé.
« La loi qui vient d’être votée est d’une importance indéniable. Elle n’est pas que la loi des professionnels de la pharmacie. Elle est également la nôtre, chers concitoyens. Nous avons donc le devoir d’en cerner les contours car la pharmacie fait partie de notre quotidien », a conseillé par ailleurs le ministre Benjamin Hounkpatin avant de souligner que le gouvernement pour sa part, contribuera résolument à assurer sa vulgarisation après sa promulgation par le Président de la République.