Désertion : Un militaire béninois condamné puis libéré

Cotonou, 13 août 2024- Dans un jugement très attendu, La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a statué sur un cas de désertion militaire, prononçant un verdict de culpabilité contre un soldat béninois. Ce dernier, a écopé d’une amende le lundi 12 août 2024. La décision souligne la rigueur de la CRIET dans l’application de la loi face aux manquements des militaires.

Les faits

Le soldat de première classe a été accusé d’avoir abandonné son poste sans prévention pendant une période prolongée. Selon les informations disponibles, il aurait obtenu des raisons personnelles pour justifier son absence. En effet, lors de l’audience, il a expliqué avoir été victime d’un sort jeté par une de ses tantes, jalouse de sa générosité envers ses parents.

La décision de justice

La CRIET, après avoir examiné l’affaire, a condamné le militaire à une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a considéré cette sanction financière comme suffisante compte tenu des circonstances de l’affaire et des regrets que le prévenu a exprimés.

Les conséquences de la désertion 

Malgré sa condamnation, le soldat a rapidement recouvré la liberté grâce au paiement de l’amende. Cependant, son avenir dans l’armée reste incertain. Le président de la CRIET a rappelé que la décision de le réintégrer ou non appartenait à sa hiérarchie militaire.

Un cas qui soulève des questions

Cette affaire révèle les difficultés que certains militaires affrontent, en particulier face à des problèmes personnels. Ils se trouvent souvent confrontés à des situations complexes qui exigent une attention et une aide adaptées. La mise en lumière de ces enjeux souligne l’importance du soutien et de la compréhension à leur égard.

Les raisons exposées par le soldat pour justifier sa désertion soulèvent également des questions sur le bien-être psychologique des soldats et la nécessité de mettre en place des dispositifs d’accompagnement pour les militaires en difficulté.

En bref, le cas de ce soldat béninois rappelle l’importance du respect des obligations militaires. Il souligne également la nécessité de trouver des solutions adaptées pour prévenir et gérer les situations de désertion, en tenant compte des aspects tant juridiques que psychologiques.

Taekwondo: Le Bénin investit dans son avenir sportif

Cotonou, 13 aout 2024- Dans le cadre de sa politique ambitieuse de développement du sport, le Bénin a organisé, du 12 au 21 août 2024, une formation de haut niveau à l’intention des instructeurs de Taekwondo. Cette initiative, menée par le Ministère des Sports en collaboration avec la Fédération Béninoise de Taekwondo, vise à renforcer les compétences des entraîneurs et à propulser le Taekwondo béninois au niveau international.

Le Grand Maître Benjamin JOHN forme les instructeurs béninois pour développer le Taekwondo et ancien de futurs champions olympiques.Une formation Taekwondo  d’excellence

Sous la direction du Grand Maître Benjamin JOHN, ceinture noire 9è DAN KUKKIWON, l’un des plus hauts grades mondiaux dans la discipline, les participants ont retenu d’un enseignement de qualité. Assisté de maîtres nationaux expérimentés, le Grand Maître a transmis aux instructeurs les techniques et les connaissances nécessaires pour former de futurs champions.

« L’objectif est clair : ancien des champions olympiques béninois », a déclaré le Grand Maître Benjamin JOHN. « Pour cela, il faut d’abord former des entraîneurs de haut niveau, capables de détecter et de développer les talents. Cette formation est une étape cruciale dans cette démarche. « 

Le Grand Maître Benjamin JOHN forme les instructeurs béninois pour développer le Taekwondo et ancien de futurs champions olympiques.Un soutien fort des autorités

Le Ministère des Sports, représenté par Monsieur Crépin OKOUOLOU, Directeur de Cabinet, a souligné l’importance de cette formation dans le développement du sport au Bénin. « Grâce à vous, nous espérons voir de nombreux athlètes béninois monter sur les podiums des compétitions internationales », at-il déclaré.

Le président de la Fédération Béninoise de Taekwondo, Dr Victorien KOUGBLENOU, a quant à lui exprimé sa gratitude au Président Patrice TALON pour son soutien constant au développement du sport au Bénin. Il a également remercié le Ministère des Sports pour son accompagnement financier et logistique.

Le Grand Maître Benjamin JOHN forme les instructeurs béninois pour développer le Taekwondo et ancien de futurs champions olympiques.Un investissement pour l’avenir

Cette formation, qui a rassemblé plus de 70 instructeurs, est un investissement à long terme pour le Taekwondo béninois. En renforçant les compétences des entraîneurs, le Bénin se donne les moyens d’anciens de futurs champions et de développer une véritable culture sportive.

En bref, cette formation est une étape importante dans la professionnalisation du Taekwondo béninois. Grâce à l’engagement des autorités, des fédérations sportives et des entraîneurs, le Bénin peut désormais envisager l’avenir avec optimisme et ambitionner de briller sur la scène internationale.

Cotonou : Un front uni pour la paix au Sahel

Cotonou , le 13 aout 2024- Réuni à Cotonou depuis ce mardi , un forum d’envergure  rassemble des représentants d’États, de la société civile et d’organisations confessionnelles pour discuter des moyens de renforcer la paix dans la région du Sahel, confronté à une montée du terrorisme et de l’extrémisme violent. Cette initiative, portée par l’Union Africaine et soutenue par le gouvernement béninois, vise à capitaliser sur les expériences de chacun et à élaborer des stratégies communes pour faire face à ces défis complexes.

Les enjeux du forum dans une région en crise

Le Sahel est en proie à une crise multidimensionnelle qui menace la stabilité de la région. Le terrorisme, les conflits intercommunautaires et les changements politiques violents ont des conséquences désastreuses sur les populations civiles. En effet, ce forum a pour objectif de :

  • Faire le bilan : Évaluer les actions menées par les différents acteurs et identifier les bonnes pratiques.
  • Partager les expériences : Permettre aux participants de bénéficier des connaissances et des savoir-faire de chacun.
  • définir des stratégies communes : Élaborer des plans d’action pour renforcer la résilience des communautés et prévenir l’extrémisme violent.
  • Mobiliser des ressources : Identifier les besoins en matière de soutien et encourager l’Union Africaine à renforcer son appui aux initiatives de paix.

Des représentants de toute la région se réunissent à Cotonou pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire au SahelLes défis à relever pou une paix durable au Sahel 

Les intervenants ont souligné la nécessité d’adopter une approche globale de la sécurité, qui intègre les dimensions sociales, économiques et culturelles. Selon Monsieur Alassane SEIDOU, Directeur de cabinet du Ministre, « Nous avons chacun et tous un rôle à jouer dans ce combat qui nous incombe. Ainsi, les gouvernements de nos pays respectifs, la société civile, les organisations internationales et les communautés locales doivent travailler en rangs serrés .

Monsieur Fulgence ZENETH, Chef par intérim de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, a quant à lui mis en garde contre les limites des réponses militaires et a souligné l’importance de renforcer les efforts de prévention. « Les causes profondes de l’insécurité doivent être traitées, notamment les inégalités, le manque d’opportunités économiques et les tensions identitaires », a-t-il déclaré.

Des représentants de toute la région se réunissent à Cotonou pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire au SahelUn engagement fort de la communauté internationale

L’Union Africaine, à travers la voix de Monsieur Fulgence ZENETH, a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts de paix au Sahel. Le gouvernement béninois, représenté par Monsieur Abasse OLOSSOUMARE, Directeur de cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a salué l’initiative de ce forum et a souligné l’importance de la collaboration internationale pour faire face à cette menace commune.

Des représentants de toute la région se réunissent à Cotonou pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire au Sahel Les prochaines étapes

Les résolutions et le rapport final du forum, attendus dans la soirée du 13 août, devraient définir les prochaines étapes à suivre pour renforcer la paix et la sécurité au Sahel. Les participants se sont engagés à mettre en œuvre les recommandations issues de ce forum et à poursuivre le dialogue afin de trouver des solutions durables à cette crise.

Il convient également de souligner que le succès des décisions de ce forum sera conditionné par la mobilisation de tous les acteurs de la société :

  • Les États : Ils ont un rôle central à jouer dans la coordination des efforts de lutte contre le terrorisme et la promotion de la paix.
  • La société civile : Les organisations de la société civile jouent un rôle essentiel dans la médiation des conflits, la sensibilisation des populations et la promotion de la cohésion sociale.
  • Les organisations confessionnelles : Les dirigeants religieux ont une influence considérable sur leurs communautés et peuvent contribuer à promouvoir les valeurs de paix et de tolérance.
  • L’Union Africaine : L’Union Africaine apporte un soutien politique et financier aux initiatives de paix dans la région.

En conclusion, le forum de Cotonou marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. En réunissant les acteurs clés de la région, il a permis de renforcer la coopération et de définir une feuille de route pour les années à venir. Le succès de cette initiative dépendra désormais de la volonté de tous les acteurs à mettre en œuvre les décisions prises.

Cotonou se refait une beauté : un vaste chantier de rénovation urbaine lancé

Cotonou, le 12 août 2024  – La capitale économique du Bénin s’apprête à connaître une métamorphose urbaine d’envergure. Un projet ambitieux de réhabilitation et d’aménagement de son réseau routier est sur le point de démarrer. Les premiers coups de pioche seront donnés sur l’axe stratégique Etoile Rouge – Carrefour UNAFRICA – Carrefour Cheminot, un tronçon particulièrement privilégié par les habitants du 5ème arrondissement.

Un nouveau visage pour Cotonou : un projet de rénovation urbaine de grande envergure va transformer les voies de circulation et améliorer le cadre de vie des habitants.Des infrastructures modernes au service de Cotonou

Ce projet, divisé en plusieurs lots, prévoit la rénovation complète de nombreux axes routiers de la ville. Les travaux, confiés à l’entreprise Julius Berger Nigeria PLC, porteront notamment sur :

  • Le renforcement de la chaussée : Pour une meilleure durabilité et une plus grande résistance aux intempéries.
  • La modernisation du revêtement : Afin d’offrir un confort de conduite optimal et de réduire les nuisances sonores.
  • L’aménagement de trottoirs et de pistes cyclables : Pour favoriser la mobilité douce et sécuriser les piétons.
  • La mise en place d’un éclairage public performant : Pour améliorer la visibilité nocturne et renforcer la sécurité.
  • La végétalisation des espaces publics : Pour embellir la ville et améliorer la qualité de l’air.

Un projet de rénovation urbaine d’envergure pour un impact durable

Ce vaste chantier, qui s’étend sur 64 km et devrait durer six mois, est piloté par le Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en collaboration avec la SIRAT SA et la société de conseil CECO-BTP Ingénieurs Conseils.

Les bénéfices de ce projet sont multiples :

  • Amélioration de la fluidité du trafic : Réduction des embouteillages et diminution du temps de trajet.
  • Sécurité routière renforcée : Grâce à des infrastructures modernes et adaptées.
  • Embellissement de la ville : Un cadre de vie plus agréable pour les habitants et un attrait accumulé pour les investisseurs.
  • Développement durable : Une ville plus verte et plus respectueuse de l’environnement.

Cotonou, vitrine du développement urbain en Afrique de l’Ouest

Avec ce projet, Cotonou se positionne comme une ville moderne et dynamique, soucieuse de l’amélioration du cadre de vie de ses habitants. Ce chantier est un exemple concret de la volonté du gouvernement béninois de développer des infrastructures de qualité et de faire de Cotonou une référence en matière d’urbanisme en Afrique de l’Ouest.

Le Bénin célèbre le savoir-faire artisanal à Dassa-Zoumè

Dassa-Zoumè, le 12 août 2024 – Le cœur battant de l’artisanat béninois s’est installé à Dassa-Zoumè avec le lancement officiel de la Foire régionale de l’artisanat pour la zone Centre. En effet, cet événement majeur, organisé par le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, en partenariat avec le Fonds de Développement de l’Artisanat (FDA) et la Chambre des Métiers de l’Artisanat (CMA-Bénin) , met en lumière la richesse et la diversité du patrimoine artisanal béninois.

Le gouvernement béninois soutient le développement de l'artisanat en organisant des foires régionales, comme celle de Dassa-Zoumè.Une vitrine du talent béninois à Dassa-Zoumè

Réunissant 75 exposants pendant dix jours, cette foire offre une occasion unique de découvrir les créations originales d’artisans talentueux. Des objets d’art, des produits de l’artisanat d’art, de l’artisanat utilitaire et de la transformation de produits locaux sont exposés, témoignant ainsi de la créativité et du savoir-faire des artisans béninois.

Un tremplin pour le développement de l’artisanat

Pour Clétus GUÉZO, Directeur Général du FDA, ces foires régionales sont un véritable tremplin pour les artisans : « Cette foire est bien plus qu’un simple évènement commercial, c’est une vitrine extraordinaire de présentation aux populations de la richesse et de la diversité de ces acteurs de l’artisanat. »

Sabine AKPLOGAN, vice-présidente de la CMA-Bénin, a quant à elle souligné l’importance de cet événement pour favoriser les échanges et la mutualisation des expériences entre les artisans.

Le gouvernement béninois soutient le développement de l'artisanat en organisant des foires régionales, comme celle de Dassa-Zoumè.Un engagement fort du gouvernement

Par ailleurs, le gouvernement béninois, sous l’impulsion du Président Patrice TALON, accorde une grande importance au développement de l’artisanat. La création de la CMA-Bénin et la mise en place de formations professionnelles sont autant de mesures visant à valoriser et à promouvoir ce secteur.

Koladé Ayédero OKOUDJOU, représentant du Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, a salué l’engagement des organisateurs et a invité les populations à venir découvrir de nombreuses richesses de l’artisanat béninois. Il a également appelé les artisans à profiter de cette occasion pour nouer des partenariats et développer leurs activités.

Les prochaines étapes

Cette foire à Dassa-Zoumè est la deuxième étape d’un cycle de trois foires régionales organisées cette année. Après le Nord, c’est au tour du Centre de mettre en valeur son patrimoine artisanal. La dernière étape se tiendra à Porto-Novo du 6 au 15 septembre 2024.

En Bref , les Foires régionales de l’artisanat sont un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux de l’artisanat et une formidable opportunité pour les artisans de faire connaître leur savoir-faire et de développer leurs activités.

Abomey : Une nouvelle ère pour les services publics

Abomey, cœur battant du département du Zou, se dote d’une infrastructure moderne et fonctionnelle. Au cœur du quartier Adandokpodji, une cité administrative majestueuse est en voie d’achèvement. En effet, ce projet d’envergure, inscrit dans le cadre du programme national de construction d’infrastructures publiques, marque une étape importante dans la modernisation de l’administration béninoise.

Abomey se dote d'une nouvelle cité administrative moderne pour améliorer les services publics et le cadre de travail des agents.Un complexe dédié au service public à Abomey

La modernisation administrative prend un nouveau visage dans le département du Zou avec l’achèvement prochain de sa nouvelle cité administrative. Ce joyau architectural, s’étendant majestueusement sur plus de 4500 m², est désormais le cœur battant de l’administration locale. La préfecture, pièce centrale de cette cité, promet d’offrir aux citoyens un service public de prestige, dans un environnement à la fois moderne et accueillant.

À quelques pas de là, un bâtiment flambant neuf de 3700 m² se dresse, conçu spécifiquement pour abriter les directions départementales. Cette proximité stratégique est la pierre angulaire d’une coordination sans faille et d’une efficacité accrue, répondant aux besoins de gouvernance du 21ème siècle.

Non loin, le préfet du département bénéficiera d’une résidence de fonction qui allie confort et sécurité, symbolisant la stature et l’importance de sa fonction. Ce complexe, qui est plus qu’une simple addition de bâtiments, est une déclaration d’intention, reflétant l’engagement du département du Zou envers l’excellence administrative et le bien-être des citoyens.

Abomey se dote d'une nouvelle cité administrative moderne pour améliorer les services publics et le cadre de travail des agents.Des avantages multiples pour les citoyens et les agents

La modernisation des infrastructures administratives est en marche avec la création d’un nouveau complexe qui promet de transformer l’expérience des citoyens et des agents de l’État. Cette initiative, qui vise à centraliser les services en un seul et même endroit, est une révolution dans la simplification des démarches administratives.

Les citoyens bénéficieront d’un accès plus rapide et plus aisé à divers services, réduisant ainsi le temps et les efforts habituellement nécessaires pour naviguer entre différents bureaux. Parallèlement, l’amélioration des conditions de travail pour les agents devrait se traduire par une augmentation significative de la qualité des services offerts.

En outre, cette centralisation est également synonyme de réduction des dépenses pour l’État, puisqu’elle permettra de réaliser des économies substantielles sur les coûts liés aux baux des bâtiments administratifs. Ce projet ambitieux est donc une avancée majeure vers une administration plus efficace et économique, au service des citoyens.

Abomey se dote d'une nouvelle cité administrative moderne pour améliorer les services publics et le cadre de travail des agents.Un projet exemplaire pour le Bénin

La construction de cités administratives dans tous les départements du Bénin, à l’exception du Littoral, témoigne de la volonté du gouvernement de moderniser l’administration publique et de rapprocher les services de l’État des citoyens. Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans la dynamique de développement du pays.

En résumé, cette nouvelle cité administrative à Abomey est un symbole de la modernisation de l’État béninois. Elle permettra d’améliorer la qualité de vie des citoyens et de renforcer l’attractivité du département du Zou.

Natitingou : Un nouveau souffle pour le commerce

Natitingou, le 09 août 2024  C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour les commerçants de Natitingou. Après deux années de travaux intensifs, le nouveau marché moderne est enfin prêt à accueillir les commerçants et les clients, offrant ainsi un cadre de travail moderne et sécurisé. Ce projet ambitieux, initié par le gouvernement, vise à améliorer les conditions de vie des populations et à dynamiser l’économie locale.

Natitingou se dote d'un nouveau marché moderne, offrant aux commerçants un cadre de travail optimal et dynamisant l'économie locale.Natitingou : Un marché à l’image du Bénin moderne

D’une superficie de près de 5 hectares, ce marché ultramoderne est équipé de toutes les commodités nécessaires pour faciliter les échanges commerciaux. Il comprend :

  • 231 boutiques spacieuses et lumineuses
  • 12 ateliers d’artisanat pour valoriser le savoir-faire local
  • Des infrastructures sanitaires modernes (infirmerie, blocs de toilettes)
  • Des espaces communs (salles polyvalentes, local associatif)
  • Des zones spécialisées (poissononnerie, boucherie)
  • Une gestion optimisée des déchets grâce à une aire de collecte dédiée

« C’est un rêve qui devient réalité », s’exclame  Jeanne Godonou, vendeuse d’épices depuis plus de 20 ans. « Nous avions besoin d’un endroit propre et sécurisé pour exercer notre activité. Ce nouveau marché est tout simplement magnifique ! ».

Natitingou se dote d'un nouveau marché moderne, offrant aux commerçants un cadre de travail optimal et dynamisant l'économie locale.Une nouvelle ère pour le commerce à Natitingou

Ce nouveau marché, le plus vaste des marchés urbains construits dans le cadre du PAG, est équipé de toutes les commodités nécessaires pour faciliter les échanges commerciaux. Les commerçants bénéficieront ainsi d’un cadre de travail sécurisé et attractif, tandis que les clients pourront effectuer leurs achats dans des conditions optimales.

Natitingou se dote d'un nouveau marché moderne, offrant aux commerçants un cadre de travail optimal et dynamisant l'économie locale.Une opération de recensement en cours

Afin de garantir une répartition équitable des emplacements, une opération de recensement des anciens marchands est en cours. Les résultats de cette opération permettront d’identifier les futurs occupants des différents stands.

Un projet au service des populations

En somme, la construction de ce marché moderne s’inscrit dans une volonté plus globale d’améliorer les conditions de vie des populations béninoises. En offrant aux commerçants des infrastructures adaptées et en créant un environnement de vente attractif, le gouvernement contribue au développement économique local et à l’amélioration du cadre de vie des citoyens.

Licence CAF : Le Bénin joue à la carte de la formation

Abomey, le 08 août 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le football béninois. En effet, une trentaine d’encadrants de centres de formation sportive ont entamé, le lundi 5 août, une formation de haut niveau en vue d’obtenir la prestigieuse Licence D de la Confédération Africaine de Football (CAF). Organisée par le Ministère des Sports, en collaboration avec la Fédération Béninoise de Football (FBF), cette initiative s’inscrit dans une dynamique de professionnalisation du secteur sportif au Bénin.

Une trentaine d'encadrants sportifs béninois entament une formation de la CAF pour obtenir la Licence D et professionnaliser le secteur.Licence D CAF : Un programme ambitieux pour renforcer les compétences

En plus, ce programme de formation, d’une durée totale de trois mois, a été spécialement conçu pour répondre aux besoins spécifiques des encadrants sportifs béninois. Il comprend trois modules :

  • Module 1 : Fondamentaux du football et de l’entraînement (5-9 août 2024) : Ce premier module est consacré à l’acquisition de connaissances théoriques solides sur les règles du jeu, la physiologie du sport, la psychologie sportive et les méthodes d’entraînement moderne.
  • Module 2 : Spécificités de l’entraînement des jeunes (9-13 septembre 2024) : Ce deuxième module approfondira les aspects pédagogiques et méthodologiques de l’entraînement des jeunes catégories (U6-U13). Les stagiaires apprendront également à mettre en place des séances d’entraînement adaptées à chaque âge et à chaque niveau.
  • Module 3 : Certification (7-9 octobre 2024) : Ce dernier module permettra d’évaluer les compétences acquises par les stagiaires tout au long de la formation. Les participants réaliseront des travaux pratiques et passer des tests théoriques pour obtenir leur Licence D CAF.

Une trentaine d'encadrants sportifs béninois entament une formation de la CAF pour obtenir la Licence D et professionnaliser le secteur.Un investissement pour l’avenir du sport béninois

En offrant cette formation, le gouvernement béninois démontre sa volonté de doter le pays d’encadrants sportifs qualifiés. Selon Okry NONVIGNON, Directeur du Sport et de la Formation Sportive, « cette initiative s’inscrit dans la vision du gouvernement de renforcer les compétences de nos fédérations sportives et de mettre en place des infrastructures de qualité. « 

Pour Adolphe OGOUYON, Directeur technique national de la FBF, cette formation est une opportunité unique pour les encadrants : « Grâce à ce partenariat avec la CAF, nous pouvons désormais offrir des formations de haut niveau à nos entraîneurs. C’est une étape essentielle pour développer le football béninois .

Une trentaine d'encadrants sportifs béninois entament une formation de la CAF pour obtenir la Licence D et professionnaliser le secteur.Des participants enthousiastes et motivés pour avoir la   Licence D CAF.

En outre, les stagiaires, venus de différents centres de formation à travers le pays, se montrent très enthousiastes à l’idée de suivre cette formation. « C’est une première au Bénin et je suis très heureux d’en faire partie », a déclaré VODOUNON Abdou Rachidi, encadrant au centre Oladjidé football club. KOGBEDJI Kirof Kiki, de son côté, a souligné l’importance de cette formation pour l’avenir du football béninois.

Le ministère des Sports, en collaboration avec la FBF, forme une nouvelle génération d'entraîneurs pour développer le football béninois.Un avenir prometteur pour le sport béninois

En investissant dans la formation de ses entraîneurs, le Bénin pose les fondements d’un avenir sportif plus prometteur. Ces nouveaux entraîneurs qualifiés pourront ainsi contribuer à la formation de jeunes talents et à l’émergence d’une nouvelle génération de footballeurs béninois. Cette formation indique clairement que les autorités béninoises accordent une grande importance au développement du sport.

Le ministère des Sports, en collaboration avec la FBF, forme une nouvelle génération d'entraîneurs pour développer le football béninois.Grâce à cette formation, le football béninois est désormais doté d’une nouvelle génération d’entraîneurs qualifiés. Ces derniers pourront transmettre leur savoir-faire aux jeunes talents et contribuer  ainsi à l’émergence d’une équipe nationale compétitive sur la scène internationale. Ce partenariat entre le Ministère des Sports et la Fédération Béninoise de Football est un modèle à suivre pour le développement d’autres sports au Bénin .

Cotonou s’enflamme : 32 jours de fête à l’Amazone

Cotonou, le 08 août 2024- L’été s’annonce chaud à Cotonou ! Pour le plus grand plaisir des Béninois, le gouvernement a décidé de prolonger l’ambiance festive de la fête nationale en organisant la deuxième édition de « Chante et danse avec l’Amazone ». En effet, Du 8 août au 8 septembre 2024, l’esplanade de l’Amazone se transforme en un immense espace de fête et de divertissement.

L'esplanade de l'Amazone se transforme en une scène géante pour 32 jours de fête, grâce à l'initiative du gouvernement béninois.Une initiative populaire

Annoncée lors d’une conférence de presse par William CODJO, Directeur Général de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture, et Florent COUAO-ZOTTI, Conseiller technique à la Culture du MTCA, cette initiative vise à offrir aux populations béninoises un espace de détente et aussi  de loisirs pendant les grandes vacances.

32 jours de musique et de danse à l’Amazone

En plus, un village festif s’aménagera sur plus de 1000 m², comprenant des chapiteaux, des scènes et des espaces de restauration. Chaque soir, de 17h à 20h, artistes, musiciens et danseurs se succéderont pour offrir au public un spectacle varié et de qualité. Ce sera également  l’occasion de découvrir les talents locaux et de danser jusqu’au bout de la nuit.

L'esplanade de l'Amazone se transforme en une scène géante pour 32 jours de fête, grâce à l'initiative du gouvernement béninois.Un rendez-vous incontournable

L’objectif de cette manifestation est de faire de l’esplanade de l’Amazone un lieu de vie et de partage, où les Béninois pourront se retrouver en famille ou entre amis. Les organisateurs invitent tous les amoureux de la musique et de la danse à venir nombreux profiter de cet événement gratuit.

Un été placé sous le signe de la culture

En offrant cet espace de fête aux populations, le gouvernement confirme sa volonté de promouvoir la culture et les arts au Bénin. « Chante et danse avec l’Amazone » est bien plus qu’une simple animation estivale, c’est un véritable projet culturel qui contribue à renforcer le lien social et à valoriser le patrimoine artistique du pays.

Alors, rendez-vous à l’Amazone pour un été inoubliable !

Safe Domain III : L’union fait la force en mer

La 3e édition de l’opération conjointe de sécurité maritime Safe Domain III, réunissant le Bénin, le Togo et le Nigéria, a été lancée le 5 août 2024 à Cotonou. En effet,  ce déploiement naval conjoint vise à renforcer la sécurité maritime dans la zone économique exclusive E, une région stratégique pour l’économie bleue de la CEDEAO.

L'opération Safe Domain III assure une surveillance accumulée des eaux de la zone E pour garantir la sécurité maritime.Safe Domain III: Un dispositif de sécurité renforcé

Sous la direction du Centre multinational de coordination maritime de la zone E, les marines des trois pays vont mener des patrouilles conjointes pour lutter contre les menaces maritimes transfrontalières. Au programme : lutte contre la pêche illégale, les trafics de tous genres, la piraterie et autres activités criminelles qui mettent aussi en péril la sécurité et la stabilité de la région.

Des résultats encourageants

Depuis le lancement de l’opération Safe Domain, les résultats sont encourageants. Par ailleurs, le nombre d’incidents maritimes a considérablement diminué, passant de 49 en 2018 à seulement 2 en 2023. Ceci est le fruit d’une collaboration étroite entre les trois pays et de leurs partenaires internationaux tels que l’UE, l’ONUDC et les États-Unis.

L'opération Safe Domain III assure une surveillance accumulée des eaux de la zone E pour garantir la sécurité maritime.Les enjeux de la sécurité maritime

La zone économique E, d’une superficie de 105 764 km², abrite des ressources halieutiques importantes et des voies de navigation stratégique. La sécurité maritime dans cette région est donc essentielle pour le développement économique des pays riverains. En sécurisant leurs eaux, le Bénin, le Togo et le Nigéria ont déterminé le développement d’une économie bleue durable et inclusive.

Une coopération fructueuse

L’opération Safe Domain III témoigne de la volonté des États de la région à coopérer pour faire face aux défis communs en matière de sécurité maritime. Cette collaboration permet de mutualiser les moyens, de partager les informations et d’améliorer l’efficacité des actions menées.

En conclusion, le succès de l’opération Safe Domain III est un signal fort de la détermination des pays de la zone E à assurer la sécurité de leurs espaces maritimes. Cette initiative contribue à renforcer la stabilité régionale, à promouvoir le développement économique et à protéger les ressources naturelles.