Prix L’Oréal-UNESCO : 02 chercheuses se distinguent au Bénin

Esther Deguenon et Mênonli Adjobimey Vissosoh originaires du Bénin sont lauréates du Prix Jeunes Talents 2021 L’Oréal-UNESCO pour les femmes et  la science.

Elles honorent le Bénin et l’université d’Abomey Calavi dont elles sont originaires. Pour l’édition 2021, Esther Deguenon et Mênonli Adjobimey Vissosoh sont parmi les 20 femmes scientifiques africaines. Les deux institutions L’Oréal et UNESCO les ont retenues parmi les meilleures. Les deux chercheuses comme les 18 autres se sont démarquées dans leurs travaux recherche.

D’abord, Mênonli Adjobimey Vissosoh. Nantie d’un doctorat en médecine et d’un master en épidémiologie la chercheuse est spécialisée en santé de travail. Les « risques sanitaires associés à certaines maladies chroniques chez la travailleurs des usines textiles », c’est la thématique qui oriente ses recherches. Le programme national de lutte contre la tuberculose au Bénin bénéficie de ses compétences, rapporte 24heures au Bénin.

Ensuite Esther Deguenon, spécialisée en microbiologie. Post-doctorante en sciences de la vie, elle a des recherches en cours. Ses travaux ont pour but « identifier et apprivoiser les gènes de résistance aux antibiotiques dans l’eau potable pour une meilleure qualité de vie ». Pour ce faire, elle exploite la microbiologie  moléculaire et la pharmacologie.

Enfin, le Prix qu’elles reçoivent arrive comme une récompense. La cérémonie marquant l’édition 2021 de ce Prix aura  lieu le jeudi 25 novembre 2021 à Kigali au Rwanda.

Miss Sénégal 2020 : un scandale de viol embrase le Comité d’organisation

Suite aux révélations de Fatima Dione, Miss Sénégal 2020 de son viol par des inconnus entraînant une grossesse, la présidente du Comité d’organisation Amina Badiane semble lui attribuer le tort. La dénonciation de la Miss a entraîné l’implication de la justice dans l’affaire. La réaction de la PCO a conduit au retrait des véhicules par le partenaire Cfao Motors.

Miss Sénégal 2020 a dénoncé ses mésaventures. La présidente du Comité d’organisation a répliqué. Les réactions se multiplient. Ce 19 novembre 2021, un partenaire du Comité d’organisation Miss Sénégal, Cfao Motors a décidé de ne plus soutenir la structure. Dans un communiqué signé de la direction générale, Cfao Motors Sénégal frappe le point sur la table. Le partenaire s’indigne et sanctionne. « Cfao Motors Sénégal condamne fermement les propos tenus par la présidente du Comité Miss Sénégal. Ces propos vont  à l’encontre de nos valeurs. Par conséquent, nous avons décidé de mettre un terme au partenariat avec Miss Sénégal et retirons tous  nos véhicules », a révélé l’entreprise.

Mais de quels propos parle la structure ?

En effet, la présidente du Comité d’organisation (PCO) répond aux accusations de Miss Sénégal 2020. Pour se dédouaner et laver l’image de son comité, Amina Badiane a tenu des  propos suscitant des répliques. « Kougnou violer Yow la nekh», a-t-elle avancé. Traduction de senenews : « si vous êtes violée c’est parce que vous êtes consentante ».

La PCO ajoute dans une déclaration. « La seule chose que nous savons, c’est que Fatima est tombée enceinte suite à son sacre (…) Elle était chez un membre du comité d’organisation de Miss Sénégal », explique-t-elle à seneweb. Elle poursuit en éclairant. « Habituellement, lorsque les organisateurs avaient besoin d’elle, ils la faisaient loger à l’hôtel. Mais avant son voyage au Maroc, on l’a amenée dans une maison. Et nous ne connaissons pas la raison. C’est par la suite qu’on nous a fait savoir que le voyage n’aura plus lieu, qu’il a été annulé à cause de la Covid-19 ».

A quoi répond Amina Badiane ?

Une série d’actes a conduit Miss Sénégal 2020 à sortir de son silence. L’essentiel des accusations porte sur le viol dont Fatima Dionne a été victime. Un acte qui a abouti à une  grossesse d’un auteur inconnu. La reine de beauté y ajoute les promesses non tenues du Comité d’organisation. Puis, l’abandon durant la maladie. La cerise sur le gâteau est le retrait des avantages dont elle jouissait.

La batterie judiciaire en action

Outre la réaction de Cfao Motors Sénégal, l’opinion publique a réagi dans l’indignation. Les révélations ont incité la justice à s’impliquer dans l’affaire. Le ministère public a pris la décision de se saisir de l’affaire. Libération et sénénews ont signalé l’implication d’autres autorités telles la brigade des mœurs, la DSC et la sûreté urbaine.

 

 

Covid-19 au Bénin : « Ce n’est pas le vaccin qui tue »

C’est la déclaration du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin lors d’un atelier de sensibilisation avec les maires et d’une rencontre avec les leaders religieux du Bénin. C’était jeudi le 18 novembre 2021. Le but est d’inciter la population réticente à se faire vacciner contre le Covid-19.

C’est la déclaration du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin lors d’un atelier de sensibilisation avec les maires et d’une rencontre avec les leaders religieux du Bénin. C’était jeudi le 18 novembre 2021. Le but est d’inciter la population réticente à se faire vacciner contre le Covid-19.

Au Bénin, le gouvernement s’engage à renverser la tendance au sujet de la vaccination contre le Covid-19. Pour ce faire, il cible les leaders pour faire  passer le message. Une campagne intensive de vaccination en cours offre l’occasion d’intensifier la sensibilisation. A la manœuvre, le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin. Ils bénéficient de l’appui du représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Dr Mamoudou Harouna Djingarey.

Sensibilisation des maires

D’abord aux 77 maires du Bénin, les membres du gouvernement ont adressé des messages jeudi 18 novembre 2021. C’était au cours d’un atelier de mobilisation autour de  la vaccination contre le Covid-19. La rencontre a eu lieu à l’Hôtel Azalaï.

En effet, au cours de cet atelier, au moins trois allocutions ont maintenu élus locaux en éveil. Le ministre  de la Santé a insisté sur la perception des populations en les rassurant. « Ce n’est pas le vaccin qui tue. C’est notre ennemie commun la Covid-19 qui tue. Et c’est pour cela que nous devons nous vacciner massivement »», a-t-il précisé. Pour atteindre cet objectif, Dr Djingarey a appelé les maires à développer des stratégies pour drainer les populations vers les centres de vaccination.

Messages aux leaders religieux

Puis vient le tour des communautés religieuses. Après  les maires, les deux membres du gouvernement ont rencontré les leaders religieux. Aux communautés religieuses, Benjamin Hounkpatin et Pascal Irenée Koupaki ont adressé des messages. Le ministre D’Etat a rappelé aux leaders le bien-fondé de leur implication. « Vous êtes en contact avec un grand nombre de béninois. De proche en proche, cette sensibilisation fera tâche d’huile pour l’atteinte des objectifs », a-t-il assuré. Le patron de la santé a insisté sur la présence de la 3è vague de contamination et  la nécessité de se faire vacciner en grand nombre.

Cotonou : le Sénégal reçoit le prix Coris Bank International au concours CAMES

La Sénégalaise Angelique Ngaha Bah, meilleure de la 20è édition, a remporté le prix d’une valeur de 2 millions de francs Fca. C’était à l’issue du concours  d’agrégation des Sciences juridiques, politiques économique et de gestion du CAMES à Cotonou.

Pour l’édition 2021, l’honneur revient à Angelique Ngaha Bah. La Sénégalaise a remporté le prix Coris Bank International pour ses performances lors du concours qui s’est déroulé à Cotonou au Bénin du 04 au 17 novembre 2021. Partie en qualité de candidate pour le grade de professeure agrégée, l’enseignante à l’université Alioune Diop de Bambey au Sénégal revient avec le grade. Le prix d’excellence d’une valeur de 2 000 000 F Cfa est aussi entre ses mains.

Les travaux du concours organisé par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) ont pris fin mercredi 17 novembre. 198 candidats étaient en lice au départ. 77 ont pu braver les épreuves, devenant professeurs agrégés, soit un taux d’admissibilité de 38,89%. Un pourcentage qui est non loin de 41,54%, le meilleur taux enregistré en 2019, depuis la création du CAMES.

Le prix Coris récompense le meilleur lauréat du Concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG). Coris Bank international est une institution financière qui a fait de l’accompagnement des PME son cœur de métier.

En dehors du prix remporté par la Sénégalaise, les organisateurs ont attribué des distinctions. 17 professeurs ont reçu la décoration au grade d’Officier de l’Ordre International des Palmes académiques du CAMES. La remise des différentes distinctions a eu lieu lors de la cérémonie de clôture de la 20è édition, à Cotonou, capitale économique du Bénin. Pr Angélique Ngaha Bah du département de Management dans son université a bien défendu les couleurs du Sénégal. Au total, tout comme les Béninois, 09 Sénégalais ont obtenu leur agrégation à cette occasion dont 05 en Sciences de gestion. Dans cette section, la lauréate du prix Coris occupe le premier rang.

PAVICC au Bénin : 02 contrats signés au profit de 04 communes

Le gouvernement du Bénin vient de signer 02 contrats dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 2 du PAVICC. 04 communes au Sénégal vont bénéficier du financement de l’AFD pour s’ajuster aux effets des changements climatiques.

La signature  des deux contrats vient d’inaugurer la phase de la mise en œuvre de l’initiative gouvernementale. 30,11 milliards de francs Cfa constituent l’enveloppe de la composante 2. Il s’agit du Programme d’adaptation des villes aux changements climatiques (PAVICC). Mercredi le 17 novembre, le gouvernement a formalisé l’opération. Le ministre du Cadre de vie et du Développement durable a présidé la cérémonie. A ses côtés, son collègue en charge de la Décentralisation et de la Gouvernance locale Raphaël Aotegnon. Le directeur général de l’AFD et les maires des 04 communes étaient aussi présents.

Au total, 04 communes au Bénin vont bénéficier des travaux de ce projet financé par l’Agence française de développement. Il s’agit des  communes de Bohicon, Cotonou, Comè et Sèmè-Podji. Les quatre localités vont bénéficier de la construction des canalisations de drainage d’eaux pluviales. Les contrats prévoient aussi le pavage des rues, les aménagements paysagers et la construction d’ouvrages de franchissement. Ces travaux vont durer 18 mois, selon l’information publiée sur le site officiel du gouvernement béninois.

Les réalisations projetées vont contribuer à « réduire les risques d’inondation, améliorer le cadre de vie des populations ». Elles vont aussi « assurer la mobilité urbaine en toutes saisons, dans les villes à risque d’inondation ». Tout comme elles permettront de « réduire les risques liées aux catastrophes naturelles », a précisé la même source.

Le PAVICC est une initiative du gouvernement d’un montant global de 38 milliards de francs Cfa. Le programme est reparti en 04 composantes et vise à toucher 120 000 bénéficiaires directs. Il participe à l’amélioration des conditions de vie et à lutter  contre les effets négatifs des changements climatiques.

Mondial 2022 : Silence de la FIFA sur le cas RDC-Bénin

la FIFA, instance faîtière mondiale du football reste silencieuse après la saisine du Bénin à propos du 4è remplacement congolais lors du dernier match qualificatif pour les barrages du Mondial Qatar 2022.

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La victoire de la RDC sur le Bénin 2-0 au stade des martyrs de la pentecôte à Kinshasa le 14 novembre dernier fait  encore parler d’elle. En effet, le Bénin a contesté la victoire de son adversaire en s’appuyant sur le motif d’un 4è remplacement non règlementaire. Suite à sa saisine de la Fédération internationale de football association en vue de la disqualification de la RD Congo, la FIFA n’évoque pas cette affaire 2 jours plus tard.

Par contre, l’instance faitière mondiale s’intéresse à d’autres sujets de ce match-là. La commission de la discipline de la FIFA vérifie les différents faits de jeu à l’occasion de la rencontre. Cette vérification s’effectue auprès des fédérations béninoise et congolaise de football. Selon footrdc.com, le seul cas évoqué dans la correspondance de l’institution concerne les cartons jaunes. Les joueurs Bastien Binda Samuel Christopher, Kiassumbua Joël ont reçu des avertissements. Masuaku Kawela Fuka-Arthur écope une suspension au premier  match de barrage en mars 2022.

Ainsi donc, « la FIFA ne demande aucune explication aux autorités congolaises sur ce fameux dossier de changement de joueurs » peut-on lire sur footrdc.com. Ce qui revient à envisager la confirmation de la victoire des Léopards de la RDC sur les Écureuils du Bénin. Une confirmation qui valide aussi la qualification du Congo aux barrages du Mondial Qatar 2022 zone Afrique. Le tirage au sort de cette dernière phase des éliminatoires aura lieu au mois de décembre prochain.

Bénin : 06 postes ouverts à la Commission électorale

Le Conseil électoral de la CENA recherche un directeur général des élections et 05 autres personnalités. L’appel à candidature signé du président dudit Conseil Sacca Lafia précise les profils, la procédure de désignation ainsi que les missions des concernés.

La Commission électorale nationale autonome (CENA) entend renforcer son personnel. Pour ce faire, la CENA vient de lancer un avis d’appel à candidatures pour le recrutement à 06 postes. Cet appel à candidature survient à quelques mois des échéances électorales de 2022 au Bénin.

En effet, outre le directeur général des élections, poste le plus convoité, 05 autres postes sont à pourvoir. Il s’agit d’un directeur des affaires administratives et financières, d’un directeur du matériel des opérations. C’est aussi le cas d’un directeur des systèmes d’information, d’un directeur de la communication et de l’information. Le dernier  concerne une personne responsable des marchés publics. L’organe en charge de l’organisation matérielle des élections existe depuis 1995 à la faveur de la loi loi N° 94-014 du 27 janvier 1995. Il reçoit les candidatures jusqu’au 30 novembre 2021 à  15h.

Par ailleurs, le document rendu public par la CENA précise le profil et les missions des différentes personnalités recherchées. Pour le cas du directeur général des élections, le texte exige des candidats certaines  aptitudes. Bac+5 ans en management des élections, en gestion des projets, en droit, science politique, administration générale ou encore en planification. A cela s’ajoute une expérience de 10 ans dans les domaines de l’administration, du management des services publics ou de la gestion des processus électoraux.

Enfin, pour les six postes, le processus de désignation se fait en cinq étapes. Il s’agit de l’appel à candidature avec la constitution des dossiers. La présélection qui consiste en l’étude des dossiers. La sélection qui se fera sur la base de l’étude des  dossiers avec un entretien. L’établissement par  liste d’aptitude de 03 personnes par poste. La nomination par le président sur proposition de la commission suite à l’enquête de moralité. Le détail est contenu dans l’appel à candidature relatif à ce recrutement.

CAMES : le Bénin a 09 nouveaux agrégés

A l’issue des résultats du 20è concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG), 09 Béninois accèdent au grade de professeur agrégé des universités dans trois domaines.

Au total, 198 candidats africains étaient en lice. Pour cette 20è édition le pays hôte s’en sort avec 09 gradés dans 03 domaines. Ces domaines sont les Sciences économiques, les Sciences de gestion et le Droit privé. Le concours a eu lieu à Cotonou, capitale politique du Bénin, du 04 au 15 novembre 2021.

D’abord dans la section « Sciences de gestion », 05 Béninois ont bravé les épreuves sur les 24 admis au plan général. Il s’agit de Alidou Djaoudath 2è au classement général, Hounyovi Maxime Jean-Claude (5è), Agossou Patrice Aimé (6è), Agadamè Ahouanadi Jean Théophile (13è) et Abodohoui Alexis (20è).

Ensuite dans la section « Sciences économiques », 03 ressortissants du Bénin ont réussi au concours. Le total des admis dans le domaine est de 26. Classés par ordre de  mérite, les trois Béninois sont Hounmènou Godonou Bernard (11è), Babatoundé Latoundji Alain (13è) et Lokonon Kounagbè Odilon Boris (19è).

Enfin la section « Droit privé » a fait un seul heureux béninois. Le désormais agrégé de droit originaire de l’université de Parakou est Agossou Clautaire (2è). La section « Droit privé et Droit public » a enregistré 14 admis au classement général. La section « Sciences politique » a connu 03 admis dont aucun Béninois.

Bénin : conditions du Fonds de garantie automobile

Le Fonds de garantie automobile du Bénin a dévoilé le préalable pour bénéficier d’une indemnisation à l’issue d’un accident. C’était au cours d’une rencontre avec la police républicaine.

« Le Fonds de garantie automobile en dix questions ». C’est le thème qui a structuré les échanges entre le Fonds de garantie automobile du Bénin et les fonctionnaires de la police républicaine. Au cours d’une rencontre initiée par le Fonds, cette structure a clarifié les préalables pour son intervention. Le travail de la police conditionne l’action du Fonds. A ce sujet, le chef service sinistres dudit fonds Béatrix G. Adilpéto a précisé la responsabilité de la police.

La police républicaine en amont  

En effet, pour que le Fonds de garantie agisse, « la police doit procéder au constat de l’accident. Procéder au remplissage systématique de la fiche de déclaration de sinistre portée vers le commissariat par une victime ou un représentant de victimes d’accident », a déclaré Béatrix G. Adilpéto. Ces deux préalables permettent « la prise en charge » ces victimes. Puis, la police doit « transmettre au Fonds (…) la fiche de constat d’accident ainsi que le procès-verbal d’accident », a ajouté le chef service.

Conditions communes aux victimes

Bon à savoir, toute personne peut bénéficier de la prise en charge par le Fonds. Seulement, a précisé le directeur général du Fonds Ernest Akpan, l’accident doit avoir eu lieu au Bénin. A cela s’ajoute d’autres conditions. Il faut que « l’auteur de l’accident ne soit pas assuré ou soit en fuite, que la victime soit blessé ou décédée. Que la police constate l’accident et le déclare au Fonds », a-t-il déclaré. C’est à ces conditions que les victimes d’accidents de la circulation peuvent bénéficier du soutien du Fonds.

Mondial 2022 : la RD Congo au bord de la disqualification

Au lendemain de la victoire sur le Bénin 2-0 et sa qualification aux barrages, la RD Congo a enfreint le règlement en procédant aux remplacements. Une réclamation introduite par  son adversaire pourrait déboucher sur la disqualification des poulains de Hector Cuper.

L’équipe nationale de RD Congo pourrait ne pas participer à la coupe du monde Qatar 2022. Sa qualification aux barrages dimanche 14 novembre 2021 au détriment des Écureuils du Bénin est entachée d’irrégularité. La rencontre de choc qui a eu lieu au stade des martyrs de la pentecôte à Kinshasa fait échos. Outre l’octroi d’un penalty discutable aux Congolais par l’arbitre, le sélectionneur a effectué des remplacements en violation de la règle.

En effet, le coach argentin Hector Cuper a effectué quatre remplacements au cours  du match. Chaque remplacement est intervenu à son temps, contrairement à ce que prévoit la norme. La FIFA  a prévu 5 remplacements en trois moments. Au de-là de trois salves, l’opération devient illégale. Les règles du football précisent que «chaque équipe aura au maximum trois opportunités de procéder à des remplacements pendant le match. En outre, ces remplacements pourront être effectués à la mi-temps.»

Le Bénin qui a introduit une requête pourra bénéficier de la qualification. En cas de disqualification des Léopards, les Écureuils qui étaient 2è prendront la tête du groupe J. Cela vaudra qualification des Écureuils de Michel Dussuyer aux barrages dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. En attendant la suite, la RD Congo attend connaitre ses deux adversaires parmi les dix équipes qualifiées aux barrages. Les matchs se disputeront dès le mois de mars prochain.