Affaire d’extorsion : décisions imminentes pour les accusés

Lors d’une audience tenue le jeudi 11 avril 2024, le ministère public a formulé ses réquisitions concernant l’affaire impliquant l’ancien commissaire adjoint d’Abomey-Calavi, un militaire du service de renseignement et deux autres policiers. Ces individus sont poursuivis pour leur rôle présumé dans l’extorsion de fonds à l’encontre d’un cybercriminel.

Contexte de l’Affaire

Selon les faits rapportés, sur la base des renseignements fournis par le militaire, l’ex-commissaire adjoint d’Abomey-Calavi et les deux agents de police ont procédé à l’interpellation d’un présumé cybercriminel au cours du mois de mars 2023. Cependant, l’opération d’interpellation ne se serait pas déroulée conformément aux procédures légales habituelles. Après avoir appréhendé le suspect, les policiers ne l’ont pas conduit au commissariat comme le prévoit la loi. Au lieu de cela, ils auraient saisi une somme estimée à 17 millions de francs CFA et relâché le suspect aux abords du CEG Zoca.

Témoignages et Déclarations

Le cybercriminel, désormais en fuite, a dénoncé ces agissements. Le 10 mars 2023, les autorités ont interpellé et placé sous mandat de dépôt quatre hommes en uniforme. Toutefois, lorsqu’ils ont comparu devant la barre, ils n’ont reconnu aucun des faits reprochés.

Dans ses réquisitions, le ministère public a souligné l’absence de preuves attestant que les prévenus ont effectivement pris de l’argent auprès du cybercriminel. Seul le militaire du service de renseignement a affirmé que le présumé gayman lui aurait confié que le commissaire adjoint avait saisi la somme de 17 millions de francs CFA et qu’il aurait lui-même prélevé sa part. Le ministère public a également relevé que la seule constance dans ce dossier est que les policiers reconnaissent tous que le nommé Tonassé, actuellement en fuite, est bel et bien un cybercriminel. Cependant,  les policiers n’ont pas respecté la procédure normale d’interpellation.

Réquisitions et Perspectives

Pour les deux autres fonctionnaires de police poursuivis dans cette affaire, considérés comme des agents subalternes, le ministère public a requis leur relaxe au bénéfice du doute. En revanche, à l’encontre de l’ancien commissaire adjoint et du militaire du service de renseignement, il a demandé une peine de trois ans de prison ferme assortie d’une amende de 2 millions de francs CFA pour « abus de fonction ». Le représentant du procureur de la République a également sollicité la relaxe de ces derniers des accusations d’extorsion de fonds.

La Cour a renvoyé sa délibération au 2 mai prochain, date à laquelle elle scellera le sort des détenus.

L’état renforce son soutien au développement du sport national

Cotonou, le 11 avril 2024 – Le Gouvernement du Bénin, sous la direction éclairée du Président Patrice TALON, réaffirme son engagement en faveur du sport national. Dans une démarche résolue, le gouvernement a alloué des fonds considérables pour soutenir la préparation et la participation des équipes nationales aux championnats d’Afrique et du monde.

Le Gouvernement du Bénin, sous la direction éclairée du Président Patrice TALON, réaffirme son engagement en faveur du sport nationalDes subventions accrues pour les fédérations et les clubs

Lors d’une cérémonie officielle au Palais des Congrès, le gouvernement a annoncé une subvention globale de 4 milliards 655 millions de FCFA destinée aux fédérations sportives et aux clubs professionnels. Par ailleurs, Cette initiative porte le financement total du gouvernement pour l’année 2024 à environ 8 milliards de FCFA. Une preuve tangible de l’engagement continu envers le développement harmonieux du sport au Bénin.

Une vision ambitieuse pour le sport béninois

Depuis 2016, le Gouvernement s’est résolument engagé à propulser le sport béninois vers de nouveaux sommets. En plus, la vision du Président Patrice TALON est claire : faire du Bénin une grande Nation sportive. Pour y parvenir, d’importants investissements ont été réalisés pour professionnaliser le sport, former les athlètes et restaurer la voie de la victoire.

Croissance exponentielle des allocations au sport

En outre, la croissance des fonds alloués aux fédérations et aux clubs est remarquable. Depuis 2016, le montant annuel a explosé, passant de 79 millions 500 FCFA à l’impressionnant total de 4 milliards 655 millions pour l’année 2024. Cette année, l’État béninois a mis en place des critères spécifiques pour l’octroi des subventions, garantissant une utilisation efficace des ressources.

Le Gouvernement du Bénin, sous la direction éclairée du Président Patrice TALON, réaffirme son engagement en faveur du sport nationalDes critères rigoureux pour une gestion optimale

Désormais, les fédérations et les clubs devront répondre à des critères stricts pour bénéficier des subventions. Parmi ceux-ci figurent la qualité de l’encadrement technique, la gestion administrative, la stratégie financière, la gestion des ressources humaines, le sponsoring, l’organisation des compétitions et la performance internationale. Ces critères visent également à dynamiser le sport béninois et à assurer sa pérennité.

Un suivi rigoureux pour un financement durable

Le Ministre des Sports, Monsieur Benoît DATO, a aussi annoncé la mise en place d’un mécanisme de suivi, d’évaluation et de contrôle de la gestion des finances publiques. Cette démarche garantit un financement optimal du sport par le secteur public. Monsieur DATO a conclu en lançant un appel aux acteurs du mouvement sportif national : “La balle est désormais dans votre camp. Travaillez pour façonner un nouveau visage du sport au Bénin et assurez une gestion exemplaire des ressources.”

Le Parlement se prépare pour une session ordinaire chargée

Le lundi 15 avril prochain, le Parlement béninois entamera sa première session ordinaire de l’année 2024. Cette session, qui s’annonce particulièrement intense, a été présentée par le porte-parole du président de l’Assemblée nationale, Vitali Boton, lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 11 avril.

Un marathon législatif en perspective

Les députés de la neuvième législature se préparent à un véritable marathon législatif. Une vingtaine de dossiers majeurs sont à l’ordre du jour, tous susceptibles de faire avancer les enjeux les plus importants du Bénin. Ces dossiers couvrent des domaines aussi variés que la réforme économique, la protection de l’environnement, la santé publique et la justice sociale.

Des dossiers d’importance nationale à la première session ordinaire du parlement 

Parmi les dossiers à l’ordre du jour, on retrouve notamment le projet de loi relatif à l’alimentation scolaire, la proposition de loi spéciale portant amnistie et/ou abandon de poursuites judiciaires au profit de personnalités politiques pour des faits criminels, ou encore le projet de loi portant statut du barreau de la République du Bénin. D’autres projets de loi concernent la définition et la répression de l’usure, l’organisation de l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales de santé humaine, ou encore l’activité d’affacturage.

Contrôle parlementaire de l’action du gouvernement

Vitali Boton a également souligné l’importance du contrôle parlementaire de l’action du gouvernement.  Pour cette session, le rôle inclut 24 questions abordant des sujets variés tels que la libération des rives et berges du chenal de Cotonou et de la lagune de Porto-Novo, les conditions de détention de Joël Aïvo et d’autres prisonniers, ainsi que la construction de l’aéroport de Tourou et la rénovation de l’aéroport Cardinal Bernadin Gantin.

Une session ordinaire, mais pas comme les autres

Vitali Boton a précisé, lors d’une session ordinaire, que l’Exécutif pourrait ajouter certains points et en ajourner d’autres selon ses priorités ou les délibérations du bureau de l’Assemblée nationale, après consultation de la Conférence des présidents. Les députés, par leur engagement assidu, démontrent leur volonté de construire un Bénin plus équitable et florissant. Leur travail acharné répond aux attentes des citoyens, notamment par le biais de séances de surveillance rigoureuse des activités gouvernementales. Cette démarche constitue une avancée significative pour la consolidation de la démocratie béninoise.

 

Maître Denise GANGNITO Destituée pour Détournement de Fonds

Le Conseil des Ministres s’est réuni le jeudi 11 avril 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement. L’un des points à l’ordre du jour était la destitution de Maître Denise EHOUZOU GANGNITO, notaire à Cotonou.

Restaurer la Confiance : Un Nouveau Notaire Bientôt en Charge de l’affaire Denise GANGNITO  

En août 2016, Maître Denise EHOUZOU GANGNITO, occupant la charge créée par le décret n°97-329 du 17 juillet 1997 à Cotonou, a adressé un courrier à l’un de ses confrères. Dans ce courrier, elle lui demandait d’assurer son intérim pendant son absence. Cependant, il est important de noter qu’elle n’avait établi aucun contact de principe avec ce confrère.

Durant l’absence de Maître Denise EHOUZOU GANGNITO, des clients ont formulé de nombreuses plaintes contre elle. Ces plaintes ont conduit la Chambre nationale des notaires du Bénin à prendre des mesures. Un autre notaire a pris en charge l’évaluation de la situation financière et comptable de l’Étude de Maître Denise EHOUZOU GANGNITO. Cette notaire a également envisagé des solutions pour assurer la continuité des prestations.

Graves irrégularités financières : la chambre nationale des notaires du Bénin Agit

Par ailleurs, la Chambre a mandaté un audit de l’Étude par un cabinet d’expertise comptable. Les rapports produits suite à cet audit ont révélé de graves irrégularités, notamment la distraction d’une somme totale d’un milliard quarante-huit millions deux cent quatre-vingt-treize mille cent trente-deux (1.048.293.132) FCFA. Ces fonds appartenaient aux clients ou étaient destinés au Trésor public. Maître Denise EHOUZOU GANGNITO, en sa qualité de notaire, avait collecté ces sommes, mais elle doit les restituer.

D’un point de vue déontologique et pénal, il s’agit d’une faute particulièrement grave, étant donné qu’elle est un officier ministériel. Sa conscience de la gravité des faits est manifeste, puisqu’elle s’est absentée pendant 7 ans sans explication, espérant ainsi échapper aux conséquences de ses actes.

Dans l’intérêt des droits des clients, la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme a déjà engagé des poursuites judiciaires. Sur le plan disciplinaire, le Conseil a décidé la destitution et l’attribution de la charge à un autre notaire suivra. Cette mesure vise à garantir la continuité des prestations notariales et à restaurer la confiance des clients dans le système juridique.

 

Coopération Canada-Bénin : renforcement des soins de santé

Le Ministre canadien du Développement International, Monsieur Hussen Ahmed, a récemment effectué une visite au Bénin, accompagné d’une délégation de haut niveau. Cette délégation comprenait Chéryl Urbain, sous-ministre adjointe du Canada pour l’Afrique subsaharienne, et Lee-Anne Herman, Ambassadrice du Canada au Bénin et au Burkina Faso.

Visite du Ministre canadien du Développement International au Bénin : Renforcement de la Coopération dans le Secteur de la SantéRenforcement des Soins de Santé Primaires grâce à la Coopération Canada-Bénin

Lors de cette visite, le Ministre Hussen a eu l’occasion de rencontrer des responsables béninois et de visiter plusieurs institutions clés.  En effet, accompagné du Directeur de Cabinet du Ministère de la Santé et du Directeur du CHU MEL, le Ministre Hussen a visité le Centre Intégré de Prise en Charge des Victimes de Violences Basées sur le Genre (CIPEC) . Ce centre joue un rôle crucial dans la prise en charge holistique des victimes de violences basées sur le genre au Bénin.

Grâce à l’appui du Canada et en partenariat avec Médecins du Monde, l’UNICEF accompagne les trois CIPEC du Bénin. Leur mission est de renforcer les dispositifs de lutte contre les VBG (violences basées sur le genre) dans le pays.

Échanges Multilatéraux pour un Monde Plus Prospère

Par ailleurs, le Ministre Hussen a discuté des axes de coopération avec le Ministre de la Santé béninois, Benjamin Hounkpatin. Ils ont abordé des domaines stratégiques tels que la résilience climatique, la gouvernance et le renforcement des ressources humaines. Un point d’attention a été mis sur la mise en place des centres de simulation, visant à améliorer la formation professionnelle et l’insertion socioprofessionnelle dans le domaine de la santé.

En outre , Le Ministre Hussen a eu des Échanges Multilatéraux  en rencontrant  des représentants des Nations Unies, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement. Ils ont échangé des points de vue sur des questions clés en matière de développement. Des discussions ont également eu lieu avec des membres d’organisations de la société civile, mettant l’accent sur la dignité humaine, l’égalité et l’inclusion.

En conclusion, cette visite a renforcé la coopération entre le Canada et le Bénin dans le secteur de la santé. Le Ministre Hussen a exprimé l’engagement continu du Canada envers l’Afrique et sa volonté de contribuer à un monde plus prospère pour tous et toutes.

L’Avortement sécurisé, droits humains et traditions en débat

Le 11 avril, une table ronde d’envergure a débuté au Bénin, réunissant des experts et des spécialistes pour discuter de questions cruciales liées à l’avortement sécurisé, aux droits humains et aux traditions. Cette conférence, qui se poursuivra jusqu’au 13 avril, vise à sensibiliser le public et à explorer les moyens de diffuser efficacement l’information sur l’avortement auprès des populations.

Les Enjeux

1. L’Avortement Sécurisé

En effet, l’avortement sécurisé est un sujet complexe et sensible. Les participants ont souligné l’importance de garantir des procédures médicales sûres et accessibles pour les femmes qui font face à des grossesses non désirées. Les droits des femmes à prendre des décisions éclairées concernant leur propre corps ont aussi été au cœur des discussions.

2. Droits Humains et Traditions

La coexistence des droits humains et des traditions culturelles a été un point central des débats. Comment concilier les pratiques traditionnelles avec les droits fondamentaux des individus, en particulier ceux des femmes ? Les intervenants ont également exploré des approches qui respectent les valeurs culturelles tout en protégeant les droits individuels.

Leviers pour la Sensibilisation

Par ailleurs, Les spécialistes ont identifié plusieurs leviers pour faire passer l’information sur l’avortement auprès des populations :

  1. Approche basée sur les Droits Humains : Mettre en avant les droits des femmes à l’autodétermination et à la santé reproductive. Sensibiliser sur les conséquences néfastes de l’interdiction ou de l’accès restreint à l’avortement.
  2. Approche basée sur la Santé Publique : Mettre en évidence les avantages d’une politique d’avortement sécurisé en termes de santé maternelle et de réduction des risques. Souligner les bénéfices pour la société dans son ensemble.

En conclusion, cette table ronde offre une opportunité précieuse pour échanger des idées, promouvoir des solutions équilibrées et œuvrer vers un accès équitable à l’information sur l’avortement. Le Bénin, en tant que nation en développement, peut tirer parti de ces discussions pour améliorer la santé et les droits des femmes.

Le Bénin Brille aux Jeux Africains 2023

Dans une cérémonie empreinte de fierté, le gouvernement béninois a rendu hommage aux athlètes qui ont porté haut les couleurs du pays lors des 13èmes Jeux Africains, qui se sont déroulés du 8 au 23 mars 2024 à Accra. Sous la houlette du Ministre des Sports, cette reconnaissance solennelle a mis en lumière les performances exceptionnelles des sportifs béninois.

Des résultats éclatants

En effet, la participation du Bénin aux Jeux Africains a été marquée par des succès notables. En natation et en athlétisme, le pays a décroché une 4ème place en épreuve finale. L’équipe féminine de basketball 3×3 et l’équipe senior de handball ont également brillé en se hissant à la 4ème place. Mais ce n’est pas tout : deux médailles d’or ont été remportées au Bras de Fer sportif. Marie Rose LALEYE, double médaillée d’or, a inscrit son nom dans l’histoire en devenant la première athlète béninoise à décrocher l’or aux Jeux Africains depuis cinq décennies. Quant à Odile AHOUANWANOU, elle a brillé en remportant la médaille d’or en Heptathlon.

Le gouvernement béninois a rendu hommage aux athlètes qui ont porté haut les couleurs du pays lors des 13èmes Jeux Africains,Récompenses méritées pour leur victoire aux Jeux Africains 2023

En outre , Le gouvernement a tenu à récompenser ces exploits. au titre des récompenses Odile AHOUANWANOU a reçu une gratification de 10 millions FCFA , Marie-Rose LALEYE  quant elle   eu une récompense de 5 millions FCFA pour leurs contributions exceptionnelles à la renommée sportive du Bénin. De plus, L’Association Béninoise de Bras de Fer Sportif a aussi eu Une subvention de 2 millions 500 mille FCFA comme distinction   pour son engagement et son travail acharné dans le développement du sport.

Vers l’excellence

Le Ministre des Sports, Monsieur Benoît DATO, a salué tous les athlètes, y compris ceux qui n’ont pas remporté de médailles. Pour lui, chaque participation est une opportunité d’acquérir de l’expérience.  Par ailleurs, Les sportifs, qu’ils évoluent à l’échelle locale, régionale ou internationale, recevront des perspectives d’amélioration de la performance. Le relèvement du sport béninois passe par la dynamisation et l’opérationnalisation des Directeurs Techniques Nationaux (DTN) au sein des fédérations sportives. À cet effet, le Ministère des Sports a décidé de recruter et de mettre à disposition des fédérations :

  • 78 entraîneurs nationaux pour les catégories U23, U20, U17 et U15 (hommes et dames).
  • 10 préparateurs physiques.
  • 60 conseillers régionaux.

Le Gouvernement, résolument tourné vers l’excellence, lance un appel aux athlètes : « C’est à vous de jouer, c’est à vous, une fois sur les différentes aires de jeu, de ne penser qu’à la pratique exclusive de votre discipline, parce que nos compatriotes n’attendent que des médailles, encore plus de victoires et de trophées. »

Le Groupe Empire présente la seconde édition du Festival International des Arts du Bénin

Après une première édition couronnée de succès, Cotonou accueillera du 23 au 28 avril 2024 la deuxième édition du Festival international des arts du Bénin (FInAB) au Palais des Congrès.

 

Cotonou, Bénin, 29 mars 2024 – Le groupe Empire, leader dans l’événementiel au Bénin et dans la sous-région, est fier d’annoncer la tenue de la deuxième édition du Festival International des Arts du Bénin (FInAB), qui se déroulera au Palais des Congrès de Cotonou du 23 au 28 avril 2024. Après une première édition qui a attiré plus de 100 000 visiteurs et rassemblé plus de 200 exposants, le festival revient avec une ambition renforcée de célébrer la richesse de la créativité africaine. Cette année, l’évènement sera placé sous le thème : «Identité et le multiculturalisme : Impacts sur les industries culturelles créatives en Afrique».

Forte d’un bilan exceptionnel lors de sa première édition, cette nouvelle mouture promet une expérience culturelle enrichissante, sans carnaval mais avec des masterclasses exclusives en musique et cinéma, ainsi que deux défilésde mode inédits.

L’édition 2024 offrira un espace d’échanges privilégié entre artistes, acteurs culturels et le public. Le festival ambitionne de dépasser le nombre de visiteurs de l’année précédente, grâce à la présence de plus de 100 artistes africains et à une programmation exceptionnelle.

Au menu, des performances live et la célébration des arts culinaires et plastiques à travers le marché Tokp’art. Le FInAB rendra hommage à des figures marquantes de l’art et de la culture béninoise, dont Gratien Zossou, NelOliver, Lolo Andoche, Koffi Koko, et Kiri Kanta. Parmi les artistes invités, figurent Toofan, Bobo wè, Suspect 95, Ayodélé et Meiway, reflétant la diversité du talent africain. Cette année, le FInAB élargit son spectre d’activités, incluant un plateau radio et une présence accrue de médias voix tels que les podcasts, pour accompagner les échanges et la diffusion des savoirs.

Ulrich Adjovi, PDG du Groupe Empire, exprime son enthousiasme : « Cette nouvelle édition du FInAB met l’accent sur l’exploration des synergies entre tradition et modernité, l’émergence de nouvelles voix artistiques et la promotion de dialogues interculturels. Nous avons calibré le programme de sorte à offrir un espace de dialogue enrichissant pour les artistes, les acteurs culturels et le public. Le FInAB a émergé comme une réponse au désir du Bénin de se positionner comme une plaque tournante de l’art et de la culture en Afrique, tout en stimulant l’économie locale et en renforçant son industrie touristique.»

Dans cette optique, le FInAB s’inscrit pleinement dans la stratégie culturelle nationale promue par le gouvernement et soutenue par la vision du président de la République, Patrice Talon. Ce dernier voit dans la valorisation des arts et de la culture un levier essentiel pour le développement économique et le rayonnement du Bénin sur la scène internationale et y consent de vastes investissements depuis 2016.

A propos du FInAB :

Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) est un événement culturel majeur organisé annuellement depuis 2023, visant à promouvoir et célébrer la diversité et la richesse de la créativité africaine. Porté par le Groupe Empire, leader événementiel reconnu au Bénin et dans la sous-région, le FInAB s’inscrit dans une dynamique de valorisation des arts africains. Il offre un espace de rencontre et d’échanges entre artistes, acteurs culturels et publics. Cet événement a également pour objectif de remédier au manque de visibilité et de financement pour les artistes et les créateurs, en leur offrant une plateforme pour promouvoir leur travail auprès de professionnels et de particuliers de différents domaines et de plusieurs pays.

A propos du Groupe Empire :

Le groupe Empire est une entité panafricaine active dans divers secteurs tels que le divertissement, l’événementiel, la communication, les night clubs, les salles de jeux, le cinéma 12D, la restauration, les nouvelles technologies, l’hôtellerie, et la représentation commerciale. Fondé en 2012, ce groupe dynamique fondé et dirigé par Ulrich Adjovi opère dans six pays d’Afrique : le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Congo et le Nigeria.

La Route Kota-Kouandé, un Chantier d’Espoir

Dans l’attente d’une transformation majeure, la route Kota-Kouandé, s’étendant sur 43,5 kilomètres, est au cœur d’un projet ambitieux qui promet d’améliorer significativement la vie des populations locales. Les travaux d’aménagement et de bitumage, en cours depuis plusieurs mois, progressent conformément aux attentes, annonçant une ère nouvelle de développement et de prospérité.Rénovation: Le Chantier de la route Kota-Kouandé en plein évolution, symbolise un tournant décisif pour les populations locales.

 

Un Chantier en Pleine Évolution

Les usagers de cette artère vitale peuvent s’attendre à un avenir où les difficultés actuelles ne seront plus qu’un lointain souvenir. L’entreprise Adéoti, responsable de ce projet d’envergure, s’engage à respecter les délais prévus pour la livraison du chantier, un gage de son professionnalisme et de son dévouement à la cause du progrès.

Les opérations de terrassement et de génie civil, entamées il y a quelques semaines, avancent à un rythme impressionnant. Parallèlement, les travaux de nettoyage, de libération de l’espace, de décapage et de création de déviations temporaires se poursuivent, facilitant ainsi la circulation des véhicules et des personnes. Selon des sources internes à l’entreprise Adéoti, le taux d’avancement des travaux est estimé aujourd’hui à plus de 10%, un chiffre qui témoigne de l’efficacité et de la rapidité avec lesquelles le projet se concrétise.

Ce projet d’envergure comprend également des mesures d’assainissement, telles que la construction de caniveaux et de pavage, qui contribueront à l’amélioration des conditions de vie des riverains. Cependant, Il faut noter que l’aménagement actuel de la route Kota-Kouandé n’inclut pas les ponts de Kankou et de Tiku Daaru, ni le tronçon qui relie Kouandé à Péhunco, Fô et Bouré pour le moment. Ces éléments ne figurent pas dans la première phase du projet, mais restent des perspectives d’évolution future.

En somme, le chantier de la route Kota-Kouandé est un symbole d’espoir, annonçant une ère de facilité et d’efficience pour ses usagers. Avec l’achèvement de ce projet, c’est tout un secteur qui se verra revitalisé, promettant un impact positif durable sur l’économie et le quotidien des habitants.

Le scandale de 1,7 Milliard de francs CFA à Bénin Terminal

En ce jour solennel du 8 avril 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a été le théâtre d’une comparution remarquée. Les comptables de la prestigieuse société Bénin Terminal se sont présentés devant l’auguste assemblée de magistrats, accusés d’une délictueuse soustraction de fonds d’une gravité inouïe, s’élevant à la somme colossale de 1,7 milliard de francs CFA.

En effet, l’affaire, qui a jeté une ombre sur l’intégrité du service comptable de ladite société, implique le comptable principal, incarcéré sous mandat de dépôt, ainsi que trois de ses assistants, convoqués par la justice.  Par ailleurs , La police suspecte qu’ils orchestrent l’émission de factures fictives via la plateforme GUFE pour subtiliser des conteneurs sans laisser de trace de transaction financière. Selon le conseiller juridique de Bénin Terminal, cette machination s’est déroulée entre 2019 et 2023, causant un préjudice financier estimé à la somme précédemment mentionnée.

En outre, le parquet poursuit le comptable principal pour un flagrant « abus de confiance ». Dans le même temps, ses trois acolytes sont accusés de « complicité d’abus de confiance ».

Devant la Cour, en cette journée qui restera gravée dans les annales judiciaires, les accusés ont unanimement rejeté les charges pesant sur eux, clamant leur innocence avec véhémence.

Le représentant du ministère public, prenant acte de ces dénégations, a sollicité de la Cour l’ordonnance enjoignant le GUFE de fournir les données informatiques relatives aux transactions contestées de Bénin Terminal. Une requête qui a trouvé écho auprès des juges et des parties concernées.

Le tribunal a ajourné le procès au 10 juin 2024. À cette date, le directeur administratif et financier de Bénin Terminal fournira des explications supplémentaires sur cette affaire énigmatique.