L’Esplanade de l’Amazone se prépare à vibrer au rythme de « We Love Eya »

Cotonou, 27 décembre 2024 L’un des lieux les plus emblématiques de Cotonou, l’esplanade de l’Amazone, a fermé ses portes au public depuis hier. Elle restera ainsi   jusqu’à dimanche de 10 h 00 à minuit. Cette fermeture temporaire s’inscrit dans le cadre des préparatifs du festival « We Love Eya », événement culturel très attendu qui promet de faire vibrer la ville très prochainement.

Comme l’a annoncé William Codjo, directeur général de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), cette décision a été prise afin de garantir le bon déroulement du festival et d’offrir aux artistes et au public des conditions optimales. Les équipes techniques auront ainsi tout le loisir de mettre en place les différents dispositifs nécessaires à la réussite de cet événement.

Des répercussions sur la circulation

Cette fermeture aura inévitablement des répercussions sur la circulation, notamment au niveau du boulevard de la Marina. Les autorités invitent donc les usagers de la route à la plus grande prudence et les encouragent à privilégier d’autres itinéraires pendant cette période. Ils installeront des panneaux de signalisation pour informer les automobilistes des déviations à suivre.

« We Love Eya », un rendez-vous incontournable

Le festival « We Love Eya » s’annonce comme un événement majeur de la fin d’année à Cotonou. Il réunira de nombreux artistes béninois et internationaux autour de différentes disciplines artistiques : musique, danse… L’objectif est de célébrer la culture béninoise et de promouvoir le vivre-ensemble.

En fermant temporairement l’esplanade de l’Amazone, les organisateurs souhaitent offrir au public un cadre exceptionnel pour vivre pleinement cette expérience artistique. Les promoteurs invitent les amoureux de la culture à venir nombreux à cet événement qui promet d’être riche en émotions.

 

Cotonou fait un grand pas vers la résilience face aux inondations

Cotonou, le 24 décembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour la ville de Cotonou. La Société des infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT) a procédé hier, le 23 décembre, à la réception provisoire des travaux du Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC). En effet, ce projet d’envergure, financé par l’Agence Française de Développement en partenariat avec plusieurs bailleurs de fonds, marque une étape décisive dans la lutte contre les inondations récurrentes qui frappent la capitale économique du Bénin.

Cotonou fait un grand pas vers la résilience face aux inondations grâce à la réception des travaux du Programme d'Assainissement Pluvial.Des infrastructures modernes pour faire face aux inondations

Les travaux, d’un coût global de 23,3 milliards de francs CFA, ont permis de construire dix kilomètres de bassins de rétention, d’aménager plus de 5 000 mètres linéaires de voirie et de poser 115 mètres de collecteurs dans plusieurs quartiers de Cotonou. Ces infrastructures, conçues pour une gestion efficace des eaux pluviales, vont non seulement réduire considérablement les risques d’inondation, mais aussi améliorer le cadre de vie des populations.

Une approche intégrée pour un développement durable

Par ailleurs, le coordonnateur du PAPC, Monsieur Oswald GANGBO, a souligné l’importance d’une approche intégrée qui prend en compte les aspects techniques, environnementaux et sociaux. Ce projet ne se limite pas à la construction d’infrastructures, il vise également à préserver la biodiversité locale. « Nous avons veillé à intégrer des espaces verts et à protéger les écosystèmes », a-t-il déclaré.

Il a aussi ajouté que  : « Ce projet est un exemple de notre engagement à améliorer la qualité de vie des populations de Cotonou. » « Nous sommes fiers d’avoir contribué à la réalisation de ces infrastructures qui vont durablement transformer la ville. »

Un partenariat fructueux

Ce succès est le fruit d’un partenariat solide entre le gouvernement béninois, l’Agence Française de Développement et les autres partenaires techniques et financiers. Leur engagement commun a permis de mener à bien ce projet ambitieux dans les délais impartis.

En somme, la réception provisoire de ces travaux marque une étape importante dans la lutte contre les inondations à Cotonou. Elle témoigne de la volonté des autorités de faire face aux défis liés au changement climatique et de construire une ville plus résiliente.

Le Bénin pleure la disparition du Professeur Bagnan

Cotonou, 24 décembre 2024 – Une nouvelle a plongé le Bénin dans le deuil ce mardi : le décès du professeur Kemoko Osseni Bagnan, survenu à l’âge de 70 ans. Figure emblématique de la médecine et de l’éducation béninoise, le professeur Bagnan était un chirurgien renommé et un ancien recteur de l’Université d’Abomey-Calavi.

Ancien ministre de l’Enseignement supérieur, le professeur Bagnan a consacré sa vie à servir son pays. En tant que chirurgien, il a sauvé d’innombrables vies. En tant qu’éducateur, il a formé des générations de médecins et d’universitaires. Son engagement sans faille pour l’excellence académique et pour le développement de la santé au Bénin a laissé une empreinte indélébile.

Selon les informations reçues, le professeur Bagnan aurait succombé à une courte maladie. Cette disparition brutale a laissé la communauté universitaire, médicale et politique en état de choc. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à Godomey, où amis, collègues et admirateurs lui rendront un dernier hommage.

Un héritage inestimable

En plus, le professeur Kemoko Osseni Bagnan était bien plus qu’un simple médecin ou un simple universitaire. Il était un visionnaire, un bâtisseur, un homme de cœur. Son engagement pour l’éducation et la santé a inspiré de nombreux jeunes Béninois. Il a été un modèle pour toute une génération.

La disparition du professeur Bagnan est une perte immense pour le Bénin. Mais son héritage reste vivant. Ses idées, ses valeurs et son engagement continueront d’inspirer ceux qui l’ont connu et ceux qui ont constitué son œuvre.

En ces temps de deuil, nos pensées vont à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui l’ont aimé et admiré.

Bamako: La dernière session de l’UEMOA de 2024

Cotonou, 23 décembre 2024 – Dans une atmosphère chargée de discussions stratégiques et de décisions cruciales, les membres du Conseil des Ministres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) se sont réunis le vendredi 20 décembre 2024 à Bamako, Mali, pour leur session ordinaire.

Cette rencontre, présidée par Adama Coulibaly, Ministre des Finances et du Budget de la Côte d’Ivoire, a marqué la dernière session de l’année 2024, clôturant une année de défis et de progrès pour l’intégration régionale.

Par ailleurs, les discussions ont été intenses et productives, avec plusieurs dossiers importants soumis par la BCEAO et la BOAD. L’objectif principal était de renforcer la marche de l’intégration régionale et d’assurer une coopération économique plus solide entre les États membres.

 les ministres ont discuté de l'intégration régionale et des relations bilatérales entre le Bénin et le MaliRenforcement des liens régionaux lors de  session ordinaire de l’UEMOA  : échanges entre Olushegun Adjadi BAKARI et Abdoulaye DIOP

En marge de cette session, une rencontre bilatérale significative a eu lieu entre le Ministre des Affaires étrangères du Bénin, Monsieur Olushegun Adjadi Bakari, et son homologue malien, Monsieur Abdoulaye Diop. Les deux diplomates ont réaffirmé leur engagement à renforcer les liens séculaires entre leurs peuples, indépendamment des choix politiques de leurs gouvernements respectifs.

Lors de sa sortie médiatique le 16 décembre dernier, après le 66ᵉ sommet de la CEDEAO, le ministre Bakari a mis en lumière les conclusions majeures de cette rencontre, notamment la décision des pays de l’AES de se retirer de l’organisation. Cependant, la CEDEAO maintient la porte ouverte aux discussions pendant six mois, dans le but de minimiser l’impact de ce retrait sur les populations. Il n’a pas manqué de préciser que, quelle que soit la suite des événements, le Bénin compte garder de bonnes relations avec les trois pays voisins.

Le Bénin, aligné sur cette position, entend respecter le choix de ces États souverains tout en travaillant à maintenir et dynamiser les relations séculaires entre leurs peuples. Le Ministre Bakari a exprimé sa gratitude à son homologue malien, Abdoulaye Diop, pour leur échange constructif, soulignant l’importance de la coopération et de la solidarité régionale en ces temps de changement.

En conclusion, la session ordinaire du Conseil des Ministres de l’UEMOA à Bamako a non seulement marqué la fin d’une année de défis et de progrès, mais elle a également renforcé les liens entre les États membres grâce à des discussions stratégiques et constructives. Les échanges bilatéraux, comme celui entre le Bénin et le  Mali, ont souligné l’importance de la solidarité régionale face aux défis actuels. Tandis que l’UEMOA continue de naviguer dans un paysage politique et économique complexe, l’engagement à renforcer la coopération et à respecter la souveraineté des États membres reste une priorité.

Natitingou : Un nouveau soleil se lève sur le marché

Natitingou, le dimanche, a vibré aux rythmes d’une nouvelle aube. En effet, sous un ciel d’azur, la cité des Naato a inauguré son marché moderne, un écrin scintillant qui vient couronner une longue attente. Tel un phénix renaissant de ses cendres, ce nouveau lieu de vie économique s’élève fièrement, promesse d’un avenir radieux.

L’inauguration du marché moderne  de Natitingou marque un tournant pour la cité des Naato

Les couleurs vives des étals, la ferveur des commerçants et l’enthousiasme des habitants ont transformé cette cérémonie en un véritable carnaval. Le ruban blanc a été coupé, non pas pour marquer la fin d’un chantier, mais le début d’une nouvelle ère.

En plus, le ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ, entouré de ses pairs, a salué cette réalisation majeure, fruit d’une volonté politique de doter le Bénin d’infrastructures modernes. Ses mots, empreints d’émotion, ont résonné comme un hymne à l’espoir : « Ce marché moderne régional de Natitingou est bien plus qu’une infrastructure. » « C’est une réponse concrète aux attentes des populations et aux besoins exprimés par nos commerçants. Il représente une opportunité d’expansion, une plateforme d’échanges. »

Par ailleurs, avec ses 2.297 espaces de vente, ses boutiques élégantes, ses ateliers d’artisanat et ses infrastructures modernes, ce marché est bien plus qu’un simple hall. C’est un véritable écosystème économique où se mêlent les saveurs, les couleurs et les odeurs d’une région riche et diversifiée.

Les commerçants, les yeux brillants d’espoir, voient déjà les bénéfices de ce nouvel outil. Pour eux, c’est une opportunité de développer leurs activités, d’améliorer leurs conditions de travail et de contribuer à l’essor économique de leur communauté.

Au-delà de son aspect économique, ce marché est aussi un lieu de rencontre, d’échange et de partage. Il est le cœur battant de la ville, un espace dans lequel les liens sociaux se tissent et se renforcent.

En somme, le marché moderne de Natitingou est une œuvre d’art à ciel ouvert, un témoignage de la volonté de bâtir un Bénin plus beau, plus fort et plus prospère. C’est le phare qui guidera les habitants de la région vers de nouveaux horizons. Et comme un soleil levant, il illumine l’avenir de Natitingou.

Porto-Novo : Le Président Patrice Talon s’adresse à la Nation

Porto-Novo, 20 décembre 2024 — Conformément aux dispositions de la Constitution du 11 décembre 1990, le Président de la République, Monsieur Patrice Talon, a délivré ce vendredi 20 décembre 2024 son message sur l’état de la Nation.

Dans un contexte mondial marqué par l’incertitude et l’instabilité, le Président Talon a souligné les avancées significatives du Bénin sur le chemin du développement et de la consolidation de l’unité nationale. Il a affirmé que les succès du pays sont incontestables dans tous les domaines, même si leurs effets ne sont pas toujours immédiatement perceptibles.

Un Bénin en marche vers le développement

Le Président a mis en avant les investissements en cours, tant en matériels, en infrastructures qu’en ressources humaines, qui permettront de tenir les terroristes loin du territoire béninois. Il a également évoqué l’objectif commun d’assurer un pouvoir d’achat suffisant pour tous les citoyens.

Le projet de supplémentation nutritionnelle des 1000 premiers jours, qui vise à préserver les enfants des carences nutritionnelles, a également été mis en avant. Ce projet prévoit la fourniture gratuite de suppléments nutritionnels aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes et aux enfants de 6 à 24 mois, ainsi que la prise en charge des frais de consultations prénatales.

Progrès dans les infrastructures et les services publics

Depuis 2016, le Bénin a réalisé des progrès continus dans plusieurs domaines fondamentaux. Le taux de pénétration de l’eau potable a atteint 80 % de la population en 2024, contre 42 % en 2016. L’industrialisation du pays progresse à un rythme surprenant, malgré les controverses liées aux exigences de matières premières agricoles.

Les services publics se dématérialisent, rendant les démarches administratives plus accessibles et réduisant la corruption. Le système éducatif a également connu des améliorations, avec la fin des grèves sauvages et une augmentation du nombre de bénéficiaires de microcrédits.

Une gestion rigoureuse des ressources

Le Président Talon a souligné l’importance de la mobilisation des ressources financières internes et de leur gestion rigoureuse pour financer les projets structurants. Ces efforts ont permis d’améliorer les infrastructures, de développer les secteurs productifs, de créer des emplois et d’améliorer le bien-être des populations.

Un Bénin crédible sur la scène internationale

Grâce à ces avancées, le Bénin est devenu plus crédible sur la scène internationale, rassurant ainsi les partenaires et investisseurs. Le pays se positionne parmi les meilleures signatures d’Afrique sub-saharienne, avec des taux d’emprunt de plus en plus bas.

Le Président a conclu son discours en affirmant que le Bénin se construit grâce aux efforts de ses citoyens. Il a insisté sur l’importance de viser plus grand et plus haut pour accroître les performances du pays et améliorer durablement la qualité de vie.

En somme, Le Président Talon a réaffirmé l’engagement du gouvernement à ne pas céder aux compromis politiques préjudiciables au développement du pays. Il a appelé à une démocratie et une compétition politique exclusivement au service du développement du Bénin.

 

Cotonou : Les Écureuils stagnent au classement FIFA

Cotonou, 20 décembre 2024 – Malgré la qualification à la CAN, le Bénin ne progresse pas. En effet, la FIFA a publié le jeudi 19 décembre son dernier classement des sélections nationales pour l’année 2024. Si de nombreuses équipes ont vu leur classement évoluer, les Écureuils du Bénin, eux, stagnent. Depuis plusieurs années maintenant, les Béninois restent bloqués à la 21ᵉ place du classement africain.

Une légère progression à l’échelle mondiale

Toutefois, à l’échelle mondiale, les Écureuils ont gagné une place, passant de la 95ᵉ à la 94ᵉ position. Une progression minime qui ne suffit pas à satisfaire les ambitions du football béninois.

La domination marocaine se poursuit.

En Afrique, le Maroc conserve sa première place et occupe également la 14ᵉ position au classement mondial. Le Sénégal, l’Égypte, l’Algérie et le Nigeria complètent le top 5 africain.

Un classement qui ne reflète pas toujours la réalité

Ce classement, bien qu’étant une référence, ne reflète pas toujours la réalité du terrain. De nombreux facteurs entrent en compte dans l’établissement de ce classement, comme la qualité des adversaires rencontrés, l’importance des compétitions disputées ou encore la marge de victoire.

Les défis à venir pour les Écureuils

Les Écureuils auront l’occasion de montrer leur valeur lors de la prochaine Coupe d’Afrique véritable des Nations. Cette compétition sera l’occasion pour les joueurs béninois de briller et d’améliorer leur classement mondial.

En résumé, le classement FIFA de décembre 2024 est une nouvelle fois dominé par le Maroc. Le Bénin, malgré sa qualification pour la CAN, ne parvient pas à progresser significativement. Les Écureuils auront à cœur de relever ce défi lors des prochaines échéances.

 

Cotonou: La justice béninoise face à des manœuvres dilatoires

Cotonou, 20 décembre 2024 – Les avocats d’Oswald Homeky et Olivier Boko tentent de retarder le cours de la justice. En effet, depuis la clôture de l’instruction dans l’affaire de tentative d’assassinat du Chef de l’État, les avocats des inculpés Oswald Homeky et Olivier Boko multiplient les recours juridiques dans le but apparent de retarder le cours de la justice.

Des requêtes rejetées en cascade pour stopper les manœuvres dilatoires des avocats

Tour à tour, la Chambre d’appel de la CRIET et la Cour constitutionnelle ont été saisies de requêtes visant à faire annuler la procédure en cours, invoquant des vices de procédure ou des inconstitutionnalités alléguées. Les juridictions saisies ont toutes rejeté ces tentatives.

La dernière décision en date, rendue le 19 décembre 2024 par la Cour constitutionnelle, a déclaré irrecevables les deux exceptions d’inconstitutionnalité soulevées par les conseils des inculpés.

Une stratégie dilatoire démasquée

Selon un avocat qui a requis l’anonymat, ces multiples recours ne sont que des manœuvres dilatoires visant à gagner du temps et à compliquer la procédure. « Ces stratégies sont malheureusement courantes dans ce type d’affaires », a-t-il confié.

Les salutations tournées vers la CRIET

Avec ces décisions, la voie est désormais libre pour la Chambre d’instruction de la CRIET de rendre sa décision. Par ailleurs, les juges devront examiner le dossier de fond et déterminer si les preuves sont suffisantes pour renvoyer les inculpés devant une cour d’assises ou s’il convient de prononcer un non-lieu.

En somme, cette affaire illustre la complexité des procédures judiciaires et les stratégies parfois employées pour tenter de les retarder. Le rejet en cascade des exceptions soulevées par les avocats des inculpés témoigne de la détermination de la justice béninoise à faire toute la lumière sur cette affaire.

Le peuple béninois, qui suit avec attention cette affaire, attend à présent avec impatience la décision de la Chambre d’instruction.

Cotonou : Le Président Talon reçoit ses nouveaux Conseillers

Cotonou, le 20 décembre 2024 – Dans une ambiance de travail, le Président de la République, Patrice Talon, a reçu ce jeudi 19 décembre au Palais de la Marina les douze nouveaux Ministres Conseillers, nommés par décret le 11 décembre dernier. En effet, cette rencontre, qui s’est déroulée en deux temps, un entretien restreint suivi d’une session plénière avec l’ensemble du gouvernement, a marqué le début d’une nouvelle dynamique au sein de l’exécutif béninois.

Un rôle clé des nouveaux Ministres Conseillers pour une action gouvernementale efficace

Par ailleurs, le chef de l’État a rappelé aux nouveaux conseillers l’importance capitale de leur mission. Conformément au décret N° 2024-006 du 9 janvier 2024, en son article 3 réglementant leurs fonctions, ils sont appelés à jouer un rôle central dans la définition et la mise en œuvre de la politique gouvernementale. Leurs attributions sont multiples : contribuer à l’élaboration des politiques sectorielles, à l’exécution des décisions présidentielles, participer à la préparation des conseils des ministres, et bien d’autres encore.

Cette première rencontre a permis de fixer les grandes lignes de la collaboration entre le Président et ses nouveaux conseillers. La désignation du Coordonnateur du Collège des Ministres Conseillers est désormais l’objet de toutes les attentions, car il sera un acteur essentiel dans l’organisation et l’animation de ce nouveau dispositif.

Un renforcement de l’action gouvernementale

Avec l’arrivée de ces nouveaux acteurs, le Président Talon entend renforcer l’efficacité de l’action gouvernementale et accélérer la mise en œuvre de son programme. Les Ministres Conseillers, forts de leur expertise et de leur connaissance des enjeux du pays, apporteront un soutien précieux au Chef de l’État dans la conduite de ses réformes.

En résumé, cette rencontre marque une nouvelle étape dans la gouvernance du Bénin. Les nouveaux Ministres Conseillers, placés au cœur du dispositif présidentiel, ont pour mission d’accompagner le Chef de l’État dans la réalisation de ses ambitions pour le pays.

 

Cotonou, le berceau d’une nouvelle épopée télévisuelle : la série « Apparences »

Cotonou, le 18 décembre 2024 – La soirée d’aujourd’hui marque un tournant dans l’histoire de l’audiovisuel béninois. En effet, c’est sous les ovations d’un public conquis que la première série béninoise « Apparences » a été lancée au Novotel de Cotonou. Ce projet ambitieux, fruit d’une coproduction entre A+Bénin et Marodi TV, promet de révolutionner le paysage audiovisuel local.

« Apparences »: Un casting de talents et une histoire captivante

Réunissant les meilleurs talents locaux, « Apparences » nous plonge dans l’univers complexe d’une famille béninoise. Au cœur de l’intrigue, Ouéfa Oni-Béka, interprétée par la talentueuse Pamela Nze Asseko, se retrouve propulsée à la tête de l’entreprise familiale suite au décès de son père. Une succession loin d’être simple, car elle devra faire face à de nombreuses intrigues et à une lutte de pouvoir acharnée.

Tournée sur plus de 240 jours et mettant en scène plus de 80 acteurs, cette série est une véritable prouesse technique et artistique. La réalisation, confiée au duo Kismath Baguiri et Pape Abdoulaye Seck, a su capturer la beauté des paysages béninois et l’intensité des émotions des personnages.

Une fierté nationale

« Apparences », c’est bien plus qu’une simple série télévisée. C’est un véritable projet culturel qui met en valeur le patrimoine béninois et les talents locaux. Comme l’a souligné Cléli Azokpota, directrice générale de la chaîne A+Bénin, « cette série s’inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie de la chaîne A+Bénin de développer des projets qui vont nous permettre de promouvoir la culture béninoise et les talents du pays ».

La créatrice de la série, Christiane Chabi Kao, a quant à elle expliqué qu’elle souhaitait, à travers « Apparences » raconter une histoire qui résonne auprès des Béninois. «C’est l’histoire d’une famille comme on en trouve partout au Bénin, des gens qui s’aiment et qui se détestent à la fois, qui traversent des situations difficiles, mais qui sont résilients», a-t-elle confié.

Un succès annoncé

Avec son scénario captivant, ses personnages attachants et sa réalisation soignée, « Apparences » s’annonce comme un véritable succès. Le producteur Massamba Ndour, directeur général de Marodi TV, est d’ailleurs convaincu que cette série va plaire au public. « On espère que cette série permettra au monde entier de découvrir les qualités des femmes béninoises », a-t-il déclaré.

Rendez-vous donc à partir du 23 décembre sur A+Bénin pour découvrir les premiers épisodes d’ « Apparences » et vous laisser emporter par cette épopée familiale.