Cyberdélit : Interpellation du directeur de la publication fictive

Dans la lutte incessante contre la cybercriminalité, l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) a appréhendé le directeur de la publication non officielle « Aujourd’hui au Bénin ». Les autorités ont placé en détention préventive, le mercredi 24 avril 2024, le directeur, Ghislain Stevens Lemon de ce périodique, qui n’a pas d’existence légale.

Par ailleurs, l’arrestation de ce responsable médiatique s’inscrit dans le cadre d’une investigation diligentée par l’OCRC. Le magistrat instructeur interrogera le directeur sur procès-verbal avant qu’il ne comparaisse.

En effet, cette action judiciaire est la conséquence directe d’une diffusion de déclarations fallacieusement attribuées à Me Joseph Djogbénou, éminent président du parti Union Progressiste le Renouveau. La une provocatrice du journal, datée du lundi 15 avril 2024, titrait de manière sensationnelle : « Course à la Marina : Je serai candidat même sous le crépitement des armes », une citation que M. Djogbénou réfute catégoriquement.

En outre , lors d’une allocution officielle tenue le mercredi 17 avril 2024, la figure politique incriminée a formellement récusé ces allégations. « Il n’est point dans mes convictions ni dans mes usages de proférer de telles assertions », a-t-il affirmé, réfutant les allégations.

Dans la sphère béninoise, la presse subit une réglementation stricte et les publications doivent aussi obtenir une reconnaissance légale de manière impérative.

En réponse à cette exigence, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a sommé, le 18 avril, les éditeurs de journaux ou de feuilles périodiques apocryphes de se conformer à la loi, sous peine d’encourir des pénalités sévères.

En somme , cette affaire met en lumière la nécessité impérieuse de respecter les cadres légaux établis pour la presse dans un environnement numérique de plus en plus prolifique.

Crise-RFEF : Une épée de Damoclès sur les joutes Européenne

Dans une démarche sans précédent, le gouvernement espagnol a proclamé ce jour la mise sous tutelle de la Fédération espagnole de football (RFEF), objet d’une investigation pour des allégations de corruption. Cette initiative, loin de susciter l’assentiment de l’UEFA, pourrait, selon les informations du quotidien AS, entraîner l’ostracisme de la sélection nationale et des clubs de la Liga des joutes européennes, dans l’éventualité où une immixtion politique serait avérée.

Le football ibérique en ébullition

L’annonce gouvernementale de ce jeudi vient ébranler un peu plus la RFEF, déjà fragilisée par l’affaire du baiser contraint de son ancien président, Luis Rubiales, à l’encontre de l’avant-centre Jenni Hermoso lors de la Coupe du monde féminine précédente. Les enquêtes en cours ont conduit à l’inculpation de Luis Rubiales ainsi que de son remplaçant provisoire, Pedro Rocha, qui, pour l’heure, conserve ses fonctions.

Un conseil de régulation pour la RFEF : Vers un renouveau dans la sérénité

Le Conseil supérieur du sport (CSD), entité autonome du ministère des Sports, a clarifié que cette mesure vise à rectifier la situation préoccupante de la RFEF et à amorcer une ère de renouvellement sous le signe de la stabilité. Une commission spéciale, constituée par le CSD et composée de figures indépendantes, assumera la responsabilité de la RFEF dans les mois à venir, dans l’intérêt supérieur de l’Espagne, qui se prépare à accueillir la Coupe du monde 2030 en collaboration avec le Portugal et le Maroc.

Les répercussions potentielles d’une tutelle sur le football national(RFEF)

Néanmoins, cette tutelle gouvernementale pourrait se solder par des répercussions sévères pour le football national. D’après AS, l’UEFA pourrait percevoir cette ingérence comme une violation des directives de la Fifa. Une confirmation de l’ingérence politique pourrait mener à l’exclusion de la sélection nationale et des clubs espagnols des compétitions européennes telles que l’Euro, la Ligue des champions, la Ligue Europa et la Conférence League. L’UEFA se trouverait dans l’embarras pour traiter cette affaire différemment des précédents similaires.

La position de la FIFA et de l’UEFA : Entre soutien et autonomie

La Fifa garantit ses membres affiliés, mais l’UEFA à la latitude d’agir de manière autonome. Elle a démontré cette autonomie en excluant la Russie suite à son invasion de l’Ukraine il y a deux ans, et ce, avant même une délibération de la part de la Fifa. À l’heure actuelle, le Conseil supérieur du sport espagnol n’a pas entamé de dialogue direct avec l’UEFA, mais ses membres se disent confiants dans le soutien de la Fifa, avec laquelle ils ont tenu plusieurs discussions.

Épopée cycliste: Le Bénin en selle pour la 19e édition

Dans sa dix-neuvième occurrence, la prestigieuse compétition cycliste, le Tour du Bénin, s’apprête à déployer un spectacle de haute voltige. Quinze délégations, issues des confins de l’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique, convergeront vers ce théâtre sportif, accompagnées d’un cortège de quatre-vingt-dix valeureux cyclistes. L’événement, qui s’étendra du 30 avril au 5 mai, promet d’être un affrontement d’endurance et de stratégie.

En présence des médias, le mardi 23 avril à Cotonou, le dirigeant suprême de la Fédération Béninoise du Cyclisme, M. Romuald Hazoumè, a proclamé les détails de cette édition. Avec une distance totale de 646,470 kilomètres répartie en cinq étapes exigeantes, dont le grand prix de Cotonou, cette compétition est également une ode au dépassement de soi.

Par ailleurs, le Bénin, en tant qu’hôte, présentera deux équipes, une annonce faite par M. Hazoumè lui-même. Les Guépards du Bénin, sous sa houlette, visent à dominer la course, en se maintenant à l’avant-garde du peloton.

En outre, le Tour du Bénin transcende le cadre sportif; il est une vitrine pour la nation, exposant sa splendeur et sa richesse culturelle au regard international. M. Hazoumè a souligné cet aspect culturel, affirmant que l’événement est une célébration de l’identité béninoise.

Le départ de cette épopée cycliste sera donné à Boukoumbé le 30 avril, avec une première étape de 125,800 kilomètres menant les participants jusqu’à Djougou, inaugurant ainsi une série d’épreuves qui testeront leur bravoure et leur persévérance.

L’usine SoCoPA: L’émergence du secteur cotonnier Béninois

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, l’industrie cotonnière du Bénin franchit un cap décisif avec l’inauguration des essais de production de la nouvelle usine d’égrenage de coton de la Société Cotonnière du Premier Août (SoCoPA) à Djougou. Sous l’égide de la Ministre de l’Industrie et du Commerce, Madame Shadiya Alimatou ASSOUMAN, cette avancée historique symbolise une transformation profonde dans la trajectoire industrielle et économique de la nation, et plus particulièrement de la ville de Djougou.

Une cérémonie inaugurale entre solennité et espoir

La cérémonie d’inauguration, empreinte d’une dignité sobre et d’une chaleur conviviale, a vu la Ministre ASSOUMAN, accompagnée des dignitaires de SoCoPA et des autorités locales, dévoiler officiellement les essais de l’usine. En effet, cet événement est le couronnement de nombreuses années de planification stratégique, d’investissements conséquents et d’efforts collaboratifs, visant à insuffler un nouvel élan au secteur cotonnier du Bénin.

Inauguration des essais de production de la nouvelle usine d’égrenage de coton de la Société Cotonnière du Premier Août (SoCoPA) à Djougou.L’usine SoCoPA: Un engagement présidentiel honoré

Par ailleurs, le Président Patrice TALON, fidèle à sa promesse formulée lors de sa visite à Djougou le 17 novembre 2020, a vu son engagement se concrétiser avec l’achèvement de l’installation de l’usine SoCoPA. La Ministre, originaire de cette localité, a exprimé sa reconnaissance envers le Président pour son soutien personnel et son aide précieuse dans la matérialisation de ce projet ambitieux. Elle a également loué l’engagement des dirigeants de SoCoPA, qui ont investi avec ferveur et détermination dans la réalisation de cette entreprise.

Un impact économique et social significatif

L’usine de Djougou, avec une capacité de transformation annuelle de 30.000 tonnes de coton graine, promet de générer des milliers d’emplois stables et saisonniers. Les citoyens béninois perçoivent l’usine comme un vecteur d’opportunités d’emploi direct, en particulier pour les habitants du département de la Donga.  En outre , Le président de la SoCoPA exprime son enthousiasme pour la formation et le développement des compétences offerts aux travailleurs locaux, ce qui renforce l’employabilité et les capacités techniques de la main-d’œuvre régionale..

L’usine d’égrenage de coton de SoCoPA: Un levier de développement pour Djougou

L’usine d’égrenage de coton de SoCoPA s’érige en pilier d’investissement pour l’avenir du secteur cotonnier. Équipée de technologies de pointe et répondant aux normes de qualité les plus rigoureuses, elle vise à perfectionner la valorisation du coton brut local et à produire des fibres de coton de première qualité, destinées aux marchés locaux et internationaux. Au-delà de son impact économique, l’usine incarne l’engagement du Bénin en faveur du développement durable et de la responsabilité sociale, s’attachant à respecter des normes environnementales strictes et à contribuer au bien-être des communautés avoisinantes.

En somme, la Ministre ASSOUMAN a souligné l’importance cruciale de cette première usine à Djougou, qui représente un jalon important dans la stratégie nationale de valorisation des ressources naturelles et de promotion du secteur agricole, tout en renforçant la présence du Bénin sur l’échiquier international grâce à des produits compétitifs et conformes aux standards mondiaux.

Ganvié : Vers une gestion durable des eaux usées

En ce jour du 24 avril 2024, une assemblée solennelle du Conseil des Ministres s’est tenue, présidée par le Chef de l’État, Patrice TALON. L’ordre du jour portait sur une délibération cruciale concernant l’avenir environnemental de Ganvié : l’initiation d’une mission d’investigation approfondie pour l’implantation d’une infrastructure de traitement des eaux usées domestiques.

Lors de la révision d’un avant-projet détaillé, élaboré par l’entité contractante, des lacunes significatives ont fait surface :

  • L’absence totale d’études préliminaires, de prévisions budgétaires ou de stratégies de mise en œuvre pour l’intégration et la récupération des eaux résiduaires émanant des domiciles, impliquant ainsi un défaut de flux entrants à épurer ;
  • Les concepteurs ont dimensionné la station de purification pour accueillir 75.000 Équivalents-Habitants, en prévision de l’accroissement démographique de Ganvié pour l’année 2038, tandis que la population actuelle est proche de 40.000 âmes.
  • L’exploitation du biogaz ne deviendra rentable qu’avec le raccordement d’un minimum de 40.000 Équivalents-Habitants ;
  • L’absence d’une étude consacrée à la gestion des boues résiduelles post-déshydratation, bien que leur utilisation en tant que compost agricole soit envisageable.

Suite à ces observations, les experts ont préconisé la réalisation d’une étude complémentaire. Celle-ci inclura le raccordement, la collecte ainsi que l’épuration des eaux. De plus, un manuel d’exploitation et de maintenance du système sera élaboré pour une période initiale de cinq ans.

Dans cette perspective, le Conseil a exprimé son approbation pour cette nouvelle mission et a mandaté les ministères concernés à assurer une exécution méticuleuse de celle-ci.

Transparence : Création d’un registre des bénéficiaires effectifs

Dans une démarche résolue pour renforcer la transparence et combattre les activités illicites, le gouvernement, sous l’égide du Président Patrice TALON, a inauguré le 24 avril 2024 un dispositif novateur : le registre des bénéficiaires effectifs. Cette initiative, pilotée par l’Agence nationale du Domaine et du Foncier, marque un tournant décisif dans la surveillance du marché immobilier et foncier, traditionnellement opaque et propice aux manœuvres de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

Selon des études miteusement  menées par des organismes de lutte contre ces fléaux, tant au niveau national qu’international, notre Nation n’est pas à l’abri de ces pratiques délictueuses. En effet, l’acquisition de biens immobiliers au nom d’entités juridiques masquant les véritables acquéreurs est une pratique courante, facilitant ainsi l’injection de fonds d’origine douteuse dans l’économie légale.

Face à cette problématique, le Groupe d’Action Financière (GAFI) a émis des recommandations claires, préconisant l’établissement d’un cadre légal rigoureux pour la collecte, la vérification et la divulgation des informations concernant les bénéficiaires réels. En réponse à ces directives, le gouvernement a promulgué le décret en question, instituant officiellement le registre susmentionné.

Le ministre de l’Economie et des Finances s’est vu confier la mission d’assurer l’implémentation efficace de cette mesure, gage d’une économie plus saine et d’une société plus juste. Ce registre constitue une avancée majeure dans la quête d’intégrité et de probité financière, et s’inscrit dans une volonté de gouvernance transparente et responsable.

Vers une autosuffisance en riz et maïs au Bénin

Le mardi 23 avril 2024, le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI, a tenu une réunion de grande envergure  avec les principaux intervenants des filières du riz et du maïs, ainsi que les importateurs de semences hybrides. L’objectif était de discuter des mesures gouvernementales visant à accroître la production et la productivité dans ces secteurs vitaux.

Initiatives gouvernementales pour l’abondance céréalière

Dans le but de garantir la disponibilité et de réduire le coût des céréales primordiales au Bénin, le riz et le maïs, le Gouvernement a intensifié ses efforts en faveur des agriculteurs. Ces céréales, largement consommées localement, sont également en forte demande sur les marchés de la sous-région. De plus, l’interdiction imminente des produits à base de volaille a stimulé l’aviculture, entraînant une augmentation significative de la production locale d’aliments pour volailles, composés principalement de maïs et de riz. Cette situation a provoqué une pression accrue sur ces céréales, causant leur pénurie et une hausse des prix.

Augmentation de la production : Un impératif

Face à cette réalité, le Ministre DOSSOUHOUI a souligné l’importance de la production accrue et de l’amélioration des rendements par hectare comme solution durable. Il a mis en avant la facilitation par le Gouvernement de l’importation de semences hybrides de maïs et de riz à haut rendement. En outre, le Ministre a assuré que des intrants tels que les engrais céréaliers, le NPK, l’urée et les herbicides sélectifs sont désormais disponibles en quantité suffisante, à temps et à un coût réduit.

Le Ministre a affirmé qu’il est possible d’atteindre une production de 8 tonnes de riz par hectare dans les zones aménagéesLe riz : Un potentiel de rendement élevé

Concernant spécifiquement le riz, le Ministre a affirmé qu’il est possible d’atteindre une production de 8 tonnes par hectare dans les zones aménagées et que les nouveaux types de semences pourraient encore améliorer ces chiffres. Par ailleurs , il a exhorté les représentants des producteurs à transmettre ce message d’urgence : produire plus et de manière intensive pour lutter contre la faim. “Nous devons consommer ce que nous produisons et produire ce que nous consommons”, a insisté le Ministre.

Monsieur Honoré HOSSOU et Moïse Etienne SERO, présidents respectifs des cadres nationaux du riz et du maïs, ont reconnu les efforts du Gouvernement pour améliorer les rendements et se sont engagés à communiquer les directives reçues à leurs membres.

Les semences hybrides de riz: Une révolution agricole

Monsieur Brice BOTON, représentant les importateurs de semences, a loué les mérites des semences hybrides, non-OGM et certifiées par la CEDEAO, adaptées aux conditions béninoises. Il a souligné que l’utilisation appropriée des engrais permet d’exploiter pleinement le potentiel de ces semences, qui peuvent produire jusqu’à 12 tonnes de riz parfumé par hectare.

En résumé, le Gouvernement du Bénin prend des mesures proactives pour assurer la sécurité alimentaire et promouvoir une agriculture durable et productive. Les initiatives et les collaborations en cours visent à transformer les défis actuels en opportunités pour l’avenir agricole du pays.

L’engagement de la CEDEAO pour le progrès social et humanitaire

La Commission du développement humain et social de la CEDEAO, sous l’égide de l’éminente professeure Fatou Sow Sarr, le 19 avril 2024, a inauguré une conférence d’entrepreneuriat à Abuja. Lors de cette illustre assemblée, la professeure Sarr a exposé sa vision stratégique pour la politique humanitaire et de jeunesse de la CEDEAO.

La politique humanitaire de la CEDEAO: Une priorité incontestable

Confrontée à des défis multiples, la Commission de la CEDEAO, sous la direction éclairée de la professeure Sarr, a réaffirmé son engagement indéfectible envers les questions humanitaires. Par ailleurs, elle a placé ces dernières au cœur de ses préoccupations.

En outre, en réponse aux catastrophes naturelles et aux crises sécuritaires, le département a déployé des efforts considérables pour soutenir les États membres et les populations affectées. En 2024, la CEDEAO a alloué plus de 9 millions de dollars pour venir en aide aux résidents, réfugiés et communautés d’accueil en Guinée, suite à l’incendie d’un dépôt d’hydrocarbures et à des inondations dévastatrices.

la professeure Sarr a exposé sa vision stratégique pour la politique humanitaire et de jeunesse de la CEDEAO.Renforcement de la résilience: La lutte contre le terrorisme pour le bien humanitaire 

Dans le cadre de sa politique de stabilisation régionale et de sa lutte acharnée contre le terrorisme, la CEDEAO envisage de financer des projets de réhabilitation au Nigéria, au Niger, au Mali et au Burkina Faso, afin de renforcer la résilience des communautés. Un centre d’observation et d’alerte a été établi à Abuja pour prévenir l’extrémisme violent et améliorer la gestion des crises humanitaires.

Le Centre de Développement de la Jeunesse et le Centre de Développement de la CEDEAO ont mis en place une politique dynamique pour encourager le volontariat, le sport et le développement des jeunes. Depuis 2014, les États membres ont déployé 217 volontaires qui ont contribué à l’épanouissement de la jeunesse et à la promotion de l’esprit de solidarité.

Le sport: Un vecteur d’intégration régionale

Le sport, en tant que vecteur d’unité, transcende les frontières et renforce la cohésion entre les nations. Ainsi, le Centre de Développement de la Jeunesse et du Sport de la CEDEAO, par son investissement conséquent, contribue significativement à l’épanouissement des talents régionaux.

Parallèlement, la Commission, consciente de l’importance de l’autonomisation des jeunes, implémente des programmes d’incubation et de formation professionnelle, essentiels pour intégrer efficacement cette population dynamique dans le tissu économique, notamment à travers des initiatives ciblées au Burkina Faso et au Mali.

La coopération internationale: Le soutien de la république de Chine

En 2023, la République de Chine a soutenu, sélectionné et financé douze projets destinés à la jeunesse de la région.

La Direction de l’Éducation de la CEDEAO s’investit dans un programme de mobilité académique, offrant aux jeunes de la région des opportunités d’apprentissage et de développement professionnel. Depuis 2016, 845 jeunes ont bénéficié de ce programme.

La culture comme pilier du développement: Les récompenses artistiques

La CEDEAO joue également un rôle actif dans le domaine culturel, en décernant des prix aux artistes lors de festivals renommés tels que le FESPACO au Burkina Faso et le MASA en Côte d’Ivoire.

En somme , cette conférence a marqué un tournant décisif dans l’engagement de la CEDEAO envers le développement humain, l’épanouissement de la jeunesse et le soutien humanitaire dans la région de l’Afrique de l’Ouest.

Optimisation des marchés publics : Formation clé à Bohicon

Bohicon, le 22 avril 2024 –Le lundi à l’hôtel NIFUR de Bohicon, le ministère de l’Économie et des Finances a inauguré la neuvième session de formation, un événement marquant pour les acteurs impliqués dans la gestion de la commande publique. En effet, cette session se focalise sur le thème crucial de l’attribution des marchés publics, abordant spécifiquement « l’attribution du marché sur la base de l’offre économiquement la plus avantageuse : cas des marchés de travaux ».

Par ailleurs, cette initiative s’insère dans une série de formations conçues pour renforcer les compétences des Personnes Responsables des Marchés Publics (PRMP) et des Chefs des Cellules de Contrôle des Marchés Publics (CCMP) de 20 agences étatiques. L’objectif principal est de doter ces professionnels des outils nécessaires pour une évaluation technique minutieuse  lors de la préparation des Dossiers d’Appel d’Offres (DAO) et de l’attribution des marchés de travaux.

De plus, les participants auront l’opportunité de s’immerger complètement dans les processus d’attribution, en mettant l’accent sur l’identification de l’offre la plus avantageuse économiquement, un critère essentiel pour la gestion efficace des fonds publics et la réalisation de projets d’infrastructures de qualité.

Enfin, la formation, prévue pour cinq jours jusqu’au vendredi 26 avril 2024, s’annonce comme une plateforme d’échange et de partage d’expériences précieuses. Les organisateurs nourrissent l’espoir que cette session apportera une contribution significative à l’amélioration de la transparence et de l’efficacité dans l’attribution des marchés publics au Bénin.

L’Éclat de l’art béninois illumine Venise

Dans le cadre de la prestigieuse 60ème Biennale d’art contemporain de Venise, le Pavillon du Bénin est devenu un épicentre culturel incontournable. Depuis son ouverture au public le 19 avril, les visiteurs affluent pour admirer les œuvres des artistes béninois qui y sont exposées.

À la prestigieuse 60e biennale d'art contemporain de Venise, le pavillon du Bénin est devenu un épicentre culturel incontournable.Quand l’art béninois rencontre le monde

Dès l’inauguration, une foule hétéroclite de professionnels de l’art, collectionneurs, étudiants et cadres de divers horizons se presse quotidiennement aux portes du Pavillon, baptisé « Everything precious is fragile ». En effet, les œuvres de Romuald Hazoumè, Ishola Akpo, Moufouli Bello et Chloé Quenum captivent et suscitent l’émerveillement.

En outre , la visite du Sheikh Salem Al Qassimi, Ministre de la culture des Émirats Arabes Unis, et celle de son homologue italien, Gennaro Sangiuliano, témoignent de l’importance du Pavillon sur la scène internationale. Guidés par le Curateur Azu Nwagbogu, ces échanges illustrent la volonté de tisser des liens culturels forts.

Le Ministre Jean-Michel Abimbola a souligné l’aube d’une ère nouvelle pour le Bénin à la Biennale, marquant le début d’une collaboration fructueuse. L’ambition est claire : stimuler l’économie créative depuis le Bénin pour rayonner en Afrique et à l’échelle mondiale.

L’exposition « Everything precious is fragile » invite à une réflexion sur le féminisme africain, en mettant en avant des thèmes tels que la spiritualité, le Vodun, l’Amazone et la Traite négrière. Une démarche qui révèle la richesse et la diversité de la culture béninoise.

En somme, le Pavillon du Bénin à la Biennale de Venise est une célébration de l’art et de la culture, un pont entre les nations et un hommage vibrant à la créativité africaine.